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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Plus du tiers des ménages immigrés vivent sous le seuil de pauvreté

Publié le 2 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio in Point de Repère

Plus du 36% des personnes appartenant à un ménage immigré vivent sous le seuil de pauvreté, avec moins de 910 euros mensuels, un taux supérieur de 25 point des ménages non immigré, selon une étude de l'Insee.

Cette proportion atteint 42,7% quand la personne est native d'Afrique et reste à 24% quand la personne est originaire de l'Union européenne des Quinze, une référence choisie pour son niveau de développement équivalent à la France.

L'Insee précise qu'est désignée comme "personne immigrée" une personne née à l'étranger ou de nationalité étrangère même si elle a ensuite été naturalisée française. De plus, les ménages mixtes ne sont pas comptés dans cette étude qui porte sur l'année 2007.

Les ménages immigrés disposent d'un revenu moyen de 2.120 euros par mois contre 2.810 pour les ménages non immigrés.

Les prestations sociales occupent une part plus importante chez les ménages immigrés (13,8%) que chez les non immigrés (4,6%), ce qui s'explique en partie par le fait que l'on trouve chez les premiers plus de familles monoparentales  et nombreuses.

Pour le niveau de vie moyen, "L'écart s'accroît" entre immigrés et non immigrés en raison de la taille des ménages. Il s'élève à 1.220 euros par mois pour les personnes d'un ménage immigré soit 33% de moins que dans un ménage non immigré.

Là encore, l'origine géographique joue: 14% de moins pour les ménages dont la personne qui ramène le revenu est originaire de l'UE et 43% de moins lorsqu'elle est native du Maghreb.

Dans les ménages immigrés ,"il y a souvent plus de bouches à nourrir, plus de chômage, moins d'apporteurs de ressources, qui sont globalement moins diplômés ou moins qualifiés", explique à l'AFP Jean-Louis Lhéritier, chef de département à l'Insee, précisant que "tout cela explique la moitié des écart de niveau de vie".

Mais à caractéristiques identiques (même sexe, même tranche d'âge, même catégorie socio-professionnelle, etc.) entre personnes de référence, la différence de niveau de vie entre ménage immigré et non immigré persiste. Elle est de - 6,7% pour des immigrés nés dans l'UE, -18,5% pour ceux nés au Maghreb.