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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Les femmes sous-représentées dans les instances de direction des entreprises

Publié le 6 Novembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription in Point de Repère

Les femmes sont sous-représentées aux postes de dirigeants d'entreprises, notamment dans les conseils d'administration (CA), en France et en Europe, ce qui pousse le gouvernement français à légiférer pour améliorer leur représentation dans les instances de direction.

Selon l'Insee, en 2005, 41,2% des cadres administratifs et commerciaux des entreprises françaises étaient des femmes, mais elles ne constituaient que 17,2% des dirigeants de sociétés.

D'après des chiffres 2007 publiés dans un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) rendu public en juillet, les femmes ne représentaient que 7,5% des dirigeants des entreprises du CAC 40.

Concernant les conseils d'administration, elles n'en constituaient que 10,5%.

Si l'on élargit aux 500 premières sociétés françaises, on compte 8% de femmes dans les conseils d'administration et de surveillance.

 58% n'ont aucune femme dans leur conseil d'administration.

En Europe cette fois, les femmes occupaient en 2008 9,7% des sièges des conseils d'administration des 300 plus grandes entreprises, selon une étude du réseau European Professional Women's Network portant sur 17 pays européens, reprise elle aussi dans le rapport de l'Igas.

Sur les 17 pays, la France n'arrive qu'en douzième position avec 7,6% de femmes.

En tête, on trouve la Norvège, avec 44,2% de femmes dans les CA. Grâce à une loi sur les quotas, le pays est passé de 7% en 2003 à 40% en 2008.

Viennent ensuite la Suède (26,9%) et la Finlande (25,7%).

Grèce (6%), Italie (2,1%) et Portugal (0,8%) forment la queue du peloton.

L'Igas attribue notamment cette "sous représentation" à "l'illégitimité des femmes dans ces univers de pouvoir caractérisés par l'omniprésence des hommes, la division sexuelle du travail et la hiérarchisation du masculin et du féminin".

Le rapport note aussi que les "règles organisationnelles (des entreprises) qui se donnent comme neutres se sont en fait calquées sur des modèles masculins (par exemple un modèle masculin d'investissement professionnel ou d'horaires de travail) qui jouent au détriment des femmes"