Nice est resté la ville de province (de plus de 150.000 habitants) la plus chère en 2008 pour l'achat d'un logement ancien, selon une étude publiée mardi par le Conseil supérieur du notariat.
Avec 3.483 euros le m2 (prix médian, +3,1% par rapport à 2007) pour un appartement, la cité de la Côte d'Azur reste en tête du classement français loin devant Lyon (2.771 euros, +0,3%) et la surprenante Lille (2.640 euros, +3,4%), qui continue de bénéficier de l'effet TGV et de sa proximité avec Paris.
Viennent ensuite Bordeaux (2.560 euros, +3,7%), Marseille-Aix en Provence (2.494 euros, -1,4%), Grenoble (2.489 euros, -2,8%) et Montpellier (2.482 euros, +2,7%).
Parmi les métropoles les plus abordables, Saint-Etienne caracole en tête avec un prix de 1.371 euros/m2 (+1,1%) sans commune mesure avec Le Havre (1.955 euros, +1,3%), Angers (2.037 euros, +0,3%,), Reims (2.200 euros, -1,6%), Rennes (2.233 euros, -2,8%), Strasbourg (2.259 euros, -0,9%) et Nantes (2.393 euros, -0,1%).
Pour les maisons anciennes, Nice, favorisée par son climat et recherchée par de nombreux retraités, est également la cité la plus prisée avec un prix de vente médian de 495.000 euros (+3,1%) devant Toulon (345.000 euros, -1,4%), Grenoble (321.000 euros, -3,9%), Marseille-Aix-en-Provence (300.000 euros, +2,5%), Montpellier (287.000 euros, +2,5%), Lyon (285.000 euros, sans changement), Strasbourg (281.000% euros, -4%) et Rennes (267.900 euros, +0,3%).
Au contraire des appartements, Lille, qui ne dispose pas de grandes maisons avec de vastes jardins, est cette fois la "lanterne rouge" de ce palmarès avec 167.500 euros (-0,3%) derrière Le Havre (175.000 euros, -2,8%), Saint-Etienne (186.000 euros, -2,1%) et Angers (200.000 euros, -1,7%).