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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Premier meeting national de campagne à Lyon

Publié le 12 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription in UMP

Point presse avec Françoise Grossetete, député européen sortant et tête de liste pour l'eurocirconscription sud-est, Xavier Bertrand, Secrétaire Général de l'UMP, Michel Barnier, animateur national de la campagne pour les élections européennes, Christian Estrosi, Député Maire de Nice, Fabien de SAns Nicolas, Secrétaire National de l'UMP en charge de la Vie Associative, Laurent Wauquiez, Secrétaire d'Etat à l'Emploi, Jean-Marie Bockel, Secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens COmbattants, Eric Besson, Ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité Nationale et du Dévelmoppement Solidaire.
Jean-François Royer, Délégué National Jeune pour la région Sud Est et co-listier pour l'eurocirconscription sud-est anime le meeting

Plusieurs figures de la majorité et du gouvernement, réunies mardi à Lyon pour un meeting national sur le thème de l'"Europe qui protège et agit", se sont unanimement rangées derrière le bilan européen de Nicolas Sarkozy qu'elles ont promis aux électeurs de prolonger en "remettant de la politique" dans les décisions de l'Union.

"Nous voulons un maximum de députés européens pour s'inscrire dans l'action de Nicolas Sarkozy quand il était président de l'Union européenne", a lancé Xavier Bertrand, le secrétaire général de l'UMP. "Nous voulons une Europe qui entreprend et qui ose, et en même temps une Europe qui protège", a-t-il résumé. M. Bertrand était venu soutenir la tête de liste UMP sortante dans le sud-est, Françoise Grossetête, aux côtés notamment de Michel Barnier, animateur national de la campagne, Jean-Marie Bockel, président de la Gauche Moderne, Eric Besson, ministre de l'Immigration et maire de Donzère (Drôme), et Christian Estrosi, maire de Nice.

"Donnez-nous les moyens de continuer avec Nicolas Sarkozy à changer l'Europe", a demandé de son côté Michel Barnier. "L'engagement que nous prenons, c'est que dans toutes les institutions européennes, nous allons remettre de la politique", a-t-il déclaré.

Les intervenants réunis ont profité des sujets abordés par les militants pour faire un récapitulatif de l'action positive du président Sarkozy et sur le bilan des six mois de présidence française de l'Union l'an dernier, en matière d'immigration, de défense, d'emploi ou encore d'action internationale.

Plusieurs, comme Xavier Bertrand, Dominique Perben ou la tête de liste pour le Sud-est Françoise Grossetête ont évoqué la question de l'adhésion de la Turquie à l'Union, que l'UMP et Nicolas Sarkozy refusent.

Le maire de Nice Christian Estrosi a lui évoqué la lutte contre le terrorisme et l'action de l'Etat contre l'insécurité, qualifiant au passage la délinquance de "ferment du terrorisme".

Côté propositions concrètes, Michel Barnier a défendu la constitution d'une force européenne de protection civile pour réagir rapidement à des catastrophes, une des 30 propositions que présentera la majorité présidentielle pour les élections du 7 juin.

Quant au secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez, il s'est moqué du programme "archaïque" des socialistes français en estimant qu'il était en retard sur l'action de Nicolas Sarkozy en matière d'emploi. "C'est vrai que comme le président va très vite, ils ont un peu de mal à suivre", a-t-il plaisanté. AP

 

Bertrand: "L'UMP est la seule à avoir envie de parler d'Europe"

Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a affirmé que la majorité présidentielle était la "seule à avoir envie de parler d'Europe" lors de la campagne pour les élections européennes, alors que ses adversaires se bornaient à des "attaques de personnes".

"On s'engage dans cette dernière ligne droite avec envie et enthousiasme. Nous avons envie de parler de l'Europe mais, si les autres n'ont rien à dire sur l'Europe, on est prêt à débattre de tous les sujets", a déclaré Xavier Bertrand, lors d'une conférence de presse en marge du meeting.

"Les autres sont sur des attaques de personnes, ils mettent en cause les candidats mais ne parlent pas du sujet européen. A croire que l'Europe leur pose problème", a-t-il ironisé.

"On parlera aussi de tout ce qui intéresse les Français dans cette campagne. Et si nos adversaires, c'est-à-dire le parti socialiste, n'a rien à dire sur l'Europe, c'est son problème, et s'ils veulent qu'on parle de l'action du président et de la majorité, nous y sommes prêts", a ajouté M. Bertrand.

"Je sais que l'Europe ne sera plus jamais comme avant grâce à la présidence française, qualifiée par tous nos partenaires européens comme exceptionnelle", a déclaré Mme Grossetête, devant environ 700 personnes venues du sud-est de la France et réunies au Centre des congrès de Lyon.

"On a pris conscience que l'Europe devait changer mais on doit cesser de faire de l'Europe le bouc émissaire de nos malheurs et la cause de nos défaillances", a-t-elle poursuivi. "Céder à la tentation du vote protestataire, c'est prendre le risque que l'influence de la France soit réduite à néant", a-t-elle dit.