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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

L’Eurogroupe satisfait des propositions de Nicolas Sarkozy

Publié le 10 Juillet 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription in Action présidentielle et gouvernementale

07-07-08---Eurogroupe---Sarkozy-Junker.jpgLe chef de l’Etat s’est engagé devant les ministres des Finances de la zone euro à ramener les comptes publics de la France à l'équilibre d'ici 2010. 
Dans une démarche sans précédent, M. Sarkozy avait exceptionnellement décidé d'accompagner sa ministre des Finances Christine Lagarde à l'Eurogroupe, pour expliquer son programme de relance à ses partenaires européens inquiets de la dérive des comptes publics français.

Le président français a demandé à ses partenaires européens de lui "donner du temps" pour réformer son pays et ramener à l'équilibre ses finances publiques.

Nicolas Sarkozy a remporté son pari. Après son discours devant les ministres des Finances de la zone euro lundi soir, le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, s'est dit "content de voir la France entrer dans une phase de réforme profonde" et certain qu'il n'y aurait pas d'"arrêt général à la consolidation budgétaire en France". "C'est une bonne nouvelle pour l'Europe, la France ne sera plus jamais le pays de l'immobilisme", a déclaré Jean-Claude Juncker, premier ministre du Luxembourg, à l'issue de la réunion. Visiblement séduit par le personnage de M. Sarkozy, M. Juncker s'est exclamé: "Nous disons oui à ce programme ambitieux de réformes structurelles en France".

Le Pacte de stabilité et de croissance stipule que les pays européens doivent profiter des périodes de bonne santé économique pour assainir leurs finances publiques et demande aux 13 pays utilisant l'euro comme monnaie unique d'avoir une dette publique inférieure à 60% de leur Produit intérieur brut (PIB). 

M. Sarkozy s'est engagé à diminuer son déficit public à 2,4% du PIB dès cette année (contre 2,5% l'an dernier) et à un niveau plus bas en 2008. Il a promis également de ne pas relâcher ses efforts de "consolidation budgétaire" pour réduire le déficit et la dette publics.
 

M. Juncker a confirmé que "sans que nous ayons à le pousser", M. Sarkozy s'était engagé à ce que "toutes les recettes supplémentaires conjoncturelles qui seraient réalisées au-delà des prévisions budgétaires soient affectées à la réduction de la dette et du déficit."

La Commission européenne, auparavant très critique envers la France, s'est dite satisfaite des engagements français. "Ce qu'on a obtenu va au-delà de ce que nous attendions", a confié une source communautaire. Enfin la France devra présenter à ses partenaires un programme de stabilité actualisé en septembre, qui sera régulièrement révisé.
 

Par ailleurs Nicolas Sarkozy a de nouveau proposé que les dirigeants européens se rencontrent pour un sommet économique "à la rentrée".

Le président français ne cache pas son ambition de faire de l'Eurogroupe un contrepoids à la Banque centrale européenne, à laquelle il reproche de ne pas se soucier assez de la croissance dans ses décisions de politique monétaire. "Sur la politique monétaire, j'en ai brièvement discuté avec mon ami Jean-Claude Trichet, nous ne sommes pas exactement sur la même longueur d'onde", a-t-il affirmé.