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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

"Perspectives d’avenir de l’agriculture française

Publié le 30 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Christine-Lagarde.jpgLes questions agricoles connaissent aujourd’hui de profondes mutations. La croissance de la population, l’épuisement de certaines ressources, les changements climatiques, la contrainte énergétique ainsi que la part croissante des énergies issues de l’agriculture constituent pour la France autant de défis à relever. La modernité est à ce prix.

 

Les enjeux d’une modernisation de l’agriculture et de la pêche françaises sont considérables pour notre pays : il s’agit d’une formidable occasion de démontrer que croissance et développement durable peuvent aller de pair. Notre agriculture et notre pêche doivent se fixer, pour les cinq ans à venir, un double objectif : constituer un moteur de croissance et d’innovation pour notre économie, et achever de se réconcilier avec la société en lui garantissant indépendance et sécurité sur le plan alimentaire, tout en contribuant au respect de l’environnement.

 

 

1 – L’agriculture française est une chance pour la France : elle constitue une grande entreprise stratégique à caractère mondial.

 

Avec 62 Md€ de production (61,6 en 2005 dernier chiffre disponible), l’agriculture française est de loin la première d’Europe, loin devant l’Italie, l’Espagne ou l’Allemagne (autour de 40 Md€ chacune en 2005). Le monde entier nous envie nos 880 000 agriculteurs, pêcheurs et aquaculteurs (3,5% de la population active). En réalisant ces dernières années des investissements importants, ils ont préparé l’avenir et porté à 20% la part de la France dans la production agricole de l’Union Européenne (301 Md€ en 2005). Si les industries agro-alimentaires représentent aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 125 Md€ (125,87 en 2005) et 400 000 emplois, c’est bien grâce aux ressources agricoles françaises.

 

Garante de notre indépendance et de notre diversité alimentaire dans un monde où la demande ne cesse de croître et les ressources de diminuer, l’agriculture et la pêche française doivent demeurer des activités de production et poursuivre leur effort de productivité, en évoluant vers une utilisation durable des ressources disponibles : ce qu’on appelle aujourd’hui l’agriculture raisonnée.

 

Si l’agriculture française est stratégique, c’est aussi parce qu’elle contribue à notre indépendance énergétique. Ce rôle s’accroîtra considérablement dans les années qui viennent, et nous devons tout mettre en œuvre pour réaliser nos ambitions en matière de biocarburants (10% de notre consommation de carburants d’ici 2015, avec cinq ans d’avance sur l’impératif européen). Cette orientation exige un réseau solide et compétitif de centres d’enseignement, de recherche et d’innovation, qui devra à la fois favoriser le développement rapide des filières nouvelles comme les biomatériaux, la biomasse, la chimie verte, et redynamiser les filières traditionnelles comme la forêt et le bois, largement sous-exploitées aujourd’hui, notamment du fait du morcellement des acteurs économiques.

 

L’agriculture et la pêche françaises participent à notre identité et à notre image internationale. Nos produits, terroirs et savoir-faire constituent un actif immatériel formidable que nous devons mieux valoriser. Les exportations agricoles représentent 40 Md€ par an (pour des importations de 30 Md€) ; la France est le deuxième exportateur agro-alimentaire au monde. Chaque seconde, six bouteilles de vins pétillants français sont ouvertes à l’étranger. L’agriculture française contribue au charme de nos paysages et à la renommée de notre mode de vie, autant d’éléments essentiels à l’aménagement et à l’attractivité de notre territoire ainsi qu’à notre industrie touristique. Le rôle des agriculteurs et des pêcheurs en ce domaine devrait être mieux reconnu. 

 

 

2 – L’avenir de l’agriculture française passe par un nouveau pacte avec la société.

 

Ce pacte repose sur la garantie d’une alimentation sûre, diversifiée et de qualité. Le consommateur est en droit de disposer du plus haut niveau mondial de sécurité sanitaire. Cette exigence, tant pour les produits « made in France » que pour ceux importés, est déjà au cœur de notre démarche : l’évaluation des risques sanitaires et nutritionnels, ainsi que les différents contrôles, couvrent toute la chaîne alimentaire, de la fourche à la fourchette. Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche prolongera et accentuera cette démarche en faisant certifier les « services de contrôle sanitaire », et prendra des initiatives pour optimiser les moyens de l’Etat en la matière.

 

Le consommateur français doit aussi disposer d’une offre alimentaire contribuant, par sa diversité et sa qualité nutritionnelle, à améliorer sa santé. L’agriculture française est en première ligne pour répondre aux défis de la santé et de la diversité « culturelle » des modes d’alimentation. Cela passe notamment par une nouvelle ambition en matière de « signes de qualité », qui sont notre marque de fabrique, et le fruit d’une tradition sans égale. Nous devons aussi développer l’offre alimentaire en nous appuyant sur la recherche, l’innovation, et des liens plus directs entre producteurs et consommateurs. Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche organisera une concertation sur ce sujet avec toutes les parties prenantes, notamment la grande distribution et les représentants des consommateurs.

 

Les agriculteurs et les pêcheurs sont des acteurs à part entière de l’environnement, des entrepreneurs dont la nature est le principal actif. Au-delà de la préservation de ressources fragiles ou limitées, ils contribuent à maintenir l’équilibre de nos territoires et de nos espaces maritimes, la beauté des paysages, et la diversité des formes d’activité et de production. C’est le rôle de l’Etat d’y veiller et d’orienter en ce sens des ressources publiques.

 

Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche identifiera avec tous les partenaires concernés les grands principes d’un « pacte pour une agriculture et une pêche durables », contribuant ainsi à la santé de tous, à la préservation des milieux naturels et des ressources en eau, des espèces, à la réduction des gaz à effet de serre, ainsi qu’à la diversité des métiers et au renforcement de l’attractivité de nos territoires. L’agriculture deviendrait ainsi l’un des ressorts principaux de la modernité de notre société. C’est le moyen de restaurer le prestige des agriculteurs et des pêcheurs parmi nos concitoyens.

 

Le Ministère a un rôle essentiel à jouer pour assurer le « pilotage » de cette évolution, selon une triple orientation : renforcement de ses fonctions d’appui et de conseil aux exploitants ; simplification des structures et des contrôles pour mieux accompagner l’évolution du secteur ; promotion de l’enseignement agricole comme un élément clé du développement rural. Il reviendra aux écoles et instituts de formation agricole de relever le défi du renouvellement des générations d’exploitants, d’adapter les formations, et de promouvoir les relations avec les pôles de compétitivité ainsi que l’insertion internationale. Tout cela sera fait dans une démarche « contractuelle ». C’est le cœur du projet MAP 2010.

 

 

3 – La France doit se donner les moyens de cette ambition :

 

Ce « projet » constitue une magnifique ambition, pour laquelle existe aujourd’hui une réelle attente, à la fois du côté des professionnels et de nos concitoyens. Il ne peut réussir qu’à condition de disposer des ressources nécessaires pour l’engager.

 

Il faut tout d’abord préserver nos marges de manœuvres dans le cadre international (négociations en cours du cycle de Doha et réforme de la PAC et mise en œuvre de la Politique Commune de la Pêche). C’est le premier front. A l’heure où se précise un accord à l’OMC qui ne profiterait qu’aux pays à agriculture extensive et exportatrice, sans bénéficier aux pays pauvres ni à la majorité des pays en développement, et qui nuirait fortement à l’Europe, nous devons à la fois refonder, avec nos partenaires européens, une solidarité autour d’une véritable préférence communautaire, et définir avec eux un projet ambitieux pour l’agriculture et la pêche de demain. Les principes qui viennent d’être exposés recouvrent très largement les préoccupations et les intérêts de tous les Européens. La France devra peser, lors de sa présidence et du rendez-vous de 2008 sur la PAC, pour faire partager ses orientations. Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche a déjà engagé les premiers contacts avec ses collègues européens, et entamera cette semaine une série de déplacements pour en débattre avec eux et les mobiliser.

 

Le Ministère a assumé des contraintes de productivité qui sont les plus importantes de l’Etat en termes de réduction d’emplois. Il est prêt à poursuivre ses efforts pour redéfinir ses « nouvelles missions » et mieux les remplir encore. Pour s’engager de manière crédible sur cette voie, notamment vis-à-vis des professionnels, et mettre en œuvre un réel projet pluriannuel (MAP 2010), source d’économies, il doit rétablir à court terme des équilibres très dégradés. Le Ministre a lancé un audit qui permettra d’identifier les marges de manouvres budgétaires et financières disponibles.

 

Nous devons disposer d’un espace de liberté pour mener à bien le grand chantier de la modernisation de l’agriculture et la refondation d’un dialogue fructueux et fécond avec tous les acteurs : professionnels, chercheurs, citoyens, industriels, consommateurs, distributeurs. La première étape consistera, dès la rentrée, à tenir des assises de l’agriculture.

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Donnons une majorité à la France pour qu'elle puisse avancer

Publié le 30 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

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Discours de Nicolas SARKOZY Président de la République

"Donner une majorité à la France pour qu’elle puisse avancer"

Réunion républicaine

Le Havre – mardi 29 mai 2007

Voir la vidéo : cliquez ici
C’est à vous tous, Françaises, Français, que je m’adresse ce soir.

C’est la première fois depuis que vous m’avez élu Président de la République. J’ai voulu vous parler directement. J’ai voulu le faire ici, au milieu du peuple français, au Havre, cette ville qui connaît le prix de l’effort et du travail. Cette ville qui s’est relevée, qui s’est reconstruite, par le courage et par l’énergie de ses habitants. Cette ville qui a connu et surmonté toutes les épreuves et qui, avec son maire, mon ami Antoine Rufenacht, a retrouvé sa prospérité, son dynamisme.

 

Pour ce premier discours, je voulais être parmi les travailleurs, les ouvriers, les marins, je voulais partager avec eux les sentiments et les espoirs qui sont ceux de tous les Français.

 

Françaises, Français, je voudrais vous dire l’émotion qui a été la mienne d’avoir été choisi pour représenter le plus beau pays du monde et pour parler en son nom à tous les hommes, moi le fils d’un Hongrois et le petit-fils d’un Grec de Salonique, le Français au sang mêlé qui aime la France plus que tout au monde et auquel la France a tout donné.

 

Au moment de mon investiture, je n’ai pas éprouvé cette joie qu’on éprouve habituellement quand on a le sentiment de réaliser le rêve d’une vie. A cet instant si solennel j’ai d’abord ressenti de la gravité devant l’immensité de la tâche à accomplir. J’ai mesuré la responsabilité si lourde qui m’incombe désormais.

 

Je n’ai pas vécu cette élection comme une victoire personnelle ni comme la victoire d’un parti ou d’un camp mais comme la victoire de la France qui reprenait confiance en elle-même, qui se remettait à croire à son destin, qui se disait que tout n’était pas fini, comme la victoire d’un peuple qui se lève pour dire que désormais il ne laissera plus personne penser à sa place, choisir à sa place, décider à sa place.

 

Mais ce fut aussi une victoire de la démocratie. Car avec un taux de participation de presque 85% c’est toute la France qui a voté. Elle l’a fait sans ambiguïté. Elle a choisi le changement. Elle a choisi la rupture avec les comportements, les modes de pensée, les idées du passé. Ce vote du peuple français tout entier, cette participation exceptionnelle expriment une attente et une exigence elles aussi exceptionnelles et que je n’ai pas le droit de décevoir. Ce changement, cette rupture que le peuple a souhaités, que le peuple a voulus, je les accomplirai. Parce que c’est le mandat que j’ai reçu. Parce que la France en a besoin. Parce qu’elle a déjà trop attendu. Parce que dans un monde qui change, l’immobilisme est suicidaire. Parce que dans l’économie de l’innovation et de la connaissance, le conservatisme ne peut avoir d’autre issue que le déclin.

Ce que j’ai dit je le ferai parce que je vous le dois, parce que je le dois à la France.

 

Je n’ai rien oublié de ces longs mois de campagne où tous les jours je suis allé à votre rencontre pour vous écouter et pour vous parler. Je vous ai dit ce que je souhaitais pour notre pays. Je n’ai pas oublié.

Je vous ai dit que je ne vous trahirais pas, que je ne vous mentirais pas, que je ne vous tromperais pas. Je n’ai pas oublié.

J’ai voulu tout vous dire avant l’élection pour pouvoir tout faire après. Et je ferai tout.

 

C’est sur la foi de ces engagements qu’une grande majorité d’entre vous m’a témoigné sa confiance. Je sais que le pays attend beaucoup. Je sais qu’au cours de cette campagne une espérance est née, que chacun des candidats, à sa manière, sans doute, a contribué à nourrir. Oui, une espérance comme la France depuis bien longtemps n’en avait pas connu.

Car cela faisait bien longtemps que la plupart d’entre vous avait cessé d’avoir confiance en la politique, que la plupart d’entre vous avait cessé de croire qu’elle pouvait changer quelque chose dans le monde et vous aider à construire une vie meilleure.

 

A force de ne pas tenir ses promesses, à force de mentir, à force d’expliquer que l’on avait tout essayé et que l’on ne pouvait rien, qu’il fallait apprendre à subir au lieu de s’efforcer d’agir, la politique s’était elle-même discréditée. Elle avait cessé peu à peu d’exprimer cette volonté collective qui est sa raison d’être pour ne plus exprimer qu’un renoncement.

 

Cet affaissement de la politique minait la démocratie, laissait le champ libre à la violence et favorisait les extrêmes. La protestation sous toutes ses formes devenait plus radicale à mesure que grandissait le sentiment de n’être plus ni compris, ni écouté, ni respecté.

 

Le silence de la politique face à la lourdeur, à la dureté, à la difficulté croissante de la vie, vous le ressentiez au mieux comme de l’indifférence, au pire comme du mépris. Ce sentiment d’indifférence et de mépris nourrissait le désespoir et la révolte de beaucoup d’entre vous.

La France qui souffre parce qu’elle a le sentiment que quoi qu’elle fasse elle ne pourra pas s’en sortir.

La France qui souffre parce qu’elle a peur de l’exclusion ou parce qu’elle vit dans la hantise du déclassement.

La France qui souffre de l’injustice, de la pauvreté ou de la discrimination.

La France qui souffre de la concurrence déloyale, du chantage aux délocalisations ou de l’insécurité.

La France qui est condamnée aux bas salaires et qui est démoralisée par l’assistanat.

La France qui n’en peut plus de payer pour les fraudeurs alors qu’elle a tant de mal à vivre.

La France qui souffre de ne pas pouvoir réussir, de ne pas pouvoir entreprendre, de ne pas pouvoir créer et qui est découragée, qui ne supporte plus de ne pas être soutenue, de ne pas être valorisée, qui souffre de ne pas pouvoir donner la mesure de son talent et qui est découragée.

La France de la jeunesse qui a le sentiment qu’on lui vole ses rêves.

La France des plus âgés qui ont travaillé toute leur vie, qui ont élevé leurs enfants le mieux possible, qui ont toujours fait leur devoir et qui ressentent comme une cruelle injustice d’être souvent oubliés de tous, condamnés parfois à l’indifférence et à la solitude.

La France de ceux que la vie n’a pas épargnés, qu’elle a  parfois brisés.

La France des mères qui doivent élever seules leurs enfants, des malades dont la souffrance morale et sociale s’ajoute trop souvent à celle de la maladie.

La France de tous ceux qui se sentent mis à l’écart et qui n’ont pas les mêmes chances que les autres parce qu’ils sont différents.

Cette France qui pour toutes sortes de raisons éprouve au fond, à des degrés divers, une même souffrance, un même mal de vivre, un même mal d’être.

Cette France avait besoin qu’on lui parlât de nouveau.

Elle n’avait pas besoin de compassion. Elle n’avait pas besoin qu’on la plaigne.

Elle avait d’abord besoin de considération, d’attention, de respect. Elle avait besoin qu’on lui redonne de l’espoir.

La France qui souffre la France qui n’en peut plus, qui trouve la vie trop dure, cette France que j’ai rencontrée si souvent, je ne l’ai pas oubliée.

 

Il fallait que la politique cessât d’opposer les Français les uns aux autres et retrouvât le sens de l’intérêt général.

Il fallait que la politique cherchât de nouveau à rassembler et non plus à diviser.

Il fallait qu’elle se fixât de nouveau pour objectif de redonner aux Français le goût de vivre ensemble et de construire ensemble.

Il fallait qu’elle eût de nouveau pour horizon de faire partager à tous le sentiment qu’un destin commun nous liait les uns aux autres, que l’avenir de chacun dépendait de l’avenir de tous.

Il fallait que la politique redevînt capable de s’adresser à chaque individu comme à une personne humaine singulière et qu’en même temps elle réapprît à parler de la nation et de la République.

Il fallait que la politique se mît à reparler de ce qu’était un homme et de ce qu’était un citoyen, des droits de chacun et des devoirs de tous.

Il fallait que la politique pût dire à chacun qu’il n’était pas seul au monde pour affronter la mondialisation, mais qu’il faisait partie d’une grande nation qui l’aiderait, qui le soutiendrait, qui le protégerait.

Il fallait tout simplement que la politique se mît à reparler de la France.

 

Français, vous aviez besoin que l’on vous parle de la France. Vous vouliez que l’on vous redonne la fierté d’être Français. Vous vouliez retrouver le sentiment d’un destin commun, d’une identité, d’une solidarité, d’une volonté.

 

Ce fut le miracle de cette campagne que la France soit revenue au cœur du débat et que cela vous donne de nouveau envie de croire en la politique.

La France ce n’est pas la droite, la France ce n’est pas la gauche, la France c’est tous les Français, disait le Général De Gaulle.

C’est le rôle du Président de la République de travailler à l’union de tous les Français.

A l’instant même où le suffrage universel m’a désigné, j’ai cessé d’appartenir à ceux qui m’avaient soutenu pour devenir le Président de tous, y compris de ceux qui n’ont pas voté pour moi, de ceux qui m’ont combattu.

Je veux leur dire que je les respecterai, que je respecterai leurs convictions, que je respecterai leurs croyances.

Je veux leur dire que je gouvernerai selon les principes et les valeurs au nom desquels je me suis engagé à gouverner pendant toute la campagne présidentielle.

Mais je veux leur dire que parmi ces valeurs il y a l’ouverture d’esprit et l’esprit de tolérance.

 

L’ouverture pour moi, c’est l’ouverture aux idées des autres, aux idées nouvelles. C’est l’ouverture à la diversité, à la différence. C’est l’ouverture à tous les talents, à toutes les intelligences.

C’est le contraire du sectarisme, qui est un enfermement et un appauvrissement.

Quand on est sûr de ses valeurs, quand on a confiance en ses idées, quand on croit en ses choix, en ses engagements, on n’a pas peur de s’ouvrir.

L’ouverture ne me fait pas peur. Je la crois nécessaire parce que la différence est une richesse, parce que s’ouvrir aux points de vue et aux idées des autres oblige à réfléchir davantage, et parce que plus l’on veut réformer en profondeur, plus on veut bousculer d’habitudes, de privilèges, d’avantages acquis, de statuts et plus il faut être en mesure de rassembler largement, bien au-delà des frontières de sa famille politique.

 

L’ouverture ce ne sont pas les manœuvres d’appareil et la distribution des places. L’ouverture c’est juste cette disposition d’esprit par laquelle on admet que celui qui ne pense pas comme soi peut être sincère et peut avoir raison. C’est juste cette disposition d’esprit qui conduit à reconnaître que l’intelligence et le talent sont dans tous les camps et qu’il est normal, qu’il est naturel, qu’il est légitime de les solliciter parce que lorsqu’il s’agit de la France il n’y a pas de camp.

 

J’ai été élu sur un projet. Ce projet je le mettrai en œuvre parce que c’est le mandat que j’ai reçu du peuple. Mais dans la mise en œuvre de ce projet il y a de la place pour toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté qui aiment leur pays et qui veulent le servir sans renier leur histoire ni leurs convictions.

 

Je l’ai dit pendant la campagne : pour moi les convictions et les compétences sont plus importantes que les étiquettes.

C’est dans cet esprit que le gouvernement a été constitué. C’est dans cet esprit que j’ai demandé à des personnalités venues d’horizons politiques différents de travailler avec moi pour mettre en œuvre la politique que les Français ont approuvée.

Cette politique, après les résultats de l’élection présidentielle, elle s‘impose à tous les démocrates comme une exigence morale.

Chacun a le devoir de l’appliquer. Rien ne serait pire que le reniement de la parole donnée. Que personne ne s’y trompe : je tiendrai tous les engagements que j’ai pris et j’irai loin dans l’ouverture, dans les réformes, dans l’innovation, dans l’exigence de résultat.

C’est dans cet esprit que j’ai nommé François Fillon Premier Ministre. J’ai élaboré avec lui le projet que j’ai soumis aux Français. Ce projet, il le connaît mieux que quiconque. Je sais qu’il en partage l’esprit. Je connais sa détermination à ce qu’il soit mis en œuvre. Il était donc normal, il était logique que je lui demande de diriger le gouvernement. J’ai confiance en lui.

 

C’est dans cet esprit d’ouverture, de réforme, d’innovation et d’efficacité que j’ai souhaité que la moitié des ministres soit des femmes, pour que les comportements changent, pour donner l’exemple, pour qu’à l’avenir les plus hautes responsabilités ne soient plus systématiquement réservées aux hommes.

 

C’est dans cet esprit que j’ai nommé Rachida Dati Garde des Sceaux, afin qu’aucun enfant de nos banlieues ne puisse douter qu’il n’y a en France qu’une seule justice, égale pour tous.

 

C’est dans cet esprit que j’ai voulu qu’il n’y ait pas plus de 15 ministres, afin que l’action soit plus efficace et plus cohérente.

 

C’est dans cet esprit que j’ai voulu que les frontières des ministères soient redéfinies et les responsabilités regroupées afin que le pouvoir soit rendu à la politique.

 

C’est dans cet esprit que j’ai voulu que soit créé le Ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité Nationale et du Codéveloppement. L’immigration doit être choisie et non plus subie. La France doit faire partager ce qu’elle a de plus précieux à ceux qu’elle accueille, c’est-à-dire ses valeurs, sa culture, son histoire. Et si la France est prête à offrir à tous les hommes la fraternité, si dans les valeurs de la France il y a la générosité, si la France veut rester ouverte et accueillante, elle veut aussi qu’on l’aime et qu’on la respecte. Voilà pourquoi ce ministère a été créé. Voilà ce qu’il signifie.

 

C’est dans cet esprit d’ouverture, de réforme, d’innovation et d’efficacité que j’ai voulu que soit créé le grand Ministère du Développement Durable qui a été confié à Alain Juppé. Voilà la lutte contre le réchauffement climatique et l’écologie mises au cœur des politiques publiques. Voilà la France donnant l’exemple. Voilà l’ambition de la France.

 

C’est dans cet esprit que j’ai voulu que soit créé le grand Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Emploi confié à Jean-Louis Borloo, qui est en quelque sorte le Ministère de la mondialisation et qui aura à relever le défi des délocalisations. Il ne doit pas y avoir de fatalité des délocalisations. La France doit se donner les moyens de relever le défi de la concurrence mondiale. Voilà la raison d’être de ce ministère.

 

C’est dans cet esprit aussi que j’ai voulu que soit créé le Ministère des Comptes Publics et de la Fonction Publique. La rigueur dans la gestion de nos finances publiques doit être une priorité. Notre endettement est devenu excessif. La France a pris des engagements. La France a accepté une discipline.

Ces engagements, cette discipline, elle doit les respecter. Mais il ne s’agit pas de se laisser aller une fois de plus à cet expédient absurde du rationnement budgétaire qui coupe sans discernement dans les dépenses et qui au bout du compte engendre plus de gaspillages que d’économies.

Il s’agit de réformer l’État, de changer nos méthodes en profondeur, d’introduire partout la culture du résultat et de l’évaluation, de mesurer l’efficacité de la dépense, de faire en sorte que plus aucun euro d’argent public ne soit gaspillé, que l’investissement remplace le fonctionnement, que les dépenses d’avenir se substituent à celles du passé.

Il s’agit que la dépense publique devienne un facteur de croissance et non plus un fardeau pour notre économie.

Que l’on ne compte pas sur moi pour la démagogie, pour le laxisme, pour la fuite en avant. Les choix qui seront nécessaires, je les ferai même s’ils ne sont pas populaires, même s’ils sont difficiles.

Mais que l’on ne compte pas non plus sur moi pour mettre en œuvre une politique d’austérité et de sacrifice qui étoufferait l’activité, qui détruirait l’emploi, qui diminuerait le pouvoir d’achat, et qui ferait porter une fois encore aux plus modestes et aux classes moyennes tout le poids de la rigueur.

Que l’on ne compte pas sur moi pour faire des fonctionnaires les boucs émissaires de la faillite de nos finances publiques dont ils ne sont pas responsables.

 

Français, je vous dirai la vérité, je m’y suis engagé. Cet engagement je le tiendrai. Parce que cette vérité je vous la dois, parce que vous dire la vérité c’est vous respecter.

Réduire notre dépense, notre déficit et notre endettement, c’est faire le choix de la vérité contre le mensonge. C’est faire le choix de la responsabilité contre la démagogie. C’est le but des réformes : elles permettront de faire des économies et en même temps de stimuler la croissance et d’augmenter les recettes. Ce sont les réformes qui permettront de réduire durablement le déficit et la dette.

 

J’irai le plus loin possible dans la réforme.

Je ferai tout ce que j’ai dit : la réhabilitation de la valeur travail, la récompense du mérite, l’école de l’excellence, la lutte contre les fraudes, les peines planchers pour les récidivistes, la suppression de l’excuse de minorité pour les adolescents délinquants, le plein emploi, la sécurité sociale professionnelle, l’augmentation du pouvoir d’achat, la moralisation du capitalisme financier, la synthèse de la France du « oui » et de la France du « non »...

Je ne me laisserai pas détourner de mon objectif.

 

Je vois bien que la pensée unique est de retour. Comme toujours, après avoir subi une défaite, elle revient à la charge. On la voit s’insinuer partout et s’opposer à tout.

Je le dis tranquillement mais fermement. Son règne est terminé. Je veux que l’on puisse penser librement, débattre librement, décider librement. Je suis pour la liberté de l’esprit et contre tous les conformismes. Je suis pour que l’intelligence soit libre, pour que l’imagination soit libre.

 

La pensée unique veut interdire de parler de la monnaie. Je continuerai à parler de la monnaie, parce que dans tous les pays du monde on parle de la monnaie, parce que dans tous les pays du monde on se sert de la monnaie, parce que lorsqu’on surévalue la monnaie on dévalue le travail.

 

La pensée unique ne veut pas entendre parler de protection. Elle traite de protectionnistes tous ceux qui veulent plus de protection. Je revendique le droit d’être pour la protection sans être protectionniste.

 

La pensée unique s’oppose à l’exonération des charges et des impôts pour les heures supplémentaires. Cette exonération je l’ai promise et je la ferai. Parce que je crois au travail, parce que je crois à cette idée simple que l’on doit pouvoir travailler plus pour gagner plus. Parce que je crois que c’est le travail qui crée le travail.

 

La pensée unique s’oppose à la déduction du revenu imposable des intérêts des emprunts contractés pour l’achat de sa résidence principale. Cette déduction je l’ai promise et je la ferai. Parce que je veux une France de propriétaires. Les intérêts seront déductibles à partir du jour où la loi sera votée, et cette déduction, comme je m’y suis engagé, s’appliquera à tous les emprunts en cours.

 

La pensée unique récuse le bouclier fiscal à 50% y compris la CSG et la CRDS. Ce bouclier fiscal je l’ai promis et je l’instaurerai. Parce qu’il vaut mieux que les capitaux français créent des emplois et payent des impôts en France plutôt qu’à l’étranger. Parce que la réussite doit être encouragée. Parce que laisser la moitié de ses revenus au fisc c’est déjà considérable. Et si tous les talents s’en vont, où irons-nous chercher la croissance ?

 

La pensé unique dit qu’il est impossible de supprimer la carte scolaire. Mais moi je crois que dans une démocratie évoluée, les parents doivent pouvoir choisir librement et en toute connaissance de cause l’école de leurs enfants. Je veux démontrer que ce n’est pas la contrainte mais la liberté, l’autonomie et l’évaluation qui peuvent le mieux garantir la mixité et l’excellence de l’école. Je l’ai promis, je le ferai.

 

La pensée unique disait que les peines planchers ce n’était pas possible. Elle disait que la réforme de l’ordonnance sur les mineurs, ce n’était pas possible. Comme je m’y suis engagé, les peines planchers seront instaurées parce que la multi récidive doit être sanctionnée sévèrement.

L’ordonnance sur les mineurs sera changée parce que dans beaucoup de cas l’excuse de minorité n’a pas lieu d’être, et parce qu’on ne rend pas service à l’adolescent qu’on ne punit pas quand il commet un délit.

 

La pensée unique dit que l’on ne peut pas supprimer un poste de fonctionnaire qui part à la retraite, ni supprimer tous les organismes inutiles. Je le ferai quand même, parce que je veux démontrer que la réforme de l’État est possible et qu’elle peut permettre de réduire considérablement le gaspillage de l’argent public.

 

La pensée unique ne croyait pas au traité simplifié. Et pourtant cette idée progresse et j’irai jusqu’au bout parce qu’elle est la seule à pouvoir sortir l’Europe de la situation de blocage dans laquelle elle se trouve. Les Français l’ont bien compris.

 

La pensée unique ne croyait pas à l’interdiction des parachutes dorés. Cette interdiction je l’ai promise et je la mettrai en œuvre, parce que les parachutes dorés sont contraires à l’éthique du capitalisme. Je suis pour que celui qui prend des risques et qui réussit puisse recevoir la récompense de ses efforts, mais je trouve moralement inacceptable que celui qui échoue soit récompensé.

 

La pensée unique ne voulait pas entendre parler de la possibilité pour chacun de léguer à ses enfants le fruit d’une vie de travail en franchise d’impôt. Les Français eux ont compris cette mesure et l’ont approuvée. Elle sera mise en œuvre, que cela plaise ou non à la pensée unique.

 

La pensée unique disait que le service minimum dans les transports c’était impossible. Il y aura un service minimum dans les transports. Je l’ai promis aux Français. Je le ferai.

 

La pensée unique ne voulait pas de l’autonomie des universités. J’ai promis de donner à chaque université la possibilité, si elle le souhaite, d’adopter  un statut d’autonomie. Je tiendrai ma promesse.

 

La pensée unique affirmait que je reculerais devant la réforme des régimes spéciaux. Cette réforme je l’ai promise. Je la ferai parce que c’est une question de justice, et parce qu’elle permettra de financer la hausse des petites retraites qui ne permettent pas de vivre décemment.

 

Toutes les promesses que j’ai faites, je les ai faites en toute connaissance de cause. Tous les engagements que j’ai pris, je les ai pris en conscience.

Je tiendrai mes promesses. Je respecterai mes engagements.

 

Je le dis en pesant mes mots : je ne laisserai personne dénaturer le projet que j’ai porté tout au long de la campagne présidentielle.

Je ne laisserai personne renier mes engagements.

 

Mais pour moi un projet, ce n’est pas une juxtaposition de mesures, ce n’est pas un catalogue. C’est une philosophie. C’est une perspective. C’est une logique. C’est un tout.

Il ne s’agit pas d’égrener des mesures une par une, dans le désordre. Il s’agit d’avoir une stratégie, d’avoir une cohérence. Il s’agit de comprendre que tout se tient, que tout doit être lié : l’offre et la demande ; la politique européenne, la politique économique et la politique sociale ; la politique industrielle, la politique énergétique, la recherche, la formation…

 

J’ai dit que ma priorité serait de réconcilier la France du « oui » et celle du « non ». Et c’est ce que je m’efforce de faire en ouvrant les discussions sur l’organisation de la zone euro, sur l’instauration d’une préférence communautaire, sur la nécessité de donner de vraies frontières à l’Europe, en plaidant pour des politiques industrielles.

J’ai dit que nos prélèvements devaient se rapprocher progressivement de la moyenne européenne parce que c’est la condition de notre compétitivité en Europe, parce que c’est notre meilleure protection contre le dumping fiscal.

J’ai dit qu’il était préférable de faire payer le pollueur et le consommateur  plutôt que le travailleur, et qu’il fallait taxer les importations et détaxer les exportations pour freiner les délocalisations.

Tout cela fait partie d’un projet global, ambitieux, cohérent.

Ce projet, on ne peut pas le couper en morceaux. Il a pour ambition de changer les comportements et les idées. C’est un projet qui va bien au-delà de la gestion, qui parle de la morale, de l’école, de la culture, de la santé. C’est un projet de changement et un projet de civilisation qui s’intéresse à toutes les dimensions de la vie, qui ne s’intéresse pas seulement au chômage et à l’exclusion mais aussi à  la dépression, à la solitude, à la maladie.

 

J’ai pris des engagements sur l’école. J’écrirai bientôt à tous les éducateurs de France.

J’ai pris des engagements sur la maladie d’Alzheimer à laquelle je veux consacrer d’importants moyens. Je les tiendrai.

J’ai pris des engagements sur les hôpitaux qui manquent de moyens, et sur le personnel hospitalier qui souffre à cause des 35 heures. Je les tiendrai.

J’ai pris des engagements sur la poursuite du plan cancer. Je les tiendrai.

J’ai pris des engagements pour permettre à tous les Français de pouvoir bénéficier de soins palliatifs. Je les tiendrai.

 

Tout est lié, dans les sentiments, dans les souffrances, dans les comportements, tout s’enchevêtre dans la société et dans l’économie. Combien coûte la dépression à l’économie française ? Combien coûte la désorganisation des hôpitaux ? Tout se tient.

 

Pour bousculer les contraintes, pour en trancher les nœuds, il faut frapper fort, il faut agir sur tous les fronts à la fois, il faut créer un effet d’entraînement, il faut une masse critique.

Souvenez-vous du Général De Gaulle en 1958, quand la France allait si mal et que tout fut rétabli en six mois : la Constitution, la réforme de l’État, le plan Rueff, ce fut un grand choc d’où jaillirent ensemble la stabilité, la confiance et la croissance.

Souvenez-vous de Danton devant la Convention : « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France sera sauvée ! »

Il en a fallu de l’audace, aux grands moments de l’histoire, pour sortir du statu quo et de l’immobilisme.

Il en a fallu de l’audace pour penser les nouveaux mondes quand les anciens s’écroulaient.

Il en a fallu de l’audace pour sortir des sentiers battus, rompre avec les habitudes, imaginer des façons de faire et de penser radicalement nouvelles.

Il en a fallu de l’audace à ceux qui, prévoyant la fin de l’ordre établi, cherchaient à inventer l’avenir.

Il en a fallu de l’audace aux hommes de la Renaissance qui vivaient avec la conviction que tout était possible.

Il en a fallu de l’audace aux hommes des Lumières et à ceux de la Révolution.

Il en a fallu de l’audace aux hommes du Conseil National de la Résistance et à ceux de 1958.

Sans cette audace, nous ne ferons rien.

Sans cette audace, la machinerie administrative imposera sa logique routinière qui répète à l’infini les mêmes idées, les mêmes paroles, les mêmes gestes, les mêmes certitudes que rien ne peut changer.

 

Cette audace, la politique doit l’imposer aux administrations, aux experts, aux notables, aux frileux.

Cette audace, elle doit être opposée à tous ceux qui proclament toujours que tout est impossible. A tous ceux qui, au lieu de chercher de bonnes raisons d’agir, se cherchent au contraire toujours de bonnes raisons de ne rien tenter. A tous ceux qui n’arrivent pas à concevoir une autre politique que celle qui échoue depuis des décennies. A tous ceux qui n’arrivent pas à s’arracher aux dogmes de la pensée unique. A tous ceux qui croient dur comme fer qu’il n’y a jamais rien de nouveau sous le soleil. A tous ceux qui répètent qu’il est impossible de vaincre le chômage, d’augmenter le pouvoir d’achat, de résoudre la crise du logement ou de faire un point de croissance de plus chaque année, alors que tant d’autres pays l’ont fait.

A tous ceux-là, je dis que je ne laisserai personne faire obstacle aux réformes.

Je me souviens d’Alstom qui ne pouvait pas être sauvée et qui a été sauvée. Je me souviens d’Alstom qui n’était pas viable et qui est aujourd’hui l’une des entreprises françaises les plus prospères.

 

Il n’y a pas de démocratie sans confiance. Une confiance tellement ébranlée, tellement fragile qu’elle ne se rétablira pas si l’effort pour tenir les promesses faites au peuple français n’est pas réel et n’est pas sincère.

 

Dans les circonstances actuelles, face à l’attente si forte qui s’est exprimée, tenir ses engagements est une exigence morale. Cette exigence, je la fais mienne.

Je ne transigerai pas. Je ne me laisserai pas enfermer dans la pensée unique, dans les habitudes, dans les routines, dans les inerties des bureaucraties. Je ne me laisserai pas prendre en main par les conservat

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65% des Français satisfaits de Sarkozy, 62% de Fillon (sondage IFOP)

Publié le 28 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Soixante-cinq pour cent des Français sont satisfaits de Nicolas Sarkozy comme président de la République, tandis que 62% sont satisfaits de la nomination de François Fillon, selon un sondage IFOP pour le Journal du dimanche.
23% sont "très satisfaits" et 42% "plutôt satisfaits" du chef de l'Etat, soit un total de 65% qui fait de Nicolas Sarkozy le président le plus populaire juste après sa prise de fonctions, à l'exception de Charles de Gaulle en 1965 (67% de satisfaits).
Au début de son second mandat, Jacques Chirac avait obtenu 51% de satisfaits.
Quant à François Fillon, 14% sont "très satisfaits" de sa désignation à l'hôtel Matignon, et 48% "plutôt satisfaits", un total de 62% de satisfaits qui le place dans le trio de tête des chefs de gouvernement les plus plébiscités en début de mandat, entre Alain Juppé (63%, en 1995) et Jean-Pierre Raffarin (60%, en 2002).

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La plaquette de Marie-Elisabeth Bague

Publié le 24 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP Guingamp

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La photo officielle de Nicolas Sarkozy

Publié le 23 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

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François Fillon accélère le calendrier des réformes

Publié le 23 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Fillon-Europe-1.jpgSur Europe 1 ce matin, François Fillon a donné une image très claire : au volant de la "Formule 1" France, il compte bien donner un coup d'accélérateur aux dossiers prioritaires.

 

Pour sa première interview radio depuis sa nomination au poste de premier ministre, François Fillon a donné sa méthode. Il souhaite "aller plus vite" sur les réformes comparant la France à "une Formule 1" qu'il faut "conduire au maximum de ses capacités pour qu'elle soit au premier rang de la compétition internationale, en même temps ménager sa mécanique et ne pas sortir de la route". Revue de détail des dossiers abordés par le premier ministre.

 

Service minimum : une loi en absence d’accord 

François Fillon a déclaré que le gouvernement ''ne passera pas en force'' sur le service minimum mais il proposera un texte en septembre ''si les choses ne sont pas faites à la fin de l'été''. ''C'est un sujet sur lequel on a réfléchi les uns et les autres pendant 15 ans (...) on ne va pas encore réfléchir pendant neuf mois'', a-t-il ajouté.

 

Contrat unique de travail : un délai pour les négociations

Interrogé sur l'instauration d'un contrat de travail unique, promesse du candidat Sarkozy, le premier ministre a précisé que les négociations commenceraient "dès la semaine prochaine" avant la mise en place d’une conférence. Il a fixé un délai à ces négociations, donnant aux organisations syndicales "jusqu'à la fin de l'année pour travailler sur cette question".

 

Autonomie des universités : une loi votée en juillet

La loi augmentant l'autonomie des universités sera votée "au mois de juillet", a déclaré le premier ministre. "Il n'est pas question d'instaurer une sélection à l'entrée de l'université" ni "d'augmenter les droits d'inscription", a-t-il précisé jugeant cette réforme comme "peut-être la plus importante" de la législature. 

 

Croissance : objectif 3%

Le premier ministre, qui avait souhaité mardi devant les parlementaires UMP obtenir un "choc de croissance", a renouvelé ses vœux. Sans préciser de délai, il a donné comme objectif d’atteindre 3% de croissance. "Nous allons proposer un ensemble de mesures fiscales et financières destinées à provoquer un vrai choc pour créer de la croissance", a-t-il dit, en citant notamment la déduction des intérêts d'emprunt pour l'achat de logement, les exonérations sur les droits de succession, le bouclier fiscal à 50% des revenus. Il a estimé que le taux actuel de croissance n’était "pas bien par rapport à la moyenne des grands pays". 

 

Suez-GDF : "il y a d’autres options"

François Fillon a jugé "valable" l'idée de fusionner GDF et Suez, tout en estimant qu'il y avait "d'autres options" et qu'il n'y avait "pas urgence à décider". "On peut encore se donner quelques semaines" a-t-il dit, fixant le terme à "fin juin, début juillet" afin d'"examiner les différentes options possibles". "Une chose est certaine: nous ne laisserons pas GDF dans la situation d'aujourd'hui" car "ce serait la fragiliser", a-t-il dit, n'écartant pas non plus la solution d'un rapprochement avec l'algérien Sonatrach.

 

Législatives : les ministres battus devront s’en aller

Invité d’Europe 1 mercredi matin, le premier ministre a fixé la règle à l’attention des 11 membres de son gouvernement, candidats aux législatives des 10 et 17 juin prochains. "Franchement, la logique, c'est que quand on est battu, ça veut dire qu'on n'a pas le soutien du peuple et qu'on ne peut pas rester au gouvernement", a-t-il jugé. Une règle qu’il s’applique à lui-même précisant que dans cette circonstance il n’aurait "pas la légitimité suffisante pour diriger le gouvernement de la France".

 

Son tandem avec Nicolas Sarkozy : "comme deux doigts de la main" 

"Si le président de la République et le premier ministre sont comme deux doigts de la main, qu'on ne peut introduire le moindre coin entre eux et qu'ils vont ensemble devant l'opinion défendre leur projet, que l'opinion publique ne sent pas d'hésitation au sommet de l'Etat, alors on mettra en œuvre les changements et la modernisation dont la France a besoin", a expliqué François Fillon.

 

François Hollande : "pathétique"

A François Hollande qui avait dénoncé la veille les "meetings à l'hôtel Matignon" et "au palais de l'Elysée", François Fillon a répondu avec ironie, évoquant les "pitreries" et "l'hypocrisie" du premier secrétaire du PS. "Il est pathétique. Ce qu'on attend de lui c'est qu'il nous dise ce que veut la gauche (...) quel est le projet politique du Parti socialiste pour ces élections législatives", a déclaré le premier ministre. "Je l'ai entendu ce matin faire un numéro de comique, d'ailleurs assez drôle, parce qu'il a de l'humour, mais qui n'a rien à voir avec l'enjeu de cette élection", a-t-il insisté. "Le projet du Parti socialiste, franchement on ne sait pas ce qu'il est", a-t-il ajouté.

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Patrick DEVEDJIAN nouveau Secrétaire général délégué

Publié le 22 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP

Jean-Claude GAUDIN, Président délégué de l’UMP, Sénateur-Maire de Marseille, en accord avec Pierre MEHAIGNERIE, Secrétaire général de l’UMP, a décidé de nommer Patrick DEVEDJIAN, en qualité de Secrétaire général délégué.

Il remplace Brice HORTEFEUX qui a démissionné de ses fonctions suite à sa nomination au gouvernement, en qualité de Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Co-développement.

Jean-Claude GAUDIN a salué le travail remarquable accompli par Monsieur HORTEFEUX au service de l’UMP, de ses adhérents et de ses élus. Brice HORTEFEUX a été nommé Conseiller politique.

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GOUVERNEMENT DE FRANCOIS FILLON

Publié le 18 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Voici la composition du gouvernement dirigé par François Fillon, annoncée ce matin et qui compte quinze ministres dont huit hommes et sept femmes. Il compte également quatre secrétaires d'Etat et un haut commissaire.

   - Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables

   - Jean-Louis Borloo, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi

   - Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des collectivités territoriales

   - Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes

   - Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Co-développement

   - Rachida Dati, garde des Sceaux, ministre de la Justice

   - Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales et de la solidarité

   - Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale

   - Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

   - Hervé Morin, ministre de la Défense

   - Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des sports

   - Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville

   - Christine Lagarde, ministre de l'Agriculture et de la Pêche

   - Christine Albanel, ministre de la Culture et de la communication, porte-parole du gouvernement

   - Eric Woerth ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique

   - Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement

   - Eric Besson, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et de l'évaluation des politiques publiques

   - Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'aménagement durables, chargé des Transports

   - Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes chargé des affaires européennes

   - Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté.

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François Fillon nommé Premier ministre

Publié le 17 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Fran--ois-Fillon.jpgLe président de la République, Nicolas Sarkozy, a nommé, le 17 mai 2007, François Fillon au poste de Premier ministre. Il succède ainsi à Dominique de Villepin qui a occupé cette fonction de juin 2005 à mai 2007.
son cv : cliquez ici
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L'allocution d'installation de Nicolas Sarkozy

Publié le 17 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Voici le texte et la vidéo de l'allocution d'investiture du nouveau président de la République Nicolas Sarkozy. 

 

Palais de l'Elysée – Mercredi 16 mai 2007

Mesdames et Messieurs,


En ce jour où je prends officiellement mes fonctions de Président de la République française, je pense à la France, ce vieux pays qui a traversé tant d'épreuves et qui s'est toujours relevé, qui a toujours parlé pour tous les hommes et que j'ai désormais la lourde tâche de représenter aux yeux du monde.

Je pense à tous les Présidents de la Ve République qui m'ont précédé.
Je pense au Général De Gaulle qui sauva deux fois la République, qui rendit à la France sa souveraineté et à l'Etat sa dignité et son autorité.
Je pense à Georges Pompidou et à Valéry Giscard d'Estaing qui, chacun à leur manière, firent tant pour que la France entrât de plain-pied dans la modernité.
Je pense à François Mitterrand, qui sut préserver les institutions et incarner l'alternance politique à un moment où elle devenait nécessaire pour que la République soit à tous les Français.
Je pense à Jacques Chirac, qui pendant douze ans a œuvré pour la paix et fait rayonner dans le monde les valeurs universelles de la France. Je pense au rôle qui a été le sien pour faire prendre conscience à tous les hommes de l'imminence du désastre écologique et de la responsabilité de chacun d'entre eux envers les générations à venir.

Mais en cet instant si solennel, ma pensée va d'abord au peuple français qui est un grand peuple, qui a une grande histoire et qui s'est levé pour dire sa foi en la démocratie, pour dire qu'il ne voulait plus subir. Je pense au peuple français qui a toujours su surmonter les épreuves avec courage et trouver en lui la force de transformer le monde.
Je pense avec émotion à cette attente, à cette espérance, à ce besoin de croire à un avenir meilleur qui se sont exprimés si fortement durant la campagne qui vient de s'achever.
Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m'a confié et à cette exigence si forte qu'il porte en lui et que je n'ai pas le droit de décevoir.
Exigence de rassembler les Français parce que la France n'est forte que lorsqu'elle est unie et qu'aujourd'hui elle a besoin d'être forte pour relever les défis auxquels elle est confrontée.
Exigence de respecter la parole donnée et de tenir les engagements parce que jamais la confiance n'a été aussi ébranlée, aussi fragile. Exigence morale parce que jamais la crise des valeurs n'a été aussi profonde, parce que jamais le besoin de retrouver des repères n'a été aussi fort.
Exigence de réhabiliter les valeurs du travail, de l'effort, du mérite, du respect, parce que ces valeurs sont le fondement de la dignité de la personne humaine et la condition du progrès social.
Exigence de tolérance et d'ouverture parce que jamais l'intolérance et le sectarisme n'ont été aussi destructeurs, parce que jamais il n'a été aussi nécessaire que toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté mettent en commun leurs talents, leurs intelligences, leurs idées pour imaginer l'avenir.
Exigence de changement parce que jamais l'immobilisme n'a été aussi dangereux pour la France que dans ce monde en pleine mutation où chacun s'efforce de changer plus vite que les autres, où tout retard peut être fatal et devient vite irrattrapable.
Exigence de sécurité et de protection parce qu'il n'a jamais été aussi nécessaire de lutter contre la peur de l'avenir et contre ce sentiment de vulnérabilité qui découragent l'initiative et la prise de risque.
Exigence d'ordre et d'autorité parce nous avons trop cédé au désordre et à la violence, qui sont d'abord préjudiciables aux plus vulnérables et aux plus humbles.
Exigence de résultat parce que les Français en ont assez que dans leur vie quotidienne rien ne s'améliore jamais, parce que les Français en ont assez que leur vie soit toujours plus lourde, toujours plus dure, parce que les Français en ont assez des sacrifices qu'on leur impose sans aucun résultat.
Exigence de justice parce que depuis bien longtemps autant de Français n'ont pas éprouvé un sentiment aussi fort d'injustice, ni le sentiment que les sacrifices n'étaient pas équitablement répartis, ni que les droits n'étaient pas égaux pour tous.
Exigence de rompre avec les comportements du passé, les habitudes de pensée et le conformisme intellectuel parce que jamais les problèmes à résoudre n'ont été aussi inédits.

Le peuple m'a confié un mandat. Je le remplirai. Je le remplirai scrupuleusement, avec la volonté d'être digne de la confiance que m'ont manifesté les Français.
Je défendrai l'indépendance et l'identité de la France.
Je veillerai au respect de l'autorité de l'Etat et à son impartialité.
Je m'efforcerai de construire une République fondée sur des droits réels et une démocratie irréprochable.
Je me battrai pour une Europe qui protège, pour l'union de la Méditerranée et pour le développement de l'Afrique.
Je ferai de la défense des droits de l'homme et de la lutte contre le réchauffement climatique les priorités de l'action diplomatique de la France dans le monde.

La tâche sera difficile et elle devra s'inscrire dans la durée.
Chacun d'entre vous à la place qui est la sienne dans l'Etat et chaque citoyen à celle qui est la sienne dans la société ont vocation à y contribuer.
Je veux dire ma conviction qu'au service de la France il n'y a pas de camp. Il n'y a que les bonnes volontés de ceux qui aiment leur pays. Il n'y a que les compétences, les idées et les convictions de ceux qui sont animés par la passion de l'intérêt général.
A tous ceux qui veulent servir leur pays, je dis que je suis prêt à travailler avec eux et que je ne leur demanderai pas de renier leurs convictions, de trahir leurs amitiés et d'oublier leur histoire. A eux de décider, en leur âme et conscience d'hommes libres, comment ils veulent servir la France.

Le 6 mai il n'y a eu qu'une seule victoire, celle de la France qui ne veut pas mourir, qui veut l'ordre mais qui veut aussi le mouvement, qui veut le progrès mais qui veut la fraternité, qui veut l'efficacité mais qui veut la justice, qui veut l'identité mais qui veut l'ouverture.
Le 6 mai il n'y a eu qu'un seul vainqueur, le peuple français qui ne veut pas renoncer, qui ne veut pas se laisser enfermer dans l'immobilisme et dans le conservatisme, qui ne veut plus que l'on décide à sa place, que l'on pense à sa place.
Eh bien, à cette France qui veut continuer à vivre, à ce peuple qui ne veut pas renoncer, qui méritent notre amour et notre respect, je veux dire ma détermination à ne pas les décevoir.

Vive la République !
Vive la France !
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Déclaration de Jacques Chirac aux Français

Publié le 15 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Mes chers compatriotes de métropole, de l'outre-mer et de l'étranger,

Demain, je transmettrai les pouvoirs que j'ai exercés en votre nom à Nicolas Sarkozy, notre nouveau Président de la République. Je le ferai avec la fierté du devoir accompli et aussi avec une grande confiance dans l'avenir de notre pays.

Nous sommes les héritiers d'une très grande nation, une nation admirée, respectée et qui compte en Europe et dans le monde. Vous avez des capacités immenses de créativité et de solidarité. Grâce à vous, grâce à votre engagement, nous avons modernisé notre pays pour l'adapter aux profonds changements de notre temps et nous l'avons fait dans la fidélité à notre identité et en portant haut les valeurs de la République.

Mes chers compatriotes,

Une nation, c'est une famille. Ce lien qui nous unit est notre bien le plus précieux. Il nous rassemble. Il nous protège. Il nous permet d'aller de l'avant. Il nous donne les forces nécessaires pour imprimer notre marque dans le monde d'aujourd'hui.

Restez toujours unis et solidaires. Bien sûr, nous sommes profondément divers. Bien sûr, il peut y avoir des différences de conception, des divergences de vue. Mais nous devons, dans le dialogue, dans la concorde, nous retrouver sur l'essentiel. C'est comme cela que nous continuerons à avancer.

Dans l'union, dans le respect de notre diversité et de nos valeurs, dans le rassemblement, nous pouvons nourrir toutes les ambitions. Unis, nous avons tous les atouts, toutes les forces, tous les talents pour nous imposer dans ce nouveau monde qui se dessine sous nos yeux. Unie, et en poursuivant sur la voie engagée, la France s'affirmera comme une terre exemplaire de progrès et de prospérité. La patrie de l'égalité des chances et de la solidarité. Une nation moteur de la construction européenne. Une nation généreuse, aux avant-postes des défis du monde que sont la paix, le développement, l'écologie.

Dès demain, je poursuivrai mon engagement dans ces combats pour le dialogue des cultures et pour le développement durable. Je le ferai en apportant mon expérience et ma volonté d'agir pour faire avancer des projets concrets en France et dans le monde.

Ce soir, je veux vous dire le très grand honneur que j'ai eu à vous servir. Je veux vous dire la force du lien qui, du plus profond de mon cœur, m'unit à chacune et à chacun d'entre vous. Ce lien, c'est celui du respect, c'est celui de l'admiration, c'est celui de l'affection pour vous, pour le peuple de France et je veux vous dire à quel point j'ai confiance en vous, à quel point j'ai confiance en la France.

Je sais que le nouveau Président de la République, Nicolas Sarkozy, aura à cœur de conduire notre pays plus avant sur les chemins de l'avenir et tous mes vœux l'accompagnent dans cette mission, qui est la plus exigeante et la plus belle qui soit, au service de notre nation. Cette nation magnifique que nous avons en partage. La France, notre nation, mes chers compatriotes, nous devons toujours en être profondément fiers.

Vive la République !

Vive la France ! 
Déclaration télévisée du Président de la République
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Discours de Nicolas Sarkozy - Maintenant je me dois à la France

Publié le 15 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Discours de Nicolas SARKOZY

Conseil National de l’UMP

Hôtel Méridien Montparnasse – Paris

Lundi 14 mai 2007

 

Mes chers amis,

Je veux vous dire d’abord ma joie de vous retrouver aujourd’hui après cette campagne si longue, si rude, si passionnée, pour laquelle chacun d’entre vous a tout donné de lui-même, après cette victoire à laquelle chacun d’entre vous a eu sa part.

Sans vous rien n’aurait été possible.

Je veux vous dire merci, merci du fond du cœur, merci de votre confiance, merci de votre fidélité, merci de votre amitié.

Je me souviens avec émotion de ce jour de novembre 2004 où vous m’avez confié la responsabilité de rassembler notre famille politique et de la préparer au grand combat de la présidentielle. Ce jour-là vous m’avez fait confiance. Je ne l’oublierai jamais.

Je me souviens avec une plus grande émotion encore de ce jour, si important dans la vie d’un homme, où vous m’avez désigné pour être votre candidat à l’élection présidentielle. Ce fut l’un des plus grands honneurs que l’on m’ait jamais fait. Ce qui s’est passé ce jour-là, ce 14 janvier 2007, ce que j’ai ressenti face à cette foule immense qui tournait vers moi toutes ses pensées et qui me demandait de lui redonner l’espoir, je ne l’oublierai jamais.

Mais ce jour-là, ce qui m’a le plus touché, ce qui m’a peut-être le plus permis de gagner, c’est que vous tous, qui êtes mes amis, vous avez compris qu’à l’instant même où vous m’aviez désigné je cessais de vous appartenir.

Je vous ai demandé de me laisser libre d’aller vers ceux qui n’avaient jamais été mes amis et qui parfois m’avaient combattu, et vous m’avez laissé libre. Car chacun d’entre vous avait compris que le Président de la République devait être l’homme de la nation et non plus celui d’un parti.

Ce jour-là, vous avez été plus grands que jamais. Vous avez accepté que je me place au-dessus des clivages et des partis et que je parle à tous les Français pour pouvoir parler un jour en leur nom à tous.

Peut-être parce que vous saviez que je ne vous trahirais pas, que je resterais fidèle aux valeurs de la droite républicaine qui nous unissent et au nom desquelles depuis tant d’années nous nous battons.

Ces valeurs, je les ai portées durant toute la campagne. C’est autour d’elles que j’ai voulu rassembler les Français. Et pour la première fois depuis bien longtemps elles ont été au centre du débat politique.

Une majorité silencieuse s’est reconnue dans ces valeurs et s’est levée.

Les Français attendaient depuis longtemps qu’on leur parlât à nouveau de la nation, de la République, du sens de l’Etat, du travail, du mérite, de l’autorité, du respect, de la morale.

Ils attendaient qu’on leur tînt à la fois le langage de l’ordre et celui de l’effort.

Mais ils voulaient aussi le mouvement, c’est-à-dire le progrès et la justice. Ils voulaient aussi la fraternité, c’est-à-dire la compréhension, le respect et la solidarité.

La nation, le travail, l’ordre, la gauche s’en était éloignée.

Le mouvement et la fraternité, la droite les avait négligés.

J’ai voulu que la droite républicaine cessât d’avoir honte de ses valeurs, qui sont des valeurs de tolérance, de dignité, d’humanisme.

Mais j’ai voulu aussi qu’elle élargisse le socle de ses valeurs à des valeurs universelles dont il n’y avait aucune raison que la gauche s’arrogeât le monopole.

J’ai voulu dépasser les vieux clivages idéologiques qui n’avaient plus de sens.

J’ai voulu privilégier les convictions sur les étiquettes.

J’ai voulu que l’ouverture d’esprit l’emportât sur le sectarisme et l’esprit partisan.

C’est sur ces principes de tolérance et d’ouverture que s’est construite la majorité présidentielle du 6 mai.

C’est sur ces principes de tolérance et d’ouverture que je veux construire le gouvernement qui conduira la politique souhaitée par les Français.

C’est sur ces principes de tolérance et d’ouverture que doit se construire maintenant la majorité législative.

Cette majorité, c’est autour de vous qu’elle doit s’organiser. C’est à vous de la faire émerger.

Cette majorité, elle est nécessaire pour remplir le mandat que le peuple français m’a confié.

C’est vous dire à quel point votre énergie, votre force de conviction seront décisives pour le succès de nos idées, de nos valeurs.

Mais je vous demande d’être une force de rassemblement et non une force d’exclusion.

La capacité à s’ouvrir aux autres, à ceux qui ont un autre parcours, une autre histoire, une autre sensibilité, elle est le privilège de ceux qui n’ont pas peur d’aller vers les autres, qui n’ont pas peur des idées différentes parce qu’ils se sentent assurés dans leurs convictions, parce qu’ils se sentent assez solides pour ne pas avoir peur de perdre leur âme.

L’ouverture c’est la caractéristique des âmes fortes. J’ai confiance en vous. Je vous connais bien, cela fait si longtemps que nous nous battons ensemble. Je sais que vous vous battrez comme vous l’avez toujours fait avec votre courage, avec votre cœur, avec votre intelligence. Je sais combien vous aimez profondément la France, combien pour vous la fierté d’être Français et le désir de servir votre pays sont plus importants en politique que tout le reste.

Je sais que vous ferez tout pour rassembler les Français le plus largement possible. Je sais que vous ferez tout pour susciter un élan populaire si puissant qu’il permettra de balayer tous les conservatismes, tous les corporatismes, qu’il permettra de balayer la pensée unique et de changer la France en profondeur pour la remettre en mouvement.

Je vous demande une fois de plus de vous mobiliser. La France a besoin de vous. Et moi aussi j’ai besoin de vous.

Le moment venu, comme l’on fait tous mes prédécesseurs, je dirai aux Français les enjeux de ce scrutin. Mais au moment où je viens d’être élu Président de la République et à la veille de prendre mes fonctions je ne puis demeurer à votre tête.

La haute idée que je me fais de la fonction présidentielle dont je sais que vous la partagez, la nécessité pour le Président de la République d’incarner l’autorité de l’Etat, de parler pour tous les Français de faire en sorte que chaque Français puisse se reconnaître dans ce qu’il dit et dans ce qu’il fait, la nécessité qu’aucun d’entre eux ne puisse douter de son impartialité me font l’obligation morale de cesser d’exercer les fonctions de Président de l’UMP.

Cette décision, je la prends par devoir. Je me suis tant battu à vos côtés j’ai tant vécu avec vous de joies et de peines, j’ai tant tissé avec vous de liens d’amitié et d’affection, qu’à l’instant de vous dire au revoir, la tristesse de vous quitter se mêle à la joie d’avoir contribué à faire triompher nos idées. C’est une page de ma vie qui se tourne. Maintenant je me dois à la France. Tout ce que je ferai pour elle, je le ferai dans la fidélité à tout ce que nous avons voulu ensemble, à tout ce que nous avons fait ensemble.

Je ne vous ai jamais trahis, jamais trompés. Demain je ne vous trahirai pas, je ne vous tromperai pas.

Et maintenant je ne souhaite qu’une chose : rester toujours digne de votre confiance.

Je vais dans les jours qui viennent prendre des décisions importantes pour notre pays. Je le ferai dans un esprit de rassemblement, de justice et d’efficacité. Ma mission est de servir l’intérêt général. Que nul ne doute que je la mènerai. Mon ambition est que chaque Français puisse se reconnaître dans les choix que j’assumerai. Mon rêve est de rendre à chacun la fierté de la France.

Mes chers amis, mon devoir est de vous quitter. Cela me déchire le cœur. Je le fais parce que c’est la seule façon de bien servir la France.

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16 Mai - 20h30 - Réunion publique à Plestin les Grèves

Publié le 10 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP Guingamp

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Pour un centre libre dans la majorité présidentielle

Publié le 8 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Tribune publiée dans Le Figaro,  le 08 mai 2007

Par les députés du groupe UDF et apparentés Jean-Pierre Abelin, Pierre Albertini, Pierre-Christophe Baguet, Christian Blanc, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Jean Dionis du Sejour, Philippe Folliot, Francis Hillmeyer, Olivier Jarde, (suppléant de Gilles de Robien), Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Hervé Morin, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Preel, François Rochebloine, Rudy Salles, André Santini, François Sauvadet, Francis Vercamer, et Philippe Vigier, (candidat dans la 4 e circonscription d’Eure-et-Loir)

À l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, qui avait conduit près de 7 millions de Français à se reconnaître dans le projet du centre défendu par François Bayrou, les 4/5 des députés UDF, de nombreux sénateurs et députés européens ont décidé de voter pour Nicolas Sarkozy. Cette décision était fondée sur trois raisons majeures.

Il était clair d’abord que le programme de Ségolène Royal était incompatible sur des points centraux - économie, retraites, 35 heures, interventionnisme public débridé - avec les exigences de redressement de la France. Le projet de Nicolas Sarkozy, son souci d’en finir avec le tout-État, sa volonté de réformer les modalités d’intervention de la puissance publique et sa détermination à fonder la relance économique du pays sur une mobilisation beaucoup plus forte des capacités de travail, d’innovation et d’investissement, rencontrent très largement les préoccupations de l’UDF.

S’agissant de l’État impartial, au respect duquel l’UDF a toujours été particulièrement attentive, nous avons accueilli positivement les propositions de Nicolas Sarkozy relatives au statut de l’opposition et à la ratification des nominations aux grands emplois par les commissions parlementaires compétentes décidant à la majorité qualifiée. Nous avons noté l’accord de principe de Nicolas Sarkozy sur l’introduction d’une dose de proportionnelle pour les élections législatives de 2012 et nous souhaitons que cette introduction ne se fasse pas à des doses homéopathiques, mais vise à permettre à la majorité des députés de représenter une majorité des électeurs.

Sur l’Europe, les propositions institutionnelles de Nicolas Sarkozy, qui reprennent l’essentiel des avancées du traité constitutionnel, nous ont semblé de nature à amorcer le processus de relance de la construction européenne et à remettre la France à sa place, la première, dans les instances de décision de l’Union. Nous nous sommes réjouis de la volonté affichée par le nouveau président d’infléchir la négociation avec la Turquie dans la direction d’un partenariat privilégié. De plus, il ne s’est pas associé, comme Ségolène Royal, à des forces antieuropéennes, Jean-Pierre Chevènement ou Laurent Fabius.

Au soir du 1 er tour de l’élection présidentielle, la question qui se posait pour nous était la suivante: comment faire en sorte que les 6,7 millions d’électeurs qui avaient entendu le message de François Bayrou et voté pour lui puissent peser sur la vie politique des cinq prochaines années ? Comment, par exemple, faire en sorte que sur la rénovation de la vie politique, la construction européenne, l’éducation ou les 35 heures, le message de François Bayrou soit pris en compte dans la nouvelle majorité ?

Puisque, tant à gauche qu’à droite, dès le matin du 23 avril, on estimait l’UDF compatible, il fallait poser sur la table les conditions d’un accord de gouvernement, clairement et pu­bliquement, en indiquant les points incontournables d’un gouvernement de coalition avec un groupe parlementaire conséquent pour veiller à l’application de cet engagement réciproque. C’eût été au moins dans la pure logique de notre campagne.

 

L’UDF aurait pu ainsi marquer fortement de son empreinte la politique des cinq prochaines années et rendre utiles les 6,7 millions de voix qui s’étaient portées sur François Bayrou au 1er tour.

En désignant Nicolas Sarkozy comme l’adversaire principal, l’UDF - même transformée en Parti démocrate - court un risque d’isolement important; d’autant qu’il lui faudra bien, quoi qu’on en élections législatives, si l’UDFdise, passer un accord au soir du 1 er tour des veut encore se faire entendre à l’Assemblée nationale durant ces cinq prochaines années. Cet accord ne peut pas être passé avec l’UMP puisque François Bayrou déclarait que Nicolas Sarkozy était le candidat pour lequel il ne fallait pas voter…

Nous considérons qu’il est du devoir d’une UDF libre de concourir à sa manière, avec ses méthodes et ses priorités, à l’œuvre de redressement qui s’impose aujourd’hui. Nous sommes attachés à la constitution d’une majorité pluraliste, fondée sur le dialogue et la coopération de formations politiques porteuses de la diversité des sensibilités françaises. Nous constatons à cet égard que Nicolas Sarkozy a marqué de longue date ses réserves à l’idée d’un parti unique de la majorité. Nous observons qu’il se déclare, avec plus de sagesse que son prédécesseur, favorable à l’existence d’un centre libre au sein d’une nouvelle majorité présidentielle.

C’est pourquoi, tout en conservant notre autonomie au Parlement, et sans intégrer l’UMP, nous inscrivons sans hésitation notre démarche dans la majorité présidentielle qui se dessine. Il est impératif de créer les conditions du rassemblement le plus large possible, dont la France a tant besoin… et que nous avons défendu avec acharnement durant toute la campagne électorale.

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SOIREEE PRESIDENTIELLE

Publié le 7 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

DSC01810.JPG Marseillaise interprétée par Mireille Matthieu

DSC01807.JPGNicolas Sarkozy annonce qu'il sera le Président de tous les Français

 
 
Présidentielle Concorde Sarkozy2 Nicolas Sarkozy remercie ceux qui l'entourent
   

DSC01804.JPGDiscours de Nicolas Sarkozy Place de la Concorde

 
Présidentielle Marseillaise Gaveau Marseillaise chantée Salle Gaveau après l'annonce des résultats
 
 
 

DSC01706.JPG Décompte et annonce des résultats à 20h00 - joie et émotion des militants

20h00 le 6 mai : les résultats vus de la salle Gaveau à Paris

DSC01699.JPG Ambiance à l'extérieur de la Salle Gaveau 

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Vendredi 11 Mai - Café Politique à Plouagat

Publié le 6 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP Guingamp

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Dernière nuit de collage

Publié le 4 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

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Meeting de Nicolas Sarkozy à Montpellier

Publié le 3 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Bernadette Chirac, l'épouse du président de la République, assistait au dernier meeting de campagne de Nicoals Sarkozy à Montpellier.

Bernadette Chirac avait publiquement apporté son soutien à  Nicolas Sarkozy le 5 dernier avril en participant à un meeting de l'ancien ministre de l'Intérieur à Lyon.

L'épouse du chef de l'Etat s'est assise au premier rang, face à la tribune, entre le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, et François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, dans un hall du parc des expositions de  Montpellier où s'étaient réunies 15.000 personnes.

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Allègre se dit "outré par les mensonges" de Ségolène Royal

Publié le 3 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

allegre-photo.jpgClaude Allègre, ancien ministre de l'Education du gouvernement Jospin, s'est dit jeudi "outré par les mensonges" de Ségolène Royal sur la scolarisation des enfants handicapés, ajoutant qu'il "ne votera pas" pour elle au second tour de la présidentielle.

Sur la scolarisation des enfants handicapés, "elle n'a pas fait plus que moi", a déclaré M. Allègre sur RTL.

Evoquant du débat avec Nicolas Sarkozy sur cette question, mercredi soir, "j'ai trouvé (sa) colère suspecte et préparée. Je suis outré par ce que ce qui a été dit, c'est des mensonges", a-t-il ajouté.

Selon lui, "les emplois ont été créés par Luc Ferry (ministre de l'Education nationale) sous le gouvernement Raffarin". "Je regrette de ne pas l'avoir fait", a dit l'ancien ministre de tutelle de Mme Royal.

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Handicap - les mensonges de Ségolène Royal

Publié le 3 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

1.      C’est la loi du 11 février 2005 qui a prévu l’inscription de droit des enfants handicapés dans l’école de leur quartier. Cette loi est la première grande loi sur le handicap après celle de 1975. Toutes les associations en ont salué les avancées. Mme Royal et le parti socialiste ont voté contre cette loi.

2.      Le nombre d’enfants handicapés scolarisés dans les écoles « ordinaires » est passé de 89 000 à 160 000 entre 2002 et la rentrée 2006.

3.      Le nombre d’auxiliaires de vie scolaire qui les accompagnent est passé de 4 700 à 8388, soit une augmentation de 80%.

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Du nucléaire aux sous-marins, les bourdes de campagne de Ségolène Royal

Publié le 3 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Depuis le début de la campagne, Ségolène Royal a commis bourdes et erreurs, les dernières en date lors du débat de mercredi, se trompant notamment sur la part du nucléaire dans l'électricité. petit florilège des principales bourdes de campagne:

NUCLEAIRE

Pendant leur face à face Mme Royal interroge M. Sarkozy sur la part du nucléaire dans la consommation d'électricité en France. "La moitié de notre électricité est d'origine nucléaire", répond-il. "Non, 17% seulement", réplique-t-elle.

Selon les spécialistes, ce chiffre correspond à la part du nucléaire dans la consommation finale d'énergie, gaz et hydrocarbures inclus.

 

SOUS-MARINS

Le 25 janvier, Ségolène Royal, affirme que la France a "un" sous-marin nucléaire lanceur d'engins (RMC-Info).

QUEBEC

Le 22 janvier, la candidate PS parle de "la souveraineté et de la liberté du Québec", en recevant André Boisclair, le chef des indépendantistes du Parti québécois. Sa phrase, interprétée comme un soutien à une éventuelle sécession de la province francophone touche une corde très sensible au Canada.

JUSTICE CHINOISE

Au terme de son voyage en Chine, le 9 janvier, Mme Royal affirme avoir "rencontré hier un avocat qui me disait que parfois les tribunaux (...) sont plus rapides qu'en France. Voyez, avant de donner des leçons aux autres pays, regardons toujours les éléments de comparaison".

TALIBANS

Le 5 avril, interrogée sur la situation de l'Afghanistan, Mme Royal affirme "c'est aussi le système des talibans qui doit faire l'objet d'une pression internationale" (I-Télé).

Les talibans ne sont plus au pouvoir au Afghanistan.

NEOLOGISMES

Ségolène Royal a créé la "bravitude" en voyage en Chine début janvier.

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"Elle l'hypnotisait... et puis elle s'est mise en colère", par Georges Chetochine

Publié le 3 Mai 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

NS-1.jpgQui vous a semblé le plus percutant ?

Georges Chetochine. En fait, il y a eu deux mi-temps totalement différentes dans ce duel. Lors de la première partie, c'est Ségolène Royal qui menait les débats.

 

Et dans la seconde partie, c'est, pour vous, un tout autre scénario...

Oui, Royal a perdu les pédales. Elle n'a pas été capable de répondre aux questions directes et précises de Sarkozy, qui en a profité pour attaquer. Il ne lui a pas laissé reprendre la parole. Quand elle a séché sur la loi Fillon, elle s'est mise à regarder Poivre d'Arvor. Et puis l'erreur fatale est arrivée : Royal s'est mise en colère. Elle a adopté une gestuelle de défense alors que lui est devenu de plus en plus gentil, paternel. C'était le grand frère. Il ne s'est pas emballé, est resté très calme. Quand il lui a dit : "Faut savoir tenir ses nerfs", il l'a littéralement tuée !

 

Au final, qui est le vainqueur ?

C'est incontestablement Sarkozy malgré l'excellent départ de Royal. Elle devait démontrer dans ce débat qu'elle connaissait ses dossiers sur le bout des doigts, elle a échoué. Lui devait prouver qu'il ne s'énerve pas, il a réussi sa mission.

 

s_gol_ne_royal_-_a_vous_de_juger_-_15_03_07.jpgQue pouvez-vous dire sur le "look" des deux candidats ?

J'ai trouvé, encore une fois, Ségolène Royal très mal coiffée. Sa tenue vestimentaire n'était franchement pas présidentielle, mais ressemblait plutôt à celle d'une députée ou d'une sénatrice de province. Quant à Nicolas Sarkozy, il avait un costume super classique, semblable à celui de n'importe quel cadre supérieur. Quand on regardait Giscard, Mitterrand ou Chirac, on se dit que ceux-ci avaient quand même une tout autre allure ! NS-2.jpg

GEORGES CHETOCHINE, spécialiste du comportement - Il va publier à la fin du mois « Et la gentillesse dans tout ça ? », Ed. Eyrolles.

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