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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Fillon éreinte la politique étrangère de Hollande

Publié le 13 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription in Le reniement - c'est maintenant !

L'ex-Premier ministre François Fillon attaque la politique étrangère de François Hollande, qu'il accuse de privilégier son "image" sur "la recherche de résultats", l'exhortant de nouveau à voir Vladimir Poutine sur le dossier syrien, dans une tribune au Figaro à paraître lundi.

Avant d'être élu, François Hollande "n'avait pas de mot assez durs pour qualifier l'effacement de l'hexagone de la scène internationale et les erreurs à répétition de Nicolas Sarkozy", écrit François Fillon, citant notamment le retour de Paris dans l'Otan, le renforcement des troupes françaises en Afghanistan, la crise ivoirienne, l'intervention en Libye.

"Après ce festival de condamnations, de critiques condescendantes et de postures +droit de l'hommistes+ on s'attendait à un festival d'initiatives françaises sur la scène internationale", poursuit-il.

Or "la déception est à la hauteur des excès de critiques". "Oui il y a une grande différence entre la politique de Sarkozy et celle de Hollande: le premier prenait des risques, cherchait à renouveler une politique étrangère trop souvent synonyme d'immobilisme et de faux semblants, le second ne se préoccupe que de sa +normalitude+ et préfère de beaucoup son image à la recherche de résultat!".

Pour François Fillon, "le comble est atteint avec la Syrie où le gouvernement français fait le service minimum".

"Si j'étais François Hollande je prendrais l'avion maintenant pour Moscou, si possible avec Angela Merkel", pour convaincre Vladimir Poutine de faire plier Assad, répète l'ancien Premier ministre, pour qui la position russe est le véritable "verrou" du dossier syrien.

"Que notre président normal comprenne qu'il n'y a rien de normal dans le monde dont il est désormais l'un des principaux responsables. Qu'il prenne des risques, qu'il abandonne ses postures bourgeoises et atlantistes version guerre froide", insiste-t-il.