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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Bernadette Malgorn clôt sa campagne de 1er tour chez elle, à Morlaix, avec Agnès Le Brun

Publié le 13 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio in Régionales 2010

Bernadette Malgorn a choisi de tenir sa dernière réunion publique avant le premier tour des élections régionales chez elle, à Morlaix, au côté d'Agnès Le Brun, maire de la ville, du député Jacques Le Guen, de Joël Marchadour, conseiller régional et de plusieurs autres colistiers, dont Marie Simon-Gallouedec, adjointe au maire de la ville hôte ainsi que Frédérique Troussel, de Plougasnou.

Un choix symbolique à plusieurs titres et d'abord parce qu'Agnès Le Brun et son équipe ont réussi à prendre la ville à la gauche en 2008 "ce qui prouve que quand on a la volonté, la pugnacité mais aussi des idées, tout est possible", a lancé la maire de Morlaix.

Symbolique aussi parce que la tête de la liste de la Majorité présidentielle "Ensemble, dessinons la Bretagne", a rappelé ses origines finistériennes pour "faire pièce, s'il est encore nécessaire" aux accusations de "parachutage" colportées à son encontre et à celles de plusieurs de ses colistiers, dont François Guéant.

"Si je suis parachutée, je pose la question : d'où suis-je parachutée ? Nous sommes tous solidaires, quelles que soient nos origines, nous avons tous décidé de faire équipe pour nous mettre au service des Bretonnes et aux Bretons".

Elle a aussi brocardé ceux qui cherchent à faire d'elle une "envoyée de Nicolas Sarkozy". "Je n'ai jamais prétendu être soutenue par Nicolas Sarkozy mais j'assume complètement que je soutiens la politique de réformes impulsée par le président de la République et mise en œuvre par le gouvernement de François Fillon, non pas par fidélité excessive mais parce qu'il s'agit de savoir quel est l'intérêt de la France", a-t-elle lancé sous les applaudissements.

La Bretagne au pas ? Non, au galop !

De même, elle a ironisé sur ceux qui la soupçonnent de vouloir "mettre la Bretagne au pas".

"C'est mal connaître la Bretagne. Mettre la Bretagne au pas, cela ne s'est jamais vu. S'il fallait faire marcher la Bretagne à une certaine allure, ce n'est pas le pas qu'il faudrait choisir – ça, c'est ce qu'ont fait les sortants – mais il faudrait mettre la Bretagne au trot ou au galop".

Devant plus d'une centaine de personnes là où Mme Lebranchu, pourtant vice-présidente sortante et ancienne maire de la ville n'en avait réuni la veille qu'une quarantaine, Bernadette Malgorn a décliné les axes forts du projet porté par la liste de la Majorité présidentielle en Bretagne en les mettant en regard avec "l'immobilisme" et les "non-décisions, les non-choix" de la majorité sortante marquée du sceau d'un "socialisme édredon".

Elle a ainsi évoqué la formation pour l'emploi des jeunes, un nouveau pacte de confiance entre les agriculteurs, les industries agroalimentaires et la société bretonne ou encore la relance d'une politique touristique autour d'une Bretagne authentique ou encore le rééquilibrage à l'Ouest et le désenclavement du Centre Bretagne.

"Nous devons redonner à la Bretagne son vrai visage, celui d'une Bretagne fière, travailleuse, riche de tant de talents pour en finir avec celui d'une région qui pleurniche, qui rouspète", a conclu Bernadette Malgorn.

Agnès Le Brun avait auparavant rappelé l'enjeu du premier tour : "Ceux qui ne se déplaceraient pas dimanche manqueraient le coche pour leur région pour leur département. Tous les combats se gagnent, même les plus difficiles, à condition de se battre jusqu'au dernier moment".