Principaux points de l'accord sur une sortie de crise au Liban, conclu mercredi à Doha entre la majorité parlementaire antisyrienne et l'opposition menée par le Hezbollah chiite, et annoncé par le Premier ministre du Qatar lors d'une cérémonie officielle:
- Le président du Parlement convoquera une séance de la Chambre dans les 24 heures pour élire le chef de l'armée Michel Sleimane à la présidence de la République.
- Un gouvernement d'union nationale de 30 membres sera formé: 16 ministres pour la majorité, 11 pour l'opposition, les 3 autres à nommer par le président élu.
- Toutes les parties s'engagent à ne pas démissionner du gouvernement ou obstruer l'action du gouvernement.
- La loi électorale de 1960 est adoptée pour les élections législatives de l'an prochain, avec des amendements concernant les trois circonscriptions électorales de la capitale, Beyrouth.
- Le recours aux armes ou à la violence à des fins politiques est interdit.
- Le dialogue reprendra pour étendre l'autorité de l'Etat sur toutes les régions du pays. Ce dialogue sera conduit par le nouveau président.
- L'autorité sur les forces de sécurité et militaires sera concentrée dans les mains de l'Etat.
- L'autorité de l'Etat s'étendra sur toutes les régions du pays de manière à ce que les hors-la-loi n'échappent pas à la justice.
- Les dirigeants politiques libanais réitèrent leur engagement à s'abstenir immédiatement d'user d'un langage qui exacerbe les tensions politique ou confessionnelle, ou de s'accuser mutuellement de trahison.