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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Le rapport des forces politiques au Sénat

Publié le 6 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici le rapport des forces politiques actuel au Sénat, alors que s'est ouvert mercredi l'examen de la réforme de l'audiovisuel public pour lequel le gouvernement n'est pour l'instant pas assuré de réunir une majorité.

La Haute Assemblée est composée de 343 sénateurs. La majorité absolue s'établit donc à 172 voix.

Voici l'effectif des groupes politiques:

 

- UMP: 151 membres, président: Henri de Raincourt

- Union centriste (UC): 29 membres comportant à la fois des Nouveau Centre (NC, allié de l'UMP), des adhérents du Modem de François Bayrou et des anciens UDF. Ce groupe est présidé par Michel Mercier.

- Rassemblement Démocratique et Social Européen (RDSE): 17 membres composés en majorité de radicaux de gauche, président: Yvon Collin (PRG)

- Groupe socialiste: 115, président: Jean-Pierre Bel

- Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et des Sénateurs du Parti de Gauche Membres (CRC-PDG): 24 membres, présidente: Nicole Borvo Cohen-Seat

- Non inscrits: 7 membres dont plusieurs villiéristes (droite), délégué: Philippe Adnot.

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Plan de relance, collectif, projet de loi...: mode d'emploi

Publié le 5 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le plan de relance examiné à partir de mercredi à l'Assemblée comprend deux textes: un collectif budgétaire 2009 et un projet de loi sur l'"accélération des programmes de construction et d'investissement publics et privés".

Le Parlement a déjà voté fin décembre les premières mesures fiscales du plan dans un autre collectif budgétaire 2008 (texte qui modifie un budget voté): réduction d'impôt pour tout achat de logement destiné à la location, exonération de taxe professionnelle sur les investissements des entreprises entre le 23 octobre 2008 et le 31 décembre 2009...

En octobre, le Parlement avait voté les premières mesures anti-crise avec un plan de soutien aux banques.

Annoncé le 4 décembre par Nicolas Sarkozy, le plan de relance "mobilise 26 milliards d'euros, dont 11,5 de soutien à la trésorerie des entreprises, 10,5 d'intervention de l'Etat (investissements, soutien à l'emploi), quatre milliards d'investissements d'entreprises publiques", a détaillé le ministre chargé de la Relance, Patrick Devedjian.

Le président PS de la commission des Finances, Didier Migaud, parle de "recyclage" de crédits pour certaines annonces.

Le plan veut soutenir le bâtiment et l'automobile.

Pour le bâtiment, il prévoit un plan de construction par l'Etat de logements sociaux. Un doublement du prêt à taux zéro pour l'achat d'un logement neuf a déjà été voté.

Pour l'automobile, une "prime à la casse" de 1.000 euros en échange de l'achat d'un véhicule neuf peu polluant.

Le plan prévoit aussi le versement fin mars d'une prime de 200 euros aux ménages les plus pauvres.

Du côté des entreprises publiques, la SNCF est invitée à investir 700 millions d'euros supplémentaires entre 2009 et 2010, a annoncé le Premier ministre, mentionnant "la rénovation des gares et l'achat de nouvelles rames".

L'Etat remboursera aussi par anticipation ses dettes aux entreprises à hauteur de 11,4 milliards d'euros pour renforcer leur trésorerie.

Pour l'emploi, l'Etat va aussi exonérer de charges patronales les embauches réalisées en 2009 dans les petites entreprises.

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Sarkozy débute en Egypte sa tournée de paix au Proche-Orient

Publié le 5 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le président français Nicolas Sarkozy a entamé lundi par l'Egypte une tournée express au Proche-Orient pour explorer les moyens de mettre fin au plus vite à l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.

Arrivé en début d'après-midi à Charm al-Cheikh, sur la mer Rouge, il a déjeuné avec le président Hosni Moubarak, son partenaire dans l'Union pour la Méditerranée, et allié du camp occidental.

L'entretien entre les deux dirigeants s'est concentré sur "les efforts de l'Egypte pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza (...) et un retour à la trêve entre Palestiniens et Israéliens", indique l'agence officielle Mena.

Dix jours après le lancement par Israël de son opération contre le Hamas dans la bande de Gaza, l'activité diplomatique s'est brusquement accélérée.

Le président Moubarak a reçu dans la matinée la troïka européenne, composée des ministres tchèque, français et suédois des Affaires étrangères, et une délégation des islamistes du Hamas devait se rendre lundi soir au Caire.

L'Egypte, qui s'estime un médiateur incontournable en dépit des critiques virulentes des radicaux de la région, Syrie et Iran inclus, a mis au point un plan de sortie de crise en quatre points.

Il prévoit un cessez-le-feu immédiat, un retour à la trêve, l'ouverture des points de passage et un mécanisme international de garanties pour s'assurer de l'application du nouvel accord.

Comme il l'avait fait en août lors du conflit russo-géorgien, M. Sarkozy doit rencontrer en 36 heures les principaux acteurs de la région, à l'exception du Hamas, avec l'ambition d'obtenir une trêve humanitaire.

Il doit rencontrer en fin d'après-midi le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah (Cisjordanie) puis le Premier ministre israélien Ehud Olmert à Jérusalem.

Mardi matin, il se rendra en Syrie puis au Liban, terme de sa tournée.

Dans un entretien à trois quotidiens libanais, Nicolas Sarkozy a reconnu que sa tâche serait rude alors que plus de 520 Palestiniens ont été tués depuis le début de l'offensive et que les roquettes tirées de Gaza continuent de s'abattre sur le sud d'Israël.

"Ce n'est pas parce que c'est compliqué que cela a moins de sens" de venir au Proche-Orient, a-t-il estimé, "au contraire, le lancement de l'offensive terrestre israélienne rend la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu plus urgente encore".

Comme les autres capitales occidentales, à l'exception de Washington, Paris a condamné l'opération terrestre israélienne, qualifiée d'"escalade militaire dangereuse". Le président français a condamné "avec la même fermeté" la poursuite des tirs sur Israël, estimant que le Hamas portait "une responsabilité lourde dans la souffrance des Palestiniens de Gaza".

A deux semaines de l'entrée en fonction du nouveau président américain Barack Obama, Nicolas Sarkozy estime que la France et l'Europe peuvent jouer un rôle dans une région traditionnellement dominée par la diplomatie américaine.

Pour forcer une trêve, Nicolas Sarkozy compte également abattre la carte syrienne, en rencontrant Bachar al-Assad.

Principal artisan du retour de la Syrie sur la scène internationale, il compte désormais sur l'aide son homologue pour faire pression sur le chef politique du Hamas Khaled Mechaal, qui vit en exil à Damas.

Le président français espère aussi tirer profit de sa qualité d'"ami d'Israël" pour essayer de convaincre les dirigeants de l'Etat hébreu d'accepter le principe d'une trêve.

Mais la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a rejeté lundi un nouvel appel de la troïka européenne à un cessez-le feu immédiat, soulignant qu'Israël était déterminé à "changer la donne dans la région".

"Est-ce que nous parviendrons à faire taire les armes? Je n'en sais rien", a dit M. Sarkozy à la presse libanaise, "franchement, qui pourrait me reprocher de tout tenter pour mettre enfin un terme à tant de souffrances?"

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Immatriculations de voitures neuves France en 2008: les 10 premiers modèles

Publié le 5 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les Peugeot 207 et 206, Renault Clio (II et III) et Citroën C4 occupent les trois premières places du classement des immatriculations de voitures particulières neuves en 2008, selon les chiffres publiés lundi par le Comité des constructeurs français d'automobiles.

Voici le classement des dix premiers modèles:

 

 1. Peugeot 207 et 206 : 167.931 immatriculations (8,2% du marché)

 2. Renault Clio (II et III) : 152.578 (7,4%)

 3. Citroën C4: 121.716 (5,9%)

 4. Renault Mégane  : 121.063 (5,9%)

 5. Peugeot 308/307 :  92.266 (4,5%)

 6. Renault Twingo  :  65.333 (3,2%)

 7. Citroën C3:  60.136 (2,9%)

 8. Ford Focus:  42.106 (2,0%)

 9. Volkswagen Polo :  41.491 (2,0%)

10. Volkswagen Golf :  41.228 (2,0%)

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Les principaux dispositifs de formation dont bénéficient les salariés

Publié le 5 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Les salariés bénéficient d'une série de dispositifs pour se former dans ou hors temps de travail, en voici les principaux:

 

- PLAN DE FORMATION: il regroupe les formations organisées par l'entreprise, dans ou hors temps de travail, et comprend des actions d'adaptation au poste de travail, des actions liées à l'évolution des emplois et au maintien dans l'emploi, et des actions liées au développement des compétences. Il peut aussi proposer des bilans de compétences, des validations des acquis de l'expérience (VAE).

Toutes les entreprises n'ont pas de plan de formation.

 

- DROIT INDIVIDUEL A LA FORMATION (DIF): Il permet chaque année au salarié en CDI ayant au moins un an d'ancienneté de bénéficier de 20 heures de formation par an, à sa demande, mais avec l'accord de son employeur.

Le salarié peut engranger des heures de formation pendant 6 ans, soit 120 heures. Au delà, il garde ses 120 heures, mais ne peut en acquérir d'autres.

 

- CONGE INDIVIDUEL DE FORMATION (CIF): Il permet à tout salarié en CDI ayant au mois 2 ans d'ancienneté dont un an dans l'entreprise, ou en CDD sous certaines conditions, de suivre une formation de son choix, en totalité ou en partie sur son temps de travail, pour accéder à un niveau supérieur de qualification, changer d'activité ou s'ouvrir plus largement à la culture et à la vie sociale.

 

- VALIDATION DES ACQUIS DE L'EXPERIENCE (VAE): Droit ouvert à tous (CDD, CDI, intérimaires, non salariés, demandeurs d'emploi, bénévoles, etc), qui permet d'obtenir un titre ou un diplôme grâce à son expérience professionnelle, acquise au travers d'une activité salariée, non salariée ou bénévole, quels que soient les diplômes déjà obtenus ou le niveau de qualification, à condition de justifier d'une expérience professionnelle de trois ans en continu ou discontinu, en rapport avec le contenu de la certification envisagée.

 

- PROFESSIONNALISATION: Action de formation en alternance, destinée aux salariés en CDI en manque de qualification au regard de l'évolution des technologies, aux salariés ayant plus de 20 ans d'ancienneté ou âgés d'au moins 45 ans, aux femmes voulant reprendre une activité professionnelle après un congé maternité ou aux personnes handicapées.

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La future administration Obama

Publié le 5 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici la liste des membres du gouvernement et des postes clés de la future administration américaine désignés par le président élu Barack Obama.

Certaines de ces nominations devront être ratifiées par le Sénat après l'entrée en fonctions de la nouvelle administration le 20 janvier 2009.

Le poste de Secrétaire au Commerce est de nouveau à pourvoir après le retrait de Bill Richardson.

 

Ministres:

- Secrétaire d'Etat: Hillary Clinton

- Secrétaire à la Défense: Robert Gates

- Secrétaire à la Sécurité intérieure: Janet Napolitano

- Ministre de la Justice: Eric Holder

- Secrétaire au Trésor: Timothy Geithner

- Secrétaire aux Anciens combattants: général Eric Ken Shinseki

- Secrétaire à l'Energie: Steven Chu

- Secrétaire à l'Education: Arne Duncan

- Secrétaire à l'Agriculture: Tom Vilsack

- Secrétaire aux Affaires intérieures (ressources naturelles): Ken Salazar

- Secrétaire à la Santé et aux services sociaux: Tom Daschle

- Secrétaire au Logement et au développement urbain: Shaun Donovan

- Secrétaire au Travail: Hilda Solis

- Secrétaire aux Transports: Ray LaHood

 

Membres de l'administration ayant rang de ministre:

- Vice-président: Joe Biden

- Secrétaire général de la Maison Blanche: Rahm Emanuel

- Représentant américain au Commerce: Ron Kirk

- Administratrice de l'Agence de protection de l'environnement: Lisa Jackson

- Directeur du Budget à la Maison Blanche: Peter Orszag

- Ambassadrice aux Nations unies: Susan Rice

 

Postes économiques et financiers:

- Directeur du Conseil économique national: Lawrence Summers

- Conseiller pour la reconstruction économique: Paul Volcker

- Conseillère économique: Christina Romer

- Présidente de la SEC, le régulateur boursier américain: Mary Schapiro

- Président de la Commodity Futures Trading Commission, régulateur des marchés à terme: Gary Gensler

- Administratrice chargée des petites entreprises: Karen Mills

 

Autres postes clés:

- Principal conseiller: David Axelrod

- Conseiller à la sécurité nationale: Général James Jones

- Directrice du Conseil de politique intérieure: Melody Barnes

- Conseillère pour la lutte contre le changement climatique: Carol Browner

- Porte-parole de la Maison Blanche: Robert Gibbs

- Directeur du Renseignement: Amiral Dennis Blair

- Directeur de la CIA: Leon Panetta

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France: seulement 10% à 15% des aveugles lisent couramment le braille

Publié le 2 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Seulement 10% à 15% des personnes non-voyantes en France maîtrisent parfaitement la lecture en braille, ce qui freine leur intégration dans le monde professionnel et culturel, selon les associations.

"Sur environ 100.000 aveugles, 15% environ lisent couramment le braille, même si c'est le cas de la quasi-totalité des élèves d'établissements spécialisés", estime Raoul Parienti, fondateur de l'entreprise Visionsas, spécialiste des technologies pour non-voyants.

L'Association Valentin Haüy (AVH) évalue cette proportion à "un peu plus de 10%". Sa secrétaire générale, Françoise Madray, milite pour "un solide acquis de braille dans l'enseignement spécialisé" avant d'intégrer, "comme on le fait aujourd'hui", l'enfant aveugle dans l'enseignement général.

L'AVH recense aussi 1,2 million de "très malvoyants", plus nombreux chaque année avec l'allongement de la durée de vie. Près d'un quart des Français de plus de 75 ans souffrent de mal voyance, signale l'association.

Les accidents et les maladies, dont le diabète, expliquent beaucoup de cécités à l'âge où il est plus difficile d'apprendre le braille, alors que la médecine sait maintenant guérir certaines cécités de naissance.

"Les aveugles étaient souvent standardistes. On les retrouve aujourd'hui dans les centres d'appel, à des postes où il faut combiner écoute du client et lecture de documents", indique Jean-Luc Augaudy, ancien enseignant qui a fondé en 1990 la société Ceciaa (distribution de matériel technologique), forte de 15 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Et sans braille, pas d'écriture ni de prise de note. "Tous ceux qui ont accédé aux études supérieures l'ont fait grâce au braille", rappelle Claude Garrandès, professeur d'économie à Nice. "L'autonomie de prise de notes est l'un des facteurs essentiels d'intégration" sociale et professionnelle, confirme Philippe Chazal, de l'Union Européenne des Aveugles.

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Année catastrophe pour les marchés boursiers mondiaux

Publié le 31 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les marchés boursiers mondiaux ont connu une année catastrophique avec des pertes dépassant pour la plupart 40%, aucun continent n'étant épargné par cet effondrement.

La palme de la plus forte baisse revient à l'un des plus petits, celui de Reykjavik, dont l'indice OMX des quinze principales valeurs a perdu 94,4% sur l'ensemble de l'année en raison de la tourmente financière qui a emporté le pays nordique.

Voici les pertes des principales Bourses mondiales par zone géographique:

 







 
EUROPE:

 

- Francfort (Indice Dax):-40,4%

- Londres:  (Indice FTSE 100): -31,3%

- Paris: (CAC 40): -42,7%

- Zurich: (SMI):-34,8%

- Milan: (MIB): -49,5%

- Madrid: (Ibex 35):  -39,4%

- Amsterdam: (AEX):-52,3%

- Stockholm: (OMX) -38,8%

- Moscou (Micex):  -67,2%

- Lisbonne (PSI 20):  -51,3%

- Dublin (IOI): -66,2%

- Bruxelles (Bel-20): -53,8%

- Copenhague: (0MX 20):  -46,6%

- Helsinki: (OMX Helsinki): -53,4%

- Oslo: (OBX):  -52,8%

- Vienne: (ATX):-61,2%

- Athènes (Athex): -65,3%

- Budapest: (BSEI) -53,3%

- Bucarest: (BET)  -70,5%

- Istanbul (ISE 100)  -51,6%

 

- Indice Eurostoxx50  -44,3%

 

 AMERIQUE DU NORD

 

- New York (DJIA): -33,84%

- New York (Nasdaq):  -40,54%

- New York (SP500):-38,49%

- Toronto (TSX):-35,03%

- Mexico: (MBI):-24,23%

 

 AMERIQUE DU SUD:

 

- Sao Paulo (Bovespa):-41,22%

- Buenos Aires (Merval): -49,82%

- Santiago (IPSA): -22,13%

- Caracas: (IBC):-7,42%

- Lima: (IGBVL):-59,8%

- Bogota (IGBC):-29,3%

 

 MOYEN-ORIENT/AFRIQUE

 

 - Ryad (Tadawul):  -56,5%

 - Koweit (KSE): -43,1%

 - Dubaï (DFM):  -72,4%

 - Bahreïn (BHSE):  -34,5%

 - Tel Aviv (Tel Aviv 100):  -51,0%

 - Le Caire (Case 30): -56,4%

 - Tunis (TUNINDEX):+10,7%

 - Casablanca (Masi):  -14,6% (chiffre non définitif)

 - Johannesbourg: (JSE):  -25,7%

 - Nairobi: (KSE):  -35,3%

 - Lagos:  -45,8%

 

 ASIE:

 

- Tokyo: (Nikkei 225):-42,1%

- Hong Kong (Hang Seng): -48,3%

- Sydney: (ASX 200):  -41,3%

- Shanghai (SE Composite):  -65,4%

- Taiwan (TAIEX):  -46,0%

- Séoul (KOSPI):-40,7%

- Bombay (Sensex 30): -52,5%

- Pakistan (KSE-100)  -58,3%

- Jakarta (JCI):-50,6%

- Bangkok (SET):-47,6%

- Singapour: (STI) -49,2%

- Kuala Lumpur (KLCI):-39,3%

- Manille: (PSEi): -48,3%

- Hanoi (HCMSI):-65,9%

 

Sur le front des devises, l'euro s'est affaibli sur un an face au dollar (-4%), au yen (-22%) et au franc suisse (-10%). La monnaie unique européenne s'est en revanche raffermie face à la livre britannique (+30%) avec laquelle elle était mercredi proche de la parité.

Le pétrole a baissé, terminant l'année autour de 45 dollars le baril alors qu'il cotait autour de 95 dollars à la fin 2007, après avoir approché les 150 dollars en juillet.

L'or est resté relativement stable, cotant 861 dollars l'once mercredi pour 836 dollars un an plus tôt.

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Le Sénat augmente la redevance à 118 euro

Publié le 21 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le gouvernement compte néanmoins revenir sur cette mesure lors de l'examen en Commission mixte paritaire, selon Roger Karoutchi. Le ministre du Budget Eric Woerth s'était prononcé contre cet amendement.
La sénatrice Catherine Morin-Desailly (Nouveau Centre) avait proposé de relever le montant de la redevance à l'euro supérieur, soit 117 euros puisque la redevance est actuellement de 116 euros, révélait jeudi Le Figaro. Le Sénat est allé plus loin encore en adoptant vendredi un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2008, qui porte à 118 euros le montant versé chaque année par le contribuable pour financer l'audiovisuel de service public.
La disposition présentée par la commission des affaires culturelles a été approuvée par 161 voix face à 136 sénateurs qui se sont prononcés contre. Le ministre du Budget Eric Woerth n'a pas soutenu cet amendement car il ne souhaitait pas anticiper le débat sur le projet de loi de réforme de l'audiovisuel que le Sénat doit examiner à partir du 7 janvier. Les communistes avaient proposé d'augmenter la redevance télévision à 125 euros. Leur proposition a été refusée par 188 voix contre 139.
Le Sénat a également adopté un amendement du rapporteur général du budget, Philippe Marini, qui précise que pour 2009, le montant de la redevance est indexé sur l'indice des prix à la consommation hors tabac.
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L’ancien socialiste Éric Besson pourrait rejoindre l’UMP

Publié le 21 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP

Selon Le Monde, le président de la République a demandé à l’actuel secrétaire d'État à la Prospective, ministre de l’ouverture, de rejoindre le parti majoritaire.
Il était un des symboles du gouvernement d’ouverture. Il pourrait aller encore plus loin. Éric Besson, ancien socialiste, devenu secrétaire d'État à la prospective, pourrait rejoindre les rangs de l’UMP, « sans doute au poste de secrétaire général adjoint », explique Le Monde. Un poste-clé, donc, alors même qu’il n’a pas sa carte à l’UMP. Ce serait une première, puisque cette fonction est traditionnellement dévolue à des membres UMP de longue date.
En outre, les proches d'Éric Besson, regroupés au sein des  "Progressistes", devraient «entrer dans la future Confédération de la majorité», explique Le Monde. Cette nouvelle structure regrouperait les partis alliés ou associés de l'UMP, et serait présidée par Jean-Claude Gaudin.
En récompense de cette loyauté, l’actuel secrétaire d'État à la Prospective obtiendrait une promotion au sein du gouvernement. Éric Besson pourrait ainsi remplacer, au ministère de l'Immigration et de l'identité nationale, Brice Hortefeux. Celui-ci est en effet appelé à succéder à Xavier Bertrand au ministère du travail et des affaires sociales.
"Nicolas Sarkozy veut en faire une lame de l'UMP", confie un membre de l'équipe dirigeante. Eric Besson s'avoue lui "sans état d'âme". "J'assume totalement le fait d'être partie prenante de la majorité. J'ai voté Nicolas Sarkozy au premier et au second tour. Il a fait bouger les lignes politiques, il n'est pas prisonnier de dogmes", explique-t-il au Monde . Aujourd'hui, j'estime que les réformateurs se trouvent à l'UMP et les conservateurs au PS. Je considère que Nicolas Sarkozy est celui qui incarne le mieux le blairisme."
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Yazid Sabeg, l'avocat de l'égalité des chances

Publié le 21 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Ce chef d'entreprise, qui a publié un manifeste pour l'égalité soutenu par Carla Bruni-Sarkozy, a été nommé commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances...
Impressionnant. Drôle. Rusé. Généreux. Félin. Yazid Sabeg, qui vient d'être nommé commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances, est un personnage de roman. Conseiller. Financier. Industriel. Homme de réseau. Le président du conseil d'administration du groupe de services informatiques CS a toujours eu l'art d'étonner. Début novembre, cet infatigable avocat de la diversité lançait un manifeste pour l'égalité réelle soutenu par Carla Bruni-Sarkozy. Une cause qui est la sienne depuis toujours.
Car ce fils d'un manutentionnaire, qui va bientôt fêter ses 59 ans, n'a jamais oublié son Algérie natale et son arrivée en France à deux ans. Ce père de trois enfants marié à une Franco-Danoise a gravi tous les échelons du pouvoir en affirmant son identité. Il aime à se définir comme «fondamentalement français et profondément maghrébin».
Le jeune titulaire d'un doctorat en économie sans le sou a débuté sa carrière comme chargé de mission à la Datar (Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale). Mais l'ex-étudiant qui admire Raymond Barre dont il fut l'élève et sait cultiver au fil des années de nombreuses amitiés en politique, dans l'industrie et dans la presse - Jean-Louis Bianco, Pierre Méhaignerie, Simone Veil, Philippe Douste-Blazy -, se sent à l'étroit dans la peau d'un salarié.
Tribunes libres
Après avoir été conseiller de Vincent Bolloré et avoir travaillé avec Jean-Charles Naouri, propriétaire du groupe de distribution Casino, il se met à son compte. Yazid Sabeg s'empare en 1991 d'une entreprise en difficulté rebaptisée groupe CS. Il s'impose dans les milieux de la défense et des télécommunications. Il connaît alors des moments difficiles mais sait rebondir.
Le chef d'entreprise, qui a renoncé à la conduite opérationnelle de son groupe, multiplie depuis quelques années les tribunes libres et les engagements en faveur de la discrimination positive. Membre de l'institut Montaigne de Claude Bébéar, l'ex-PDG d'Axa, il publie en 2004 un rapport intitulé «Les oubliés de l'égalité des chances». Jean-Louis Borloo, qui salue sa nomination, le nomme en 2004 président du comité de vigilance de l'Agence de rénovation urbaine et s'inspire de certaines de ses propositions. L'industriel avait l'ambition de faire de la politique. Il vient de réaliser son dernier rêve.

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Nicolas Sarkozy veut promouvoir la diversité social

Publié le 21 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le président devrait annoncer mercredi après-midi de nouvelles mesures pour faciliter l'accès aux grandes écoles et à la haute administration des jeunes issus de l'immigration ou de milieux défavorisés. Suivez en direct le discours du chef de l'État à 14h30 avec Public Sénat.
Comment sortir des petits pas en matière d'égalité des chances ? Comment relancer cet idéal affiché depuis des siècles, jusque dans la devise de la République ? Nicolas Sarkozy devrait apporter ses réponses mercredi après-midi, lors d'un discours qu'il prononcera à l'école polytechnique.
À titre personnel, le président était favorable à une «politique prioritaire», notamment envers les minorités. Mais cette action positive se heurte à la Constitution, dès lors qu'on entend la systématiser et l'inscrire dans la loi. Car la France ne reconnaît que des citoyens, quelle que soit leur origine ou leur couleur de peau… La commission Veil, chargée de réfléchir au préambule de la Constitution, a d'ailleurs rejeté les politiques préférentielles fondées sur la race, et mis en garde contre leurs effets pervers.
Aux États-Unis, la Cour suprême est régulièrement saisie par des Américains blancs qui s'estiment lésés, victimes de discrimination à l'envers. Et un ressentiment entre communautés s'est installé comme une plaie, que Barack Obama a décrit dans son discours sur la race prononcé durant sa campagne.
En France, le conseiller du président, Henri Guaino, redoute que des rancœurs n'éclatent tandis que la crise menace. La diversité pourrait laisser croire aux «petits Blancs» qu'ils sont les oubliés du gouvernement.
C'est donc finalement un discours social que devrait prononcer aujourd'hui le président. L'objectif est d'éviter une fracture dans les classes populaires. «Nous avons replacé la diversité dans une cause plus large, celle de la mobilité sociale», dit-on à l'Élysée. C'est au cœur du creuset français, dans la fonction publique et les grandes écoles, que Nicolas Sarkozy entend relancer le fameux ascenseur social. «Je veillerai (…) à ce que dans nos grandes écoles, dans nos universités, la diversité sociale qui regroupe souvent la diversité ethnique puisse se retrouver de façon beaucoup plus volontariste», avait-il annoncé fin novembre.
Demande de visibilité
Le président pourrait évoquer, mercredi après-midi, la création d'une nouvelle voie d'accès aux grandes écoles et à la fonction publique, une entrée dédiée aux enfants des quartiers défavorisés, sur le modèle de Sciences Po. Son directeur, Richard Descoings, avait contourné le traditionnel concours, jugé «trop discriminant socialement», puisque centré sur une culture livresque dont ne disposent pas naturellement les élèves venus de milieux modestes. C'est ainsi que l'école de la rue Saint-Guillaume avait conclu, en 2000, des conventions avec des lycées situés en zone d'éducation prioritaire (ZEP). Depuis, 62 lycées ont rejoint le dispositif, 477 élèves venus de banlieue ont été intégrés à l'école, après un grand oral, avec d'autant plus de succès qu'ils étaient, pour la plupart, brillants. Beaucoup peuvent s'orienter vers les écoles d'élite de la République. Combien l'auraient-ils fait si Sciences Po n'était venu leur tendre la main ?
Richard Descoings pourrait d'ailleurs bien se voir chargé de généraliser cette expérience pour bousculer les grandes écoles. Dans le même temps, les classes prépas devraient accueillir plus d'étudiants venus de milieux défavorisés.
Au-delà de ces mesures, il faut aussi répondre à l'urgence et à la demande pressante de visibilité des minorités. Le président devrait, comme il l'a fait par le passé, multiplier les nominations dans les postes qui dépendent du gouvernement : ambassadeurs, préfets, présidents d'université… Sarkozy entend aussi presser les partis de promouvoir des cadres issus de l'immigration. Quant aux entreprises, il réfléchit à un système d'incitations. Les marchés publics pourraient ainsi inclure une clause qui bénéficierait aux entreprises disposant d'un «label équité».
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Les droits du CD de Carla Bruni pour la Fondation de France

Publié le 21 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Carla Bruni, hier, lors de la remise de chèques au président de la Fondation, à Paris.
Carla Bruni, hier, lors de la remise de chèques au président de la Fondation, à Paris. Crédits photo : Le Figaro

L'épouse du chef de l'État donne 238 000 euros à trois associations œuvrant pour l'enfance en difficulté.
Elle avait fait savoir depuis des semaines qu'elle céderait les droits d'interprète de son dernier album, Comme si de rien n'était, double disque d'or et disque de platine, à des associations caritatives. Restait à savoir lesquelles. La première dame de France, Carla Bruni-Sarkozy, a désormais choisi. L'intégralité de ses royalties servira à soutenir trois associations dépendant de la Fondation de France et agissant en faveur de l'enfance vulnérable : deux en Haïti et une en France. L'association des Amis des Salésiennes missionnaires vise à réhabiliter l'école St-Jean-l'Évangéliste, aux Gonaïves, en Haïti, dévastée par le passage de quatre cyclones fin août et début septembre. Lui seront attribués 82 000 euros. Le centre d'éducation Timkatec se voit allouer, quant à lui, 78 000 euros pour prendre en charge les enfants vivant dans les rues de Port-au-Prince, sa vocation depuis 12 ans. Enfin, l'épouse du président a signé un chèque de 78 000 euros à l'attention de L'enfant@l'hôpital, qui permet aux enfants malades de poursuivre leur vie scolaire et de maintenir leurs relations avec le monde extérieur pendant leur hospitalisation, grâce au multimédia. Ces trois parrainages devraient se poursuivre jusqu'en 2011.
« C'est tombé du Ciel ! », répète sœur Alyette Marie sans se remettre de la nouvelle apportée en personne par l'heureuse bienfaitrice. Pour cette religieuse de la congrégation des Salésiennes missionnaires de Marie Immaculée, le Très-Haut a entendu sa supplique pour venir en aide aux sinistrés d'Haïti. Le « miracle » venu de l'Élysée et sobrement habillé de noir sourit. « Je suis très heureuse de donner mon premier chèque de royalties à la fondation et que la musique serve à cela  », commente-t-elle sans plus de détails. Le président de la Fondation de France, Yves Sabouret, se félicite: « C'est un acte de générosité très important, vous êtes un exemple qui nous honore et nous rend heureux », lui a-t-il dit vendredi.
Réputation et transparence
Le choix de Carla Bruni-Sarkozy n'a pas été prédéterminé par des inclinaisons personnelles. C'est la Fondation de France qui a fait une présélection d'associations et qui lui a soumis. « Je me suis tournée vers la Fondation, car son choix d'œuvres est formidable et sa gestion très transparente, explique-t-elle. Sa réputation donne des certitudes et inspire confiance. » Même si elle confie avoir « toujours fait des dons personnels et anonymes », l'investissement dans ces actions prend aujourd'hui pour elle une nouvelle densité. « Avant, je ne faisais que participer, maintenant, grâce à mon mariage et mon statut, je peux initier les choses», s'enthousiasme-t-elle.
Dans l'après-midi, Carla Bruni a également accompagné Nicolas Sarkozy au Centre hospitalier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour visiter les urgences pédiatriques et le service de pédiatrie générale, où l'Elysée a promis aux enfants des cadeaux pour Noël.

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Séguin: «La crise peut s'avérer bénéfique sur le long terme»

Publié le 21 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La crise, le contrôle des budgets de l'Élysée et des Assemblées ou encore le PSG : le président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, répond aux questions du «Parisien - Aujourd'hui en France Dimanche».


A la question «Si les dirigeants en tirent durablement les leçons, peut-on dire que la crise aura été salutaire ?», Philippe Séguin répond : «La crise peut s'avérer bénéfique sur le long terme». Il y met toutefois une condition: «Qu'on n'oublie pas, dès que les beaux jours seront revenus, les principes dont on aura reconnu la nécessité quand ça allait mal». Il reconnaît implicitement qu'il se réjouit de la redécouverte du rôle de l'État face à la crise, dont il est incapable de prédire la durée. Il souligne la nécessité «d'une régulation au niveau international et national, car la dépense publique est un élément de la compétitivité globale d'un territoire et de celle, directe, des entreprises».

Interrogé à propos du contrôle des budgets de l'Élysée et du Parlement, l'ancien maire d'Épinal indique qu'avec les interlocuteurs de l'Élysée «nous établirons ensemble un compte-rendu à la mi-2009. L'Élysée sera exemplaire». Il ajoute avoir reçu «une ouverture de la part du président de l'Assemblée nationale», précisant qu'un «audit complet de l'organisation de l'Assemblée» a déjà été réalisé par la cour des comptes. Il considère la réponse du Sénat comme «négative».

Quant à l'aggravation des déficits de la France, il déclare: «Nous aurons l'occasion en février, de mettre en exergue du rapport public de la cour des comptes, l'analyse que nous faisons de la situation financière. Nous avons déjà dit que l'objectif de résorption du déficit en 2012 nous paraissait ambitieux. Celui de 2014 est très ambitieux également».

Interview complète dans le journal « Le Parisien »

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Ministère de la Relance : Devedjian, « plombier » du gouvernement

Publié le 21 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Depuis quatorze jours qu’il est au gouvernement, Patrick Devedjian n’a toujours pas investi le premier centime des 26 milliards d’euros du plan de relance validé hier en Conseil des ministres. Ce n’est pourtant pas faute d’idées : « Un millier de projets nous sont déjà parvenus. 75 % de l’argent sera engagé sur 2009 et 150 000 emplois générés », assure le nouveau ministre de la Relance économique.
Mais le Parlement doit d’abord adopter le collectif budgétaire. Ce sera fait au plus tôt le 6 janvier. En attendant, l’ex-secrétaire général de l’UMP n’a pas perdu de temps : trois heures après sa nomination, il prenait d’assaut un bureau de l’hôtel de Cassini, juste derrière Matignon, occupé jusque-là par son collègue Luc Chatel. Du coup, chassé croisé avec les services du porte-parole du gouvernement et une direction des services fiscaux.
« Je ne ferai pas les fins de mois des ministères »
Ce ministère de la Relance étant inédit dans la Vème République, il a fallu improviser. Arrivé avec son décret d’application sous le bras et deux collaboratrices de l’UMP, Devedjian n’a trouvé sur place ni administration ni téléphone. Et, sur les murs, la poussière des tableaux fraîchement décrochés. Il a recruté en un week-end un préfet Michel Thénault pour diriger son cabinet, a commandé au Mobilier national une table de travail, un lampadaire et une pendule. Trois drapeaux tricolores complètent le décor.
Les visiteurs affluent. Des ministres, comme Roselyne Bachelot ou Valérie Pécresse, tentés de quémander des crédits. Des préfets, auxquels Devedjian demande de cerner les priorités locales. Des présidents de région et de département, des parlementaires, des socioprofessionnels… Il a aussi reçu les patrons du groupe autoroutier Vinci et les professionnels du BTP. Devedjian a présenté le plan de relance aux groupes parlementaires UMP et Nouveau Centre, a vu plusieurs fois François Fillon et il sera auditionné lundi par la commission économique de l’Assemblée. Il prépare une tournée des départements : Haute-Savoie et Alsace pour commencer.
Le ministre de la Relance a déjà ses recettes anti-rafistolages budgétaires : « L’utilité de chaque dossier sera expertisée, assure-t-il. Je ne ferai pas les fins de mois des ministères ! » Il s’entourera de six parlementaires en mission pour contrôler que « chaque investissement débutera en 2009 et aura un effet multiplicateur par trois sur l’économie ». L’ancien ministre du Logement Marc-Philippe Daubresse, notamment, fera partie de cette équipe. « Je suis le plombier qui doit déboucher des tuyaux et le mécano qui doit resserrer les écrous », dit Devedjian. Certains le voient déjà en Bercy-bis, avec un oeil sur Christine Lagarde. Or, même s’il a pouvoir d’injonction sur toutes les administrations, il doit composer avec la tentation du chacun pour soi ministériel : « Le problème, c’est quand les mammouths d’un troupeau se mettent à suivre des chemins différents. »

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Les principaux événements de l'année en France

Publié le 14 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici les principaux événements survenus en France en 2008:

- JANVIER -

- 1er: Entrée en vigueur de l'interdiction de fumer dans les lieux publics (bars, cafés, restaurants, hôtels, débits de tabac, casinos, cercles de jeux et discothèques).

- 8 jan: Nicolas Sarkozy annonce sa volonté de supprimer la publicité sur les chaînes publiques, déclenchant une vague de protestations, et le 13 février, une grève massive de l'audiovisuel public, sans précédent depuis l'éclatement de l'ORTF.

- 10: Durcissement du projet de loi sur la rétention de sûreté avec la création de centres fermés pour criminels dangereux qui pourraient y être enfermés pour une durée indéterminée à leur sortie de prison.

- 16: Dans la catastrophe de la marée noire de l'Erika en 1999, Total SA, propriétaire du pétrole, l'armateur Giuseppe Savarese, le gestionnaire Antonio Pollara et la société de classification Rina sont condamnés à verser 192 millions d'euros de dommages-intérêts aux parties civiles. La justice reconnaît pour la première fois le principe d'un préjudice écologique.

- 24: La Société Générale révèle des pertes de près de 5 milliards d'euros suite à une fraude massive au sein de la banque, la plus importante de l'histoire de la finance. Le courtier responsable de l'affaire, Jérôme Kerviel, est mis en examen le 28.

- 28: Huit ans d'emprisonnement pour les six membres de l'organisation humanitaire Arche de Zoé, condamnés pour tentative d'enlèvement de 103 enfants du Darfour. La justice française confirme ainsi la durée de la peine prononcée au Tchad, mais transforme les travaux forcés en emprisonnement. Après une grâce du président tchadien, ils sont libérés le 31 mars.

- FEVRIER -

- 2: Nicolas Sarkozy épouse en troisièmes noces la chanteuse et ancienne top-model italienne Carla Bruni.

- 4: Révision de la Constitution par le Parlement réuni en Congrès à Versailles, préalable à la ratification du traité européen de Lisbonne, qui est votée le 8, moins de deux ans après le non au référendum.

- 9: Interdiction sur le territoire français de la culture du maïs transgénique de l'Américain Monsanto, en application du "principe de précaution".

- 17: Réforme de la carte des tribunaux français, qui implique la suppression de 319 tribunaux (grande instance et instance, commerce, prud'hommes).

- 22: Le César du meilleur film français de l'année 2007 pour "La Graine et le Mulet" d'Abdellatif Kechiche.

- MARS -

- 12: Décès à 110 ans de Lazare Ponticelli, dernier des 8,5 millions "poilus" français de Grande guerre.

- 17: La gauche remporte les élections municipales et cantonales, avec des victoires à Toulouse, Strasbourg, Caen, Reims, Metz, Amiens ou Blois. Elle gagne huit conseils géneraux, la droite deux.

- 18: Remaniement ministériel avec six nouveaux secrétaires d'Etat. Douze ministres voient leurs attributions modifiées ou élargies.

- 19: Après avoir en vain sollicité auprès de la justice le droit à l'euthanasie, Chantal Sébire, une mère de 52 ans atteinte d'une tumeur incurable qui la défigure, est retrouvée morte à son domicile près de Dijon. L'enquête conclut à un suicide aux barbituriques.

- 30: Le Français Jean Nouvel lauréat du prix Pritzker, le plus prestigieux de l'architecture mondiale. Il a dessiné le Musée du quai Branly, la Fondation Cartier et l'Institut du Monde Arabe à Paris.

- AVRIL -

- 7: Fiasco lors du passage de la flamme olympique à Paris, emaillé de confrontations entre forces de l'ordre et manifestants protibétains et antichinois.

- 7: Avec 17,4 millions d'entrées, la comédie "Bienvenue chez les Ch'tis" ravit le titre de plus gros succès du cinéma français à "La Grande Vadrouille" (1966). Continuant sur sa vague de succès, le film dépassera les 20 millions des spectateurs.

- 14: Grève historique au quotidien Le Monde contre un plan de redressement prévoyant 130 suppressions d'emplois et des cessions de magazines. C'est la première fois dans son histoire que les journalistes cessent le travail pour des raisons internes.

- MAI -

- 3: Nicolas Sarkozy décide le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l'Otan pour 2009, 43 ans après la décision du général de Gaulle d'en sortir pour préserver l'indépendance française.

- 5: Lancement du passeport biométrique, contenant une photo et les empreintes digitales numérisées. Il devra être disponible avant le 28 juin 2009.

- 6: Le premier anniversaire de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle est assombri par des sondages en berne et une cote de confiance de seulement 36%, selon un sondage LH2 nouvelObsCSA-Le Parisien-I télé.

- 25: La Palme d'Or de Cannes décernée au film "Entre les murs" de Laurent Cantet. C'est la première palme française depuis 1987.

- 28: Le tueur en série Michel Fourniret est condamné par la Cour d'assises des Ardennes à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible, et son épouse et complice Monique Olivier à la perpétuité assortie d'une période de 28 ans de sûreté.

- 30: Mise en examen de l'ex-patron d'EADS, Noël Forgeard, soupçonné d'avoir financièrement tiré partie d'informations privilégiées sur le groupe d'aéronautique fin 2005 et début 2006.

- JUIN -

- 2: Sept collégiens sont tués dans la collision entre un train et un car scolaire à un passage à niveau à Allinges (Haute-Savoie) dans le plus grave accident de transport d'enfants depuis celui de Beaune en 1982.

- 17: 54.000 suppressions de postes dans la défense, impliquant la fermeture de dizaines de sites de l'armée.

- JUILLET -

- 1er: La France prend la présidence de l'Union européenne pour six mois, à la suite de la Slovénie.

- 2: Le général Elrick Irastorza est nommé chef-d'état major de l'armée de Terre, au lendemain de la démission du général Bruno Cuche consécutif au drame de Carcassonne où 17 spectateurs ont été blessés par des tirs réels lors d'une démonstration.

- 4: Ingrid Betancourt, libérée le 2 par une opération militaire colombienne, arrive à Paris.

- 8: Le Conseil de Paris décide d'étudier la construction de tours de plus de 37 m. En septembre 2004, un sondage de la mairie de Paris a révélé l'opposition de 62% des Parisiens à un tel projet.

- 11: le Consortium de réalisation (CDR), gérant le passif du Crédit Lyonnais (CL), est condamné par un tribunal arbitral à verser 285 millions d'euros à Bernard Tapie, floué par le CL lors de la vente d'Adidas en 1992-1993. Ce montant déclenche une polémique dans le monde politique.

- 14: 297 véhicules incendiés et 181 personnes arrêtées en France dans la nuit du 13 au 14 juillet. La nuit suivante, 295 véhicules sont incendiés et 98 personnes arrêtées.

- 15: Le gouvernement annonce le non remplacement de 30.600 fonctionnaires qui partiront à la retraite en 2009, dont 13.500 pour la seule Education nationale.

- 22: Le Parlement adopte le projet de loi sur la "responsabilité environnementale" (LRE) qui inscrit dans le droit français le principe pollueur/payeur.

- 22: Une fillette de 3 ans, oubliée toute la journée dans une voiture au soleil à Saint-Marcel (Saône-et-Loire), est retrouvée morte par son père. Un drame semblable s'est déjà produit le 15 juillet en Isère (valant au père responsable 8 mois de prison avec sursis) et un autre aura lieu le 12 août en Guadeloupe.

- 23: Adoption de la loi de modernisation de l'économie (LME) qui facilite la construction de grandes surfaces, mesure présentée comme nécessaire par de grands distributeurs.

- 24: Le gouvernement annonce la suppression de 83 sites ou unités militaires en France à partir de 2009 et le déménagement de 33 autres. Le plan prévoit la disparition de 20 régiments et bataillons, 11 bases aériennes et une base aéronavale. Les élus des régions visées, notamment de Lorraine, protestent.

- 24: Promulgation d'une nouvelle loi de modification de la Constitution, votée le 21 juillet par le Congrès, qui donne des pouvoirs supplémentaires au Parlement en matière législative et accorde deux nouveaux droits, fortement encadrés, aux citoyens: référendum d'initiative populaire, contrôle des nominations du chef de l'Etat par le Parlement, saisine du Conseil constitutionnel par les citoyens. Elle donne au président de la République le droit de s'exprimer devant les deux Chambres réunies en congrès.

- 29: Valentin, 11 ans est découvert tué d'une quarantaine de coups de couteau dans une rue de Lagnieu (Ain) où il faisait du vélo. Le 3 août, Stéphane Moitoiret, un marginal, est arrêté.

- AOÛT -

- 19: Dix soldats français de l'Otan en Afghanistan sont tués dans une embuscade à l'est de Kaboul. Au total, 24 soldats Français sont morts en Afghanistan depuis l'engagement français, en 2002.

- 24: Huit alpinistes sont emportés par une avalanche dans le massif du Mont-Blanc, l'accident de haute montagne le plus grave depuis plusieurs années.

- 28: Sarkozy confirme qu'une taxation supplémentaire de 1,1% des revenus du capital sera mise en place pour financer la généralisation du Revenu de solidarité active (RSA), prévue pour le 1er juillet 2009. Cette nouvelle taxe sur le capital provoque remous et contestations à l'UMP.

- SEPTEMBRE -

- 12: Le pape Benoît XVI arrive à Paris pour un voyage de quatre jours à Paris et à Lourdes. Il affirme son soutien à la "laïcité positive" développée en décembre 2007 par le président Sarkozy mais insiste sur les "racines chrétiennes de la France".

- 15: La faillite de la banque américaine Lehman Brothers donne le signal de la crise mondiale et d'une série de fortes chutes boursières. Après une année de tendance baissière, la Bourse de Paris chute de 3,78%. Pendant deux mois, elle affiche une série de chutes spectaculaires qui dépassent fréquemment les 5%, avec notamment la plus forte de son histoire (-9,04%) le 6 octobre. La semaine du 6-10 octobre se termine sur une chute de 22,16%, record du CAC 40 depuis sa création en 1988.

- 19: Le projet de fichier de renseignement policier Edvige est remplacé par un nouveau projet qui exclura l'orientation sexuelle, la santé, et prévoira un "droit à l'oubli" pour les mineurs.

- 25: Le président Sarkozy annonce que la crise économique et financière aura un impact "dans les mois qui viennent sur la croissance, sur le chômage, sur le pouvoir d'achat" des Français, mais promet que l'Etat garantira "la sécurité et la continuité" du système bancaire et financier français s'il était menacé.

- 29: Publication de chiffres du chômage en août par rapport à juillet avec 2,2% (+ 41.300) de demandeurs d'emploi supplémentaires, pour un total de 1.949.600 chômeurs.

- OCTOBRE -

- 6 et 9: Trois Français reçoivent un prix Nobel, du jamais vu depuis un siècle. Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi reçoivent le prix de médecine et Jean-Marie Le Clézio le prix de littérature.

- 7: L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin est renvoyé en correctionnelle dans l'affaire Clearstream, pour "complicité de dénonciation calomnieuse". L'instruction a été ouverte en 2004.

- 12: le président Sarkozy refuse d'extrader l'Italienne Marina Petrella, membre des Brigades Rouges condamnée à perpétuité en Italie pour l'assassinat d'un commissaire de police en 1981.

- 20: Soeur Emmanuelle, qui a dédié sa vie aux plus pauvres, meurt à quelques jours de son centième anniversaire.

- NOVEMBRE -

- 10: Le prix Goncourt est attribué au Franco-Afghan Atiq Rahimi pour "Syngué sabour. Pierre de patience".

- 13: L'auteur présumé de l'attentat de la rue Copernic (4 morts en 1980), un Libano-Canadien de 56 ans, est arrêté au Canada.

- 15: Neuf personnes, soupçonnées d'être les auteurs des sabotages constatés par la SNCF depuis le début du mois, sont arrêtées. Cinq seront écrouées.

- 17: La cour d'appel de Douai infirme le jugement du tribunal de Lille qui avait annulé un mariage musulman pour mensonge de l'épouse sur sa virginité.

- 22: Ségolène Royal, battue par Martine Aubry dans l'élection du Premier secrétaire du PS (50,02% contre 49,98%), conteste les résultats. Le 25, elle exige un nouveau vote avant d'accepter finalement le verdict.

- 27: le ministère de l'Emploi annonce que le nombre de chômeurs, à l'ANPE, a augmenté de 2,4% (+46.900 personnes) en octobre et de 4,4% en un an, dépassant les deux millions.

- DECEMBRE -

- 4: Le président Sarkozy annonce un plan de relance de l'économie, de 15,5 milliards d'euros de dépenses supplémentaires en 2009, qui porterait le déficit public de la France à près de 4 points de PIB en 2009 contre 3,1 prévus initialement.

- 4: Trois malfaiteurs réalisent le plus gros hold-up jamais commis en France à la joaillerie Harry Winston, avenue Montaigne à Paris (VIIIe), en emportant un butin de 85 millions d'euros de bijoux.

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Bruno Le Maire remplace Jean-Pierre Jouyet aux Affaires européennes

Publié le 12 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le villepiniste Bruno Le Maire, un germaniste distingué, est devenu vendredi secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, avec pour mission de réchauffer les relations franco-allemandes.

Fait exceptionnel, le président Nicolas Sarkozy a annoncé lui-même aux journalistes, et depuis Bruxelles, la nomination de cet énarque de 39 ans qui était député UMP de l'Eure depuis 2007.

Dans la foulée, l'Elysée publiait un communiqué classique de nomination, "sur la proposition du Premier ministre".

L'UMP a salué, dans un communiqué, l'entrée au gouvernement d'un parlementaire "qui a déjà l'expérience de la conduite des affaires publiques et la richesse d'une formation pluriculturelle".

Bruno Le Maire est le second ministre nommé en une semaine, après Patrick Devedjian, chargé le 5 décembre de mettre en oeuvre le plan de relance.

D'autres mouvements ministériels, dont on ignore l'ampleur, sont attendus autour du 24 janvier, date à laquelle le ministre des Affaires sociales, Xavier Bertrand, doit devenir secrétaire général de l'UMP à plein temps.

L'entrée au gouvernement de M. Le Maire était un secret de polichinelle depuis mercredi, quand son prédécesseur Jean-Pierre Jouyet, qui doit prendre la tête de l'Autorité des marchés financiers le 15 décembre, l'avait évoquée devant l'Assemblée nationale.

"Je ne sais pas quelles seront vos responsabilités à l'avenir, lui avait lancé M. Jouyet. Mais je sais que là où vous serez, la connaissance que vous avez de l'Allemagne et de sa langue seront déterminantes".

Une façon de dire que le choix de Bruno Le Maire répond au besoin de réparer le lien traditionnel franco-allemand, mis à rude épreuve par la crise.

Le président Sarkozy, d'accord avec d'autres dirigeants européens, juge trop timide le plan de relance de la première économie européenne.

La chancelière Angela Merkel répète qu'elle veut d'abord évaluer l'effet des mesures adoptées avant de lancer d'autres chantiers, même si à Bruxelles, elle a donné à ses pairs des signes d'ouverture.

L'extension à la restauration des taux réduits de TVA, une demande récurrente de la France, est un autre sujet de friction avec l'Allemagne. Il était de nouveau à l'ordre du jour jeudi et vendredi à Bruxelles.

Outre sa maîtrise de l'allemand, le nouveau secrétaire d'Etat pourra compter sur son expérience de diplomate, acquise dès sa sortie de l'ENA au ministère des Affaires étrangères.

C'est au Quai d'Orsay aussi que cet élément brillant passé par Normale Sup prend, dès 2002, le virage de l'action politique, quand Dominique de Villepin, nommé ministre des Affaires étrangères, le prend dans son cabinet.

Bruno Le Maire participe ainsi à la rédaction du discours contre la guerre en Irak, prononcé par son mentor le 14 février 2003 à l'ONU.

Il suivra M. de Villepin au ministère de l'Intérieur en mars 2004, puis à Matignon en mai 2005, où il devient le conseiller politique du Premier ministre, puis son directeur de cabinet jusqu'en 2007.

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Principaux points du projet de rapport de la commission Ailleret

Publié le 10 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Voici les principaux points du projet de rapport de la commission Ailleret sur le développement de la Poste, qui doit être remis dans les prochains jours au chef de l'Etat: - "La Poste a besoin de croissance et doit mener une politique active de développement". Confrontée au déclin du courrier, à l'ouverture totale à la concurrence en 2011 et à la nécessaire réduction de sa dette, la Poste "doit réagir vigoureusement par la mise en oeuvre d'un projet de développement ambitieux". La Commission considère comme "indispensable" de poursuivre la modernisation des bureaux de poste, valide les ambitions européennes de La Poste dans le courrier et le colis-express, se dit "favorable au développement (...) d'une activité de portage de presse". Pour cela, La Poste a "un besoin de financement externe d'au moins 2,7 milliards d'euros" sur la période 2009-2012. - "La Poste doit rester une entité publique" : la commission préconise de "confirmer ses missions de service public et de service universel" et de "clarifier leurs modalités de financement". "La privatisation est exclue et des garanties d'ordre législatif devraient être apportés sur le caractère public de l'entreprise", écrit-elle. Elle insiste sur la nécessité de la "présence postale sur le terrain", proposant que "le nombre de 17.000 points de contact (soit) officialisé". Elle affirme son attachement au "caractère singulier de La Banque Postale, banque +pas comme les autres+". - Côté financement, "le statu quo n'est pas acceptable" : sans apport externe, La Poste "n'aurait le choix qu'entre le déclin et le démantèlement". Aux yeux de la commission, "dans le contexte de la crise financière, l'hypothèse d'un appel à des investisseurs privés n'est ni souhaitable, ni crédible". Elle estime qu'"une participation publique à une augmentation de capital de La Poste est justifié". Et seul "le changement de statut de La Poste en société anonyme à capitaux publics permettrait à l'entreprise de se battre à armes égales", lui permettant de solliciter des fonds auprès d'autres acteurs que l'Etat. - "Le modèle social doit accompagner le développement du groupe" : "La commission estime nécessaire que les fonctionnaires reçoivent de la part du gouvernement la garantie que le développement de La Poste ne remettra pas en question leur statut", et se prononce pour le maintien de l'équité entre fonctionnaires et salariés de droit privé de l'entreprise.
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Réforme du Parlement pour "éviter l'obstruction et les excès" (Karoutchi)

Publié le 10 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Roger Karoutchi (Relations avec le Parlement), a jugé mardi que la réforme des règlements de l'Assemblée et du Sénat, examinés en Conseil des ministres mercredi, permettra "d’éviter l’obstruction et les excès" mais "pas d’empêcher le débat" parlementaire. "Instaurer un temps global pour l’examen d’un texte est plus une façon de rationaliser le travail parlementaire que de vouloir le contraindre", indique M. Karoutchi dans une interview à paraître mercredi dans La Croix, alors que le gouvernement reproche à l'opposition de faire de "l'obstruction" sur la réforme de l'audiovisuel à l'Assemblée. Mercredi, le Conseil des ministres examine le projet de loi organique qui met en place une nouvelle organisation du travail parlementaire, nécessaire après la réforme des institutions votée en juillet. Le projet met notamment en oeuvre le partage de l'ordre du jour entre le gouvernement et le groupe parlementaire majoritaire, et limite la durée des débats. L'ordre du jour partagé est "une révolution" pour M. Karoutchi, car "à partir du 1er mars, le gouvernement n’aura plus que deux semaines par mois pour inscrire les projets qu’il souhaite". De plus, "une semaine sera consacrée à des textes choisis par les Assemblées et une semaine au contrôle et à l’évaluation". "Le travail parlementaire se fera, à l’avenir, beaucoup plus en commission que dans l’hémicycle", ajoute-t-il. D'après la réforme, c'est le texte issu de la commission, et non plus celui du gouvernement, qui servira de base aux débats en séance publique. "Le gouvernement reste à l’initiative des lois" et "c’est le président de la République, Nicolas Sarkozy, pivot du système, qui donne l’impulsion", conclut M. Karoutchi.
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Le Sénat adopte l'ensemble du projet de loi de finances 2009

Publié le 10 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Les sénateurs ont adopté dans la nuit de mardi à mercredi, à leur tour, après les députés, l'ensemble du projet de loi de Finances (PLF) 2009, frappé du sceau de la crise mondiale et des tentatives de relance du gouvernement.

Le texte a été adopté lors d'un vote solennel à la tribune par 176 voix contre 141. La majorité a voté pour, l'opposition PS, PCF, Verts, PRG a voté contre. "Est-ce à l'honneur du Sénat quelque peu vilipendé que de voter des mesures comme la suppression de l'amendement Tapie ou de la demi-part pour les parents isolés" s'est indignée Nicole Bricq (PS).

"C'est la France de l'affairisme, des châteaux, de l'optimisation fiscale que vous avez défendue et c'est la France du travail que vous allez taxer encore plus", a lancé Thierry Foucaud (PCF), à la majorité.

Le président du groupe UMP, Henri de Raincourt s'est au contraire félicité d'un budget qui "améliore la justice sociale avec le plafonnement des niches fiscales". Son homologue centriste Michel Mercier a jugé que ce budget "d'attente" "prépare les conditions de la relance".

"On est dans un PLF de crise qui nous a amené à transgresser toutes les règles habituelles", a expliqué à l'AFP Christine Lagarde (Economie).

Ce projet de budget prévoit un déficit de l'Etat de 57,514 milliards d'euros, revu à la hausse depuis son examen à l'Assemblée nationale et déjà dépassé par l'annonce du plan de relance jeudi par Nicolas Sarkozy.

Le trou budgétaire devrait en effet encore s'élargir après le plan de relance dont le coût pour les finances publiques sera de 15,5 milliards d'euros. Le PLF 2009 sera rectifié, pour en tenir compte, par un collectif budgétaire dès janvier.

Les sénateurs ont entériné la principale innovation de ce budget, le plafonnement global du cumul des avantages fiscaux (niches fiscales) à 25.000 euros plus 10% du revenu imposable. Ils ont aussi supprimé "l'amendement Tapie" qui voulait imposer les indemnités pour préjudice moral de plus de 200.000 euros et amélioré le controversé bouclier fiscal. Ils ont en revanche décidé d'imposer les indemnités journalières des accidentés du travail et entériné la suppression de la demi-part supplémentaire des parents isolés n'ayant plus d'enfants à charge.

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Nanotechnologies : doublement des crédits de recherche

Publié le 10 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le président Nicolas Sarkozy a annoncé mardi un doublement de l'effort financier de l'Etat en matière de recherche sur les nanotechnologies, qui passerait à 350 millions d'euros en cinq ans, afin de placer la France "à la pointe" de ce secteur. "La France va mettre en place une grande stratégie d'innovation dans les nanotechnologies, appuyées sur les clusters à Saclay, au sud de Paris, à Grenoble et à Toulouse", a déclaré M. Sarkozy en clôturant les premières Assises européennes de l'innovation à Paris. "Nous doublerons la dotation annuelle aux projets de recherche en nanotechnologies, pour la porter à 70 millions d'euros par an, soit 350 millions en cinq ans", a-t-il ajouté. "Nous allons créer, en particulier à Saclay, des centres d'intégration de nanotechnologies où la recherche fondamentale travaillera avec les entreprises pour mettre au point des technologies, déposer des brevets, créer des produits (...) nous créerons un fonds pour investir dans les brevets issus de ces technologies et les valoriser en entreprise", a également annoncé M. Sarkozy. "Je veux que la France soit à la pointe des nanotechnologies, y compris d'ailleurs dans la recherche sur leur impact sur la santé, qui sera financée dans le cadre du Grenelle de l'environnement", a-t-il conclu. Dans un rapport publié en octobre, l'Agence sanitaire de l'environnement a jugé que les nano matériaux, structures microscopiques fabriquées par l'industrie et qu'on trouve dans des centaines de produits, étaient des substances "dangereuses" auxquelles devait être appliqué le "principe de précaution".
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Sarkozy propose à l'Europe une nouvelle politique de l'innovation

Publié le 10 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le président Nicolas Sarkozy a souhaité mardi que l'Europe place la recherche et de l'innovation "au coeur de son économie" en proposant de faire de 2009 une "année de l'innovation" et de créer une Académie européenne des sciences et des techniques.

"Nous les Européens, nous devons placer au coeur de nos économies les passerelles qui nous manquent entre la connaissance, la recherche et la société. Ces passerelles s'appellent innovation technologique et innovation industrielle", a déclaré M. Sarkozy en clôture des Premières assises européennes de l'innovation à Paris.

"L'Europe a la nécessité absolue de rester un grand continent d'innovation et, je le dis sans détour, de rattraper le retard qu'elle a pris sur les Etats-Unis (...) leur système financier nous a mené dans le mur mais leur système d'innovation a suscité des entreprises et des inventions absolument sans égales", a-t-il poursuivi.

Constatant que l'Europe disposait d'un "potentiel intellectuel considérable", le président en exercice de l'Union européenne (UE) a déploré qu'elle "n'arrive pas à convertir la qualité de sa recherche en croissance" et proposé "une nouvelle stratégie, plus forte que celle de Lisbonne".

A Lisbonne, les pays membres de l'UE s'étaient fixé en 2000 l'objectif ambitieux de consacrer 3% de leur produit intérieur brut (PIB) à la recherche.

Refusant toute "barrière" entre recherche fondamentale et appliquée, il a proposé la création d'une Académie européenne regroupant "les sciences dites dures mais aussi l'économie, la gestion, l'ingéniérie", ouverte à "tous les acteurs de l'innovation, publics et privés".

Elle aurait "une triple mission d'évaluation, pour les programmes européens, pour les institutions scientifiques et pour les universités en Europe", a souhaité M. Sarkozy, qui s'est aussi prononcé pour que l'Europe finance "directement les meilleures équipes" par le biais d'un "grand concours".

Le chef de l'Etat a par ailleurs souhaité que l'année 2009 "soit l'année de l'innovation et de la créativité en Europe" afin, notamment, d'avancer la révision de l'agenda fixé à Lisbonne de 2011 à 2010, dont il a constaté qu'il n'était pas arrivé "aux résultats espérés".

Outre le "renforcement de l'effort budgétaire" de l'UE en matière de recherche, il a suggéré de relancer les programmes "à l'efficacité éprouvée mais sous-financés" comme Eureka.

Nicolas Sarkozy a enfin proposé aux pays européens qui consacrent déjà plus de 2% de leur PIB à la recherche de signer un "pacte de l'innovation" qui serait ensuite ouvert aux 27 pays de l'UE afin, a-t-il dit, "de traduire en terme de croissance notre potentiel de recherche".

"Cette crise marque l'entrée dans le XXIe siècle (...) si on veut être présents au rendez-vous, on met le cap sur la recherche, l'innovation, l'enseignement supérieur, la formation. C'est une opportunité historique", a conclu le président de la République.

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Ministre auprès du Premier ministre", une dénomination inédite

Publié le 10 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le titre de "Ministre auprès du Premier ministre", qu'a reçu Patrick Devedjian en entrant au gouvernement Fillon pour mettre en oeuvre le plan de relance, est une nouveauté sous la Ve République. C'est la seconde innovation sémantique du gouvernement Fillon, après la création en 2007 d'un poste de Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, confié à Martin Hirsch. Depuis 1958, la plupart des Premiers ministres s'étaient vu directement rattacher des secrétaires d'Etat --c'est encore le cas de M. Fillon-- et des "ministres délégués". Patrick Devedjian, lui, n'est pas "délégué". Mais en le plaçant "auprès du Premier ministre", l'exécutif choisit de lui conférer "l'autorité que donne la capacité d'arbitrer", avait souligné M. Fillon le 5 décembre, quelques heures après la nomination du 39e membre du gouvernement. François Fillon et Nicolas Sarkozy ne sont pas les premiers à bousculer l'ordonnancement classique des portefeuilles ministériels. Michel Debré, premier chef de gouvernement de la Ve République, avait nommé un "ministre conseiller", titre que l'on n'a plus revu ensuite. Jacques Chirac, nommé en 1974 à Matignon, avait eu un ministre de la Réforme très éphémère (quatorze jours) et un ministre de la Qualité de la Vie. Dans les deux premiers gouvernements Barre, d'août 1976 à mars 1978, le Premier ministre Raymond Barre occupait également la fonction de ministre de l'Economie et des Finances. Pierre Mauroy, en 1981, avait réservé un maroquin au Temps Libre. Trois gouvernements (Debré en 1959, Pompidou IV en 1967, Couve de Murville en 1968) ont aussi compté des "ministres d'Etat" sans portefeuille attribué. Cette notion plutôt honorifique de "ministre d'Etat" a disparu à partir du gouvernement Juppé (1995), pour réapparaître en mars 2004 au profit du ministre des Finances... Nicolas Sarkozy, unique ministre d'Etat du gouvernement Raffarin III.
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Chômage partiel: projet pour allonger la durée de 4 à 6 semaines

Publié le 10 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Un projet de décret gouvernemental prévoit de porter de quatre à six semaines la durée pendant laquelle les salariés bénéficient de l'allocation de chômage partiel, selon un document présenté mardi matin au Conseil national de l'emploi dont l'AFP a eu connaissance. Nicolas Sarkozy s'était prononcé le 25 novembre à Valenciennes (Nord) pour "porter de quatre à six semaines la durée consécutive d'activité partielle" et pour faire passer le nombre d'heures autorisées au chômage partiel "de 600 à 800 voire à 1.000 dans les secteurs les plus en difficulté". L'allocation de chômage partiel est actuellement égale à 50% de la rémunération brute, avec un montant minimum de 4,42 euros par heure chômée. "Le présent projet de décret prévoit d'allonger de deux semaines la durée de la suspension d'activité au cours de laquelle les salariés continuent à bénéficier de l'allocation spécifique de chômage partiel. Cette durée passerait ainsi de quatre à six semaines", précise le rapport au Premier ministre joint au projet de décret du ministère de l'Economie et de l'Emploi. Au-delà de ces six semaines, les salariés seraient considérés comme étant à la recherche d'emploi et percevraient l'allocation de recherche d'emploi, ajoute ce rapport. "Compte tenu de la crise économique, le recours au chômage partiel connaît une forte augmentation, tendance qui sera vraisemblablement confirmée en début d'année, aucune perspective de reprise de l'activité économique n'étant prévue dans les prochains mois. (...) L'assouplissement des conditions de recours au chômage partiel est un des éléments de (la) politique de soutien à l'emploi", selon le rapport. Le 25 novembre, le chef de l'Etat avait aussi jugé "urgent de relever le montant minimum de l'indemnisation" du chômage partiel "pour la porter au niveau du Smic" et demandé aux partenaires sociaux "d'augmenter le taux de prise en charge des rémunérations perdues qui n'est aujourd'hui que de 50%". Tous les syndicats sont d'accord pour négocier sur l'indemnisation du chômage partiel. "Nous attendons que le Medef convoque les organisations pour entamer une négociation. C'est urgent", a déclaré Gaby Bonnand (CFDT) mardi après-midi.
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Froid: 7 Français sur 10 pour l'hébergement obligatoire des SDF

Publié le 9 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Plus de 7 Français sur 10 (73%) sont favorables à l'hébergement obligatoire des sans-abri en cas de grand froid, selon un sondage LH2-nouvelobs.com diffusé mardi. Quelque 31% des sondés se disent "tout à fait favorables" à une telle initiative, et 42% y sont "plutôt favorables", contre 25% qui s'y opposent "plutôt" (7%) ou "tout à fait" (17%). Les sympathisants de droite interrogés sont pour l'obligation à 78%, les sympathisants de gauche à 67%. La ministre du Logement, Christine Boutin, avait annoncé le 26 novembre le lancement d'une réflexion sur l'opportunité de rendre obligatoire la mise à l'abri des SDF quand la température descend sous les -6 degrés. Devant le tollé suscité, le président Nicolas Sarkozy avait préconisé deux jours plus tard de proposer aux SDF un hébergement d'urgence qu'ils seraient libres de refuser. Etude réalisée par téléphone les 5 et 6 décembre auprès de 1.002 personnes selon la méthode des quotas. Notice disponible à la commission des sondages.
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