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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Soldes: une majorité de Français souhaitent laisser les commerçants décider

Publié le 5 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Soldes.jpgUne majorité de Français souhaite désormais que les commerçants puissent procéder aux soldes lorsqu'ils le souhaitent, tandis que le budget accordé aux soldes connaît depuis cinq ans un "recul notable", selon un enquête menée par l'Ifop pour Dimanche Ouest France.

Le budget consacré aux soldes d'hiver est pour une large majorité des Français (73%) inférieur à 150 euros et pour 40% inférieur à 80 euros, relève cette étude, à quelques jours de l'ouverture des soldes d'hiver qui vont débuter mercredi dans toute la France.

Parallèlement moins d'une personne sur cinq (19%) envisage des dépenses supérieures à 150 euros et seulement 4% y consacre un budget supérieur à 300 euros.

En cinq ans le budget alloué aux soldes d'hiver a subi un "recul notable", souligne l'enquête. La part des interviewés projetant d'y consacrer moins de 80 euros est en hausse de 11 points par rapport à une précédente étude menée en 2003. Parallèlement, la part de ceux qui envisagent un budget supérieur à 150 euros s'effrite de 8 points.

Les soldes d'hiver demeurent une période propice aux achats importants -43% déclarent les attendre autant et 29% davantage qu'il y a quelques années- mais les Français sont désormais majoritaires à souhaiter que les commerçants puissent procéder aux soldes lorsqu'ils le souhaitent plutôt que de maintenir le rythme de deux périodes de soldes annuelles (57% contre 42%). La tendance s'est ainsi inversée puisqu'en 2003 ils étaient 45% contre 51%.

Le souhait d'un changement du système des soldes est plus fort auprès des employés (61%), ouvriers (62%) et retraités (63%). En revanche, une majorité des interviewés âgés de 25 à 34 ans (54%), des cadres supérieurs (66%) et des habitants de l'agglomération parisienne (52%) souhaite la poursuite du système actuel.