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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Départementales: "Une vague immense est en train de se former"

Publié le 9 Mars 2015 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription in UMP

Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a affirmé sentir qu'une "vague immense" était en train de se former" et que le changement était "à portée de main", lundi lors d'un meeting à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), en soutien aux deux candidats aux élections départementales de fin mars.

"Je sens qu'une vague immense est en train de se former. Du Val-de-Marne va partir la grande victoire pour la reconstruction de la France", a lancé l'ex-chef de l'Etat, à un public d'environ 2.500 personnes, rassemblées dans une salle de sports de ce département, le seul avec l'Allier, à être dirigé par les communistes.

"Le changement est à portée de main si chacun y croit et fait ce qu'il a à faire", a-t-il insisté sous les applaudissements de l'assistance.

Alors que tous les sondages annoncent une cinglante défaite pour la gauche, et la possibilité pour la droite d'inverser le rapport droite-gauche dans les départements (actuellement 60 à gauche et 40 à droite), M. Sarkozy a de nouveau dénoncé le vote Front national.

"D'un côté, il y a la médiocrité" de la gauche, "de l'autre, le risque de la tentation de tout envoyer balader. Ce n'est en rien une leçon de morale mais une voix pour le FN, ça fait un député PS en plus", a-t-il mis en garde.

"C'est pour cela que j'ai parlé de +FNPS+. Depuis 1981, la gauche exploite l'extrême droite pour battre la droite", a-t-il répété.

Parlant de "nivellement par le bas" opéré par le pouvoir socialiste en matière d'éducation notamment (avec la suppression annoncée des bourses au mérite), M. Sarkozy a dénoncé "la méconnaissance grave du génie français" par la gauche. "C'est peut être ça le plus préoccupant. Nous sommes un pays séculaire mais de tempérament jeune et explosif", a-t-il dit.

"C'est pour ça que j'ai voulu revenir. J'aime profondément la France. Ce n'était pas possible de la laisser tomber".

Le probable futur candidat à la primaire de la droite et du centre, qui devra affronter plusieurs concurrents à l'automne 2016 lorsque son camp choisira son candidat pour 2017, a aussi assuré qu'il était "calme" et faisait preuve de "maîtrise".

 

"Je ne suis pas devenu sot ou aveugle mais quelque fois, je choisis de ne pas voir, pas entendre. Pour le bien collectif", a insisté celui qui se pose comme le "rassembleur" de son parti, après deux années de turbulences qui ont failli le faire exploser