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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Aurélie Filippetti annonce l'arrêt de plusieurs projets culturels

Publié le 10 Septembre 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a annoncé l'arrêt de plusieurs projets du précédent gouvernement (Hôtel de Nevers pour la photographie, Centre d'art pariétal Lascaux 4, salle supplémentaire pour la Comédie-Française...) et le report d'autres, dans un contexte budgétaire difficile.

Dans un entretien au Monde daté de mardi, la ministre indique qu'elle entend faire porter l'effort budgétaire sur "certains projets. Le total de ces projets dépasse le milliard d'euros. Nous en arrêtons certains, nous en suspendons ou en reportons d'autres".

La Maison de l'histoire de France chère à Nicolas Sarkozy est arrêtée, confirme-t-elle. "De même, la création d'un musée de la photo à l'Hôtel de Nevers, à Paris, annoncée sans préparation, est interrompue".

"Lascaux 4, autrement dit le Centre d'art pariétal, 50 millions d'euros pour un projet non prioritaire, nous l'arrêtons", annonce-t-elle également.

"Idem pour la salle supplémentaire de la Comédie-Française, à la Bastille", ajoute-t-elle.

Mme Filippetti estime par ailleurs qu'il faut "retravailler" la tour Utrillo, à Clichy-Montfermeil, projet de son prédécesseur Frédéric Mitterrand. Elle veut le "redimensionner avec les élus".

Pour la photographie à Arles, le déménagement de l'École de photographie aura lieu mais la seconde phase du projet "doit être réexaminée".

Le Centre des réserves de Cergy, lui, "répondait au souci de protéger les réserves du Louvre, objectif auquel s'était greffé un projet beaucoup plus coûteux et plus long à mettre en place, porté par les élus, de centre de recherche et d'exposition ouvert au public", dit-elle.

"Nous allons répondre à l'urgence patrimoniale, mais l'idée d'un grand centre n'était pas financée et ne pourra pas l'être aujourd'hui", affirme-t-elle.

Pour l'hôtel de la Marine, place de la Concorde, "tout est suspendu au calendrier du ministère de la Défense, qui doit d'abord quitter les lieux" (ndlr: actuellement occupé par l'État-major de la Marine), relève-t-elle.

La ministre envisage de "rééchelonner" les schémas directeurs de grands établissements comme le château de Versailles et le Grand Palais.

En revanche, les grands chantiers "véritablement lancés ou qui arrivent à maturation", comme la Philharmonie de Paris, le Mucem (Musée des civilisations d'Europe et de Méditerranée de Marseille), les Archives nationales à Pierrefitte (prêtes à être inaugurées) ou le Musée Picasso à Paris, "seront achevés dans le rythme prévu", a-t-elle dit.

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Message à l'attention des adhérents de l'UMP susceptibles de parrainer un candidat

Publié le 29 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans UMP

Chers adhérents, 

Dans le cadre de l’organisation du prochain Congrès de l’UMP, il me semble opportun de rappeler les règles encadrant le parrainage des candidats à la présidence de l’UMP. 

Conformément aux statuts et au règlement intérieur de l’UMP, la Commission d’Organisation et de Contrôle des Opérations Électorales (COCOE) a dû déterminer le nombre minimum d'adhérents requis pour parrainer une candidature à la présidence de l’UMP. La Commission a constaté que l’UMP comptait, au 30 juin 2012, 264 137 adhérents à jour de cotisation. Ainsi, chaque candidat doit présenter, lors du dépôt de sa candidature au plus tard le 18 septembre prochain, au moins 7 924 parrainages répartis sur au moins 10 fédérations différentes.

En tant qu’adhérent à jour de cotisation au 30 juin 2012, vous êtes en droit de parrainer un candidat en remplissant le formulaire téléchargeable à l’adresse suivante : https://www.u-m-p.org/sites/default/files/fichiers_joints/pages/2012-07-13_-_ump_-_congres_-_parrainage.pdf.

A ce formulaire, vous devrez joindre la copie d’une pièce d’identité (le recto comportant vos nom, photo et signature étant suffisant). Le tout sera à envoyer aux candidats qui se sont déjà déclarés ou qui ont émis l’hypothèse d’une candidature (les parrainages adressés à la Commission seront transmis systématiquement aux candidats concernés).

 

À ce jour, les personnes qui recherchent des parrainages sont, par ordre alphabétique :

-          Julien AMADOR, 7 rue du Colombier 01800 Meximieux ;

-          Xavier BERTRAND, 19 rue du Gouvernement 02100 Saint-Quentin ;

-          Jean-François COPÉ, 75 rue de Lourmel 75015 Paris (http://www.jeanfrancoiscope.fr) ;

-          Christian ESTROSI, 12 avenue Georges Clemenceau 06000 Nice (http://www.christian-estrosi.com) ;

-          François FILLON, 46 rue Saint Dominique 75007 Paris (http://www.francoisfillon.org) ;

-          Dominique HAMDAD-VITRÉ, 135 rue de la santé - 75013 Paris. (http://dominiquehamdad.blogspot.com) ;

-          Philippe HERLIN, 19 rue Augereau 75007 Paris (http://www.philippeherlin.com) ;

-          Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Assemblée Nationale 126 rue de l'université 75355 Paris Cedex 07 SP (http://www.lesamisdenkm.fr) ;

-          Bruno LE MAIRE, BP 796 27007 Evreux Cedex (http://www.brunolemaire.fr) ;

-          Jean-Michel SIMONIAN, 22 rue des vallées 92700 Colombes.

Attention, la date limite de parrainage est le 18 septembre 2012 (date d’arrivée des parrainages).

Toutes les informations concernant le Congrès sont disponibles au fur et à mesure sur le site de l’UMP, sur une page dédiée : http://www.u-m-p.org/congres-de-lump/accueil. Vous pouvez également télécharger le Guide électoral validé par le Bureau politique à l’adresse suivante : http://www.u-m-p.org/sites/default/files/fichiers_joints/pages/2012-07-13_-_ump_-_congres_-_guide_electoral.pdf.

Bien fidèlement,

Patrice GELARD,

Président la COCOE,

Sénateur de la Seine-Maritime

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Les cotes de confiance de Hollande et Ayrault en baisse (TNS Sofres)

Publié le 29 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Point de Repère

PARIS, 29 août 2012 (AFP) - Les cotes de confiance de François Hollande (50%, -5 points) et Jean-Marc Ayrault (51%, -3) ont baissé au mois d'août, selon le baromètre TNS Sofres, publié mercredi, pour le Figaro Magazine.

A la question "faites-vous confiance à François Hollande pour résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement?", 50% (-5 points) des sondés répondent oui. Parmi eux, 7% (-3) font "tout à fait confiance" au chef de l'Etat et 43% (-2) "plutôt confiance".

Le président n'inspire pas confiance à 45% (+6) des personnes interrogées.

Il garde toutefois la confiance de 85% (-4) des sympathisants socialistes et des sondés proches du Front de gauche (70%, -9). A contrario, 87% (+3) des sondés proches de l'UMP ne lui font "pas confiance".

Le Premier ministre subit aussi un effritement (51%, -3): 8% (-3) des sondés lui font "tout à fait confiance" et 43% (=) "plutôt confiance", alors qu'ils sont 39% (+6) à ne pas lui faire confiance.

Les personnes interrogées ont aussi le sentiment, pour 70% d'entre elles (+5 par rapport à il y a trois mois) que "les choses ont tendance à aller plus mal". Seuls 11% (-2) des sondés pensent que "les choses vont en s'améliorant".

Parmi les personnalités politiques que les Français "souhaitent voir jouer un rôle important au cours des prochains mois et des années à venir", le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, arrive en tête avec 44% (+3), devant Martine Aubry (42, +2) et François Fillon (41%, =). L'ancien président Nicolas Sarkozy gagne 5 points, à 33%, pour arriver en 10e position, derrière toutefois Alain Juppé, Jean-Louis Borloo ou encore Christine Lagarde.

Sondage réalisé du 24 au 27 août en face-à-face à domicile auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 personnes (méthode des quotas).

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Copé : "on n'a pas la possibilité de reloger les Roms"

Publié le 28 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans UMP

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a estimé mardi que la France n'avait "pas la possibilité de reloger les Roms", sur Europe 1, jugeant que la politique gouvernementale manquait de "lisibilité" dans ce dossier.

"On veut rassurer l'opinion en disant qu'on ne tolère pas les campements illégaux", a noté le candidat à la présidence de l'UMP. Mais en même temps, "il y a au niveau gouvernemental un débat de tous les jours" sur la circulaire adoptée en Conseil des ministres le 22 août et applicable à partir de ce mardi, desserrant les contraintes sur l'embauche de membres de cette communauté.

Ce débat, assure M. Copé "est de dire que, maintenant que la circulaire est applicable, quand on démantèle un camp de Roms, on ne peut le faire que quand on garantit la possibilité pour chacun de ces Roms d'avoir un emploi, un logement".

"On se moque des gens !", s'est exclamé M. Copé. "Quel emploi, dans quelle entreprise ? Quel logement, dans quel quartier ?"

"Je suis désolé, on n'a pas la possibilité de reloger les Roms", a affirmé l'ex-ministre UMP. "Il y a un travail à faire, qui est dramatique" parce que la plupart du temps, ce sont des familles", mais "nous devons lutter contre toutes les formes d'immigration clandestine pour réussir l'intégration des gens qui sont en France légalement. Arrêtons de nous mentir."

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La cote de popularité chute de 11 points pour Hollande, de 9 pour Ayrault

Publié le 28 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Point de Repère

La cote de popularité de François Hollande a chuté de 11 points en août par rapport à juillet, à 44%, et celle de Jean-Marc Ayrault de 9 points, à 46%, selon le baromètre mensuel Ipsos pour Le Point publié lundi.

Le président François Hollande bénéficie de 38% de jugements "plutôt favorables" (-8) et de 6% de "très favorables" (-3). Il recueille désormais davantage d'avis défavorables (47%, +10, dont 27% "plutôt défavorables" et 20% "très défavorables") que d'opinions favorables. 9% (+1) ne se prononcent pas.

Le Premier ministre bénéficie lui de 40% de jugements "plutôt favorables" (-8) et de 6% de jugements "très favorables (-1). Le camp des mécontents gagne 9 points, à 40% (jugement "très défavorable" pour 13%, "plutôt défavorable" pour 27%). 14% (=) sont sans opinion.

Au palmarès des personnalités politiques, François Fillon conserve la première place (53% d'avis favorables, -2), devant Christine Lagarde (52%, +4), Alain Juppé (51%, -1) et Manuel Valls (49%, -1). Nicolas Sarkozy arrive en 8e position, (43%, -1) et Jean-François Copé à la 19e place (34%, -1).

Sondage réalisé par téléphone les 24 et 25 août auprès d'un échantillon de 965 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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100 jours de friction au sein de la majorité

Publié le 27 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Europe, nucléaire, cannabis, gaz de schiste, Roms, liberté de vote au Parlement... Les sujets de friction entre le PS et ses alliés, en particulier les écologistes d'EELV, n'ont pas manqué durant les cent premiers jours du quinquennat de François Hollande.

 

EUROPE

C'est sans doute le principal sujet de crispation au sein de la majorité. Des parlementaires d'EELV, mais aussi de la gauche du PS, veulent s'opposer au Traité européen qui sera présenté au Parlement en octobre. Ils invoquent le droit à débattre "en toute liberté" et le respect entre partenaires.

Mais le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et la Première secrétaire du PS Martine Aubry, appellent à serrer les rangs par solidarité gouvernementale pour offrir le vote le plus large possible à François Hollande afin de peser sur la scène européenne. Mme Aubry a même appelé les récalcitrants à s'interroger sur leur présence au gouvernement.

 

PARLEMENT

EELV, qui bénéficie de groupes parlementaires à l'Assemblée et au Sénat grâce à son accord électoral avec le PS, a, dès le début de la législature, vu sa marge de manoeuvre parlementaire réduite par le ministre PS des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, qui lui a reconnu la "liberté d'expression" mais pas de "vote". Face au tollé, le ministre était ensuite revenu en arrière mais la querelle sur le traité européen montre que les parlementaires écologistes n'ont pas encore trouvé toute leur place dans la majorité.

 

NUCLEAIRE

La question du nucléaire avait déjà envenimé les discussions en vue d'un accord électoral entre le PS et EELV fin 2011 et pollué le début de campagne de François Hollande. Le plaidoyer du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg en faveur de cette "filière d'avenir" a ravivé la querelle lundi. La promesse de M. Hollande de réduire de 75 à 50% la part du nucléaire à l'horizon 2025 reste cependant toujours d'actualité, selon le PS.

 

GAZ DE SCHISTE

C'est un autre sujet de tension entre socialistes et écologistes. Les deux alliés sont d'accord pour continuer d'interdire la prospection de gaz de schiste par fracturation hydraulique, la seule technique qui existe ce jour. Mais Jean-Marc Ayrault avait semé le trouble en lançant le 22 août que le débat sur le gaz de schiste n'était "pas tranché".

Les écologistes s'étaient déjà émus du sort de Nicole Bricq, qui partageait les positions d'EELV sur le gaz de schiste et les forages au large de la Guyane, et avait dû quitter au bout de quelques semaines le ministère de l'Environnement pour reprendre le maroquin du Commerce extérieur.

La conférence environnementale du 14 septembre devrait permettre de clarifier les choses.

 

CANNABIS

À peine nommée ministre du Logement et à quelques jours du premier tour des élections législatives, Cécile Duflot, qui était encore secrétaire générale d'EELV, s'est attirée les foudres de l'opposition mais aussi de la majorité en rappelant la position de son parti en faveur d'une dépénalisation du cannabis, à laquelle est opposé François Hollande.

 

ROMS

Les démantèlements de campements de Roms cet été, sous la houlette du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, ont semé le trouble dans la majorité. Ces opérations "contredisent brutalement une des promesses" de François Hollande de ne "pas expulser de familles Roms sans leur apporter de proposition de relogement", a dénoncé EELV le 9 août. Le Parti de gauche avait, lui, dénoncé un gouvernement "dans les pas" du précédent.

Lundi, après un démantèlement à Evry (Essonne), dans la ville de M. Valls, Mme Duflot a souligné qu'il était intervenu avant même l'entrée en vigueur, prévue mardi, d'une circulaire qui permettrait selon elle "de ne pas envisager des démantèlements" (de camps de Roms, ndlr) "sans solutions".

 

PUBLICITE

Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a jeté un pavé dans la mare la semaine dernière en évoquant la possibilité que le gouvernement revienne sur la suppression de la publicité après 20H00 à la télévision publique pour des raisons financières. Sa collègue de la Culture Aurélie Filippetti l'avait désavoué dès le lendemain, en assurant que cette proposition n'avait "pas été retenue par le gouvernement".

 

REDEVANCE SUR LES ORDINATEURS

Début juillet, les deux mêmes ministres s'étaient opposés, mais cette fois concernant une idée de Mme Filippetti d'assujettir les ordinateurs personnels à la redevance TV. Quelques jours plus tard, Jérôme Cahuzac, l'avait démentie fermement: "cette suggestion n'est pas reprise par le gouvernement".

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NKM dénonce une double escroquerie sur le prix des carburants

Publié le 24 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

L'ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) a qualifié vendredi de "double escroquerie, électorale et financière" la politique de François Hollande et du gouvernement sur les prix des carburants.

Sur BFMTV-RMC, la députée-maire de Longjumeau (Essonne) a pointé "une escroquerie électorale : pendant la campagne, on nous annonce qu'on va maîtriser le prix de l'essence", "mettre des mesures administratives pour bloquer un prix qui est fixé sur les marchés internationaux".

"Une fois au pouvoir, ils nous disent: on ne peut pas le faire. Eh bien oui, on le savait...", a dit NKM.

"Deuxième escroquerie", selon elle, "comme il faut quand même faire un petit quelque chose", "il va y avoir une petite baisse temporaire et modeste" de taxe. Or, a-t-elle argumenté, "pour diminuer de 2 centimes le prix à la pompe, il faut un milliard d'euros".

"Deux centimes à la pompe, vous ne verrez pas la différence. Il y a parfois plus de 10 centimes d'écart entre deux pompes pour le même produit. Et ce milliard, qui va le payer ? Ben c'est vous !"

"On vous dit qu'on vous fait un cadeau et ensuite on vous le fait payer", a encore fait valoir l'ex-ministre de l'Écologie.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi une diminution, "modeste" et "provisoire", des taxes sur les carburants perçues par l'Etat pour faire baisser les prix à la pompe. Le gouvernement demandera aussi aux producteurs et distributeurs de faire "leur propre part d'effort", selon lui.

Interrogé sur le blocage des prix promis par François Hollande avant son élection, le Premier ministre a répondu: "Si vous gelez les prix pendant trois mois et que vous les laissez repartir après, vous n'avez rien résolu".

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Grèce: les grandes dates de la crise - Chronologie

Publié le 23 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans International

Voici les grandes dates de la crise en Grèce où le Premier ministre Antonis Samaras rencontre mercredi à Athènes le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker.

--2009--

-          oct: le nouveau gouvernement socialiste de Georges Papandréou allume la mèche de la crise de la dette en Europe en relevant la prévision de déficit public pour 2009 (12,7% contre 6%). En décembre, les agences de notation entament une valse de dégradations des évaluations de la Grèce.

--2010--

-          23 avr: avec 350 milliards d'euros de dette, le pays privé d'accès aux marchés demande une aide internationale.

-          3 mai: la zone euro et le FMI lui accordent ensemble --une première-- 110 milliards d'euros de prêts en échange d'un plan d'austérité.

--2011--

-          27 oct: la zone euro doit élaborer un nouveau plan de sauvetage, combinant des prêts supplémentaires de 130 milliards d'euros à un effacement par les créanciers privés de 100 milliards de dette.

-          31 oct: M. Papandréou provoque une crise politique en annonçant un référendum sur ce plan. L'Union européenne menace de lâcher la Grèce, le Premier ministre socialiste démissionne le 9 novembre.

-          11 nov: l'ex-banquier central Lucas Papademos prend la tête d'un exécutif transitoire alliant socialistes, droite et extrême droite.

--2012--

-          12 fév: sous pression de l'UE et du FMI, le Parlement grec adopte un nouveau programme de rigueur, en dépit de violentes manifestations qui réunissent plus de 80.000 personnes à Athènes.

-          9 mars: la Grèce boucle la restructuration de sa dette détenue par le secteur privé, pour ramener son endettement de 160% du PIB à 120,5% d'ici 2020. Ses prêteurs y perdent plus de 70% de leur mise.

-          6 mai: des élections législatives anticipées ne dégagent aucune majorité et tournent au vote-sanction contre la rigueur et les partis traditionnels. L'ex-groupuscule néonazi Aube Dorée fait irruption sur la scène politique, avec près de 7% des suffrages.

-          17 juin: nouveau scrutin législatif, remporté mais sans majorité par le parti conservateur Nouvelle Démocratie (ND).

-          20 juin: le chef de la ND, Antonis Samaras, noue une alliance gouvernementale avec les socialistes et un petit parti de gauche modéré, et devient Premier ministre.

-          5 juil: retour à Athènes de la troïka représentant les créanciers publics, FMI, Banque centrale européenne (BCE) et Commission européenne. Cette délégation entame un audit conditionnant la reprise, prévue en septembre avec une tranche de 31,5 milliards d'euros, du versement des prêts UE-FMI.

-          26 juil: le gouvernement grec indique préparer un train de 11,5 milliards d'euros d'économies budgétaires pour 2013 et 2014. En visite à Athènes, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso réclame "des résultats" aux Grecs pour pouvoir rester dans la zone euro.

-          22 août: M. Samaras confirme dans un entretien au quotidien allemand Bild que conformément au "programme commun" de son gouvernement, il demande un sursis pour atteindre l'équilibre budgétaire. Le renvoi de l'échéance, à 2016 au lieu de 2014, doit donner au pays "un peu d'air pour respirer, remettre l'économie en route et accroître les revenus de l'Etat", explique-t-il.

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Jean-François Copé dans les Côtes-d'Armor mercredi 29 Août

Publié le 22 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans UMP

Jean-Francois-Cope.jpgJean-François Copé, Secrétaire Général de l'UMP, animera un débat militan aux côtés de Marc Le Fur, mercredi 29 Août 2012 à 19h, au Centre Culturel de l'Estran, à Binic (Rue du Général de Gaulle)

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Un peu de courage, Monsieur le Président !

Publié le 13 Août 2012 par François Fillon, ancien Premier Ministre dans International

Dans une tribune publiée ce lundi dans les colonnes du Figaro, l'ancien premier ministre, François Fillon, exhorte François Hollande à prendre sans attendre le chemin de Moscou, avec Angela Merkel, pour demander à Vladimir Poutine de lâcher le régime syrien de Bachar el-Assad.

 

La politique étrangère de la France offre une nouvelle illustration de la méprise qu'a constituée la campagne de François Hollande. Le candidat n'avait pas de mots assez durs pour qualifier l'effacement de l'Hexagone de la scène internationale et les erreurs à répétition de Nicolas Sarkozy.

 

L'intervention auprès du gouvernement russe pour stopper la guerre contre la Géorgie fut approuvée du bout des lèvres après qu'elle eut réussi. La finalisation de notre retour complet dans l'Otan fut condamnée avec une violence qui rend grotesques les tortillements du nouveau président de la République pour justifier son renoncement à tout retour en arrière. La dénonciation du renforcement de nos moyens en Afghanistan, au moment où nos alliés nous le demandaient parce que l'avenir de la fragile reconstruction d'un État afghan en dépendait, témoignait d'une politique de l'émotion, pas d'une stratégie responsable appuyée sur une vision de long terme. Les longs mois de silence devant le coup d'État de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire resteront une tache indélébile dans l'histoire du Parti socialiste français. La condamnation de l'inaction supposée de la France dans les révolutions arabes fut immédiatement suivie de commentaires inutiles et suffisants sur l'inspiration de l'intervention militaire en Libye, qui a été la décision de Nicolas Sarkozy, presque seul contre tous, avant d'être rejoint par les innombrables supporteurs de la victoire. Quant aux efforts incessants de la France pour obtenir une décision du Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre fin aux massacres en Syrie, ils ont été salués par des commentaires irréfléchis sur la présence de Bachar el-Assad au lancement de l'Union pour la Méditerranée, à Paris.

 

Après ce festival de condamnations, de critiques condescendantes et de postures «droit-de-l'hommistes», on s'attendait à un festival d'initiatives françaises sur la scène internationale, à une omniprésence de François Hollande et de Laurent Fabius, en deux mots, à de l'action et à des résultats. La déception est à la hauteur des excès de critiques dont les socialistes nous ont accablés durant cinq ans.

 

Oui, il y a une grande différence entre la politique de Sarkozy et celle de Hollande: le premier prenait des risques, cherchait à renouveler une politique étrangère trop souvent synonyme d'immobilisme et de faux-semblants; le second ne se préoccupe que de sa «normalitude» et préfère de beaucoup son image à la recherche de résultats!

 

En Afghanistan, la page française, ouverte par Chirac et Jospin, est refermée sans aucune perspective. En Libye, le courageux peuple libyen se dit abandonné par la France et par l'Europe. On attend toujours un discours de la France sur les événements qui disloquent peu à peu le plus grand pays du Moyen-Orient, l'Égypte. Le silence français sur l'Iran est assourdissant. Mais le comble est atteint avec la Syrie, où le gouvernement français fait le service minimum.

 

Pendant la campagne électorale, François Hollande avait indiqué qu'il était favorable à une intervention militaire de la France dans ce conflit pour peu que le Conseil de sécurité l'autorise. J'ai toujours pensé qu'une telle intervention militaire serait une très grave erreur stratégique. Faire de la Syrie un nouvel Irak, théâtre des pires affrontements entre chiites et sunnites manipulés en sous-main par un Iran qui reste la menace numéro un pour la paix dans le monde, n'est pas une option. Sans compter que la Russie n'apportera jamais son soutien à une telle initiative; pire, elle la combattra sur le plan diplomatique, mais aussi avec d'autres moyens dont elle a gardé la maîtrise. Si l'on veut vraiment allumer la mèche d'un conflit généralisé au Proche et au Moyen-Orient et recréer les conditions d'une nouvelle guerre froide, il ne faudrait pas s'y prendre autrement.

 

Alors, plutôt que de s'invectiver lamentablement quand des hommes et des femmes meurent sous les bombes et les tortures, il vaudrait mieux chercher à débloquer le véritable verrou de ce conflit: la position de Moscou! J'ai beaucoup parlé de cette crise avec Vladimir Poutine. Ses arguments, que je réfute, ne sont pas méprisables! Il redoute une contagion fondamentaliste à l'ensemble de la région, dont la Russie est plus proche et plus dépendante que l'Europe et l'Amérique. Il sait que les Américains auront bientôt quitté l'Afghanistan, qui risque de redevenir un foyer terroriste aux portes de la Russie. Il constate que l'intervention américaine en Irak a conduit au chaos pour longtemps. Il redoute le retour en arrière de l'Égypte aux mains des fondamentalistes. Il ne veut pas ajouter la Syrie à la liste des foyers de déstabilisation de ses frontières sud.

 

Nous ne pouvons pas accepter cette position et nous ne l'avons jamais acceptée, mais nous ne pouvons pas non plus rester les bras croisés face à ce blocage diplomatique. L'incompréhension est telle entre la Russie et les États-Unis que seuls les Européens peuvent engager avec la Russie le dialogue qui peut résoudre la crise. C'est pourquoi la France peut jouer un rôle clé avec l'Allemagne pour faire bouger Poutine. Le sujet n'est plus du niveau des ministres des Affaires étrangères, il est maintenant du seul ressort des chefs d'État.

 

Au lieu de recevoir Poutine avec des pincettes, au lieu de l'humilier en bloquant la construction du centre orthodoxe du quai Branly et de bouder l'inauguration du monument à la mémoire des soldats russes morts pour la France durant la Grande Guerre, le gouvernement français devrait faire preuve de réalisme et d'un peu de courage pour construire une relation de confiance avec la Russie! Ce n'est pas à New York que la crise syrienne se dénouera, c'est à Moscou. Que Poutine lâche le régime syrien, et il tombera comme le fruit pourri qu'il est.

 

Si j'étais François Hollande, je prendrais l'avion maintenant pour Moscou, si possible avec Angela Merkel, et je chercherais à offrir à la Russie de véritables garanties sur sa sécurité et sur une relation de confiance avec l'Otan, qui doit inclure la question de la défense antimissile à laquelle les Russes doivent être réellement associés. L'ours russe n'est dangereux que quand il a peur. Offrons-lui sans détour la perspective d'un accord historique d'association avec l'Europe.

 

Ce que François Hollande ne comprend pas, c'est qu'il faut ancrer la Russie à l'espace européen. Je sais bien que les diplomates trouveront dix mille raisons qui empêchent cette avancée historique: l'insuffisance de l'État de droit en Russie, l'instabilité des règles juridiques et commerciales, la corruption… Tout cela est vrai mais tout cela ne peut justifier que nous restions inactifs face au piège infernal qui est en train de s'armer aux confins de la Perse, de la Mésopotamie et l'Assyrie.

 

Que notre président normal comprenne qu'il n'y a rien de normal dans le monde dont il est désormais l'un des principaux responsables. Qu'il prenne des risques, qu'il abandonne ses postures bourgeoises et atlantistes version guerre froide. Qu'il parle avec la Russie.

 

Pour ma part, je le soutiendrai même s'il devait échouer dans cette tentative de la dernière chance.

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Fillon éreinte la politique étrangère de Hollande

Publié le 13 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

L'ex-Premier ministre François Fillon attaque la politique étrangère de François Hollande, qu'il accuse de privilégier son "image" sur "la recherche de résultats", l'exhortant de nouveau à voir Vladimir Poutine sur le dossier syrien, dans une tribune au Figaro à paraître lundi.

Avant d'être élu, François Hollande "n'avait pas de mot assez durs pour qualifier l'effacement de l'hexagone de la scène internationale et les erreurs à répétition de Nicolas Sarkozy", écrit François Fillon, citant notamment le retour de Paris dans l'Otan, le renforcement des troupes françaises en Afghanistan, la crise ivoirienne, l'intervention en Libye.

"Après ce festival de condamnations, de critiques condescendantes et de postures +droit de l'hommistes+ on s'attendait à un festival d'initiatives françaises sur la scène internationale", poursuit-il.

Or "la déception est à la hauteur des excès de critiques". "Oui il y a une grande différence entre la politique de Sarkozy et celle de Hollande: le premier prenait des risques, cherchait à renouveler une politique étrangère trop souvent synonyme d'immobilisme et de faux semblants, le second ne se préoccupe que de sa +normalitude+ et préfère de beaucoup son image à la recherche de résultat!".

Pour François Fillon, "le comble est atteint avec la Syrie où le gouvernement français fait le service minimum".

"Si j'étais François Hollande je prendrais l'avion maintenant pour Moscou, si possible avec Angela Merkel", pour convaincre Vladimir Poutine de faire plier Assad, répète l'ancien Premier ministre, pour qui la position russe est le véritable "verrou" du dossier syrien.

"Que notre président normal comprenne qu'il n'y a rien de normal dans le monde dont il est désormais l'un des principaux responsables. Qu'il prenne des risques, qu'il abandonne ses postures bourgeoises et atlantistes version guerre froide", insiste-t-il.

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Taubira veut instaurer une impunité légale

Publié le 7 Août 2012 par Eric Ciotti, secrétaire national de l'UMP chargé de la sécurité dans Le reniement - c'est maintenant !

Christiane Taubira, la garde des Sceaux, veut instaurer une impunité légale avec sa vision passéiste et naïve de la justice.

Je pose aujourd'hui une question au président de la République : approuve-t-il et cautionne-t-il les propos et les projets de sa ministre ?  Si tel est le cas, il lui faut reconnaître qu'il a menti aux Français en affirmant vouloir faire de la lutte contre la délinquance une priorité.

En voulant supprimer les courtes peines, en revenant sur l'engagement de campagne de François Hollande de doubler le nombre de centres éducatifs fermés, Mme Taubira défend une vision idéologique, passéiste et naïve d'une justice qui refuse toute place à la sanction.

Par une simple circulaire, Mme Taubira entend inscrire l'impunité légale dans notre Code pénal. Ce sont en effet des faits pourtant très graves (coups et blessures, vols avec violence...) qui ne seraient plus passibles de peines de prison, privant, en outre, les magistrats de leur liberté de rendre la justice.

Si cette conception de la justice était mise en oeuvre, c'est tout l'édifice pénal qui serait mis à mal et la délinquance exploserait comme elle l'a fait entre 1997 et 2002 lorsque la gauche était au pouvoir.

Dans son interview, Mme Taubira se montre très réservée sur les centres éducatifs fermés dont François Hollande avait pourtant promis de doubler le nombre durant la campagne présidentielle et déclare que "la prison, sur les courtes peines, génère de la récidive, c'est presque mécanique. Il faut arrêter!"

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Morano : Hollande, un "hypoprésident"

Publié le 6 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

L'ex-ministre UMP Nadine Morano a qualifié lundi sur RTL François Hollande d'"hypoprésident".

La titulaire du portefeuille de l'apprentissage dans le dernier cabinet gouvernement Fillon s'est dite "totalement fidèle à l'action de Nicolas Sarkozy" qui a "un très grand bilan". "On l'avait qualifié d'hyperprésident, je constate, puisque nous sommes le 6 août, c'est le bilan des trois mois de François Hollande, que maintenant nous avons un hypoprésident", a-t-elle accusé.

"La France, à travers cette session parlementaire, est en recul, ça a été le détricotage de ce qui a été fait", a-t-elle ajouté.

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Légion d'Honneur: Cécile Duflot se défend d'avoir favorisé les écologistes

Publié le 3 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

La ministre du Logement Cécile Duflot est vertement critiquée par l'opposition pour ses choix pour la Légion d'Honneur du 14 juillet, jugés partisans, mais elle les défend en affirmant que toutes les personnes récompensées sont concernées par ce secteur.

"Cécile Duflot lutte contre le réchauffement en arrosant de décorations ses camarades pour qu'ils restent bien Verts! C'est ça le changement!", a ironisé, vendredi sur Twitter, Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes et figure de la Droite populaire.

L'ancienne secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) a très vite réagi sur son compte Twitter, en expliquant n'avoir décerné que 30 Légions d'honneur sur les 60 possibles, dont treize élus, parmi lesquels seulement six sont des écologistes, soit autant que des socialistes.

"N'ai décerné que 30 LH sur 60 possibles (suis vraiment tordue) 13 élus (6 EELV, 6 PS, 1 PC), 17 associatifs & professionnels du logement", écrit ainsi Cécile Duflot.

Le ministère du Logement et de l'Egalite des territoires n'a eu que 48 heures pour "boucler la liste", ce qui explique en partie ce nombre peu élevé de décorations, souligne à l'AFP l'entourage de Mme Duflot.

Parmi les personnalités élevées au rang de chevaliers figurent notamment l'ancienne ministre de l'Environnement et maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Dominique Voynet, le maire EELV de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), Jean-François Caron, figure historique des écologistes dans le bassin minier, et Michèle Rivet, vice-présidente écologiste du conseil régional du Centre.

- Pas d'élus de droite -

"Cela aurait été paradoxal que Cécile Duflot ne mette aucun écologiste au sein de cette liste", fait-on remarquer à son cabinet.

Parmi les autres personnalités qui pourront faire figurer la rosette au revers de leur veste ou tailleur on relève les noms de Jacqueline Rouillon, maire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), du socialiste Jean-Yves Mano, adjoint au maire de Paris et du communiste Stéphane Peu, maire-adjoint de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), tous d'ardents défenseurs du logement social.

Mais aussi Dominique Giry, directeur général de Logeo, un organisme collecteur du mouvement du 1% Logement basé dans le Val-de-Marne dans lequel Cécile Duflot a travaillé plusieurs années.

"Cette grande distribution à des élus de son propre parti est d'autant plus étonnante que celui-ci est bien connu pour ses appels à l'illégalité ou actions d'insoumission contraires en eux-mêmes à l'esprit républicain de la Légion d'honneur", déplore, dans un communiqué, le parti Chasse, pêche, nature, traditions (CPNT), adversaire historique des Verts.

La ministre ironise, dans un autre tweet, en affirmant : "seule chose juste: aucun élu de droite, RV la prochaine fois".

Avant de s'étonner, dans un troisième tweet, "ça dérange tant que ça les écolos?".

Déjà critiquée en mai pour avoir assisté en jean à son premier Conseil des ministres, Cécile Duflot avait été accueillie par des exclamations ironiques de députés de droite, en juillet, lorsque, vêtue d'une robe à fleurs, elle s'était levée de son banc pour répondre à la question d'un élu.

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Bernard-Henri Levy "déçu par Hollande" sur le dossier syrien

Publié le 3 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Le philosophe Bernard-Henri Levy a critiqué l'inaction de François Hollande sur le dossier syrien et réclamé au chef de l'Etat davantage de fermeté face aux massacres perpétrés par le régime de Bachar Al Assad, dans un entretien vendredi au Parisien/Aujourd'hui en France.

"Je suis déçu par Hollande. J'ai voté pour lui. (...) Devant ce qui restera peut-être comme la plus grande épreuve historique, politique, morale, du quinquennat, cet attentisme, ce flot de bonnes paroles sans effet, ce n'est plus possible", a confié Bernard-Henri Lévy au journal populaire.

Selon le philosophe, le président français n'a pas tenu ses promesses: "Le 29 mai (...), il parlait de +chasser+ Bachar Al Assad. Et il n'excluait pour cela aucun moyen, même militaire. On est loin du compte".

Alors que la France a pris, le 1er août, la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU, l'intellectuel préconise de "passer outre" les vetos chinois et russe afin d'"acter l'échec lamentable des Nations unies", et de "forger une alliance ad hoc avec la Ligue arabe et les Turcs".

Bernard-Henri Levy ajoute enfin qu'"Assad est plus isolé que ne l'était Kadhafi dans le monde arabe", en référence à son implication aux côtés de Nicolas Sarkozy dans le conflit en Libye.

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Didier Guillaume (PS) : des sous-préfectures fermeront peut-être

Publié le 2 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Le vice-président (PS) du Sénat et président du conseil général de la Drôme Didier Guillaume a estimé que des sous-préfectures devraient peut-être fermer pour lutter contre les doublons dans l'action de l'Etat et des départements.

"Il faudra peut-être que certaines sous-préfectures soient fermées (...)", a-t-il déclaré sur Europe 1.

"Nous disons que dans les territoires il y a des fonctions exercées par l'Etat et le département, sur le social, la jeunesse, le sport... Ce sont des doublons qui coûtent cher: il faut donner plus de pouvoir aux collectivités et que l'Etat retourne à ses fonctions régaliennes", a-t-il poursuivi.

"Les départements n'ont plus les moyens de financer l'APA (Aide aux personnes âgées) ni le RSA (Revenu de solidarité active)", a-t-il ajouté. "Il faut que nous ayons la possibilité d'emprunter pour investir".

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait exclu mardi tout "statu quo" sur l'implantation des quelque 240 sous-préfectures implantées sur le territoire national.

Hors secteurs prioritaires (éducation, police, justice, gendarmerie), Matignon a fixé un objectif de réduction de 2,5% des effectifs de l'Etat d'ici 2015.

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Estrosi: l'"antisarkozysme" gouvernemental "lourdingue et ridicule"

Publié le 1 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Point de Repère

Le député-maire UMP de Nice et ex-ministre de l'Industrie Christian Estrosi a trouvé "lourdingue et ridicule" "l'antisarkozysme" du séminaire gouvernemental qui s'est tenu mercredi, après le dernier conseil des ministres avant les vacances.

"Faire la même chose que Nicolas Sarkozy tout en faisant de l'antisarkozysme, c'est un peu lourdingue maintenant. Ca en devient ridicule", a déclaré M. Estrosi, citant par exemple "la Banque publique d'investissement" ou la lutte contre l'occupation sans droit ni titre de terrains par les Roms reprise selon lui par Manuel Valls.

"Faire un séminaire gouvernemental pour prolonger l'antisarkozysme qu'on a fait pendant cinq ans, puis tout le mois de juillet pendant cettes session extraordinaire, faire un séminaire rien que pour taper sur le bilan précédent, et ne jamais construire l'avenir, je suis un peu surpris", a poursuivi ce proche de Nicolas Sarkozy.

L'ex-ministre a indiqué qu'il attendait "des milliers de militants" pour la première rencontre des amis de Nicolas Sarkozy dans sa ville de Nice les 23 et 24 août.

Cette association veut monter au créneau "chaque fois que l'on se permettra de mettre en cause l'action de Nicolas Sarkozy avec violence, avec une sorte de haine et de sectarisme comme nous l'avons vu ces dernières semaines".

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Entrée en vigueur de la refiscalisation des heures supplémentaires

Publié le 1 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Les heures supplémentaires sont depuis mercredi de nouveau soumises à l'impôt sur le revenu, après l'adoption la veille par le Parlement du projet de loi de finances rectificative 2012.

La loi met fin, à partir du partir du 1er août, à l'exonération de l'impôt sur le revenu et, à partir du 1er septembre, aux exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires, au-delà de la 35e heure. Seules sont maintenues les exonérations patronales dans les entreprises de moins de 20 salariés.

Le coût de ce dispositif symbole du "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy, introduit par la loi TEPA de 2007, est évalué par le gouvernement à 5 milliards d'euros par an: 3,5 milliards que l'Etat doit rembourser à la Sécurité sociale (cotisations) et 1,5 md de recettes d'impôt sur le revenu dont il est privé.

La suppression des exonérations de cotisations sociales, à compter du 1er septembre, apportera 980 millions d'euros de recettes supplémentaires en 2012, selon le projet de loi de finances rectificative.

Pour l'ancien Premier ministre, François Fillon, l'abandon de la défiscalisation des heures supplémentaires est une "bêtise pour l'économie française".

"C'est neuf millions de salariés qui auront du pouvoir d'achat en moins", a-t-il fait valoir récemment, estimant que "les gens les plus modestes" seront touchés par cette mesure.

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Budget rectificatif 2012: l'UMP saisit le Conseil constitutionnel

Publié le 1 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans UMP

Les parlementaires UMP ont saisi mardi le Conseil constitutionnel du projet de loi de Finances rectificative 2012, premier acte budgétaire de l'ère Hollande voté définitivement par le Parlement mardi soir, ont annoncé les groupes UMP au Sénat et à l'Assemblée.

L'ancien rapporteur général du Budget et nouveau président de la commission des Finances, Gilles Carrez (UMP), avait prévenu la semaine dernière que le premier parti d'opposition formerait un recours constitutionnel contre ce texte.

Sénateurs et députés UMP contestent notamment la suppression des allègements sociaux attachés aux heures supplémentaires et complémentaires de travail, la contribution exceptionnelle sur la fortune, la contribution exceptionnelle sur la valeur des stocks de produits pétroliers.

Ils mettent aussi en cause la suppression de la franchise de 30 euros pour l'Aide médicale d'Etat (AME) ou encore la suppression de la prise en charge des frais de scolarité des enfants français scolarisés dans un établissement français à l'étranger.

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Nelle-Calédonie: L'UMP condamne des propos de M. Lurel sur la "Kanaky"

Publié le 1 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans UMP

Le Rassemblement-UMP a qualifié mercredi à Nouméa de "provocation" l'emploi du terme "Nouvelle-Calédonie Kanaky" par le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, pour désigner l'archipel en cours de décolonisation.

"Les membres de ce gouvernement s'intéressent à l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, de la Kanaky", a déclaré M. Lurel aux Nouvelles Calédoniennes, à l'issue d'un entretien à Paris avec le président indépendantiste de la province nord, Paul Néaoutyine.

"On dit Nouvelle-Calédonie mais c'est connoté. Je dis ça pour respecter toutes les parties. (...) Je pense qu'il y a suffisamment de sagesse en Nouvelle-Calédonie-Kanaky pour comprendre", a ajouté M. Lurel.

Le Rassemblement-UMP a "condamné fermement cette prise de position", estimant que le ministre "a pris publiquement parti pour les idées indépendantistes, minoritaires".

"Le R-UMP met en garde le gouvernement socialiste: nous combattrons toute proposition unilatérale, qui irait à l'encontre du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France", a déclaré devant la presse Gaël Yanno, adjoint au maire de Nouméa et ancien député battu en juin.

En vertu de l'accord de Nouméa (1998), un processus de décolonisation par étapes est en place en Nouvelle-Calédonie, avant un référendum d'autodétermination qui devrait être organisé entre 2014 et 2018.

Cet accord prévoit que l'archipel se dote de signes identitaires "reflétant l'identité kanak et le futur partagé entre tous". L'hymne, la devise et un nouveau graphisme pour les billets de banque ont fait consensus.

En revanche, le choix de deux drapeaux, tricolore et kanak, soutenu par l'ancien président Nicolas Sarkozy, le R-UMP et une partie des indépendantistes a nourri la polémique. Ce double pavoisement a été mal accepté par l'électorat du R-UMP, durement sanctionné aux dernières législatives.

Ultra-sensible, le dossier du nouveau nom de la Nouvelle-Calédonie n'a jusqu'alors pas été ouvert par les dirigeants locaux.

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Guaino: la campagne présidentielle a été gagnée "sur un mensonge"

Publié le 1 Août 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Le député UMP Henri Guaino, ancienne plume de Nicolas Sarkozy, a estimé mercredi que la campagne présidentielle de François Hollande avait été gagnée "sur un mensonge", celui que "tout était de la faute" de l'ancien président.

"Cette campagne a été gagnée sur un mensonge, le mensonge c'est que tout était de la faute de Nicolas Sarkozy", a affirmé M. Guaino sur i-Télé.

"Et maintenant on découvre que tout est de la faute de la crise, la crise européenne, la crise mondiale, c'est ce que nous raconte le gouvernement du matin au soir", a-t-il ajouté.

"Comme si il suffisait de changer de président pour que les choses s'améliorent du jour au lendemain", a poursuivi le député des Yvelines. "On constate que Nicolas Sarkozy est parti, mais le chômage continue".

En ce qui concerne le début du quinquennat de M. Hollande, "je dirai (..) qu'on n'a pas fait grand chose mais qu'on a beaucoup défait: la politique du gouvernement c'est défaire tout ce qu'a fait Nicolas Sarkozy, c'est devenu une fin en soi", a affirmé M. Guaino.

En revanche, "chaque fois qu'il y a un problème, on crée une commission, on fait un débat, on fait un colloque", a-t-il accusé.

Interrogé sur l'encadrement des loyers, il a répondu par l'ironie: "ah oui, ça c'est intelligent". "On peut bloquer aussi les prix de l'essence, on peut interdire les licenciements, on peut bloquer les loyers, on peut fermer les frontières, interdire les délocalisations, interdire les plans sociaux".

"C'est le contraire d'une politique du logement, comme l'interdiction des licenciements est le contraire d'une politique de l'emploi, on est pour l'instant dans la chimère", a ajouté l'ancien conseiller spécial de M. Sarkozy.

Au sujet de la Syrie, il a relevé qu'"il n'y a peut-être pas la même détermination, la même énergie que mettait Nicolas Sarkozy sur la scène internationale comme il l'avait fait sur la Libye, mais la situation est très compliquée (..) je ne jetterai la pierre à personne, c'est un problème dramatique, et même tragique, et personne n'a de solution évidente", a-t-il dit.

Enfin, évoquant la situation de l'opposition, M. Guaino l'a qualifiée d'"orpheline", estimant qu'"il faut qu'elle apprenne à vivre sa vie d'orpheline". Nicolas Sarkozy "décidera le moment venu s'il prendra la parole", a-t-il dit, afirmant qu'"aujourd'hui, personne ne cherche à remplacer Nicolas Sarkozy. Pour le moment il s'agit de trouver un président à l'UMP".

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TVA sur la restauration: mission express lancée à l'Assemblée

Publié le 31 Juillet 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

La commission des Finances de l'Assemblée nationale a décidé de créer une mission d'information sur l'impact du taux de TVA réduit dans la restauration dont les conclusions seront rendues en septembre, a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.

Cette mission "aura pour objectif d'évaluer l'impact réel de cette mesure sur les finances publiques dont le coût est estimé à 3,2 milliards d'euros par la Cour des comptes", selon la commission. Elle devra aussi "vérifier que les engagements pris par les restaurateurs en matière de revalorisation salariale et de création d'emplois ont été respectés".

Le député Thomas Thevenoud (PS, Saône-et-Loire) conduira cette mission, qui procédera à une série d'auditions au mois d'août afin "de recueillir le point de vue des professionnels de la restauration, des consommateurs et des organisations syndicales".

Le rapport de la mission sera rendu en septembre "afin d'éclairer les débats budgétaires pour 2013, conformément aux engagements du président de la République qui avait promis d'évaluer la pertinence de ce dispositif".

A l'ouverture du débat sur le budget rectificatif 2012, le rapporteur général du Budget, Christian Eckert (PS), avait plaidé pour la suppression de la TVA réduite sur la restauration, qui n'a "pas fait preuve de son efficacité".

Cette déclaration avait immédiatement suscité une levée de boucliers des professionnels, qui bénéficient de cette TVA réduite depuis trois ans.

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Le Parlement vote le premier acte budgétaire de l'ère Hollande

Publié le 31 Juillet 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Le Parlement vote définitivement mardi le premier acte budgétaire de l'ère François Hollande qui prévoit 7,2 milliards d'euros de hausses d'impôts et jette aux orties la "TVA sociale" et les heures supplémentaires défiscalisées, deux symboles du précédent quinquennat.

Principal texte de la session extraordinaire, ce budget rectificatif 2012 a constitué un avant-goût du budget 2013, discuté à l'automne mais déjà dans toutes les têtes.

Le gouvernement avait promis que la loi de finances 2013 ne comporterait pas d'augmentation de la CSG, même si cette dernière piste ne semble pas exclue, notamment pour le financement de la protection sociale. Il pourrait revenir sur sa promesse.

Le texte voté mardi enterre la hausse de la TVA de 1,6 point décidée en début d'année, qui aurait dû compenser une baisse des cotisations familiales dues par les entreprises et s'appliquer en octobre, ainsi que les exonérations sociales (patronales et salariales) et fiscales liées aux heures supplémentaires.

C'est d'ailleurs ce sujet qui a le plus marqué.

D'abord à gauche, en raison d'un cafouillage dans la majorité sur la date d'entrée en vigueur de la fin des exonérations fiscales, finalement fixée au 1er août. Il est vrai qu'au départ, seule la fin des exonérations de cotisations sociales était au programme.

Mais, en supprimant cette mesure, votée en 2007 à l'arrivée de Nicolas Sarkozy et symbole du slogan "Travailler plus pour gagner plus", le PS s'en prend au pouvoir d'achat des classes moyennes et populaires.

"C'est une session parlementaire qui a été quasi exclusivement consacrée à défaire ce qui a été fait, défaire, annuler, abroger, casser sans rien construire", a encore critiqué mardi l'ancienne porte-parole du candidat Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet.

L'UMP n'a pas hésité à utiliser toutes les ficelles de procédure pour ralentir les débats, et à multiplier les incidents de séance.

Elle a aussi dénoncé la suppression de la "TVA sociale", essentielle pour améliorer la compétitivité des entreprises selon elle, alors que l'annonce par PSA de la suppression de 8.000 emplois en France créait le choc. Lors la campagne électorale, François Hollande avait aussi promis de supprimer cette mesure, votée en février dernier.

Le projet de loi de Finances rectificative 2012 prévoit aussi une contribution exceptionnelle sur la fortune. L'UMP a d'ores et déjà prévu de la contester dans son recours devant le Conseil constitutionnel.

Doublement de la taxe sur les transactions financières, taxe sur les risques systémiques pour les banques, taxation sur les stocks pétroliers... plusieurs autres mesures ont été prises afin de faire respecter l'objectif de 4,5% de déficit pour 2012. "Matraquage fiscal", accuse le président des députés UMP, Christian Jacob. "Session dangereuse et nocive", renchérit l'ancien président de l'Assemblée, Bernard Accoyer.

Ce à quoi la gauche, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le ministre de l'Économie Pierre Moscovici, et Jérôme Cahuzac ont tour à tour répondu et martelé: "redressement des comptes dans la justice".

Au Sénat, où la majorité est très serrée (6 petites voix d'avance), les débats ont été émaillé d'un couac technique, par la faute d'un sénateur écologiste qui n'a pas voté pour sa dizaine de collègues. Mais, l'article durcissant les droits de succession (abaissement de l'abattement à 100.000 euros) n'est passé à la trappe que quelques heures.

Les députés et sénateurs ont ensuite gardé la plupart des modifications que le Sénat avait apportées à la marge, notamment des amendements émanant de sénateurs communistes devenus arbitres de la majorité à la chambre haute.

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Jacob prédit une CSG en hausse dans un budget rectificatif 2013

Publié le 31 Juillet 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Le président des députés UMP, Christian Jacob, a prédit mardi une hausse de la CSG dans un "projet de loi de finances rectificative" qui serait voté durant l'année 2013.

L'augmentation de la CSG "nous est cachée. Mais on sait pertinemment que ce sera dans le projet de loi de finances rectificative" pour 2013, soit quelques mois après le vote à l'automne de la loi de finances initiale pour l'an prochain, a affirmé le député de Seine-et-Marne lors de son dernier point de presse avant les vacances estivales.

Selon M. Jacob, une hausse de la CSG, "c'est de l'impôt en plus" et "c'est inéquitable car ça va concerner tout le monde, en particulier les retraités".

Il a redit la préférence de l'UMP pour une augmentation de la TVA -annulée par la gauche ce mois-ci au Parlement- plutôt que de faire intervenir la CSG. "Au nom de quoi préserver les produits d'importation ?", frappés par la TVA mais exonérés de CSG, a-t-il demandé.

Le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, a confirmé lundi qu'il n'y aurait "aucune hausse" de la CSG dans la "loi de finances initiale" 2013.

Le gouvernement n'a pas écarté un relèvement de cette contribution en 2013, mais dans le cadre d'une réforme du financement de la protection sociale et non "pour payer les déficits", a rappelé mardi le ministre chargé des relations avec le Parlement, Alain Vidalies.

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Borloo fait part de sa "grande inquiétude" sur le plan de relance

Publié le 31 Juillet 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Le reniement - c'est maintenant !

Jean-Louis Borloo, président du Parti radical et du groupe des députés démocrates et indépendants (UDI) à l'Assemblée, a fait part mardi de sa "grande inquiétude" sur "les hésitations", "voire les remises en cause" du gouvernement sur le plan de relance.

"Nous sommes dans une très grande inquiétude sur deux points: le risque de l'effet de ciseaux avec l'augmentation des prélèvements sur les classes moyennes et donc sur la consommation et en même temps, les hésitations, voire les remises en cause sur le plan de relance, c'est-à-dire les très grandes infrastructures", a dit devant la presse M. Borloo, citant notamment l'autoroute ferroviaire sud-ouest et le canal Seine-Nord. "La conjugaison des deux points nous paraît inquiétante", a-t-il ajouté.

Jean-Louis Borloo est par ailleurs revenu sur les "points de désaccords" du groupe centriste sur les principales mesures du projet de loi de Finances rectificative. "On n'a pas été en désaccord frontal sur tout ce qui est lié à la convergence entre la fiscalité du travail et du capital. De même que la taxe sur les transactions financières ou sur les stocks de carburant: tout cela paraissait raisonnable, voire nécessaire", a-t-il dit.

"En revanche, nous avons marqué notre forte hostilité à tout ce qui est lié au pouvoir d'achat, via le forfait social, aux charges et à la fiscalisation des heures supplémentaires", a-t-il encore considéré.

Quant au plan sur PSA, "au fond, le gouvernement l'a accepté", a jugé M. Borloo. "On sait parfaitement que la réponse sur les véhicules propres, qui est une question stratégique que l'on approuve tout à fait, n'a pas de rapport direct avec PSA. Nous sommes très préoccupés par cet aspect-là", a-t-il ajouté.

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