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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Alliot-Marie va "généraliser" les pré-plaintes en ligne

Publié le 16 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription in Action présidentielle et gouvernementale

Un système de pré-plaintes en ligne, expérimenté en Charente-Maritime et dans les Yvelines, va être généralisé dans les affaires d'atteintes aux biens comme les vols dès la rentrée de septembre.

Il a donné des résultats "extrêmement positifs", selon la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie qui l'a présenté lors des assises nationales de synthèse des forums police-population, au cours desquels des victimes ont estimé les démarches existantes trop compliquées.

"Passer trois heures pour déclarer qu'on a cassé votre rétroviseur, devoir revenir trois fois parce qu'il y a trop de monde, ne pas pouvoir déposer plainte immédiatement à cause de ses horaires de travail, ce n'est aujourd'hui plus tolérable", a souligné la ministre.

Enregistrer sa plainte sur internet (www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr) permettra à une victime de vol, dégradations, escroquerie et toute atteinte aux biens dont on ne connaît pas les auteurs d'éviter les files d'attente dans les commissariats et les gendarmeries.

Ce système, généralisé dans un premier temps pour les seules atteintes aux biens, selon l'Intérieur, permet à une victime de vol de se faire connaître en indiquant ses coordonnées, en exposant les faits et faire part de ses disponibilités.

Policiers ou gendarmes "prendront contact directement avec la victime, par courriel ou téléphone selon ce qu'elle aura mentionné, et l'inviteront à se présenter au commissariat ou à la brigade aux dates et heures qui lui conviendront le mieux", a-t-on expliqué Place Beauvau.

Une fois sur place, la victime n'aura pas à attendre pour relire et signer sa plainte. Ce dispositif n'est pas valable pour les situations d'urgence.

"C'est un bon filtre. Si l'outil était pleinement utilisé, cela permettrait de désengorger les commissariats", a estimé Arnaud Terrier, délégué départemental Alliance en Charente-Maritime. Toutefois, "le système n'est pas encore totalement entré dans les mœurs. On évalue à 10 ou 15% des plaintes concernées la proportion de plaintes en ligne", selon lui.

Le colonel Olivier Courtet, commandant le groupement de gendarmerie de Charente-Maritime, a indiqué que 103 pré-plaintes en ligne avaient été déposées auprès des gendarmes depuis novembre.

Le système permet de "gagner du temps sur la procédure" et d'"étaler les rendez-vous", s'est-il félicité, précisant que les utilisateurs, interrogés par questionnaire, étaient "très satisfaits".

"Les seuls déçus du dispositif, ce sont ceux qui n'avaient pas compris qu'il fallait se déplacer malgré tout pour venir relire et signer sa plainte", a-t-il ajouté.