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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Hauts fonctionnaires : chasse aux sorcières sans précédent

Publié le 31 Janvier 2013 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription in Le reniement - c'est maintenant !

L'ex-ministre UMP Luc Chatel dénonce une "purge" dans la haute fonction publique et une "chasse aux sorcières sans précédent" menée par un pouvoir "en passe de constituer un Etat PS".

Dans une interview au Figaro Magazine à paraître samedi, le député de la Haute-Marne s'insurge: "plus de 30% des préfets ont été changés, près de 50% des recteurs". "C'est une véritable purge !"

"On assiste à une chasse aux sorcières sans précédent ou, en tout cas, équivalente à celle de 1981", accuse l'ex-ministre de l'Education. François Hollande candidat "nous avait promis un Etat impartial ! Président, il est en passe de constituer un Etat PS".

"Il n'y a pas que la nomination des amis de M. Hollande qui me choque", poursuit le vice-président délégué de l'UMP. C'est aussi "une chasse aux sorcières qui ne s'embarrasse ni des formes, ni du respect des hommes".

Il cite le remplacement de Daniel Canepa, préfet de l'Ile-de-France.

Au contraire, "Nicolas Sarkozy a fait l'ouverture", compare M. Chatel. "Cette vision très moderne d'une démocratie ouverte, apaisée, lui avait parfois attiré les foudres de sa propre majorité. Ça ne risque pas d'arriver à François Hollande".

"Où est le Didier Migaud de droite?", demande M. Chatel à propos du socialiste nommé sous le quinquennat précédent à la tête de la Cour des comptes.

Il défend "l'idée d'un spoil system à la française pour une centaine de postes" (remplacement systématique de hauts responsables à chaque changement de président américain).

M. Chatel veut prolonger la réforme Sarkozy soumettant les nominations à l'approbation des commissions parlementaires, sauf veto des deux tiers. Il souhaite désormais une approbation des deux tiers. "Cela obligerait le président à nommer des personnalités œcuméniques et non plus les affidés d'aujourd'hui". Une proposition du candidat Hollande qu'il n'a plus évoquée.