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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

action presidentielle et gouvernementale

Agriculture : le mauvais bilan Macron

Publié le 3 Mars 2022 par Philippe LE ROUX - ancien Délégué de la Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

 

 

 

 

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François Hollande remanie en profondeur ses équipes à l'Elysée

Publié le 10 Juin 2014 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Plus que jamais en quête d'un rebond, François Hollande a profondément remanié son cabinet avec une demi-douzaine de départs dont celui d'une figure centrale de la présidence, son conseiller économique et financier Emmanuel Macron, et autant d'arrivées annoncées mardi.

Laurence Boone, chef économiste de Bank of America Merril Lynch, a eu ces derniers temps des mots très durs sur l'"absence totale de politique économique" de l'exécutif français. Elle occupera à compter du 15 juillet le poste ô combien stratégique de Macron sans toutefois reprendre ses fonctions de secrétaire général adjoint de l'Elysée. Nicolas Revel sera alors seul à les assumer.

Selon Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire général de l'Elysée, Macron quitte la présidence "pour mener des projets personnels dans les domaines de l'enseignement et de la recherche" mais ne rejoindra "ni une banque ni une entreprise", du moins dans les prochains mois.

L'intéressé a précisé qu'il était convenu d'emblée avec le président de rester deux ans à ses côtés. Il entend désormais s'accorder une "respiration" avant de reprendre une activité sans doute "entrepreneuriale" mais en se gardant de tout "conflit d'intérêt".

"Il n'y a pas d'inimitiés qui me feraient partir, ce n'est pas du tout le sujet et ça ne l'a jamais été", a-t-il souligné devant quelques journalistes, faisant valoir que Jean-Pierre Jouyet était "un ami proche" qui l'avait "rapproché de François Hollande" en d'autres temps.

Un peu plus de deux ans après son arrivée à l'Elysée et au comble de l'impopularité, le chef de l'Etat s'entoure donc d'une nouvelle équipe avec, toujours selon M. Jouyet, une "volonté de féminisation".

La journaliste de Canal + Nathalie Iannetta, spécialiste du football, deviendra à la mi-juin conseillère pour le sport, la jeunesse et la vie associative. Elle se donne pour mission de transformer le slogan de l'Euro 2016, "Le foot comme on l'aime" en "La France comme on l'aime", a-t-elle confié à l'AFP.

Nathalie Iannetta succèdera à l'ancien champion de judo, Thierry Rey, qui rejoindra pour sa part l'inspection générale de la Jeunesse et des sports.

A compter du 1er septembre aussi, David Kessler, conseiller pour la culture et la communication, laissera sa place à Audrey Azoulay, numéro 2 du Centre national du cinéma.

Et, à compter du 24 juin, Virginie Christnacht, qui fut à la tête du service de presse de la Ville de Paris sous l'ère Delanoë et réside pour l'heure en Australie, occupera les mêmes fonctions à l'Elysée, remplaçant Fabrice Hermel.

D'autres changements affectent la cellule diplomatique de l'Elysée, qui reste cependant dirigée par Paul Jean-Ortiz. L'arrivée de Jacques Audibert, ancien directeur des affaires politiques au Quai d'Orsay, comme sherpa G7 et G8 du chef de l'Etat avait déjà été annoncée il y a une quinzaine de jours.

Mais d'autres nouveaux venus font leur entrée au "Palais". Ainsi, Cyril Piquemal a débarqué dès mardi, en provenance du cabinet de Ségolène Royal, pour remplacer Matthieu Peyraud qui part à l'Institut français des relations internationales (IFRI). Cyril Piquemal aura dans son escarcelle les sujets multilatéraux, dont le G7, et secondera Laurence Boone sur le G20.

- Chaises musicales -

Christian Lechervy, conseiller pour les affaires stratégiques et l'Asie, quitte également la cellule pour occuper un poste diplomatique non encore précisé.

Ultime succession, celle de Xavier Piechaczyk, ex-conseiller de Jean-Marc Ayrault à Matignon, qui rejoint le cabinet de François Hollande en lieu et place de Patrick Vieu, sur l'environnement et les territoires.

Ce jeu de chaises musicales est loin d'être le premier opéré ces derniers mois.

Début avril, François Hollande s'était déjà séparé de son secrétaire général depuis 2012, le préfet Pierre-André Lemas, remplacé par Jean-Pierre Jouyet, un ami de 30 ans, lui aussi issu de la promo Voltaire de l'ENA.

A la fin avril, Gaspard Gantzer, lui aussi passé par la Ville de Paris où il a été de 2010 à 2013 le porte-parole de Bertrand Delanoë avant de rejoindre dans les mêmes fonctions Laurent Fabius au Quai d'Orsay, a pris la tête du service de communication de l'Elysée.

Il y a ainsi repris une partie des attributions d'Aquilino Morelle, également conseiller politique et plume du président avant d'être contraint à la démission par des accusations de conflit d'intérêts.

Le volet politique de ses fonctions a été partiellement repris en main début mai par l'ex-député PS de Gironde Vincent Feltesse, nommé conseiller en charge des relations avec les élus et les formations politiques.

 

En revanche, l'ancien journaliste Claude Sérillon conserve ses fonctions de "conseiller", dont le périmètre n'a jamais été précisé. "Je ne suis pas du tout démissionnaire", a-t-il déclaré devant quelques journalistes croisés dans les couloirs de l'Elysée alors que des informations de la presse le donnaient partant mardi.

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Cour des comptes: "un quitus de la bonne gestion" sous Sarkozy

Publié le 2 Juillet 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le patron de l'UMP Jean-François Copé a estimé que la Cour des comptes avait donné lundi, de manière "très claire", "un quitus de la bonne gestion" des finances publiques lors du quinquennat Sarkozy, et que "le mythe de l'ardoise cachée" brandi par la gauche est désormais "cassé".

"Depuis cinq ans la gauche a essayé en permanence de dire que tout était de la faute de Nicolas Sarkozy, de notre gouvernement, et de notre majorité. Or (...) la Cour des comptes, autorité indépendante, présidée par Didier Migaud, ancien parlementaire socialiste, vient de casser le mythe de l'ardoise cachée", a déclaré le secrétaire général de l'UMP lors d'une conférence de presse.

Selon lui, le message contenu dans l'audit publié lundi par la juridiction financière est "très clair: c'est un quitus de la bonne gestion de la majorité précédente et c'est, d'autre part, une incitation, pour ne pas dire une injonction, au nouveau gouvernement de poursuivre la baisse des déficits et de le faire, non pas par des augmentations d'impôts, mais par des baisses de dépenses publiques".

Le député-maire de Meaux a qualifié d'"injonctions outrancières et caricaturales" les vives critiques du ministre de l'Économie Pierre Moscovici selon lequel la droite n'a "rien foutu" pour réduire les déficits en 2012.

M. Copé s'en est aussi pris au projet de loi de finances rectificative que le gouvernement doit présenter mercredi en conseil des ministres.

"Les socialistes en réalité dans ce collectif fiscal n'inventent absolument rien de nouveau, ils ne font que casser ce qui a été fait; supprimer la détaxation des heures supplémentaires, supprimer, et c'est (...) une faute majeure, la fiscalité anti-délocalisations qui allait alléger le coût du travail ou bien encore augmenter le barème de l'ISF", a énuméré M. Copé.

"Dans tous ces domaines, il n'y a pas une initiative nouvelle", a-t-il asséné. "Mais enfin, puisqu'il est décidé de supprimer ce que nous avons fait, ça veut dire qu'à compter de cette semaine l'argument de l'héritage ne pourra plus fonctionner."

Dans son rapport remis lundi matin au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, la Cour des comptes estime que l'effort budgétaire pour respecter les engagements internationaux de la France en 2012 devrait nécessiter entre 6 et 10 milliards de mesures nouvelles. La Cour considère en revanche que les "menaces de dépassements" budgétaires pour 2012 -l'héritage de la gestion du gouvernement Fillon- sont d'une "ampleur réduite", comprise entre 1,2 et 2 milliards d'euros.

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Dernier Conseil des ministres de Nicolas Sarkozy à l'Élysée

Publié le 9 Mai 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

12-05-09---Dernier-conseil-des-ministres.jpgLe dernier Conseil des ministres du quinquennat de Nicolas Sarkozy a débuté mercredi à 10h00 à l'Élysée en présence de l'ensemble des membres du gouvernement, secrétaires d'État compris.

Pour ce rendez-vous historique et nostalgique, Nicolas Sarkozy est arrivé, une fois n'est pas coutume, à la présidence par la grande porte, déposé au pied du perron à 9h25 par sa voiture blindée de fonction. Dossiers sous le bras, il a adressé un bref salut à l'un des huissiers et s'est engouffré dans l'ascenseur qui le mène jusqu'à son bureau au premier étage du palais.

Son Premier ministre François Fillon, qui d'ordinaire rejoint le chef de l'État une demi-heure avant le début du Conseil pour un entretien en tête-à-tête, n'est arrivé à l'Élysée qu'à 9h45 et a immédiatement rejoint Nicolas Sarkozy dans son bureau.

Petit détail protocolaire, deux garde républicains postés au pied de l'escalier intérieur qui mène au premier étage ont présenté les armes au chef du gouvernement. Pour son dernier Conseil, François Fillon doit dresser devant ses ministres "le bilan du quinquennat".

Le ballet des voitures officielles lui a succédé, déversant tour à tour les 32 ministres et secrétaires d'État du gouvernement Fillon. Parmi les premiers arrivés, Jeannette Bougrab (Jeunesse), Pierre Lellouche (Commerce extérieur) et Bruno Le Maire (Agriculture).

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Parution du décret imposant un quota de femmes hauts fonctionnaires

Publié le 2 Mai 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le décret imposant un quota de femmes hauts fonctionnaires est paru mercredi au Journal officiel, le ministre François Sauvadet y voyant une "révolution pour la haute fonction publique".

Le texte procède de la loi du 12 mars sur la précarité dans la fonction publique, qui comportait également un volet sur l'égalité hommes-femmes, celles-ci étant sous-représentées dans les hautes sphères alors qu'elles constituent 60% de l'ensemble des 5,3 millions d'agents.

La loi prévoit l'instauration progressive d'ici à 2018, sous peine de pénalités financières, d'un quota de 40% de femmes parmi les hauts fonctionnaires nommés chaque année. Quelque 5.000 emplois sont concernés par la mise en place de ces quotas.

Le décret "relatif au modalités de nominations équilibrées dans l'encadrement supérieur" précise les modalité d'application de la loi.

Il stipule notamment que les sanctions à verser par les différents employeurs (collectivités, administrations...) seront progressives pour atteindre 90.000 euros "par unité manquante", c'est-à-dire lorsque les quotas ne seront pas atteints.

Pour M. Sauvadet, ce texte est "une révolution pour la haute fonction publique", qui "permettra de mettre un terme à une absence d'équité flagrante", seules "14 à 15% de femmes" arrivant à des postes à responsabilité, ce qui est "inacceptable".

"C'est aussi un symbole de la modernisation de cette fonction publique que nous avons souhaitée au côté du président" Nicolas Sarkozy, a-t-il indiqué à l'AFP.

Pour M. Sauvadet, qui avait annoncé dès sa nomination il y a près d'un an, qu'il ferait avancer la cause des femmes, ce texte est "sans doute l'une des mesures les plus symboliques" de son ministère, avec la loi visant à réduire la précarité dans la Fonction publique, dont les décrets doivent paraître "dans les tout prochains jours".

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Feu vert du Conseil des ministres au projet de loi sur le terrorisme

Publié le 11 Avril 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le Conseil des ministres a examiné mercredi le projet de loi incluant les mesures destinées à renforcer la prévention et la répression du terrorisme annoncées par Nicolas Sarkozy dans la foulée des tueries de Toulouse et Montauban, a rapporté Valérie Pécresse.

Ce texte sanctionne désormais la "provocation aux actes de terrorisme et d'apologie de ces actes" comme un délit "qui ne figurera plus dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse mais dans le code pénal", a détaillé la porte-parole du gouvernement en rendant compte des travaux du Conseil.

Le projet de loi crée également un nouveau délit "puisque toute personne qui consultera de manière habituelle, et sans motif légitime, des sites internet qui provoquent au terrorisme ou en font l'apologie et qui comportent à cette fin des images d'actes de terrorisme portant atteinte à la vie, sera désormais punie", a ajouté Mme Pécresse devant la presse.

Il prévoit par ailleurs que "toute personne française ou résidant habituellement sur le territoire français, qui se rend à l'étranger pour y suivre des travaux d'endoctrinement à des idéologies conduisant au terrorisme, en participant notamment à des camps d'entraînement, puisse être poursuivie et condamnée pénalement dès son retour en France", a-t-elle poursuivi.

"C'est un changement majeur puisque je vous rappelle qu'auparavant, pour être poursuivie, une personne devait avoir commis une infraction de nature terroriste sur le territoire français", a souligné la ministre du Budget.

Enfin, le projet de loi transpose en droit national une "décision cadre" européenne qui stipule que "le chantage peut constituer un acte de terrorisme lorsqu'il est en relation avec une entreprise terroriste", selon Mme Pécresse, et crée ainsi "une nouvelle infraction réprimant celui qui essaie, par des promesses ou des pressions, de recruter une personne dans un réseau terroriste, même si la personne ne donne pas suite à cette proposition".

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Assurance-maladie : déficit de 8,6 mds d'euros en 2011, recul par rapport à 2010

Publié le 10 Avril 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale a atteint 8,6 milliards d'euros en 2011, soit un recul notable par rapport au 11,6 mds enregistrés en 2010, a indiqué lundi, Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'Assurance-maladie, dans un entretien aux Échos.

"A 8,6 milliards d'euros, le déficit 2011 représente une amélioration de 3 milliards par rapport à 2010, et il est inférieur de 900 millions aux prévisions", a-t-il déclaré.

Selon lui, "la situation n'est pas aussi dramatique qu'on pourrait le croire". "L'équilibre est à notre portée, sans se lancer dans des réformes brutales, comme certains le préconisent", a estimé le directeur de l'assurance-maladie.

Il a, par ailleurs, affirmé que "le déficit sera ramené cette année à la moitié de ce qu'il était en 2004, voire moins, alors que la crise de 2008-2009 a été sans précédent".

Interrogé sur la proximité qui existe entre les chiffres annuels de croissance des dépenses avancés par Nicolas Sarkozy et François Hollande, Frédérick Van Roekeghem a expliqué qu'"il y a clairement un consensus sur la nécessité de maîtriser la dépense de santé et de maintenir un haut niveau de protection sociale".

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Hausse de l'Allocation handicapé et des prestations familiales au 1er avril

Publié le 29 Mars 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

L'Allocation adulte handicapé (AAH) passera à presque 760 euros au 1er avril, en hausse de 2,2%, tandis que les prestations familiales augmenteront de seulement 1%, a annoncé jeudi le ministère des Solidarités.

Conformément à la promesse de Nicolas Sarkozy de la revaloriser de 25% pendant la durée de son quinquennat, l'AAH "passera ainsi à 759,98 euros par mois contre 743,62 euros actuellement" et "une deuxième revalorisation de 2,19%, interviendra le 1er septembre", détaille le communiqué du ministère.

Elle s'élèvera alors à 776,59 euros par mois, soit 155,32 euros de plus qu'en 2007.

L'AAH était perçue par 915.000 personnes fin 2010.

Dans autre communiqué, le ministère indique également que les prestations familiales vont bien augmenter de 1% à la même date (dont les allocations familiales, les aides à la garde d'enfants, l'allocation de rentrée scolaire...).

Auparavant, les prestations familiales étaient revalorisées au 1er janvier. Mais l'an dernier, le gouvernement avait repoussé cette revalorisation au 1er avril, faisant ainsi 130 millions d'euros d'économies.

De plus, dans le cadre des mesures de rigueur, il avait été décidé que les prestations familiales ne seraient pas revalorisées en fonction de l'inflation mais de la croissance. Les économies escomptées sont de 400 millions d'euros pour 2012 et 500 millions pour 2013.

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Toulouse: Sarkozy félicite la police, intervention radio-télé à 13h00

Publié le 22 Mars 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Nicolas Sarkozy a félicité jeudi les forces de l'ordre qui ont participé à l'intervention ayant abouti à la mort de l'auteur présumé des assassinats de Montauban et Toulouse et fera une intervention radio-télévisée à 13h00 après une réunion avec les ministres concernés, a annoncé l'Elysée.

"Le président de la République tient à féliciter l'ensemble des forces de l'ordre après le dénouement des événements tragiques de Montauban et de Toulouse. Nous avons à cet instant une pensée toute particulière pour les personnes assassinées et blessées par le tueur présumé", a-t-il ajouté dans un communiqué.

"Le chef de l'Etat réunit aujourd'hui à 12h00 au Palais de l'Elysée, le Premier ministre, les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de la Justice, la porte-parole du gouvernement ainsi que le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur", poursuit le texte.

"Le président de la République fera une intervention radiotélévisée à 13h00 en direct du Palais de l'Elysée", conclut l'Elysée dans ce communiqué publié peu après l'assaut final donné par le Raid à Toulouse dans l'appartement de Mohamed Merah, qui est décédé.

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Sarkozy est arrivé près des lieux où est retranché le suspect

Publié le 21 Mars 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le président Nicolas Sarkozy est arrivé mercredi en début d'après-midi à la caserne Pérignon de Toulouse, non loin de l'immeuble où est retranché le suspect des tueries de Montauban et de Toulouse, a constaté une journaliste de l'AFP.

Le chef de l'État devait y rencontrer les policiers en charge du siège, ainsi que des représentants des communautés religieuses. Selon son programme officiel, il s'était auparavant rendu à l'hôpital Rangueil de Toulouse, où sont soignés un parachutiste et un élève du collège juif très grièvement blessés par le tueur au scooter.

Il devait ensuite rejoindre Montauban pour une cérémonie en hommage aux trois militaires tués.

Dans la matinée, Nicolas Sarkozy avait réuni à Paris des représentants de la communauté juive et du culte musulman "pour montrer que le terrorisme ne parviendra pas à fracturer notre communauté nationale".

"Je leur ai dit et je le dis à la communauté nationale, à la Nation tout entière: nous devons être rassemblés, nous ne devons céder ni à l'amalgame ni à la vengeance", a-t-il poursuivi.

"Face à un tel événement, la France ne peut être grande que dans l'unité nationale. Nous le devons aux victimes froidement assassinées, nous le devons à notre pays", a dit M. Sarkozy.

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Un chômeur sur deux ayant suivi une formation a retrouvé un emploi en 2011

Publié le 1 Mars 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Un chômeur sur deux ayant suivi une formation déclarait en 2011 être en activité six mois après, même si pour certains il ne s'agissait que d'une activité précaire, relève une étude de Pôle emploi publié mercredi.

Si la majorité des reclassements à six mois (74%) se font sur des emplois dits durables (au moins un CDD de six mois), plus d'un quart le sont sur des emplois précaires (intérim, CDD inférieur à six mois, etc.).

Au total, le taux de reclassement (50,1%) est en recul de 1,2 point en 2011 par rapport à 2010, selon Pôle emploi.

Par ailleurs, le taux de reclassement des demandeurs d'emploi ayant bénéficié d'une formation financée par Pôle emploi est supérieur (54%) à celui des chômeurs ayant suivi d'autres formations (46%).

Enfin, "ce sont les hommes ainsi que les demandeurs d'emploi les plus expérimentés qui retrouvent plus fréquemment un emploi à l'issue des six mois qui ont suivi la fin de leur formation", explique Pôle emploi qui souligne que "le passé professionnel" est déterminant pour retrouver un emploi.

Cette enquête a été réalisée en octobre auprès de 3500 demandeurs d'emploi sortis de formation (financée ou non par Pôle emploi) six mois plus tôt.

La formation des demandeurs d'emploi est au cœur des propositions sur l'emploi de Nicolas Sarkozy.

Selon les derniers chiffres disponibles, seuls 10% des demandeurs d'emploi ont bénéficié d'une formation en 2009 et 75% des demandes de formation des chômeurs ne sont pas satisfaites.

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Petroplus: l'Assemblée vote un texte contre le détournement des actifs

Publié le 29 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

L'Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi un texte UMP destiné à empêcher le détournement d'actifs d'une entreprise défaillante et visant Petroplus, avec le soutien du PS qui a tenté en vain de faire passer aussi ses propres propositions ciblant ArcelorMittal.

La proposition de loi adoptée à la quasi-unanimité (seuls les communistes s'abstenant), permet au tribunal de commerce de prendre des mesures conservatoires (saisie des actifs ou vente des stocks par exemple) d'une entreprise, non seulement au stade de la liquidation judiciaire comme actuellement, mais aussi en amont, lors de la mise sous sauvegarde ou du redressement judiciaire.

La raffinerie Petroplus avait "vu ses comptes en France vidés de la totalité de sa trésorerie par les banques de sa société mère quelques heures avant le dépôt de bilan", a rappelé Françoise Guégot, principale auteure du texte.

Le Sénat, à majorité de gauche, devrait approuver la proposition de loi jeudi.

Mais ce relatif consensus a disparu quand les socialistes ont défendu en vain une série d'amendements, s'inspirant d'une autre proposition de loi, déposée le matin même, et annoncée vendredi dernier par François Hollande lors de sa visite sur le site ArcelorMittal de Florange (5.000 salariés), à l'arrêt depuis plusieurs mois.

Les socialistes proposaient d'obliger un industriel se désengageant d'une usine française de la céder à un repreneur. La majorité de droite et du centre a rejeté ces amendements.

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Réforme de l'État: l'OCDE adresse un satisfecit au gouvernement

Publié le 29 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

L'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a adressé un satisfecit au gouvernement français pour sa réforme de la gouvernance publique, dans un rapport remis mardi à la ministre du Budget et de la Réforme de l'État, Valérie Pécresse.

La révision générale des politiques publiques (RGPP), initiée en 2007 et symbolisée par le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, "constitue une avancée importante dans la modernisation de l'État" français, estime ce club de 34 pays riches.

L'OCDE dit qu'elle "a permis d'enclencher la recherche systématique d'une meilleure efficacité de l'administration et de favoriser une culture de l'innovation".

Pour autant, le rapport souligne la nécessité de "pérenniser" la RGPP et de s'assurer de "l'appropriation par les fonctionnaires d'une culture de l'innovation et de la recherche d'une plus grande efficacité".

Face à la crise, la réforme de l'État doit concerner aussi des "dépenses plus porteuses d'économies budgétaires telles que les dépenses d'intervention, la redéfinition des missions de l'État, et l'organisation de l'action publique au niveau local", poursuit l'OCDE.

Valérie Pécresse s'est réjouie du rapport de l'OCDE dans un communiqué publié mardi, réaffirmant que "les gains cumulés (de la RGPP) par rapport à 2008 s'élèveront à 15 milliards d'euros en 2013" et que "la rémunération des agents en place a ainsi été augmentée de plus de 2 milliards d'euros entre 2008 et 2011".

La ministre a par ailleurs de nouveau appelé à une "révision générale des politiques locales, sur le modèle de la RGPP".

Approuvée par l'OCDE, la RGPP avait suscité moins d'enthousiasme chez les parlementaires français. Dans un rapport publié fin novembre les députés François Cornut-Gentille (UMP) et Christian Eckert (PS) estimaient que son bilan budgétaire "demeure dans l'ensemble une énigme".

Avant eux, la Cour des comptes avait affirmé que les économies n'étaient "pas à la hauteur des attentes", les chiffrant à une centaine de millions d'euros en 2009, quand 400 millions étaient attendus.

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Le Parlement unanime pour instaurer un nouveau contrôle des armes

Publié le 27 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le Parlement a mis en place, lundi, un nouveau contrôle des armes, destiné à mieux réprimer le trafic, à l'origine de braquages retentissants, avec l'adoption définitive d'une proposition de loi UMP-PS, rareté politique en période électorale d'affrontement droite-gauche.

Cette proposition des députés Claude Bodin (UMP), Jean-Luc Warsmann (UMP) et Bruno Le Roux (PS) a été adoptée à l'unanimité par les deux chambres du Parlement à chaque étape de la navette parlementaire et lundi lors d'une ultime lecture au Sénat.

Le texte sur le "contrôle des armes modernes, simplifié et préventif" vise à réformer une législation obsolète datant de 1939. Elle a été élaborée par les trois députés en juin 2010 à l'issue d'une mission d'information.

"Ce travail, nous avons voulu le déconnecter d'un contexte politique particulier et il n'obéit à aucune logique électoraliste de notre part", a souligné le sénateur PS Jean-Jacques Mirassou.

"L'actualité ne cesse de rappeler l'ardente nécessité" du texte, a souligné le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, rappelant la mort début décembre d'un policier dans une fusillade à la kalachnikov à Marseille. Il a indiqué que "3.500 armes ont été saisies en 2011 contre 2.719 en 2010".

Les armes seront désormais classées selon leur dangerosité réelle et non plus selon des caractéristiques techniques (armes de guerre, matériel de protection, armes blanches, etc.) comme actuellement. Elles seront réparties en quatre nouvelles catégories contre huit aujourd'hui: interdites (A), soumises à autorisation (B), soumises à déclaration (C) et soumises à enregistrement et en vente libre (D).

Le matériel de guerre (armes, véhicules, équipements) constituera une sous-catégorie à part (A1) au sein de la catégorie A, afin de préserver leur spécificité.

Le texte interdit l'usage des armes de catégorie B et C à des personnes condamnées pour des infractions graves ou souffrant de troubles psychiatriques graves. Les utilisateurs devront présenter un certificat médical de bonne santé et une licence de tir pour les armes de catégorie B. Pour la catégorie C, une licence de tir, un permis de chasse ou une carte de collectionneur suffira.

Une peine complémentaire obligatoire d'interdiction de port d'armes pour les auteurs de nombreux crimes et délits et un alourdissement substantiel des peines pour les auteurs de trafics d'armes sont instaurés.

Les trafiquants risqueront sept ans de prison et 100.000 euros d'amende, peines portées à dix ans et 500.000 euros si ces faits sont commis en bande organisée. Actuellement, ces peines ne sont prévues que dans certains cas, et dans d'autres, elles ne sont que de cinq ans et 75.000 euros d'amende.

Le texte définit un statut strict du collectionneur d'armes afin qu'il ne puisse être détourné à des fins de trafic. Seront considérées comme étant de collection les armes datant d'avant 1900 et les matériels de guerre d'avant 1946. Il permet une livraison directe à l'acquéreur par vente par correspondance alors qu'aujourd'hui la livraison se fait chez l'armurier.

Eliane Assassi (CRC, communiste) a approuvé le texte mais regretté que les armes à impulsion électrique (Taser) ne soient pas interdites. Jean-Pierre Plancade (RDSE, à majorité PRG) s'est inquiété du devenir d'armes vendues par la France à la Libye qu'"Al Qaïda se vante de détenir". "La simplification de la classification des armes est attendue depuis de nombreuses années", a relevé le rapporteur UMP Antoine Lefèvre.

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Environnement: Sarkozy dénonce les "suspicions" visant les agriculteurs

Publié le 24 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le candidat Nicolas Sarkozy a jugé qu'il y avait "trop de suspicions" concernant les agriculteurs en matière d'environnement et souhaite une "simplification" des contraintes qui leur sont imposées, dans un entretien à paraître vendredi dans Agra-Presse et Terre agricole.

"Il y a trop de suspicions à l'endroit des agriculteurs. Ils ne sont pas les ennemis de l'environnement, de la nature. Bien au contraire ! Tout agriculteur tire ses ressources de cet environnement et de la nature. Son intérêt est de les préserver", estime le président candidat à la veille d'inaugurer le salon de l'agriculture à Paris.

M. Sarkozy a souhaité "résoudre le problème extrêmement agaçant des normes, des contrôles". "Cela ne veut pas dire qu'il faut les supprimer, mais la simplification des règles est un chantier en soi", a-t-il dit.

"Ce qui pose problème, ce sont les contrôles tatillons sur des textes parfois difficiles voire impossibles à appliquer, et pouvant donner lieu à interprétation. Il faut absolument que les administrations de l'Agriculture et de l'Environnement dialoguent pour appliquer les normes", plaide le président en citant la politique de l'eau.

"Je continue à penser qu'il faut des règles environnementales, c'est l'intérêt des agriculteurs mais en même temps il faut comprendre que les agriculteurs doivent pouvoir se battre sur les marchés mondiaux et ne pas leur imposer des contrôles qui prennent la forme de tracasseries administratives auxquelles personne ne comprend rien", poursuit-il.

Le candidat Sarkozy a également tenu à rassurer les agriculteurs qui ont été troublés par le choix de la ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet pour occuper les fonctions de porte-parole de sa campagne.

"Ils auront certainement noté que j'ai demandé à François Fillon de prendre en charge son ministère, ce qui est un signe", plaide-t-il, "Nathalie Kosciusko-Morizet est quelqu'un de très intelligent, ouvert, ayant parfaitement géré son ministère et qui est tout le contraire d'une personne sectaire".

Avant d'entrer dans la course à l'Élysée, Nicolas Sarkozy a à plusieurs reprises dénoncé les règles environnementales trop "tatillonnes" imposées aux agriculteurs.

En clôturant le salon de l'agriculture 2010, il avait jugé que les questions de l'environnement "ça commence à bien faire", provoquant la colère des écologistes. En janvier, il avait déploré que "n'importe quelle association qui veut empêcher un maire, un élu, une initiative peut le faire".

 

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Système de pré-plainte en ligne "généralisé le 1er septembre"

Publié le 22 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a annoncé mercredi sur France info que le système de pré-plainte en ligne, expérimenté depuis deux ans, serait "généralisé à compter du 1er septembre" 2012, pour mieux venir en aide aux victimes.

Les victimes "sont notre raison d'être", a affirmé le ministre au matin de la journée européenne des victimes à laquelle il participera, tandis qu'il doit recevoir l'après-midi le rapport de la députée de l'Yonne Marie-Louise Lefort intitulé "La victime, au coeur de l'action des forces de police et de gendarmerie".

Selon le ministre, il convient d' "améliorer, accélérer la prise en charge des victimes".

Aussi, a-t-il annoncé, le "système de pré-plainte en ligne, expérimenté depuis déjà deux ans, sera généralisé à compter du 1er septembre".

Ainsi, de "chez soi, tranquillement, on pourra déposer une plainte, ensuite on conviendra avec la police ou la gendarmerie un rendez-vous et on n'aura plus qu'à signer sa plainte", a-t-il expliqué.

Souhaitant un "meilleur accueil dans les service de police et de gendarmerie", il a par ailleurs annoncé qu'il avait "arrêté un programme immobilier qui fera que les locaux d'accueil seront améliorés dans les trois ans qui viennent", en particulier pour y assurer "une meilleure circulation, que les victimes ne puissent pas (croiser) les auteurs des agressions" dont elles ont été (l'objet).

Enfin, il a annoncé qu'un "programme a été arrêté sur les trois ans qui viennent pour que la totalité des gens qui accueillent (les victimes) soient formées à l'écoute, à l'attention particulière à leur apporter".

En faveur de l'information à apporter aux victimes, l'Intérieur a "mis au point une application avec Facebook, elle fonctionne déjà, qui (leur) donne toutes les indications pratiques, les adresses, les numéros de téléphone", a poursuivi M. Guéant.

Enfin, "dans le même esprit, le site internet du ministère de l'Intérieur a été rénové afin que les victimes trouvent immédiatement à qui s'adresser", a-t-il ajouté.

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Le chômage va se "stabiliser", annonce le président de l'Unédic

Publié le 18 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le président de l'Unédic Jean-François Pilliard a estimé vendredi qu'"on devrait pouvoir stabiliser le chômage autour du niveau élevé" enregistré aujourd'hui, "si on stabilise la croissance autour de 0,5%" en 2012.

"Une des principales causes du chômage en France n'est pas liée à la conjoncture, mais précisément à des causes structurelles qui sont l'inadéquation entre l'offre et la demande" et l'"absence de compétitivité".

Une déclaration qui intervient alors que syndicats et patronat ont entamé vendredi au siège du Medef des discussions sur des accords "compétitivité-emploi".

Le gouvernement souhaite faciliter la flexibilité des entreprises, afin qu'elles puissent adapter le temps de travail et/ou les salaires de leurs employés en fonction de la conjoncture.

Par ailleurs, "sur une hypothèse de croissance de 0 ou 0,5%", le déficit de l'Unédic devrait atteindre "entre 16 et 19 milliards" d'euros fin 2012.

Ce "déficit excessivement important" appellera "certainement de la part des uns et des autres à nouveau la recherche de mesures pour endiguer le chômage" et "une meilleure maîtrise de l'ensemble des dépenses afférentes à l'assurance chômage", a-t-il prévenu.

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Solaire: tarif de rachat plus élevé pour les panneaux fabriqués en France

Publié le 14 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le gouvernement va créer un tarif de rachat spécifique, plus élevé, pour l'électricité photovoltaïque produite à partir de panneaux fabriqués en France, a indiqué la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Il va y avoir un tarif plus élevé, d'au moins 10%, quand l'électricité sera produite à partir de panneaux fabriqués en France, c'est-à-dire à partir de 60% de valeur ajoutée produite en France.

C'est la création d'un tarif qu'on peut appeler +à l'italienne+ car les Italiens le font déjà, cette annonce avait été faite mardi par Nicolas Sarkozy aux représentants syndicaux de l'usine Photowatt à Bourgoin-Jallieu (Isère), pionnier français des panneaux solaires.

C'est le dernier maillon d'un dispositif qui se met en place qui est de produire de l'électricité renouvelable mais en créant des emplois en France car on notera la place prépondérante occupée par les panneaux importés d'Asie, de Chine en particulier.

Interrogée sur le calendrier de mise en place d'une telle mesure, la ministre a évoqué un décret qui devrait être publié "d'ici quelques semaines". "Il y a quelques contraintes légales qui font que cela ne se fait pas comme ça, du jour au lendemain, mais cela peut être relativement rapide".

Certains critiqueront en se demandant si c'est conforme aux règles européennes. On observe que, pour le moment, le tarif italien n'a pas été attaqué, donc on ne va se priver de donner un coup de pouce à l'industrie française.

Les tarifs de rachat par EDF de l'électricité produite à partir de panneaux solaires ont été revus à la baisse l'an dernier.

 

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Principales réformes duquinquennat de Nicolas Sarkozy

Publié le 14 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Au cours de son mandat, Nicolas Sarkozy a accompli toute une série de réformes, dont voici les principales :

 

-          Loi Tepa -travail, emploi et pouvoir d'achat- (2007). Emblématique de tout le quinquennat, elle exonère les heures supplémentaires de cotisations et d'impôts, supprime la plupart des droits de succession et prévoyait deux autres mesures ensuite abrogées: bouclier fiscal (ne pas payer plus de 50% de ses revenus) et crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts.

 

-          Continuité du service public dans les transports terrestres (2007): direction et syndicats doivent négocier avant le dépôt de tout préavis de grève, et les grévistes se déclarer 48 heures à l'avance.

 

-          Autonomie des universités (2007): elle donne aux universités la gestion de leur patrimoine immobilier, dont elles deviennent propriétaires, leur budget et leurs ressources humaines. Elles sont toutes passées à l'autonomie au 1er janvier 2012, à l'exception d'Antilles-Guyane et de Polynésie, qui seront concernées plus tard.

 

-          Révision constitutionnelle (2008). Les mandats consécutifs du président de la République sont limités à deux. Certaines prérogatives du Parlement sont accrues. Un justiciable peut contester la constitutionnalité de dispositions législatives, grâce à la Question prioritaire de constitutionnalité (QPC).

 

-          Hadopi(adoptée en mai et septembre 2009,). La loi tire son nom de la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits (entrée en fonction en 2010), instaurée pour contrôler et punir les internautes se livrant au téléchargement illégal.

 

-          Réforme territoriale (2009). Présentée par Nicolas Sarkozy comme l'un des chantiers majeurs de son quinquennat, elle crée le "conseiller territorial", élu local siégeant à la fois à la région et au département.

 

-          Grenelle de l'environnement. Les conclusions de ce forum (réuni dès 2007), rassemblant État, collectivités locales, associations et partenaires sociaux, se sont traduites principalement par deux lois. La première (2009) concerne l'énergie, le bâtiment, les transports, la biodiversité et les risques pour l'environnement et la santé. La seconde (2010) touche une multitude de secteurs.

 

-          Formation des enseignants (2010). La réforme institue un allongement de la durée des études avec un recrutement au niveau du master (bac+5), et supprime l'année de stage qui a permis de réaliser d'importantes économies d'emplois.

 

-          Retraites(2007 et 2010): trois ans après la réforme des régimes spéciaux de retraites (SNCF, RATP, EDF..) et malgré des mois de conflit avec les syndicats et de gigantesques manifestations de rue, la loi repousse de 60 à 62 ans l'âge minimum légal de départ en retraite, et de 65 à 67 ans l'âge minimum (pour les salariés n'ayant pas la durée de cotisation suffisante) pour une retraite sans décote.

 

-          Sécurité et justice: "peines-planchers" (2007), rétention de sûreté" pour les criminels les plus dangereux (2008), refonte de la carte judiciaire, qui a supprimé près de 400 tribunaux sur un total de 1.200 (2008-2010), jurés populaires en correctionnelle (2011), Loppsi -loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure- (2011), construction de plus de 20.000 places de prison d'ici cinq ans (2012). Sous la pression du Conseil constitutionnel, le gouvernement a dû réformer la garde à vue et accorder plus de droits à la défense.

 

-          Immigration: après un premier texte (2007), une nouvelle loi (2011) durcit les règles d'éloignement des étrangers sans papiers. La France a aussi durci les conditions d'acquisition de sa nationalité (2011).

 

-          TVA sociale(2012). Ce dernier projet, actuellement débattu au Parlement, consiste en une hausse de 1,6 point du taux normal de TVA à compter du 1er octobre, en compensation d'un allègement des cotisations sociales des employeurs.

 

 

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Nicolas Sarkozy se déclarera mercredi au JT de TF1

Publié le 14 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

L'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy se précise: selon une source proche de l'Élysée, Nicolas Sarkozy annoncera bien sa candidature mercredi soir lors du JT de TF1.

L'interview menée par Laurence Ferrari sera orientée sur les thèmes sociétaux plus qu'économiques, pour rebondir sur les "valeurs" développées dans l'entretien du Figaro-Magazine. 

La ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet devrait être la porte-parole du candidat.

Autour de la ministre travailleront plusieurs porte-parole thématiques, notamment Guillaume Peltier, secrétaire national UMP chargé des études d'opinion.

L'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy sera resserrée autour d'un noyau de quatre à cinq personnes dont la coordination sera assurée par Guillaume Lambert, actuel chef de cabinet du président, et Emmanuelle Mignon, qui fut très active en 2007. Henri Guaino, conseiller spécial du président, sera chargé des discours. 

Le premier meeting de Nicolas Sarkozy aura lieu dès jeudi à Annecy, où une grande réunion publique est en effet programmée à la salle Arcadium à 17h30, en présence de Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, et Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale et maire d'Annecy-le-Vieux.

Un grand meeting de l'UMP est organisé dimanche après-midi à Marseille au Parc Chanot.

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Fillon défend Sarkozy et ses propositions, réfute toute droitisation

Publié le 13 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le Premier ministre François Fillon défend Nicolas Sarkozy sur ses propositions de référendums sur les chômeurs et le droit applicable aux étrangers, qualifiant notamment de "contre-sens" toute perception d'une droitisation, dans un entretien au journal Le Monde.

"Y voir une stigmatisation des chômeurs, une droitisation de la majorité, est un contre-sens", affirme M. Fillon, qui dit avoir été choqué par les réactions des candidats à la présidentielle François Hollande (PS) et François Bayrou (MoDem) "en direct", "sans même avoir lu" l'interview du chef de l'Etat au Figaro Magazine de samedi dernier.

"Nous dépensons 30 milliards d'euros par an dans la formation professionnelle mais seuls 10% des chômeurs sont en formation. C'est un échec, un immense gâchis. (...) Le système de la formation professionnelle est resté un maquis. D'où l'idée d'un changement de méthode", fait-t-il valoir.

Selon lui, "une formation qualifiante doit être proposée à tous les chômeurs", et "si les partenaires sociaux, sur la base de ce principe, négocient et aboutissent, tant mieux".

"Mais le gouvernement ne doit plus accepter de demi-mesure. En cas d'échec, il faut surmonter le blocage et demander son avis au peuple", confirme-t-il.

S'agissant du droit applicable aux étrangers, François Fillon qualifie d'"ingérable" la situation actuelle, où "plusieurs juges, administratifs et judiciaires", interviennent sur un même dossier de reconduite à la frontière.

"Depuis 2007, le président de la République a dit qu'il faudrait une juridiction unique. Mais il faut pour cela une modification de la constitution", une démarche "quasi-impossible" depuis le basculement du Sénat à gauche, argumente-t-il.

Au final, selon M. Fillon, "présenter le recours au référendum comme une mesure populiste est étrange".

Auprès du Monde, et comme il le fait lors de ses meetings en province, le Premier ministre se dit par ailleurs convaincu que "rien n'est joué" pour l'élection présidentielle.

"Tout (...) se jouera dans les trois dernières semaines", estime-t-il.

Face à un Nicolas Sarkozy qui "sent très bien la situation, le pays" et qui pendant la campagne "va trouver les mots et les moyens de s'adresser" aux Français, il oppose les propositions "totalement incompréhensibles" de François Hollande, particulièrement en matière de réduction de la dépense publique.

Pour ce qui est du cas de la candidate FN Marine Le Pen, François Fillon affirme de nouveau croire qu'elle "aura ses (500) signatures".

Le FN "nous fait ce numéro à chaque élection présidentielle", et Mme Le Pen "ne peut pas s'exonérer de la question de savoir pourquoi elle a tant de mal à les obtenir", ajoute-t-il.

Estimant ne pas avoir "de conseil" à donner aux maires, M. Fillon ne se dit pas opposé à une évolution de cette règle des parrainages, "pour la prochaine fois". Car "il est inenvisageable de changer les règles du jeu à la veille de l'élection ou d'aller vers l'anonymat. Ce serait une régression démocratique inacceptable", répète-t-il.

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Sarkozy promet une campagne présidentielle "choc" à ses troupes

Publié le 2 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Nicolas Sarkozy envisage de faire une campagne présidentielle "choc", centrée autour de "propositions très fortes", sur l'éducation et l'emploi notamment, tout en déclarant vouloir "ménager la surprise" sur la date de sa déclaration de candidature, ont rapporté à l'AFP des députés qui ont recueilli ses confidences.

Le président de la République a reçu mercredi soir pour la quatrième fois l'un des groupes de députés UMP avec lesquels il s'entretient régulièrement depuis l'an dernier.

"M. Sarkozy nous a dit moins de choses que d'habitude, il tient à tenir secret son agenda et ne veut pas que ses confidences se retrouvent dans la presse. Il nous a dit +je veux ménager la surprise+", a confié jeudi l'un des participants à l'AFP.

Selon un autre participant, M. Sarkozy a également estimé que le Parti socialiste ne pouvait "pas gagner avec ses propositions actuelles".

"Nous sommes dans la bonne séquence", a également affirmé Nicolas Sarkozy, se félicitant d'avoir "rassemblé son camp". Il a loué l'"unité de (sa) majorité", comme l'a démontré selon lui le Conseil national de l'UMP de samedi dernier. "Tout le monde joue son rôle", a-t-il dit.

"Faites-moi confiance", a-t-il également affirmé, selon plusieurs élus. "J'ai des idées, elles seront +choc+, avec des propositions très fortes, sur l'éducation, le chômage, l'emploi" et "il y aura plusieurs séquences qui seront très différentes les unes des autres: la marche d'approche, la candidature, le 1er tour, le second tour", a-t-il ajouté.

Selon lui, les maîtres-mots de la campagne à venir seront "idées", "sincérité", "vérité".

"Ce que je ferai en février, je le garde pour moi. Je sais que ce serait plus facile pour moi" d'entrer en campagne maintenant pour "pouvoir répondre" aux critiques mais "l'actualité va tellement vite que le temps qui vient est encore long", avant le premier tour de l'élection présidentielle, le 22 avril.

"Le temps médiatique est très long. Un événement balaie l'autre. Il n'y a pas d'urgence, je sais ce que je fais", a martelé M. Sarkozy, selon ces participants.

A ses yeux, M. Hollande a déjà brûlé plusieurs de ses cartouches. "Il y a eu le meeting du Bourget, l'émission de télévision, la présentation du programme", a-t-il dit, se demandant en substance ce que le candidat du PS allait faire maintenant, alors qu'il reste "près de trois mois à gérer".

Pour sa part, M. Sarkozy estime qu'il doit "rester président le plus longtemps possible. Il y a des échéances européennes importantes", a-t-il fait observer, en allusion à la signature du nouveau traité européen, prévu à Bruxelles au tout début mars. Selon lui, il n'aurait pas la même autorité s'il était également candidat, "ce serait préjudiciable pour les intérêts de la France".

"Nicolas Sarkozy m'a paru extrêmement solide. Il donne l'impression de savoir vraiment où il va", a conclu l'un des participants.

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Projet Hollande sur la santé : gare aux mensonges socialistes !

Publié le 2 Février 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Comme sur tous les sujets, le Parti socialiste dresse un portrait apocalyptique de notre système de santé osant toutes les caricatures.

La France serait devenue un pays dans lequel les gens ne sont plus soignés faute de médecins : nous n’avons jamais eu autant de médecins par habitant.

Les soins ne sont plus remboursés : la couverture moyenne par l'assurance maladie (76%) est l'une des plus élevée du monde et si l’on ajoute la part prise en charge par les complémentaires, c'est 91% des dépenses de santé qui sont couvertes. Aucun pays au monde n'y parvient !

Les Français renoncent aux soins faute de moyen : c’est une réalité que le Gouvernement combat activement en relevant le plafond de ressources de l’aide à la complémentaire santé pour 1 million de bénéficiaires, en exonérant les plus modestes des franchises médicales ou en permettant aux jeunes de bénéficier de visites médicales gratuites.

Les déserts médicaux progressent partout en France : grâce aux Maisons de santé, aux contrats d’engagement de service public, aux primes à l’installation, la tendance est en train de s’inverser et en un an, il y a eu plus d'installations que de départs en retraite dans les zones sous-denses.

Devant la description d’une réalité si noire, on ne peut que s’étonner de la légèreté des propositions du candidat socialiste, qui oscillent entre incantations et reformulations de ce qui existe déjà.

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Intervention télévisée de Nicolas Sarkozy : principales annonces

Publié le 29 Janvier 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

Hausse d'1,6 point du taux de TVA, accords de compétitivité, hausse de 30% des possibilités de construction, création d'une banque de l'industrie...: les principales annonces du chef de l'Etat ce dimanche à la télévision. 
TVA 
Le taux normal de TVA augmentera au 1er octobre de 1,6 point, passant de 19,6% à 21,2%, et la CSG sur les revenus financiers sera relevée de deux points, afin de compenser 13 milliards d'euros de baisses de charges patronales, a annoncé dimanche soir le président Nicolas Sarkozy. 
Le chef de l'Etat a défendu cette "TVA sociale", déjà très contestée, au nom de la compétitivité de l'industrie française, tout en refusant d'employer ce nom. Les taux réduits de TVA à 5,5% et 7% n'augmenteront pas, a-t-il assuré. 
Les entreprises bénéficieront d'une exonération totale des charges familiales patronales sur les salaires compris entre 1,6 et 2,1 fois le Smic, a-t-il dit lors d'une interview diffusée sur plusieurs chaînes de télévision. Ces allègements de charges seront ensuite dégressifs, et s'arrêteront au-delà de 2,4 fois le Smic, a-t-il ajouté. 
Le chef de l'Etat a confirmé que les charges salariales ne baisseraient pas, puisque cette réforme du financement de la protection sociale vise à "réduire le coût du travail" et à doper la "compétitivité". 
Interrogé sur un risque d'inflation et de baisse du pouvoir d'achat lié à la hausse de la TVA, il a dit ne croire "en rien à une augmentation des prix". "La concurrence maintiendra les prix", a-t-il insisté. 
Accords de compétitivité 
"Le Premier ministre écrira aux partenaires sociaux dès demain (lundi) matin pour leur demander de négocier ces accords de compétitivité-emploi dans les deux mois qui viennent" et cet accord "s'imposera à la loi et aux contrats individuels", a dit le président de la République lors d'une intervention télévisée. 
Ces accords s'appliqueront "si une majorité de salariés se met d'accord dans une entreprise, pas une branche" pour "décider d'un délai de travail, pour décider de privilégier l'emploi sur le salaire ou le salaire sur l'emploi", a-t-il expliqué. 
A la question de savoir si c'était une façon de tourner la page des 35 heures, Nicolas Sarkozy a répondu "exact". 
Le président a précisé qu'il proposerait au Parlement "une disposition pour gérer la période transitoire en attendant l'accord". 
Taxe sur les transactions financières 
Le président a annoncé dimanche, lors d'une interview télévisisée que la taxe sur les transactions financières serait de "0,1%", "applicable au mois d'août". 
"Nous avons pris enfin la décision de créer une taxe sur les transactions financières, qui sera d'application au mois d'août", a déclaré M. Sarkozy ajoutant que ce dispositif permettrait "d'éviter les délocalisations". En année pleine, a estimé le président, l'Etat espère encaisser un milliard d'euros de cette taxe. 
Apprentissage 
"Dès février", une loi sera votée pour faire qu'entre 2012 et 2015 le quota de jeunes en apprentissage dans les entreprises de plus de 250 salariés soit élevé à 5%, avec sanctions aggravées pour les contrevenantes. 
Logement 
"Nous avons donc décidé que pour les trois ans qui viennent, et l'application se fera dès que le Parlement aura voté ce texte, tout terrain, toute maison, tout immeuble verra ses possibilités de construction augmenter de 30%", a-t-il dit lors d'une interview télévisée. 
"Cela aura l'avantage suivant: cela va donner un travail formidable à l'industrie du logement. Ce ne sont pas des emplois délocalisables", a assuré le chef de l'Etat. 
"Deuxièmement, cela va augmenter considérablement le nombre de logements, donc cela fera pression sur les prix", a-t-il ajouté. "Et enfin les prix de l'immobilier à l'achat, à la vente, et les prix à la location vont pouvoir baisser". 
"Vous avez un pavillon en banlieue, et en grande banlieue, vous aurez le droit de construire 30% de plus sur ce pavillon", a-t-il détaillé. "Vous êtes une collectivité, vous avez un terrain où il y a 1000 m2 de droit à construire, et bien vous aurez le droit de construire 1300 m2". 
Industrie 
Va être créée dès février "une banque de l'industrie, filiale d'Oséo, dotée d'un milliard d'euros de fonds propres. Une banque pour "l'économie réelle". 
Déficit 
"Il y a trois facteurs de déficit", a souligné le chef de l'Etat: "l'Etat, on s'en occupe, la sécurité sociale qui a fait des efforts considérables, sur la réforme des retraites. Reste les collectivités territoriales", a-t-il dit, alors qu'il doit rencontrer leurs représentants en février.  
Il a regretté que communes, départements et érgions aient créé "un demi-million d'emplois" depuis 2007 alors que l'Etat avait réduit de 167 000 le nombre de fonctionaires. 
"Nous envisageons un certain nombre de mesures. Peut-être même faudra-t-il jusqu'à se demander si on ne devrait pas moduler les dotations" de l'Etat aux collectivités "en fonction de leur sagesse en la matière", a-t-il poursuivi, "pour que personne ne puisse s'exonérer d'un effort de discipline". 
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5 ans d'action au service des Français

Publié le 25 Janvier 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription dans Action présidentielle et gouvernementale

12-01---Magazine-de-l-Union---Bilan.jpgLe vrai bilan de Nicolas Sarkozy (cliquez pour accéder au magazine)

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