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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Morlaix. Nicolas Sarkozy en mode offensif

Publié le 18 Avril 2012 par Ronan Tanguy – Le Télégramme in Présidentielle

6942542230_3d09c31826_z.jpgEn meeting hier soir à Morlaix, Nicolas Sarkozy a adopté un ton très offensif à cinq jours du premier tour. «Je donnerai tout jusqu'à la dernière minute», a clamé le président- candidat UMP devant 2.500 sympathisants.

"Je vous demande de m'aider, de me soutenir". 19h12, hier soir au parc de Langolvas à Morlaix (29). Trois quarts d'heure après avoir lâché ses premiers mots au pupitre, Nicolas Sarkozy vient de mettre un point final à son meeting en haranguant les Morlaisiens, les Finistériens et les Bretons venus en nombre le soutenir. À tel point qu'il a fallu interdire l'accès au site à plus de 500 personnes. Elles n'auront donc pas entendu le discours combatif du président-candidat, en difficulté dans les sondages à l'entame de la dernière ligne droite.

"Le travail au premier rang des valeurs"

Deux heures plus tôt, alors que Nicolas Sarkozy visitait les Chantiers Sibiril à Carantec, c'est Jean-François Copé, le patron de l'UMP, qui avait donné le ton et chauffé la salle. En se projetant déjà sur le second tour. Et en réclamant la mobilisation générale. Sans oublier d'égratigner François Hollande, «le champion du monde du ni oui ni non, en panique générale dès qu'il doit se positionner». Appuyé ensuite par Agnès Le Brun, maire de Morlaix et député européen, qui a brocardé «les valeurs de repos, de tranquillité et d'assistanat prônées par les socialistes». Avant que le président-candidat n'entre en scène en insistant d'emblée sur «l'innovation, l'investissement et la formation». Et en mettant «le travail au premier rang des valeurs». Un discours déjà maintes fois entendu lors de sa campagne.7088611105_d5d7435204_z.jpg

"Pendant quatre ans je vous ai protégés"

Et puis, est venu le temps des attaques. Notamment sur le thème sensible de l'immigration. «Je n'ai pas de leçons à recevoir de la gauche caviar, qui inscrit ses enfants dans les écoles qui ne posent pas de problème», a ironisé Nicolas Sarkozy, en prévoyant de «diviser par deux le nombre d'étrangers accueillis sur le territoire français d'ici à cinq ans». Un appel du pied à peine dissimulé aux électeurs du Front National, qu'il est devenu obligatoire de convaincre pour espérer autre chose qu'une soupe à la grimace, le soir du 6mai. D'ici là, reste aussi à persuader les nombreux indécis. «Vous voulez vivre les mêmes difficultés que les Grecs, les Espagnols et les Irlandais?», a interrogé le président-candidat, en faisant valoir son expérience à gouverner: «Pendant quatre ans, je vous ai protégés d'une crise d'une violence inouïe». Des arguments suffisants pour virer en tête à l'issue du premier tour? Réponse dimanche soir à 20h.