Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Décès de Philippe Seguin ce matin

Publié le 7 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription in Point de Repère

philippe-seguin.jpgAprès la mort de Philippe Séguin, ce matin, à l'âge de 66 ans, de nombreux hommes politiques livrent leur souvenir du premier président de la Cour des comptes.

 

Nicolas Sarkozy, président de la République:

"Il était l'une des grandes figures et l'une des grandes voix de notre vie nationale (...) Il était le pur produit de cette république du mérite qu'il chérissait. Le gaullisme avec lui avait gardé quelque chose de vivant, le mot lui allait comme une évidence. Il était mon ami, un ami très proche."

 

François Fillon, Premier ministre:

"Aujourd'hui je perds un ami et la France perd l'un de ses plus grands serviteurs et l'une de ses plus belles voix politiques, une voix tonitruante, profonde, toujours féconde, une voix parfois aussi tourmentée (...) La République était le fil de la vie de Philippe Séguin. Ce matin ce fil s'est rompu et je pense avec émotion à sa famille."

 

L'ancien président de la République, Jacques Chirac:

"Philippe Séguin aura toujours su batailler pour faire triompher ses fortes convictions, en ayant toujours à cœur d'améliorer la situation des plus fragiles et de renforcer le poids et la grandeur de notre pays".

 

L'ancien secrétaire d'Etat Roger Karoutchi, qui fut sa plume:

"Il me disait: 'j'ai peut-être raison tout seul, avant les autres, sans les autres, mais l'essentiel est que je puisse me dire: je n'ai pas fait de compromis. Je l'ai vu retourner des congrès, comme en 1990, où, devant le RPR, il entre hué, sifflé, et finit acclamé debout par 20 000 personnes."

 

Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel:

"Il avait une exigence très haute, il voulait que l'Etat soit respecté et dans tous ses postes, aussi bien comme ministre, président de l'Assemblée nationale, premier président de la Cour de comptes, il a fait en sorte que les institutions de l'Etat soit respectées."

 

L'ancien Premier ministre Alain Juppé:

"Il n'était pas facile, il avait un caractère que chacun connaissait et nous avons eu des divergences profondes parfois mais ça ne diminuait pas la profonde estime que j'avais pour lui parce que  c'était un homme extrêmement intelligent d'une grande culture, d'une grande hauteur de vue, d'un grand sens de l'Etat."

 

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche:

"Je tiens à saluer la mémoire d'une des plus grandes figures du gaullisme social, homme d'engagement, de caractère et d'action. je tiens tout particulièrement à lui témoigner toute sa reconnaissance pour le soutien qu'il lui a apporté tout au long de la réforme des universités; attaché au rayonnement de l'université et de la recherche française en Europe et dans le monde, il a notamment œuvré pour améliorer l'organisation de la recherche française."

 

Frédéric Lefèvre, porte-parole de l'UMP:

"Philippe Séguin était un homme droit et passionné, qui a consacré toute son énergie au service des autres. Sa mort sonne comme un coup de tonnerre, il nous plonge dans une profonde tristesse."

 

Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer:

"Il a contribué à la vie démocratique avec un talent incomparable, des convictions extrêmement fortes et un caratère extrêmement attachant même si ce caractère était l'objet de courroux aussi brusques qu'inattendus."

 

La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie:

"Avec lui, c'est non seulement un homme d'Etat, mais aussi un ami personnel qui s'éteint. Sa générosité avec la vie, avec les autres, était à la hauteur de son tempérament. Sa pudeur, et une sorte de timidité, lui faisait cacher trop souvent une personnalité réellement attachante."

 

Dalil Boubaker, recteur de la Mosquée de Paris:

"Sa rigueur, son érudition, son affabilité, ses connaissances personnelles du Maghreb et de la civilisation andalouse font de sa disparition une perte irréparable pour ses amis, en particulier pour les musulmans de France, d'Epinal et pour la Mosquée de Paris."