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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Le G20 a creusé le fossé entre la Russie et l'Occident

Publié le 17 Novembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans International

L'accueil glacial des dirigeants occidentaux au président russe Vladimir Poutine au sommet G20 à Brisbane a creusé le fossé entre la Russie et les Occidentaux sur le conflit ukrainien, ont estimé lundi les médias russes.

Le sommet G20 "a été une démonstration de l'absence de langue commune entre la Russie et l'Occident", note le quotidien Vedomosti dans son éditorial.

"Les positions de la Russie et de l'Occident sur la crise ukrainienne demeurent inconciliables", selon Vedomosti.

Pour ce journal économique, "les contradictions entre les camps se sont manifestées au sommet comme jamais auparavant: si auparavant cela se faisait au niveau de notes diplomatiques, désormais cela se fait publiquement", note Vedomosti.

Selon Kommersant, "la crise en Ukraine a fait reculer en arrière-plan l'ordre du jour traditionnel du G20, et transformé le sommet en un club géopolitique de discussion, où le président russe Vladimir Poutine et ses opposants intransigeants sont sortis au premier plan", selon Kommersant.

Mais "malgré la pression exercée par l'Occident, Moscou a réussi la chose la plus importante au sommet G20: éviter un scandale retentissant et continuer son dialogue avec ses opposants les plus intransigeants", estime pour sa part le quotidien Kommersant.

Selon la presse russe, Vladimir Poutine a anticipé son départ du sommet G20 pour échapper aux critiques.

La presse russe souligne également que l'accueil réservé à Vladimir Poutine a été "démonstrativement froid", voire "extrêmement vexant". "Le président russe a été mal accueilli, mal logé et couvert de nombreux reproches concernant le comportement de notre pays dans le sud-est de l'Ukraine (...), et finalement placé à l'écart pour la photo collective", écrit le quotidien pro-Kremlin Izvestia.

Quant au président russe, il "s'est comporté avec un rare sang-froid", se félicite le journal.

Dès l'ouverture du sommet vendredi, plusieurs responsables occidentaux avaient critiqué la Russie, qualifiée de "menace pour le monde", cherchant à "restaurer la gloire perdue du tsarisme" en "agressant" des pays plus petits.

 

Et après deux journées de discussions marquées par des attaques de plusieurs dirigeants occidentaux fustigeant "l'agression" de la Russie en Ukraine, le président russe a quitté le sommet de Brisbane bien avant ses homologues et avant la publication du communiqué final.

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Réforme territoriale: Larcher plaide pour la clarification des compétences

Publié le 17 Novembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans UMP

Le président du Sénat Gérard Larcher a plaidé lundi pour une clarification des compétences des collectivités territoriales, à l'occasion du premier déplacement du Sénat "hors les murs" à Chartres.

"Tout ce que vous ferez pour clarifier la fonction de chacun des niveaux de collectivités sera particulièrement utile, tout en laissant cette marge de liberté, d'adaptabilité et d'initiative qui a toujours constitué la plus-value de l'action publique locale", a déclaré M. Larcher en ouvrant une réunion de la commission des Lois du Sénat avec les élus d'Eure-et-Loir afin de préparer le texte sur la nouvelle organisation territoriale qui sera examinée à partir du 16 décembre à la Haute Assemblée.

"C'est un grand texte", a ajouté le sénateur des Yvelines.

"L'Assemblée débattra du texte qui sera issu du Sénat", a souligné de son côté le président de la commission des Lois Philippe Bas (UMP). "Nous avons le sentiment d'avoir une responsabilité particulière et nous sommes dans un état d'esprit constructif", a-t-il assuré.

"Pour éviter les doublons, il faut la spécialisation des compétences, et donc la suppression de la clause de compétence générale", a ajouté l'élu de la Manche.

"Pour la première fois, on va dire que la solution du problème français, ce n'est pas de supprimer un échelon, mais de dire qui fait quoi, et la grande avancée c'est que le Premier ministre est revenu sur son idée de supprimer les départements après 2020", a encore estimé M. Bas.

Le président du conseil général d'Eure-et-Loir, Albéric de Montgolfier (UMP), également rapporteur général du budget au Sénat, a relevé de son côté que le texte sur la nouvelle organisation territoriale n'aborde pas le sujet financier, à un moment où les dotations de l'Etat aux collectivités diminuent.

"Il est important que le Sénat puisse prendre le pouls de ce qui se passe en allant sur le terrain", a par ailleurs souligné M. Larcher. "C'est ce que j'ai appelé +le Sénat hors les murs+", a-t-il dit en estimant que le projet de loi sur l'organisation territoriale "se prête particulièrement bien à cette initiative".

 

"Je souhaite que cette pratique de travail devienne plus courante, naturellement lorsque le sujet le justifie", a ajouté le président du Sénat.

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Le déficit 2014 de l'Etat plus élevé que prévu

Publié le 12 Novembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Le gouvernement a présenté mercredi un projet de budget rectificatif pour 2014 qui acte à nouveau un dérapage du déficit de l'Etat: il atteindra 88,2 milliards d'euros à la fin de l'année 2014, soit 4,3 milliards d'euros de plus que ce qui était prévu cet été.

Par rapport à ce qu'anticipait la première loi de finances rectificative, votée fin juillet, ce sont 6,1 milliards d'euros de recettes publiques qui manquent à l'appel.

Du côté des dépenses, Bercy constate aussi des dépassements, d'environ 2,1 milliards d'euros, principalement du fait du coût des opérations militaires à l'étranger, des dépenses de personnel et des dispositifs de solidarité (RSA, aide médicale d'Etat, etc.).

Mais le ministère assure que ces dépassements seront compensés par 1,8 milliard d'euros d'annulations d'autres crédits ministériels: les réserves de précaution - des crédits gelés en début d'année - seront mises à contribution.

Au total, "nous tenons la dépense et nous réalisons bien les 3 milliards d'euros de baisse des crédits de l'Etat entre 2013 et 2014", a souligné Christian Eckert, secrétaire d'Etat au Budget, dans une déclaration à l'AFP.

 

Bercy a également laissé inchangée sa prévision de déficit public - qui engloble celui de l'Etat, de la protection sociale et des collectivités locales -, faite début septembre, et qui intégrait déjà la dégradation de l'environnement économique. Il devrait s'établir à 4,4% du PIB cette année, après 4,1% en 2013, puis refluer légèrement à 4,3% en 2015.

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Discours de Nicolas Sarkozy à Paris

Publié le 8 Novembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans UMP

Voici le discours prononcé par Monsieur Nicolas Sarkozy lors de sa réunion publique à Paris vendredi 7 novembre :

- en version vidéo: cliquez ici

 

- en version texte, lisez plus bas ou cliquez ici

Vendredi 7 novembre, Nicolas Sarkozy était en meeting à la Porte de Versailles à Paris où près de 5000 militants étaient venus l’accueillir. Philippe Goujon, député-maire du 15ème arrondissement de Paris mais aussi Claude Goasguen, député-maire du 16ème arrondissement et Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de la 4ème circonscription de l’Essonne ont dans un premier temps pris la parole, avant de laisser la place à Nicolas Sarkozy. Bernadette Chirac était elle aussi présente pour écouter le discours du candidat à la présidence de l’UMP qui marquait la mi-campagne. Un discours fort, axé sur la République.

Dans un premier temps, Nicolas Sarkozy a exprimé sa vision du parti qu’il souhaite reconstruire avec un seul mot d’ordre, le rassemblement.

« Rassembler c’est construire le parti de la France ! Dans lequel le plus grand nombre de Français pourra se reconnaître »

« Ce mouvement politique sera un lieu où le fonctionnaire discutera avec le salarié du privé, l’ingénieur avec l’agriculteur »

Il poursuivait ensuite son discours autour d’un sujet fort, celui de la République.

« La République, c’est une morale de l’homme du citoyen. Elle ne reconnaît aucune communauté. Elle reconnaît des citoyens égaux en droits »

Déclinant tous les thèmes, il exprimait devant les militants l’idée qu’il se faisait de la République, sur la question de la citoyenneté, de l’intégration, de la solidarité ou encore de l’école qui doit être gratuite pour tous.

Une façon pour lui de parler de la France et d’inviter chacun à se battre pour son pays dans le cadre d’un nouveau projet politique.

 

« Vous serez le moteur, la première expression de ce nouveau grand projet politique »

 

Mes Chers Amis,

Ceux qui se réjouissaient de voir notre famille se déchirer.

Ceux qui prédisaient que bientôt il n’y aurait plus rien entre le Parti Socialiste et le Front National.

Ceux-là en seront pour leurs frais.

Ils disaient que vous étiez découragés, que vous alliez partir et que vous ne reviendriez pas.

Ils ne connaissaient ni la force de votre engagement, ni votre tempérament, ni votre amour viscéral de la France.

A tous ceux-là qui prédisaient notre disparition, je leur demande de regarder Paris, ici, Porte de Versailles.

 A-t-on jamais vu, vous et moi, la France dans cet état ?

Avons-nous jamais connu, vous et moi, une telle colère contre ce gouvernement en particulier et contre tous les pouvoirs en général, une telle perte de crédit de la politique ?

Avons-nous jamais connu un tel climat de défiance, de suspicion et de renoncement dans notre pays ?

Face à cette colère, la facilité serait de renoncer, de laisser la place aux démagogues.

Mais le fait est, que quelque chose nous pousse à emprunter le chemin difficile qui nous conduira à affronter les difficultés au lieu de rester les bras croisés devant la France qui sombre.

Je sais ce que vous avez dans le cœur.

Nous nous connaissons depuis si longtemps.

Nous avons partagé tant d’émotions, affronté tant de crises, surmonté tant de divisions.

Une fois encore, comme un éternel recommencement de l’Histoire, le sursaut viendra de vous.

Parce que nous ne voulons pas que nos enfants ou les enfants de nos enfants soient obligés un jour de s’en aller parce que nous n’aurions rien fait pour que le mot « France » reste pour eux synonyme d’avenir. Je ne peux pas accepter cela.

Face à ce gouvernement, il y a la colère de tous ceux qui n’en peuvent plus, de tous ceux qui travaillent dur et n’arrivent plus à mettre un sou de côté, de tous ceux qui entreprennent et auxquels on rend la vie impossible, de tous ceux qui se sentent dépossédés de leur vie, du fruit de leur travail, qui ont peur de perdre leur emploi, peur de tout perdre, peur aussi de se sentir un jour étrangers dans leur propre pays…Peur qu’on leur vole leurs repères. Peur de voir disparaître ce qui constitue leur identité intime.

Cette colère qui monte contre l’impôt, contre l’Etat, contre les élus, contre les autres, cette colère qui porte en elle les germes de la violence, du rejet, de l’exclusion, ne pas l’entendre serait irresponsable.

Il faut se souvenir où conduisirent les grandes colères de jadis qu’on se refusait à entendre jusqu’à ce qu’elles explosent dans une violence dévastatrice.

Il faut se souvenir de ce qu’engendrèrent dans le passé l’antiparlementarisme pour ne pas prendre la colère d’aujourd’hui à la légère. Je ne prends pas la colère de nos compatriotes à la légère.

Alors Honneur soit rendu à ceux qui continuent de se battre quand tant d’autres ont cessé de le faire.

Mais ce combat serait vain s’il n’était qu’un refus. Comment faire en sorte qu’il redonne un espoir aux Français ?

Nous ne pouvons pas répondre à cette question avec les réponses du passé : nous sommes au XXIe siècle, le monde change, la société change, les mentalités changent.

Nous ne pouvons pas, c’est ma certitude absolue, avoir les mêmes partis, avec les mêmes objectifs, le même fonctionnement que lors de la révolution industrielle, des trente glorieuses ou de la guerre froide.

Les partis où tout le monde pense la même chose, arc bouté sur les clivages d’il y a 50 ans où le sommet décide, où la base suit, c’est fini ! Ils sont morts et je ne conduirai pas ce type de parti.

Les partis qui confondent leur idéologie avec une religion, leur programme avec un catéchisme, c’est fini !

Au XXIe siècle, un parti politique n’est pas une caserne, encore moins une secte.

L’histoire a condamné ces partis qui portaient en eux les germes du totalitarisme.

Comme elle a condamné les partis qui ne sont que des syndicats d’élus, comme ceux qui, en 1944, répondaient au Général de Gaulle qui leur proposait de le rejoindre pour reconstruire la France : nous devons d’abord reconstruire notre parti !

Nous avons la responsabilité de conjurer les menaces qui pèsent sur notre Démocratie, en offrant aux Français – qui d’autre que nous le pourrait ? – la possibilité d’une alternative, puis d’une alternance au désastre actuel.

Devant nos défaillances, car il y en a eu, de nos déchirements d’hier, nous devons tirer la force de construire quelque chose de neuf, aussi éloigné de l’organisation repliée sur elle-même que du fonds de commerce servant sa clientèle.

Il faut courageusement tout remettre à plat pour être capable de nous réinventer.

A nous de rassembler, de surmonter les anciens clivages et de dessiner les nouveaux. A nous, comme le Général de Gaulle, d’appeler au rassemblement de tous les Français qui veulent « promouvoir et faire triompher par-dessus les différences des opinions le grand effort de salut commun et la réforme profonde de l’Etat ». C’était à Strasbourg en 1947, quand la France à nouveau allait mal.

Rassembler ? C’est ne pas refaire, le parti de la droite, ou le parti de la gauche ou le parti du centre. C’est ne pas refaire le parti d’une classe, le parti des ouvriers, ou le parti des fonctionnaires, ou le parti des riches, ou le parti des pauvres, ou le parti des gens instruits ou de ceux qui ne le sont pas, ou le parti de ceux qui habitent la campagne ou de ceux qui habitent dans les villes, le parti des retraités ou celui des actifs…

Rassembler ? C’est construire le parti de la France, dans lequel tous les Français, sans exception, quelles que soient leurs origines, leur histoire, quel que soit leur milieu social, pourra se reconnaître, pourra se sentir libre, pourra avoir la certitude qu’on l’écoute, qu’on le respecte, qu’il peut apporter sa contribution à l’œuvre commune.

Nous devons construire un mouvement politique qui sera un lieu où le monde de la culture rencontrera le monde de l’entreprise, où le monde juridique échangera avec le monde économique, où le fonctionnaire discutera avec le salarié du privé, où l’ouvrier parlera au patron, l’ingénieur à l’agriculteur, où tous les mondes se rencontreront, se parleront, échangeront, où l’on aura envie de venir pour découvrir, pour apprendre, pour partager, pour s’élever.

Un mouvement où l’on viendra non pour soi mais pour les autres.

Un mouvement capable aussi de parler à tous ceux qui rejettent la politique.

Un mouvement qui fondera sa cohésion, son unité, non sur la sanction disciplinaire, sur l’exclusion, sur l’excommunication, mais sur l’intelligence, l’ouverture d’esprit, la générosité, et sur cette forme de fraternité que l’on appelait le compagnonnage et qui, aussi longtemps qu’elle fut vivante, a permis au mouvement gaulliste de surmonter toutes ses divergences, bien des divisions plus douloureuses que celles d’aujourd’hui.

A tous les membres de notre famille politique, je veux dire que les partis politiques ne meurent jamais du trop-plein de débats, du trop-plein d’idées, du trop-plein de personnalités fortes.

Ils meurent du vide, ils meurent de l’ennui, ils meurent du silence pesant qui s’installe lorsque tous les débats sont étouffés, lorsque l’on pose un couvercle sur toutes les divergences au nom d’une unité qui n’est que de façade parce qu’à force d’éviter les sujets qui fâchent, on finit par n’avoir plus rien à dire à personne.

La politique a besoin de talents. Il faut que la politique aille vers eux, vers les entrepreneurs, les penseurs, les savants, les écrivains, les artistes, les sportifs. Au XVIIIe siècle, la politique se faisait avec les philosophes, au XIXe avec les poètes, au XXe, les Communistes ont eu Frédéric Joliot-Curie et Aragon. Les Gaullistes, Malraux, Claudel, Mauriac, les centristes Alain …

Je ne veux plus que l’on tienne à l’écart le monde de la recherche, le monde de la culture, le monde de l’art. Il nous est arrivé de ne pas les prendre au sérieux et même de les regarder comme des adversaires. Ce fut un appauvrissement. Quelle peut-être une politique qui ignorerait la science, l’art, la culture ?

J’ai connu aussi une époque où les chefs d’entreprise n’avaient pas droit de cité en politique, parce que les politiques et l’entreprise étaient deux mondes qui ne se parlaient plus.

J’ai connu une époque où l’on écartait les talents.

Quelle peut-être une politique qui a peur du talent et qui le rejette ?

Les talents, ils se heurtent.

Ils s’entrechoquent.

Le talent, c’est difficile à canaliser.

Mais le contraire du talent, c’est quoi sinon la médiocrité ?

Laissons s’épanouir les talents.

Nous y gagnerons tous un supplément d’inspiration et d’intelligence.

Ceux qui ne le veulent pas, ceux qui n’ont pas cette ouverture d’esprit qui permet de partager même avec ceux avec lesquels on est en désaccord, ceux pour lesquels le mot fraternité n’a plus de signification, ceux-là ne sont pas les bienvenus !

Mais, respecter nos différences, préférer le débat à la fausse unanimité, faire de la diversité de nos sensibilités une richesse, ce n’est pas organiser nos divisions en tendances, en courants, en chapelles, en allant de motions de synthèse en motions de synthèse, en reproduisant à l’intérieur de notre famille politique les marchandages, les combinaisons d’appareils, le clientélisme du régime des partis et dont le parti socialiste et la majorité actuelle nous donnent tous les jours le pitoyable spectacle ? Je ne veux pas de ça pour notre famille politique !

Pas de courants, pas de tendances, pas d’écuries ! Mais, une famille, où tout le monde n’est pas toujours d’accord mais où l’on se respecte, où chacun est capable de faire un pas vers l’autre, où l’envie de rester ensemble est plus forte que les divergences. Voilà mon ambition première.

Croire que cela sera sans nuage, ce serait nous préparer bien des déconvenues : la politique est humaine et, dans tout ce qui est humain, il y a du sentiment et de la passion.

Il y aura des débats, des confrontations d’idées et puis, vous voterez. Comme vous voterez lors des primaires pour choisir entre plusieurs candidats pour l’élection présidentielle. Le vote doit être la voie naturelle pour trancher nos débats et cimenter notre unité. Le vote doit être notre règle absolu de fonctionnement.

J’ai beaucoup réfléchi à la crise de confiance qui atteint toutes nos institutions et en premier lieu les partis politiques.

Pour qu’une institution soit respectée, il faut que chacun de ceux qui la servent s’efforce de la rendre respectable.

Et la principale vertu qui rend respectable, c’est le refus obstiné du mensonge, c’est le courage de l’honnêteté intellectuelle, de l’honnêteté des sentiments.

L’honnêteté à la place du mensonge, à la place de la langue de bois qui est la forme achevée du mépris et de la lâcheté.

L’honnêteté à la place de cet excès d’habileté qui, en politique, est l’une des formes du cynisme.

L’honnêteté qui reconnait l’erreur, qui reconnait l’échec, qui reconnait les défaillances, et qui les assume.

L’homme politique ne sait pas tout, n’a pas réponse à tout, ne peut pas tout.

Comment gagner la confiance de ses concitoyens si l’on n’est pas capable de dire «  je me suis trompé » ?

La vertu cardinale de la grande formation que nous allons créer devra être le refus du mensonge, parce que c’est la seule attitude qui puisse réconcilier les Français avec la politique.

A tous ceux qui voudront nous rejoindre, je veux dire qu’ils pourront discuter de tout, débattre de tout, mais qu’il y a des valeurs sur lesquelles notre famille politique ne transigera pas parce que ce sont les valeurs d’une forme de civilisation à laquelle nous sommes profondément attachés et que nous voulons préserver.

Nous ne transigerons pas sur nos héritages qui ont façonné l’identité de la France. La France a une identité qui lui est propre, nous n’avons nullement l’intention de demander l’autorisation d’en parler !

Nous ne transigerons pas sur l’héritage de la Chrétienté et sur celui des Lumières qui sont des faits majeurs de notre civilisation.

Nous ne transigerons pas sur l’universalisme qui est un impératif moral et politique forgé par 2000 ans d’Histoire.

Jamais je n’ai trouvé meilleure définition de ce qu’est un Français que celle d’un de nos plus grands historiens du siècle dernier, Lucien Febvre, « c’est l’artisan laborieux d’un perpétuel travail de remaniement, d’adaptation, de synthèse – qui, d’une somme disparate d’individus de provenance diverse, d’une masse hétéroclite de produits importés, de techniques apprises d’autrui, d’habitudes contractées une fois pour toutes, mais aussi d’idées et de croyances venues du bout du monde, réussit à forger une unité perpétuellement changeante, mais toujours marquée d’une marque connue. Une marque telle qu’en regardant les créations successives qu’elle estampille, personne ne s’y trompe : elles sont françaises. Et cela, vraiment, est un grand miracle. »

Nous voulons continuer ce miracle français.

Le repli de la France sur elle-même détruirait le miracle français.

C’est pourquoi nous ne transigerons pas avec l’ouverture de la France au monde, même si la France a, comme toutes les civilisations, le droit de se protéger contre l’aplatissement du monde, contre les concurrences déloyales, même si elle a le droit comme tous les peuples, de choisir qui elle veut accueillir et qui elle ne veut pas recevoir sur son territoire et dans quelles conditions. C’est un choix, ce n’est pas un droit.

Nous ne transigerons pas avec l’humanisme qui fonde notre idée de l’Homme, de sa dignité, de sa liberté.

Nous ne transigerons pas avec l’humanisme parce que ce serait compter pour rien les flots de sang et de haine que la barbarie a fait couler sur notre continent au siècle passé.

Ceux qui pensent que les fins justifient tous les moyens, ceux qui pensent qu’une vie ne vaut pas autant qu’une autre vie même quand le monde compte 7 milliards d’habitants, ceux-là ne sont pas des humanistes et nous n’avons rien de commun avec eux !

Nous voulons continuer le miracle de la République, une et indivisible.

Ce miracle qui vient de si loin dans notre histoire.

Rome a donné le citoyen. Les Capétiens, l’Etat. Les soldats de l’An II, la Nation. La IIIème République, l’école. La Résistance, le programme du Conseil National de la Résistance et la sécurité sociale. La Vème République, la fin du régime d’Assemblée, l’élection du Président au suffrage universel, les moyens pour l’Etat de dominer les féodalités de toutes sortes.

La République !

C’est à vrai dire la grande question politique d’aujourd’hui.

On la croyait réglée depuis longtemps, comme si en France, la République allait de soi. Comme si l’Histoire avait rendu ces deux grands mots, France et République, inséparables pour l’éternité.

A vrai dire, cela fait longtemps que la République s’affaisse.

Mais le mal cheminait à petits pas. On voyait bien, ici ou là, les choses se défaire, les principes s’effriter. Mais, on pensait que que c’était marginal.

Ceux qui alertaient sur les dangers qui menaçaient tout l’édifice étaient mis à l’index. Ils exagéraient. La République, disait-on, n’était pas menacée.

Tout le monde en France était républicain. Où était le problème ?

Et puis brusquement le problème apparait au grand jour : les mille petites fêlures se rejoignent pour former une grande fracture.

D’un seul coup l’ampleur des dégâts se révèle aux yeux de tous.

Le nouveau clivage politique est là : liquider le modèle républicain ou le reconstruire ?

Hier, le principal clivage c’était la Démocratie.

Il y avait d’un côté les démocrates et de l’autre ceux qui dénonçaient la Démocratie au prétexte qu’elle était bourgeoise.

Il y avait les partis démocratiques et les partis révolutionnaires, ceux qui ne croyaient qu’aux élections et ceux qui ne croyaient qu’aux luttes sociales.

Ce fut la vraie ligne de partage tout au long du XXe siècle.

Depuis l’effondrement du mur de Berlin et la faillite communiste, tout le monde a fini, par devenir démocrate.

La Démocratie, c’est le multipartisme, les élections libres, la liberté d’expression, les droits de l’Homme. C’est fondamental mais la République, c’est autre chose.

En 58, le Général de Gaulle disait «  nous voulons la Démocratie et la République ».

C’était la République au sens où on l’entend en France qui ne se confond pas avec la Démocratie. Nous devons faire de notre mouvement le sursaut contre tout ce qui menace la République.

Le clivage principal c’est l’opposition, non plus des démocrates et des antidémocrates, mais de ceux qui veulent la Démocratie sans la République et de ceux qui, comme nous, veulent la Démocratie et la République.

La Démocratie, ce sont les libertés politiques.

La République, c’est une morale de l’homme et du citoyen.

La Démocratie peut être compatible avec le communautarisme. La République non !

La République ne reconnait aucune communauté, ni aucune minorité parce que la République ne reconnait que des citoyens égaux en droits et en devoirs. Dans la République, il n’y a qu’une seule communauté qui vaille, c’est la communauté nationale.

La Démocratie est divisible.

La République est indivisible. La multiplication des comportements communautaires est contraire à l’idéal républicain. Ils doivent être proscrits et combattus.

La Démocratie tolère les pouvoirs qui se surveillent, qui se méfient les uns des autres, qui s’affrontent, qui parfois se combattent.

La République non !

Dans la République, il y a un équilibre des pouvoirs. Il n’y a pas de concurrence des pouvoirs. La Justice ne fait pas la guerre au pouvoir politique. Le pouvoir politique ne fait pas la guerre à l’autorité judiciaire. Le pouvoir législatif n’est pas en guerre contre le pouvoir exécutif.

Dans la République, tous les pouvoirs sont tendus vers le même but, poursuivent le même idéal, partagent les mêmes vertus civiques.

C’est peu dire que nous en sommes loin aujourd’hui.

La Démocratie peut accepter de donner beaucoup de pouvoir aux corps intermédiaires. La République croit que le peuple est l’arbitre ultime. Je veux dire combien l’emprise de certains corps intermédiaires qui préfèrent la défense de leurs intérêts corporatistes à la modernisation du pays et devenu un problème. L’immobilisme Français n’est pas celui du peuple, il est celui de ces corps intermédiaires, et, de certaines de nos élites.

La République, c’est la souveraineté du peuple.

Dans la République, le peuple garde le droit de parler pour lui-même, de décider pour lui-même, sans intermédiaire.

L’élection du Président de la République au suffrage universel direct, c’est la République !

La possibilité pour le peuple de trancher par le referendum, c’est la République !

Et quand on délaisse la pratique référendaire, on abandonne une partie de l’esprit républicain.

La Démocratie n’appelle aucune neutralité religieuse. La République si ! Parce que la République est laïque et nous voulons qu’elle le reste. Parce que la République, c’est la neutralité de l’espace public et de nos institutions publiques.

La laïcité est un principe de respect de toutes les croyances. Elle est la condition de la liberté de conscience de chacun dans un pays qui a connu tant de guerres de religions.

La République, c’est le rejet de tous les fanatismes et de tous les intégrismes. Je dénonce le manque de fermeté républicaine auquel nous assistons aujourd’hui.

La Démocratie peut accepter la Burka. La République non !

Parce que la République est un régime d’émancipation, parce que la Burka est un signe d’asservissement de la femme. Je conteste la décision récente du ministre de l’Education Nationale d’autoriser les femmes voilées à accompagner les sorties scolaires au nom de l’idéal républicain français.

La République se méfie de la religion de la transparence absolue !

Parce que la transparence absolue efface la frontière entre l’espace public et la vie privée, détruit l’intimité, incite à la délation, flatte les plus bas instincts de l’envie, de la jalousie, dresse les citoyens les uns contre les autres. Je veux rappeler notamment que la sexualité est un sujet d’ordre privé et que nous n’en pouvons plus de le voir évoquer à tout bout de champs sur la place publique.

La République protège, les petits et les grands secrets de chacun parce qu’elle protège au nom d’une certaine idée de l’Homme qui reconnait à chacun le droit d’avoir ses jardins secrets et de ne pas étaler toute sa vie au grand jour.

La transparence absolue est totalitaire et elle emportera la Démocratie avec la République. Ce serait faire preuve d’une grande lâcheté que de ne pas oser défendre cette idée qui est une idée juste et parfaitement républicaine.

La Démocratie peut se contenter de l’intégration.

La République non !

La République réclame davantage. Elle réclame l’assimilation qui donne en partage une culture et une histoire communes. On a fait croire à trop d’étrangers qu’ils pouvaient devenir juridiquement français et rester exactement ce qu’ils étaient auparavant. C’est un mensonge ! Pour devenir un citoyen français, il faut adopter le mode de vie français, accepter les règles républicaines françaises et épouser la langue et la culture françaises. Dire cela, ce n’est exclure personne. C’est se donner la chance de réussir l’accueil de ceux qui vont nous rejoindre au lieu d’assister impuissants au dramatique échec de l’intégration d’aujourd’hui.

La Démocratie est indifférente à la manière dont on devient Français, comme elle est indifférente aux modalités du regroupement familial. La République non ! Parce que la République, c’est l’autre nom, qu’en France, on donne à la Nation.

Dans la République on ne devient pas Français par hasard ou n’importe comment.

La Démocratie n’est pas concernée par l’effort et le mérite. La République si ! Parce que la République veut que l’effort et le mérite soient au cœur de toute récompense.

La République est incompatible avec l’assistanat.

Parce que dans la République, chacun doit participer à l’effort de tous. Parce que dans la République chacun doit donner quelque chose de lui-même qu’il ne peut plus y avoir d’allocations sans contrepartie ! Un citoyen reçoit. Mais un citoyen donne, sinon il n’est pas tout à fait un citoyen.

La Démocratie ne s’occupe pas de la manière dont les gens sont soignés, la République si !

Parce que la République c’est l’égalité d’accès aux soins. Dans la République française, on ne refuse pas de soigner quelqu’un parce qu’il est pauvre. On ne demande pas son numéro de carte de crédit avant de l’opérer.

La République n’est pas compatible avec n’importe quel système fiscal.

Parce que la République a quelque chose à dire sur la justice fiscale et sur la justice sociale. Parce que la République c’est l’égalité devant les charges publiques. Cette égalité que l’on voit tous les jours rompue par une débauche de créativité fiscale dont chacun se demande si elle rencontrera un jour une limite !

La République ne s’accorde pas avec la mise sous condition de ressources de toutes les prestations sociales, la suppression du quotient familial, la modulation des allocations familiales en fonction des revenus. La République ne veut pas que l’on fasse payer l’école même à ceux qui le pourraient ou à ce que l’on module les remboursements des soins par l’assurance maladie en fonction des revenus. La mise sous conditions de ressources de toutes les prestations sociales, la modulation des remboursements des soins sur le revenu ou la fin de l’école gratuite, ce n’est plus la République.

La République défend l’autorité de l’Etat, car, si l’étatisme et la bureaucratie menacent la République, la contestation de l’autorité de l’Etat par une coalition de communautés, de minorités agissantes, de féodalités, et de groupuscules violents est une plus grande menace encore pour la République.

La République est aussi un régime d’autorité. Sans autorité, il n’y a plus de République. La République doit soutenir les forces de l’ordre quand elles sont attaquées. La République ne peut accepter les territoires interdits et les voyous qui se croient tout permis. Cet affaiblissement de l’autorité qui se ressent dans tous les domaines, met gravement en danger l’unité de la Nation.

La République est un régime d’exigence. L’école de la République est une école de l’exigence. L’égalitarisme, le nivellement, le refus de la reconnaissance du mérite, le refus des classements, le refus des notes sont le contraire de l’idéal républicain.

La République, c’est l’égalité des droits garantie par les devoirs de chacun.

La République, c’est la foi dans la science et le progrès !

La République, c’est le respect de la propriété parce que la propriété c’est la liberté. La propriété, ce n’est pas du vol mais la reconnaissance d’une vie de labeur et, la possibilité de s’élever au-dessus de sa condition initiale.

La République, c’est notre idée de la France.

Ceux qui n’aiment pas la France, ceux qui n’éprouvent pas la fierté d’être Français, d’appartenir à un grand peuple, qui a une grande culture et une grande Histoire, ceux qui ne veulent pas partager cette culture et cette Histoire et qui attisent la guerre des mémoires, ceux-là abiment la République !

La République, c’est l’indépendance nationale et la souveraineté du peuple. Dans le monde tel qu’il est, la souveraineté ne s’exerce pas seule mais avec les autres.

Mais si nous voulons l’Europe pour être plus forts ensemble face aux géants qui émergent dans le monde, nous ne voulons pas d’une Europe qui nous obligerait à renoncer à la République au nom de la Démocratie.

Nous voulons une Europe qui exerce moins de compétences et où les grands Etats prendront leurs responsabilités parce que le leadership n’est pas un droit, il est un devoir. Nous voulons un gouvernement de la Zone Euro où la France et l’Allemagne travaillent la main dans la main parce que la Paix et la prospérité de l’Europe en dépendent. Parce que l’Histoire nous a appris ce qui pouvait arriver lorsque la France et l’Allemagne divergeaient.

Mais nous ne voulons pas que la France se dissolve dans une Europe des régions qui serait un retour à l’Europe du Moyen-âge avant que n’existât la République.

La décentralisation est une avancée de la Démocratie. Mais, le retour des principautés, le chacun pour soi et l’éclatement de la France serait un recul de la République.

Nous voulons la libre concurrence mais nous ne voulons pas qu’elle soit comprise comme une faiblesse qui mettrait nos entreprises et nos travailleurs à la merci de tous les prédateurs du monde, parce que la République, c’est le refus de la prédation et la reconnaissance des frontières.

Nous voulons la libre circulation, mais nous ne la voulons pas sans condition et sans limite. Parce que la libre circulation sans condition et sans limite détruit, petit à petit, la citoyenneté et en fin de compte détruit la solidarité Républicaine.

Nous voulons que l’Europe pèse sur les destinées du monde, mais nous voulons que demeure le miracle du rôle singulier de la France dans le monde.

Nous ne voulons pas d’une Europe qui chercherait à se construire et à régler ses rapports avec le monde sur la table rase des identités, des histoires, des cultures et de la géographie.

Dans ce qui est constitutif de la singularité de la France dans le monde, il y a la langue française si malmenée, que le Gouvernement français ne prend plus la peine de défendre dans les enceintes diplomatiques.

La langue française, c’est la langue de notre culture, de notre pensée, de notre liberté, de notre universalité. C’est la langue de notre République. Ne pas la défendre, ne pas la promouvoir à travers la création, à travers les lycées français à l’étranger, à travers l’action culturelle extérieure, à travers tout ce qui participe à la présence de la France sur la scène du monde, et en France même, dans nos écoles, dans nos universités, c’est un reniement. Qui a jamais trouvé le chemin du succès dans le reniement ?

La façon dont on traite le budget de la culture aujourd’hui est une honte et une faute. Notre culture est une partie de la réponse à la crise. Notre patrimoine est une partie de la réponse à la crise. Nos auteurs, nos artistes, nos créateurs, nos cinéastes incarnent une France qui ne veut pas mourir parce qu’elle a encore tant de choses à dire, à créer, à inventer.

Les partisans du reniement obsédés par toutes les repentances, désireux d’en finir avec l’Etat, la Nation et la République, qui les trouvent dépassés, comme ils trouvent dépassées la langue française et la culture française et sans doute aussi dépassées ces formes de civilité, de politesse, de courtoisie à travers lesquelles se révèlent la vraie nature des civilisations, ceux-là n’ont pas leur place parmi nous. Ils sont responsables de cet air du temps qui est la cause du malaise de notre société.

C’est aux Républicains que nous voulons parler.

A ceux qui aiment la République et qui la sentent menacée.

A ceux qui n’imaginent pas la France sans la République, sans les valeurs de la République, sans le modèle républicain qui donne sa chance à chacun, quels que soient son milieu, ses origines, son histoire personnelle, le lieu où il habite.

Nous voulons parler à tous ceux pour lesquels le mot République signifie le refus de la mise en scène de l’impuissance de la politique telle que les Français l’ont vue hier soir à la télévision.

Nous voulons la République et la Démocratie parce que, pour nous, elles sont complémentaires et indissociables.

Est-ce à dire que rien ne doit changer ou qu’il faut revenir en arrière ?

Bien sûr que non. Notre République ne pourra plus être celle de Jules Ferry, de Jean Moulin ou du Général de gaulle.

C’est la tâche qui nous attend : donner aux valeurs et aux principes républicains une expression nouvelle. Sur le socle à partir duquel la République a pris son élan, édifier une République neuve en gardant les yeux grands ouverts sur le monde tel qu’il est.

Parce que nous ne pouvons pas déterminer notre politique, décider de nos impôts, élaborer nos lois sans tenir compte de ce que font les autres. Je veux en finir avec un débat politique français si excessivement hexagonal.

Refaire une famille autour de l’idée de République, rassembler les républicains que nous sommes, reconstruire une formation politique à l’image de la République où l’on ne découpe pas la société en tranches, en classes, en communautés, et pas davantage un parti en une mosaïque de tribus ennemies les unes des autres, ce ne sera pas simple, dans une époque où l’addition des crises et des malaises a radicalisé les positions et durci les antagonismes.

Peut-être serait-il plus facile de lancer dès à présent la campagne des présidentielles, et d’ouvrir les primaires en sautant l’étape de la reconstruction d’une grande formation politique républicaine. Ce serait se résigner à bâtir sur un champ de ruines, car c’est l’issue fatale à laquelle serait condamnée notre famille politique déchirée par des ambitions contradictoires. Mais qui peut croire que nous ne le payerions pas un jour ? Quel enthousiasme pour les campagnes à venir pourrait bien naître de toutes les déceptions et les rancœurs que nourrirait un tel abandon ?

A ceux qui ce soir attendraient que je dévoile mes intentions pour l’élection présidentielle de 2017, je veux dire : chaque chose en son temps. Pour notre famille politique, une histoire s’achève, une autre commence. Prenons le temps de l’écrire.

D’abord faire émerger la grande force républicaine qui soit capable d’opposer un refus déterminé aux dérives qui entrainent notre pays vers quelque chose qui ne lui ressemble pas.

Ensuite trancher ensemble les grandes questions laissées depuis trop longtemps en suspens. Je veux parler de ce que nous voulons faire de notre pacte national et de notre pacte social. Quand la mondialisation bouleverse tout et quand le chômage ravage nos territoires et mine nos comptes publics.

C’est sur ce projet commun que nous opérerons le plus large rassemblement. Personne n’y parviendra sans le concours de tous.

Dans la politique que nous allons bâtir ensemble, chacun saura qu’il est plus intelligent avec les autres que tout seul.

La grande formation politique moderne que nous allons faire émerger ne sera pas qu’une grande force d’opposition. Elle sera une grande force de propositions, d’imagination face à la grande mutation du monde, à toutes les crises qu’elle engendre et à toutes les chances qu’elle offre aux audacieux.

Elle sera la fabrique d’idées neuves dont notre République a besoin.

Et vous verrez qu’ensemble, nous réussirons de grandes choses.

Ensemble nous dessinerons les voies par lesquelles la France retrouvera sa grandeur.

Vous serez au cœur de ce nouveau grand projet politique. Vous en serez le moteur et la première expression. C’est pour cela que je suis candidat à la présidence de notre famille politique. Plus le mandat que vous me donnerez sera clair, plus vite nous remettrons notre famille en ordre de marche.

La République nous appelle, chacun a appris à l’école à reconnaître ses héros et ses visages :

Les soldats de l’An II et les Hussards noirs.

Lamartine et Victor Hugo

Les tranchées, la France libre et les maquis

Gambetta, Clémenceau et le Général de Gaulle

Jean Moulin

Ils nous ont fait ce que nous sommes. Nous voulons transmettre cet héritage à nos enfants.

La République a mille visages mais elle n’a qu’une seule âme et une seule pensée à jamais tournées vers la justice et le progrès humain. Au fond, c’est elle qui nous confère une mission dans le monde.

La République, c’est la démocratie à la Française.

La France, fille aînée de la République,

La France, disait Clemenceau, hier soldat de Dieu, aujourd’hui soldat de l’humanité, toujours soldat de l’Idéal.

Voilà notre France, la vraie France, celle que nous ne voulons pas laisser mourir.

Ce n’est pas pour nous, ce n’est pas pour un parti,

C’est pour elle que nous allons nous battre.

Vive la République

 

Vive la France

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Sénat: vote d'une résolution le 11 décembre pour que la France reconnaisse un Etat palestinien

Publié le 6 Novembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans International

Le Sénat votera le 11 décembre sur une proposition de résolution du groupe Communiste, républicain et citoyen (CRC) pour que la France reconnaisse un État palestinien, a indiqué le groupe jeudi dans un communiqué.

La résolution propose que le Sénat "affirme solennellement son attachement au principe d'un État Palestinien viable, vivant en paix aux côtés de l'Etat d'Israël et exprime le souhait que la France reconnaisse l'Etat Palestinien souverain et démocratique".

Si elles n'ont pas de valeur contraignante, les résolutions votées par le Sénat ou l'Assemblée nationale marquent l'expression d'un souhait ou d'une préoccupation. Leur procédure reste très encadrée.

Avec cette résolution, le groupe CRC "espère participer de manière décisive à l'enclenchement du processus qui permettra enfin aux populations de vivre en paix et en sécurité au Proche-Orient", note-t-il dans un communiqué.

Les sénateurs écologistes avaient déposé fin octobre une proposition de résolution similaire, pour que la France reconnaisse "sans délai" un État palestinien.

A l'Assemblée, les députés Front de gauche avaient aussi demandé à son président Claude Bartolone l'organisation "dans les plus brefs délais" d'un vote sur la reconnaissance de la Palestine.

 

Les députés socialistes préparent quant à eux une proposition de résolution invitant le gouvernement à reconnaître l'État palestinien qui pourrait être déposée et votée dans les prochaines semaines, selon des sources parlementaires.

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Le timbre en hausse de 7 à 10 centimes au 1er janvier

Publié le 1 Octobre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

La Poste va augmenter le prix de ses timbres de 7% en moyenne au 1er janvier prochain, soit la hausse la plus importante de son histoire, destinée à compenser la baisse de l'activité, au risque d'aggraver la situation.

"Il n'y avait pas eu de hausse de cette ampleur, dans l'histoire moderne en tout cas, mais c'est pour répondre à une situation tout à fait particulière", a expliqué à l'AFP Nicolas Routier, directeur général de la branche Services-Courrier-Colis du groupe.

"La lettre prioritaire à timbre rouge passe de 0,66 à 0,76 euros, et la lettre verte à timbre vert passe de 0,61 à 0,68 euros", a-t-il détaillé.

Parallèlement à la hausse de 7% des tarifs du courrier, les colis enregistreront pour leur part dans trois mois une hausse de 1% de leurs tarifs en moyenne.

Le patron du courrier relativise l'impact pour les ménages français dont le budget annuel en produits postaux s'élève en moyenne à 46 euros: "compte tenu de l'évolution des volumes et des tarifs, il va augmenter de moins de quatre euros", assure-t-il.

Pour Nicolas Routier, cette hausse est nécessaire car elle s'inscrit dans "une stratégie de maintien d'un service universel très étendu et d'un haut niveau de qualité en conformité avec notre plan pour l'horizon 2020".

- Moitié moins de plis entre 2008 et 2020 -

Le groupe La Poste est en effet confronté depuis plusieurs années à une chute très importante du nombre des plis adressés.

"Là où nous étions encore à 18 milliards de plis en 2008, nous serons à 13 milliards en 2015 et tout indique que nous atteindrons 9 milliards dans six ans", précise le patron du courrier.

Cette hausse à l'ampleur inédite était attendue après le feu vert délivré le 22 juillet par l'Autorité des télécoms, l'Arcep, à La Poste l'autorisant à augmenter ses tarifs de 5,2% en moyenne par an pendant quatre ans, en prenant en compte un taux moyen d'inflation d'1,7% sur la période.

Compte tenu des difficultés de l'entreprise, l'Arcep lui avait également permis d'utiliser dès le 1er janvier 2015 jusqu'à 50% de l'enveloppe globale prévue sur l'ensemble des quatre années.

La Poste en a "utilisé environ 40% (...), ce qui veut dire aussi que cette hausse n'est pas destinée à être reproduite dans son ampleur", a souligné Nicolas Routier.

"On a voulu faire un ajustement important cette année parce qu'il y avait une situation de nécessité de rétablir notre modèle économique et de pouvoir continuer à investir", a-t-il admis.

Les tarifs du courrier avaient augmenté en moyenne de 2,8% au 1er janvier 2013 et de 3% au 1er janvier 2014.

D'autres pays européens ont déjà procédé à des hausses importantes: 46% au Royaume-Uni, 53% au Danemark et 35% aux Pays-Bas, à une période où la hausse en France s'est limitée à 12%, à 9% en Allemagne, 5% en Espagne et 8% en Belgique.

Selon plusieurs responsables syndicaux, La Poste encourt le risque d'aggraver sa situation en procédant à une telle hausse.

Pour Bernard Dupin (CGT), "c'est une très forte augmentation, à ajouter à celles qui ont déjà eu lieu, et cela peut avoir l'effet pervers de faire diminuer encore plus le volume du courrier".

"L'Etat se désengage comme jamais sur les quatre missions de service public qu'il demande à La Poste d'assurer", ajoute-il, déplorant le fait que "ce sont toujours les mêmes qui vont payer, c'est-à-dire les usagers".

Selon Régis Blanchot (SUD), "Il y a le risque de vivre ce qu'a connu la poste américaine car en augmentant comme ça les tarifs de façon aussi brutale on incite les clients à la dématérialisation et à se détourner du courrier pour d'autres formes de communication".

 

Les effectifs de La Poste ont diminué de 5.285 postes depuis janvier, soit plus que sur l'ensemble de 2013, l'entreprise ayant de plus en plus recours aux contrats à durée déterminée (CDD) parmi ses 234.000 salariés.

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Budget 2015 de l'Etat: plus de déficit, un peu moins d'impôt, autant de rigueur

Publié le 1 Octobre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Le gouvernement a présenté mercredi un budget de l'Etat pour 2015 qui peine à faire refluer dette et déficits, malgré l'effort sur la dépense, et qui ne fait guère baisser les prélèvements obligatoires, en dépit du geste annoncé pour l'impôt sur le revenu.

Le projet de loi de finances (PLF) a été dévoilé en conférence de presse par le ministre des Finances, Michel Sapin, et le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, deux jours après le budget de la Sécurité sociale, déjà marqué par plusieurs annonces de rigueur, notamment sur la politique familiale.

Le texte, qui sera ensuite examiné en Conseil des ministres, confirme la volonté de discipliner les autres aspects de la dépense publique: 7,7 milliards d'euros d'économies sont demandées à l'Etat et à ses agences (un peu plus que les 7 milliards annoncés le 10 septembre par Michel Sapin) et 3,7 milliards sur la dotation versée aux collectivités locales.

Au total, la France doit réaliser l'an prochain 21 milliards d'euros d'économies - et 50 mds sur trois ans - pour limiter la hausse des dépenses publiques à 0,2% par an, alors que sa "progression spontanée", sans ces mesures, aurait été de 1,7%.

Bercy fait du respect de ces montants d'économies le dernier rempart de la crédibilité budgétaire française.

Car pour le reste, la France avait dès le 10 septembre reconnu que son déficit public ne reculerait que très faiblement l'an prochain, à 4,3% du PIB, après 4,4% en 2014 et 4,2% en 2013. Le retour dans les clous européens ne devrait s'effectuer qu'en 2017, contre un engagement initial à revenir dès l'an prochain au seuil de 3%.

- Taux des prélèvements obligatoires stable -

Mercredi, le gouvernement a aussi prévenu que sa promesse de ramener son déficit structurel à zéro ou presque dès 2017 ne tenait plus et que ce solde, très important pour Bruxelles, diminuerait plus lentement, atteignant 0,4% du PIB en 2019.

Croissance très molle et inflation ralentie: ces facteurs compliquent le calcul budgétaire, bridant les recettes et neutralisant certains efforts de rigueur.

Le gouvernement ne table plus désormais que sur une croissance de 0,4% en 2014 et de 1% en 2015.

Plus optimiste pour l'avenir, il estime que la progression du PIB devrait accélérer à 1,7% en 2016, 1,9% en 2017 puis 2% les deux années suivantes.

L'inflation, dont la faiblesse inquiète dans toute la zone euro, devrait elle passer graduellement de 0,5% en 2014 à 1,8% en 2019, en passant par 0,9% en 2015 (hors tabac).

Le gouvernement comme le président François Hollande ont déjà prévenu qu'aucun effort supplémentaire ne serait fait pour contenir le dérapage, synonyme d'une dette qui grossit rapidement, à plus de 2.000 milliards d'euros désormais.

"Le rythme de réduction des déficits est adapté à la situation" de croissance poussive et d'inflation très faible en France et dans toute la zone euro, réaffirme le dossier de presse présentant le projet de budget. En conséquence, argue-t-il, "il ne sera pas demandé d'efforts supplémentaires aux Français. Car si le gouvernement assume le sérieux budgétaire pour redresser le pays, il se refuse à l'austérité".

Pas question non plus de renoncer aux mesures promises l'été dernier aux ménages, pour soigner le "haut-le-coeur fiscal" dont souffrent les Français, selon le Premier ministre, Manuel Valls, mais aussi pour répondre aux demandes d'une partie des députés socialistes.

L'an prochain, la première tranche de l'impôt sur le revenu doit disparaître, ramenant le seuil d'entrée à environ 10.000 euros, et un système de décote doit être mise en place. Soit un dispositif à 3,2 milliard d'euros au total, devant bénéficier à 9 millions de contribuables.

Par ailleurs les dispositifs de soutien aux entreprises vont continuer à monter en puissance, notamment le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), opérationnel depuis le printemps 2014.

Le budget 2015 scelle aussi une baisse de certaines taxes pesant sur les sociétés, notamment la C3S, et concrétise les promesses de relance du secteur du logement faites récemment par M. Valls.

Du côté des hausses, il confirme celle de deux centimes par litre de la taxe sur le diesel, pour combler le manque à gagner résultant de la réforme de l'écotaxe et financer l'équipement en infrastructures.

 

Au total, le taux des prélèvements obligatoires en France ne devrait que peu évoluer d'ici 2017: impôts, taxes et cotisations sociales des ménages et entreprises devraient atteindre 44,6% du PIB l'an prochain, après 44,7% cette année et rester quasi stables à 44,5% et 44,4% en 2016 et 2017.

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Proposition de loi pour aider les enfants placés "à se construire un avenir"

Publié le 24 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Point de Repère

Deux sénatrices ont rendu publique mardi une proposition de loi sur "la protection de l'enfant", visant à aider les enfants pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance (ASE) à se "construire un avenir".

Ce texte déposé au Sénat par Muguette Dini (groupe UDI-UC) et Michèle Meunier (PS) reprend certaines propositions d'un rapport qu'elles avaient publié en juin, sur les façons d'améliorer le dispositif de protection de l'enfance. Il vise notamment à faciliter les adoptions d'enfants qui ne pourront jamais retourner vivre dans leurs familles biologiques.

Un total de 296.000 enfants et jeunes majeurs étaient pris en charge par l'ASE fin 2011, dont 275.000 mineurs (dont 48% sont placés en familles d'accueil ou foyers, les autres faisant l'objet de mesures d'"assistance éducative" à domicile).

En préambule, la proposition de loi souligne que l'application de la loi du 5 mars 2007 sur la protection de l'enfance se heurte dans la pratique à de nombreux obstacles: "fortes disparités régionales, absence de pilotage national, insuffisance de la formation des professionnels concernés" ou encore volonté de maintenir le lien biologique "à tout prix".

Elle souligne que "les parcours des enfants souffrent souvent d'un manque de suivi global et d'anticipation, avec des ruptures, des passages d'établissements en familles d'accueil, des allers et retours entre l'institution et la famille".

Elle incite à rechercher, pour les enfants dont le retour en famille est impossible, une solution d'accueil qui leur apporte "une stabilité affective durable": il s'agit notamment de développer les placements auprès de "tiers dignes de confiance" ainsi que l'adoption simple (qui ne rompt pas les liens avec la famille biologique), en la rendant irrévocable durant la minorité de l'enfant.

Le texte propose par ailleurs, pour les cas où la rupture définitive avec la famille est nécessaire, de réformer la procédure de déclaration judiciaire d'abandon afin de constater plus rapidement le délaissement parental ou la maltraitance. Ces enfants pourront ainsi devenir pupilles de l'État et éventuellement faire l'objet d'une adoption plénière.

D'autres mesures visent à mieux lutter contre la maltraitance, par exemple en précisant les modalités de traitement des "informations préoccupantes" et en améliorant la coordination entre les différents acteurs concernés (ASE, médecins ...).

 

La quasi-totalité des mesures de protection de l'enfance sont financées par les conseils généraux, qui y ont consacré 6,9 milliards d'euros en 2012.

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Greffes: code de bonne conduite pour développer le prélèvement d'organes

Publié le 23 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Point de Repère

Un code de bonne conduite pour développer le prélèvement d'organes sur des donneurs, dont le coeur a cessé de battre après l'arrêt de traitements devenus inutiles, a été publié par l'Agence de la biomédecine.

Rendu possible depuis 2005 par la loi, ce type de prélèvement courant dans d'autres pays, ne s'était pas concrétisé dans les hôpitaux français, faute d'un texte pour les encadrer sur le plan médico-technique et éthique, explique cette institution.

L'Agence de la biomédecine a rédigé un document de 150 pages (bientôt en ligne) pour détailler les règles techniques de "bonnes pratiques" sur ces prélèvements après arrêt de traitement qu'elle a limités sur des patients âgés de 60 ans maximum.

"La procédure va débuter dans les semaines qui viennent avec les premières équipes qui auront signé une convention avec l'agence", a indiqué mardi à l'AFP le professeur Olivier Bastien, directeur du prélèvement et de la greffe organes - tissus à l'Agence de la biomédecine.

Dans les hôpitaux étrangers où cette pratique est autorisée, ce type de prélèvements a permis d'augmenter de 10 à 40% le nombre de greffons disponibles. Ils concernent surtout les reins et, dans certains pays, le foie, les poumons, le pancréas, relève le Pr Bastien.

Aux États-Unis, ils représentent environ 10% des prélèvements d'organes, environ 19% en Belgique (autorisé depuis 1994) et actuellement environ 51% aux Pays-Bas (depuis 1981). En Espagne, cette pratique est possible depuis 2011.

La qualité du greffon est tout à fait comparable à celle d'organes issus de donneurs décédés en état de mort cérébrale, relève l'agence sanitaire en citant l'exemple des reins.

Aujourd'hui la majeure partie des prélèvements est réalisée en France sur des donneurs en état de mort cérébrale, d'accidents de la route par exemple. Dans ce dernier cas, ce n'est pas l'arrêt de traitement qui entraîne la mort

A l'hôpital, la mort cérébrale (encéphalique) est une façon rare de mourir (9 cas sur 1.000), rappelle le Pr Bastien, même si c'est aujourd'hui la principale situation où se réalise le don et prélèvement d'organes.

La loi Leonetti de 2005 s'oppose à l'acharnement thérapeutique et permet d'arrêter les traitements devenus inutiles et de se limiter à ceux susceptibles de soulager les dernières douleurs du patient.

L'équipe de réanimation qui assure le traitement et y met fin sur "décision collégiale" (réunissant l'équipe, plus un médecin extérieur et la famille) doit être indépendante de celle qui prélève.

 

Cet aménagement vise à accroître le nombre des greffons disponibles en France pour pallier un déficit important: en 2013, 5.123 greffes d'organes ont été faites, alors que 18.976 patients en auraient eu besoin.

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Parrainage de Nicolas Sarkozy

Publié le 23 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans UMP

Mes chers amis,

Comme vous le savez, Nicolas SARKOZY a annoncé sa candidature à la présidence de notre mouvement.

De nombreux parrainages vous sont quotidiennement envoyés, vous pouvez nous les faire parvenir directement au QG de campagne situé au 13 rue du Docteur Lancereaux, 75008 Paris. Tel : 01.45.63.07.61.

Il est également possible de parrainer à l'adresse internet suivante : www.parrainage-sarkozy.fr

Très cordialement,

Frédéric Péchenard

 

Directeur de campagne

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Sondage : Les Français souhaitent partir à la retraite avant 62 ans

Publié le 22 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Point de Repère

Les Français souhaitent en majorité partir avant 62 ans à la retraite même s'ils ont conscience qu'ils devront travailler au-delà, montre une étude de l'institut ICMA Group pour le groupe de ressources humaines Randstad publiée lundi.

Selon les résultats de l'enquête, 54% des personnes interrogées souhaitent partir entre 60 et 62 ans et une large majorité (84,2%) ne veut pas travailler au-delà de 62 ans.

Toutefois, moins d'un quart d'entre elles (23,4%) pensent qu'elles pourront effectivement prendre leur retraite entre 60 et 62 ans.

La plupart (71,7%) estiment qu'elles devront travailler après 62 ans.

Près d'un tiers des Français (29,5%) jugent même qu'ils devront poursuivre leur activité au-delà de 65 ans.

Enfin, les femmes sont 74,3% à penser devoir travailler jusqu'à 63 ans et plus contre seulement 69% des hommes.

 

L'étude a été réalisée en ligne auprès d'un panel de 6.000 personnes âgées de 18 à 65 ans, représentatif de la population française, en novembre 2013.

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Ce qu'il faut retenir de l'intervention de Nicolas Sarkozy

Publié le 21 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans UMP

NS-14.jpg«Je veux pas que mon pays soit condamné entre le spectacle humiliant que nous avons aujourd'hui et la perspective d'un isolement total qui serait la perspective du Front national. Non seulement j'ai envie, mais je n'ai pas le choix», a expliqué Nicolas Sarkozy pour sa première interview depuis l'annonce faite de sa candidature à la présidence de l'UMP. «J'ai envie de participer au redressement de notre pays. Je n'avais pas envie de laisser tomber les gens», a-t-il ajouté, tout en expliquant n'avoir «jamais cru à l'homme providentiel».

«Je ne veux pas polémiquer avec Monsieur Hollande, mais...»

À plusieurs reprises, Nicolas Sarkozy a pris un ton apaisant, assurant ne pas vouloir «caricaturer» le mandat de François Hollande, ni «polémiquer» avec le chef de l'État. «Il y a trop de colère, de violence», a-t-il assuré. «Il pense le plus grand mal de moi, je ne pense rien de lui», a-t-il ajouté au sujet de François Hollande, espérant «qu'il puisse aller jusqu'au bout de son mandat». Mais l'ancien président n'a pas résisté à se livrer à des attaques sévères contre son successeur. «Je n'ai pas menti» en 2012. En revanche «que reste-t-il de la longue série d'anaphores, vous savez, ‘moi président'? Une longue litanie de mensonges», a-t-il asséné. «Ces deux premières années ont été consacrées à démolir ce qui était fait, parce que je l'avais fait», a-t-il enchaîné, critiquant notamment la décision du gouvernement de créer 60.000 postes dans l'éducation.

«Si j'ai perdu, c'était ma responsabilité»

Nicolas Sarkozy s'est livré à un début de devoir d'inventaire, que beaucoup, à l'UMP, réclament depuis la défaite de 2012. «Si j'ai perdu, c'était ma responsabilité», a-t-il admis. Concédant des «erreurs» et la «vanité de certains sentiments». «Par exemple, celui qui consiste à penser, quand on a beaucoup d'énergie et que l'on croit beaucoup en ses idées, ce qui est mon cas, que parfois on peut réussir seul. Or il n'y a pas de réussite individuelle». «Sans le vouloir j'ai pu blesser des gens en ne prenant pas la bonne expression, si c'était à refaire je ne le referais pas», a-t-il ajouté, dans une probable référence à l'expression «casse-toi pauv' con».

Sur les affaires: «Qui me rendra mon honneur»?

L'ancien président a réaffirmé n'avoir «rien» à se «reprocher» dans les multiples affaires judiciaires dans lesquelles son nom est cité. «Est-ce que vous croyez que si j'avais quelque chose à me reprocher, je viendrais m'exposer dans un retour à la politique comme aujourd'hui? Est-ce que vous me prêtez deux neurones d'intelligence», a-t-il lancé. «Toute la campagne présidentielle, on a expliqué aux Français que j'étais mouillé dans l'affaire Bettencourt, que j'avais extorqué de l'argent à une vieille dame. Deux ans et demi d'enquêtes, quatre perquisitions, 22 heures d'interrogatoire, trois juges. A l'arrivée, non lieu. Qui me rendra mon honneur?», s'est-il interrogé, utilisant à nouveau cette expression sur le cas de l'affaire Karachi. Au sujet de l'affaire Bygmalion, enfin, il assure qu ‘«on ne lui reproche rien». Enfin, à propos des écoutes réalisées par son ancien conseiller, Patrick Buisson, il assène: «Dans ma vie, j'en ai connu des trahisons, mais comme celle-là, rarement».

Juppé et Fillon, «j'aurai besoin d'eux»

Nicolas Sarkozy n'a pas attaqué frontalement ses probables futurs adversaires dans la course à l'investiture pour 2017. Alain Juppé, François Fillon? «J'aurai besoin de lui». Une réponse qui en dit long sur les ambitions de l'ancien chef de l'État.

Quelle ligne pour son retour?

Quel programme Nicolas Sarkozy souhaite-t-il défendre pour l'UMP? «Je ne me situe pas sur un axe gauche-droite (...) Dans l'engagement que j'ai pris, je veux aller reconquérir les Français qui souffrent, je veux aller les convaincre (...) Vous allez voir, on va créer un enthousiasme», a-t-il assuré. Nicolas Sarkozy a répété des idées lancées lors de sa campagne de 2012, comme le recours au référendum pour «redonner la parole au peuple» ou la révision des accords de Schengen, sur la libre-circulation en Europe. 

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Lettre de Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP

Publié le 19 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans UMP

Mes chers Amis,
Le 6 mai 2012, au soir de l’élection présidentielle, j’ai remercié les Français de l’honneur qu’ils m’avaient accordé en me permettant de conduire les destinées de notre pays durant cinq années. Je leur ai dit ma volonté de me retirer de toute activité publique.

Depuis, j’ai pris le temps de la réflexion après toutes ces années d’activités intenses. J’ai pu prendre le recul indispensable pour analyser le déroulement de mon mandat, en tirer les leçons, revenir sur ce que fut notre histoire commune, mesurer la vanité de certains sentiments, écarter tout esprit de revanche ou d’affrontement.

J’ai pu échanger avec les Français, sans le poids du pouvoir qui déforme les rapports humains. Ils m’ont dit leurs espoirs, leurs incompréhensions et parfois aussi leurs déceptions.
J’ai vu monter comme une marée inexorable le désarroi, le rejet, la colère à l’endroit du pouvoir, de sa majorité mais plus largement de tout ce qui touche de près ou de loin à la politique.

J’ai senti chez beaucoup de Français la tentation de ne plus croire en rien ni en personne, comme si tout se valait, ou plutôt comme si plus rien ne valait quoi que ce soit.

Cette absence de tout espoir si spécifique à la France d’aujourd’hui nous oblige à nous réinventer profondément.

Je me suis interrogé sans concession sur l’opportunité d’un retour à la vie politique que j’avais arrêtée sans amertume et sans regret.

C’est au terme d’une réflexion approfondie que j’ai décidé de proposer aux Français un nouveau choix politique.

Car, au fond, ce serait une forme d’abandon que de rester spectateur de la situation dans laquelle se trouve la France, devant le délitement du débat politique, et la persistance de divisions si dérisoires au sein de l’opposition.

Je suis candidat à la présidence de ma famille politique. Je proposerai de la transformer de fond en comble, de façon à créer, dans un délai de trois mois, les conditions d’un nouveau et vaste rassemblement qui s’adressera à tous les Français, sans aucun esprit partisan, dépassant les clivages traditionnels qui ne correspondent plus aujourd’hui à la moindre réalité.
Ce vaste rassemblement se dotera d’un nouveau projet, d’un nouveau mode de fonctionnement adapté au siècle qui est le nôtre et d’une nouvelle équipe qui portera l’ambition d’un renouveau si nécessaire à notre vie politique.

J’aime trop la France ; je suis trop passionné par le débat public et l’avenir de mes compatriotes pour les voir condamnés à choisir entre le spectacle désespérant d’aujourd’hui et la perspective d’un isolement sans issue. Je ne peux me résoudre à voir s’installer dans le monde l’idée que la France pourrait n’avoir qu’une voix secondaire.

Nous devons faire émerger de nouvelles réponses face aux inquiétudes des Français, à leur interrogation sur la pérennité de la France, à la nécessité d’affirmer sa personnalité singulière, à la promotion de son message culturel qui est sans doute la plus belle part de notre héritage.

On ne fait rien de grand sans l’unité de la nation. On ne fait rien de grand sans espérance, sans perspective.

Pour construire une alternative crédible, il nous faut donc bâtir la formation politique du XXIème siècle. Je le ferai avec le souci du plus large rassemblement, la volonté d’apaiser les tensions, et en même temps de susciter l’intérêt passionné de tous ceux qui ne peuvent se résoudre à l’abaissement de la France. Nous aurons besoin de toutes les intelligences, de toutes les énergies, de toutes les bonnes volontés. Il nous faut tourner la page des divisions et des rancunes afin que chacun puisse s’inscrire dans un projet, par nature, collectif.

Je connais les difficultés qui nous attendent. Mais l’enjeu nous dépasse tellement, les perspectives sont si exaltantes, le redressement si nécessaire qu’à mes yeux les obstacles paraissent dérisoires.

Ensemble, par la force de notre engagement, par notre conscience commune de la gravité des enjeux, nous rendrons possible le sursaut dont nul ne peut douter de la nécessité et de l’urgence.

Que chacun soit convaincu de la force et de la sincérité de mon engagement au service de la France.
NS

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Sarkozy devrait annoncer son retour dans les prochaines heures

Publié le 19 Septembre 2014 par afp dans UMP

Nicolas Sarkozy s'apprête à mettre fin au faux suspense de son retour en politique: il devrait annoncer dans les prochaines heures sa candidature à la présidence de l'UMP, un tremplin pour l'élection présidentielle de 2017.

 

Selon les sources, on évoque une candidature en deux étapes. Samedi, une tribune publiée par la presse quotidienne régionale, puis, dimanche, une interview au JT de 20h00 de France 2. Certains évoquent la possibilité que des extraits de cette tribune soient publiés sur le net dès vendredi. Sur la page Facebook de l'ancien président? Aucune certitude.

Le dispositif est prêt pour accompagner l'ancien président dans sa tentative de reconquête. M. Sarkozy a choisi comme directeur de campagne Frédéric Péchenard, ami de jeunesse et ancien patron de la police nationale. M. Péchenard a trouvé des locaux pour la campagne, près du 77 rue de Miromesnil, où sont situés les bureaux de l'ancien président.

Dimanche dans la matinée, l'association Génération Sarkozy, cofondée par Stéphane Tiki, également porte-parole de la Droite forte, premier courant de l'UMP, organisera une opération baptisée "Nouveau départ", avec tractage de la tribune dans toutes les grandes villes de France, Paris, Lille, Lyon, Marseille, Rouen, Nîmes, ainsi qu'en Ile de-France. A Neuilly-sur-Seine, dans l'ancien fief de M. Sarkozy, c'est son fils cadet Jean qui distribuera cette tribune.

 

Même si les sondages le donnent vainqueur, tout n'est pas encore entièrement joué, Nicolas Sarkozy devant affronter deux autres candidats, les députés Bruno Le Maire (Eure) et Hervé Mariton (Drôme).

Fermement décidés à ne pas se laisser vaincre sans combattre, les deux anciens ministres, qui viennent chacun de publier un livre, multiplient meetings et autres rencontres avec les adhérents.

D'ici au 29 novembre, date du scrutin interne, où 261.080 adhérents sont invités à voter par internet, M. Sarkozy va multiplier les déplacements à travers la France. Il tiendra son premier meeting de campagne mercredi ou jeudi dans le Nord, département de Gérald Darmanin, maire de Tourcoing.

 

Plus jeune membre de l'Assemblée, M. Darmanin, 31 ans, doit intégrer l'équipe de campagne resserrée de M. Sarkozy. Il ne s'agit pas d'une "prise de guerre", comme certains l'ont laissé entendre, puisque le député affirme rester un proche de Xavier Bertrand, candidat à la primaire.

Mais sa présence à ses côtés reflète néanmoins un aspect de la stratégie adoptée par M. Sarkozy: renouvellement et rajeunissement de son entourage. Dans cet esprit, il a beaucoup reçu ces dernières semaines.

Outre M. Darmanin, deux autres membres des sept "Cadets-Bourbon", jeunes députés de moins de 40 ans élus pour la première fois en 2012, devraient faire partie de l'équipe: Virginie Duby-Muller, 34 ans (Haute-Savoie) et Laurent Marcangelli, 33 ans (Corse-du-Sud).

 

En revanche, les quatre autres "Cadets", Guillaume Chevrollier (Mayenne), Alain Chrétien (Haute-Saône), Damien Abad (Ain) et Julien Aubert (Vaucluse) ont signé jeudi, sur lefigaro.fr, une tribune de soutien à Bruno Le Maire. "Cela ne signifie pas que nous ne sommes pas sarkozystes ou que nous ne voulons pas que Nicolas Sarkozy revienne: simplement nous divergeons sur la date de son retour", ont-ils pris soin de préciser.

 

Une vingtaine d'élus fillonistes ont tenu à prévenir M. Sarkozy, vendredi dans une tribune au Figaro, que la présidence de l'UMP devait avant tout "être dirigée par une véritable équipe". A deux ans et demi de la présidentielle, pas question dans leur esprit de laisser l'ancien président se positionner comme l'opposant numéro un au pouvoir socialiste.

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Les patients favorables au tiers payant généralisé, les médecins hostiles (sondage)

Publié le 19 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Point de Repère

Une majorité de Français (66%) plébiscite la généralisation du tiers payant qui permettrait de ne plus avancer d'argent chez les médecins, mais ces derniers y sont très majoritairement hostiles (95%), selon un sondage publié vendredi et réalisé par OpinionWay pour le syndicat de médecins libéraux SML.

La dispense de frais, aujourd'hui pratiquée essentiellement chez le pharmacien, devrait être élargi aux consultations pour tous les assurés d'ici 2017, et pour les bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé (ACS) en 2015, selon le projet de loi santé de la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine, qui doit être présenté prochainement.

Le SML, comme d'autres syndicats, y est opposé car, selon lui, il favorisera "probablement une surconsommation de soins médicaux sans améliorer l'accès aux soins pour ceux qui en ont besoin".

Interrogés sur le médecin traitant, dispositif qui devrait être élargi aux moins de 16 ans, les Français estiment qu'il devrait être assoupli (73%), mais jugent cependant qu'il est un élément essentiel du parcours de soins coordonnés (69%) et a permis un meilleur suivi (62%) des patients. Les médecins se montrent plus sévères sur l'efficience du dispositif, seuls 42% d'entre eux jugeant qu'il a permis un meilleur suivi.

Pour 78% des praticiens, la mise en place du médecin traitant est une contrainte pour la consultation de certains spécialistes.

La relance du dossier médical personnel -- carnet de santé informatique--, facilitera le travail des professionnels de l'avis de 9 personnes interrogées sur 10 et permettra une meilleure prise en charge des patients (89%). Il constitue en outre un élément essentiel du parcours de soins coordonnés (89%) et représente une source d'économies pour la Sécu (73%). L'engouement est moins partagé par les médecins. Selon eux, cet outil ne facilitera pas leur travail (44%) et n'apportera pas nécessairement d'économies (59%).

 

Le sondage a été réalisé en ligne du 21 août au 2 septembre auprès d'un échantillon de 1.068 personnes et de 1.330 médecins libéraux (méthode des quotas).

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Lancement d'une déclaration des Droits de l'Homme numérique

Publié le 19 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Point de Repère

Un projet de déclaration des Droits de l'Homme numérique, qui veut protéger et encadrer l'utilisation des données personnelles sans entraver l'innovation et la recherche, a été dévoilé vendredi matin lors d'un colloque à Paris.

Souhaitant s'inspirer de la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1789 et de la déclaration universelle sur le génome humain, adopté par l'Unesco en 1997, ce texte a été impulsé par le Forum d'Avignon, cercle de réflexion qui veut faire dialoguer les mondes de la culture et de l'économie.

Rédigé en 5 langues -français, anglais, cantonais, mandarin et arabe- et composé de huit articles, ce court texte (disponible sur le site ddhn.org) aborde des thèmes comme le respect de la vie privée, la transparence des usages et l'utilisation "raisonnable" des données.

"C'est le fruit d'un an de travail et de réflexion. Nous l'avons voulu équilibré car il fallait protéger les données personnelles sans empêcher l'innovation et la recherche", a déclaré à l'AFP Laure Kaltenbach, directrice générale du Forum.

"C'est pourquoi des entrepreneurs, des philosophes, des économistes, ainsi que des artistes numériques ou des représentants d'institutions culturelles ont participé à la rédaction", a-t-elle ajouté, estimant qu'il y avait "une perte de confiance autour de ces questions et cela, c'est mauvais pour tout le monde : entreprises, citoyens et États".

Le 1er article annonce que "les données personnelles, en particulier numériques, de tout être humain traduisent ses valeurs culturelles et sa vie privée. Elles ne peuvent être réduites à une marchandise".

"L'exploitation raisonnable des données et une opportunité pour le développement de la recherche et de l'intérêt général. Elle doit être encadrée par une charte éthique universelle protégeant la dignité, la vie privée, la création de chaque être humain et le pluralisme des opinions", poursuit l'article 2.

Disponible sur une plateforme collaborative sur internet, le texte est appelé à évoluer. "On est là pour ouvrir le débat, surtout pas pour le fermer. La question est de savoir comment les pouvoirs publics, l'Union européenne ou l'Unesco s'en emparent", a conclut Laure Kaltenbach.

 

Le Forum d'Avignon, considéré comme un "mini-Davos de la culture", est organisé cette année à Paris sous l'intitulé "forum culturel 100% Data".

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Dépouillement terminé du référendum écossais: le non victorieux à 55,3%

Publié le 19 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans International

Le dépouillement total des 32 circonscriptions écossaises a donné vendredi matin la victoire du non à 55,3% au référendum sur l'indépendance, avec plus de deux millions d'opposants, loin devant le camp du oui à 44,70%, selon les chiffres officiels.

 

Pour remporter le référendum, l'un des deux camps devait obtenir plus de 1.852.828 votes. Le camp du non en compte 2.001.926 contre 1.617.989 pour le oui, tandis que le taux de participation s'établit au niveau record de 84,6%.

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Ebola: un protocole d'accueil très strict pour les personnes contaminées

Publié le 19 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Point de Repère

La volontaire de MSF contaminée au Liberia, premier malade d'Ebola rapatrié en France, va bénéficier d'un dispositif de transport et d'accueil spécial, afin de lui prodiguer les meilleurs soins et d'éviter tout risque de contagion.

Face à la gravité de l'épidémie en Afrique de l'Ouest, la France se prépare depuis plusieurs mois à cette éventualité. Elle a habilité une série d'hôpitaux référents à Paris et en province pour prendre d'éventuels patients en charge. Parmi eux, l'hôpital d'Instruction des Armées Begin à Saint-Mandé et l'hôpital Bichat qui font partie des trois établissements référents pour la zone de défense de Paris.

Le rapatriement du malade se fait par avion médicalisé et dès son arrivée sur le sol français, il doit être immédiatement pris en charge par une équipe spécialisée.

A Bégin par exemple, une fois à l'hôpital, un circuit de transport, court et étanche, permet de placer directement le patient dans une chambre d'isolement à pression négative, une précaution pour éviter toute échappée d'agents contaminants à l'extérieur.

Ce système, utile surtout pour d'autres pathologies à fort risque respiratoire (coronavirus, Sras, grippe aviaire...), représente une précaution "extrême" pour faire face à un éventuel risque - minime - de dissémination du virus (par exemple en cas d'infection des poumons au stade ultime de la maladie).

Le matériel utilisé par le personnel médical est placé dans des sacs destinés à être incinérés et les prélèvements récupérés directement dans de petits monte-charges pour réduire les manipulations.

Bégin pratique même "de la biologie sous tente" pour réduire les transports de prélèvements biologiques à risque: des analyses de base peuvent être faites près du lit du malade, dans une sorte de mini laboratoire sous une petite tente.

- sas successifs -

Les prélèvements sanguins pour analyse sont en revanche expédiés sous triple emballage à Lyon qui dispose d'un laboratoire de haute sécurité, apte à manipuler des échantillons de peste, d'Ebola, de maladie du charbon etc..

La transmission d'Ebola est "facile" par contact avec les liquides biologiques du malade et plus particulièrement le sang, l'urine et les vomissements, rappelle le Pr Elisabeth Bouvet de l'hôpital Bichat. Elle ne "nécessite pas un contact prolongé".

La peau, les cheveux, les ongles et les muqueuses sont les organes risquant le plus d'être contaminés et des affiches placardées sur les murs de ces hôpitaux résument les mesures de protection pour le personnel: charlotte sur les cheveux, masque sur la bouche, lunettes de protection, double paire de gants à usage unique, casaque couvrant tout le corps et sur-chaussures.

Dans ces unités, les portes s'ouvrent sans contact, par capteur optique

Pour pénétrer dans ces chambres à pression négative, dites aussi P4, uniquement accessibles par code, il faut passer deux sas successifs, le premier destiné à l'habillage des personnels, le second à la préparation des soins. A la sortie, un autre sas leur permet de se déshabiller.

 

Le déplacement vers la chambre "se fait toujours marche en avant" pour éviter de répandre derrière soi d'éventuels éléments contaminants, explique à l'AFP le Pr Christophe Rapp, coordonnateur de la réponse à Ebola dans le service de santé des Armées et responsable du service des maladies infectieuses à Bégin. Dans cet hôpital, 60 personnes ont été formées à l'usage des chambres d'isolement.

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Principales déclarations de Hollande au cours de sa conférence de presse

Publié le 18 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Voici les principales déclarations de François Hollande lors de sa quatrième conférence de presse, jeudi à l'Elysée:

 

IRAK-SYRIE

Le président a annoncé que la France avait décidé d'accorder un "soutien aérien" à l'Irak pour combattre l'organisation Etat islamique, mais celui-ci sera limité aux frontières du pays et il n'y aura "pas de troupes au sol" françaises. L'engagement des "premières opérations" interviendra "vite", "dans un délai court", une fois les cibles identifiées. Une réunion des responsables parlementaires, organisée par Manuel Valls, aura lieu "dès la semaine prochaine" sur cette intervention.

M. Hollande a déploré que la communauté internationale soit restée "inerte" en Syrie, permettant notamment au groupe Etat islamique de prospérer.

 

OTAGES

"La France ne paye pas de rançon" ni "n'échange" de prisonniers pour obtenir la libération de Français retenus en otages dans le monde.

 

VIRUS EBOLA

Un hôpital militaire français sera bientôt installé en Guinée pour lutter contre le virus meurtrier.

 

RUSSIE-UKRAINE

Les navires français Mistral seront livrés à la Russie si "le cessez-le feu est respecté" en Ukraine et "si le processus de règlement est achevé", a-t-il dit, ajoutant aussitôt : "mais nous n'en sommes pas là".

 

ECOSSE

Le chef de l'Etat a mis en garde contre un "projet européen" qui "se dilue" et ouvre la voie aux "égoïsmes" et aux "séparatismes", en allusion au référendum sur l'indépendance de l'Ecosse.

 

EUROPE

François Hollande a mis en garde contre "un scénario de fin de croissance" en Europe tout en estimant que la position de la France "commençait à être entendue". Il va d'ailleurs engager la "négociation", notamment avec l'Allemagne, pour faire accepter un report à 2017, au lieu de 2015, du retour du déficit public français au seuil de 3% du produit intérieur brut. "Je ne pense pas qu'une économie comme la France, mais c'est vrai pour d'autres, puisse faire à la fois le rétablissement de sa compétitivité et le rétablissement de ses comptes publics (...) Nous allons adapter le rythme des déficits dans l'intérêt même de l'Europe."

Avec l'Allemagne, "nous sommes prêts à dire que nous sommes favorables à une Europe à plusieurs vitesses où le couple franco-allemand doit être le moteur de cette intégration".

 

ECONOMIE

"Les résultats tardent à venir (...), ils viendront si nous nous mobilisons tous", a assuré M. Hollande. "J'ai conscience que cette ligne que j'ai tracée, que le cap que j'ai montré, nous permettra d'avoir des résultats, j'espère avant 2017", a poursuivi le président, qui a aussi demandé qu'on attende la fin de son quinquennat pour faire son bilan.

La France "ne fera pas davantage" que 50 milliards d'économie, pour ne pas "mettre en cause la croissance".

Le pacte de responsabilité et de solidarité "c'est un cadre pour que dans les trois ans qui viennent, chacun sache ce qu'il a à faire, ce sur quoi il peut compter, de manière à ce que les engagements soient pris et tenus. Et ça vaut pour tous les signataires et notamment pour la partie patronale".

Il a affirmé qu'il ne "savait pas" si l'agence de notation Moody's allait baisser vendredi la note de solvabilité de la France, et tenu à relativiser les conséquences d'une éventuelle dégradation.

 

MAJORITE PS

Si l'Assemblée n'avait pas accordé sa confiance à Valls, François Hollande a dit qu'il aurait dissous l'Assemblée nationale.

Il a déclaré à l'attention des socialistes contestataires, dont les députés "frondeurs", que rien n'empêche de "poursuivre le débat", mais "dans le cadre qui est fixé".

Le chef de l'Etat a également renvoyé à son célèbre discours de candidat, prononcé au Bourget en janvier 2012, que lui opposent souvent ceux qui, dans son camp, critiquent son évolution.

Il a enfin jugé que l'ex-secrétaire d'Etat Thomas Thévenoud, évincé du gouvernement pour ne pas avoir payé ses impôts, n'était "pas digne de rester à l'Assemblée nationale".

 

ELECTIONS

"Je suis président, pas candidat, je serai président jusqu'au bout, je n'ai pas d'autre objectif, d'autre priorité, d'autre devoir que de faire tout, tout pour mon pays. Donc, l'idée de ma candidature (en 2017, ndlr) n'est pas présente."

"Je ferai ce mandat pleinement, complètement, sans me préoccuper même de ma popularité qui est dans l'état que vous connaissez, parce que ce n'est pas mon objectif".

Une rivalité Hollande-Valls est-elle possible ? "Ce n'est pas envisageable", a-t-il assuré.

Il a jugé que la fonction présidentielle était "exceptionnelle", trois ans après avoir lancé le thème d'une "présidence normale" lors de la campagne présidentielle, et a estimé avoir "aujourd'hui l'expérience qui permet d'affronter toutes les situations."

M. Hollande a reconnu "une responsabilité" de "ceux qui gouvernent" dans la montée de l'extrême droite en "ne répondant pas aux angoisses" de Français qui se sont tournés vers le FN lors des derniers scrutins.

 

RETOUR DE SARKOZY

"Il ne m'appartient pas comme président de la République de commenter les éventuelles déclarations de candidatures à la présidence d'un parti, et notamment d'un parti d'opposition". Mais "ceux qui ont dirigé le pays hier et avant-hier ont parfaitement le droit de vouloir gouverner à nouveau demain et après-demain", a ajouté François Hollande dans une référence à son prédécesseur Nicolas Sarkozy, qui peut aussi valoir pour les anciens Premiers ministre François Fillon et Alain Juppé.

 

JEUNESSE

Le gouvernement s'est vu confier la mission d'élargir "autant qu'il est possible" le service civique, et de l'assortir de nouveaux droits, liés par exemple au permis de conduire. Il a demandé au gouvernement "un grand engagement" sur ce sujet.

 

ILE DE SEIN

François Hollande a expliqué qu'il avait préféré "être mouillé" avec "ceux qui étaient là" qu'"au sec", lors d'un déplacement fin août sur l'île de Sein, au cours duquel il s'était exprimé sous une pluie battante, en pleine crise gouvernementale.

 

LIVRE DE VALERIE TRIERWEILER

 

M. Hollande a refusé de s'expliquer à nouveau sur le livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler, en soulignant s'être "déjà exprimé sur cette question". "J'ai déjà dit ce que j'avais pu ressentir et ce qui me paraissait essentiel, au-delà des ressentiments, des épreuves, des douleurs, qui est le respect de la fonction présidentielle".

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Le gouvernement va augmenter l'impôt de certains retraités aisés

Publié le 18 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Le gouvernement s'apprête selon la radio RTL à annoncer une augmentation de la fiscalité pesant sur les retraités les plus aisés, juste après avoir fait un geste pour les retraités modestes.

Selon RTL, qui cite jeudi une source à Bercy, cette décision est présentée comme une mesure de "justice fiscale", et passera par la contribution sociale généralisée (CSG).

Le ministère des Finances ainsi que celui des Affaires sociales, contactés par l'AFP, ont refusé tout commentaire.

La CSG est une contribution destinée à financer la protection sociale, prélevée directement sur les revenus. Elle a été créée en 1991.

Si le taux est de 7,5% sur les revenus d'activité et assimilés (salaires, primes...), il baisse à 6,6% pour les pensions de retraite et de préretraite.

Les bénéficiaires du minimum vieillesse sont dispensés de CSG, ainsi que les retraités les plus modestes (dont le revenu fiscal de référence ne dépassait pas en 2014 le montant de 10.224 euros pour une personne seule).

Les retraités dont les ressources sont supérieures à ce seuil, mais dont l'impôt sur le revenu est tellement faible qu'il passe sous le seuil d'exonération (61 euros aujourd'hui), payent une CSG réduite, à 3,8%.

Or, à en croire RTL, certains retraités aux revenus confortables profiteraient de ce système en recourant à de multiples niches fiscales et en déduisant les salaires versés à des employés de maison, de manière à réduire le plus possible leur impôt sur le revenu, et à ne payer que ce taux réduit.

 

Pour y remédier, toujours selon la radio, Bercy veut qu'à l'avenir, le revenu fiscal de référence serve désormais de base à la déclaration de revenus, qui devra être faite avant les déductions. De quoi faire augmenter l'impôt d'un certain nombre de retraités aisés.

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Confiance: près de trois fois plus d'abstentionnistes PS qu'en avril

Publié le 17 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Près de trois fois plus de députés socialistes ou apparentés se sont abstenus mardi d'accorder leur confiance au gouvernement Valls II que lors du vote pour Valls I, le 8 avril, selon les résultats publiés mardi soir.

La déclaration de politique générale du Premier ministre a été approuvée par 269 voix pour, 244 contre et 53 abstentions -dont 31 socialistes et apparentés et 17 écologistes-, 11 élus n'ayant pas participé au vote. Le 8 avril, la confiance avait été accordée par 306 voix "pour", 239 "contre" -dont 11 socialistes et 6 écologistes- et 26 abstentions, six députés ne prenant pas part au vote.

La montée des abstentions socialistes et écologistes a abouti au nombre de voix "pour" lors d'un vote de confiance le plus faible depuis 1986, date à laquelle l'Assemblée nationale compte 577 députés, selon une source parlementaire.

Ces abstentions sont toutefois inférieures à celles enregistrées sur le programme de stabilité budgétaire (41 socialistes et 2 écologistes) le 29 avril, qui constituaient un record depuis le début du quinquennat de François Hollande.

La grande majorité des socialistes (253 sur 289) ont voté pour mardi, aucun contre, et cinq n'ont pas pris part au vote : le président de l'Assemblée Claude Bartolone, comme c'est la tradition, et des nouveaux ministres qui bien qu'encore députés, n'ont pas droit de vote : Pascale Boistard, Matthias Fekl, Alain Vidalies, ainsi que par erreur Chantal Berthelot, qui voulait voter "pour".

Les abstentionnistes sont les trois chevènementistes, apparentés au groupe, Marie-Françoise Bechtel, Christian Hutin et Jean-Luc Laurent, l'ancien ministre François Lamy, proche de Martine Aubry, et la plupart des frondeurs, même si certains d'entre eux, comme Arnaud Leroy et Pierre-Alain Muet ont finalement voté pour.

Les frondeurs abstentionnistes sont Pouria Amirshahi, Serge Bardy, Laurent Baumel, Jean-Pierre Blazy, Kheira Bouziane-Laroussi, Fanélie Carrey-Conte, Nathalie Chabanne, Dominique Chauvel, Pascal Cherki, Jean-Pierre Dufau, Anne-Lise Dufour-Tonini, Henri Emmanuelli, Hervé Féron, Jean-Marc Germain, Daniel Goldberg, Edith Gueugneau, Mathieu Hanotin, Christophe Léonard, Kléber Mesquida, Philippe Noguès, Christian Paul, Michel Pouzol, Denys Robiliard, Barbara Romagnan, Gérard Sebaoun, Suzanne Tallard et Michel Vergnier.

Une députée, Linda Gourjade, qui a voté pour, a fait savoir qu'elle voulait en fait s'abstenir. Mais cette erreur de sa part ne change en rien le vote enregistré.

Comme ils l'avaient annoncé, 17 des 18 écologistes se sont abstenus, seule Isabelle Attard, apparentée au groupe, votant contre.

Au groupe RRDP (Radical, républicain, démocrate et progressiste, à dominante radicale de gauche), 13 députés sur 17 ont voté pour, un contre -Jérôme Lambert, ancien socialiste et petit-neveu de François Mitterrand- et trois se sont abstenus : Jean-Noël Charpentier, Jacques Krabal et Thierry Robert.

Les dix députés Front de gauche ont voté contre. Parmi leurs cinq alliés d'outre-mer au sein du groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine), un a voté contre - Alfred Marie-Jeanne -, deux pour - Bruno Nestor Azerot et Gabriel Serville - et deux se sont abstenus - Huguette Bello et Jean-Philippe Nilor -.

 

Chez les non inscrits, l'ex-ministre socialiste Thomas Thévenoud n'a pas voté. Jean Lassalle (Modem) a fait de même, mais par erreur car il voulait voter contre. L'ex-PS Sylvie Andrieux a voté pour, et les six autres non inscrits, dont les deux FN, ont voté contre.

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L'Etat étudie une privatisation de la Française des Jeux

Publié le 17 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Le gouvernement français étudie "l'éventuelle privatisation, au moins partielle, de la Française des Jeux", rapporte mercredi Le Monde sur son site internet, citant des sources concordantes.

"L'Agence des participations de l'Etat (APE) a lancé, cet été, une consultation auprès de banques d'affaires" et "la balle est à présent dans le camp du gouvernement", explique le journal.

L'Etat, qui contrôle 72% du capital de la société, "a lancé cette réflexion dans le cadre de sa politique de gestion plus active des participations publiques, annoncée en janvier", ajoute le quotidien.

Contactée par l'AFP, l'APE a déclaré ne faire aucun commentaire sur le sujet.

La Française des Jeux (FDJ) n'a pas souhaité non plus apporter de commentaire, précisant qu'une interview de son PDG, Christophe Blanchard-Dignac, figurerait dans l'édition papier du Monde de mercredi (datée de jeudi).

La FDJ, qui détient le monopole en France sur le loto et autres jeux à gratter, a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 12,35 milliards d'euros, en progression de 1,8% par rapport à l'année précédente.

 

Le mandat de M. Blanchard-Dignac arrive à échéance en octobre, et son renouvellement fait également partie des questions en suspens, souligne Le Monde.

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Principaux points des déclarations d'Emmanuel Macron

Publié le 17 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Point de Repère

Voici les principaux points des déclarations du ministre de l'Economie Emmanuel Macron, mercedi au micro d'Europe 1.

 

LE MAUVAIS CLIMAT POLITIQUE

"Ce climat dont vous parlez d'où vient-il? (C'est) d'abord parce que la France est malade, elle n'est pas bien, il faut nommer la situation dans laquelle on vit".

 

LE CHOMAGE

"Il y a une fièvre depuis plusieurs années dans ce pays qui s'appelle le chômage de masse" et "il n'y a pas d'autre choix qu'avancer, agir pour réformer l'économie".

"L'impopularité qui est la nôtre, il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, c'est une impopularité due au manque de résultats. Pourquoi? Parce que sans doute on n'est pas allé assez fort et assez loin les deux premières années, parce qu'on n'a pas réformé et parce qu'on paye cash, si je puis dire, une décennie perdue".

 

L'OPPOSITION

"Les parlementaires qu'ils soient de droite ou de gauche qui ne soutiennent pas, il faut les respecter" mais "j'attends de voir ce qu'ils proposent d'autre, je ne l'ai pas entendus".

 

LE DEFICIT

"Si c'est plus de déficit public, si c'est plus de dépenses, cette recette a été essayée depuis 20 ans".

 

L'ALLEMAGNE

"Le problème de la France c'est d'abord elle-même (...). Une fois qu'on aura commencé à régler nos problèmes et qu'on aura montré à nos voisins qu'on sait le faire, on peut être exigeant avec eux. L'Allemagne "peut investir davantage et soutenir la demande dans la zone euro" mais "c'est ensemble qu'on fera de grandes choses".

 

LA REFORME

"Il n'y a pas une grande réforme qu'il faudrait faire dans ce pays et qui va tout résoudre. Il y a une série de petites réformes, de petits déblocages".

 

LES PROFESSIONS REGLEMENTEES

"Les professions réglementées c'est un tout petit bout de cette réforme pour l'activité de cette loi pour la croissance" qui "sera soumise au Parlement en début d'année prochaine".

"On ne va pas résoudre les problèmes des Français en sacrifiant les notaires ou les pharmaciens. Il ne faut pas raconter d'histoires. Je ne vais pas dire qu'on rendra 6 milliards de pouvoir d'achat aux Français, ce n'est pas vrai, c'est une illusion".

 

LE MEDEF

"Ce qu'on demande à Pierre Gattaz, c'est de mener une négociation sociale avec les organisations syndicales et d'obtenir des résultats, pas de faire des commentaires dans la presse"

 

GREVE A AIR FRANCE

 

"on ne peut plus accepter qu'un pays soit bloqué par quelques-uns (...). Je pense que la grève doit s'arrêter".

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Confiance à Valls II: le plus faible nombre de votes favorables depuis 1986

Publié le 16 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Le gouvernement Valls II a obtenu mardi, lors du vote de confiance à l'Assemblée, le plus faible nombre de voix favorables depuis 1986, année où le nombre de députés a été porté à 577.

Avec 269 voix, jamais un Premier ministre n'avait ainsi depuis 28 ans recueilli aussi peu de suffrages de députés.

 

Cependant, compte tenu du nombre important d'abstentions (53), l'écart entre les votes pour et contre a atteint mardi 25 voix.

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Valls prend une circulaire pour fixer des "règles claires" à ses ministres

Publié le 16 Septembre 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Manuel Valls vient d'établir une circulaire visant à définir des "règles claires" de fonctionnement du gouvernement, "tant en ce qui concerne la méthode de travail que la façon de communiquer", qui doit se faire avec "sang-froid", selon le texte officiel.

Signée par le Premier ministre, cette note de 5 pages, datée du 12 septembre et visible sur le site officiel du droit français Legifrance, apparaît comme un cadrage, voire un recadrage du fonctionnement gouvernemental, après une rentrée marquée par l'éviction de plusieurs ministres rebelles.

La "responsabilité lourde et exigeante" de la mise en oeuvre de la politique de l'exécutif "suppose que l'action du gouvernement obéisse à des règles claires, tant en ce qui concerne la méthode de travail que la façon de communiquer".

Ainsi, la "délibération" de la réunion bimensuelle du gouvernement à Matignon est soumise à une "double condition": "Un membre du gouvernement ne doit pas rester prisonnier des intérêts particuliers de son ministère; il faut qu'il sache s'engager dans la démarche collective." Autre impératif: "Autant l'expression est libre, autant la confidentialité des débats doit être absolue; c'est la condition même d'une vraie délibération."

Ce rappel à l'ordre intervient alors que le récit de la réunion -houleuse- du jeudi 22 août à Matignon s'était retrouvé dans plusieurs médias. D'autant que ces réunions, introduites par M. Valls, visaient précisément à mieux se coordonner et à éviter les "couacs".

Autres instructions : "ne pas confondre" la "délibération politique et l'action administrative", avec des situations "où l'on voit des membres de cabinet faire le travail des fonctionnaires". Les effectifs des cabinets sont limités à 15 pour les ministres et 10 pour les secrétaires d'Etat.

Concernant les réunions, "il ne doit y avoir réunion que s'il doit y avoir arbitrage, c'est à dire décision" et "la réunion à Matignon doit être l'exception".

 

Quant à la communication gouvernementale, "à l'heure des chaînes d'information en continu et des réseaux sociaux, maîtriser le message adressé aux Français demande le plus grand professionnalisme et beaucoup de sang-froid. Je vous demande d'y veiller", écrit Manuel Valls.

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