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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Bonus des traders: les banques seront contrôlées par la Commission bancaire

Publié le 11 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription in Point de Repère

L'application du "code éthique" que les banques françaises se sont engagées à adopter en matière de rémunération des opérateurs de marché sera contrôlée par la Commission bancaire, a indiqué mardi Georges Pauget, le président de la Fédération bancaire française (FBF).

Dans un entretien à Radio-Classique, M. Pauget a précisé que cet "engagement professionnel", dévoilé samedi, avait "vocation à être contrôlé par la Commission bancaire, l'organe de régulation du secteur.

En effet, "il est dans les attributions de la Commission bancaire (...) de vérifier que les dispositions en matière de rémunération n'induisent pas des prises de risque anormales", a-t-il ajouté.

Ces principes ont une "validité internationale", a-t-il affirmé, écartant le risque d'une fuite des cerveaux si l'initiative française reste isolée.

Le président de la FBF a récusé par ailleurs avoir agi "sous la pression" du président Nicolas Sarkozy, rappelant qu'une réflexion sur le sujet avait été engagée "dès le milieu de l'année" 2008 par la profession et que des travaux avaient été "initiés en décembre".

Désormais, si "une opération initiée aujourd'hui a des effets négatifs dans deux ou trois ans, (...) le trader ne touchera pas la partie de la rémunération qui aura été conservée dans l'intervalle parce que l'activité correspondante aura généré, dans le temps, de moins bons résultats", a-t-il expliqué à propos du "nouveau système", avant d'ajouter: "en nous collant sur le cycle économique, nous moralisons le dispositif".

Les dirigeants de banque, critiqués pour n'avoir pas renoncé d'eux-mêmes à leur bonus, mais sous la pression du chef de l'Etat, "prennent aujourd'hui pleinement leurs responsabilités", a estimé M. Pauget, qui est aussi le directeur général du Crédit Agricole.

Dans la "chaîne" des responsabilités ("agences de notation", "régulateurs", "voire la politique conduite par certaines banques centrales"), "les banques sont les premières à tirer les conséquences de la crise. Chez les autres, c'est aujourd'hui un peu plus long", a-t-il souligné.