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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

presidentielle

Bilan de la session parlementaire

Publié le 1 Mars 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Le Premier ministre s'était engagé à faire de la dernière année de la douzième législature une année "utile". Conformément à la feuille de route fixée par le Président de la République, l’activité législative a été dense et fructueuse. Les textes adoptés sont marqués par une triple ambition : stimuler la croissance sociale, renforcer la cohésion nationale et préparer notre pays à faire face aux défis de l’avenir.

1.- Stimuler la croissance sociale

C’est toute l’ambition de la loi de finances rectificative pour 2006 et des lois de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2007 par lesquelles le Gouvernement et sa majorité ont confirmé leur volonté de réduire significativement la dette de notre pays. Avec l’adoption de la loi relative au développement de la participation et de l’actionnariat salarié, un nouvel effort significatif est accompli en faveur de l’augmentation du pouvoir d’achat des Français. Enfin, la loi relative à la modernisation du dialogue social vient enrichir les dispositifs mis en place depuis 2002 dans le cadre de la bataille pour l’emploi.

2.- Renforcer la cohésion nationale

Quatre textes répondent aux attentes de nos concitoyens les plus en difficultés : la loi instituant le droit opposable au logement et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale, la loi relative à l’accueil et à la protection de l’enfance, la loi relative à la protection juridique des majeurs et la loi sur l’accès au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé.

Procédant également de ce souci de renforcer la cohésion nationale la loi tendant à promouvoir l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, la loi organique portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l’outre-mer qui conforte la cohésion entre les territoires, et la loi relative à la prévention de la délinquance. La loi de modernisation de la fonction publique et celle relative à la fonction publique territoriale permettent aux agents des trois fonctions publiques de bénéficier des mêmes avantages en matière de formation que ceux consentis aux salariés du secteur privé.

3.- Préparer notre pays à faire face aux défis de l’avenir

Tel est l’objectif de trois textes majeurs : la loi relative au secteur de l’énergie qui est destinée à assurer l’indépendance énergétique de la France, la loi relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur qui permet à la France de s’engager pleinement dans l’ère du numérique, et la loi sur l’eau et les milieux aquatiques qui confirme la détermination de notre pays à agir pour la protection de l’environnement. 

L’activité parlementaire a été riche, qu’il s’agisse du travail législatif, du contrôle de l’action du Gouvernement ou des travaux des commissions d’enquête et des missions d’information. 40 lois (hors conventions internationales) ont été votées, dont 10 d’origine parlementaire. 3 098 amendements ont été adoptés à l’Assemblée nationale et 1 762 au Sénat. A côté des débats qui se sont déroulés dans chacune des assemblées, le Parlement a mis en œuvre son pouvoir de contrôle de l’application des lois (39 rapports d’application des lois).

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Nicolas Sarkozy présente ses priorités en politique étrangère

Publié le 28 Février 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Nicolas Sarkozy a présenté ses priorités en matière de politique étrangère. Le règlement de la crise institutionnelle européenne est la première "urgence", a déclaré le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle. 

M. Sarkozy souhaite par ailleurs "une France libre" liée aux Etats-Unis par une "amitié indéfectible". "L'amitié entre l'Europe et les Etats-Unis est une nécessité pour l'équilibre du monde. L'amitié entre la France et les Etats-Unis est profonde, sincère et indéfectible", a déclaré le candidat de l'UMP.

Devant la presse, Nicolas Sarkozy a rendu hommage à l'action de Jacques Chirac sur la scène internationale. Il a notamment salué "la lucidité" du chef de l'Etat "de ne pas avoir entraîné" les Français dans "l'entreprise incertaine" de la guerre en Irak, "qui était une erreur historique et qu'ils ne souhaitaient pas".

Dans le même temps, il a affirmé qu'il fallait apporter "certains changements" à la politique étrangère de la France. "Mon diagnostic n'est pas le prélude à je ne sais quelle table rase, d'autant moins nécessaire que l'action de Jacques Chirac a été à bien des aspects exemplaire, mais ce diagnostic doit nous mener à nous poser certaines questions, à préparer certains changements nécessaires", a-t-il dit.

Pour voir la vidéo de la conférence de prese, cliquez ici

Pour lire le discours de Nicolas Sarkozy, cliquez ici

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48 heures pour le Travail et le Pouvoir d'achat

Publié le 28 Février 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Pour voir la vidéo, cliquez l'image

Je veux être le Président de la valeur travail

Depuis 25 ans, tout a été fait dans notre pays pour dévaloriser le travail, décourager le mérite, discréditer la réussite. Il est injuste que ceux qui se lèvent tôt et ceux qui travaillent tard, ne soient pas mieux récompensés que ceux qui vivent de l’assistanat. Les 35 heures ont gelé les salaires et désorganisé le service public. Le travail sera au cœur de mon action. Je veux que chacun soit libre de choisir de travailler autant qu’il le veut.

Je veux encourager le travail étudiant, aider les femmes à faire garder leurs enfants lorsqu’elles veulent travailler, permettre à chacun de choisir l’âge de son départ à la retraite en autorisant le cumul entre un emploi et une retraite.

C’est ainsi que nous surmonterons les problèmes des 35 heures. Je veux que le travail soit toujours mieux rémunéré que l’assistanat. Grâce à la suppression des droits de succession pour tous les patrimoines petits et moyens, je veux offrir à chacun la possibilité de transmettre à ses enfants le fruit du travail de toute sa vie.

Je veux être le Président du pouvoir d'achat

Le problème de la France aujourd’hui, c’est que les salaires sont trop bas et que les prix sont trop élevés. Je veux que les heures supplémentaires soient toutes rémunérées 25% de plus que les heures normales, quelle que soit la taille de l’entreprise, et qu’elles soient exonérées de toutes charges fiscales et sociales pour qu’elles soient plus payantes pour les salariés et moins chères pour les entreprises. Quatre heures de travail en plus par semaine sans charges, c’est immédiatement 1 980 euros net en plus à la fin de l’année pour tout salarié rémunéré au SMIC. Je veux que notre économie soit plus dynamique, plus prospère, que les salariés aient des emplois plus qualifiés, pour que les salaires de tous soient plus élevés. Je n’augmenterai pas les impôts car les impôts, c’est moins de pouvoir d’achat pour tous les Français.

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Discours de Nicolas Sarkozy à Madrid

Publié le 27 Février 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Mardi 27 février, Nicolas Sarkozy s'entretient avec José Luis Rodriguez Zapatero à Madrid

 

 

Mardi 27 février lors de son déplacement à Madrid, Nicolas Sarkozy a discuté de la crise institutionnelle européenne et de la Méditerranée avec le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero.

José Luis Rodriguez Zapatero « s'est montré intéressé par les solutions que [Nicolas Sarkozy] a proposées » pour sortir de la crise institutionnelle européenne, sachant que l'Espagne a approuvé le nouveau traité européen et que la France a dit non. 

Le candidat a rappelé que cette solution consistait à « reprendre les dispositions institutionnelles » du Traité constitutionnel européen ne faisant pas débat et de faire adopter un Traité simplifié par l'ensemble des 27 pays de l'Union européenne pour sortir de la crise. José Luis Rodriguez Zapatero a jugé « important d'entendre de première main les idées de Monsieur Sarkozy sur l'Europe ».

Un projet d'Union Méditerranéenne, présenté par Nicolas Sarkozy, a également suscité « l'intérêt » de José Luis Rodriguez Zapatero, qui a évoqué de son côté l'avancement de « projets concrets » franco-espagnols, comme le train à grande vitesse devant relier les deux pays. Madrid souhaite que cette liaison ferroviaire à grande vitesse soit mise en place le plus vite possible, estimant qu'elle va contribuer au développement économique du pays.

Nicolas Sarkozy a ensuite déposé une gerbe et s'est recueilli dans l'après-midi dans un parc du centre de la capitale devant un monument à la mémoire des victimes des attentats islamistes du 11 mars 2004 à Madrid (191 morts), dont le procès vient de s'ouvrir en Espagne.

Il était accompagné du maire de Madrid, Alberto Ruiz Gallardon, et de la présidente de la Communauté madrilène, Esperanza Aguirre, ainsi que du maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, qui participait à ce voyage en Espagne.

pour lire le discours de Nicolas Sarkozy, cliquez ici

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Les propositions de Nicolas Sarkozy à l’égard des PME : les aider a grandir

Publié le 26 Février 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Les propositions de Nicolas Sarkozy à l’égard des PME : les aider a grandir

 Ce sont dans les PME que se situent les plus importantes réserves de croissance et d’emplois de notre économie. Les entreprises de moins de 500 salariés ont créé l’essentiel des emplois en France depuis 20 ans (1,8 millions d’emplois entre 1985 et 2000), alors que les grandes entreprises en perdaient dans le même temps (- 263 000). Mais la France ne profite pas assez du dynamisme de ses PME car celles-ci ont du mal à croître. Après sept ans d’existence, une PME américaine accroît en moyenne ses effectifs de 126% (ils doublent), une PME française de 7%. Il en résulte un déficit d’entreprises françaises de taille intermédiaire et en expansion (93% des entreprises françaises ont moins de 10 salariés), ce qui affaiblit considérablement notre capacité de création d’emplois, d’innovation et d’exportation (85 500 PME exportatrices en France, soit trois fois moins proportionnellement qu’en Allemagne). Il en résulte également de moindres chances pour nos PME de se transformer à terme en nouveaux champions nationaux : seulement une dizaine des 100 premiers groupes français n’existaient pas en 1976 contre une soixantaine pour les 100 premiers groupes américains.

 Les PME, pour se développer, ont besoin d’un plus large accès au financement, aux aides publiques, aux compétences des Français. A ces problèmes, le PS n’apporte aucune réponse (le terme PME, qui recouvre tout de même 99% des entreprises françaises et 15,5 millions d’emplois, n’apparaît que deux fois dans son projet). La seule vraie mesure socialiste concernant les PME est la généralisation des 35 heures à l’ensemble des entreprises, par la loi si nécessaire…

 

 

 I. Encourager la croissance des PME n’ont pas besoin de contraintes supplémentaires de la part des pouvoirs publics. Il faut au contraire créer un choc de confiance à l’égard du monde de l’entreprise et des investisseurs :

 

            - en faisant de l’Etat et de son administration des partenaires de la croissance des PME, par la simplification des procédures (alléger l’« impôt réglementaire »), la généralisation des guichets uniques, la stabilité juridique (sécurité juridique et confiance légitime inscrites dans la Constitution ) et la réduction des normes (il y aura moins d’incitations fiscales ou réglementaires, mais elles seront débarrassées des innombrables conditions et plafonds en tout genre) ;

- par une suspension des différents seuils (qui dissuadent les PME d’embaucher lorsque les créations d’emploi conduisent à dépasser le seuil en question) pendant deux ans, à titre expérimental ;

- par un meilleur fonctionnement du marché du travail grâce à la création du contrat de travail unique, qui permettra aux entreprises d’embaucher davantage, plus vite et plus facilement grâce à des procédures de licenciement moins longues, plus sûres et plus adaptées aux difficultés concrètes rencontrées par les PME ; 

- par une fiscalité plus favorable à la croissance des entreprises (80% des PME estiment que leur développement est entravé par les prélèvements fiscaux et sociaux), avec trois priorités : la suppression de l’imposition forfaitaire annuelle, la réforme de la taxe professionnelle et le rapprochement du taux de l’IS sur la moyenne de l’UE-15.  

 II. Encourager la croissance des PME

Notre déficit en grandes PME est un handicap de taille à l’heure de l’économie de la connaissance car ce sont elles qui sont à l’origine des principales ruptures technologiques. Il n’existe pas de Yahoo!, Amazon ou eBay français dans les services sur Internet, ni d’Amgen ou de Genentech français dans les biotechnologies. Il faut donc : 

  - développer les investisseurs providentiels (bouclier fiscal à 50% CSG et CRDS comprises ; réduction d’ISF à concurrence de 50 000 euros si investissement direct dans le capital de PME) ; 

 - améliorer le financement bancaire ;

- réserver aux PME une partie des marchés publics (évalués en France à 120 Mds d’euros et en Europe à 1 500 Mds d’euros), sur le modèle du Small Business Act américain (qui oblige chaque administration fédérale à réserver annuellement environ 23% de leurs marchés à des PME) ;

- créer une forte incitation fiscale ou sociale à l’embauche du premier cadre dans une PME. 

Notre objectif doit être de permettre l’émergence de 2 000 PME de 500 salariés, soit un million d’emplois. 

III. Favoriser l’innovation dans les PME 

Seules 5% des nouvelles entreprises sont créées dans les secteurs dits innovants (Internet, biotechnologies, nouveaux matériaux, etc.). Près de 40% des PME existantes ne mettent pas en œuvre des projets innovants par manque d’argent. 

Enfin, nos PME, même lorsqu’elles grandissent, investissent peu dans la recherche. Les entreprises de moins de 500 salariés représentent 15% de la R &D privée en France : c’est moitié moins que les PME américaines. 

Il faut donc : 

- aider davantage les PME à investir dans la recherche (extension et renforcement du crédit impôt recherche) ; 

- renforcer les liens entre les PME et les autres acteurs de l’innovation pour qu’elles bénéficient de leur savoir et de leurs compétences (poursuite de la politique des pôles de compétitivité, mise en place d’incubateurs d’entreprise sur les campus sous forme de zone franche)

- ratifier le protocole de Londres sur le brevet européen, qui permettra de réduire le coût de la traduction des brevets (un brevet européen est deux fois plus cher qu’un brevet américain ; seules 25% des PME françaises déposent un brevet au cours de leur existence, contre plus de 50% aux Etats-Unis) ;

- compléter la couverture en haut débit du territoire français qui est toujours inachevée, et développer le très haut débit. L’accès Internet est aujourd’hui indispensable au développement des PME dans les zones rurales et est un facteur majeur de développement ; 

- veiller à ce que les PME bénéficient des crédits publics de recherche. 

IV. Protéger le tissu des PME françaises 

Nos PME à fort potentiel sont de plus en plus menacées d’être absorbées par des grands groupes ou fonds d’investissement étrangers (entre 1993 et 2003, cela a été le cas de 9 000 sociétés françaises employant 900 000 salariés), qui risquent ensuite de délocaliser les centres de décision et de recherche, les technologies, les marques. Face à ce danger, réel, il faut : 

- une stratégie adaptée d’investissement, locale et nationale, qui permettra de garder la maîtrise de notre tissu de PME. L’Etat doit investir, temporairement et de façon ciblée, les entreprises à fort potentiel ou aux activités sensibles qui risquent d’être rachetées par des investisseurs étrangers. Il en est de même au niveau local, grâce notamment à la mesure de réduction d’ISF pour investissement dans le capital de PME ; 

- une politique d’intelligence économique, dans la continuité de l’initiative lancée au ministère de l’Intérieur en 2004 pour neuf régions : un partenariat actif entre entreprises, collectivités territoriales et Etat fournissant aux PME l’accès à toutes les informations indispensables pour leur protection et l’amélioration de leur compétitivité ;

- la mise en œuvre du principe de préférence communautaire qui permettra à nos PME de consolider leurs positions en Europe avant de se lancer à la conquête de marchés extérieurs. Il est temps que l’Europe devienne un véritable « grand marché » et soutienne l’éclosion de ses PME, c’est-à-dire de ses futurs champions industriels ; 

- l’exigence d’une véritable réciprocité dans les échanges commerciaux, aussi bien de la part des autres pays industriels que des pays émergents, en faisant davantage preuve de fermeté dans la défense de nos intérêts économiques (prise en compte des impératifs sociaux et écologiques notamment).

V. Mettre tous les talents des Français au service des PME : 

- par l’encouragement du travail de tous (suppression de tous les dispositifs qui incitent les étudiants, les seniors, les femmes à ne pas travailler ; exonération des charges fiscales et sociales pour les heures supplémentaires) et de l’initiative personnelle (caution de l’Etat pour ceux qui ont un projet professionnel, mais qui n’ont pas accès à un crédit : l’artisan qui achète son premier véhicule, le chercheur qui dépose un brevet et crée une entreprise innovante) ;

- par l’adaptation des qualifications aux exigences du marché du travail. Le nombre de nouveaux étudiants dans chaque filière universitaire dépendra de ses débouchés réels. Les filières professionnelles, qui correspondent aux aptitudes de beaucoup d’étudiants et aux besoins des entreprises, seront développées (multiplication par deux des places dans les IUT et les licences professionnelles) ; 

- par la revalorisation du travail manuel ou technique. Des établissements d’excellence seront créés dans des filières professionnelles et technologiques (métiers d’art, gastronomie, construction navale, film d’animation, etc.), afin qu’elles aient, elles aussi, leurs « grandes écoles » ;

- par un effort massif dans le droit à la formation tout au long de la vie (création d’un compte emploi formation individuel), davantage orienté en faveur des demandeurs d’emploi et des salariés à faible niveau de formation ; 

- par l’arrêt de l’hémorragie de nos jeunes, de nos chercheurs, de nos ingénieurs qui partent à l’étranger et par le retour de nos meilleurs talents partis à l’étranger.

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Nicolas Sarkozy : Je crois en l'avenir de notre agriculture

Publié le 23 Février 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Ce ne sont peut-être pas les mêmes problématiques, mais villes et campagnes sont liées par des solidarités extrêmement fortes. Nous n’avancerons pas si nous opposons les deux. Sans les captages d’eau de Seine-et-Marne, les Parisiens manqueraient d’eau. Sans les campagnes environnant les agglomérations, ces dernières ne pourraient pas loger celles et ceux qui travaillent en ville, mais ne sont pas assez riches pour y vivre. Sans les campagnes, pas d’alimentation.

Et, pour des millions de Français, y compris ceux qui vivent en ville, leurs racines sont à la campagne. La France est profondément rurale dans son âme, dans sa culture, dans ses racines. Cela ne doit pas nous exonérer de répondre aux difficultés que subissent les Français ruraux. Ma conviction est que notre pays doit répondre aux problèmes des campagnes, qui deviendront demain, sinon, les problèmes des villes. J’observe que les difficultés des campagnes sont elles-mêmes diverses : le vieillissement, les problèmes d’accès aux soins, la poursuite de l’exode rural pour le rural profond ; les conflits d’usage autour de l’espace et des ressources, l’emploi des jeunes, les besoins de services publics, le logement dans les zones périurbaines où une population jeune s’installe de plus en plus massivement.

Quand je parle d’égalité des chances, je vise toutes les situations, et notamment la situation des zones rurales. Le rural n’a pas vocation à être l’arrière-cour des villes. Les campagnes ont leurs besoins et leurs ressorts de développement propres. Je crois qu’elles sont plus dynamiques que ce que l’on peut parfois dire. Vivre à la campagne ne pourra jamais être comme vivre à la ville. Heureusement d’ailleurs ! Mais je souhaite que la solidarité à l’égard des campagnes soit renforcée par une véritable égalité des chances.

L’agriculture va créer de plus en plus d’emplois. Parce que la demande alimentaire mondiale augmente et que les débouchés se diversifient. Au niveau de la production, il est indispensable que nous aidions les jeunes qui le souhaitent à devenir exploitants ou techniciens de l’agriculture. Favorisons notamment l’installation de non ruraux pour mieux renouveler les générations. Quant aux filières de l’aval, il faut permettre à nos PME de se développer en allégeant les contraintes, en valorisant le risque.

Si j’avais une seule chose à dire aux agriculteurs français, c’est que, plus que jamais, notre pays a besoin d’eux et que nous ne les abandonnerons pas. Il ne faut pas leur donner comme seule perspective de devenir des jardiniers des paysages. Nous ne devons pas renoncer à la vocation productrice de notre agriculture, ni d’ailleurs au défi du développement durable. Je veux aussi que nous trouvions les moyens de revenir à une rémunération des agriculteurs majoritairement tirée des prix de leur production. Notre avenir sera européen. A ce propos, je le dis et je le répète : la PAC de 2003 doit aller jusqu’en 2013. Mais il nous appartient simultanément d’élaborer la PAC d’après. Je veux aussi répondre aux angoisses du monde agricole : il y a un avenir après 2013. Je m’y engage et, avec les producteurs, nous ferons entendre la voix de la France.

Nicolas SARKOZY

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Sarkozy: "je suis un Européen de cœur, de raison, de convictions"

Publié le 22 Février 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il était "un Européen de cœur, de raison, de convictions", mercredi lors d'une réunion publique à Strasbourg. 

 "L'Europe est un idéal. Un idéal que j'ai fait mien. Je suis un Européen de cœur, de raison, de convictions. Et je n'ai pas l'intention de renoncer le moins du monde à cet idéal au prétexte qu'il y a une incompréhension entre l'Europe et tant de nos compatriotes", a déclaré M. Sarkozy.

Devant quelque 7.000 personnes, selon l'UMP, qui scandaient "Sarko président", et dont beaucoup agitaient des drapeaux tricolores, le candidat a expliqué que la crise que traverse l'Union européenne depuis le non français et néerlandais à la Constitution européenne, en 2005, n'était "pas institutionnelle". 

"Je veux poser un diagnostic de la crise européenne de façon franche et courageuse (...) Cette crise n'est pas conjoncturelle. Elle vient de loin", "elle est politique, elle est morale, elle est culturelle. Cette crise est une crise de la civilisation européenne (...) c'est la crise de l'Europe qui est responsable du rejet de la Constitution", a-t-il affirmé. 

Pour lui, cette crise "grave" et "profonde" doit "être résolue sans attendre". Et "si nous ne sommes pas très vite capables d'y répondre, l'Europe risque de mourir. Et avec elle, une certaine idée de la France". 

"Arrêtons de faire porter à l'Europe les faiblesses successives des responsables politiques", a-t-il lancé. "Si je suis élu, je défendrai une Europe politique, donc une Europe qui a des frontières", a-t-il dit, réaffirmant qu'il était opposé à l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne.

 

 

"Je veux remettre la politique au cœur de l'Europe", a déclaré M. Sarkozy, en plaidant également pour une "Europe économique". "Les Etats-Unis savent protéger et promouvoir leurs intérêts (...) Ce que les Etats-Unis font, pourquoi l'Europe ne le ferait-il pas?", s'est-il interrogé.

Pour lire le discours de Nicolas Sarkozy, cliquez l'image

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Villepinte : le musée Grévin des vieilles idées socialistes !

Publié le 12 Février 2007 par Vincent Jégou dans Présidentielle

 

Hier à Villepinte, Madame Royal a, de nouveau, endossé le costume de magicienne ou plutôt a repris le flambeau des vieux principes socialistes : "vider un porte monnaie déjà vide". En somme, des promesses généreuses dans tous les sens sans aucun financement avancé !

Alors que notre pays est enlisé dans une dette colossale, à aucun moment, notre chère prétendante à l’Elysée n’a évoqué sa réduction, pire ses propositions semblent l’aggraver : SMIC à 1500 €, augmentation du minimum vieillesse…Peut être faudrait il financer pour la candidate socialiste une formation (ou plutôt une initiation) à la gestion d’un budget ! Il y a des dépenses mais aussi une nécessité de recettes !

Bref, la candidate a surfé sur la vague du populisme sans jamais vouloir affronter les vrais problèmes (dettes publiques, réforme des retraites, fiscalité, réforme des 35 heures) si ce n’est en tombant dans une ridicule tirade sur les banlieues qui l’a rendue aussi crédible que Bové en ministre de l’agriculture ! Comment pouvoir croire en ce Patchwork de "mesurettes" sans aucune vision globale de l’Economie française. Le pays a besoin d’un nouvel élan et d’un nouvel espoir en l’avenir, pas qu’on lui ressorte les recettes des années 90 qui n’en ont pas été au final.

L’environnement qui sera, personne n’en doute, un sujet clé de cette campagne a été abordé sous forme de deux propositions : l’une louable sur les énergies renouvelables et l’autre sur l’interdiction de la culture d’OGM en plein champ, qui montre bien qu’aucune réflexion sur le sujet n’a été mené par la candidate.

Enfin, elle est restée fidèle à son idée de Jurys citoyens qui, en plus, de mettre en porte à faux les conseils municipaux notamment plongera les élus (et plus particulièrement les maires) dans un climat de suspicion et de jugement permanent !

Avec Sarkozy, nous avons foi en l’avenir et en la valeur du travail : travailler plus pour gagner plus…avec Ségolène c’est "travailler moins pour s’endetter plus" !! 

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Nicolas Sarkozy à Maisons-Alfort

Publié le 2 Février 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Pour lire le discours de Nicolas Sarkozy, cliquer ici

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Show Gars - clip pro sarko !

Publié le 18 Janvier 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

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Qui sont-ils ?

Des jeunes français qui croient à la personne de Nicolas Sarkozy. Ils pensent qu'il faut savoir discerner les temps et les circonstances et qu'à l'heure actuelle il faut un Nicolas Sarkozy pour diriger la France, l'emmener au delà des clivages actuels.

Ils pensent que le rêve Français est possible comme l'a été autrefois le rêve Américain. Ils pensent "qu'être français est une idéologie, une manière de concevoir le vie et non pas tout simplement être présent sur le territoire".

Ils soutiennent le candidat Nicolas Sarkozy et ils ont tenu à le lui faire savoir ainsi qu'à la France toute entière, et aussi au monde entier qui nous regarde et qui attend de la France, l'exemple à suivre...

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Premiers jours au QG de campagne

Publié le 17 Janvier 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

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Les coulisses du Congrès

Publié le 17 Janvier 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

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Discours de Nicolas Sarkozy

Publié le 14 Janvier 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Voici les principaux extraits du discours de Nicolas Sarkozy, dimanche après son intronisation officielle comme candidat UMP à la présidentielle : pour lire le discours, cliquez la photo. Pour voir la vidéo, cliquez ici

CANDIDAT 

- "Je ne serai pas que le candidat de l'UMP". "Je dois me tourner vers tous les Français, quels que soient leurs parcours, qu'ils soient de droite ou de gauche, de métropole ou d'outre-mer, qu'ils vivent en France ou à l'étranger, que la France les ait ou non déçus, pourvu qu'ils l'aiment". "Je dois les rassembler, je dois les convaincre qu'ensemble tout deviendra possible!"

PRESIDENT 

- "Je veux être le président d'une France réunie (...) le président qui va remettre la morale au coeur de la politique (...) le président qui s'efforcera de moraliser le capitalisme (...) Je veux une démocratie irréprochable".

SARKOZY PAR LUI-MEME

- "J'ai changé". "J'ai longtemps pensé que la politique n'avait rien à voir avec mes émotions personnelles". "J'ai depuis compris qu'est fort celui qui apparaît dans sa vérité. J'ai compris que l'humanité est une force, pas une faiblesse". "J'ai changé parce que l'élection présidentielle est une épreuve de vérité (...) parce que les épreuves de la vie m'ont changé. On ne peut pas partager la souffrance de celui qui connaît un échec professionnel ou une déchirure personnelle si on n'a pas souffert soi-même. J'ai connu l'échec, et j'ai dû le surmonter". "Il m'est arrivé de douter". "N'est pas courageux celui qui n'a jamais eu peur. Car le courage c'est de surmonter sa peur". Les grands gaullistes "m'ont appris, à moi petit Français au sang mêlé, l'amour de la France et la fierté d'être français. Cet amour n'a jamais faibli et cette fierté ne m'a jamais quitté".

JACQUES CHIRAC

- "Je veux dire mon respect à Jacques Chirac qui en 1975 à Nice m'a offert mon premier discours". "Seul compte l'enthousiasme de cette grande famille (l'UMP, ndlr) qui est la tienne, cher Alain Juppé. Sans toi et sans la victoire de Jacques Chirac en 2002, elle n'aurait jamais existé".

IRAK/RELATIONS FRANCE-ETATS-UNIS

- "Je veux être le président d'une France qui ne transigera jamais sur son indépendance ni sur ses valeurs. Je veux rendre hommage à Jacques Chirac, qui a fait honneur à la France quand il s'est opposé à la guerre en Irak, qui était une faute". "Je veux d'une France qui parle toujours à l'Amérique comme une amie, qui lui dit toujours la vérité et qui sait lui dire +non+ quand elle a tort (...), quand elle veut américaniser le monde".

COMMUNAUTARISME

- "Au bout du chemin de la repentance et de la détestation de soi, il y a, ne nous y trompons pas, le communautarisme et la loi des tribus. Je refuse le communautarisme qui réduit l'homme à sa seule identité visible. Je combats la loi des tribus parce que c'est la loi de la force brutale systématique".

TURQUIE

- "Je veux dire que l'Europe doit se doter de frontières, que tous les pays du monde n'ont pas vocation à intégrer l'Europe à commencer par la Turquie qui n'a pas sa place à l'intérieur de l'Union européenne"

MESURES ANNONCEES

- Bouclier fiscal à 50%

- Exonération de charges sociales et d'impôt sur le revenu pour les heures supplémentaires 

- "Résoudre en dix ans la crise du logement en construisant les 700.000 logements qui manquent" 

- Déduire les intérêts de son emprunt du revenu imposable

- Allocation de formation de 300 euros pour les étudiants "qui en ont besoin"

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Plus de 80 000 personnes au Congrès de l'UMP - rétrospective

Publié le 14 Janvier 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

 

 

Nicolas Sarkozy - Invité de Claire Chazal au journal de 20h00 de TF1 

- 13h50. Nicolas Sarkozy monte à la tribune. "Aujourd'hui, je le sais, je n'ai pas le droit de vous décevoir, je n'ai pas le droit d'hésiter, je dois gagner". Il plaide pour une "République réelle", qu'il oppose à "l'assistanat généralisé" de la "République virtuelle". Un discours d'un peu plus d'une heure qui marque le point culminant et la conclusion du congrès.

 

 

- Quelques minutes avant 14 heures. Un compte à rebours retentit. Puis, le résultat du vote des militants tombe : 69,06% de participation ; 98,1% de votes Sarkozy parmi les suffrages exprimés. Nicolas Sarkozy est officiellement candidat de l'UMP. 

 

- 13h35. Dernier à s'exprimer avant Nicolas Sarkozy, Alain Juppé plaide pour "un nouveau souffle", qui permettra de "trouver le chemin d'une croissance plus forte, créatrice d'emplois et de pouvoir d'achat". Il prévient : "si nous ne faisons rien, nous allons au suicide collectif" et appelle chacun à s'engager avec Nicolas Sarkozy dans "le combat pour la France". 

 

 

- 13h20. "Je voudrai vous dire quelques mots de quelqu'un que je connais bien et que je soutiens... Pour qu'elle reste dans les Deux-Sèvres", a ironisé Jean-Pierre Raffarin. "Méfiez-vous, elle (Ségolène Royal) a un vrai talent, a poursuivi l'ancien Premier ministre : celui de savoir ce que les Français penseront demain matin." "Avec Nicolas, j'ai confiance."

 

 

 

 

 

- 12h50. "Michèle! Michèle!", ont scandé les militants. Longuement ovationnée, la ministre de la Défense s'en est amusée : "Vous savez, je n'ai qu'un quart d'heure pour vous parler!" Michèle Alliot-Marie a réaffirmé à la tribune son soutien à Nicolas Sarkozy. Un engagement de "femme libre". "Nicolas Sarkozy peut compter sur moi!", a-t-elle conclu.

- 12h35. François Fillon l'assure : "Nicolas Sarkozy est l'homme de la situation". Pourquoi? Parce que "pour la première fois de notre histoire, notre parti sera représenté par un homme qui n'a pas de comptes à régler avec le passé" et qui est "tourné vers l'avenir".

- 12h30. En raccompagnant Dominique de Villepin à sa voiture, Nicolas Sarkozy confie : "Aujourd'hui, je pense surtout à toutes les responsabilités que j'ai sur les épaules et que je dois tout faire pour ne pas décevoir".

- 11h20. Gérard Longuet prend la parole : l'élection présidentielle sera, assure-t-il, le moment de "faire basculer la France", sur le "chemin critique" aujourd'hui, "dans le camp des nations victorieuses".

- 11h12. Pierre Lellouche, député UMP de Paris, se dit "fier d'être là, militant parmi 50.000 militants". Avant de détailler, à son tour, les enjeux internationaux de l'élection présidentielle à venir : "dans 5 ans (...) la voix de la France sera-t-elle encore écoutée ?"

 

- 11h05. A la tribune, les interventions continuent. Michel Barnier, ancien ministre des Affaires étrangères, trace le portrait du "capitaine" qu'il faut à la France. Car "les défis sont là. Dès le 7 mai au matin, il faudra les affronter (...) Notre pays ne peut choisir un président qui se tait ou qui attend".

 

 

 

 

- 11 heures. Nicolas Sarkozy accueille Dominique de Villepin.  Le Premier ministre restera une demi-heure avant de repartir.

 

 

 

- vers 10h30. Nicolas Sarkozy fait une première intervention au congrès, en exhorant les militants à accueillir tous ceux qui viendront en cette journée - une allusion non voilée à Dominique de Villepin. "Nous sommes une grande famille (...) Le sectarisme, c'est pour les autres", lance le président de l'UMP.

 

 

- 10 heures - 11 heures. Premières interventions des figures de l'UMP. Edouard Balladur a pris la parole le premier, pour demander de "tirer les avantages de l'union". Et de mettre en garde : "Nous ne devons pas ménager notre soutien à Nicolas Sarkozy, pour le faire gagner dans trois mois".

- 10 heures : derniers votes. Les adhérents qui n'ont pas apporté par internet leur soutien à Nicolas Sarkozy, seul candidat en lice au sein de l'UMP, peuvent voter sur place, jusqu'à 10 heures. Le résultat du vote, qui s'annonce comme un plébiscite, doit être annoncé à 14 heures, avant le discours de Nicolas Sarkozy.

 

 

- dimanche matin, peu avant 10 heures : ouverture du congrès. Les militants sont sur place, le congrès qui doit voir Nicolas Sarkozy désigné candidat du parti est officiellement lancé.

 

Les militants sont sur place, le congrès qui doit voir Nicolas Sarkozy désigné candidat du parti est officiellement lancé.

 

 

 

 

 

 

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Participation record des Côtes-d'Armor

Publié le 14 Janvier 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

75,75 % de participation au vote, les Côtes-d'Armor se distinguent par un taux de participation supérieur au national de plus de six points...
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Juppé apporte officiellement son soutien à Sarkozy

Publié le 9 Janvier 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

 

 

Le maire de Bordeaux Alain Juppé a officiellement apporté son soutien à Nicolas Sarkozy pour la désignation du candidat UMP à l'élection présidentielle, a annoncé mardi l'ancien Premier ministre sur son blog internet. http://www.al1jup.com/ 

"Le choix d'un candidat, c'est le choix d'un projet. C'est aussi le choix d'une personne. Je connais bien Nicolas Sarkozy, depuis longtemps. Je connais ses forces et ses faiblesses, comme il connaît les miennes. J'apprécie sa capacité d'agir", écrit Alain Juppé qui a intitulé son article "Pourquoi je soutiens Nicolas Sarkozy".

"C'est un atout majeur pour conduire une grande Nation dans un monde turbulent. Il y faut aussi la capacité de rassembler, qui implique le refus de toute forme d'intégrisme, le sens de l'écoute et le respect du point de vue d'autrui. Nicolas Sarkozy veut et peut rassembler", poursuit-il sur son blog. 

 Selon Alain Juppé, le temps du débat interne est "maintenant clos" et seul Jacques Chirac, du fait de sa fonction, ne saurait être tenu par des procédures de parti. S'il choisissait d'être candidat, une situation nouvelle serait alors créée, qu'il appartiendrait à chacun d'analyser".

"Pour l'heure, l'UMP va se prononcer. Pour ma part, et pour les raisons que je viens de dire, j'ai décidé d'apporter mon soutien à Nicolas Sarkozy", conclut Alain Juppé.

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Voeux de Nicolas Sarkozy

Publié le 2 Janvier 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

LES VOEUX DE NICOLAS SARKOZY

 

 

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Des jeunes des quartiers populaires autour de Nicolas Sarkozy

Publié le 13 Décembre 2006 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Nicolas Sarkozy a réuni jeudi place Beauvau plusieurs centaines de "jeunes des quartiers populaires", une opération séduction visant la jeunesse dans son ensemble, avec la volonté de lui "tendre la main", loin des "racailles" et "kärcher" qui avaient fait grincer des dents.

Le ministre de l'Intérieur a clos les débats après six tables rondes sur l'égalité des chances, l'éducation, l'urbanisme, les médias ou les femmes dans la salle des fêtes du ministère de l'Intérieur en présence de nombreuses personnalités. 

Faisant valoir qu'"il se passe des choses bien" en banlieue, il a expliqué: "Ce que j'ai voulu montrer, c'est que je veux être ferme mais juste. Ferme avec ceux qui empoisonnent la vie des autres, mais juste avec ceux qui veulent s'en sortir".

Patrick de Carolis, PDG de France-Télévisions, Jean-François Cirelli, président de Gaz de France, l'acteur réalisateur Roschdy Zem, ou Rony Brauman, ancien président de MSF, côtoyaient à la tribune des responsables d'associations ou de l'Education Nationale.

Les débats ont été préparés et menés avec des jeunes de l'association "Bleu Blanc Rouge" (BBR) d'Argenteuil (Val d'Oise) que le ministre avait rencontrés il y a plus d'un an et avec qui il a continué de travailler.

Nicolas Sarkozy a promis de poursuivre dans cette voie et indiqué qu'il recevrait BBR "en début de semaine prochaine". Il a fait savoir à ses hôtes qu'il entendait "qu'on reprenne toutes (leurs) propositions et qu'on voit dans quel délai on puisse les traduire dans les faits".

   Cette journée, qui a réuni quelques centaines de participants, se voulait un moyen donné à plusieurs jeunes des quartiers populaires de "faire entendre leur voix", "par le biais de recommandations et de propositions" plutôt que "d'être marginalisé". C'est une "première, à ce niveau", a-t-on indiqué. "C'est à l'Etat d'aller vers les jeunes", a déclaré Roschdy Zem, qui s'est dit heureux d'être là.


Le groupe de travail qui a précédé la réunion au ministère de l'Intérieur de plusieurs centaines de jeunes de quartiers populaires à l'initiative de l'association "Bleu Blanc Rouge" d'Argenteuil, a présenté diverses propositions et recommandations. 

 Au chapitre de l'"identité" nationale, ils recommandent : 

- D'"établir une rencontre entre la République et la banlieue", avec des "tables rondes ou ateliers, moments conviviaux et de travail" entre jeunes et les "autorités de la Nation". 

- "Introduire la banlieue dans les institutions de la République" pour qu'"à tout niveau de la hiérarchie, il y ait le reflet de la société française dans sa diversité". 

- Nommer des symboles forts issus de la banlieue" dans les institutions.

En matière d'éducation : 

- Une "évaluation régulière du niveau" des élèves en début d'année scolaire et, le cas échéant, désigner un "référent assistant l'enseignant principal" pour une aide personnalisée".

- Remplacer les redoublements par des "sessions de rattrapage et de remise à niveau intensif". 

- Instituer un "parrainage" permettant un "accès plus large des élèves de l'éducation prioritaire à une formation supérieure".

- Un "partenariat renforcé" entre les entreprises et les établissements scolaires.

- Création d'une "matière découverte des filières" dès l'entrée en collège, dispensée par les conseillers d'orientation et des acteurs du monde du travail.

Pour les femmes :

- Créer "une réelle alliance entre les associations qui oeuvrent pour le respect de la femme".

- Créer une aide en faveur de celles, "issues de milieux défavorisés, qui veulent monter leur propre affaire".

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CANDIDATURE DE NICOLAS SARKOZY

Publié le 12 Décembre 2006 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Chers amis,

Au printemps prochain la France élira un nouveau Président de la République. Ce choix sera décisif pour notre pays et pour l'avenir de nos enfants. Après avoir longuement réfléchi au sens profond de cet engagement, j'ai décidé d'être candidat. C'est un choix de devoir et de responsabilité. Ce qui est en jeu dans l'élection présidentielle c'est la vérité d'un homme et la clarté de son projet, sa capacité à s'adresser à tous les Français et à incarner à un moment donné le destin de la nation. Mais qui peut prétendre rassembler les Français s'il n'est d'abord capable de rassembler sa famille politique ? Conformément aux statuts de notre mouvement, le 14 janvier vous choisirez celui d'entre nous que vous jugerez le mieux à même de faire triompher les valeurs qui nous unissent.

Cette procédure nous l'avons décidée ensemble pour éviter la division qui condamnerait nos idées à la défaite. Notre diversité est notre richesse. Mais c'est notre unité qui est notre force. Je veux rassembler notre famille politique dans le respect des histoires et des convictions de chacun.

Nous partageons le même amour de la France, le même attachement à la Démocratie et à la République, la même conviction européenne, la même idée de l'Homme, de sa liberté, de sa responsabilité, de sa dignité.

Ensemble nous avons parachevé la grande union de la droite et du centre.

Ensemble nous avons bâti une grande formation populaire moderne. Il y a deux ans nous étions 114 000. Aujourd'hui grâce à votre engagement, à votre dévouement, à votre énergie, nous sommes 310 000.

Il y a deux ans je vous ai proposé de vous rassembler autour d'un projet qui conjuguerait l'autorité, la responsabilité et la liberté avec la générosité et la justice. C'est ce que nous avons réalisé. Aujourd'hui, je vous propose de réconcilier la France qui gagne et celle qui souffre, de réunir la France du oui et celle du non, de rendre l'espoir à tous ceux qui, quelles que soient leur condition, leurs origines ou leurs croyances, l'ont perdu.

Si nous ne rassemblons pas la France, personne ne le fera à notre place. Ni les extrêmes qui se nourrissent du désespoir mais n'ont rien à proposer. Ni la gauche qui ne cesse de dévaloriser le travail et qui depuis si longtemps n'a plus rien à dire aux travailleurs.

Si vous me faites l'honneur de votre confiance, c'est fort de notre unité et dans la fidélité à nos valeurs que je m'adresserai à tous les Français.

Je le ferai avec sincérité et avec clarté.

Je veux bâtir un nouveau pacte républicain fondé sur la confiance et sur le respect.

Je veux construire une Nation qui vous protège, une République qui vous unit, une Europe qui permettra à la France de compter encore sur la scène du monde.

Je vous propose un Etat qui agisse et un Président qui fixe un cap et en assure la responsabilité politique. Je vous propose de rompre avec une façon de faire de la politique qui depuis trop longtemps donne le sentiment que plus rien n'est possible.

Je vous propose une politique qui ait pour objectif que tout redevienne possible. Je vous propose une politique qui encourage celui qui veut entreprendre, celui qui veut réussir, celui qui veut gagner plus en travaillant davantage, une politique qui redonne l'espoir à la mère qui élève seule ses enfants, au fils d'ouvrier, à l'enfant d'immigrés.

Je veux que tout redevienne possible pour celui que la vie n'a pas épargné et qui est prêt à se donner du mal pour s'en sortir, pour celui qui se lève tôt et qui travaille dur, pour l'élève qui a envie d'apprendre, pour celui qui veut reprendre ses études.

Si vous le voulez tout redeviendra possible dans notre République.

Si vous le voulez, ensemble nous retrouverons cette foi dans le progrès, cette espérance de promotion sociale, ce sentiment de fraternité que la République avait su faire partager.

Si vous le voulez, ensemble nous retrouverons la fierté d'être Français qui nous permettra une fois de plus d'étonner le monde.

Voilà ce que je dirai aux Français si le 14 janvier vous m'accordez votre confiance. Je ne la trahirai pas. Je veux être à la hauteur de votre espérance.

Je vous prie de croire en l'expression de mes sentiments bien cordiaux.

Nicolas SARKOZY

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Meeting de Nicolas Sarkozy à Angers

Publié le 1 Décembre 2006 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Nicolas Sarkozy était à Angers ce soir pour prononcer un discours sur le thème "Education, le devoir de réussite". Pour voir ou revoir son discours, cliquez sur la photo ci-dessous. Vous pouvez aussi télécharger le texte de ce discours en cliquant sur le logo "discours"

Discours d'Angers

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CANDIDAT !

Publié le 29 Novembre 2006 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Nicolas Sarkozy : «Ma réponse est oui»

Voici l'interview que donne le président de l'UMP à la presse régionale jeudi matin pour annoncer sa candidature officielle à l'Elysée • Il dit «sentir la force, l'énergie et l'envie de proposer une autre vision de la France».

C'est à travers la presse quotidienne régionale et départementale que Nicolas Sarkozy a choisi d'annoncer jeudi matin sa candidature à l'élection présidentielle. Ses propos ont été recueillis par six représentants de ces journaux.

Etes-vous candidat à l'élection présidentielle ?

Ma réponse est oui.

Pourquoi ?

C'est une décision mûrement réfléchie. A titre personnel, elle n'était pas évidente. Cette décision m'engage ; c'est le choix d'une vie. C'est une lourde responsabilité vis-à-vis des Français auxquels je demande de me faire confiance. Je me sens la force, l'énergie et l'envie de proposer une autre vision de la France. J'ai l'ambition de créer une nouvelle relation avec les Français qui repose sur deux mots : confiance et respect, confiance en la parole donnée et respect de chaque Français pris individuellement.

Quel contenu donnez-vous à cette nouvelle relation ?

Faire de la France le pays où «tout peut devenir possible». Et cela pour tout le monde, mais d'abord pour ceux qui ont connu des épreuves, se sentent fragiles ou qui pensent que «rien n'est jamais pour eux». Quand tout sera redevenu possible, quand la promotion sociale, le droit à la propriété, une meilleure école pour ses enfants, un meilleur salaire pour soi, une réelle égalité entre hommes et femmes, seront des objectifs réalisables pour chacun, alors les Français retrouveront le goût de vivre ensemble. Et la nation française sera à nouveau un exemple pour le monde.

Pourquoi maintenant cette annonce de candidature ?

Je m'étais engagé auprès du président de la République à ce que 2006 soit consacré au travail gouvernemental et que la campagne ne démarre qu'en fin d'année. J'ai respecté mon engagement. Dans cette campagne je dirai tout avant afin de pouvoir tout faire après. Notre démocratie a besoin de franchise, d'honnêteté, de vérité.

Avez-vous fixé un terme à votre présence au gouvernement ?

Il est trop tôt pour répondre parce que ma famille politique n'a pas encore décidé de me soutenir. En tout état de cause, je ne serai plus ministre au moment de l'élection: en cela je serai le premier à m'imposer cette règle contraignante.

Vous êtes en pré-campagne depuis des années. Qu'est-ce qui va changer désormais ?

Depuis des années, j'ai la même volonté de renouveler le débat public. Je vais maintenant m'adresser à tous les Français, sans exception. Je pense entre autres aux catégories de la population auxquelles nous n'avons pas assez parlé : aux fonctionnaires, aux Français les plus récents, aux femmes, aux jeunes, à ceux qui n'ont plus d'espoir. Je vais leur parler de la France et de leur avenir. J'appelle la droite républicaine et le centre à s'ouvrir aux idées nouvelles afin que tous les Français puissent se reconnaître en nous.

Votre programme sera-t-il UMP ?

Lionel Jospin avait dit, en 2002, que son programme n'était pas socialiste. L'électorat socialiste l'a «compris». Il n'a pas voté pour lui. Qu'on ne compte pas sur moi pour tenir un discours qui ne soit pas fidèle aux valeurs de la droite et du centre. J'aime mon pays, je crois aux vertus du travail, du mérite, de la récompense et de l'effort. Mais je ne suis pas un conservateur car je crois au mouvement. L'ordre n'est acceptable que s'il est en mouvement. L'ordre juste, c'est juste de l'ordre. Je veux que l'avenir redevienne une promesse et cesse d'êre une menace. Les Français attendent des raisons d'espérer. Il n'y a de fatalité que pour ceux qui renoncent. Je n'en serai jamais.

Le mot rupture fait-il encore partie du vocabulaire de Nicolas Sarkozy ?

Oui car je veux rompre avec une façon de faire de la politique. Rompre, ce n'est pas la crise. A ceux qui voudraient m'appeler à la continuité, je pose la question : êtes-vous sûrs d'être en harmonie avec les Français ? Je veux rompre avec l'idée que l'on peut travailler moins et gagner plus, qu'en accueillant tout le monde, on peut intégrer convenablement, qu'on démocratise l'enseignement en abaissant le niveau des diplômes. A mon poste de ministre, j'ai profondément changé les choses. Je veux remettre la société française en mouvement.

Ségolène Royal n'incarne-t-elle pas mieux cette rupture ?

Le PS a choisi l'immobilisme. Je veux incarner le mouvement. Dans un monde qui bouge si vite qui peut penser que l'on peut demeurer immobile. Je veux une rupture tranquille. Cela fait quatre ans et demi que je gère la sécurité de la France. Cela demande beaucoup d'expérience et de maîtrise. Je veux les mettre au service de la France.

Quelle rupture incarnez-vous par rapport à Jacques Chirac ?

On peut être fidèle à son histoire, fier de son bilan et proposer pour les cinq années à venir un autre chemin. Je souhaite un président responsable et des contre-pouvoirs plus forts. Imaginer l'avenir et l'incarner c'est désormais ma mission.

On vous dit atlantiste, communautariste et libéral...

On dit tant de choses fausses et caricaturales ! Communautariste ? C'est un message. Je n'accepte pas qu'on importe des usages et des coutumes non conformes à nos valeurs républicaines. Atlantiste ? On est d'autant plus indépendant qu'on est amis. Libéral ? Cela serait réducteur. Je crois en la liberté. Mais je ne suis pas un idéologue. Et je pense que l'Etat et les services publics ne doivent pas être condamnés à l'impuissance. Ils ont tous leur rôle dans la société moderne que je veux bâtir.

Le PS est désormais en ordre de marche derrière sa candidate. A l'UMP, vous en êtes loin

Rarement la famille politique que je préside n'a été aussi rassemblée. Je n'y considère personne comme un adversaire.

Ce qui n'empêche pas des velléités.

Ce ne sont pas des velléités, ce sont des talents. Je les prends en compte car toutes les ambitions sont légitimes.

Jacques Chirac a eu 74 ans hier. Que lui souhaitez-vous ?

D'être heureux. 

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Bureau Politique de l'UMP

Publié le 22 Novembre 2006 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Présidentielle

Le Bureau Politique de l’UMP, réuni sous la présidence de Nicolas SARKOZY , en application de l’article 14 de nos statuts (modifié par le vote des adhérents le 21 janvier 2006 conformément au Bureau Politique du 6 décembre 2005) vient d’adopter à l’unanimité les modalités du processus de choix du candidat soutenu par l’UMP à l’élection présidentielle lors d’un congrès qui se clôturera le 14 janvier 2007.

Il a été décidé que : 

-          Le dépôt de candidature est ouvert dès le 23 novembre 2006.  La clôture des candidatures a lieu le 31 décembre 2006. La clôture du vote a lieu le 14 janvier 2007.

-          Les candidats à la candidature devront réunir des parrainages représentant 3 % du Conseil National réparti dans 10 départements.

-          Tout nouvel adhérent ayant adhéré avant le 31 décembre 2006 pourra voter lors du Congrès pour soutenir le candidat.

-          Le détail du scrutin sera précisé par la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales présidée par Robert Pandraud.

-          Durant cette campagne, une commission sera chargée d’organiser des forums inter-régionaux pour que toutes les sensibilités du mouvement puissent s’exprimer.

 Les députés du groupe UMP, réunis ce matin, ont réaffirmé par la voix du président du groupe, Bernard Accoyer, leur volonté d’union. C’est dans ce seul cadre, c’est-à-dire au sein de nos instances, que le débat d’idées doit avoir lieu, dans le respect des différentes sensibilités de chacun.Les députés UMP ont également réaffirmé, avec force, leur attachement au respect des procédures adoptées unanimement, l’an dernier, pour préparer, dans l’unité et la sérénité, l’élection présidentielle.

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