"Plutôt que d'exclure quelques jours les élèves qui ont commis des infractions dans le cadre scolaire, je veux qu'ils puissent effectuer des travaux d'intérêt général éducatif au sein même de leur établissement", a déclaré le ministre, qui participait à une table ronde présentant les dispositifs de prévention et de lutte contre la violence scolaire en vigueur dans l'académie d'Amiens.
"Il s'agit rompre avec les sanctions qui ne servent à rien".
Le ministre a également promis 200 dispositifs-relais de plus à la rentrée 2008. Ces classes prennent en charge quelques temps des collégiens en rupture scolaire ou trop violents avant de les réinsérer dans le milieu scolaire.
Actuellement au nombre de 550, ces structures seront plus que doublées, à 1.200, en 2010, a-t il souhaité.