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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Borloo interpelle Ayrault et ne votera pas la confiance au gouvernement

Publié le 3 Juillet 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription in Point de Repère

Le président des radicaux, Jean-Louis Borloo, a interpellé mardi le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, sur les salaires, les réductions de postes dans la fonction publique et la crise du secteur automobile, précisant qu'il ne voterait pas la confiance à son gouvernement.

Sur France Inter, l'ancien ministre a d'abord demandé : "Est-il vrai ou non qu'il y a un risque sur les salaires de la fonction publique? Ensuite, est-il exact qu'un certain nombre de ministères considérés comme non-prioritaires à ses yeux, c'est-à-dire pas la police, la justice et l'éducation, vont être amputés?"

Car, a-t-il souligné, "si je comprends bien, 60.000 créations de poste dans l'Éducation nationale, cela veut dire 60.000 destructions de postes dans les autres ministères puisqu'on sera à masse constante".

Enfin, sa dernière question concerne "un grand plan pour l'automobile". "Il faut absolument que le Premier ministre arrête cette rumeur de la fermeture du site d'Aulnay-Sous-Bois (groupe PSA, ndlr) qui, non seulement ne doit pas fermer, mais doit être réindustrialisé", a expliqué le député du Nord. "Sa fermeture serait une catastrophe industrielle et sociale aux répercussions considérables".

Quant au groupe centriste UDI qu'il préside, M. Borloo a indiqué qu'il ne voterait pas la confiance après la déclaration de politique générale de M. Ayrault.

"Nous sommes dans l'opposition et le principe est plutôt de ne pas voter la confiance. Nous sommes en début de quinquennat et les questions que je viens de poser sont lourdes, très lourdes", a-t-il expliqué tout en rendant hommage à la personnalité du Premier ministre. "C'est un républicain respectable. Il a toujours été extrêmement correct en tant que président du groupe socialiste. Nous n'avons pas à son égard de critiques personnelles, loin s'en faut".