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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Travail dominical : les principaux points du texte

Publié le 15 Juillet 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription in Action présidentielle et gouvernementale

Principales dispositions de la proposition de loi de Richard Mallié (UMP) sur le travail du dimanche adoptée mercredi par l'Assemblée nationale :

-          Maintien à cinq du nombre de dimanche pour lesquels un maire peut demander chaque année des dérogations d'ouverture. Dans ce cas, le salarié perçoit une rémunération au moins égale au double de celle d'un jour de semaine et un repos compensateur.

-          Pour un chômeur, le refus de travailler le dimanche n'est pas un motif de radiation de la liste des demandeurs d'emplois.

-          Autorisation d'ouvrir le dimanche jusqu'à 13H00 pour les commerces de détail alimentaire.

 

 1/ Dérogations collectives et permanentes sans contrepartie obligatoire pour le salarié: les zones et communes d'intérêt touristiques ou thermales:

- Par décision du préfet, sur proposition du maire (ou du préfet à Paris), tous les commerces de détail peuvent, de droit, donner un repos hebdomadaire par roulement pour tout ou partie du personnel.

- Syndicats et patronats doivent engager des "négociations en vue de la signature d'un accord" prévoyant des contreparties pour les salariés, sans obligation de résultat.

 

  2/ Dérogations collectives ou individuelles et temporaires (5 ans), les PUCE:

-          Dans les agglomérations de plus d'un million d'habitants (et zone frontalière pour Lille), le préfet de région peut autoriser les établissements de vente au détail à déroger au repos dominical dans une zone caractérisée par des habitudes de consommation dominicale (PUCE: périmètre d'usage de consommation exceptionnelle).

-          Une quinzaines de zones commerciales sont concernées autour de Paris, Marseille (Plan de Campagne) et Lille mais pas Lyon qui ne connaît pas "d'usage de consommation dominicale exceptionnelle".

-          Le préfet délimite le PUCE, sur demande du conseil municipal.

-          Les autorisations sont accordées au vu d'un accord collectif (qui fixe des contreparties).

-          En l'absence d'accord, les autorisations sont accordées au vu d'une décision unilatérale de l'employeur approuvée par référendum des personnels concernés.

-          Chaque salarié travaillant le dimanche, sur la base du volontariat (l'accord doit être écrit), bénéficie d'un repos compensateur et perçoit une rémunération au moins égale au double de celle d'un jour de semaine.

-          L'engagement de l'employé à travailler le dimanche est réversible : il peut changer d'avis, tous les ans, à la date anniversaire de son engagement, mais doit respecter un préavis de 3 mois.

-          Un employeur ne peut justifier un refus d'embauche par le refus du salarié de travailler le dimanche. Ce refus ne peut pas non plus constituer un motif de licenciement.