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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Discours de politique générale: Copé attend un "mea culpa" des socialistes

Publié le 3 Juillet 2012 par Philippe LE ROUX - Délégué de Circonscription in Point de Repère

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a déclaré attendre de Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, un "mea culpa" dans son discours de politique générale, les socialistes se trouvant maintenant "au pied du mur".

"J'en attends un mea culpa", a déclaré mardi sur BFMTV et RMC le responsable de l'UMP, auquel on demandait comment il envisageait le discours de M. Ayrault dans l'après-midi.

"Pendant six mois François Hollande et pendant cinq ans l'ensemble du Parti socialiste a dit tout le mal qu'il pensait de notre politique. Et voilà que maintenant, ils sont au pied du mur", a-t-il ajouté.

"Notre majorité (...), malgré les crises, a eu le courage de faire les réformes difficiles", a-t-il affirmé en citant notamment la réforme des retraites et la réduction du nombre des fonctionnaires.

M. Copé s'est félicité à ce propos du rapport de la Cour des comptes concernant le bilan de l'ancienne majorité gouvernementale, estimant que cela coupait court à des accusations socialistes.

"L'ardoise cachée, l'héritage de la droite, c'est loupé", a-t-il ironisé.

Jean-François Copé a indiqué qu'il poserait à l'Assemblée nationale, mercredi, ainsi que le président du groupe UMP, Christian Jacob, mardi après-midi, des "marqueurs très clairs" pour dénoncer la politique socialiste.

Interrogé sur l'élection du président de l'UMP à l'automne prochain, M. Copé a souligné qu'il s'agirait alors de "choisir celui qui va diriger notre opposition pendant trois ans, de 2012 à 2015, et donc de gagner les élections municipales de 2014. C'est ça le vrai enjeu de cette élection".

"Ce qui me paraît important, c'est qu'on ne se trompe pas de calendrier", a-t-il ajouté, en indiquant qu'il y aurait des "primaires en 2016" pour désigner le candidat de l'UMP pour l'élection présidentielle de 2017.