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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

L’émotion de Sarkozy et Merkel

Publié le 12 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

 

Deux jours après avoir célébré à Berlin les vingt ans de la chute du Mur, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont enrichi mercredi à Paris de nouvelles images symboliques l'album de l'amitié franco-allemande en célébrant ensemble la fin de la Première guerre mondiale.

Sous l'Arc de Triomphe balayé par un vent froid, le chef de gouvernement allemand a participé, pour la première fois, aux côtés d'un président français aux cérémonies commémorant l'armistice de la guerre de 1914-1918 et la défaite de l'armée allemande.

Madame la chancelière, en acceptant l'invitation de la France, vous avez fait ce matin un geste historique qui honore la France et les Français", a lancé Nicolas Sarkozy à son invitée, "une grande amie de la France".

Vingt-cinq ans après la fameuse photo de François Mitterrand et Helmut Kohl se prenant la main sur le champ de bataille de Verdun, le président et la chancelière ont honoré la mémoire de toutes les victimes de la Grande guerre en ravivant ensemble la flamme de la tombe du soldat inconnu, avant d'exalter la réconciliation entre leurs deux pays.

Symbole de ce 11 novembre exceptionnel, le Chœur de l'armée française a entonné après la Marseillaise l'hymne national allemand, devant les soldats de la brigade franco-allemande et les élèves-officiers des deux armées qui encerclaient l'Arc de Triomphe.

"Ce 11 novembre, nous ne commémorons pas la victoire d'un peuple contre un autre mais une épreuve qui fut aussi terrible pour l'un que pour l'autre", a souligné M. Sarkozy, "cela fait presqu'un demi-siècle qu'ensemble nous construisons l'avenir, chacun d'entre nous (...) refusant désormais de confondre l'amour de sa patrie avec la haine de l'autre".

"Je sais que ce qui s'est passé ne peut pas être effacé. Cependant il y a une force, une force qui nous aide, qui peut nous aider à supporter ce qui s'est passé.

Cette force, c'est la réconciliation", lui a répondu Mme Merkel.

Tous deux ont ensuite loué l'amitié franco-allemande, "un trésor" pour le Français et un "cadeau" pour l'Allemande, et son rôle moteur en Europe, malgré les débuts difficiles du couple Sarkozy-Merkel.

"Nous partageons les mêmes valeurs, la même ambition pour l'Europe, la même monnaie", a rappelé le président français, "quand l'Allemagne et la France proposent ensemble, agissent ensemble, l'Allemagne et la France alors accomplissent de grandes choses".

"Ensemble, nous avons accompli bien de choses en Europe et pour l'Europe", a renchéri la chancelière. "Nous savons qu'ensemble, nous avons toutes les chances de relever les défis d'aujourd'hui et de demain", a-t-elle ajouté, citant la crise financière et économique ou la protection du climat.

Après la cérémonie, où figurait au banc des anciens présidents Valéry Giscard d'Estaing mais pas Jacques Chirac, les deux dirigeants se sont offert un bref bain de foule en haut des Champs-Elysées.

L'occasion pour Nicolas Sarkozy de justifier sur France 2 sa volonté de faire de ce 11 novembre un symbole franco-allemand et d'inviter la chancelière, qui a fait grincer quelques dents. "Je pense que les esprits ont évolué", a-t-il dit, attribuant la paternité de cette idée à Jacques Chirac, qui avait essuyé en 1998 un refus de Gerhard Schröder.
"C'est une semaine chargée de symboles", s'est elle aussi réjouie Angela Merkel, deux jours après les festivités du 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin, "c'est un moment très important pour moi".

La Reine d'Angleterre Elizabeth II et le président américain Barack Obama devaient eux aussi célébrer mercredi, à Londres et à Arlington, la fin de la Première guerre mondiale.

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Le Soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe, haut lieu de l'histoire de France

Publié le 11 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe à Paris, où se rendent mercredi la chancelière allemande Angela Merkel et le président Nicolas Sarkozy pour commémorer l'armistice du 11 Novembre 1918, est un haut lieu de l'histoire de France.

Erigé en 1835 pour la gloire de la Grande Armée de Napoléon 1er, le monument abrite depuis 89 ans le Soldat inconnu, symbole des 1.430.000 soldats français morts durant la Grande Guerre.

Chaque jour à 18H30, des anciens combattants ravivent la flamme du souvenir, allumée le 11 novembre 1923 sur la tombe du Soldat inconnu, inhumé sous une dalle avec l'inscription : "Ici repose un soldat français mort pour la patrie 1914-1918".

Le 8 novembre 1920, après une longue campagne de presse, une loi "relative à la translation à Paris et au dépôt à l'Arc de Triomphe des restes d'un soldat inconnu mort pour la France" est votée.

Deux jours plus tard, sous la voûte d'une casemate de la citadelle de Verdun, siège en 1916 de l'une des batailles les plus meurtrières de l'histoire, Auguste Thin, 21 ans, soldat de deuxième classe au 132ème régiment d'infanterie, dépose un bouquet d'œillets rouges et blancs sur l'un des huit cercueils anonymes contenant les restes de soldats français non identifiés.

Ces restes ont été exhumés de huit champs de bataille : Lorraine, Verdun, Champagne, Chemin des Dames, Ile-de-France, Somme, Artois, Flandre.

Le jeune soldat, l'un des rares survivants d'un régiment décimé en Champagne en juillet 1918, raconta plus tard avoir choisi le sixième cercueil en additionnant les trois chiffres de son régiment (132).

Les sept autres corps furent inhumés au cimetière du Faubourg Pavé à Verdun sous un monument édifié pour l'occasion.

Acheminé par train spécial à Paris, le Soldat Inconnu est déposé le 11 novembre 1920 dans une salle de l'Arc de Triomphe avant son inhumation le 28 janvier 1921.

Le 11 novembre 1940, l'Arc de Triomphe et les Champs-Elysées furent le cadre de la première manifestation publique à Paris durant l'Occupation. Des policiers parisiens et des soldats chargèrent le millier d'étudiants qui souhaitaient gagner la tombe du Soldat inconnu.

Durant l'Occupation, les troupes allemandes défilèrent sur les Champs-Elysées mais en contournant l'Arc de Triomphe pour ne pas passer sur la tombe du Soldat inconnu.

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L'évolution des droits des homosexuels en France

Publié le 10 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'autorisation donnée mardi par le tribunal administratif de Besançon à l'adoption d'un enfant par un couple d'homosexuelles, apporte un élément supplémentaire à l'évolution des droits des homosexuels en France:

-          Depuis le VIe siècle, l'homosexualité est un crime passible de la peine de mort. Auparavant, l'homosexualité était tolérée par le droit romain.

-          25 sept 1791: Le code pénal dépénalise l'homosexualité, mais la loi ne la reconnaît pas pour autant et les homosexuels peuvent être poursuivis sous d'autres incriminations comme l'outrage à la pudeur.

-          6 août 1942: Une ordonnance rétablit la sanction pénale de l'acte homosexuel avec un mineur de 18 à 21 ans, prévoyant jusqu'à 3 ans de prison.

-          4 août 1982: La loi supprime toute pénalisation de l'homosexualité impliquant des personnes de plus de 15 ans (majorité sexuelle).

-          17 mai 1990: L'Organisation mondiale de la santé (OMS) retire l'homosexualité de la liste des maladies mentales

-          15 septembre 1999: Suite à une proposition de loi socialiste défendue par Patrick Bloche et Jean-Pierre Michel, le Parlement crée un statut pour les couples du même sexe, le pacte civil de solidarité (PACS).

-          15 juin 2000: Une loi autorise les associations de lutte contre l'homophobie à se porter parties civiles lorsqu'un crime a été commis, "en raison de l'orientation sexuelle de la victime".

-          27 juin 2001: Le tribunal de grande instance de Paris accepte pour la première fois l'adoption par une femme homosexuelle des trois enfants de sa compagne.

-          18 mars 2003: Les peines infligées pour les crimes homophobes sont alignées sur celles prévues pour les crimes racistes.

-          5 juin 2004: Le maire de Bègles (Les Verts) Noël Mamère parodie un mariage homosexuel, qui sera définitivement annulé en mars 2007, la loi française ne permettant pas le mariage homosexuel.

-          30 déc 2004: La loi réprime les propos homophobes au même titre que les propos antisémites ou racistes et crée la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).

-          24 fév 2006: La Cour de cassation accepte qu'un parent homosexuel délègue l'autorité parentale à son partenaire homosexuel.

-          Nov. 2005 puis Nov. 2007 : (Lois de Finance) : Nicolas Sarkozy fait aligner le droit des homosexuels en couple sur celui des hétérosexuels en couple en matière de fiscalité puis de droits de succession. Il fait aussi évoluer la législation en matière de droit au logement afin que le conjoint homosexuel puisse bénéficier des mêmes droits qu'un conjoint hétéresexuel.

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Corée du Nord/France: Jack Lang reçu par le chef de la diplomatie

Publié le 10 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Jack Lang, l'envoyé spécial du président français Nicolas Sarkozy pour la Corée du Nord, a eu des entretiens mardi à Pyongyang avec le ministre des Affaires étrangères Pak Ui-Chun, a rapporté l'agence officielle Chine Nouvelle.

"Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur la question des relations bilatérales et une série de sujets communs de préoccupation", a rapporté l'agence chinoise, sans fournir aucune précision et en citant l'agence officielle nord-coréenne KCNA.

Paris et Pyongyang n'entretiennent pas de relations diplomatiques et l'un des principaux objectifs de la mission de M. Lang en Corée du Nord jusqu'à vendredi est d'explorer les conditions de l'établissement de liens officiels.

La France "espère engager un dialogue" avec la Corée du Nord, avait expliqué la semaine dernière M. Lang à Pékin, alors qu'elle est le seul grand pays européen à ne pas avoir de relations diplomatiques avec le régime de Pyongyang.

L'ancien ministre français socialiste de la Culture doit également évoquer avec ses interlocuteurs nord-coréens la question du programme nucléaire du pays reclus.

Pyongyang a claqué en avril la porte des négociations à Six sur l'arrêt de son programme nucléaire (Etats-Unis, deux Corées, Chine, Russie, Japon) et a procédé à un deuxième essai nucléaire le mois suivant.

Mais la Corée du Nord s'est dite prête, sous conditions, à reprendre les tractations entamées en 2003 et hébergées par la Chine.

Arrivé lundi à Pyongyang, M. Lang n'avait pas reçu confirmation d'une rencontre lors de son séjour avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il, avait-on indiqué de source diplomatique, mais celle-ci ne semblait pas exclue.

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Nicolas Sarkozy raconte ses souvenirs de la chute du Mur de Berlin

Publié le 9 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

J’étais alors secrétaire général adjoint du RPR.
Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne.
Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé ...pour participer à l’événement qui se profile.
Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une foule enthousiaste s’est déjà amassée à l’annonce de l’ouverture probable du mur.
Là, par le plus grand des hasards, nous croisons un jeune élu français que nous connaissions, à l’époque spécialiste des questions de défense : François Fillon.
Nous filons ensuite vers Check Point Charlie pour passer du côté est de la ville, et enfin confronter ce mur dans lequel nous avons pu donner quelques coups de pioche.
Autour de nous, des familles se rassemblaient pour abattre le béton. Certaines venaient nous parler pour nous expliquer leurs sentiments, leurs ambitions nouvelles, et partager leurs émotions après des décennies de séparation.
 La nuit s’est poursuivie dans l’enthousiasme général : les retrouvailles du peuple allemand sonnaient la fin de la guerre froide et le début d’une période de grande liberté en Europe.
C’est cette liberté que nous défendons toujours avec l’Europe, et que nous fêtons 20 ans après.

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Hors Berlin, l'Europe solidaire rejoue la chute du Mur

Publié le 9 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Conférences, expositions ou grand spectacle son et lumière: les capitales européennes seront lundi au diapason de Berlin, au nom de la liberté et de la solidarité, pour célébrer les 20 ans de la chute du Mur.

Près de l'Ecole des Beaux-arts de Varsovie, des étudiants inviteront les volontaires à peindre ensemble un "Mur de Berlin", symbole de la division de l'Europe, pour le détruire ensuite, à l'initiative de la fondation pro-européenne Robert Schuman.

La ville de Rome organise (jusqu'au 18 novembre) une installation multimédia sur l'escalier de la Trinité des Monts, au cœur de la ville, qui consiste en la "reconstruction d'une partie du mur et d'un mirador", avec un accompagnement musical et des projections de films.

A Londres, c'est par le travail de mémoire et la force de l'évocation que le Mur disparaîtra à nouveau: le Goethe-Institut organise une exposition de photographies de Norbert Enker (jusqu'au 18 décembre) et présentera lundi une installation vidéo diffusant des archives de télévisions datant de 1989.

Sera notamment présentée la première britannique du film "The invisible frame" de la réalisatrice Cynthia Beatt: en 1988, elle avait filmé l'actrice Tilda Swinton longeant le Mur de Berlin à vélo et en juin 2009, elle a filmé à nouveau l'actrice refaisant le chemin le long du mur invisible.

C'est en France que la célébration sera la plus appuyée, avec un grand spectacle musical place de la Concorde à Paris, présenté comme un "geste fort" exprimant la solidarité franco-allemande.

Ce spectacle, accompagné de projections d'images sur les façades de la place parisienne, mettra en scène 27 violoncellistes européens juchés sur des stèles de plusieurs mètres symbolisant des fragments du Mur.

Les célébrations seront plus discrètes ailleurs: Moscou se contente d'une exposition de pans originaux du Mur au centre d'art contemporain de Vinzavod. A Stockholm, la présidence suédoise de l'Union européenne fêtera "Le jour qui a changé l'Europe", avec notamment des séminaires sur les pays de l'est de l'Europe et la liberté d'expression.

 

Comment le Mur de Berlin est tombé il y a 20 ans

Le Mur de Berlin est tombé le 9 novembre 1989 à la suite d'une annonce quelque peu précipitée faite devant la presse par un dirigeant est-allemand qui espérait "sauver" le régime communiste de la RDA.

Il est presque 19H00 le 9 novembre 1989 lorsque Schabowski, porte-parole du comité central du SED (le parti communiste dirigeant), annonce que des visas pour voyager ou émigrer à l'étranger seront délivrés "sans condition" préalable.

A partir de quand ?, demande un journaliste.

Schabowski hésite puis improvise: "autant que je sache... immédiatement".

Les correspondants de presse bondissent alors hors de la salle et l'information crépite sur les fils d'agences: "le Mur est tombé".

"En réalité, j'ai agi pour tenter de sauver le système de la RDA", expliquait récemment Günter Schabowski, 80 ans.

Le dernier secrétaire général du SED, Egon "Krenz m'avait remis ce message avant la conférence de presse sans un seul mot sur un quelconque délai", a-t-il affirmé ensuite.

Exclu du SED début 1990 pour avoir fait tomber le Mur, Günter Schabowski fut condamné en 1997 pour complicité dans les morts à la frontière inter-allemande, puis gracié en 2000. Il est l'un des rares dirigeants est-allemands à s'être distancié du régime, en reconnaissant sa responsabilité morale.

 

Comment Merkel a vécu l'ouverture du Mur de Berlin

Angela Merkel, qui a grandi en ex-RDA, a "raté" l'ouverture du Mur de Berlin. Au soir du 9 novembre 1989, "comme tous les jeudis soirs", la future chancelière de l'Allemagne réunifiée se détendait... au sauna.

"Je suis allée au sauna comme tous les jeudis soirs avec une amie et quand j'en suis sortie, le poste-frontière de la Bornholmer Strasse (l'un des premiers ouverts le soir du 9 novembre, entre Berlin-Est et Berlin-Ouest) était ouvert, et alors je suis passée de l'autre côté", a raconté Angela Merkel dans une émission sur la chaîne publique ARD.

Cette nuit-là, à Berlin-Ouest où elle se mêle à la foule des Allemands de l'Est qui viennent de franchir le Mur, "je me suis retrouvée dans un appartement avec de parfaits inconnus et on nous a offert une canette de bière", a-t-elle ajouté.

Auparavant, la chancelière, qui à l'époque était une physicienne de 35 ans à l'Académie de sciences de Berlin-Est, avait appelé sa mère, Herlind Kasner, pour l'inviter à aller manger des huîtres dans un palace de Berlin-Ouest.

"C'était une blague récurrente entre nous. Nous disions que nous voulions aller manger des huîtres au Kempinski quand la frontière tomberait", a poursuivi la chancelière, précisant que ni l'une, ni l'autre n'y croyaient vraiment. Ce soir-là, elle a pourtant prévenu sa mère: "Fais attention, ça pourrait arriver bientôt!".

Angela Merkel, devenue en 2005 la première dirigeante allemande originaire de l'ex-RDA, est née à Hambourg (nord).

Mais alors qu'elle n'avait que quelques mois, ses parents se sont installés en RDA. Son père, le pasteur Horst Kasner avait accepté un poste dans la petite ville de Templin (nord de Berlin), pour évangéliser la RDA communiste.

La chancelière, réélue pour quatre ans à l'issue des élections législatives du 27 septembre, a entamé sa carrière politique juste après la chute du Mur avant de devenir ministre d'Helmut Kohl.

Bien que vivant derrière le Rideau de fer, elle avait l'occasion de se rendre en RFA, notamment chez sa grand-mère à Hambourg.

Mais la chancelière a toujours refusé de quitter la RDA en raison des liens familiaux et amicaux qu'elle y avait. Cela aurait été "un pas difficile de quitter le monde (dans lequel je vivais), c'est pour ça que je ne l'ai pas fait".

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Le Mur de Berlin en chiffres

Publié le 9 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le Mur de Berlin, construit à partir du 13 août 1961 n'a cessé d'être modernisé jusqu'à sa chute le 9 novembre 1989, 28 ans plus tard, après 136 morts et 5.000 évasions.

Il mesurait 155 km de long, dont 43 km scindant Berlin en deux du nord au sud et 112 km isolant l'enclave de Berlin-ouest du territoire de la RDA.

Le long du Mur se trouvait du côté Est un "no-man's-land", dont la profondeur oscillait selon les endroits, de la largeur d'une rue à 300 m.

Sur plus de 106 km de long, le Mur était composé de plaques de béton armé d'une hauteur de 3,60 m et surmontées d'un cylindre n'offrant aucune prise pour une escalade. Le reste était constitué de grillages métalliques.

Sept régiments de 1.000 à 1.200 soldats chacun assuraient une surveillance dans 302 miradors et 20 bunkers situés à proximité du Mur, qui était gardé par des patrouilles sur 124 km.

Les miradors étaient distants de 250 à 300 mètres dans le centre-ville et reliés entre eux par un chemin de ronde.

La nuit, avec ses lampadaires tous les 30 mètres, le Mur était le lieu le mieux éclairé de tout Berlin, tandis que la partie Est de la ville restait plongée dans l'obscurité.

Pour dissuader les candidats à la fuite et empêcher des véhicules de franchir le Mur, 127 détecteurs ou alarmes avaient été installés, le long de 259 sentiers pour chiens de garde et 105 km de fossés.

La "bande de la mort" était constituée d'un terrain soigneusement ratissé pour repérer les traces de pas. Les installations de tirs automatiques avaient été démontées dans les dernières années et le Mur doublé d'une seconde enceinte sur toute sa longueur, côté Est.

La démolition du Mur a commencé rapidement après l'ouverture des premiers postes-frontière le soir du 9 novembre 1989. De nombreux chasseurs de souvenirs se sont servis eux-mêmes, à coup de pioche.

Une partie du Mur a notamment été vendue aux enchères en segments à Monaco en juin 1990, d'autres ont été offertes en cadeaux au fil des ans.

Ailleurs en Allemagne, les 1.400 km de la frontière inter-allemande n'étaient pas jalonnés d'un Mur comme à Berlin mais un dispositif sophistiqué était là aussi en place pour décourager les fugitifs, avec fils de fer barbelés, grillages électroniques et mines.

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Chute du Mur: ce qui s'est passé le 9 novembre 1989

Publié le 9 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le 9 novembre 1989 au soir, un haut dirigeant du régime communiste de RDA annonce au monde que les Allemands de l'Est peuvent quitter leur pays comme bon leur semble. Dans la stupeur et la confusion, le Mur de Berlin tombe.

Voici, heure par heure, le déroulement de cette journée historique.

12h30. Lors d'une réunion du comité central du SED (le parti communiste dirigeant en RDA), le secrétaire général du Parti Egon Krenz informe les principaux dirigeants du régime qu'une nouvelle législation sur les voyages des Allemands de l'Est vient d'être adoptée. A ce stade, la nouvelle n'est pas rendue publique.

18h00. Günter Schabowski, porte-parole du comité central du SED, présente devant la presse internationale les dernières décisions du régime, mais sans mentionner tout de suite l'ouverture des frontières.

18h55. En réponse à une question, Schabowski lit à voix haute un document annonçant que des visas pour voyager ou émigrer à l'étranger seront délivrés "sans condition" préalable.

"A partir de quand ?", demande un journaliste.

Schabowski hésite puis improvise: "autant que je sache... tout de suite, immédiatement". Plusieurs correspondants de presse bondissent hors de la salle et l'information crépite sur les fils d'agences: "les Allemands de l'Est peuvent se rendre à l'étranger dès maintenant".

20h30. La foule commence à se rassembler devant le poste-frontière de la Bornholmer Strasse, qui relie Berlin-Est à Berlin-Ouest. Mais les gardes-frontières, désorientés, ne savent pas s'ils doivent les laisser passer.

22h42. La télévision publique de l'Ouest annonce: "Ce 9 novembre est un jour historique. Les portes du Mur sont grandes ouvertes". Ce qui n'est pas encore tout à fait exact à ce moment-là.

23h30 "Ouvrez la porte, ouvrez la porte!" scande la foule devant le poste-frontière de la Bornholmer Strasse. Un officier finit par obtempérer et ordonne à ses subordonnées: "Ouvrez la barrière". La foule se précipite vers Berlin-Ouest. Allemands de l'Est et de l'Ouest tombent dans les bras des uns des autres.

Pendant la nuit, tous les autres points-frontières entre les deux Allemagnes sont ouverts. Les Berlinois euphoriques commencent à se jucher sur le Mur, qui avait divisé la ville pendant 28 ans.

Dans les heures et les jours qui suivront, ils commenceront à le détruire à coups de pioches.

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UE: la Commission européenne, l'autre enjeu des nominations

Publié le 8 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Derrière les tractations visant à désigner le président de l'UE et son quasi ministre des Affaires étrangères, un marchandage tout aussi rude se déroule en Europe pour la répartition des postes de l'ensemble de la nouvelle Commission européenne.

Les pays se bousculent pour obtenir les meilleures places, à commencer par les grands portefeuilles économiques (les domaines où la Commission a le plus de compétences), pour lesquels concourent la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Pologne et bien d'autres encore.

La ratification complète du traité de Lisbonne a débloqué la situation et lancé les hostilités.

La Commission européenne a un rôle central dans le fonctionnement institutionnel triangulaire de l'UE puisque, au nom de l'intérêt général européen, elle a l'exclusivité des initiatives législatives, même si elle peut y être invitée par les gouvernements européens.

Ses propositions de textes sont ensuite soumises à l'examen des Etats de l'UE (réunis au sein du Conseil) et du Parlement européen.

Le traité de Lisbonne a été modifié en vue de maintenir le principe "un pays, un commissaire" (27 aujourd'hui donc), pour faire plaisir aux Irlandais. L'exécutif européen devait à l'origine être réduit.

Chaque Etat désigne son commissaire mais la répartition de leurs attributions doit être négociée avec le président de l'exécutif, le Portugais José Manuel Barroso, déjà reconduit pour cinq ans et qui tranchera.

La clef de voûte des nominations est le nouveau poste de Haut représentant pour les affaires étrangères, sorte de chef de la diplomatie de l'UE aux pouvoirs renforcés par rapport au titulaire actuel du poste, Javier Solana.

Il sera en effet également membre de la Commission européenne, avec le titre de facto de numéro deux, ce qui en fait l'un des portefeuilles les plus convoités.

Si le Britannique David Miliband décline les avances qui lui sont faites, le Royaume-Uni devrait chercher à obtenir un poste économique de premier plan. On parle de la concurrence.

Tous les grands pays font pression pour décrocher un portefeuille de même type.

La France lorgne sur le marché intérieur pour son candidat, Michel Barnier, à condition que M. Barroso n'en retire pas les marchés financiers, que Paris souhaite voir mieux régulés. L'Espagne veut conserver les Affaires économiques et monétaires et l'Allemagne pourrait s'intéresser au commerce ou à l'énergie, selon des diplomates.

Une chose est acquise: M. Barroso prévoit de créer au moins deux nouvelles fonctions, un poste de commissaire chargé du climat, et un autre aux Libertés publiques.

Nommés pour cinq ans, les commissaires devront être confirmés par le Parlement européen.

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G20 Finances: continuer la relance, poursuivre la réforme de la finance

Publié le 7 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux points du communiqué publié samedi à l'issue de la réunion des ministres des Finances du G20 à Saint Andrews, dans lequel ils s'engagent notamment à maintenir les mesures de relance et à poursuivre la réforme de la finance mondiale.

 

SOUTIEN A UNE REPRISE FRAGILE

"Les conditions économiques et financières se sont améliorées suite à nos mesures coordonnées contre la crise", ont déclaré les ministres, tout en ajoutant que "la reprise est incertaine et reste dépendante des politiques de soutien", tandis que "le niveau élevé du chômage reste une inquiétude majeure".

"Pour rétablir la santé de l'économie mondiale et du système financier, nous avons convenu de maintenir les mesures de soutien à la reprise tant que celle-ci ne sera pas assurée".

 

UN CALENDRIER POUR MIEUX COORDONNER LES POLITIQUES ECONOMIQUES

Les ministres ont arrêté un calendrier pour la surveillance mutuelle de leurs politiques économiques. Ils devront en janvier avoir mis au point leur propre cadre de travail en matière économique, avant une première évalutation collective, avec l'aide du Fonds monétaire international (FMI), fixée en avril.

Ensuite, ils devront avoir "développé un ensemble d'options en matière de politique économique", qui seront présentées au prochain sommet du G20, prévu au Canada en juin 2010. De nouvelles recommandations et une nouvelle évaluation mutuelle seront ensuite faites en novembre 2010 à l'occasion d'un deuxième sommet en Corée du Sud, selon ce texte.

 

POURSUITE DU RENFORCEMENT DE LA REGULATION BANCAIRE

Les ministres se sont engagés à "poursuivre la dynamique de réforme" de la finance mondiale, et à veiller à l'application "pleine et entière" des règles communes décidées au sommet de Pittsburgh, en particulier en matière de bonus, qui devront être mises en oeuvre "immédiatement".

 

CLIMAT: APPEL A UN ACCORD AMBITIEUX MAIS PAS D'AVANCEE SUR LE FINANCEMENT

Les ministres ont promis de "travailler en vue d'un accord ambitieux" à la conférence sur le climat de Copenhague, et ont reconnu la nécessité de mettre en place des financements pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de CO2, mais ne se sont pas mis d'accord sur des contributions chiffrées.

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Outre-mer: les principales mesures annoncées vendredi

Publié le 6 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Voici les principales des 137 mesures annoncées vendredi par Nicolas Sarkozy à l'issue du premier conseil interministériel sur l'outre-mer.

 

CONCURRENCE, MARCHE, PRIX:

- abaissement des seuils de notification des opérations de concentration dans le secteur de la distribution de détail

- constitution d'un marché commun du plateau des Guyane(s), notamment avec le Brésil

- aide aux ménages modestes pour souscrire un abonnement téléphonique

 

PRODUCTIONS LOCALES:

- nomination de trois commissaires au développement endogène aux Antilles, en Guyane et dans l'Océan Indien

- PME: création d'un fonds d'investissement de proximité permettant de défiscaliser à 50% l'investissement dans les capitaux propres d'une entreprise et d'un fonds de garantie à destination des petites et moyennes entreprises

- 40 millions d'euros dès 2010 pour développer les productions agricoles

 

GRANDS PROJETS STRUCTURELS:

- tourisme: moratoire sur les dettes sociales patronales pour un an et plans d'apurement sur trois à cinq ans, bonification des chèques vacances s'ils sont dépensés outre-mer, groupe de travail sur la possibilité de desservir les Antilles depuis Roissy en 2011

- rendre l'outre-mer autonome sur le plan énergétique d'ici 20 ans: l'Etat va revaloriser de 20% les tarifs de rachat d'énergies propres outre-mer

- la Guyane deviendra une base avancée pour la préparation des sportifs de haut niveau pour la préparation de la Coupe du monde de football au Brésil (2014) et pour les Jeux Olympiques de Rio (2016)

- santé: création d'un cursus complet des études médicales aux Antilles et d'une filière hospitalo-universitaire à la Réunion

- logement social: mise à disposition gratuite de terrains non utilisés de l'Etat, assouplissement des règles d'utilisation des aides, en autorisant les porteurs de projets à se substituer aux communes pour le financement de la surcharge foncière, garantie du niveau des moyens budgétaires de l'Etat sur cinq ans

- défiscalisation pour les câbles sous-marins

 

 GOUVERNANCE:

- extension du pouvoir de substitution des préfets en cas de carence de la collectivité locale

- contreseing du ministre de l'outre-mer pour les nominations des chefs de service de l'Etat

 

INSERTION DES TERRITOIRES DANS LEUR ENVIRONNEMENT REGIONAL:

- autoriser plus largement la participation des autorités locales, sous mandat, à la négociation d'accords internationaux ayant un impact régional

- organiser un sommet international de chefs d'Etat pour relancer la coopération régionale dans la zone Caraïbes

- assouplissement du régime de 130 visas

 

EGALITE DES CHANCES:

- nomination d'un sous-préfet à la cohésion sociale et à la jeunesse dans chaque département d'outre-mer et à Mayotte

- diminuer de moitié en cinq ans l'écart entre l'outre-mer et la métropole en matière d'illettrisme

 

CULTURE:

- faire de 2011 une année de célébration des départements et collectivités d'outre-mer en métropole

- création d'une agence nationale de promotion des cultures de l'outre-mer

- renforcer la visibilité de l'outre-mer dans l'offre télévisuelle nationale et diffuser France ô (actuellement chaîne locale gratuite de la TNT en Ile-de-France) sur l'ensemble du territoire national


En photo ici, Marie-Luce Penchard, nouvelle Ministre de l'Outre Mer (elle éait Secrétaire d'Etat jusqu'à ce vendredi)

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Les femmes sous-représentées dans les instances de direction des entreprises

Publié le 6 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les femmes sont sous-représentées aux postes de dirigeants d'entreprises, notamment dans les conseils d'administration (CA), en France et en Europe, ce qui pousse le gouvernement français à légiférer pour améliorer leur représentation dans les instances de direction.

Selon l'Insee, en 2005, 41,2% des cadres administratifs et commerciaux des entreprises françaises étaient des femmes, mais elles ne constituaient que 17,2% des dirigeants de sociétés.

D'après des chiffres 2007 publiés dans un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) rendu public en juillet, les femmes ne représentaient que 7,5% des dirigeants des entreprises du CAC 40.

Concernant les conseils d'administration, elles n'en constituaient que 10,5%.

Si l'on élargit aux 500 premières sociétés françaises, on compte 8% de femmes dans les conseils d'administration et de surveillance.

 58% n'ont aucune femme dans leur conseil d'administration.

En Europe cette fois, les femmes occupaient en 2008 9,7% des sièges des conseils d'administration des 300 plus grandes entreprises, selon une étude du réseau European Professional Women's Network portant sur 17 pays européens, reprise elle aussi dans le rapport de l'Igas.

Sur les 17 pays, la France n'arrive qu'en douzième position avec 7,6% de femmes.

En tête, on trouve la Norvège, avec 44,2% de femmes dans les CA. Grâce à une loi sur les quotas, le pays est passé de 7% en 2003 à 40% en 2008.

Viennent ensuite la Suède (26,9%) et la Finlande (25,7%).

Grèce (6%), Italie (2,1%) et Portugal (0,8%) forment la queue du peloton.

L'Igas attribue notamment cette "sous représentation" à "l'illégitimité des femmes dans ces univers de pouvoir caractérisés par l'omniprésence des hommes, la division sexuelle du travail et la hiérarchisation du masculin et du féminin".

Le rapport note aussi que les "règles organisationnelles (des entreprises) qui se donnent comme neutres se sont en fait calquées sur des modèles masculins (par exemple un modèle masculin d'investissement professionnel ou d'horaires de travail) qui jouent au détriment des femmes"

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Bonus: les pays du G20 s'acheminent vers des règles plus contraignantes

Publié le 5 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Un mois et demi après le G20 de Pittsburgh, les travaux d'encadrement des bonus dans les banques progressent à des rythmes inégaux selon les pays, avec pour enjeu la mise en place de contraintes avant la traditionnelle saison des bonus, début 2010.

Voici un état des lieux des mesures prises par pays.

 

- Etats-Unis: La Federal Reserve, chargée de la supervision d'une partie du système bancaire américain, a publié le 27 octobre une "proposition de directive en faveur d'une politique de primes saines", qu'elle dit "conforme" aux principes édictés par le Conseil pour la stabilité financière, l'organe de coordination de la régulation internationale, mais qui reste assez vague dans ses termes.

Le CSF a préconisé que les rémunérations variables soit liées "à la performance globale de l'entreprise et à la nécessité de maintenir une base saine de fonds propres".

La directive est soumise à consultation juqu'au 27 novembre, mais dès avant son entrée en vigueur, les banques sont invitées, sous peine de sanction, à revoir leur politique de rémunération, de manière à ce qu'elle n'encourage pas de prise de risque excessive.

Chaque banque doit proposer à la Fed un plan "satisfaisant" de mise en conformité avec les principes énoncés dans la directive et s'y plier.

 

- Royaume-Uni: Le gendarme britannique des marchés, la FSA, a rendu publiques en août des règles destinées à mettre fin à la culture des bonus à court terme dans la City. Les établissements qui enfreindront ces principes seront passibles de sanctions, comme des amendes ou des obligations de renforcer leurs fonds propres.

Mais l'autorité n'est pas allée jusqu'à plafonner le montant des bonus, ni à fixer de proportions chiffrées aux parts fixes et variables des rémunérations.

Les banques britanniques ont affirmé vouloir "travailler à l'adoption de ces réformes", bientôt imitées par les filiales et succursales des grandes banques étrangères.

Le gouvernement pourrait aller plus loin dans son pré-budget qui sera présenté plus tard ce mois-ci.

 

- Italie: la transcription des mesures du G20 sur les bonus et les rémunérations des banquiers ne passe pas par la loi mais par des instructions envoyées aux banques par la Banque d'Italie, qui avait fixé des principes en la matière dès 2008.

Les établissements financiers du pays ont jusqu'à la fin de l'année pour faire parvenir à la Banque d'Italie un document montrant que leurs pratiques sont en conformité avec les mesures adoptées par le G20.

Le gouverneur de la Banque d'Italie et président du CSF Mario Draghi a envoyé la semaine dernière une lettre aux grandes banques de la Péninsule afin de les rappeler à l'ordre, notant des "carences" et des "retards".

 

 - Japon: le débat sur les primes des banquiers y est inexistant, car le pays est traditionnellement frugal en matière de rémunérations et il y est mal vu de changer d'entreprise en cours de carrière.

La rémunération totale des 17 plus hauts dirigeants de la première banque de l'archipel Mitsubishi UFJ Financial Group n'a ainsi atteint que 1,2 milliard de yens (8,7 millions d'euros) bonus compris lors de l'exercice 2008-2009.

Après le rachat des activités européennes de Lehman Brothers à l'automne 2008, la maison de courtage nippone Nomura a néanmoins fait évoluer sa politique de rémunération en Europe.

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Absentéisme scolaire : Signez la pétition de l’UMP

Publié le 5 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP

 

Dites oui à la responsabilisation des parents d'enfants qui ne sont pas assidus à l'école,
Signez la pétition de l'UMP

Rendez-vous sur le site du Mouvement Populaire : en cliquant ici


Pour lutter contre l'absentéisme scolaire, l'Académie de Créteil a récemment proposé que soit mise en place une cagnotte pour récompenser les élèves assidus.

S'il faut bien entendu réfléchir à des dispositifs expérimentaux permettant de favoriser l'assiduité des élèves, il faut aussi et surtout s'interroger sur la responsabilité de chacun.

En France, il y a l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans.

Or, jusqu'à 16 ans, un enfant est sous l'entière responsabilité de ses parents.

De fait si des absences répétées et injustifiées sont constatées chez un enfant, c'est bien la responsabilité de ses parents qui doit être engagée.

La loi du 31 mars 2006 pour l'égalité des chances prévoit, en son titre III, la création d'un contrat de responsabilité parentale et la faculté de suspendre tout ou partie des prestations familiales afférentes à l'enfant dans le cas d'un manquement de ce dernier à l'obligation d'assiduité.

Si vous êtes pour une meilleure application de ce volet de la loi du 31 mars 2006, signez la pétition du Mouvement Populaire.

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Décès du député UMP du Loiret Jean-Paul Charié

Publié le 4 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP

Le député UMP du Loiret, Jean-Paul Charié, 57 ans, est décédé mardi de maladie, a-t-on appris mardi soir de sources parlementaires.

Né le 25 avril 1952 à Ergy (Loiret), chef d'entreprise, M. Charié était député RPR puis UMP de la 5ème circonscription du Loiret depuis 1981.

Membre de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, Jean-Paul Charié avait notamment été rapporteur, en 2008, de la loi de modernisation de l'économie (LME).

 

Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a rendu hommage, au nom de l'ensemble des députés, à la mémoire de "ce grand parlementaire particulièrement actif".

"Jean-Paul Charié, homme de grande valeur, entièrement dévoué au service de ses concitoyens et de la Nation, s'est beaucoup impliqué, avec dévouement et efficacité, sur les questions liées au commerce, à l'artisanat et à l'urbanisme commercial", souligne M. Accoyer.

 

Le Premier ministre François Fillon a salué en Jean-Paul Charié un homme qui a "défendu sans relâche le développement des petites et moyennes entreprises". "Rapporteur de la loi de modernisation de l'économie, il a contribué de manière décisive à toutes ses avancées pour la création et le développement des entreprises françaises, écrit M. Fillon dans un communiqué. "Il a en particulier défendu sans relâche le développement des PME, en mettant son énergie et son expérience au service d'un cadre législatif favorisant une concurrence loyale et une économie à taille humaine", dit encore le Premier ministre.

 

Le président Nicolas Sarkozy, lui aussi, a rendu hommage au député UMP du Loiret : "Le président de la République a appris avec beaucoup de tristesse et d'émotion le décès de Jean-Paul Charié".

"Homme d'engagement entré très jeune en politique, élu député pour la première fois en 1981, à l'âge de 29 ans et réélu sans interruption à six reprises, il aura consacré toute son énergie à son mandat de député".

"Passionné par les enjeux du monde de l'entreprise, en particulier des PME, du commerce et de l'artisanat, qu'il connaissait parfaitement, il était un législateur exigeant, concret et pragmatique". "Jusqu'au bout", il a "rempli son mandat avec beaucoup de courage, se consacrant ces derniers mois encore à la mise en œuvre  de la loi de modernisation de l'économie", ajoute le président.

Pour Nicolas Sarkozy, "ceux qui ont été ses collègues à l'Assemblée nationale conserveront de lui la mémoire d'un homme qui a fait particulièrement honneur à la fonction de parlementaire".

 

Sa suppléante, Marianne Dubois, 52 ans, doit lui succéder au Palais-Bourbon.

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Claude Lévi-Strauss, dernier géant de la pensée française, est mort à 100 ans

Publié le 4 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

 

L'anthropologue Claude Lévi-Strauss, considéré comme le dernier géant de la pensée française, est décédé vendredi à l'âge de 100 ans et ses obsèques se sont déroulées lundi à Lignerolles (Côte d'Or), a indiqué à l'AFP une source proche de la famille.

"M. Lévi-Strauss est décédé vendredi. La famille tenait à des obsèques dans l'intimité. Elle a décidé de décaler l'annonce du décès, car elle craignait d'être débordée par la médiatisation du décès et des obsèques", a-t-on précisé de même source.

Philippe Descola, qui lui a succédé à la tête du laboratoire d'anthropologie sociale au Collège de France, a confirmé que "Claude Lévi-Strauss a été enterré à Lignerolles, dans le Morvan, où il possédait une propriété".

"Il y a deux ans, il s'était cassé le col du fémur, il était depuis très fatigué, il est mort de grand âge", a précisé M. Descola, qui a indiqué avoir été tenu informé par la famille de l'anthropologue.

Né à Bruxelles en 1908, Claude Lévi-Strauss a changé notre perception du monde en jetant les bases de l'anthropologie moderne et influencé des générations de chercheurs. Son autobiographie intellectuelle, "Tristes Tropiques", paru en 1955, est considérée comme l'un des grands livres du XXe siècle.

Dans un communiqué, le président Nicolas Sarkozy a salué en Claude Lévi-Strauss "l'un des plus grands ethnologues de tous les temps", créateur "de l'anthropologie moderne" et "humaniste infatigable". Pour le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, il "nous a enseigné une nouvelle grammaire du regard et nous a appris à +regarder, écouter, voir+ autrement".

Professeur au Collège de France de 1959 à 1982, Claude Lévi-Strauss est le premier anthropologue élu à l'Académie française en mai 1973, au fauteuil d'Henri de Montherlant. L'Académie française a indiqué qu'elle lui rendra jeudi un hommage privé, lors de sa séance hebdomadaire.

Claude Lévi-Strauss avait fêté ses 100 ans le 28 novembre 2008.

Il a proposé une appréhension nouvelle des mécanismes socio-culturels, en appliquant l'analyse structurale aux sciences humaines.

"Claude Levi-Strauss mettait l'accent sur le fait qu'il ne fallait pas chercher des ressemblances entre des sociétés, mais comprendre en quoi les sociétés sont différentes des unes des autres. C'est toujours très nouveau. Ca va à l'encontre des habitude de pensées", a souligné Philippe Descola.
Né dans une famille de Juifs alsaciens, agrégé de philosophie, Claude Lévi-Strauss a enseigné pendant deux ans en France (Mont-de-Marsan et Laon) avant de rejoindre en 1935 l'université de Sao-Paulo. Au Brésil, il a conduit des missions ethnographiques au Mato Grosso et en Amazonie.

De retour en France en 1939, il est mobilisé puis, l'année suivante, révoqué par Vichy en raison de ses origines juives. Réfugié dès 1941 aux Etats-Unis, il enseigne à New York puis devient conseiller culturel en 1946 près l'ambassade de France. Il est nommé en 1949 sous-directeur du Musée de l'Homme à Paris.

A partir de 1950, il occupe la chaire des religions comparées des peuples sans écriture à l'Ecoles des Hautes Etudes et, en 1959, celle d'anthropologie sociale au Collège de France.

Commandeur de la Légion d'honneur, Claude Lévi-Strauss a publié notamment "Les Structures élémentaires de la parenté" (1949), "Anthropologie structurale" (1958), "la Pensée sauvage" (1962), "Mythologiques" (4 volumes de 1964 à 1971).

En juin 2006, il avait reçu un hommage appuyé de Jacques Chirac lors de l'inauguration du musée parisien du Quai Branly dédié aux arts premiers.

Claude Lévi-Strauss se rendait encore aux séances hebdomadaires de l'Académie française après cette date. Mais plusieurs chutes l'avaient ensuite  contraint à fortement limiter ses déplacements.

Son 100è anniversaire avait donné lieu en novembre 2008 à de nombreux hommages. Nicolas Sarkozy lui avait rendu visite à son domicile pour "lui dire la reconnaissance de toute la Nation". L'Elysée avait alors indiqué que Claude Lévi-Strauss avait "dialogué avec le président de la République".

L'anthropologue n'avait pas fait d'apparition publique depuis cette date.


Les dix mots-clés pour comprendre Claude Lévi-Strauss

anthropologies-clés autour desquels s'articule l'œuvre de l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, établis par le magazine Sciences Humaines à l'occasion de son centenaire en 2008.

Structure et structuralisme

Une structure est un système dont les propriétés sont indépendantes des éléments qu'il renferme. Le changement d'un élément affecte l'ensemble du système, selon des règles de transformation connues.

Esprit humain

Selon Claude Lévi-Strauss, "l'activité inconsciente de l'esprit consiste à imposer des formes à un contenu" et "ces formes sont fondamentalement les mêmes pour tous les esprits, anciens, modernes, primitifs et civilisés". Il existe donc un "esprit humain", que l'on peut atteindre en s'élevant au niveau de ses structures inconscientes.

Nature et culture

La manifestation première de la culture, en tant que production de l'esprit humain, est l'existence de règles, dans l'art, la parenté, la religion. La nature, elle, obéit à des causes. Certaines règles, comme la prohibition de l'inceste, sont universelles par leur principe, mais différentes dans leurs manifestations.

Système de parenté

Ensemble des termes et des attitudes s'appliquant à des individus (ou à des groupes) apparentés dans une société donnée.

Alliance

La théorie de l'alliance part du principe que les groupes humains n'existent que les uns pour les autres. Ainsi, la famille ne peut se concevoir sans l'existence de parents "par alliance" avec lesquels on est lié par des mariages.

Totémisme

"Totem" est un mot d'origine ojibwa (peuple amérindien des Grands Lacs) désignant l'espèce animale ou végétale associée à un clan. À partir de faits analogues observés dans le monde, James Frazer a développé vers 1890 l'idée que le totémisme était une croyance répandue dans les sociétés primitives. Cette notion de "religion des origines" a été largement commentée dans les années 1950, notamment par Claude Lévi-Strauss.

Histoire

Si l'histoire peut décrire les sociétés où le changement est rapide et cumulatif, l'ethnologie convient mieux aux sociétés qui résistent à l'histoire. Ce qui ne veut pas dire qu'elles ne changent pas. Mais elles n'en font pas une valeur.

Diversité des cultures

Claude Lévi-Strauss a plaidé pour la reconnaissance de l'égale importance des cultures et pour leur diversité. En 1971, il fait l'éloge d'une forme de "surdité" entre cultures pour protéger cette diversité.

Communication

La communication est à la fois un phénomène physique et symbolique. Tout ce qui circule entre les hommes (biens, paroles et personnes) peut être considéré comme un fait de communication.

Mathématisation

Claude Lévi-Strauss se sert des mathématiques pour illustrer la rigueur logique de certaines règles de construction des systèmes qu'il décrit.

 

Les livres de Claude-Lévi-Strauss

Claude Lévi-Strauss est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages (27 parus en français et 4 en anglais), son chef d'œuvre étant "Tristes tropiques", sorti en 1955.

Voici la liste de ses principales œuvres en français, la plupart publiées chez Plon :

  - "La Vie familiale et sociale des indiens Nambikwara" (1948)

  - "Les Structures élémentaires de la parenté" (49)

  - "Race et histoire" (52)

  - "Tristes tropiques" (55)

  - "Anthropologie structurale" (58)

  - "La Pensée sauvage" (62)

  - "Mythologiques 1 - Le Cru et le cuit" (64)

  - "Mythologiques 2 - Du miel aux cendres" (67)

  - "Mythologiques 3 - L'Origine des manières de table" (68)

  - "Mythologiques 4" - L'Homme nu" (71)

  - "Anthropologie structurale II" (73)

  - "La Voie des masques" (75)

  - "Le Regard éloigné" (83)

  - "Paroles données" (84)

  - "La Potière jalouse" (85)

  - "De près et de loin", entretiens avec Didier Eribon (88)

  - "Histoire de lynx" (91)

  - "Regarder, écouter, lire" (93)

  - "Saudades do Brasil" (94)

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"Chaque pas doit être un but": morceaux choisis des "Mémoires" de Chirac

Publié le 3 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici quelques morceaux choisis du premier tome des Mémoires de Jacques Chirac "Chaque pas doit être un but" (Editions Nil) qui sort en librairie le 5 novembre:

 

- sur Georges Pompidou :

"A mes yeux, il symbolisait la France aussi bien que de Gaulle". "Ce Français de pure souche natif de Montboudif, fils d'instituteur de la IIIème République aura su préparer notre pays aux défis de la mondialisation..."

 

- Valéry Giscard d'Estaing :

"L'homme m'était apparu d'une intelligence et d'une stature exceptionnelles. Mais avec une propension manifeste à considérer que les autres comptent peu".

"La communication a toujours été difficile entre Giscard et moi, avant de devenir quasi impossible à la fin de son septennat, tant j'ai du mal à comprendre ses réactions, ses façons d'être et sa psychologie".

"... Ce bref séjour commun au fort de Brégançon ne fait que confirmer tout ce qui me sépare d'un président si imbu de ses prérogatives qu'il en arrive à traiter ses hôtes, fût-ce son premier ministre, avec une désinvolture de monarque".

 

- Edouard Balladur :

"Sceptique par nature et libéral par conviction, Edouard Balladur est un calculateur froid qui répugne aux emballements et aux coups d'éclat.."

"Pleinement conscient de sa valeur intellectuelle il ne fait pas mystère auprès de moi de se sentir supérieur à tous ceux qui m'entourent.."

 

- François Mitterrand :

"Je n'ignore pas la complexité du personnage, ni les zones d'ombre qui jalonnent son parcours, mais l'homme que je découvre m'apparaît d'une finesse de jugement et d'une intelligence tactique que j'ai rarement rencontrées dans le monde politique".

"+Salut l'artiste+, m'est-il arrivé de penser en assistant à quelques-unes de ses prestations".

 

- Bernadette Chirac:

"Grâce à elle, j'en sais parfois davantage sur l'état d'esprit des Français, leurs sentiments et leurs aspirations, que ne m'en apprennent à ce sujet des sources plus officielles"

 

- Claude Chirac:

"La maladie de sa sœur (Laurence) et le sentiment de ne pas avoir été assez attentif à sa propre vie ont probablement beaucoup compté dans la décisions que j'ai prise (...) de proposer à ma fille cadette, Claude, d'intégrer mon équipe de communication".

"Vive, belle, sensible, intuitive, d'un naturel calme et réservé, mais prompte, dès qu'il le faut à s'affirmer."

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Fiscalité locale: un calcul fondé sur un parc immobilier obsolète

Publié le 3 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le calcul des bases de la fiscalité locale est "opaque" et "obsolète", avec des classifications correspondant à l'état du parc immobilier des années 1970, selon le rapport annuel de la Cour des comptes publié en février.

En 1989, le Conseil des impôts dénonçait déjà l'absence de prise en compte de "la valeur réelle des biens" pour déterminer l'assiette des taxes locales, rappelle la Cour.

Il remarquait notamment que "les immeubles anciens des centres-villes dont l'état réel n'avait pas été actualisé étaient sous-fiscalisés, alors que les habitations collectives construites à la fin des années 60 étaient surfiscalisées puisque dotées du +confort moderne+".

Mais la révision prévue en 1990 a été abandonnée deux ans plus tard, les simulations révélant "des transferts (financiers) d'une ampleur" jugée "insupportable par les autorités politiques".

Résultat: le paysage fiscal est aujourd'hui figé dans "la situation des années 1970", avec des appréciations sur la nature du confort des logements devenues obsolètes.

Les couloirs sont ainsi "un élément considéré comme une source de confort supplémentaire, ce qui enlève de la valeur fiscale à un appartement classé du 17e siècle aux pièces en enfilade", mais en ajoute à un HLM.

L'absence de révision des "bases cadastrales" a donc produit "un classement des biens immobiliers sans rapport avec la réalité et peu équitable", relève la Cour.

Par exemple, "un loft d'apparence extérieure modeste, luxueusement aménagé à l'intérieur, chauffé par des radiateurs électriques, donne lieu (...) à une assiette fiscale moins élevée qu'un appartement à loyer modéré, de même superficie, qui a le même nombre de salles de bains, un chauffage central et un vide-ordures".

Et si on se fie aux classements en vigueur, le parc immobilier français concentre essentiellement des biens au confort "modeste", voire "quasi-inexistant". Plus de deux millions de logements sont même jugés "très délabrés", bien au-delà des chiffres de l'Insee ou de la fondation Abbé Pierre.

"Les classes moyennes de notre pays" ne disposent que d'une cuisine comme pièce de réception" et très aléatoirement d'une salle d'eau", disent aussi les magistrats de la rue Cambon.

Une "situation de grave obsolescence" à laquelle contribue "la gestion souvent routinière des bases cadastrales par l'administration" qui procède à très peu de vérifications sur place, ajoutent-ils.

La plus grosse opération, conduite dans le département du Nord en 2003, avait suscité une forte émotion en se traduisant par un redressement fiscal "de l'ordre de 40%".

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Les agriculteurs français ont vu leur endettement exploser

Publié le 3 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les agriculteurs français, auxquels Nicolas Sarkozy a annoncé un plan de 650 millions d'euros d'aide et un milliard d'euros de prêts à taux réduits, ont vu leur endettement exploser ces dernières années après avoir dû investir massivement pour moderniser leur exploitation.

"Le taux d'endettement des agriculteurs rapporté au chiffre d'affaires était de 90% en 2007 et encore de 36% par rapport à l'ensemble de leur capital", souligne Thierry Fellman, responsable économique des Chambres d'agriculture. Et "il augmente à un rythme de plus en plus rapide ces derniers mois".

Ainsi, dans le Finistère, le taux d'endettement de la filière porcine est passé de 72% à 79% entre fin 2008 et le premier trimestre 2009. Un quart des exploitations porcines sont proches du dépôt de bilan.

"Le gouvernement a obligé les agriculteurs à beaucoup investir ces dernières années pour mettre aux normes leur exploitation et à être plus compétitif au niveau européen", explique Jean Tesson, président de SOS Agriculteurs 50, une association d'aide aux agriculteurs en difficulté dans le département de La Manche.

Pour compenser la diminution de la main-d'oeuvre, il a fallu aussi mécaniser davantage (tracteurs de plus en plus puissants, bâtiments de plus en plus équipés en électronique, robots pour la traite...).

"Tout cela participe à l'endettement de nos agriculteurs. Certains doivent 300.000 euros à leur banquier et à leurs fournisseurs. Ce qu'a annoncé M. Sarkozy est insuffisant", estime M. Tesson.

En 2007, l'ensemble des agriculteurs français ont remboursé plus de 6 milliards d'euros aux banques (prêts + intérêts), selon les Chambres d'agriculture.

"J'ai dû emprunter 65.000 euros à la banque pour mettre notre exploitation en conformité avec les normes européennes", témoigne, sous couvert d'anonymat, Alexandre, 37 ans, qui a rejoint en mai l'exploitation familiale en Bretagne.

"Aujourd'hui, malgré mon rythme de travail, je travaille pour rembourser la banque sans jamais dégager de revenu. Je vais devoir quitter le métier".

Les éleveurs de porcs et les producteurs laitiers sont les plus endettés.

En août, les encours de crédit des agriculteurs auprès des banques représentaient 41 milliards d'euros, selon les Chambres d'agriculture.

Le Crédit Agricole est la première banque de prêt du secteur. "Nous détenons 80% de parts de marché", confirme un porte-parole de la banque.

Le financement des agriculteurs reste très particulier, note-t-il, "la durée des prêts est très longue et les taux d'intérêt relativement bas".

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Principaux points du code de déontologie des journalistes

Publié le 3 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici les principaux points d'un nouveau code de déontologie des journalistes, qui devrait être intégré à la convention collective.

Ce nouveau code définit tout d'abord le métier:

- "le journaliste a pour fonction de rechercher, pour le public, des informations, de les vérifier, de les situer dans un contexte, de les hiérarchiser, de les mettre en forme, et éventuellement de les commenter, afin de les diffuser, sous toute forme et sur tout support".

- "L'indépendance du journaliste, condition essentielle d'une information libre, honnête et pluraliste, va de pair avec sa responsabilité. Le journaliste doit toujours avoir conscience des conséquences, positives ou négatives, des informations qu'il diffuse".

 

Ce code définit la manière dont le journaliste doit recueillir et traiter l'information:

- Il doit s'attacher avant tout à l'exactitude des faits, des actes, des propos qu'il révèle ou dont il rend compte.

- Il examine avec rigueur et une vigilance critique les informations, documents, images ou sons qui lui parviennent.

- Il s'assure que les textes, documents, images qu'il présente n'ont fait l'objet d'aucune altération ou falsification.

- L'origine des informations publiées doit être clairement identifiée.

- Le journaliste s'interdit tout plagiat.

- Il cite les confrères dont il reprend les informations.

- Il rectifie les erreurs qu'il a pu commettre.

- Il s'interdit d'utiliser des moyens déloyaux pour obtenir des informations.

- Il veille à ne faire preuve d'aucune complaisance dans la représentation de la violence et dans l'exploitation des émotions.

 

Le code met aussi l'accent sur la protection du droit des personnes:

- Le journaliste respecte la dignité des personnes et la présomption d'innocence.

- Il respecte la vie privée et ne diffuse d'informations dans ce domaine que si elles apparaissent nécessaires à la compréhension d'événements ou de situations de la vie publique.

- Il veille à ne pas nourrir la haine, les discriminations ou les préjugés à l'égard de personnes ou de groupes.

 

Le code veille à l'indépendance du journaliste:

- Le journaliste garde recul et distance avec toutes les sources d'information et les services de communication, publics ou privés.

- Il se méfie de toute démarche susceptible d'instaurer entre lui-même et ses sources un rapport de dépendance, de connivence, de séduction ou de gratitude.

- Il ne confond pas son métier avec celui de policier ou de juge.

- Il s'interdit toute activité lucrative, extérieure à l'exercice de son métier, pouvant porter atteinte à sa crédibilité et à son indépendance.

 

Selon les auteurs, ce code évite deux "écueils": celui d'un "encadrement excessif d'une profession qui doit rester libre pour être crédible" et celui des "généralités et des principes trop vagues pour renouer vraiment avec la confiance du public".

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Le deuxième Plan cancer annoncé par Nicolas Sarkozy

Publié le 2 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Voici les principaux points du discours de Nicolas Sarkozy annonçant lundi à Marseille un deuxième plan cancer 2009-2013 de près de 750 millions d'euros, qui vise notamment à réduire les inégalités géographiques et sociales devant la maladie.

 

-          MONTANT DU PLAN : il y aura "près de 750 millions d'euros de dépenses nouvelles". "Dans le contexte actuel c'est un effort très important que fait notre pays".

-          LES OBJECTIFS DU PLAN : "Construire dès aujourd'hui l'excellence des soins de demain", "réduire les inégalités", notamment "les inégalités régionales et sociales", la vie "après le cancer".

-          RECHERCHE : "Cinq sites de recherche pluridisciplinaire seront labellisés par l'Institut national du cancer". Ces sites "seront encouragés à concourir au plan mondial à la réalisation d'essais cliniques précoces de nouveaux médicaments".

-          PLUS DE SPECIALISTES : M. Sarkozy "vise 20% de spécialistes en plus", "pour garantir la qualité des soins à l'avenir". Il n'y a "pas assez d'oncologues, de radiothérapeutes, d'hématologues". "Un effort particulier de recrutement sera consenti en faveur des radiophysiciens".

-          RISQUES ENVIRONNEMENTAUX : "Je veux que 15% du budget de la recherche prévu par le plan soient consacrés à l'analyse des risques environnementaux et comportementaux". Nous devons "étudier davantage les effets à long terme des expositions, même à faible dose, à certains agents chimiques, biologiques ou physiques". "Il faut être attentif aux risques émergents, ce sont sans doute les risques de demain".

-          REDUCTION DES INEGALITES : "On la prendra en compte dans toutes les dimensions du plan, ce sera une priorité transversale qui va nous mobiliser tous". "Les diagnostics et traitements de pointe doivent être disponibles dans toutes les régions". 74 machines supplémentaires d'IRM seront installées "dont 39 dans les 10 régions ayant la mortalité pour cancer la plus élevée".

D'ici la fin de l'année sera mis en place "un plan d'action qui nous permettra d'infléchir les inégalités face au cancer".

-          AIDE A L'EMPRUNT : "Je n'accepterai pas que des patients ne puissent s'assurer et emprunter dans les meilleures conditions possibles". Il a demandé aux signataires de la Convention AERAS ("S'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé") de "renouveler celle-ci pour améliorer la couverture +assurancielle+ et l'accès à l'emprunt des personnes qui sont sorties de la maladie".

 

LUTTE CONTRE LE TABAGISME ET L'ABUS D'ALCOOL :

-          Tabac : 6% de hausse du prix du tabac, "en période d'inflation nulle c'est une forte progression". "En 2010 le remboursement des substituts nicotiniques sera porté de 50 à 150 euros pour les bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) et pour les femmes enceintes". Mieux lutter contre l'usage du tabac, c'est aussi prévoir des avertissements visuels sur les paquets "atténuant l'image positive de la cigarette", et interdire la vente de tabac sur internet ainsi qu'aux mineurs.

-          Alcool : "en 2011 la quantité d'alcool devra être indiquée sur chaque bouteille".

 

DONNEES STATISTIQUES : "Il faut que nous disposions de données de meilleure qualité sur la réalité des cancers dans notre pays". "Je souhaite qu'en 2010 l'Institut national de veille sanitaire produise des données relatives à l'année 2007 et que nous puissions communiquer chaque année des informations de plus en plus récentes".

 

UN AUTRE PLAN ? : "S'il y a un domaine où le Président de la République doit s'engager, c'est dans la lutte contre le cancer". "Ce deuxième plan on en fera une réussite, et j'espère qu'il y en aura un troisième".

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Identité nationale: contenu de la circulaire envoyée aux préfets

Publié le 2 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, Eric Besson, a défini dans une circulaire, envoyée lundi aux préfets, les modalités de l'organisation du débat sur l'identité nationale qui va se dérouler du 2 novembre au 31 janvier.

Eric Besson y indique qu'"une équipe de coordination du grand débat est mise en place par le ministère" et se tient "à la disposition" des préfets chargés de l'organisation des débats.

Un préfet sera "désigné dans les prochains jours pour en assurer la direction".

Le site internet mis en ligne lundi par le ministère permet de "contribuer au débat en consultant une base documentaire (...) et en répondant à un questionnaire ou en apportant de libres réflexions".

Sur le plan local, le débat sera décliné par "des réunions organisées dans chacun des départements et des arrondissements de France métropolitaine ainsi que dans les DOM-TOM".

Il est demandé à chaque préfet ou Haut-Commissaire de "prendre l'initiative d'organiser au moins une réunion par arrondissement".

"D'autres réunions pourront par ailleurs être animées par un ou plusieurs parlementaires nationaux ou européens".

Les destinataires de la circulaire sont priés de communiquer au ministère "avant le 16 novembre, les dates et lieux de l'ensemble des débats locaux".

Il faudra de même que soit transmis à l'équipe de coordination "un compte rendu de chacune des réunions avant le 22 janvier".

Un "guide pour la conduite des réunions" est joint à la circulaire.

Il est aussi noté que "les débats locaux devront être ouverts au public dans toute la mesure du possible". Ils seront ouverts "aux Français comme aux étrangers".

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Taxe professionnelle, mode d'emploi

Publié le 1 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

La réforme de la taxe professionnelle, qui ne touchera plus les investissements, va se traduire dès 2010 par un allègement d'impôt de quelque 8 milliards pour les entreprises et modifie le financement des collectivités locales.

Jusqu'ici, l'essentiel de la TP reposait sur la valeur locative des équipements et biens mobiliers de l'entreprise (machines, outillage, matériels de bureau...).

La réforme prévoit la suppression de cette part, ce qui bénéficiera aux entreprises qui investissent le plus. Celles, fait valoir le gouvernement, qui sont le plus exposées à la concurrence internationale.

Pour le président Nicolas Sarkozy, la TP est un "impôt imbécile".

La TP est une des ressources de financement principales des collectivités, de sorte qu'elles s'inquiètent de cette suppression. Elles ont chiffré à 11 milliards d'euros leur manque à gagner avec cette réforme.

Les entreprises paient actuellement 26 milliards de TP. Cette somme va aux collectivités qui perçoivent en outre 10 milliards de l'Etat, soit 36 milliards.

Dès 2010, les entreprises ne paieront plus que 18 milliards: 5,7 de cotisation sur la valeur immobilière, et 11,4 au titre d'une nouvelle contribution complémentaire (CC) sur la valeur ajoutée.

Celle-ci touchera les entreprises à partir de 500.000 euros de chiffre d'affaires, avec un barème progressif.

En 2010, les pertes des collectivités locales seront compensées. A partir de 2011, le texte initial du gouvernement prévoyait que les départements perçoivent 75% de la nouvelle CC sur la valeur ajoutée. Le manque à gagner devrait être compensé par le versement aux collectivités du produit de divers taxes et par une dotation budgétaire.

Le gouvernement a renoncé à instaurer une péréquation nationale du produit de la cotisation complémentaire. Les députés ont obtenu le maintien d'un lien fiscal entre les territoires et les entreprises qu'ils accueillent.

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Batimat : la Maison du développement durable, le logement du futur

Publié le 31 Octobre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La Maison du développement durable, qui présente la synthèse des innovations permettant d'habiter un bâtiment basse consommation (BBC) d'énergie, va être l'une des vedettes du salon Batimat qui a lieu de lundi à samedi à la Porte de Versailles de Paris.

"Les petits artisans ne sont pas prêts à appliquer les nouvelles normes applicables en 2013. Il faut leur montrer d'une façon ludique que c'est facile", déclare le journaliste scientifique Michel Chevalet, à l'origine de ce concept.

Aussi, après avoir été présentée sur la Côte d'Azur, à Chambéry et Niort où plus de 40.000 visiteurs ont pu déjà la visiter, la Maison du développement durable va trôner devant le Pavillon 1 du plus grand salon mondial du secteur, avec le BAU de Munich.

Cette maison de 80 m2 coûte 100.000 euros, soit seulement 1.250 euros/m2, en respectant la norme BBC, assure Michel Chevalet.

Privilégiant une architecture bioclimatique, les différents volumes de la maison s'organisent autour de terrasses. Le séjour, largement vitré, laisse entrer le soleil en hiver, mais s'en protège l'été par un jeu de volets coulissants.

Les objectifs de consommation visés en matière de chauffage et d'eau chaude sanitaire sont obtenus grâce à la conjugaison de différents dispositifs qui permettent, durant la période de chauffe, pour l'équivalent d'un litre de fioul ou 1m3 de gaz de compenser les pertes de chaleur et maintenir une température agréable.

L'été, une terrasse à claire-voie et des volets en bois limitent l'impact solaire. Une partie de l'eau de pluie est récupérée dans un réservoir.

A l'intérieur, les visiteurs découvrent une habitation prête à vivre, avec des explications, très didactiques, de Michel Chevalet et son célèbre "Comment ça marche ?": qu'est ce qu'un isolant, comme bien le poser, qu'est ce que la condensation ?

Différents quiz permettent aux visiteurs de comparer par exemple la consommation entre une douche et un bain ou les économies d'eau possible dans les toilettes.

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Bernadette Malgorn au JT 19/20 France 3 Région - 30 Oct. 09

Publié le 30 Octobre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP Guingamp

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