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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Algérie : l'élection présidentielle au suffrage universel direct

Publié le 9 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription in International

Le président de la République est élu en Algérie au suffrage universel direct pour une période de cinq ans renouvelable, et le chef de l'Etat sortant peut se représenter sans limitation du nombre des mandats après une révision de la Constitution en novembre 2008.

Le scrutin est uninominal à deux tours et à la majorité absolue. Mais les deux présidents élus depuis l'organisation en 1995 de la première élection multipartite l'ont toujours été dès le premier tour.

Liamine Zéroual fut le premier président élu contre trois autres prétendants en 1995, après avoir réussi à organiser un scrutin quand les groupes armés engagés dans le "Djihad" (guerre sainte) multipliaient les violences qui devaient culminer à la fin 1994.

Abdelaziz Bouteflika lui succédait quatre ans plus tard, en 1999, après sa démission. Il fut élu sans concurrence, les autres candidats se retirant à la veille du scrutin en arguant de fraudes supposées.

Le chef de l'Etat était réélu en 2004 dès le premier tour avec 84,99% des voix contre quatre autres candidats, mais avec une faible participation de 58,7%.

Le vote n'étant pas obligatoire, et le président Bouteflika étant assuré de sa réélection, l'enjeu du scrutin de ce jeudi est donc surtout le taux de participation, qui légitimera son élection.

Les quelque 20 millions d'électeurs -tous les Algériens âgés d'au moins 18 ans- appelés à se prononcer jeudi disposent de plus de 47.000 bureaux de vote, où les bulletins sont dépouillés dès la fin du scrutin en présence d'un représentant de chaque candidat qui reçoit un exemplaire du procès-verbal établi.

D'autres exemplaires de ces procès verbaux sont ensuite transférés en parallèle dans des centres au niveau de la commune puis de la wilaya (département) avant de parvenir d'une part à la Commission nationale de surveillance des élections et d'autre part au ministère de l'Intérieur.

Les représentants des candidats reçoivent également un exemplaire à chacune de ces étapes.

Le Conseil constitutionnel proclame les résultats du premier tour et éventuellement, désigne les deux candidats appelés à participer au second tour.