Présidentielle 2022 : "J'aurai la poigne d'un homme", promet Valérie Pécresse

Valérie Pécresse a affirmé ce lundi 14 février sur RTL qu'elle serait une présidente de la République forte, aux "mêmes compétences" qu'un homme.

Si elle est élue présidente de la République, Valérie Pécresse sera la première femme à diriger la France. La candidate des Républicains a affirmé ce lundi 14 février qu'elle "aura la poigne d'un homme, et les mêmes compétences d'un homme", tout en apportant un changement "majeur" dans la vie des femmes.

"Ce sera un petit séisme si une femme est élue présidente de la République et cela ne peut pas rester sans vraies conséquences dans la vie des femmes", a-t-elle expliqué, précisant qu'elle s'attardera davantage sur "les violences faites aux femmes, la réussite au féminin ou encore le sujet des femmes qui élèvent seules leurs enfants".

Valérie Pécresse fera également "de la santé des femmes", une grande cause : "Aujourd'hui, beaucoup trop de femmes ne s'occupent pas d'elles", dit-elle. "Cela ne veut pas dire que je dirigerai différemment, je serai évidemment la présidente de tous les Français", a-t-elle conclu.

Valérie Pécresse a détaillé ce lundi son intention d'augmenter, si elle est élue présidente de la République en avril prochain, de 10% tous les salaires jusqu'à 2.800 euros net. Avec une augmentation immédiate de 3% dès l'été prochain.

"Il faut que le travail soit rémunéré à sa juste valeur." Invitée du Petit-déjeuner présidentiel de RTL, Valérie Pécresse est revenue sur sa proposition de revalorisation de 10% de tous les salaires en dessous de 2.800 euros net par mois. Elle a d'ailleurs annoncé qu'il y aurait "3% de revalorisation" dès l'été en cas d'élection en avril prochain

"Vivre avec 1.200 euros par mois avec les factures d'essence, le prix des logements, c'est très difficile", a déploré la candidate LR à la présidentielle 2022. Mais Valérie Pécresse ne veut pas seulement "booster" le smic et a défendu l'idée d'une progression en salaire "tout au long de sa vie".

Pour financer cette revalorisation salariale, présentée comme une mesure-phare de sa campagne, l'ancienne ministre a déclaré que l'État "prendra en charge" les cotisations retraites. "En contrepartie, nous allons lancer la réforme des retraites et la réforme de l'État pour supprimer l'administration administrante", a-t-elle conclu.

Alors que le soutien officiel de l'ancien président de la République se fait attendre, Valérie Pécresse a annoncé préférer "tracer" sa route. Elle a toutefois révélé le conseil que Nicolas Sarkozy lui a donné pour conquérir l'Élysée.

Au lendemain de son grand meeting au Zénith de Paris, Valérie Pécresse était l'invitée lundi 14 février du Petit-déjeuner présidentiel de RTL. Lors de ce meeting, alors qu'une grande partie de la droite était réunie, Nicolas Sarkozy manquait à l'appel. Ce manque de soutien de l'ancien président de la République n'affecte pas la candidate LR qui assure "tracer [sa] route".

"Je représente aujourd'hui une grande famille politique, celle de la droite et du centre, qui veut mettre fin à un quinquennat pour presque rien, qui a affaibli la France, qui a affaibli l'ordre, qui a affaibli le service public, et qui a divisé les Français", s'est-elle défendue.

Valérie Pécresse a tenu à rétablir le fait qu'elle entretienne de bonnes relations avec Nicolas Sarkozy. "Il m'a donné le plus beau conseil qu'on puisse me donner : sois toi-même et les Français t'aimeront".