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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Sarkozy promet une campagne présidentielle "choc" à ses troupes

Publié le 2 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription in Action présidentielle et gouvernementale

Nicolas Sarkozy envisage de faire une campagne présidentielle "choc", centrée autour de "propositions très fortes", sur l'éducation et l'emploi notamment, tout en déclarant vouloir "ménager la surprise" sur la date de sa déclaration de candidature, ont rapporté à l'AFP des députés qui ont recueilli ses confidences.

Le président de la République a reçu mercredi soir pour la quatrième fois l'un des groupes de députés UMP avec lesquels il s'entretient régulièrement depuis l'an dernier.

"M. Sarkozy nous a dit moins de choses que d'habitude, il tient à tenir secret son agenda et ne veut pas que ses confidences se retrouvent dans la presse. Il nous a dit +je veux ménager la surprise+", a confié jeudi l'un des participants à l'AFP.

Selon un autre participant, M. Sarkozy a également estimé que le Parti socialiste ne pouvait "pas gagner avec ses propositions actuelles".

"Nous sommes dans la bonne séquence", a également affirmé Nicolas Sarkozy, se félicitant d'avoir "rassemblé son camp". Il a loué l'"unité de (sa) majorité", comme l'a démontré selon lui le Conseil national de l'UMP de samedi dernier. "Tout le monde joue son rôle", a-t-il dit.

"Faites-moi confiance", a-t-il également affirmé, selon plusieurs élus. "J'ai des idées, elles seront +choc+, avec des propositions très fortes, sur l'éducation, le chômage, l'emploi" et "il y aura plusieurs séquences qui seront très différentes les unes des autres: la marche d'approche, la candidature, le 1er tour, le second tour", a-t-il ajouté.

Selon lui, les maîtres-mots de la campagne à venir seront "idées", "sincérité", "vérité".

"Ce que je ferai en février, je le garde pour moi. Je sais que ce serait plus facile pour moi" d'entrer en campagne maintenant pour "pouvoir répondre" aux critiques mais "l'actualité va tellement vite que le temps qui vient est encore long", avant le premier tour de l'élection présidentielle, le 22 avril.

"Le temps médiatique est très long. Un événement balaie l'autre. Il n'y a pas d'urgence, je sais ce que je fais", a martelé M. Sarkozy, selon ces participants.

A ses yeux, M. Hollande a déjà brûlé plusieurs de ses cartouches. "Il y a eu le meeting du Bourget, l'émission de télévision, la présentation du programme", a-t-il dit, se demandant en substance ce que le candidat du PS allait faire maintenant, alors qu'il reste "près de trois mois à gérer".

Pour sa part, M. Sarkozy estime qu'il doit "rester président le plus longtemps possible. Il y a des échéances européennes importantes", a-t-il fait observer, en allusion à la signature du nouveau traité européen, prévu à Bruxelles au tout début mars. Selon lui, il n'aurait pas la même autorité s'il était également candidat, "ce serait préjudiciable pour les intérêts de la France".

"Nicolas Sarkozy m'a paru extrêmement solide. Il donne l'impression de savoir vraiment où il va", a conclu l'un des participants.