- IRAK : "La France était, grâce à Jacques Chirac, est et demeure hostile à cette guerre (...) Il n'y aura de solution que politique (...) Elle passe par la marginalisation des groupes extrémistes et un processus sincère de réconciliation nationale (...) Elle implique aussi que soit défini un horizon clair concernant le retrait des troupes étrangères".
- KOUCHNER : Bernard Kouchner, "avec qui je travaille en totale confiance", "a eu raison de se rendre à Bagdad" et il "a conduit ce voyage de façon remarquable".
- UE: "La construction de l'Europe reste pour la France une priorité absolue". "Je souhaite que d'ici à la fin de cette année, soit créé par les 27 un comité de dix à douze sages (...) pour réfléchir à une question (...) : quelle Europe en 2020-2030 et pour quelles missions?".
- UE/TURQUIE: "Si cette réflexion (...) est lancée par les 27, la France ne s'opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de la négociation entre l'Union et la Turquie soient ouverts à condition qu'(ils) soient compatibles avec les deux visions possibles de l'avenir de leurs relations: soit l'adhésion, soit l'association (...) La seconde formule est celle que j'ai prônée pendant toute ma campagne électorale. Je n'ai pas changé d'avis".
- IRAN/NUCLEAIRE: "Un Iran doté de l'arme est pour moi inacceptable". La crise autour du nucléaire iranien "est sans doute la plus grave qui pèse aujourd'hui sur l'ordre international".
- UE/DEFENSE: "Je souhaite que dans les prochains mois, nous avancions de front vers un renforcement de l'Europe de la Défense, et la France prendra des initiatives très fortes, et vers la rénovation de l'Otan. Les deux vont ensemble".
- TERRORISME: "Tous nos pays y compris ceux du monde musulman, sont aujourd'hui sous la menace d'attentats criminels (...) Pensons à ce qui se passerait demain si les terroristes utilisaient des moyens nucléaires, biologiques ou chimiques. Notre premier devoir est d'organiser une coopération totale entre services de sécurité de tous les pays concernés".
- FRANCE/ETATS-UNIS: "L'amitié entre les Etats-Unis et la France est aussi importante aujourd'hui qu'elle l'a été au cours des deux siècles passés. Alliés ne veut pas dire alignés et je me sens parfaitement libre d'exprimer nos accords comme nos désaccords, sans complaisance ni tabou".
- RUSSIE: "La Russie impose son retour sur la scène mondiale en jouant avec une certaine brutalité de ses atouts, notamment pétroliers et gaziers, alors que le monde, l'Europe en particulier espèrent d'elle une contribution importante et positive au règlement des problèmes de notre temps que son statut retrouvé justifie".
- PROCHE-ORIENT : Il est "indispensable de relancer sans délai une authentique dynamique de paix conduisant à la création d'un Etat palestinien, faute de quoi "la création d'un +Hamastan+ dans la bande de Gaza risque d'apparaître rétrospectivement comme la première étape de la prise de contrôle de tous les territoires palestiniens par les islamistes radicaux. Nous ne pouvons pas nous résigner à cette perspective. La France ne s'y résigne pas".
- AFRIQUE: "Pour mobiliser davantage encore la communauté internationale face aux défis de la paix et de la sécurité en Afrique, j'ai pris l'initiative d'une réunion du Conseil de sécurité qui se tiendra le 25 septembre à New York, au niveau des chefs d'Etat ou de gouvernement et que je présiderai".
- G8: "Le dialogue conduit, lors des récents sommets, avec les plus hauts dirigeants de la Chine, de l'Inde, du Brésil, du Mexique et de l'Afrique du Sud, devrait être institutionnalisé et durer une journée pleine. Je souhaite que le G8 devienne le G13".
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