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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Les principales déclarations de Tony Blair devant la commission Chilcot

Publié le 29 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

Les principales déclarations de l'ancien Premier ministre Tony Blair devant la commission Chilcot sur l'engagement britannique en Irak:

 

  • Les raisons de la guerre:
    "Il n'était pas question de prendre le moindre risque. Tout cela devait s'arrêter".
    "Je n'ai pas utilisé le mot +changement de régime+" dans une interview controversée avec la BBC en décembre.
    Le non respect des résolutions de l'ONU "était l'argument". "Ca l'était alors et ça le reste".
    Après le 11-Septembre, le régime irakien "n'en avait objectivement pas fait plus, mais c'est notre perception du risque qui avait changé".
    "La décision que j'ai prise - et franchement je la prendrais à nouveau - c'était que s'il existait une quelconque possibilité qu'il puisse développer des armes de destruction massive (ADM), nous devions l'arrêter."
    "Je n'aurais pas fait l'Irak si je n'avais pas pensé que c'était juste."
    "(J'ai) une responsabilité oui, mais je n'ai aucun regret d'avoir renversé Saddam Hussein".
    C'était un "monstre", qui "menaçait non seulement la région mais le monde entier". Même rétrospectivement, "il était préférable de régler cette menace, de la régler en le renversant et je crois vraiment que le résultat en est que le monde est plus en sécurité."
     
  •  Le lien transatlantique:
    Aucun accord "secret" n'a été conclu en avril 2002 avec le président américain George W. Bush.
    "Ce que je disais (...) c'était: + Nous allons être avec vous pour faire face et régler cette menace", mais "la manière de procéder dans cette affaire était ouverte" à la discussion.
    M. Bush a compris "exactement ce qu'il devait comprendre, à savoir que si on en venait à l'action militaire parce qu'il n'y avait aucun moyen de régler ça diplomatiquement, nous serions avec lui".
  • Les renseignements sur la présence d'ADM:Les renseignements étaient certes "fragmentaires", mais il était "difficile d'en arriver à une conclusion autre que celle" que Saddam continuait son programme d'ADM.
    "Quand vous êtes Premier ministre (...), vous devez compter sur les gens qui font (le renseignement), avec leur expérience, leur engagement et leur intégrité."
    "Evidemment, maintenant, avec le recul, nous regardons la situation différemment."
    "Je croyais sans le moindre doute" que l'Irak disposait d'ADM.
    L'information publiée en septembre 2002 selon laquelle Bagdad pouvait déployer certaines armes en moins de 45 minutes, "il aurait été mieux de la corriger à la lumière de la signification qu'elle a ensuite prise".
     
  • Légalité de la guerre:Une deuxième résolution nous aurait rendu "la vie beaucoup plus facile". Mais George W. Bush estimait qu'elle n'était "pas nécessaire" et il est "correct" de dire que je partageais cet avis si Saddam Hussein continuait à défier le monde." Jusqu'à au dernier moment", le Royaume-Uni a cherché à obtenir un consensus. "Je pense que tous les pays ayant participé à l'intervention militaire pensaient avoir une base légale solide."
    "Quand vous relisez la (résolution de l'ONU) 1441, il est assez évident que vous pouvez argumenter" qu'elle légitimait la guerre.
    Si l'ancien conseiller juridique du gouvernement Peter Goldsmith n'avait pas estimé que la guerre était légale, "nous n'aurions pas pu agir".
     
  • L'armée britannique:
    "Si quelqu'un était venu à moi et m'avait dit que ce n'était pas sûr en raison du manque de préparation militaire, je l'aurais sérieusement pris en considération. Mais ils ne sont pas venus."
     
  • L'après Saddam Hussein:
    "Si nous avions su ce que nous savons maintenant, évidemment nous aurions fait les choses très différemment. D'un autre côté, nous étions préparés pour ce que à quoi nous pensions que nous serions confrontés."
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Clearstream: second procès pour Villepin visé par un appel du parquet

Publié le 29 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

procureur-jean-claude-marin.jpgLe triomphe aura été de courte durée: Dominique de Villepin, visé par un appel du parquet moins de 24H00 après sa relaxe, devra comparaître dans un nouveau procès Clearstream, prévu dans un an, à la veille de la campagne pour la présidentielle.

A 08H15, M. Marin, qui avait requis contre Dominique de Villepin 18 mois avec sursis et 45.000 euros d'amende, avait annoncé sur Europe 1 sa décision "d'interjeter appel".

"Le tribunal (correctionnel) n'a pas tiré toutes les conclusions de ce qu'il a entendu.

"De manière un peu surprenante, le jugement ne condamne pas Dominique de Villepin", a dit le haut magistrat, ajoutant: "Tout n'a pas été dit dans cette affaire. Il y a place encore pour faire émerger une part de vérité (...) J'ai décidé d'interjeter appel de cette décision" a ajouté le magistrat, qui avait requis 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende à l'encontre de l'ancien Premier ministre pour "complicité de dénonciation calomnieuse".

"Il faut que la cour d'appel ait tous les éléments (...) Fin 2010 ou début 2011, on pourrait avoir un second procès",

L'affaire Clearstream est une vaste histoire de manipulation dans laquelle des listings bancaires ont été falsifiés et transmis à un juge afin de faire accroire que plusieurs personnalités, dont Nicolas Sarkozy, détenaient des comptes occultes à l'étranger.

Alors qu'il couvait jeudi, l'esprit de revanche a repris le dessus vendredi, Dominique de Villepin allant même jusqu'à dire que dans cette affaire Nicolas Sarkozy, partie civile, avait "menti" sur la date à laquelle il a été informé du dossier.

Dès jeudi, le principe d'un second procès était acquis. Le mathématicien Imad Lahoud et l'ancien vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin, considérés comme les principaux auteurs du complot et condamnés à respectivement 18 et 15 mois ferme, avaient immédiatement annoncé qu'ils faisaient appel.

Vendredi matin, M. Marin a assuré de son indépendance: "Je n'ai pas besoin de recevoir d'instructions de quiconque pour faire appel". C'est "ma décision".

Du point de vue du droit, cet appel est conforme à la pratique: sur les affaires sensibles, il est rare que le parquet, après avoir requis la condamnation d'un prévenu, se dédise et renonce à faire appel lorsque ce dernier est relaxé.

Selon M. Marin, le procès en appel pourrait avoir lieu "fin 2010 ou début 2011". Dominique de Villepin y comparaîtra aux côtés de MM. Gergorin et Lahoud.

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Réunion publique régionale : Bernadette Malgorn & Christian Estrosi aujourd’hui à Guilers

Publié le 28 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Régionales 2010

La campagne des régionales débute ce soir dans la région de Brest, avec une grande réunion publique, avec Bernadette Malgorn et Christian Estrosi (Ministre chargé de l’industrie, Maire de Nice et président de Nice Cote d’Azur).
C’est une réunion ouverte à tous.
Jeudi 28 Janvier 2010 à 18h30 – Centre socioculturel l’AGORA – 79 rue Charles de Gaulle à GUILERS (commune de Brest Métropole Océane )
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Clearstream : Des phrases extrêmement sévères pour un jugement de 326 pages

Publié le 28 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 Voici quelques phrases fortes, sélectionnées parmi les 326 pages du jugement Clearstream, rendu jeudi par le tribunal correctionnel de Paris.

 

1/ Concernant Dominique de Villepin:

-          "S'il n'est pas démontré de façon indubitable que le président de la République ait effectivement donné des instructions spécifiques à son ministre des Affaires Etrangères, il est en revanche établi que ce dernier s'est à tout le moins prévalu devant Jean-Louis Gergorin et le général Rondot de propos du président".

-          L'intervention de Dominique de Villepin lors du placement en garde à vue d'Imad Lahoud le 25 mars 2004 "reflète (son) état d'esprit à cette époque, à savoir son souci de ménager et de protéger une source susceptible de contribuer à la manifestation de la vérité relative à un réseau de corruption, pressentant l'avantage politique qu'il pourrait tirer de cette révélation, dans un contexte de rivalité notoire au sein du gouvernement".

 

2/ Concernant Jean-Louis Gergorin:

-          "L'expérience de Jean-Louis Gergorin dans l'activité de renseignement et ses responsabilités importantes au sein du groupe EADS devaient l'inciter sinon à prendre ses distances vis-à-vis d'Imad Lahoud, du moins à s'assurer d'emblée et par tous moyens de la pertinence des informations qu'il lui fournissait".

-          Il "n'a rien fait pour mettre un terme aux effets dévastateurs de la dénonciation dont il a été l'initiateur".

-          "Jean-Louis Gergorin ne peut faire croire au tribunal que l'emballement, à défaut d'une naïveté impensable, lui aurait fait perdre ses plus élémentaires et anciennes règles de prudence".

-          "Les excuses ou explications d'aveuglement de Jean-Louis Gergorin ne sont pas recevables tant l'instruction et les débats ont révélé sa particulière mauvaise foi et son exceptionnelle aptitude à retourner les situations en sa faveur".

-          "Il a agi pour satisfaire des intérêts personnels sous couvert de la défense de ceux d'EADS et du groupe Lagardère et des impératifs de sécurité nationale". "Il a été rapidement habité par une intention de nuire en partie sous l'influence pernicieuse et néfaste d'Imad Lahoud".

-          Il "a su instrumentaliser les autorités".

-          Il a été "seul à maîtriser le processus labyrinthique de la calomnie". "Dès l'apparition des premières fuites médiatiques et des premiers remous dans la presse, il a fui ses responsabilités en abandonnant le bateau ivre de la calomnie, se disant lui-même victime de cette déferlante médiatique".

-          "Jean-Louis Gergorin doit être considéré comme pleinement responsable de ses actes qui sont révélateurs d'une personnalité particulièrement nuisible et inquiétante en raison d'une duplicité exceptionnelle qu'il a manifestée dès les prémices des dénonciations jusqu'au terme des débats".

 

3/ Concernant Imad Lahoud:

-          "Les innombrables déclarations contradictoires d'Imad Lahoud au cours de l'information font de lui un menteur invétéré, un metteur en scène insatiable et un comploteur infatigable".

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Clearstream: Villepin relaxé, Lahoud, Gergorin et Bourges coupables, Denis Robert relaxé

Publié le 28 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Villepin-proces.jpg L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a été relaxé de dénonciation calomnieuse dans l'affaire Clearstream par le tribunal correctionnel de Paris. Le ministère public avait estimé que l'ancien diplomate était coupable d'avoir fermé les yeux, alors qu'il savait que les fichiers étaient des faux. Le parquet considérait qu'il aurait pu tout stopper, mais qu'il avait choisi de ne pas le faire, trop heureux de gêner Nicolas Sarkozy alors en pleine course vers l'Elysée. Le procureur de Paris Jean-Claude Marin avait requis le 20 octobre contre Dominique de Villepin 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende pour "complicité de dénonciation calomnieuse". Il avait estimé que l'ancien Premier ministre s'était rendu "complice" de dénonciation calomnieuse "en cautionnant par son silence les agissements de Jean-Louis Gergorin", l'ancien vice-président d'EADS.

 

Le mathématicien Imad Lahoud, qui a falsifié les listings bancaires et l'ancien vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin, qui a transmis des fichiers falsifiés à la justice, ont été déclarés jeudi par le tribunal correctionnel de Paris coupables de dénonciation calomnieuse au procès Clearstream.

L'ancien vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin, considéré par le tribunal comme le "cerveau" de l'affaire de dénonciation calomnieuse Clearstream, a été condamné à une peine de trois ans d'emprisonnement, dont 15 mois ferme.

 

Le mathématicien Imad Lahoud est coupable de complicité de dénonciation calomnieuse, de faux et d'usage de faux et de recels d'abus de confiance. "Imad Lahoud a fourni à Jean-Louis Gergorin une aide déterminante dans la commission du délit", "il a sciemment facilité la préparation et la consommation des délits de dénonciation calomnieuse", a jugé le tribunal.

Selon le tribunal, Imad Lahoud "apparaît comme le point de passage obligé" dans le processus de dénonciation calomnieuse visant à faire croire que plusieurs personnalités, dont Nicolas Sarkozy, détenaient des comptes occultes à l'étranger a considéré la 11e chambre du tribunal correctionnel, qui l'a condamné à une peine décidée de trois ans de prison dont 18 mois ferme.

 

Le journaliste Denis Robert a été relaxé. Poursuivi pour recel d'abus de confiance et recel de vols, le journaliste a été relaxé par le tribunal, qui a suivi les réquisitions du parquet.

Le tribunal a estimé que "les poursuites apparaissent incompatibles avec l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'Homme" sur la liberté d'expression et qu'il "espérait de bonne foi de l'aide" d'Imad Lahoud, falsificateur présumé des listings bancaires Clearstream, lorsqu'il lui a remis les listes de comptes de la chambre de compensation luxembourgeoise.

 

Le tribunal a en revanche déclaré "coupable" l'ex-auditeur Florian Bourges pour avoir remis à Imad Lahoud les listings Clearstream. Il a considéré que M. Bourges "contrairement à ce qu'il prétend, ne pouvait ignorer le caractère confidentiel des documents extraits des serveurs" Clearstream.

La peine à l'encontre de Florian Bourges sera prononcée à la fin de la lecture du jugement. Le parquet avait requis à son encontre quatre mois de prison avec sursis.

 

L'affaire Clearstream est une vaste histoire de manipulation dans laquelle des listings bancaires ont été falsifiés et transmis à un juge afin de faire croire que plusieurs personnalités, dont Nicolas Sarkozy, détenaient des comptes occultes à l'étranger.

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Vers une expérimentation des scanners corporels dans les aéroports français

Publié le 28 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

scanner-aeroport.jpgLes députés ont adopté, en commission des Lois, un amendement visant à autoriser, à titre expérimental, l'installation de scanners corporels dans les aéroports français, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.

Il s'agit d'un amendement UMP adopté dans le cadre de l'examen du projet de Loi d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité intérieure, dite Loppsi 2, qui sera débattu en séance publique à partir du 9 février.

Selon son exposé des motifs, il vise à autoriser, à titre expérimental et pour une durée limitée (trois ans à compter de la promulgation de la loi), un "usage restreint" des scanners corporels, afin que les autorités françaises soient "en mesure d'apprécier l'intérêt de leur déploiement".

Les fouilles par ce biais devront l'être "avec le consentement de la personne" et l'analyse des images visualisées devra être effectuée "par des opérateurs ne connaissant pas l'identité de la personne". "Aucun stockage ou enregistrement des images n'est autorisé", peut-on lire.

Par ailleurs, un décret en Conseil d'Etat devra déterminer les aéroports et les destinations pour lesquels le recours à ces scanners est autorisé.

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Principales décisions arrêtées à la conférence de Londres sur l'Afghanistan

Publié le 28 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

- Réconciliation avec les talibans:

Les participants à la conférence ont "accueilli favorablement les projets du gouvernement afghan d'offrir de réintégrer dans la société ceux qui veulent renoncer à la violence".

Mais les candidats à la réconciliation devront "couper leurs liens avec Al-Qaïda et les autres organisations terroristes" et "respecter" la Constitution afghane.

Les quelque 70 pays réunis à Londres ont promis 140 millions de dollars pour ce programme. Un fonds destiné à financer ce plan devrait au total réunir 500 millions de dollars, selon des sources diplomatiques allemandes.

Une "jirga de la paix" (assemblée tribale traditionnelle, ndlr) sera réunie en Afghanistan "pour mettre en oeuvre cette réconciliation", selon le président afghan Hamid Karzaï.

 

- Transfert des responsabilités pour la sécurité:

La conférence a approuvé le projet de Kaboul de prendre "le commandement de la majorité des opérations dans les zones instables d'ici à trois ans" et d'assumer "la responsabilité de la sécurité sur le terrain d'ici à cinq ans".

Les délégués ont demandé à ce que ce transfert de responsabilité débute "si les conditions le permettent", d'ici à la fin 2010, ou au début 2011.

Pour accompagner cette transition, le nombre des membres des forces de sécurité afghanes sera porté à 300.000 d'ici à octobre 2011.

 

- Lutte contre la corruption:

Une mission d'évaluation, chargée de lutter contre la corruption et composée notamment d'observateurs étrangers, fera sa première visite en Afghanistan dans trois mois.

La conférence a souligné le "lien pervers" entre le commerce de la drogue, l'insurrection talibane et les autres activités criminelles, dont la corruption et le trafic d'être humains.

 

- Développement économique:

L'Afghanistan est confronté à des défis économiques impliquant un "soutien soutenu et à long terme" de la communauté internationale. "Un effort civil mieux coordonné et doté de meilleures ressources" est primordial.

La communauté internationale a accepté "une hausse de 50% dans les deux prochaines années de l'aide au développement distribuée par l'intermédiaire du gouvernement afghan".

Mais "ce soutien est conditionné par les progrès du gouvernement dans le renforcement des mécanismes de gestion des finances publiques" et "la réduction de la corruption".

L'annulation de 1,6 milliard de dollars de la dette extérieure afghane, déjà annoncée par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, a été confirmée.

 

- Coopération régionale:

Les participants ont reconnu le rôle de "pont entre l'Asie du Sud, l'Asie centrale, le Proche-Orient et l'Extrême-Orient" joué par l'Afghanistan.

Ils ont souligné que les initiatives régionales connaissaient "les meilleures chances de succès".

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Davos: les politiques en vedette pour parler gouvernance

Publié le 28 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

Présidents et Premiers ministres occupent le devant de la scène jeudi à Davos où plusieurs débats sont prévus sur la gouvernance au sein de l'Europe dotée de nouvelles institutions et au niveau mondial dans les nouveaux forum tels que le G20.

L'un des intervenants les plus attendus au Forum économique mondial sera le Premier ministre grec George Papandreou, au lendemain d'un nouvel accès d'inquiétude sur les marchés sur la situation financière de son pays.

La capacité de la Grèce à faire face à son endettement a de nouveau suscité des doutes qui ont provoqué une chute spectaculaire du prix des obligations grecques.

Le Premier ministre espagnol Jose Luis Zapatero, dont le pays inquiète également les marchés, tentera également de rassurer. 

Les deux responsables devaient participer en début d'après-midi à un débat sur la zone euro avec leur homologue belge Yves Leterme, le président polonais Lech Kaczynski, et le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet.

L'ampleur des déficits publics et de la dette de plusieurs pays européens - le Portugal et l'Irlande sont également dans la tourmente - ont mis à mal la cohésion de l'Union européenne.

Le président sud-coréen Lee Myung-bak dont le pays recevra une réunion du G20 en novembre, a demandé jeudi que ce groupe se concentre sur l'"après-crise" tout en évitant le protectionnisme.

Signe de l'ouverture aux pays émergents, au-delà des seuls membres du G7, le débat sur la gouvernance mondiale devait mettre en présence les présidents mexicain Felipe Calderon, sud-coréen Lee Myung-Bak et sud-africain Jacob Zuma notamment.

L'un des représentants les plus influents des pays émergents, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a en revanche dû annuler sa venue à Davos  après avoir été victime d'un accident de santé. Il a été hospitalisé d'urgence au Brésil après une crise d'hypertension, ont indiqué ses services.

Le Forum devait également entendre le vice-Premier ministre chinois, Li Keqiang, pressenti pour prendre la succession du Premier ministre Wen Jiabao. Sa venue à Davos est sa première intervention à l'étranger à ce niveau.

La politique monétaire de la Chine a été critiquée mercredi par plusieurs intervenants qui lui ont reproché de maintenir sa monnaie, le yuan, à un niveau anormalement bas. "L'instabilité des changes, la sous-évaluation de certaines devises empêchent que le commerce soit équitable, que la concurrence soit loyale", a dit notamment Nicolas Sarkozy dans une allusion claire au géant asiatique qui continue d'afficher un excédent commercial considérable.

La situation en Haïti, déjà évoquée lors de la première journée du Forum, sera débattue de nouveau à l'occasion d'une intervention de l'ancien président américain Bill Clinton, émissaire spécial des Nations unies en Haïti et habitué de Davos.

Mercredi, plusieurs agences de l'ONU ont appelé les chefs d'entreprise présents dans la station de ski suisse à participer au financement de l'effort de reconstruction du pays dévasté par un tremblement de terre.

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Sarkozy dénonce les dérives du capitalisme financier et soutient Obama

Publié le 27 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Sarkozy-DAvos.jpgLe président français Nicolas Sarkozy a dénoncé avec vigueur mercredi à Davos les dérives du "capitalisme financier" et plaidé pour de nouvelles règles internationales, dont une réforme de la réglementation bancaire, sujet sur lequel il s'est dit en "accord" avec Barack Obama.

Tout en affirmant qu'il n'était pas venu "donner des leçons à quiconque", M. Sarkozy a dressé sur un ton très offensif, lors du discours d'ouverture du 40e Forum économique mondial, un long réquisitoire du système qui a abouti à la crise.

"Cette crise est une crise de la mondialisation (...) La mondialisation a dérapé à partir du moment où il a été admis que le marché avait toujours raison et qu'aucune raison ne lui était opposable".

Il s'en est pris en particulier aux banques, devant une assemblée de patrons de multinationales et de banquiers qui s'étaient, quelques heures auparavant, élevés contre les projets visant à durcir le contrôle de leur secteur, en arguant que cela pourrait brider leur capacité à financer l'économie et la création d'emplois.

"Le métier de banquier n'est pas de spéculer (...), c'est de financer le développement de l'économie", a lancé M. Sarkozy.

"Nous continuerons à faire courir des risques insoutenables à l'économie, à encourager la spéculation, à sacrifier le long terme si nous ne changeons pas la réglementation bancaire, les règles prudentielles, les règles comptables", a-t-il dit.

Sur ce sujet, il s'est dit "d'accord avec le président Obama quand il juge nécessaire de dissuader les banques de spéculer pour elles-mêmes ou de financer des fonds spéculatifs".

Le président américain a annoncé la semaine dernière des projets visant à réduire la taille des banques et à séparer les activités de dépôts et les opérations pour le compte propre des banques sur les marchés, provoquant une levée de bouclier dans le monde financier.

"En mettant la liberté du commerce au-dessus de tout, nous avons affaibli la démocratie", a-t-il soutenu, en ajoutant que "la grande question du XXIe siècle" sera: "comment remettre l'économie au service de l'homme?".

Pour autant, selon lui, "il ne s'agit pas de nous demander par quoi nous allons remplacer le capitalisme mais de savoir quel capitalisme nous voulons".

"La crise que nous traversons n'est pas une crise du capitalisme. C'est une crise de la dénaturation du capitalisme", a déclaré M. Sarkozy.

A ses yeux, "le capitalisme purement financier est une dérive qui bafoue les valeurs du capitalisme" mais "l'anticapitalisme est une impasse pire encore. Il n'y a aucun système autre que l'économie de marché mais nous sauverons le capitalisme et l'économie de marché en le refondant, en le moralisant", a-t-il martelé.

"Il y a des comportements indécents qui ne seront plus tolérés par l'opinion publique dans aucun pays au monde, fut-il le plus grand", a-t-il également affirmé, en faisant allusion aux Etats-Unis, d'où était partie la crise en 2007.

Plaidant pour une action coordonnée au niveau du G20 pour que tous les pays adoptent les mêmes règles, le président français a annoncé que "la France, qui présidera le G8 et le G20 en 2011, inscrirait à l'ordre du jour la réforme du système monétaire international".

"Il n'y aura pas de remise en ordre de la finance et de l'économie si on laisse persister le désordre des monnaies. L'instabilité des changes, la sous-évaluation de certaines devises empêchent que le commerce soit équitable, que la concurrence soit loyale", a-t-il expliqué.

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Collectivités: le PS désinforme les Français avec notre argent !

Publié le 27 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans UMP

Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a accusé mercredi, en criant au "scandale", le Parti socialiste d'avoir mené dans les collectivités qu'il gère une "campagne de désinformation" sur la réforme territoriale, financée par "l'argent des Français".

"Scandale", "campagne de désinformation", "manipulation", "violation des règles sur le financement électoral": le patron du parti présidentiel et ses deux porte-parole, Frédéric Lefebvre et Dominique Paillé, n'ont pas ménagé leurs attaques contre le PS.

"Qu'un parti décide de consacrer une partie de son budget pour faire de la communication politique c'est normal (...) mais que le Parti socialiste se serve du département qu'il gère pour financer une campagne politicienne contre la réforme territoriale, ça c'est un scandale!", s'est indigné M. Bertrand lors d'un point de presse.

"L'argent des Français", et "de leurs impôts", "ne doit pas servir à mentir aux Français", a-t-il insisté en pointant du doigt des tracts et des affiches utilisés par des collectivités de gauche pour dénoncer les effets de la réforme territoriale et de la taxe professionnelle, notamment en matière de transports.

"C'est une campagne orchestrée, concertée, et voulue par le PS" qui "avance de façon couverte", a poursuivi Xavier Bertrand, accusant le groupe (majoritaire) de gauche de l'Association des départements de France (ADF) d'avoir "tout planifié".
"Que le parti socialiste se serve des départements qu'il gère pour financer une campagne politicienne, ça c'est un scandale. C'est ce que nous voulons dénoncer".

Une cinquantaine de départements ainsi que certaines mairies dirigés par la gauche ont orchestré des campagnes de communication contre la réforme des collectivités locales, par le biais d'affiches et de tracts en totale infraction avec les règles sur le financement des campagnes électorales.

L'UMP a annoncé l'envoi d'une lettre aux présidents de conseils généraux de gauche pour demander le coût de la campagne de communication et le dépôt d'une demande de création d'une mission d'information parlementaire sur le sujet. Le parti a aussi décidé d'informer les chambres régionales des comptes ainsi que la commission nationale des comptes de campagne, pour demander la réintégration de ces dépenses dans les comptes de campagne pour les régionales de mars prochain a annoncé le député UMP Marc Laffineur, présent à ce point de presse.
"C'est l'argent des Français, l'argent de leurs impôts versé par exemple aux départements gérés par le Parti socialiste, qui sert à cette campagne", a affirmé M. Bertrand.
Les socialistes pensaient passer à travers les mailles du filet en ciblant les dépenses sur les départements pendant la campagne des régionales...
Les responsables UMP ont chiffré à quelque "200 millions d'euros" cette "gabegie".
Pointé du doigt par Frédéric Lefebvre, le Languedoc-Roussillon administré par le socialiste George Frêche, aurait fait passer en 5 ans de "17 à 95 millions d'euros" son budget de communication. Idem pour l'Ile-de-France (3 à 15 millions) et les Pays de la Loire (9 à 23 millions).
"En cinq ans, a précisé M. Paillé, la Corse (administrée par l'UMP) a porté son budget de communication de 1,5 à 2,2 millions d'euros". Et selon lui, l'Alsace, seule autre région administrée par la droite, a fait progressé le sien "dans les mêmes proportions".
Enfin, Frédéric Lefebvre a invité tous les Français qui "seront comme nous choqués" à signer une pétition mise en ligne sur le site de l'UMP




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Sarkozy, premier président français au Forum économique mondial de Davos

Publié le 27 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Nicolas Sarkozy deviendra mercredi le premier président français à s'exprimer devant le Forum économique mondial de Davos, en prononçant le discours inaugural de cette manifestation qui rassemble chaque année le gratin politique et des affaires de la planète.

Le discours du chef de l'Etat, qu'il prononcera vers 17H45, selon un communiqué publié mardi par de l'Elysée, portera essentiellement sur "l'après-crise" et la "régulation de la finance mondiale".

Le président Sarkozy aura peu auparavant un entretien avec Doris Leuthard, présidente de la Confédération suisse, a-t-on précisé.

La reconstruction d'Haïti, trois semaines après le violent séisme qui l'a dévasté, la réforme du secteur financier et la crise sociale menaçante devraient dominer les débats de ce 40e forum (27 au 31 janvier).

Le prédécesseur de Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac, aurait dû être, en 2005, le premier chef d'Etat français à y être présent, mais il en avait été empêché au dernier moment par une tempête de neige qui l'avait contraint à s'exprimer par vidéo-conférence.

"Chaque année, entre 30 et 40 chefs d'État ou de gouvernement se rendent à Davos. Davos offre une plate-forme pour faire entendre son point de vue devant d'autres chefs d'État et de gouvernement, de grands patrons et tous les médias. C'est donc l'occasion de porter au plus haut niveau la voix de la France", a commenté la ministre de l'Economie Christine Lagarde dans l'édition de mercredi du journal La Croix.

Selon elle, "Nicolas Sarkozy pourra indiquer les pistes qu'il compte suivre pour un rééquilibrage mondial dans le cadre du G20 et pour la régulation financière".

En ce sens, elle dit espérer que les banquiers "seront davantage présents que l'an dernier et que le rendez-vous de Davos sera fructueux pour parler de la régulation financière. Il faut pour cela que tout le monde soit autour de la table. On ne gagne rien à être absent de Davos", ajoute-t-elle.

Indiquant qu'il "y a peut-être de la défiance devant ce qui reste une instance non conventionnelle", Mme Lagarde souligne que Davos "sert aussi de passerelle pour partager des idées neuves".

La réforme de la finance et le projet de régulation bancaire américain devraient dominer les débats de ce grand rendez-vous annuel des tenants du capitalisme mondial, organisé à Davos en Suisse. Il s'agit de la 40e édition du Forum, né en 1971.

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Sarkozy sur TF1 : 57% des Français l'ont jugé convaincant

Publié le 27 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Sarkozy-et-Ferrari.jpgPour sa première grande intervention télévisée de l'année, Nicolas Sarkozy a réuni 8,8 millions de téléspectateurs lundi soir, pendant le journal de Laurence Ferrari soit près d'un téléspectateur sur trois (33,5%) selon les chiffres de l'institut Mediamétrie publiés mardi matin. C'est un bon score pour le chef de l'Etat puisqu'en moyenne, le journal télévisé de TF1 rassemble 7,8 millions de téléspectateurs depuis le début de l'année.
En face, le journal de David Pujadas n'a rassemblé «que» 18% des téléspectateurs sur France 2.
La seconde partie de l'émission - animée par Jean-Pierre Pernaut, a, elle-aussi, été très suivie avec encore près de 8,6 millions de téléspectateurs, soit 32,4% de part de marché. France 2, qui proposait un épisode inédit de FBI portés disparus, a plutôt bien limité les dégâts avec 20,6% de part de marché soit plus de 5,6 millions de téléspectateurs.  
Quand au sondage CSA, à paraître mercredi dans «Le Parisien» et «Aujourd'hui en France», celui-ci révèle que 51% des Français ont trouvé le président Nicolas Sarkozy convaincant lundi lors de son intervention au journal télévisé de TF1 puis dans l'émission «Paroles de Français» qui a suivi. Ce pourcentage de comprend à la fois ceux qui ont suivi les échanges et ceux en ont simplement entendu parler.
Cependant, le chef de l'Etat a su séduire les nombreux Français qui ont regardé l'émission.
Ainsi, ce sont au total, 57% des personnes ayant vu l'intervention (soit en totalité ou en partie) qui ont trouvé le chef de l'Etat convaincant, et 41% ont pensé le contraire, 1% ne se prononçant pas.
* Sondage réalisé par téléphone le 26 janvier auprès d'un échantillon national représentatif de 805 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).

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Principales déclarations de Nicolas Sarkozy lundi sur TF1

Publié le 26 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Sarkozy---Paroles-de-Francais.jpgVoici les principales déclarations de Nicolas Sarkozy sur TF1 lundi soir :

 

PROGLIO

"Pendant quelques mois, il sera président non exécutif de Veolia, qui a désormais un directeur exécutif (Antoine Frérot, ndlr) et lorsque la transition sera faite, il se consacrera à 100% à ses fonctions".

 

CLANDESTINS ARRIVES EN CORSE

"Nous les raccompagnerons chez eux". "Si nous ne faisons pas ça, alors les esclavagistes du monde entier et les réseaux criminels du monde entier tireront la conclusion qu'on peut faire débarquer n'importe comment des pauvres gens sur les plages de France".

 

AFGHANISTAN

- Sur les troupes françaises : "Si on a besoin de davantage de gens pour former (l'armée afghane), encadrer la police, réaliser des travaux de génie civil, aider la population ou à l'afghanisation, pourquoi pas" mais "pas de soldat combattant en plus"

- Sur les journalistes français otages : "Ils sont en vie, en bonne santé, mais la situation est extrêmement difficile et extrêmement périlleuse".

 

RETRAITES

"Les décisions que nous aurons à prendre concerneront tout le monde", salariés du privé et agents publics, et seront prises "avant la fin de l'année". "Je ne changerai pas le régime par répartition qui fait la solidarité entre les générations par un régime où chacun épargnerait de son côté". Il faut "le consensus le plus large possible".

 

CHOMAGE

- Chiffres : "Je sais que dans les semaines et les mois qui viennent, vous verrez reculer le chômage dans notre pays", évoquant un reflux du chômage "dès cette année".

- Chômeurs en fin de droits : "personne ne sera abandonné (...) mais le problème de la France c'est de travailler plus, pas de travailler moins". "La France n'a pas besoin d'assistanat".

- Responsabilité: "Vous ne m'entendrez jamais dire: +le chômage on a tout essayé". "Je suis responsable de tout, il pleut, il fait pas beau, mais c'est normal, je suis président de la République, mon rôle n'est pas de me cacher derrière les ministres, derrière le Premier ministre. C'est d'assumer, venir vous expliquer et vous jugerez". Le 14 juillet 1993, François Mitterrand avait déclaré: "on a tout essayé contre le chômage".

 

FONCTION PUBLIQUE

"La situation des contractuels dans la Fonction publique, de mon point de vue, est profondément anormale". "Je suis tout à fait prêt à envisager la titularisation progressive des contractuels pour ne pas les laisser en situation de précarité"

 

IDENTITE NATIONALE

Le débat se passe "tout à fait dignement" et il "est profondément utile dans la situation de crise que nous avons connue".

 

TAXE CARBONE

"Je souhaite que la taxe carbone s'applique en France" et "nous allons nous battre pour, qu'aux frontières de l'Europe, il y ait une taxe carbone".

 

AGRICULTURE

"La préférence communautaire européenne, c'est pas un gros mot (...) parce que la santé du consommateur ça compte". "Je veux poser la question de la répartition de la plus value dans la chaîne de production (...) Les producteurs agricoles doivent en avoir plus par rapport aux distributeurs".

 

CLEARSTREAM

"Que la justice fasse son travail et dise ce qu'elle pense".

 

REGIONALES / REMANIEMENT

"Quand des millions de gens votent, mon devoir c'est de les écouter" mais "le moment n'est pas arrivé" d'en tirer les conséquences pour son gouvernement.

"M'engager dans la campagne au sens partisan, ce n'est pas le rôle du président de la République."

 

CANDIDAT A LA PRESIDENTIELLE 2012 ?

M. Sarkozy se décidera "le moment venu". "Les perspectives électorales qui me concernent ne rentrent en rien en ligne de compte dans mes décisions". "J'ai un bail de cinq ans", "à moi d'en faire le bail le plus utile pour la France. On verra à ce moment-là s'il s'agit de faire un stop ou encore".

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Canton de Callac : le Préfet vient évaluer les dégâts dus à la neige

Publié le 26 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Neige-a-Callac.jpgLe préfet des Côtes-d’Armor, Jean-Louis Fargeas, s’est rendu en fin d’après-midi, à l’invitation de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs, dans des exploitations à Saint-Nicodème afin de constater les conséquences des chutes de neige de ces dernières semaines. Il a ainsi pu visiter des serres de champignons appartenant à Jean-Claude Thomas où les dégâts s’élèvent à 350 000 €, mais aussi l’élevage de Michel Le Troadec, où le sinistre sur les poulaillers s’élèvent à 500 000 €. À noter que lors de l’épisode neigeux, des hauteurs de 65 cm de neige, ont été relevées sur la commune.

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Voile intégral: les propositions de la mission parlementaire

Publié le 25 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

burqa2.jpgLa mission parlementaire sur le voile intégral préconise, outre une résolution et une interdiction dans les services publics, une batterie de propositions dont une vise à "protéger les femmes victimes" de contrainte.

La mission, qui a mené plus de 200 auditions en six mois, affirme "qu'il est nécessaire de convaincre, d'éduquer, de protéger" et qu'"il importe de conforter les agents publics".

La première de ces propositions est l'adoption, par le Parlement, d'une résolution condamnant le port du voile intégral car "contraire aux valeurs de la République".

Cette résolution (sans pouvoir contraignant) sera diffusée par voie de circulaire afin, selon la mission "de la porter à la connaissance des agents publics".

Egalement proposée: une loi pour assurer "la protection des femmes victimes de contrainte" et "conforter les agents publics confrontés au phénomène". Cette loi serait déclinée par circulaire dans chaque service public.

Alors que le rapport considérait qu'il fallait développer les études universitaires portant sur l'islam, le monde et la langue arabes en créant, comme le recommandait l'historien Benjamin Stora, une Ecole nationale d'études sur l'islam, cette mesure a été rejetée lors du vote des conclusions tout comme celle visant à "engager un travail parlementaire sur l'islamophobie".

La mission préconise enfin une série d'actions de médiation auprès des femmes portant le voile intégral ou de leur entourage ou d'enseignement, notamment à l'école, pour mieux faire connaître la laïcité.

Il est proposé de "donner tout son rôle" à l'Observatoire de la laïcité créé en 2007 par Jacques Chirac.

Parmi les autres propositions notables: demander à la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) de dresser un état des lieux "d'éventuelles dérives sectaires" dans l'entourage des femmes portant le voile intégral; la modification de certaines dispositions du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (Ceseda) notamment pour refuser la délivrance d'une carte de résident aux personnes portant le voile.

Les porteuses du voile intégral et leurs conjoints pourraient se voir refuser la nationalité française.

 

 

La législation sur le voile intégral: état des lieux en Europe

 

L'interdiction du voile islamique intégral est à l'étude dans certains pays européens, comme les Pays-Bas, le Danemark ou l'Italie. Voici la situation dans plusieurs pays européens:

- Aux PAYS-BAS, plusieurs projets de loi concernant l'interdiction du port du voile intégral sont en préparation, notamment dans l'enseignement et la fonction publique.

- Au DANEMARK, le gouvernement libéral-conservateur discute de l'opportunité de limiter le port du voile intégral dans l'espace public, à l'école ou dans les tribunaux. Il attend les recommandations d'une commission gouvernementale avant de statuer. En 2009, le parti conservateur a dû retirer une proposition visant à l'interdire après que le ministère de la Justice eut jugé cette disposition problématique sur le plan juridique.

- En ITALIE, une loi de 1975, faisant partie des "dispositions de protection de l'ordre public", interdit de se couvrir complètement le visage dans les lieux publics (voile, casque de moto). C'est à cette loi que font référence les quelques maires de la Ligue du Nord qui ont interdit par arrêté, localement, le port du voile intégral ou du "burkini" (maillot de bain islamique). Ce parti connu pour ses positions anti-immigrés a déposé en octobre 2009 un projet de loi prévoyant jusqu'à deux ans de prison et 2.000 euros d'amende pour ceux qui "en raison de leur propre appartenance religieuse rendent difficile ou impossible l'identification".

- Au ROYAUME-UNI, aucune loi n'interdit le port du voile intégral et le gouvernement a encore réaffirmé vendredi son attachement à l'expression au Royaume-Uni des convictions religieuses en matière vestimentaire. Le ministère de l'Education a cependant publié en 2007 des directives permettant aux directeurs d'établissements publics et écoles confessionnelles d'interdire le niqab, voile qui laisse apparaître les yeux, après plusieurs procès médiatisés.

- En AUTRICHE, le débat a été ouvert récemment par la ministre sociale-démocrate des Femmes, Gabriele Heinisch-Hosek, qui réfléchit à l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics si le nombre des femmes voilées de la tête aux pieds devait augmenter sensiblement.

- En BELGIQUE, de nombreuses communes interdisent le voile intégral dans les lieux publics par le biais de règlements municipaux ou de police proscrivant le port de masques dans la rue, "hors période de carnaval".

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Marché de la musique en France en 2009: chiffres clés et faits marquants

Publié le 25 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Les chiffres clés et les faits marquants du marché de la musique en France en 2009, dévoilés lundi à Cannes au Midem par le Snep, principal syndicat des producteurs de disques: 

  • Marché de gros global (livraisons des maisons de disques aux magasins et revenus numériques) : -3,2% par rapport à 2008 (587,8 millions d'euros contre 607,2). Au sein de ce marché, -3,4% pour les ventes physiques (CD et DVD, 512 millions d'euros) et -1,9% pour les ventes numériques (internet et téléphonie mobile, 75,8 millions d'euros). L'année 2009 a été scindée en deux, avec une baisse de 17,8% du marché de la musique au premier semestre et une hausse de 9,2% au deuxième semestre.
  • Sur les 75,8 millions d'euros des ventes numériques, 38,3 millions (50,5%) proviennent du téléchargement sur internet, 28,7 millions (37,9%) des sonneries et de la téléphonie mobile et 8,8 millions (11,6%) des formules d'écoute de musique en ligne sans téléchargement (streaming). En 2009, les revenus issus du téléchargement ont progressé de 56%, ceux des sonneries et de la téléphonie mobile ont baissé de 41% et le revenus du streaming ont été multipliés par 2,4.
  • Par répertoire, les ventes de musique classique sont en repli de 14,7%. Celles de variété francophone ont reculé de 6,7% tandis que celles de variété internationale sont en hausse de 5,2%.
  • Par format, c'est le single qui a, cette année encore, le plus souffert, avec une baisse des ventes de 34%, contre un recul de 4% pour les albums. En revanche, les ventes de DVD musicaux ont progressé de 16%.
  • Le marché de détail de la musique (vente aux consommateurs) a reculé de 9%, à 894,7 millions d'euros. Au sein de ce total, les ventes physiques ont baissé de 11,4%, à 833,3 millions d'euros et les ventes numériques ont progressé de 46%, à 61,4 millions d'euros. En 2009, seuls 7% des albums vendus sont téléchargés, mais 91% des titres (singles) vendus sont téléchargés.
  • En 2009, 70 nouveaux contrats d'artistes ont été signés par les majors du disque (Universal, Sony Music, EMI et Warner) tandis que 88 contrats ont été rendus, soit un solde négatif de 18. Le nombre d'albums commercialisés par les majors est en baisse de 6% durant l'année (973 albums) et de 53% en 10 ans.
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Ouverture du Forum de la Ruralité, à Saint-Thélo par Xavier Lec'hvien

Publié le 24 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans UMP Guingamp

xavier lec hvien 190x190Bonjour à tous.

Je veux tout d’abord remercier les jeunes d’avoir choisi ce thème de la ruralité pour leur forum.

Comme beaucoup d’entre vous le savent, je suis un paysan et, par définition, au cœur de la ruralité.

Vivre dans le monde rural est généralement mal connu de nos contemporains.

Depuis des siècles et surtout depuis l’industrialisation de notre économie, la population a migré vers la ville ; le phénomène s’est amplifié au 20ème siècle.

Les experts prévoient même que de plus en plus la majeure partie de la population mondiale va se concentrer sur le littoral et dans les villes.

Au 21ème siècle, un autre monde se dessine.

De plus en plus nous recherchons une qualité de vie autre, en adéquation avec nos racines.

L’hémorragie des populations rurales va-t-elle s’atténuer ? Peut-on même imaginer une inversion de la tendance ?

Vous les jeunes et je m’adresse à vous tout particulièrement, je vous demande de relever le défi :

défi de l’attractivité de notre ruralité.

Je vous demande de vous engager sur 3 points qui pour moi conditionnent l’avenir :

1er point : soyez les premiers acteurs d’une économie nouvelle, innovante , qui saura concilier le développement de l’emploi en milieu rural , l’augmentation de la production nécessaire pour nourrir une population en constante augmentation, le respect d’une éthique des marchés et de l’environnement.

2ème point : soyez les premiers acteurs d’une société de solidarité et de responsabilité ; faites du monde rural où chacun aurait sa place et se sentirait capable d’affronter les nouveaux défis, un exemple.

A ce propos j’ai envi de vous rappeler des épisodes récents concernant les intempéries, ces images d’agriculteur qui avec leur tracteur faisaient la tournée avec le facteur, et aussi celles ou il conduisait l’infirmière chez un patient qui vivait seul et n’avait pour seule visite que sa soignante.

3ème point : soyez les premiers acteurs de la préservation, voire de la restauration, de l’environnement, sans perdre de vue que c’est l’homme qui est au cœur de l’environnement et doit être préservé en premier lieu.

Voici les 3 défis que je vous demande de relever, ils sont exigeants, mais aussi, exaltants.

Je crois que les thèmes qui seront abordés cet après-midi, vont nous permettre d’avoir un bon éclairage sur les problématiques qui nous sont propres, qui sont aussi un nouvel enjeu pour notre société et pour les jeunes en particulier, problématiques :

-          du transport, de tous les transports , routier , ferroviaire , numérique etc….

-          de la santé

-          du service public

-          des personnes âgées (n’oublions pas que 10% de la population des Côtes d’Armor a plus de 75 ans)

-          de l’éducation

et autres sujets….

Je terminerai ces quelques mots d’accueil en vous souhaitant un bon après-midi, qu’il soit riche et impliquant.

Merci de votre écoute.

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Les fichiers d'empreintes digitales et génétiques de plus en plus volumineux

Publié le 24 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

empreintes.jpgLes fichiers nationaux automatisés des empreintes digitales et des empreintes génétiques, avec respectivement 3,4 millions et 1,3 million de traces, alimentés chacun quotidiennement d'un millier de fiches nouvelles, ne cessent de grossir, constituant une "aide à l'enquête efficace", selon policiers et gendarmes.

Celui des empreintes génétiques (FNAEG), créé le 17 juin 1998 pour recueillir l'ADN des "condamnés définitifs pour agressions sexuelles" a vu sa saisine étendue par la loi de sécurité intérieure (LSI) du 18 mars 2003.

Sont ainsi concernés les crimes et délits d'atteintes aux personnes (y compris traite des êtres humains et proxénétisme), ceux liés aux stupéfiants, ou relevant de l'association de malfaiteurs, ainsi qu'aux recels et blanchiments. S'y ajoutent les crimes et délits d'atteintes aux biens, aux "intérêts fondamentaux de la Nation" (terrorisme, fausse monnaie), ainsi que pour les affaires de détention d'armes ou de munitions de guerre.

Les profils insérés sont de deux origines : prélèvements effectués sur les personnes mises en cause dans les affaires concernées (elles peuvent refuser, mais encourent une sanction), et traces génétiques relevées sur les scènes de ces crimes et délits.

Il contient, au 1er janvier, 1.386.083 empreintes, traces encore anonymes ou d'individus identifiés, soit 39,30% de plus que l'année précédente, contre 3.224 seulement en 2002, selon la direction générale de la police nationale (DGPN).

Au 1er janvier, il avait effectué 65.373 rapprochements permettant la résolutions d'affaires diverses, selon la même source, contre 45.928 un an plus tôt, soit une augmentation de 42,34%.

Par exemple, l'analyse des traces ADN recueillies sur un bas en nylon utilisé comme masque lors de cinq braquages de supermarchés de la région rouennaise a permis l'interpellation de leurs quatre auteurs.

Plus ancien (1982), le fichier des empreintes digitales (FNAED), comptait au 1er janvier 3.462.966 traces encore anonymes ou d'individus identifiés, soit 12,19% de plus qu'un an auparavant. Il a contribué, en 2009, à la résolution de 9.637 affaires.

Ainsi, l'auteur de la séquestration d'une personne âgée à Paris a été identifié par ses empreintes papillaires qu'il avait laissées sur place après avoir ligoté sa victime.

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De la prison à l'inéligibilité, qui encourt quoi au procès Clearstream?

Publié le 23 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

villepin_tribunal.jpgJusqu'à cinq ans de prison et dix ans d'inéligibilité: telles sont les peines maximales encourues par Dominique de Villepin et ses quatre co-prévenus dans l'affaire Clearstream.

Poursuivis pour "dénonciation calomnieuse", "faux et usage de faux" et "recel d'abus de confiance et de vol", le mathématicien Imad Lahoud et l'ancien vice-président exécutif d'EADS Jean-Louis Gergorin encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 375.000 euros d'amende.

Si l'amende maximale encourue pour "dénonciation calomnieuse" est de 45.000 euros, celle punissant le "recel de vol et d'abus de confiance" peut en effet atteindre 375.000 euros.

L'ancien Premier ministre, poursuivi pour "complicité" de toutes ces infractions, encourt les mêmes sanctions.

En outre, alors même qu'il ne s'est jamais frotté au suffrage universel et que certains lui prêtent des ambitions pour la présidentielle de 2012, l'ancien diplomate pourrait fort bien, s'il était condamné, devenir inéligible.

En cas de "dénonciation calomnieuse", l'article 226-31 du Code pénal autorise le tribunal à prononcer une peine complémentaire d'inéligibilité, d'une durée maximale de 10 ans, qui signerait sa mort politique.

Pour être constitué, le délit de "dénonciation calomnieuse" implique que son auteur ait su que les faits dénoncés étaient "partiellement ou totalement inexacts". En l'espèce, le tribunal devra être certain que Dominique de Villepin a participé à la transmission des listings à la justice en sachant pertinemment qu'ils étaient faux.

Par ailleurs, l'ancien auditeur d'Arthur Andersen, Florian Bourges, renvoyé pour "vol" et "abus de confiance", et le journaliste Denis Robert, soupçonné de "recel de vol" et de "recel d'abus de confiance", sont passibles d'une peine maximale de 5 ans et 375.000 euros d'amende, éventuellement assortie d'une privation des droits civiques.

Ces peines maximales ne sont toutefois que très théoriques. Ainsi, le parquet, qui représente l'accusation, a requis 18 mois avec sursis et 45.000 euros d'amende contre M. de Villepin, mais pas son inéligibilité.

Parallèlement, il a requis 2 ans de prison, dont 18 mois ferme, à l'encontre de Lahoud et 3 ans, dont 18 mois ferme, à l'encontre de Gergorin. Il a également requis 45.000 euros d'amende à l'encontre des deux hommes.

Par ailleurs, il a requis quatre mois avec sursis contre Bourges et demandé la relaxe de Robert.

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Visite de Bernadette Malgorn chez Savéol à Guipavas

Publié le 21 Janvier 2010 par Blog d'un agriculteur breton : http://unepatatedenfer.hautetfort.com/ dans Régionales 2010

Bernadette-Malgorn - Saveol.jpgBernadette Malgorn s’est rendue, à l’invitation de la coopérative maraîchère Savéol, sur son site de Kervao à Guipavas (29) samedi 21 novembre 2009. 

Philippe Dare, président de Savéol, Richard Nouhaud, directeur général, François Pouliquen, administrateur responsable du secteur commerce et marketing et  Philippe Leon, administrateur responsable du secteur logistique, ont présenté à Bernadette Malgorn le site de Kervao et lui ont dévoilé son organisation.

Le site de Kervao s’étend sur 2,5 hectares et a pour activité principale le conditionnement des tomates que quelque 130 producteurs font parvenir à la coopérative, ainsi que leur acheminement vers les clients selon leurs commandes.

Une commande pouvant mêler 20 à 25 références de tomates différentes, la main d’œuvre et l’organisation de la coopérative se doivent d’être dynamiques et rigoureuses.

Les machines trieuses, calibreuses, … ne remplacent pas les hommes, quoi qu’on en dise. La tomate étant un produit très fragile, les centaines d’employés de Savéol doivent travailler avec précaution et minutie leurs gestes répétés.

La tomate, principal produit commercialisé par Savéol, mais également la fraise, sont des produits saisonniers qui font travailler la coopérative 9 mois de l’année.

L’ensemble des facteurs dont dépend le traitement particulier à accorder à ces fruits et légumes, notamment en termes de fraîcheur, de qualité ou de conditionnement, implique  réactivité et  disponibilité.

A l’issue de la visite, les administrateurs ont confié à Bernadette Malgorn leurs observations quant à la filière de l’acheminement de leurs produits. L’ensemble de leur marchandise étant transporté par camion, leurs commandes doivent arriver à bon port rapidement en conservant leur fraîcheur. Du fait des nombreux dépôts de bilan d’entreprises de transport en Bretagne, Savéol doit s’adapter et se tourner vers des solutions innovantes, demeurant toutefois optimiste quant aux perspectives offertes par le marché de la tomate.

Bernadette Malgorn salue les innovations et la créativité de Savéol en termes de produits (exemple de la tomate Ruby) et de récupération d’énergie avec des centrales d’éco-génération.

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Tempête : Plan de soutien: 500 M EUR de subventions et 600 M EUR de prêts bancaires

Publié le 21 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Tempete-4.jpgLe plan de soutien à la filière bois mis en place après la violente tempête du 24 janvier 2009 dans le Sud-Ouest, estimé à 1,16 milliard d'euros sur huit ans, comprend plus de 500 M EUR d'aides directes et 600 millions de prêts bonifiés.

Parmi les aides directes, une enveloppe de 143 M EUR sera consacrée au déblaiement des accès, au transport et au stockage des bois. Fin décembre, plus de la moitié de cette somme avait été payée, selon le ministère de l'Agriculture.

Une deuxième enveloppe de 415 millions, étalée sur huit ans, permettra d'allouer aux propriétaires forestiers 2.750 EUR/ha en moyenne pour financer le nettoyage et le reboisement de 150.000 ha de forêt.

Le Centre régional de la propriété forestière (CRPF, établissement public chargé du développement forestier) indique toutefois qu'en Aquitaine, zone la plus touchée, 200.000 ha de pins maritimes (sur 900.000) ont été détruits à plus de 40%, représentant 36,7 millions de m3 de bois, l'équivalent de quatre à cinq années de production.

Sur les 600 M EUR disponibles pour alimenter les prêts bonifiés, destinés à aider coopératives, exploitants et industriels à acheter et stocker du bois, 380 M EUR ont été sollicités début janvier mais seulement 90 millions versés, selon le Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest (SSSO). Il estime qu'au final, seuls "100 à 120 millions" seront débloqués, du fait notamment de réticences des banques ou de difficultés procédurales.

Ces prêts, accordés aux professionnels à un taux préférentiel de 1,5% (le complément étant assumé par l'Etat), constituaient la pierre angulaire du plan de solidarité.

Celui-ci prévoyait l'indemnisation des sylviculteurs par la valorisation des bois, mais les cours se sont effondrés, atteignant 5 EUR/m3, contre 30 avant la tempête, selon le CRPF.

Sur le terrain, 23.000 km de pistes ont été déblayés. Par ailleurs, 14 millions de m3 de bois ont été évacués des parcelles et une quarantaine d'aires de stockages ont été créées, où 4 millions de m3 ont été entreposés.

Enfin, le Fonds de solidarité de l'Union européenne va verser 58 M EUR à l'Etat français, une somme que les professionnels aimeraient voir augmenter les enveloppes déjà prévues.

L'Aquitaine compte 50.000 sylviculteurs possédant plus de 4 ha et 200.000 possédant plus de 1 ha. L'industrie de transformation représente 34.000 emplois directs.

Hors forêt, les assurances ont recensé 715.000 sinistres, pour 1,54 milliard d'euros de dégâts.

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Fêtes alcoolisées du jeudi soir: les villes à la recherche d'une solution

Publié le 21 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans UMP Guingamp

Fetes-alcoolisees.jpg- Arrêtés d'interdiction de consommation d'alcool ou soirées alternatives, les villes bretonnes cherchent la bonne attitude face aux rassemblements spontanés et fortement alcoolisés de jeunes en fin de semaine.

Quinze ans avant Brest, la municipalité de Vannes (Morbihan) a pris un arrêté interdisant la consommation d'alcool sur la voie publique.

L'interdiction n'empêche pas quelque 200 jeunes de se réunir le jeudi soir dans le centre-ville. Le lendemain, ce sont en majorité des lycéens qui se retrouvent sur le port de plaisance. Et ces soirées se soldent régulièrement par l'interpellation d'adolescents pour ivresse publique.

Depuis peu, une convention entre la mairie et de SOS-Médecin a permis de mettre un médecin à disposition de la police nationale. Il délivre un certificat de non hospitalisation (CNH) avant une mise en cellule de dégrisement pour éviter un fastidieux aller-retour à l'hôpital, explique Bernard Archambault, directeur de la proximité à la mairie de Vannes.

Après avoir défrayé la chronique en 2005 par ses affrontements entre jeunes et policiers, Rennes a pacifié les esprits en conjuguant prévention et répression.

Un arrêté de 2005 interdit le transport et la consommation d'alcool dans l'hyper-centre de la capitale bretonne. Ici, la police saisit les bouteilles des contrevenants et les vide, précise-t-on à la mairie.

Dans le même temps, un dispositif de prévention gratuit et sans alcool, La nuit des 4 jeudis (quatre soirées à thème par mois: sport, art, concert et découverte) a été mis en place.

Et depuis un an, les Noz'ambules, des étudiants salariés de la Mutuelles des étudiants en patrouille avec leur fourgon, distribuent éthylomètres et préservatifs. Une bannette pour les fêtards les plus imbibés est même disponible.

Ces solutions, déjà appliquées à Lorient avec mini festival de musique et bar sans alcool à bas prix, intéressent aussi Saint-Brieuc. Parmi les 200 à 300 jeunes dont des mineurs qui se retrouvent en fin de semaine dans le centre de la ville-préfecture des Côtes d'Armor, certains sont régulièrement interpellés en état d'ivresse.

"Une première soirée d'animation alternative et festive sans alcool sera lancé en avril", annonce Gérard Bléjean, maire adjoint chargé des sports, de l'enfance et de la jeunesse.

Selon lui, ce dispositif à nouveau testé lors des résultats du bac, à la Toussaint et à Noël prochains, devrait monter en fréquence en 2011.

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Inflation 2009: de grandes disparités selon les secteurs et les produits

Publié le 21 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Prix du riz en hausse de 6,1% mais fruits en baisse de 5,9%, distribution d'eau en hausse de 6,7% mais gaz de ville en baisse de 2,8%: comme chaque année, l'inflation moyenne en France en 2009 (+0,1%) cache de grandes disparités selon les produits recensés par l'Insee:

 

ALIMENTATION +0,4% (+4,9% en 2008)

Le prix du pain progresse de 0,8% (+4,5% en 2008), celui des pâtes baisse de 0,3% (+11,9% l'an dernier) mais celui du riz progresse toujours nettement de +6,1% (après +16,0%).

La viande enregistre une hausse globale de 1,4%. Alors que le prix du veau à rôtir gagne 1,1%, celui du veau à braiser et à bouillir perd 0,7%.

Les prix des poissons et crustacés frais baissent de 2,9%, ceux des yaourts et desserts lactés de 3,1%, celui du lait de 1,3% et celui du beurre de 5,2%. Les oeufs augmentent cependant de 0,5%.

Si le prix des légumes frais a baissé de 1,2% en 2009, il augmente dans le même temps de 3,5% pour les légumes surgelés, secs et en conserve.

Autre curiosité, alors que le café en grains ou moulu augmente de 2,7%, le café soluble baisse de 1,3%.

 

BOISSONS ALCOOLISEES ET TABAC +2,2% (+3,6% en 2008)

Les plus fortes hausses en 2009 concernent les eaux de vie (+5,3%) et le cidre (+5,9%). Le champagne n'a quant à lui augmenté que de 1,9% et la bière de 1,2%. Le prix du vin est en hausse de 4,5% et celui du tabac de 1,4%.

 

HABILLEMENT ET CHAUSSURES +1,0% (+0,6% en 2008)

Si les robes et vestes pour femmes sont en baisse (-0,6% et -0,7% respectivement), le prix des chaussettes pour hommes enregistre une inflation nettement supérieure à la moyenne de ce secteur: +3,5%.

 

LOGEMENT, EAU, GAZ, ELECTRICITE ET AUTRES COMBUSTIBLES -0,1% (+4,7% en 2008)

Les loyers d'habitations augmentent de 2,1% (après +2,4% en 2008). Le coût de l'enlèvement des ordures ménagères progresse toujours, à +3,8% (après +5,4%).

L'électricité enregistre une hausse de 1,9% mais le gaz baisse de 3,6% (+11% en 2008). Le fioul domestique, qui avait bondi de 29,2% en 2008, baisse de 30,9%.

L'eau chaude et le chauffage urbain, qui avaient déjà augmenté de 11,1% l'année précédente, poursuivent leur envolée et grimpent de 23,8% en 2009.

 

AMEUBLEMENT ET EQUIPEMENT MENAGER +1,5% (+1,7% en 2008)

Le prix des gros appareils ménagers affiche une baisse de 0,4%. Celui de la verrerie et de la vaisselle monte de 3,8% et celui des produits d'entretien de 4,0%.

 

SANTE -0,5% (+0,0% en 2008)

Si les médicaments et produits pharmaceutiques sont en baisse de 1,8%, les prix des médecins libéraux ont, eux, progressé de 0,2% et ceux des dentistes de 1,2%.

 

TRANSPORT -2,2% (+5,3% en 2008)

Malgré la crise qui a touché les constructeurs, le prix des automobiles neuves a continué d'augmenter de 0,2% (+0,6% en 2008).

Le prix des carburants a toutefois chuté (-17,1% après +12,1%), particulièrement pour le gazole et le GPL (-21,2%).

Le billet de train accuse une hausse de 3,1% (+2,1% en 2008), le billet d'avion de 5,2% (+6,6% en 2008) et le prix des taxis progresse de 3,7% (+2,6% l'année précédente).

 

COMMUNICATIONS +0,0% (-0,2% en 2008)

Le prix des services postaux affiche une hausse de 2,3% (+2,2% en 2008) tandis que les services de télécommunications augmentent plus modérément (+0,6%).

 

LOISIRS ET CULTURE -1,5% (-1,6% en 2008)

Le prix des téléviseurs continue de plonger, perdant -24,4% (-18,8% en 2008) et celui des ordinateurs -11,1% (-14,3%).

Parallèlement, le prix des cinémas augmente de 0,7%, celui des livres de 0,9% et celui des journaux et périodiques de 4,6%.

 

HOTELLERIE, CAFES ET RESTAURATION +1,6% (+3,0% en 2008)

Les prix de la restauration augmentent de 1,0% (+3,3% en 2008) et ceux des hôtels 2,4% (+4,7%).

 

DIVERS

Les salons de coiffure ont augmenté leurs prix de 1,7%.

Les tarifs des assurances ont augmenté de 0,9%.

Les services funéraires ont progressé de 2,4%.

Les formalités administratives enregistrent la plus forte hausse, à +51,4%.

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France: les chiffres révisés du budget 2010

Publié le 20 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Voici les nouvelles prévisions économiques du gouvernement pour 2010, inscrites dans le projet de loi de finances rectificative ("collectif budgétaire") présenté mercredi en conseil des ministres:

 

  • Croissance du Produit intérieur brut (PIB) (évalué à 1.973,6 milliards en 2010 après 1.925 en 2009): 1,4% de hausse prévue en 2010 après une récession de 2,25% en 2009.
  • Déficit de l'Etat: 149,2 milliards d'euros en 2010 après un déficit revu à la baisse à 138 milliards en 2009.
  • Déficit public: 8,2% du PIB en 2010 après 7,9% en 2009. Le gouvernement a pris l'engagement auprès de la Commission européenne de le ramener en-dessous de la limite de 3% autorisée par Bruxelles en 2013, si "les conditions économiques" le permettent.
  • Comptes sociaux: le projet de loi de finances rectificative ne porte pas sur les comptes sociaux et n'évalue donc pas l'impact éventuel du surcroît de croissance sur la Sécu. Selon les derniers chiffres disponibles, le déficit du seul régime général (salariés du privé) de la sécurité sociale devrait dépasser 30 milliards d'euros en 2010, après 23,5 milliards en 2009.
  • Dette: 83,2% du PIB en 2010 (soit 1.642 milliards, selon un calcul de l'AFP), après 77,4% en 2009 et 67,4% en 2008. Le collectif budgétaire n'a pas révisé les prévisions de dette à plus long terme. Dans le projet de loi de finances initiale, présenté le 30 septembre, le gouvernement prévoyait qu'elle atteigne 91% du PIB en 2013.
  • Inflation (moyenne annuelle): 1,2% en 2010 après 0,1% en 2009 et 2,8% en 2008.
  • Pouvoir d'achat des ménages: +1,7% en 2010 après +2,2% en 2009.
  • Dépenses de consommation des ménages: +1,4% en 2010 après +0,7% en 2009.
  • Investissement des entreprises: +0,6% en 2010 après une chute de 7,6% en 2009.
  • Exportations: +3,7% prévus en 2010 après -11,1% en 2009.
  • Importations: +3,6% en 2010 après -9,9% en 2009.
  • Déficit commercial: 45 milliards d'euros en 2010 après 42,4 milliards en 2009.
  • Prix du pétrole Brent: 77 dollars le baril, après 62 en 2009.
  • Taux de change euro/dollar: 1,48 dollar pour un euro en 2010, après 1,40 en 2009.
  • Taux de prélèvements obligatoires: 41% du PIB en 2009 et 2010.
  • Emploi: 120.000 destructions d'emplois marchands prévues en 2010 et 71.000 destructions d'emplois salariés sur l'ensemble des secteurs, après 453.000 destructions d'emplois marchands en 2009 et 373.000 sur l'ensemble des secteurs.
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Loudéac : Bernadette Malgorn aux côtés de Roselyne Bachelot à l’inauguration du Logipôle

Publié le 20 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Régionales 2010

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a inauguré lundi 18 janvier le Logipôle hospitalier de Loudéac (22) en compagnie du député UMP Marc Le Fur, du maire de Loudéac Gérard Huet, les deux porteurs du projet, et de Bernadette Malgorn.
La présence de la tête de liste de la majorité présidentielle à cette cérémonie était une reconnaissance de l’action discrète mais essentielle de Bernadette Malgorn, alors préfète de la Région Bretagne, pour faire avancer ce dossier hautement sensible.

«Sur le plan technique et juridique, le dossier a été piloté par Annie Podeur, directrice de l’Agence régionale de l’hospitalisation. Mais il y avait une réelle effervescence autour du maintien des hôpitaux de Pontivy et de Loudéac, avec des manifestations et des implications politiques», se souvient Bernadette Malgorn. «Sur ce dossier comme sur beaucoup d’autres, je suis intervenue discrètement pour permettre de faire avancer les choses».

Ce déplacement était aussi l’occasion pour la tête de liste de la majorité présidentielle aux régionales de marquer son attachement à l’avenir du Centre-Bretagne. Elle a rappelé son «militantisme permanent» sur le dossier de la mise à deux fois deux voies de la RN164 entre Montauban-de-Bretagne et Châteaulin, «la seule priorité routière à laquelle je tiens» dans une volonté de désenclavement, a-t-elle souligné.

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