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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Crise de la dette: les différentes pistes à l'étude au sein de la zone euro

Publié le 12 Juillet 2011 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription in International

 

Crise-de-la-dette.jpgLa zone euro étudie plusieurs pistes pour aider davantage la Grèce et faire face aux risques de contagion de la crise de la dette, notamment un rachat d'une partie de la dette du pays, longtemps tabou.

 

LE RACHAT DE DETTE

Jusqu'ici, seule la Banque centrale européenne rachète de la dette publique de pays en difficulté, pour soulager les banques qui en détiennent des montants importants. Mais elle a prévenu depuis longtemps qu'elle arrive au bout de ses capacités. Lundi, les ministres des Finances de la zone euro ont ouvert la porte à un rachat de cette dette par leur Fonds de secours financier sur le marché secondaire (titres déjà en circulation). Objectif: réduire la somme globale de la dette grecque et aussi du coup les intérêts qu'Athènes doit verser pour soulager son budget. Cela permettrait aussi d'abaisser les taux auxquels ces pays se financent. Un tabou serait ainsi brisé dans la zone euro.

Autre option envisagées le rachat par la Grèce elle-même de sa dette sur les marchés, avec l'enveloppe du second plan d'aide en discussion.

 

L'ALLONGEMENT DES MATURITES

La zone euro s'est dit prête à allonger les délais de remboursement des prêts qu'elle accorde aux pays en difficulté comme la Grèce. Ils sont actuellement de sept ans et demi.

 

LA REDUCTION DES TAUX D'INTERET

Les ministres des Finances de la zone euro ont évoqué lundi la possibilité de baisser les taux d'intérêt demandés à la Grèce pour les prêts qu'elle lui accorde. Ce scénario permettrait à Athènes de se consacrer plus à la réduction de ses déficits qu'aux remboursements de ses intérêts.

Cela pourrait être appliqué pour le deuxième plan d'aide promis au pays, mais aussi aux autres pays fragiles de la zone. Jusqu'ici, les taux moyens pratiqués par l'UE envers la Grèce sont autour de 4,20%, selon des sources de marché.

 

DES GARANTIES EN ECHANGE DES PRETS A LA GRECE

Cette proposition faite par les ministres de l'Eurogroupe correspond à une requête de la Finlande la semaine passée, selon des sources européennes. Il s'agirait dans certains cas de demander des garanties à la Grèce en échange de prêts européens. Helsinki avait demandé qu'Athènes crée une société de gestion du patrimoine public qui ferait office de caution. Il s'agit d'une condition nécessaire pour la Finlande avant un éventuel deuxième plan d'aide à Athènes.

La ministre finlandaise a estimé la valeur des actifs grecs, incluant les propriétés et les îles, à environ 300 milliards d'euros.