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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Nelle-Calédonie: L'UMP condamne des propos de M. Lurel sur la "Kanaky"

Publié le 1 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription in UMP

Le Rassemblement-UMP a qualifié mercredi à Nouméa de "provocation" l'emploi du terme "Nouvelle-Calédonie Kanaky" par le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, pour désigner l'archipel en cours de décolonisation.

"Les membres de ce gouvernement s'intéressent à l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, de la Kanaky", a déclaré M. Lurel aux Nouvelles Calédoniennes, à l'issue d'un entretien à Paris avec le président indépendantiste de la province nord, Paul Néaoutyine.

"On dit Nouvelle-Calédonie mais c'est connoté. Je dis ça pour respecter toutes les parties. (...) Je pense qu'il y a suffisamment de sagesse en Nouvelle-Calédonie-Kanaky pour comprendre", a ajouté M. Lurel.

Le Rassemblement-UMP a "condamné fermement cette prise de position", estimant que le ministre "a pris publiquement parti pour les idées indépendantistes, minoritaires".

"Le R-UMP met en garde le gouvernement socialiste: nous combattrons toute proposition unilatérale, qui irait à l'encontre du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France", a déclaré devant la presse Gaël Yanno, adjoint au maire de Nouméa et ancien député battu en juin.

En vertu de l'accord de Nouméa (1998), un processus de décolonisation par étapes est en place en Nouvelle-Calédonie, avant un référendum d'autodétermination qui devrait être organisé entre 2014 et 2018.

Cet accord prévoit que l'archipel se dote de signes identitaires "reflétant l'identité kanak et le futur partagé entre tous". L'hymne, la devise et un nouveau graphisme pour les billets de banque ont fait consensus.

En revanche, le choix de deux drapeaux, tricolore et kanak, soutenu par l'ancien président Nicolas Sarkozy, le R-UMP et une partie des indépendantistes a nourri la polémique. Ce double pavoisement a été mal accepté par l'électorat du R-UMP, durement sanctionné aux dernières législatives.

Ultra-sensible, le dossier du nouveau nom de la Nouvelle-Calédonie n'a jusqu'alors pas été ouvert par les dirigeants locaux.