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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Loudéac : Bernadette Malgorn aux côtés de Roselyne Bachelot à l’inauguration du Logipôle

Publié le 20 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Régionales 2010

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a inauguré lundi 18 janvier le Logipôle hospitalier de Loudéac (22) en compagnie du député UMP Marc Le Fur, du maire de Loudéac Gérard Huet, les deux porteurs du projet, et de Bernadette Malgorn.
La présence de la tête de liste de la majorité présidentielle à cette cérémonie était une reconnaissance de l’action discrète mais essentielle de Bernadette Malgorn, alors préfète de la Région Bretagne, pour faire avancer ce dossier hautement sensible.

«Sur le plan technique et juridique, le dossier a été piloté par Annie Podeur, directrice de l’Agence régionale de l’hospitalisation. Mais il y avait une réelle effervescence autour du maintien des hôpitaux de Pontivy et de Loudéac, avec des manifestations et des implications politiques», se souvient Bernadette Malgorn. «Sur ce dossier comme sur beaucoup d’autres, je suis intervenue discrètement pour permettre de faire avancer les choses».

Ce déplacement était aussi l’occasion pour la tête de liste de la majorité présidentielle aux régionales de marquer son attachement à l’avenir du Centre-Bretagne. Elle a rappelé son «militantisme permanent» sur le dossier de la mise à deux fois deux voies de la RN164 entre Montauban-de-Bretagne et Châteaulin, «la seule priorité routière à laquelle je tiens» dans une volonté de désenclavement, a-t-elle souligné.

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Le recensement, mode d'emploi

Publié le 19 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP Guingamp

Recensement.jpgLa campagne 2010 du recensement, effectué désormais chaque année sur une partie de la population française, commence jeudi et durera environ un mois, a indiqué mardi l'Insee en même temps qu'il annonçait le bilan démographique 2009.

Comme toujours en janvier, l'Insee a en effet publié les chiffres clefs de l'année écoulée, basés sur les statistiques de naissances, de mariages et de décès de l'état civil. Il s'agit de données provisoires, qui pourront être corrigées par la suite.

Il ne faut pas confondre ces données avec les chiffres portant sur l'année 2007, qui sont définitifs et à valeur légale, publiés le 31 décembre dernier au Journal officiel, et qui sont essentiels pour les 36.685 communes françaises.

Des centaines de dispositions législatives ou réglementaires font en effet référence à la population légale des communes, dans des domaines comme les finances, l'organisation des conseils municipaux ou encore les élections.

Quant au recensement 2010, il débute jeudi (le 4 février à La Réunion).

Les 18.000 agents recenseurs, porteurs d'une carte officielle tricolore, rendront visite à environ 9 millions de personnes: ils déposeront deux types de questionnaires distincts, "une feuille de logement" par logement enquêté et un "bulletin individuel" par personne vivant dans le logement.

Il faut selon l'Insee environ cinq minutes pour remplir chaque questionnaire.

La collecte des questionnaires se terminera les samedis 20 ou 27 février 2010 selon la taille de la commune (les samedis 6 ou 13 mars pour La Réunion).

Nouveauté 2010, un site internet www.lerecensementetmoi.info, a été crée pour répondre aux interrogations du grand public.

Le recensement annuel coûte 46 millions d'euros, dont la moitié est versée aux communes pour couvrir leurs frais, dont le recrutement des agents recenseurs.

Depuis 2004, la méthode de recensement a changé. L'Insee procède désormais à des enquêtes annuelles tournantes sur un échantillon de la population. Chaque année, environ 8% des habitants de chaque commune de 10.000 habitants ou plus sont recensés, tandis que ceux des communes plus petites sont recensés exhaustivement une fois tous les cinq ans.

Auparavant, le recensement était effectué de façon exhaustive, un mode de comptage particulièrement lourd, qui n'était organisé que tous les huit ou neuf ans.
Pour savoir si votre commune est recensée cette année, cliquez ici

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Les principaux points de la réforme de La Poste

Publié le 18 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Voici les principales dispositions, contenues dans deux volets, de la réforme du statut de la Poste telle qu'elle devait être adoptée définitivement mardi soir par le Parlement.

 

- Le premier volet transforme La Poste, jusque-là Etablissement public industriel et commercial (Epic), en société anonyme (donc de droit privé) à capitaux publics le 1er mars 2010. L'Etat reste actionnaire majoritaire et autorise l'actionnariat des personnels. Il n'y a pas formellement de remise en cause du caractère de service public national de La Poste.

Les missions "d'intérêt général" de La Poste sont réaffirmées. Elles sont au nombre de quatre: le service universel postal (distribution du courrier), la contribution à l'aménagement du territoire à travers ses points de contact, le transport et la distribution de la presse, l'accessibilité bancaire, à travers le livret A.

Le nombre de points de contact de La Poste sur le territoire (qui ne sont pas forcément des bureaux de poste, mais peuvent être des épiceries, des buralistes...) est fixé à 17.000 au minimum.

L'accès à l'internet à haut débit via un réseau informatique sans fil est garanti dans chaque bureau de poste.

Les députés ont prévu l'expérimentation de l'ouverture des guichets jusqu'à 21H30, un jour par semaine, dans les villes à partir de 50.000 habitants.

Les villes plus petites pourront également solliciter cette expérimentation.

Les usagers seront représentés au sein du conseil d'administration.

Les personnels fonctionnaires de La Poste gardent leur statut. Un régime collectif obligatoire de protection sociale complémentaire sera mis en place au bénéfice des personnels.

 

- Le deuxième volet de la réforme transpose la directive européenne sur l'ouverture totale à la concurrence du secteur postal en 2011.

Le texte stipule qu'"il est garanti à tous les usagers (de) disposer de manière permanente et sur tout l'ensemble du territoire national des services postaux répondant à des normes de qualité".

Il fait de La Poste "le prestataire de service universel pour une durée de quinze ans".

La Poste garantit aux citoyens "des tarifs abordables", encadrés par l'Etat, et que "les envois postaux à l'unité sont proposés au même tarif sur l'ensemble du territoire métropolitain" ainsi qu'outre-mer pour "la première tranche de poids".

Pour financer ce service universel, un "fonds de compensation" est alimenté par l'ensemble des opérateurs postaux, au prorata de leur chiffre d'affaires.

 

 

La Poste en quelques chiffres

Emplois:

- Elle compte 295.742 employés, dont environ 100.000 facteurs

- 52% des employés sont fonctionnaires, contre 57% en 2006, le reste étant des salariés de droit privé

- Seuls 12,4% des salariés sont employés à temps partiel, 3,3% sont en CDD

- La Poste a remplacé un départ sur trois en 2009

 

Présence sur le territoire:

- 17.082 points de contact dont 10.854 bureaux de poste

- 2 millions de clients accueillis chaque jour

- 7,52 minutes en moyenne d'attente en avril 2009

 

Activités:

- 54,3% du chiffre d'affaires est issu du courrier, 22,9% de la Banque Postale et 22,6% du colis-express

- 97% du volume du courrier est généré par ou vers les entreprises, l'International Post Corporation (IPC) table sur une chute des volumes de 30% d'ici à 2015.

- 9,53 millions de clients actifs à la Banque postale, 11,2 millions de comptes courants postaux en 2008

 

Résultats:

- 20,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2008

- baisse de 3% du chiffre d'affaires attendue en 2009

- résultat d'exploitation prévu de 500 millions d'euros environ en 2009, contre 886 en 2008

- La Poste a lancé en avril des programmes de maîtrise des coûts d'environ 200 millions d'euros.

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Des Jeux 2010 en temps réel comme si vous y étiez

Publié le 15 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

JO-2010.jpgDans un mois, les journalistes des télévisions du monde entier commentant les performances des athlètes des Jeux d'hiver à Vancouver auront accès à autant d'informations en temps réel dans leurs studios que sur les sites olympiques.

Fournisseur exclusif de l'informatique des Jeux, la société française Atos Origin généralise un système de transmission à distance des résultats aux commentateurs de télévision, expérimenté à Pékin en 2008.

En février, les commentateurs, qu'ils se trouvent en France ou en Afrique du Sud pourront recevoir des résultats, des informations sur les athlètes et des statistiques, avant même que le public applaudisse sur place.

"Cela leur permettra de donner un commentaire sophistiqué, pas seulement des données brutes", a expliqué à l'AFP Patrick Adiba, vice-président exécutif d'Atos Origin.

"C'est un moyen de réduire les coûts et l'empreinte environnementale des déplacements des commentateurs", ajoute Ward Chapin, dirigeant principal de l'Information au comité organisateur de Vancouver 2010, qui vise un héritage neutre en carbone après les Jeux.

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Côtes-d'Armor : Plus de 600 fermes sinistrées par la neige

Publié le 15 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP Guingamp

Le bilan des exploitations agricoles effondrées sous le poids de la neige s’alourdit de jour en jour dans le Centre-Bretagne. Le cap des 600 fermes touchées serait passé dans les Côtes-d'Armor, qui concentre 90 % des sinistres relevés en Bretagne. Groupama a déclenché une cellule de crise depuis lundi pour faire face à la situation. Comment expliquer de tels dégâts ? « La neige qui est tombée était particulièrement lourde, environ 50 kg au mètre carré » pointe le vice-président de Groupama dans les Côtes-d'Armor.

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Délinquance 2009: les principaux chiffres

Publié le 14 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La délinquance générale a baissé de 1,04% en 2009 par rapport à 2008, selon le bilan présenté jeudi par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).

En voici les principaux chiffres, complétés par des données émanant des services de police et de gendarmerie:.

 

Crimes et délits:

-          3.521.256 contre 3.558.329 en 2008 (-1,04%) recensés par les services de police et de gendarmerie, soit 56,39 faits pour 1.000 habitants (-1,57%).

 

Atteintes aux biens (source ONDRP):

-          2.227.649 contre 2.243.498 (-0,71% sur un an, -17,77% en évolution quinquennale depuis 2004, première année de référence l'ONDRP) et 35,7 faits pour 1.000 habitants (-1,11% par rapport à 2008), dont:

-          411.141 destructions et dégradations, contre 437.622 (-6,05%).

-          1.816.508 vols, contre 1.805.876 (+0,59%). Parmi ceux ci: 112.765 commis avec violences (+5,75%), dont:

·         164.150 cambriolages d'habitations principales (+8,18%).

·         629.509 vols liés à l'automobile et aux deux-roues à moteur (-1,64%).

 

Violences contre les personnes (ONDRP):

-          455.911 contre 443.671 (+2.76% sur un an, et +16,35% en évolution quinquennale) et 7,30 faits pour 1.000 habitants (+2,24%), dont:

·         112.909 violences crapuleuses (+5,71%).

·         239.876 violences non crapuleuses, dites "gratuites" (+2,72%).

·         23.253 violences sexuelles (-3,24%). Parmi lesquelles 9.842 viols (-4,23%) dont 5.261 commis sur personnes mineures (-6,77%).

·         79.873 menaces et chantages (+0,80).

 

Ces violences comprennent également:

-          1.767 homicides, tentatives et coups mortels (-15,08%), dont:

·         1.647 non crapuleux (-11,64%).

·         120 crapuleux (-44,70%), parmi lesquels 49 règlements de compte entre malfaiteurs (-61,11%).

 

Délits financiers (ONDRP):

-          370.728 escroqueries, infractions économiques et financières (-2,70%) et +12,36% en évolution quinquennale, dont:

·         215.253 escroqueries et abus de confiance (+0,40%).

·         24.822 infractions économiques et financières (-6,50%).

·         50.500 falsifications et usages de cartes de crédits (-6,58%).

·         61.307 falsifications et usages de chèques volés (-9,46%).

 

Infractions révélées par l'action des services de police et de gendarmerie:

-          372.264 (-3,25%) et +23,60% en évolution quinquennale, dont:

·         174.870 liées à la législation sur les stupéfiants (-1,74%).

·         95.128 liées à la législation sur les étrangers (-5,25%).

·         14.564 liées à la législation sur le travail (+10,92%).

 

Action des services:

-          580.108 gardes à vue (+0,40%) et +22,89% en évolution quinquennale.

-          37,70% de taux d'élucidation (+0,09 points, soit +0,24%) et +5,88 points, soit +18,48% en évolution quinquennale.

 

Taux de faits constatés pour 1.000 habitants en France métropolitaine:

-          35,67 atteintes aux biens (-1,25%) et -20,33% en évolution quinquennale).

-          7,30 violences contre les personnes (+2,24%) et +12,65%

-          5,94 délits financiers (-3,26%) et +8,99%).

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Droit de vote aux étrangers pour les élections locales ? Pas question !

Publié le 14 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

urne-vote.jpgLe porte-parole du gouvernement et ministre de l’Education Luc Chatel, a annoncé hier qu’il n’était “pas question” d’accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, au lendemain de l’annonce du dépôt d’une proposition de loi dans ce sens à l’Assemblée nationale.

“Nous considérons que ce droit de vote est étroitement lié à la citoyenneté”, a justifié le porte- parole du gouvernement.

“Mme AUBRY, elle veut se tourner vers l’avenir mais elle a une fâcheuse tendance à regarder dans le rétroviseur. C’est les bonnes vieilles méthodes de Mitterrand dès que l'on approche d’une élection, eh bien on essaie de faire surgir ce chiffon rouge”, a-t-il ironisé.

Luc Chatel, proche de Nicolas Sarkozy, a rappelé que le chef de l’Etat, qui s’était également déclaré en faveur du droit de vote des étrangers avant la présidentielle, n’avait finalement pas retenu cette option dans ses engagements de campagne.

“Si on donnait le droit de vote aux ressortissants qui ne sont pas Français sur notre territoire, ce serait diluer le droit de vote”, a fait valoir pour sa part M. Jean-François Copé. Pour lui, le cas des élections européennes où les ressortissants de l’UE peuvent voter est “un peu différent” car il existe “des éléments de citoyenneté européenne comme le passeport, les règles de circulation. “Plutôt que de donner le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, ce qui au fond est un pis-aller, mieux vaut faciliter les naturalisations de ceux des étrangers qui vivent en France depuis 15 ou 20 ans et qui ont toutes les raisons d’être naturalisés et qui ont toutes les difficultés à l’être”.

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L'aide internationale se mobilise pour Haïti après le séisme

Publié le 13 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Quelques heures après le tremblement de terre de magnitude 7 qui a frappé Haïti, de l'aide et des secours étaient annoncés des Etats-Unis, du Canada, de France et des pays de la région à destination de Port-au-Prince.

Paris a fait savoir qu'une aide d'urgence allait être acheminée "sans délais" dans la capitale haïtienne, en liaison avec la Sécurité civile.

Côté ONU, la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), Stephanie Bunker, a indiqué que son organisation avait adressé des messages d'alerte à ses différents bureaux dans le monde afin de préparer une mobilisation majeure des secours à destination d'Haïti.

Les Etats-Unis ont rapidement annoncé le déploiement d'une équipe de l'agence d'aide au développement USAID de 72 sauveteurs et de 6 chiens spécialement formés à rechercher les personnes prisonnières des décombres.

Ils seront accompagnés par quelque 48 tonnes d'équipement de sauvetage et par des experts en catastrophes naturelles.

Les pays d'Amérique latine et des îles voisines ont rapidement proposé leur aide. Le gouvernement vénézuélien a annoncé l'envoi d'une "équipe d'aide humanitaire" de cinquante sauveteurs, qui transporteront également des aliments et des médicaments. La Colombie a indiqué qu'elle se tenait "en alerte pour répondre à un appel à l'aide des autorités haïtiennes", tandis que le Panama proposait son aide à l'ONU pour la coordination de l'aide humanitaire et que la République Dominicaine, qui partage avec Haïti l'île d'Hispaniola, a demandé le soutien de la communauté internationale "pour cette tragédie".

Saint-Domingue a annoncé le déploiement d'une équipe de sauveteurs et de chiens formés aux fouilles, ajoutant qu'un avion de l'armée de l'air était prêt à décoller pour prendre en charge des victimes.

Au Brésil, le président Luiz Inacio Lula da Silva a fait part de sa "grande inquiétude", notamment pour le sort des 1.200 soldats brésiliens servant pour la mission de stabilisation de l'ONU dans le pays (Minustah), après que l'organisation eut annoncé des graves dégâts à son siège en Haïti.

Le Canada s'est dit "disposé à agir", indiquant être en contact avec les organisations humanitaires sur place pour "identifier les besoins". Ottawa "saura répondre devant l'urgence", a promis la gouverneure générale du pays, Michaëlle Jean, elle-même d'origine haïtienne.

La Banque interaméricaine de développement (BID) a débloqué une aide d'urgence de 200.000 dollars devant permettre de fournir de l'eau, des vivres, des médicaments et des abris aux victimes.

 

la Sécurité civile déploie l'une de ses unités d'urgence

- "Partir aussi tôt, c'est un atout", relevait mercredi le capitaine Emmanuel Dalmart de l'unité de la Sécurité civile de Brignoles (Var), spécialisée dans les secours d'urgence, qui devait décoller pour Haïti mercredi après-midi.

Selon la Sécurité civile, 130 pompiers ou sauveteurs français auront au total rejoint Port-au-Prince "au plus tard dans les 24 heures".

Parmi eux, une soixantaine de membres de l'unité d'instruction et d'intervention de la Sécurité civile (UIISC) de Brignoles: 33 hommes chargés de la recherche dans les décombres, et une trentaine d'autres parmi lesquels trois médecins, deux infirmiers mais aussi trois maîtres-chiens avec six chiens spécialisés dans la recherche et le sauvetage de personnes ensevelies.

Dans l'équipe, "il y a des logisticiens, des transmetteurs, des sauveteurs, tout ce qui nous permet de vivre en autonomie où que l'on aille", a expliqué M. Dalmart, ajoutant que douze tonnes de matériels étaient également embarquées.

"Nous disposons de trois lots identiques d'équipements avec tout le nécessaire pour dégager en toute sécurité les victimes (échelles, cordages, brancards rigides, etc). A cela s'ajoute un lot complémentaire avec des matériels spécialisés pour découper le béton et la ferraille, réaliser des écoutes pour essayer de retrouver des gens ensevelis profondément", a-t-il détaillé.

L'unité varoise, forte d'un régiment de 595 militaires, est l'une des trois entités de la Sécurité civile avec celles de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) et de Corte (Corse-du-Sud) spécialisées dans les feux de forêts, les interventions héliportées, le sauvetage et le déblaiement.

La spécificité de ces unités est leur rapidité de réaction en cas de catastrophe. Ainsi, le tiers des moyens est opérationnel dans les trois heures. Dans tous les cas, la moitié des moyens est prête en 24 heures et la totalité en 48 heures.

"Je crois qu'on peut retrouver vivantes des personnes ensevelies jusqu'à sept jours après les faits. En tout cas, quand on part aussi tôt, c'est un vrai atout, on a beaucoup plus de chance" de découvrir des survivants, a ajouté le capitaine Dalmart.

Habituée des situations d'urgence, l'unité varoise est notamment intervenue lors du tsunami en Asie en 2004, des incendies en Grèce en 2007, en Guyane en 2009 pour des inondations, dans la Bande de Gaza en janvier 2009 et au Sri Lanka en mai 2009.

Elle consacre en outre l'essentiel de ses moyens, de juin à septembre, à la campagne des feux de forêt.

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La Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti

Publié le 13 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Créée à la mi-2004, la mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah), forte de 7.060 militaires sous commandement brésilien et 2.091 policiers, a payé un lourd tribut au séisme qui a frappé mardi Port-au-Prince.

Dotée d'un budget annuel de quelque 500 millions de dollars, la Minustah emploie en tout 11.000 personnes pour protéger les civils contre les violences, contribuer au désarmement et favoriser un processus électoral juste et transparent.

L'ONU a indiqué mardi soir être à la recherche de nombreux employés disparus lors du tremblement de terre qui a notamment provoqué de graves dégâts à son siège haïtien.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a fait part de sa "grande inquiétude" pour le sort des 1.200 soldats brésiliens déployés dans le pays le plus pauvre des Amériques, de même que les autorités philippines qui y ont envoyé 179 soldats et policiers.

Outre le Brésil implanté à Port-au-Prince avec la Jordanie (1.500 hommes), les Philippines, le Pérou et le Guatemala, les pays participant à la composante militaire de la Minustah sont surtout l'Espagne et le Maroc (déployé dans le nord-est), le Chili (nord), l'Argentine (nord-ouest), l'Uruguay (sud), le Sri Lanka (sud-est) et le Népal (centre).

La force militaire contrôle l'ensemble du territoire national haïtien. Elle assure des points de contrôle, des patrouilles à pieds, motorisées et héliportées, protége les édifices publics et les sites névralgiques, participe à l'assistance humanitaire et contribue à la sécurité du processus électoral.

Le mandat de la Minustah est prévu sur le long terme. Il est renouvelé périodiquement par le Conseil de sécurité. L'ONU avait été incapable lors d'une précédente mission, entre 1995 et 2000, de remettre le pays le plus pauvre du continent américain sur les rails du développement.

Depuis le début de sa mission, la Minustah comptabilise 11 Casques bleus et policiers civils tués, dont neuf par des tirs hostiles et deux par accident. Le commandant des Casques bleus, un général brésilien, s'est suicidé début 2006 alors que l'insécurité à Port-au-Prince suscitait de vives critiques contre la Minustah.

La Minustah dispose d'un hôpital de campagne tenu par des militaires argentins et d'une flotte d'aéronefs.

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En Bretagne, les agriculteurs en première ligne face à la neige

Publié le 12 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP Guingamp

Kerpert.jpgHangars effondrés (ici à Kerpert), collecte de lait parfois impossible, difficultés d'approvisionnement des élevages, l'activité des agriculteurs est très perturbée par la neige et le verglas en Bretagne, surtout à l'intérieur des terres.

Dans le centre de la région, les agriculteurs font face à des épaisseurs de neige allant jusqu'à 50 centimètres, selon Olivier Allain, président de la chambre d'agriculture des Côtes-d'Armor.

Brigitte Rest, productrice de lait à Motreff (Finistère), qui fournit le groupe Entremont-Alliance, n'a pas bénéficié de collecte depuis mercredi.

"On a jeté ce week-end entre 4.500 et 5.000 litres. La laiterie n'accepte plus le lait au-delà de 72 heures après la traite pour des raisons de traitement industriel", explique-t-elle.

L'état des routes a cependant permis lundi à l'agricultrice d'apporter elle-même sa production à la laiterie, distante de 8 km.

"On a donc amené le lait dans une tonne à eau avec le tracteur, 9.000 litres au total, mais parce que c'est nous qui le livrons, notre lait est déclassé et sera payé 30 euros de moins les 1.000 litres", relève cependant Brigitte Rest.

Les éleveurs de volailles ou de porcs sont pour leur part sous la menace d'une rupture d'aliments pour leurs animaux.

"Sur notre commune, nous avons un éleveur de porcs à cours depuis lundi soir", relate Jean Le Cam, adjoint au maire de Corlay (Côtes-d'Armor).

"J'ai ce qu'il faut pour mes bêtes car je fabrique mon aliment, mais j'ai eu à gérer ce week-end le problème de huit ou neuf producteurs de volailles qui avaient un souci d'approvisionnement", souligne de son côté André Paul, producteur de porcs (400 truies) à Scrignac (Finistère).

Par ailleurs, "l'enlèvement des volailles ou des porcs est reporté, les camions des abattoirs ne pouvant accéder aux exploitations. Du coup, il faut continuer à nourrir ces animaux des jours supplémentaires, et s'ils continuent à grossir, ils seront déclassés et payés moins cher!", regrette M. Paul.

"Nous ne sommes pas habitués à ce type de situation météorologique. Il faut réfléchir et mettre en place un système pour prévenir cet état de fait", a souligné Jean-Jacques Jaouen, président de la chambre d'agriculture de Bretagne, qui espère "une prise en charge par les assurances" des coûts engendrés.

Nombre de bâtiments agricoles se sont par ailleurs effondrés sous le poids de la neige - entre 40 et 60 pour les seuls Côtes-d'Armor, selon la Chambre d'agriculture. Ainsi, à Lanrivain, deux poulaillers se sont affaissés dimanche, provoquant la mort des 20.000 poulets qu'ils abritaient.

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Dix huit nouveaux députés au Parlement européen

Publié le 12 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le traité de Lisbonne, entré en vigueur dans l'Union européenne le 1er décembre, prévoit l'ajout de 18 nouveaux députés, provenant de douze Etats de l'UE, au Parlement européen.

Avec ce dispositif, le Parlement européen comptera 751 députés contre 736 actuellement.

Dans un premier temps cependant il y aura 754 députés (736 + 18) car, selon les règles de Lisbonne, l'Allemagne qui compte 99 députés devrait en perdre trois, mais pas avant la fin de l'actuelle législature (2009-2014).

La France se son côté aurait dû voir augmenter le nombre de ses représentants à 74 parlementaires au lieu de 72.

Augmenter le nombre de députés en cours de législature nécessite l'accord de des 27 Etats de l'UE, par ratification.

Jusqu'à l'aboutissement de cette procédure de ratification, les 18 nouveaux députés ne pourront siéger au Parlement.

Dans une résolution adoptée avant les élections de juin 2009, le Parlement européen a donc proposé d'intégrer les 18 nouveaux députés en tant qu'observateurs, sans droit de vote, pour la période allant de la ratification du traité de Lisbonne à l'entrée en vigueur du protocole permettant l'augmentation temporaire du nombre de députés. Ce protocole devrait entrer en vigueur en 2012.

Quelques-uns des 12 pays concernés ont déjà élu leurs "députés de Lisbonne" durant les élections de juin 2009, mais dans d'autres pays (Pologne, Italie, Grande-Bretagne), la méthode de nomination des nouveaux députés doit encore être décidée.

Outre la France, les onze autres pays voyant croître leur nombre de députés européens, afin de mieux tenir compte de l'évolution de leur population, sont l'Espagne (+4), la le Royaume-Uni, la Suède, l'Autriche, (+2 chacun), l'Italie, la Pologne, les Pays-Bas, la Bulgarie, la Lettonie, la Slovénie et Malte (+1 chacun).

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Eric Rohmer a fait tourner des inconnus et révélé deux stars

Publié le 12 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Eric-Rhomer.jpgEric Rohmer, disparu lundi à 89 ans, avait fait tourner nombre d'inconnus dans ses 24 longs métrages et révélé deux stars, Arielle Dombasle et Fabrice Luchini.

Fabrice Luchini, après un premier rôle confié par Philippe Labro dans "Tout peut arriver" en 1969, jouera l'année suivante dans "Le Genou de Claire" d'Eric Rohmer, dont il va devenir un acteur fétiche. Le réalisateur fera tourner également Luchini aux côtés d'Arielle Dombasle dans "Perceval le Gallois" (d'après l'œuvre de Chrétien de Troyes), puis "Les Nuits de la pleine lune" en 1984.

Après Perceval, Arielle Dombasle devient une des actrices préférées d'Eric Rohmer qui lui offrira un rôle écrit 20 ans plus tôt pour Brigitte Bardot dans "Pauline à la plage". L'année d'avant, elle tourne dans "Le Beau Mariage" et reviendra en 1993 devant l'objectif de Rohmer dans "L'Arbre, le Maire et la Médiathèque". Ces trois films ont également consacré Pascal Greggory, découvert par André Téchiné avant de conquérir Rohmer.

Fabrice Luchini et Arielle Dombasle ont l'un et l'autre reconnu leur dette à l'égard du cinéaste. "Eric Rohmer était tout pour moi. Il était le plus important. Je lui dois tout", a dit Luchini qui le considère comme "le plus grand cinéaste de la Nouvelle Vague après François Truffaut".

"Moi, il m'a fait découvrir le cinéma", a affirmé Arielle Dombasle, "il m'a fait comprendre ce qu'était le cinéma, l'écriture cinématographique, l'écriture d'un vrai auteur".

 

La filmographie d'Eric Rohmer

Eric Rohmer a organisé son œuvre  en cycles et réalisé vingt-quatre longs-métrages et un moyen métrage, dont voici la liste:

 

-          "Le Signe du lion" (1959) (moyen-métrage)

 

-- "Six Contes moraux":

-          "La Boulangère de Monceau" (1962)

-          "La Carrière de Suzanne" (1963)

-          "La Collectionneuse" (1966)

-          "Ma Nuit chez Maud" (1969 - Prix Max-Ophuls)

-          "Le Genou de Claire" (1970 - Prix Louis-Delluc)

-          "L'Amour l'après-midi" (1972)

 

-- Des adaptations littéraires

-          "La Marquise d'O" (1976)

-          "Perceval le Gallois" (1978, prix Méliès)

 

-- "Comédies et Proverbes":

-          "La Femme de l'aviateur" (1980)

-          "Le Beau mariage" (1982, prix Louis-Lumière)

-          "Pauline à la plage" (1983)

-          "Les Nuits de la pleine lune" (1984)

-          "Le Rayon vert" (1986, Lion d'Or à Venise)

-          "Quatre aventures de Reinette et Mirabelle" (1986)

-          "L'Ami de mon amie "(1987)

 

-- "Contes des quatre saisons":

 

-          "Conte de printemps" (1989)

-          "Conte d'hiver" (1992)

-          "Conte d'été" (1996)

-          "Conte d'automne" (1998)

 

-- Des "variations rohmériennes"

-          "L'Arbre, le maire et la médiathèque" (1993), une chronique politique

-          "Les Rendez-vous de Paris" (1994), trois histoires d'amour et de sentiments à la louange de Paris

-          "L'Anglaise et le duc" (2001), une tragédie historique

-          "Triple agent" (2004), film d'espionnage

-          "Les amours d'Astrée et de Céladon" (2007)

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La République réunie pour rendre hommage à Philippe Séguin

Publié le 12 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Obseques-de-Philippe-Seguin.jpgC'est un dernier hommage solennel et emprunt d'émotion qui a été rendu ce lundi après-midi aux Invalides à Philippe Séguin, décédé jeudi à l'âge de 66 ans. La République était réunie en mémoire de cette figure gaullienne : trois présidents, trois Premiers ministres, la quasi totalité du gouvernement, et de nombreuses personnalités politiques de droite et de gauche, unanimes pour saluer le parcours d'un «grand serviteur de l'Etat».

 

Sur la façade de la cathédrale militaire, un portrait en noir et blanc de l'ancien Premier président de la Cour des comptes, sourire en coin.

Un dispositif d'accueil, dans des tentes chauffées et équipées d'écrans, avait été mis en place dans la Cour d'honneur de l’Hôtel des Invalides pour éviter les hypothermies et les malaises.

 

Après l'arrivée de Nicolas Sarkozy et de son épouse Carla, à 15 heures, en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, des Gardes républicains ont porté la dépouille de Philippe Séguin devant l'autel. En présence de la famille du défunt, les obsèques ont été célébrées par le cardinal André Vingt-trois, archevêque de Paris. Des obsèques marquées par l'immense émotion de ses petits-enfants, en larmes.

 

La messe d'hommage de la Nation s'est achevée par une cérémonie militaire, à l'image de l'hommage national rendu aux dix soldats tués en juillet 2008 en Afghanistan, ou des honneurs présentés à Lazare Ponticelli en mars 2008, le dernier des Poilus. dans la cour d'honneur, où le cercueil a été porté par les tirailleurs d'Epinal, au son de la Marche funèbre.

 

 

Sarkozy : «Philippe, tu vas nous manquer» «Tu as aimé la France avec passion»

Comme le veut le protocole, le Président de la République était le seul à prononcer un discours. Ce sont des paroles empruntes de sensibilité qu'a ensuite prononcé Nicolas Sarkozy, toujours à l'intérieur de l'église. En s'adressant directement à «Philippe» et en le tutoyant, le chef de l'Etat a rappelé le parcours personnel et politique du défunt. Un éloge funèbre qui doit sans doute beaucoup à son conseiller spécial, Henri Guaino, très proche de Philippe Séguin.

 

Obseques-de-Philippe-Seguin-2.jpg«Je n'aurais jamais imaginé que tu mourrais à 66 ans et que j'aurais à prononcer ton éloge funèbre», a-t-il dit au début de son allocution, «nous nous étions habitués à ta voix, à tes grands éclats de rire, à tes colères, à ton regard, à ton sourire».

 

Pendant de longues minutes, Nicolas Sarkozy, ému, a évoqué la carrière de Philippe Séguin, de sa naissance à Tunis et la mort de son père alors qu'il n'était âgé que d'un an, jusqu'à sa carrière politique, de la mairie d'Epinal au «perchoir» de l'Assemblée nationale. «Tu vas nous manquer (...) mais le petit enfant meurtri de Tunis continuera longtemps encore à parler à chacun de nous de son père héroïque, de sa mère institutrice, de son devoir d'orgueil, de la France, de la République, et de ce que nous leur devons

 

«Tu as aimé la France avec passion. Si tu l'as tant aimée, c'est parce qu'elle était à tes yeux le seul bien de ceux qui n'ont rien. Tu la voulais grande, ouverte, généreuse, exemplaire. Tout ce qui la diminuait ou la déshonorait t'était insupportable», a poursuivi le chef de l'Etat. «Si tu as été aussi attaché à la République, si tu l'as défendue avec autant de force, c'est parce que rien n'était plus important pour toi que de donner à ceux qui n'ont rien la chance de devenir quelqu'un», a-t-il ajouté. «L'Etat, la Nation, la République, tu en fis le cœur de ton engagement. Ces mots, tu ne les as pas seulement réhabilités. Tu les as incarnés. Tu leur as donné ton visage, ton sourire, ta voix», a continué le président.

 

«Laisse-moi te dire, Philippe, une dernière fois, devant ton cercueil recouvert, comme jadis celui de ton père, du drapeau tricolore, ces mots que tu aimais tant, ces mots qui avaient pour toi un sens si profond que tu n'arrivais pas à les prononcer sans être ému. Oui, mon cher Philippe, vive la France, vive la République», a conclu le chef de l'Etat.

 

Chirac et Giscard d'Estaing côte à côte

Outre le président Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre François Fillon, gagné par l'émotion jeudi à l'évocation de la disparition de l'un de ses mentors en politique, Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing assistent également à ces obsèques. Image publique rare : les deux anciens présidents assis côte à côte. Alain Juppé, l'éternel rival, et Jean-Pierre Raffarin, ainsi que Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, et Gérard Larcher, du Sénat, siégaient à leurs côtés.

 

La gauche était largement représentée : la Première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, le maire de Paris Bertrand Delanoë, les députés Arnaud Montebourg et Henri Emmanuelli, Jean-Pierre Chevènement assistent aux obsèques. François Bayrou et Marielle de Sarnez représentent le MoDem.

 

Inhumé mercredi dans le Var

Une messe a également été célébrée à 14h30 à Epinal (Vosges), vile dont Philippe Séguin a longtemps été maire.

Après cette cérémonie aux Invalides, Philippe Séguin sera inhumé mercredi dans le caveau familial de Bagnols-en-Forêt, un petit village du Var. Il rejoindra les dépouilles de sa mère, décédée en octobre 2009, et de ses grands-parents. À l'indépendance de la Tunisie, Philippe Séguin, né à Tunis en 1943, et sa mère s'étaient installés dans le Var. Son père avait été tué en 1944.

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Enneigement: questions et critiques sur la gestion du réseau secondaire

Publié le 11 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La paralysie du réseau routier secondaire normand, qui pâtit depuis bientôt une semaine de la neige, suscite questions et critiques, malgré les efforts des équipes sur le terrain.

Les personnels chargés des routes ont beau avoir accompli un "énorme travail", comme l'a dit lundi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, les collectivités n'ont pu déneiger tous les axes sous leur responsabilité.

 Dans l'Orne par exemple, le conseil général a "bien du mal à traiter les 900 km de routes de priorités 1 et 2" et "il y a un gros problème sur les 4.900 km de réseau secondaire de priorité 3", faute de moyens, affirme Jean-Pierre Feret, conseiller général DVD.

Résultat, même si la solidarité entre voisins a joué, même si les agriculteurs ont prêté main forte, de nombreux usagers ont été confrontés à des routes impraticables: des producteurs ont jeté du lait non collecté, des personnes âgées ont attendu les aides à domicile, des boulangers ont patienté pour la farine.

Certains mettent en cause la décentralisation. Le président des maires ruraux de la Manche, Hubert Lefèvre, et celui de l'Orne, Jean-Marie Vercruysse, disent voir moins de saleuses.

"Même si elles sont plus rapides, le réseau secondaire est un peu moins bien traité", assure M. Lefèvre.

"Les collectivités, au regard des charges qu'elles ont aujourd'hui, font de moins en moins de préventif. Or une fois que la neige est tombée, il n'y a plus grand chose à faire", constate Jean Hédou, secrétaire général de la Fédération Force Ouvrière de l'Equipement.

 Selon lui, auparavant, "quand il fallait mettre le paquet pour déneiger et assurer la continuité de la circulation, l'Etat avait peut-être plus de capacité de réquisition des entreprises publiques, voire de l'armée".

 Au conseil général UMP de la Manche, "on n'est pas suréquipés mais on est dans la même situation que les gens qui n'achèteront pas des pneus neige" pour une utilisation très rare, dit le vice-président chargé des routes, Erick Beaufils.

Un tel épisode neigeux revient une fois tous les 10 ans en Basse-Normandie, selon l'Equipement.

Pour M. Feret, il faudrait des cellules de déneigement locales réactives: "une commune peut se payer une lame à 4.000 euros. Pourquoi ne pas ensuite rémunérer les agriculteurs pour déneiger, comme en Angleterre?"

Depuis 2007, sur le million de kilomètres de routes françaises, 600.000 sont gérés par les communes et 380.000 ont été confiés aux départements.

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Les jeux d'argent et de hasard en chiffres en 2009

Publié le 10 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Casino.jpgVoici les chiffres d'affaires (en milliards d'euros) en 2009 des trois opérateurs de jeux d'argent et de hasard en France et les principaux chiffres de leurs activités :

 

Française des Jeux

chiffre d'affaires : 9,997 milliards d'euros en hausse de 8,6% par rapport à 2008 (9,203) se répartissant ainsi:

-          jeux de loterie (Loto, Euro Millions, Rapido, Millionnaire, ...): 9,214  . paris sportifs (dont internet): 783

-          36.600 points de vente, dont 20.000 pour la validation des bulletins de Loto et autres Euro Millions

-          28,2 millions de joueurs, dont 8,4 millions de joueurs réguliers.

-          800 millions de lots payés de 1 euro à 100 millions d'euros

-          113 nouveaux millionnaires (joueurs ayant gagné au moins un million d'euros)

-          record absolu des gains à un jeu d'argent en France: 100 millions d'euros, lors du tirage du 18 septembre de l'Euro Millions, pour un groupe de 15 copains dans les Bouches-du-Rhône.

 

Pari Mutuel Urbain

-          chiffre d'affaires : 9,303 milliards en hausse de 0,4% par rapport à 2009 (9,262), dont 660 millions d'euros pour les paris hippiques en ligne.

-          10.400 points de vente

-          60 hippodromes où sont disputées des courses du PMU

-          record des gains au Quinté +: 6,4 millions d'euros à Enghien

 

Casinos

-          Les casinos ne publient jamais de chiffre d'affaires mais le produit brut des jeux (PBJ, différence entre mises et gains). Pour la période du 1er novembre 2008 au 31 octobre 2009, le PBJ s'établit à 2,3 milliards, en baisse de 9% par rapport à l'exercice précédent (2,5).

-          197 casinos et 22.000 machines à sous.

-          Gain record sur une machine à sous : 3.125.471 euros en août à Lyon.

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Déjeuner de circonscription à Guingamp en présence de Sylvie Guignard et Stéphane Sallier Dupin

Publié le 10 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP Guingamp

5-me-0417.JPGDéjeuner de circonscription ce dimanche à Guingamp où quelques fidèles avaient bravé la neige et la glace pour se retrouver autour de la galette des rois de la 4ème circonscription des Côtes-d'Armor en présence des candidats aux élections régionales.
Seule une petite vingtaine de participants ont pu se rendre à un rendez-vous prévu de longue date qui a bien failli être annulé compte tenu des conditions climatiques.
C'est dans une ambiance recueillie qu'a débuté le déjeuner après un hommage appuyé à Philippe Séguin, disparu jeudi à l'âge de 66 ans.
Puis très vite, les propos se sont à nouveau retrouvé enjoués auitour de Sylvie Guignard (Nouveau-Centre) et de Stéphane Sallier Dupin,(UMP), candidats têtes de liste dans notre département, ainsi que Xavier Lec'hvien, Président du Comité départemental des Côtes-d'Armor.
5-me 0432Ici, Sylvie Guignard, entourrée des deux porte parole de la quatrième circonscription des Côtes-d'Armor, Vincent Jégou (Délégué Cantonal de Lanvollon) et Valérie garcia (Déléguée Cantonale de Guingamp).


Pour lire l'hommage rendu à Philippe Séguin, cliquer ici

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Le gouvernement veut lutter contre le gaspillage des terres agricoles

Publié le 10 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le gouvernement veut diminuer de moitié d'ici 2020 la consommation de terres agricoles pour lutter contre le gaspillage, un phénomène qui ne cesse de croître à la périphérie des villes.

Actuellement chaque année 74.000 hectares de terres agricoles sont converties en zones commerciales, infrastructures routières, lotissements, notamment, selon les chiffres du ministère de l'Agriculture.

Par rapport au début des années 1980, c'est 20.000 hectares de plus qui disparaissent annuellement au profit de l'urbanisation.

Tous les 10 ans, l'équivalent d'un département de la taille de la Seine-et-Marne, de la Manche ou encore de la Charente est ainsi totalement urbanisé.

"Malgré tous les discours politiques, les chartes signées sur le terrain, la prise de conscience d'un certain nombre d'élus, le phénomène général est la croissance permanente de l'urbanisation et ce de manière significative", dénonce André Barbaroux, directeur général de la fédération nationale des Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer).

Avec un besoin de terres agricoles qui va aller croissant, une exigence de biodiversité, "il faut maîtriser le développement des villes, empêcher le gaspillage", poursuit le responsable de cet établissement public qui depuis des années plaide pour une révision des droits des communes en matière d'urbanisme.

Les 36.000 communes françaises ont le pouvoir de définir les zones à construire et outre "la guerre" que peuvent se mener certaines d'entre elles pour accaparer de la taxe professionnelle, beaucoup privilégient trop facilement l'octroi de terres en périphérie au lieu de réutiliser celles non utilisées en ville, souligne-t-il.

Au lieu des zones commerciales qui défigurent le paysage français où chaque enseigne dispose de parkings à perte de vue, M. Barbaroux cite l'exemple de l'Allemagne qui oblige les commerces à s'installer sur plusieurs étages et où les parkings sont souterrains.

Dans son projet de loi sur la modernisation de l'Agriculture (LMA), le gouvernement propose la création d'une commission départementale de la "consommation des espaces agricoles". Celle-ci donnera son "avis" à chaque fois qu'un projet d'aménagement entraînera un déclassement des surfaces agricoles.

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Les obsèques de Philippe Séguin se dérouleront lundi aux Invalides

Publié le 7 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Nicolas Sarkozy prendra la parole lors de la cérémonie pour rendre hommage au président de la Cour des comptes, qui a succombé à une crise cardiaque à son domicile, la nuit dernière.

 La Cour des comptes a annoncé jeudi 7 janvier que les obsèques de Philippe Séguin, mort dans la nuit à 66 ans, auront lieu lundi prochain en l'église Saint-Louis-des-Invalides à Paris, en présence de Nicolas Sarkozy. Le président sera le seul à prendre la parole lors de la cérémonie, selon l'usage. La famille de Philippe Séguin a donné son accord sur ce protocole, qui sera pris en charge par l'Elysée. L'horaire des obsèques, n'est pas encore connu. Mardi après-midi, un hommage lui sera également rendu à l'Assemblée nationale en séance publique. Philippe Séguin sera inhumé dans le caveau familial de Bagnols-en-Forêt (Var), selon la mairie. "Nous avons été contactés par les pompes funèbres pour nous informer de l'inhumation la semaine prochaine dans le caveau familial. Dans un premier temps on nous a parlé de lundi, puis de mardi. Pour l'instant la date précise n'est pas arrêtée. Elle devrait l'être demain (vendredi)", a-t-elle indiqué à l'AFP. La famille possède un caveau dans ce petit village situé au nord de Fréjus/Saint-Raphaël, où sont installés des membres de la famille de Philippe Séguin, dont son demi-frère.

 

Une crise cardiaque

Philippe Séguin est mort à 66 ans dans la nuit du mercredi au jeudi 7 janvier à son domicile des suites d'une crise cardiaque.

Les pompiers appelés à son domicile, dans le XVe arrondissement de Paris, ont constaté son décès vers 7h20, a-t-on appris de source policière et auprès d'un de ses proches. Selon le service de communication de la Cour des Comptes, dont Philippe Séguin était premier président depuis le 21 juillet 2004, il est mort vers 6h. Sa dépouille a été transférée vers 11h au funérarium des Batignolles dans le nord de Paris. Autour du domicile du président de la Cour des comptes, rue du maréchal Lyautey dans le 16e arrondissement de Paris, des policiers tenaient les journalistes à distance, la famille ayant demandé la plus stricte intimité.

 Philippe Séguin (Sipa) Né le 21 avril 1943 en Tunisie, ancien ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, il aura été président de l'Assemblée nationale française de 1993 à 1997 et président du Rassemblement pour la République de 1997 à 1999. (Voir son portrait)

 

Séguin était "en grande forme" avant son décès

"J'étais avec lui hier (mercredi) matin, on a pris un petit déjeuner avec l'économiste Jean-Paul Fitoussi ; Philippe Séguin était en grande forme, on a rigolé, discuté, travaillé, ça allait très bien", a expliqué, jeudi à l'AFP, un conseiller maître à la Cour de comptes, Daniel Houry. "C'était un gros travailleur, il était au bureau à 7h30 et repartait à 20h30 ou 21H00", a également déclaré Daniel Houry, précisant qu'il n'avait pas constaté de "baisse de régime" dans le rythme de l'ancien président de l'Assemblée nationale.

Selon lui, Philippe Séguin travaillait encore avant sa mort "sur beaucoup de dossiers, principalement la réforme en cours des juridictions financières".

Roger Karoutchi confie lui aussi qu'il n'avait pas eu de signes avant-coureurs de son malaise fatal. "Je lui avais parlé la semaine dernière, il n'y avait pas la moindre alerte", a-t-il dit.

 

Hommage

Aussitôt connu, le décès de l'ancien président de l'Assemblée nationale, grand pourfendeur du traité de Maastricht et gaulliste convaincu, a provoqué de nombreuses réactions. "Aujourd'hui je perds un ami et la France perd l'un de ses plus grands serviteurs et l'une de ses plus belles voix politiques", a déclaré François Fillon, un sanglot dans la voix, en rendant à Philippe Séguin un hommage solennel à Matignon. Le Premier ministre avait notamment combattu aux côtés de Philippe Séguin dans la campagne contre le référendum du traité de Maastricht en 1992. Il faisait partie de sa garde rapprochée lorsque celui-ci présidait le RPR, entre 1997 et 1999.

Il était "l'une des grandes figures et l'une des grandes voix de notre vie nationale. Elles nous manqueront", a déclaré Nicolas Sarkozy, dans un communiqué. Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin, Charles Pasqua, Jean-Louis Debré... l'hommage est unanime à droite, mais aussi à gauche, où Lionel Jospin s'est dit "triste" d'apprendre cette nouvelle, de même que Martine Aubry, Ségolène Royal ou encore Bertrand Delanoë.

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Hommage de Bernadette Malgorn à Philippe Séguin

Publié le 7 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP Guingamp

"Je perds avant tout un ami auprès duquel j’ai enrichi mes convictions politiques et la France perd un grand homme d’Etat serviteur infatigable de la République", déclare Bernadette Malgorn, proche collaboratrice de Philippe Seguin depuis 1986.

"Philippe Seguin avait une haute idée de la République. Pupille de la Nation, il avait la conviction que la République devait permettre à chaque citoyen de réaliser son projet y compris d’accéder aux plus hautes responsabilités. C’est au Ministère des Affaires sociales, où il me demandera de l’accompagner, que Philippe Seguin mettra le plus en œuvre ses convictions de gaulliste social. Il s’attaquera avec le courage et la détermination qu’on lui connaît à des dossiers aussi difficiles que la lutte contre le chômage, la réforme de l’apprentissage, l’emploi des handicapés et surtout la Sécurité sociale qu’il considérait comme l’un des piliers de notre pacte social qu’il fallait réformer pour la préserver", se souvient son ancienne Directrice adjointe de cabinet aux affaires sociales.

"Cet engagement social se concrétisait sur le terrain dans sa circonscription d’Epinal, dans les Vosges et au plus fort des restructurations industrielles qui ont touché la Lorraine par une présence personnelle aux côtés des salariés et des entreprises avec le souci permanent de défendre l’emploi et d’assurer un sort digne aux hommes et aux femmes concernés."

"Aux sources de l’engagement de Philippe Seguin, il y avait ses profondes convictions gaullistes. J’ai toujours apprécié chez lui sa grande liberté d’esprit et de parole. Il ne trahissait jamais sa conscience. C’est ce qui l’a conduit par exemple à voter l’abolition de la peine de mort mais aussi à s’opposer au Traité de Maastricht. Contrairement à ce que l’on a laissé croire, Philippe Seguin n’était pas un anti européen, bien au contraire. Pour lui l’Europe ne pouvait être seulement un marché, encore moins une technocratie, mais une construction politique permettant une Europe sociale qui protège ses entreprises et ses salariés", assure Bernadette Malgorn.

"Elu député des Vosges à 35 ans, Philippe Seguin avait une haute idée du mandat qui lui avait été confié par le peuple. Accédant à la Présidence de l’Assemblée nationale en 1993, c’est naturellement qu’il mettra toute son énergie à rénover et valoriser le travail parlementaire. J’ai eu l’honneur de l’accompagner dans cette mission en dirigeant son Cabinet à la Présidence de l’Assemblée".

"De nouveau à ses côtés à la Cour des comptes où il avait débuté sa carrière, j’ai apprécié l’énergie et la finesse avec laquelle il a présidé cette haute juridiction en toute indépendance.  Au delà de sa mission juridictionnelle, Philippe Seguin voulait faire de la Cour des Comptes, un lieu d’expertise et de propositions au service de l’Etat pour rendre l’action publique plus efficace, plus proche et surtout moins coûteuse pour les citoyens contribuables".

"Ayant travaillé directement ou indirectement auprès de Philippe Seguin durant près de 25 ans, je peux témoigner du sens de l’engagement public de ce grand homme d’Etat au service de nos concitoyens et de l’intérêt général. Pour moi, Philippe Seguin, était un homme chaleureux, à l’écoute de tous, plein d’humanité. C’était là le cœur de son engagement", conclut Bernadette Malgorn.  

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Décès de Philippe Seguin ce matin

Publié le 7 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

philippe-seguin.jpgAprès la mort de Philippe Séguin, ce matin, à l'âge de 66 ans, de nombreux hommes politiques livrent leur souvenir du premier président de la Cour des comptes.

 

Nicolas Sarkozy, président de la République:

"Il était l'une des grandes figures et l'une des grandes voix de notre vie nationale (...) Il était le pur produit de cette république du mérite qu'il chérissait. Le gaullisme avec lui avait gardé quelque chose de vivant, le mot lui allait comme une évidence. Il était mon ami, un ami très proche."

 

François Fillon, Premier ministre:

"Aujourd'hui je perds un ami et la France perd l'un de ses plus grands serviteurs et l'une de ses plus belles voix politiques, une voix tonitruante, profonde, toujours féconde, une voix parfois aussi tourmentée (...) La République était le fil de la vie de Philippe Séguin. Ce matin ce fil s'est rompu et je pense avec émotion à sa famille."

 

L'ancien président de la République, Jacques Chirac:

"Philippe Séguin aura toujours su batailler pour faire triompher ses fortes convictions, en ayant toujours à cœur d'améliorer la situation des plus fragiles et de renforcer le poids et la grandeur de notre pays".

 

L'ancien secrétaire d'Etat Roger Karoutchi, qui fut sa plume:

"Il me disait: 'j'ai peut-être raison tout seul, avant les autres, sans les autres, mais l'essentiel est que je puisse me dire: je n'ai pas fait de compromis. Je l'ai vu retourner des congrès, comme en 1990, où, devant le RPR, il entre hué, sifflé, et finit acclamé debout par 20 000 personnes."

 

Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel:

"Il avait une exigence très haute, il voulait que l'Etat soit respecté et dans tous ses postes, aussi bien comme ministre, président de l'Assemblée nationale, premier président de la Cour de comptes, il a fait en sorte que les institutions de l'Etat soit respectées."

 

L'ancien Premier ministre Alain Juppé:

"Il n'était pas facile, il avait un caractère que chacun connaissait et nous avons eu des divergences profondes parfois mais ça ne diminuait pas la profonde estime que j'avais pour lui parce que  c'était un homme extrêmement intelligent d'une grande culture, d'une grande hauteur de vue, d'un grand sens de l'Etat."

 

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche:

"Je tiens à saluer la mémoire d'une des plus grandes figures du gaullisme social, homme d'engagement, de caractère et d'action. je tiens tout particulièrement à lui témoigner toute sa reconnaissance pour le soutien qu'il lui a apporté tout au long de la réforme des universités; attaché au rayonnement de l'université et de la recherche française en Europe et dans le monde, il a notamment œuvré pour améliorer l'organisation de la recherche française."

 

Frédéric Lefèvre, porte-parole de l'UMP:

"Philippe Séguin était un homme droit et passionné, qui a consacré toute son énergie au service des autres. Sa mort sonne comme un coup de tonnerre, il nous plonge dans une profonde tristesse."

 

Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer:

"Il a contribué à la vie démocratique avec un talent incomparable, des convictions extrêmement fortes et un caratère extrêmement attachant même si ce caractère était l'objet de courroux aussi brusques qu'inattendus."

 

La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie:

"Avec lui, c'est non seulement un homme d'Etat, mais aussi un ami personnel qui s'éteint. Sa générosité avec la vie, avec les autres, était à la hauteur de son tempérament. Sa pudeur, et une sorte de timidité, lui faisait cacher trop souvent une personnalité réellement attachante."

 

Dalil Boubaker, recteur de la Mosquée de Paris:

"Sa rigueur, son érudition, son affabilité, ses connaissances personnelles du Maghreb et de la civilisation andalouse font de sa disparition une perte irréparable pour ses amis, en particulier pour les musulmans de France, d'Epinal et pour la Mosquée de Paris."

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Voile intégral: la résolution, outil parlementaire qui n'a pas force de loi

Publié le 6 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

voile-integral.jpgLa résolution parlementaire, envisagée par le chef de l'Etat pour interdire le port du voile intégral, est une nouvelle procédure parlementaire qui n'est pas aussi contraignante que la loi ou les décrets administratifs.

Issu de la réforme constitutionnelle de 2008, le nouvel article 34-1 de la Constitution dispose que "les assemblées peuvent voter des résolutions" pour exprimer de manière solennelle un avis sur une question.

Les propositions de résolution peuvent être déposées par des députés à titre individuel ou par le président d'un groupe.

Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, plaide actuellement pour une loi contre le port du voile intégral.

La procédure est très encadrée, pour ne pas nuire à l'exécutif, dans la logique du partage des pouvoirs de la Ve République.

La Constitution dispose ainsi que "ne peuvent être inscrites à l'ordre du jour les propositions de résolution dont le Gouvernement estime que leur adoption ou leur rejet serait de nature à mettre en cause sa responsabilité ou qu'elles contiennent des injonctions à son égard".

En outre, le Premier ministre devra être informé de tout projet de résolution, au moins 48 heures avant son inscription à l'ordre du jour.

Les propositions de résolution ne peuvent faire l'objet ni d'un renvoi en commission ni d'amendements.

Nicolas Sarkozy a évoqué devant des responsables UMP la possibilité pour le Parlement d'adopter une résolution sur le port du voile intégral, sans toutefois exclure un recours à la loi.

"On fait une résolution, on regarde comment ça marche, et si au bout de 6 mois ce n'est pas suffisant on va plus loin (loi, règlements)", expliquait mercredi en privé un ministre proche de Nicolas Sarkozy.

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Référendums en Martinique et en Guyane le 10 janvier

Publié le 6 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Les Martiniquais et Guyanais se prononceront le 10 janvier, un an après une crise sociale sans précédent aux Antilles, lors de référendums aux résultats incertains, sur l'avenir institutionnel de leurs départements, avec à la clef une possibilité d'autonomie accrue.

Alors que les responsables locaux ont été majoritaires à souhaiter un changement statutaire de ces deux départements-régions, ces consultations constitueront un test pour la confiance des populations en leurs élus et pour la "relation rénovée avec la métropole" prônée par Nicolas Sarkozy.

Organisées deux mois avant les régionales, maintenues dans ces territoires, ces scrutins interviennent aussi six ans après le "non" de la Guadeloupe et de la Martinique aux référendums qui proposaient la création d'une collectivité unique groupant conseil général et conseil régional.

La question posée en janvier aux Martiniquais et Guyanais est d'apparence technique: souhaitent-ils passer de l'article 73 de la Constitution (régissant les DOM), au 74 qui encadre les autres territoires ultramarins (Nouvelle-Calédonie étant un cas à part).

Cet article 74 permet, dans le cadre de la République, des adaptations aux "intérêts propres" de chaque collectivité, et donc, éventuellement, plus d'autonomie.

En cas de non, Guyanais et Martiniquais retourneront aux urnes le 24 janvier pour décider ou non de la mise en place d'une collectivité unique exerçant les départementales et régionales, tout en restant sous article 73.

En cas de oui, Guyane et/ou Martinique rejoindraient les autres Collectivités d'Outre-mer sous article 74.

Une loi organique définirait dans la foulée leur organisation institutionnelle respective et déterminerait les domaines dans lesquels la législation nationale serait maintenue, en particulier sur le plan social.

S'appuyant sur Saint-Barthélemy et Saint-Martin, le Sénat a souligné que le passage à l'article 74 "n'impliquerait pas automatiquement et nécessairement la remise en cause des lois et droits sociaux".

Pour le constitutionnaliste Guy Carcassonne, "il n y a pas de fossé aussi irréductible qu'on le croit" entre les articles 73 et 74. Mais à ses yeux, le "sujet essentiel" est le contenu de la future et éventuelle loi organique.

"Les modalités de la consultation sont bien singulières : on vote d'abord et le contenu de la loi organique est connu après", a déploré le député martiniquais Serge Letchimy (PPM), se prononçant contre l'article 74, "tel que rédigé aujourd'hui".

Sous ce débat apparemment juridique, se cache, selon la ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard, le "véritable enjeu" du "développement économique et social".

Soixante ans après la départementalisation, la richesse par habitant est de 20.000 euros en Martinique et de 14.000 euros en Guyane, contre 30.000 euros pour la France entière (chiffres 2007).

En 2008, le taux de chômage était de 22,4% en Martinique et de 20,6% en Guyane.

Mme Penchard a assuré qu'en cas de passage à l'article 74, le gouvernement "prendra naturellement en compte" le vœu des élus que ce qui relève de la "protection sociale" continue à demeurer de la compétence de l'Etat.

Partisan du passage à l'article 74, le sénateur apparenté PS Claude Lise, président du conseil général de Martinique, affirme revivre "le scénario catastrophe" de 2003, avec une "dramatisation portée à son comble".

Selon un sondage Louis-Harris-DOM pour France-Antilles, la tendance serait en Martinique à la victoire du non le 10 janvier et à celle du oui le 24 janvier.

 En Guyane, le scrutin du 10 paraît serré, selon plusieurs sources ultramarines.

 

Referendums statutaires dans deux des quatre DOM seulement

Les référendums sur l'avenir institutionnel des DOM ne concernent que la Martinique et la Guyane, les élus de Guadeloupe préférant attendre un apaisement du climat social après la grave crise de janvier et février 2009.

La Réunion a écarté la perspective de tout renforcement de son autonomie "normative" et ses élus ont obtenu qu'une disposition spécifique soit introduite dans la Constitution à cet effet.

Fortement déstabilisés par la crise de 44 jours qui a touché la Guadeloupe, les élus du département, réunis en juin en congrès ont opté pour l'élaboration, durant douze à dix-huit mois, d'un "projet de société".

Ils ont "demandé à l'Etat de ne pas engager de modification institutionnelle ou statutaire qui ne serait pas compatible" avec ce projet.

Dix ans plus tôt, rappelle le politologue Fred Constant, la Guadeloupe était "à l'avant-garde d'une demande d'autonomie accrue", "à l'initiative de la sénatrice Lucette Michaux-Chevry".

"Adoptée en 1999, la +déclaration de Basse-Terre+ préfigurait les changements statutaires en discussion aujourd'hui dans les seules Martinique et Guyane", ajoute M. Constant dans un dossier de la Documentation française.

L'évolution institutionnelle différenciée des DOM repose sur un principe formulé par Louis Le Pensec, ministre de l'outre-mer en 1988, réaffirmé par Lionel Jospin, puis repris par Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

Outre la distinction entre départements-régions d'outre-mer (DOM-ROM: Guadeloupe, Martinique, Guyane et Réunion) et collectivités d'outre-mer (COM), la Constitution distingue désormais sept cas.

Quatre dans l'article 73, qui régit les DOM-ROM, soumis aux mêmes règles juridiques que la métropole, et trois dans l'article 74, dont relèvent les collectivités (Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon...) et qui ne sont pas soumises aux mêmes règles, pour tenir compte de leurs intérêts propres.

Ce principe de spécialité législative peut donner lieu à une autonomie normative.

Avec les collectivités à statut particulier, comme la Nouvelle-Calédonie où un référendum sur la pleine souveraineté est prévu entre 2014 et 2018, on atteint la dizaine de statuts.

L'article 73 prévoit pour les DOM-ROM la possibilité de créer une collectivité unique se substituant au département et à la région, ou une assemblée délibérante unique pour ces deux collectivités, sous réserve du consentement des électeurs.

L'instauration d'une collectivité unique en Guadeloupe et Martinique a été repoussée lors d'un référendum le 7 décembre 2003.

La Constitution prévoit aussi des "passerelles" d'une catégorie à l'autre, pour tout ou partie d'une collectivité. Ainsi Saint-Barthélemy et Saint-Martin, dépendances de la Guadeloupe, ont choisi de s'en séparer le 7 décembre 2003 et de devenir chacune une COM.

En mars 2009, les électeurs de Mayotte ont choisi, à 95%, la transformation de la collectivité départementale, régie par l'article 74, en collectivité unique régie par l'article 73 et exerçant à la fois les compétences départementale et régionale.

 

Marie-Luce Penchard invite à voter

La ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard invite les électeurs martiniquais et guyanais à participer dimanche aux referendums sur l'avenir institutionnel de leurs départements, avec à la clef une possibilité d'autonomie accrue, dans une interview à paraître jeudi dans les éditions locales de l'Express.

"L'Outre-mer a besoin de réponses et de stabilité. Je souhaite que le choix, quel qu'il soit, soit franc et clair!", affirme Mme Penchard.

Mme Penchard souligne que "si l'on est pour le 73, il faut absolument aller voter contre le 74, car si, en cas de forte abstention lors de la première consultation, le 74 passe, c'est terminé".

"Ce n'est pas un scrutin à deux tours. Chaque vote a une conséquence", dit-elle. "Il ne faudrait pas que le +oui+ ou le +non+ gagne avec une faible majorité ou une faible participation, cela signifierait que le débat n'a pas rencontré une large adhésion".

La ministre souligne qu'en cas de non le 10 janvier et de oui, le 24, une loi "ordinaire" et non pas organique créerait "une seule collectivité qui disposera des compétences du département et de la région", comme à Mayotte.

Ce système diffère de la réforme territoriale prévue pour les départements et régions de métropole, où il y aura toujours un conseil général et un conseil régional, avec les mêmes élus et maintien des départements et des régions.

En cas de double non les 10 et 24 janvier dans les deux départements, cette réforme s'appliquerait aussi en Martinique et Guyane.

A quatre jours du scrutin, Mme Penchard répète que "le gouvernement ne prendra pas parti" pour une consultation demandée par les élus locaux.

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Les chantiers 2010 de Pôle emploi

Publié le 5 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

logo_pole_emploi_2.jpgL'objectif de la fusion de l'ANPE et des Assedic au sein de Pôle Emploi était de permettre à tout demandeur d'emploi d'avoir un seul interlocuteur qui indemnise, conseille et place: du chemin reste à faire en 2010.

En 2009, Pôle emploi s'est doté de nouveaux locaux de direction, d'un numéro unique pour les demandeurs d'emploi (3949), d'un site internet et d'une convention collective. Elle permet aux ex-agents ANPE de rattraper le niveau de rémunération des ex-Assedic à condition de renoncer à leur statut public.

Pôle emploi est financé par l'Etat et les cotisations d'assurance chômage.

Pour 2010-11, la convention tripartite prévoit d'"améliorer l'offre de services pour faire de Pôle emploi la référence en Europe".

Il reste encore une cinquantaine de sites mixtes ANPE/Assedic à créer sur un millier prévus. On était à 182 mi-2009 et l'objectif était de 100% fin 2009.

Qui dit site mixte, ne dit pas forcément site unique: la direction a promis un effort pour limiter le nombre d'agents se partageant entre plusieurs lieux.

Pour le commun des demandeurs d'emploi, le suivi mensuel précoce n'est pas pour demain. La faute à la crise selon la direction qui souligne que "cela reste un objectif pour les jeunes, les seniors ou les licenciés économiques".

L'entretien unique (indemnisation et aide au retour à l'emploi) se mettra en place progressivement au fur et à mesure que les conseillers seront formés.

Quant au conseiller personnel unique, il faudra attendre "plutôt le second semestre", selon la direction.

En avril, Pôle emploi intégrera des experts de l'Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) spécialisés dans l'orientation, un changement par ailleurs très controversé à l'AFPA qui craint son démantèlement.

Pôle emploi va devoir aussi améliorer l'accès des chômeurs à la formation.

D'ici fin janvier, il est prévu la création d'un comité de liaison national avec les associations de chômeurs, et d'ici fin février, un accord sur les conditions de travail, alors que les agents se plaignent de "nomadisme" faute de bureau individuel attitré.

Pour les entreprises, le numéro unique annoncé pour l'automne (3995) est expérimenté en Lorraine et sera déployé en février, selon la direction.

Le taux de satisfaction des offres, notamment sur des métiers dits en tension, doit s'améliorer, de même que la collecte des annonces (3,6 millions en 2008).

Au plan interne, le rapport de force syndical sera connu fin janvier après le vote en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca).

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Grippe H1N1 : plusieurs pays européens renégocient leurs contrats

Publié le 5 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Piqure-H1N1.jpgCertains pays européens, tels l'Allemagne et la Grande-Bretagne, disposent comme la France de surplus et engagent des négociations avec les laboratoires pour réduire leurs commandes de vaccins contre la grippe H1N1, selon les indications obtenues par les bureaux de l'AFP.

En Allemagne, où 50 millions de doses avaient été commandées pour une population de 82 millions d'habitants, 20 millions de doses ont été déjà livrées et 6 millions de personnes ont été vaccinées.

Des discussions vont être engagées entre les ministres de la santé des länder allemands et GlaxoSmithKline, pour réviser les commandes à la baisse. Un porte-parole a affirmé que la compagnie pharmaceutique était prête à entamer des discussions, mais, a-t-il dit, la production ne peut pas être arrêtée d'un jour à l'autre.

En Grande-Bretagne, on se réfugie derrière la confidentialité des contrats. Le porte-parole du département de la Santé indique seulement "être en discussion avec tous les fournisseurs sur les futures livraisons". Les autorités avaient commandé assez de doses pour vacciner toute la population, de quelque 60 millions d'habitants.

Les Pays-Bas avaient commandé 34 millions de doses de vaccins, soit de quoi faire deux injections à l'ensemble de la population. De fait, quelque 600.000 personnes se sont fait vacciner. Le pays a décidé de conserver un stock de 2,2 millions de doses et va en revendre environ 20 millions. Pas de précision sur ce qu'il va faire des 11 millions de doses restantes.

Le ministère italien de la santé indique avoir "initialement commandé 48 millions de doses" pour vacciner en deux fois 40% de la population. Suite à la recommandation européenne, en novembre, d'utiliser une seule dose, les autorités n'ont finalement commandé que 24 millions de doses. 840.000 personnes, à ce jour, ont été vaccinées. Le ministère, qui ne dit pas ce qu'il compte faire des surplus, poursuit sa campagne de vaccination.

En Belgique, on ne parle pas de renégociation de contrats. "Les vaccins GSK achetés par la Belgique -avec adjuvants conditionnés séparément- pourront être adaptés et utilisés en cas de mutation du virus", note une porte-parole de la ministre de la Santé, Laurette Onkelinx. Le gouvernement avait commandé 12,6 millions de doses pour 10,5 millions d'habitants, ne prévoyant une seconde dose que pour les personnes à risque.

Pas non plus de renégociation des contrats pour l'Espagne, dont la commande était passée de 37 à 13,5 millions de doses en application d'une clause du contrat signé avec les laboratoires, selon le ministère de la Santé cité par l'agence Europa Press. 10 millions sont destinés aux personnes à risque, dont 3 millions ont déjà été vaccinées. Le reste servira de réserve stratégique "en prévision d'éventuels changements dans l'évolution de la pandémie".

Quant à la Suisse, qui avait commandé 13 millions de vaccins et se retrouve avec un surplus de 4,5 millions de doses, elle n'envisage pas de résilier de commandes. Une partie sera revendue à des pays tiers et une autre sera donnée à l'Organisation mondiale de la Santé.

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