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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Pèlerin du sarkozysme, Xavier Bertrand mène une rude campagne de terrain

Publié le 7 Mars 2010 par Régine LAMOTHE - AFP dans UMP

En bon pèlerin du sarkozysme, Xavier Bertrand veut croire au sursaut de la mobilisation à droite pour les régionales, menant sur le terrain une rude campagne minée par l'impopularité du président, les dissensions internes et la crise.

"Mon problème, c'est le petit différentiel de 2 à 5 points qui fera au soir du premier tour que le second sera ouvert ou pas. Mon obsession, c'est donc de mobiliser les abstentionnistes dans notre camp", explique à l'AFP le patron de l'UMP.

Pour cet élu toujours pressé, "la campagne se joue dans les quinze derniers jours, au moment où les électeurs commencent à s'intéresser au scrutin".

Il table à la fois sur la "stabilité du socle" de la droite et la "dynamique gagnante" créée par la stratégie de rassemblement dès le premier tour, souvent perçue comme un pari risqué, alors que la majorité dispose de faibles réserves de voix.

Dans la dernière ligne droite, il faut démultiplier les messages en direction des militants pour les faire relayer auprès des électeurs les moins mobilisés. "Dans les métropoles régionales pour François Fillon, et les petites communes pour moi", précise M. Bertrand.

Le député-maire de Saint-Quentin (Aisne) qui fêtera ses 45 ans le jour du second tour régional, sillonne donc l'hexagone nuit et jour: une trentaine de déplacements depuis le coup d'envoi de la campagne.

Cet infatigable pêcheur...de voix, petit dormeur, boulimique de travail et de produits du cru, multiplie meetings, visites de marchés -"alimentaires de préférence"- et "échanges" pour convaincre les petits patrons, les commerçants, les ouvriers, et les agriculteurs en plein désarroi.

Tout sourire, M. Bertrand semble serein: "Il faut garder son sang-froid et résister aux vents contraires".

Pourtant, les sondages montrent tous une gauche dominante au soir du 21 mars, avec parfois des scores sans appel, comme en Midi-Pyrénées.

Dans ce solide bastion de gauche, Martin Malvy, président socialiste sortant -crédité de 40% le 14 mars contre 23% pour son adversaire UMP, Brigitte Barrège - brigue un troisième mandat.

Lavaur, petite commune du Tarn, sera donc l'une des dernières étapes de la campagne de Xavier Bertrand avant le premier tour.

Son maire UMP, le député Bernard Carayon, n'est pas candidat aux régionales mais apporte son secours et la petite valeur ajoutée des voix de sa circonscription pour faire mentir les pronostics.

Courte halte en la cathédrale Saint Alain. Puis, dans la salle du Conseil municipal, échange matinal avec les producteurs du cru qui pestent contre les banques et l'Europe: l'ancien ministre du Travail, rodé à l'exercice, écoute leurs doléances et défend l'"Etat régulateur", architecte du plan de relance et de la future loi de modernisation agricole (LMA).

Il veut aussi soigner sa "relation avec la PQR" (Presse quotidienne régionale): rencontre avec les correspondants de "la locale" au café du coin.

Point d'orgue de cet aller-retour express entre Orly et Blagnac, un discours devant près de 300 militants dans la halle aux grains. Xavier Bertrand met en avant les sujets "clivants", qu'il sait mobilisateurs de la droite conservatrice et rurale: sécurité, vote des étrangers, interdiction de la burqa.

En cette terre de mission, mais aussi de rugby, Xavier Bertrand "croit plus au grand chelem du XV de France au tournoi des six nations qu'à celui de Martine Aubry aux régionales". "Et si le PS ne le fait pas, il aura perdu!", prévient-il. Mais il se garde de tout pronostic à droite.

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Les élections irakiennes: chiffres et mode d'emploi

Publié le 7 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

Les Irakiens se rendent aux urnes dimanche pour élire leur Parlement entre 07H00 (04H00 GMT) et 17H00 (14H00 GMT). Voici les principaux chiffres des élections, fournis par la commission électorale irakienne ou obtenus auprès des partis en lice:

 A Bagdad, 200.000 policiers et militaires assureront la sécurité du scrutin.

 

HABITANTS: près de 30 millions

ELECTEURS: environ 19 millions répartis sur 18 provinces

ELECTEURS A L'ETRANGER: 1,4 million qui voteront les 5, 6 et 7 mars dans 16 pays

CANDIDATS: 6.218, dont 1.801 femmes

BUREAUX DE VOTE: 46.000 selon l'ONU

SIEGES A POURVOIR: 325, dont 8 pour les minorités et 82 pour les femmes

DUREE DU MANDAT PARLEMENTAIRE: 4 ans

NOMBRE D'OBSERVATEURS: 500 à 600 étrangers et 200.000 à 300.000 locaux

TYPE DE SCRUTIN: scrutin proportionnel dans les 18 gouvernorats considérés comme des circonscriptions. Les électeurs votent pour une liste, dans laquelle ils peuvent voter pour les candidats de leur choix

QUATRE-VINGT-SIX listes sont en compétition, dont les principales sont:

-          L'ALLIANCE NATIONALE IRAKIENNE (ANI-chiite), constituée du Conseil suprême islamique irakien d'Ammar al Hakim, du Mouvement de Moqtada Sadr, du parti Fadhila, du courant de la réforme nationale de l'ancien Premier ministre Ibrahim Jaafari et de la conférence nationale irakienne d'Ahmed Chalabi (547 candidats dans 15 provinces)

-          L'ALLIANCE POUR L'ETAT DE DROIT du Premier ministre Nouri al-Maliki. Elle comprend 40 mouvements et courants politiques, des membres des communautés chiites et sunnites tout comme des indépendants (400 candidats dans 15 provinces)

-          BLOC IRAKIEN de l'ancien Premier ministre chiite laïc Iyad Allaoui, constitué de personnalités sunnites et du Front du dialogue national de Saleh al-Motlaq (530 candidats dans 15 provinces)

-          ALLIANCE KURDE IRAKIENNE, constituée des deux partis traditionnels -l'Union patriotique du kurdistan (UPK) du président Jalal Talabani et Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani- et d'une dizaine de groupes politiques islamistes (365 candidats dans 11 provinces)

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Les élections irakiennes: chiffres et mode d'emploi

Publié le 7 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

Les Irakiens se rendent aux urnes dimanche pour élire leur Parlement entre 07H00 (04H00 GMT) et 17H00 (14H00 GMT). Voici les principaux chiffres des élections, fournis par la commission électorale irakienne ou obtenus auprès des partis en lice:

 A Bagdad, 200.000 policiers et militaires assureront la sécurité du scrutin.

 

HABITANTS: près de 30 millions

ELECTEURS: environ 19 millions répartis sur 18 provinces

ELECTEURS A L'ETRANGER: 1,4 million qui voteront les 5, 6 et 7 mars dans 16 pays

CANDIDATS: 6.218, dont 1.801 femmes

BUREAUX DE VOTE: 46.000 selon l'ONU

SIEGES A POURVOIR: 325, dont 8 pour les minorités et 82 pour les femmes

DUREE DU MANDAT PARLEMENTAIRE: 4 ans

NOMBRE D'OBSERVATEURS: 500 à 600 étrangers et 200.000 à 300.000 locaux

TYPE DE SCRUTIN: scrutin proportionnel dans les 18 gouvernorats considérés comme des circonscriptions. Les électeurs votent pour une liste, dans laquelle ils peuvent voter pour les candidats de leur choix

QUATRE-VINGT-SIX listes sont en compétition, dont les principales sont:

-          L'ALLIANCE NATIONALE IRAKIENNE (ANI-chiite), constituée du Conseil suprême islamique irakien d'Ammar al Hakim, du Mouvement de Moqtada Sadr, du parti Fadhila, du courant de la réforme nationale de l'ancien Premier ministre Ibrahim Jaafari et de la conférence nationale irakienne d'Ahmed Chalabi (547 candidats dans 15 provinces)

-          L'ALLIANCE POUR L'ETAT DE DROIT du Premier ministre Nouri al-Maliki. Elle comprend 40 mouvements et courants politiques, des membres des communautés chiites et sunnites tout comme des indépendants (400 candidats dans 15 provinces)

-          BLOC IRAKIEN de l'ancien Premier ministre chiite laïc Iyad Allaoui, constitué de personnalités sunnites et du Front du dialogue national de Saleh al-Motlaq (530 candidats dans 15 provinces)

-          ALLIANCE KURDE IRAKIENNE, constituée des deux partis traditionnels -l'Union patriotique du kurdistan (UPK) du président Jalal Talabani et Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani- et d'une dizaine de groupes politiques islamistes (365 candidats dans 11 provinces)

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Les élections irakiennes: chiffres et mode d'emploi

Publié le 7 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

Les Irakiens se rendent aux urnes dimanche pour élire leur Parlement entre 07H00 (04H00 GMT) et 17H00 (14H00 GMT). Voici les principaux chiffres des élections, fournis par la commission électorale irakienne ou obtenus auprès des partis en lice:

 A Bagdad, 200.000 policiers et militaires assureront la sécurité du scrutin.

 

HABITANTS: près de 30 millions

ELECTEURS: environ 19 millions répartis sur 18 provinces

ELECTEURS A L'ETRANGER: 1,4 million qui voteront les 5, 6 et 7 mars dans 16 pays

CANDIDATS: 6.218, dont 1.801 femmes

BUREAUX DE VOTE: 46.000 selon l'ONU

SIEGES A POURVOIR: 325, dont 8 pour les minorités et 82 pour les femmes

DUREE DU MANDAT PARLEMENTAIRE: 4 ans

NOMBRE D'OBSERVATEURS: 500 à 600 étrangers et 200.000 à 300.000 locaux

TYPE DE SCRUTIN: scrutin proportionnel dans les 18 gouvernorats considérés comme des circonscriptions. Les électeurs votent pour une liste, dans laquelle ils peuvent voter pour les candidats de leur choix

QUATRE-VINGT-SIX listes sont en compétition, dont les principales sont:

-          L'ALLIANCE NATIONALE IRAKIENNE (ANI-chiite), constituée du Conseil suprême islamique irakien d'Ammar al Hakim, du Mouvement de Moqtada Sadr, du parti Fadhila, du courant de la réforme nationale de l'ancien Premier ministre Ibrahim Jaafari et de la conférence nationale irakienne d'Ahmed Chalabi (547 candidats dans 15 provinces)

-          L'ALLIANCE POUR L'ETAT DE DROIT du Premier ministre Nouri al-Maliki. Elle comprend 40 mouvements et courants politiques, des membres des communautés chiites et sunnites tout comme des indépendants (400 candidats dans 15 provinces)

-          BLOC IRAKIEN de l'ancien Premier ministre chiite laïc Iyad Allaoui, constitué de personnalités sunnites et du Front du dialogue national de Saleh al-Motlaq (530 candidats dans 15 provinces)

-          ALLIANCE KURDE IRAKIENNE, constituée des deux partis traditionnels -l'Union patriotique du kurdistan (UPK) du président Jalal Talabani et Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani- et d'une dizaine de groupes politiques islamistes (365 candidats dans 11 provinces)

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Xavier Bertrand : le bilan de la gauche à la tête des régions est "nul"

Publié le 7 Mars 2010 par Le Parisien dans UMP

Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand qualifie de "nul" le bilan des socialistes à la tête des régions, dans une interview au Parisien-dimanche/Aujourd'hui en France.

Pour le numéro un du parti majoritaire, Martine Aubry, Première secrétaire du PS, "a fait un pronostic imprudent et surtout très arrogant" en évoquant une victoire de son camp dans toutes les régions.

Le bilan des régions présidées par la gauche "est nul! C'est-à-dire qu'il n'y a rien dans ce bilan", tranche le député de l'Aisne. "A part avoir fait exploser la fiscalité locale, qu'ont-ils fait ? Qu'ont-ils fait pour s'opposer à la montée du chômage ? Qu'ont-ils fait pour les transports ?", insiste-t-il.

"Le PS est dans une logique d'anti-sarkozysme. C'est leur fil conducteur depuis 2007, mais ça ne fait pas un projet", selon M. Bertrand.

Il accuse aussi les régions gérées par le PS ne pas avoir "joué le jeu" du plan de relance "parce qu'elles sont dans leur logique ahurissante d'être des contre-pouvoirs. Or nous avons besoin de régions partenaires de l'Etat, pas de régions adversaires. Elles ont été aux abonnés absents de la relance".

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Bain de foule matinal pour Sarkozy au Salon de l'agriculture

Publié le 6 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Salon-de-l-Agriculture.jpgNicolas Sarkozy s'est offert un bain de foule matinal ce samedi.
Le président est arrivé à 8h30 pour s'entretenir avec les agriculteurs. Si l'on s'attendait à une visite mouvementée, celle-ci s'est déroulée sans accroc. Escorté par ses gardes du corps Nicolas Sarkozy a déambulé dans les allées pendant plus de trois heures.

 

Nicolas Sarkozy annonce des aides supplémentaires pour les agriculteurs

"L'agriculture reste un secteur stratégique de l'économie française", a martelé Nicolas Sarkozy samedi matin lors de sa visite au Salon de l'agriculture.

Fustigeant au passage les politiques qui ont favorisé les subventions au détriment des prix de la production agricole, le chef de l'Etat a annoncé un renforcement de mesures, pour certaines, déjà lancée.

"Un agriculteur est un entrepreneur qui doit vivre des prix de sa production et non de subventions", a soutenu le chef de l'Etat avant de présenter de nouvelles aides financières notamment une rallonge de 50 millions d'euros pour les agriculteurs très endettés qui s'ajoute aux 100 millions d'euros déjà accordés dans le cadre du Fonds d'aide d'allègement des charges.

Le président a également indiqué qu'il donnait son accord pour une augmentation de 800 millions d'euros des prêts bonifiés des banques en faveur des agriculteurs en difficulté.  "J'avais annoncé il y a quatre mois, 1 milliard d'euros de prêts de trésorerie pour l'agriculture et nous en sommes aujourd'hui à 1,8 milliards. Et nous financerons l'intégralité des prêts demandés dans les délais impartis."

Il est également revenu sur l'aide d'urgence de 5 millions d'euros, débloquée en faveur des agriculteurs sinistrés par la tempête. "C'est une première aide d'urgence, mais on mettra ce qu'il faut pour venir en aide aux agriculteurs et aussi aux ostréiculteurs."

L'allègement des charges patronales et la suppression totale des charges sociales sur les saisonniers a également été confirmé : "vous attendiez cette mesure depuis longtemps. Le décret est prêt. Il va sortir avant la fin du mois."

En ce qui concerne l'organisation économique de l'agriculture, il a demandé aux agriculteurs de s'organiser en regroupement de producteurs pour pouvoir peser sur la distribution. La division des producteurs ne rend pas possible la maîtrise de la distribution a-t-il martelé.

Enfin, le président a rappelé qu'il croyait à une agriculture durable. "Il faut que nous changions les méthodes de mise en œuvre des mesures environnementales dans l'agriculture", a-t-il précisé, ajoutant qu'il voulait que la France soit "au premier plan des pays, en matière d'économie durable et d'agriculture durable".

 
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3 questions à Bernadette Malgorn

Publié le 6 Mars 2010 par Publié dans le journal "Le Paysan Breton" (5-11 mars 2010) dans Régionales 2010

1ère question : "Le gouvernement a décidé un plan de lutte contre les algues vertes. Pour vous, va-t-il assez loin ou trop loin ? compte tenu du contexte éconiomique agricole actuel, la région doit-elle accompagner ce plan?"

1.GIF
2ème question : "L'éloignement de la Bretagne des grands centres de consommation handicape la production agricole et agroalimentaure. D'autant que celle-ci, contrainte au transport routier, pourrait-être pénalisée par de nouvelles taxes écologiques. Quel choix politique, économique et technique pour la Région ?"

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3ème question :'La baisse accélérée du nombre d'exploitations professionnelles en Bretagne frein le dynamisme économique des communes rurales. que peut faire la Région pour maintenir la vitalité des territoires ruraux ?"

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La politique vue par le NPA

Publié le 6 Mars 2010 par Dis... Plomée - Ouest-France Guingamp dans UMP Guingamp

Dis-plomee.jpgÇa presse pas
Lundi prochain, les militants locaux du NPA (Nouveau parti anticapitaliste), manifesteront à 7 h 30 à la gare « pour attirer l'attention sur le problème des transports collectifs à Guingamp ». Les militants ont fait le tour des rédactions vendredi pour savoir si les journalistes seraient présents. « Sinon, on ne manifestera pas », a expliqué l'un d'entre-eux. Le NPA c'est plutôt non à la presse absente...

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Chine: Les principaux points du discours au parlement de Wen Jiabao

Publié le 5 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a dressé les grandes lignes de l'action de son gouvernement vendredi devant le parlement réuni en session annuelle. Voici les principaux points de son discours de deux heures largement axé sur les questions économiques (traduction en français officielle):

 

CROISSANCE:

L'objectif est de 8% en 2010, après un taux de 8,7% en 2009.

"Cette année est une année cruciale pour continuer à parer à la crise financière internationale, assurer un développement économique régulier et relativement rapide et accélérer le changement de notre mode de développement économique".

INEGALITES:

"Nous devrons non seulement nous efforcer d'agrandir le "gâteau" des richesses du pays à travers le développement économique, mais aussi veiller à un partage équitable de celui-ci".

MESURES DE RELANCE:

La Chine va maintenir son plan de relance de 4.000 milliards de yuans (430 milliards d'euros au taux actuel) annoncé fin 2008, en mettant l'accent sur la hausse de la demande intérieure et la réduction de sa dépendance vis-à-vis des exportations.

CREDIT:

M. Wen a confirmé l'objectif d'une limitation des nouveaux prêts à environ 7.500 milliards de yuans (805 milliards d'euros), après l'explosion constatée l'an dernier de 9.590 milliards de yuans (966 milliards d'euros).

IMMOBILIER:

"Dans le but de satisfaire les besoins fondamentaux de la population en logements, il faudra juguler l'envolée des prix du logement dans certaines villes", et pour cela, entre autres, combattre la spéculation et les manipulations de prix.

DEFICIT:

Le gouvernement entend "poursuivre l'application de la politique budgétaire de relance" et prévoit un déficit budgétaire de 1.050 milliards de yuans (113 milliards euros) avec des dépenses toujours axées sur les grands projets d'investissements lancés à partir de fin 2008 pour faire face à la crise financière internationale.

INFLATION:

L'objectif officiel pour l'inflation en 2010 est de 3,0%, après un recul de 0,7% en 2009.

YUAN:

"Nous poursuivrons nos efforts pour perfectionner le mécanisme de formation du taux de change du renminbi, de manière à maintenir la monnaie chinoise à un niveau équilibré et rationnel et à préserver globalement sa stabilité".

SECURITE SOCIALE:

Les dépenses de sécurité sociale vont augmenter de 9,6% à 318,5 milliards de yuans (34,17 milliards d'euros) et celles de soins de santé de 8,8% à 138,9 milliards de yuans (14,9 milliards d'euros).

DEFENSE:

Les dépenses militaires vont augmenter deux fois moins que l'an dernier, de 7,5% à 519,1 milliards de yuans (près de 57 milliards d'euros).

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Soutien à l'industrie: principales mesures

Publié le 4 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Principales dispositions de soutien à l'industrie française, détaillées jeudi par l'Elysée dans le cadre d'un déplacement et d'un discours de Nicolas Sarkozy à Marignane (Bouches-du-Rhône):

 

OBJECTIFS :

-          augmenter de 25% en volume la production industrielle française d'ici à 2015

-          pérenniser l'emploi industriel sur long terme (la population active industrielle a chuté de 15% depuis 2000)

-          revenir à une balance commerciale industrielle excédentaire d'ici à 2015 (hors secteur énergie)

-          augmenter de 2% la part de la France dans la valeur ajoutée européenne d'ici à 2015 (actuellement 13%, contre près de 28% pour l'Allemagne)

 

MOYENS :

-          conférence nationale de l'industrie, placée auprès du Premier ministre, chargée d'assurer une meilleure gouvernance de la politique industrielle

-          mise en place d'une stratégie industrielle au niveau de l'Union européenne, avec ambassadeur français de l'industrie notamment chargé de promouvoir une "taxe carbone" aux frontières

-          semaine annuelle de l'industrie

-          renforcer les prérogatives de l'Etat actionnaire dans les entreprises publiques, avec nomination d'un administrateur du ministère de l'Industrie dans les entreprises (essentiellement Renault, La Poste, France Télécom)

-          favoriser les investissements productifs par des avances remboursables sur trois ans aux entreprises de moins de 5.000 salariés qui investissent au moins 5 millions d'euros et créent 25 emplois. Mesure dotée de 200 millions d'euros

-          médiateur de la sous-traitance

-          appel à des "projets structurants" en région afin d'en financer certains par une partie de l'enveloppe de 300 millions d'euros mobilisée pour les filières dans le cadre du grand emprunt

-          prêts "verts" bonifiés pour favoriser les investissements "propres" des entreprises. 500 millions débloqués à cet effet

-          fonds de 100 millions d'euros destiné à l'investissement dans le capital de start-ups de haute technologie fondées par de jeunes diplômés

-          modifier la fiscalité sur les brevets en appliquant un taux réduit aux brevets concédés à des filiales françaises et aux produits d'exploitation des brevets

-          créer un fonds d'investissement de 100 millions d'euros (50 financés par la Caisse des dépôts, 50 par le grand emprunt) pour valoriser les brevets des PME sur le marché international

-          orienter épargne et crédit bancaire vers l'industrie. Le ministère de l'Economie fera des propositions d'ici juillet et étudiera la création d'un livret d'épargne industrie

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Les brevets, un des enjeux essentiels de la politique industrielle

Publié le 4 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

En annonçant jeudi la création d'un fonds d'investissement public sur les brevets industriels, le président Nicolas Sarkozy tente de rattraper le retard de la France, notamment par rapport à son voisin allemand, dans un domaine jugé crucial pour l'avenir de l'industrie.

Ce fonds, intitulé "France Brevets", devrait être doté de 100 millions d'euros, financé à parts égales par la Caisse des dépôts et le grand emprunt. Le but: valoriser à l'étranger les inventions des PME françaises et acheter ailleurs des droits pour utiliser des nouveautés dans l'Hexagone.

"Les entreprises achètent de plus en plus les idées sur les marchés. (...) Or l'économie de la propriété intellectuelle aujourd'hui est très opaque", explique Patrick Terroir à la Caisse des dépôts, qui travaille depuis près de deux ans à ce projet.

Avec le budget alloué, "on peut se constituer un portefeuille de 2.000 à 3.000 brevets", ajoute-t-il, sur le modèle du fonds privé américain Intellectual Ventures. Mais à des échelles bien différentes puisque ce dernier pèse environ 5 milliards de dollars.

Le président de la République a également annoncé des allègements de la fiscalité sur les brevets et appuyé la création d'un brevet européen, en discussion dans l'Union européenne depuis plusieurs décennies, selon les experts interrogés par l'AFP.

Il existe déjà depuis 1977 un Office européen des brevets, qui a permis d'unifier la procédure, mais sans délivrer un brevet valable dans toute l'Europe.

Mais cela oblige "d'aller ensuite dans tous les pays demander les brevets nationaux", explique Dominique Guellec, économiste à l'OCDE, avec à la clef des coûts élevés. "Cela coûte jusqu'à dix fois plus cher qu'aux Etats-Unis", selon lui.

Or les brevets sont devenus un enjeu économique crucial, avec des productions de plus en plus sophistiquées. "Dans un iPhone, il y a du plastique, un peu de métal, le reste c'est de la matière grise!", rappelle M. Guellec.

Et la France est en retard, estiment les experts. Selon un rapport de 2009 remis à l'Elysée par trois chercheurs, la France est dans la moyenne européenne en terme de dépôts de brevets en Europe, "mais loin derrière l'Allemagne, les pays nordiques, sans parler de la Suisse".

La France souffre notamment du manque de formation des ingénieurs, qui "ne se protègent pas et ne savent pas comment utiliser les inventions dans une stratégie d'entreprise", selon Pierre Breese, auteur d'un guide à paraître pour le ministère de l'Industrie.

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Réunion publique avec Bernadette Malgorn - discours de Valérie Garcia

Publié le 4 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Régionales 2010

Discours de Valérie Garcia

Réunion Publique pour les élections régionales

Pabu - Le 3 mars 2010

 

5-me-0510.JPGAvant toute chose, je voulais dire que ma pensée va ce soir à ceux qui ont tout perdu suite à la tempête dramatique de ces derniers jours, ici à Guingamp, dans les Côtes-d'Armor, et partout ailleurs en France.

Je voudrais leur dire -en votre nom à tous- toute la compassion que nous éprouvons ce soir à leur endroit et l'amitié qui est la nôtre.

 

Permettez-moi de procéder maintenant à quelques remerciements:

En premier lieu, je souhaiterais dire à BERNADETTE toute l'affection que j'ai pour elle et tout le plaisir que j'ai à travailler avec elle.

Je découvre chaque jour de nouvelles facettes de sa personnalité, et je suis vraiment ravie de cette rencontre !

 

Je voulais aussi remercier MARC LE FUR notre député, pour la confiance qu'il a placée en moi, en présentant ma candidature à BERNADETTE MALGORN et lui dire l'amitié qui est la mienne.

 

Cette campagne m'a aussi permis de découvrir 2 personnes qui m'apportent leur soutient et leur expérience chaque jour : notre binôme tête de liste : SYLVIE GUIGNARD et STEPHANE DE SALLIER DUPIN

 

Je remercie également mes 2 complices et colistiers dans cette campagne: VINCENT JEGOU et MARTINE TISON.

Ensemble, nous partageons les mêmes valeurs que nous voulons défendre au quotidien, une fois que nous serons élus.

Aujourd'hui, ensemble, nous sillonnons la circonscription.

Demain, ensemble, nous travaillerons d'arrache-pied !

 

Enfin je remercie Philippe LE ROUX notre délégué de circonscription qui n'est pas là ce soir et qui m'a demandé de bien vouloir l'excuser. Philippe, bien qu’éloigné de par son activité professionnelle, nous donne la preuve au quotidien qu’il veille et accorde toute son attention à notre circonscription,

Sachez que rien de ce qui s'y passe ne lui est étranger,

Je le remercie de son amitié et de sa disponibilité.

 

Je voulais aussi saluer la présence parmi nous de :

PIERRE SALLIOU le maire de PABU, que je remercie d'avoir mis à notre disposition cette belle salle, JEAN NOEL SIDANER, le président départemental de L'UMP XAVIER LEC'HVIEN, et je vous demande de les applaudir tous

 

Vous savez, je suis émue de prendre la parole devant vous. C'est un exercice auquel je ne suis pas encore aguerrie…

En même temps, nous ne sommes pas là ce soir pour un concours d'éloquence mais pour parler de choses concrètes.

 

Alors pour résumer en 3 mots, je m'appelle VALERIE GARCIA. J'ai 45 ans. Je suis maman de 3 enfants. Je suis Guingampaise, et beaucoup d'entre vous me connaissent depuis mon enfance : mes parents étaient commerçants à Guingamp.

 

Avec mon grand père marchand de bestiaux à Trémargat, j'ai parcouru le centre Bretagne pour visiter les fermes et les foires aux bestiaux.  C'est à ses cotés qu'est née ma grande passion pour la terre et de celles et ceux qui contribuent à son développement.

 

A 23 ans, j'ai quitté Guingamp pour partir vivre à Lille.

C'est là que mon engagement politique s'est concrétisé : en soutenant Marc Philippe Daubresse aux élections municipales et législatives, puis en participant à la campagne présidentielle de Jacques CHIRAC en 95.

 

C'est aussi à cette époque que je me suis investie dans le monde associatif, pour m'occuper de la lutte contre l'alcoolisme et les dépendances et aussi pour apporter du soutien aux malades alcooliques.

 

J'ai donc bourlingué de Lille à Lens, de Lens à Lyon en suivant mon mari.

 

Après 12 ans d'exil, j’ai vraiment pris conscience que je ne pouvais pas vivre loin de ma Bretagne natale, et j'ai décidé de rentrer ici, où j'ai exercé dans le commerce à Guingamp.

Je me suis engagée à l'UMP pour soutenir la campagne de Nicolas SARKOZY puis celle de Marie-Elisabeth BAGUE aux législatives dans la circonscription de Guingamp.

 

En 2008, j'ai sauté le pas et je me suis présentée aux élections municipales à Louargat, sur la liste de la majorité présidentielle.

 

L'année dernière, j'ai participé avec une équipe dynamique à une campagne européenne victorieuse qui a vu l'élection de notre ami euro député Alain Cadec.

 

Mes amis, je ne suis pas là ce soir pour vous faire de grands discours et vous raconter n'importe quoi.

 

Trop d'élus nous ont déçus :

Pendant la campagne, ils nous promettaient la lune ; et une fois élu, les uns étaient soudain frappés d'amnésie quand d'autres demeuraient introuvables…

Nous avons ici de nombreux exemples, comme la député SOCIALISTE de notre circonscription, qui brille par sa non présence sur le terrain comme dans l'hémicycle,

 

Mais ce n'est pas une fatalité. La preuve ?

Je soulignerai ici le bilan de mon ami MARC LE FUR : Il est l'incarnation de l'élu local volontaire et engagé : omniprésent sur le terrain comme à l'Assemblée, dont il est le brillant Vice-Président.

 

Je suis là ce soir pour m'engager devant vous et  AVEC  vous :

-          je m'engage à ouvrir 1 permanence, qui sera un lieu d'échange et de partage : je serai élue grâce à vous, et bien vous serez entendus grâce à moi ;

-          Je m'engage à vous consulter régulièrement et à être votre voix à tous les échelons politiques et administratifs ;

-          Je m'engage à vous tenir informés et à publier régulièrement des comptes-rendus de mon activité au Conseil Régional, car vous devez savoir ce que nous y faisons ;

-          Je m'engage à associer à mon travail tout au long de mon mandat l'ensemble des colistiers de ma circonscription ;

-          Je m'engage à être présente partout dans la circonscription, sur tous les territoires ;

je ne serai pas l'élue d'une ville ou d'un canton, et je tiendrai des permanences périodiquement dans chaque secteur : de Saint-Nicolas-du-Pélem à Plestin les Grèves, et de Lanvollon à Rostrenen.

 

Je veux être au service de la Bretagne et des bretons. Je veux que la Bretagne ne soit plus stigmatisée, oubliée, enclavée…

Et ce soir, je veux aussi vous dire les raisons qui me poussent à m'engager aux côtés de Bernadette Malgorn et de son équipe :

Elle défend -Nous défendons- un programme fort et des valeurs fortes :

-          Pouvoir travailler en Bretagne - si je veux ;

-          Bien vivre en Bretagne - où je veux ;

-          Créer et m'épanouir en Bretagne - comme je veux ;

-          Et enfin, partager une Bretagne équitable, généreuse et ouverte sur le monde !

Tout cela signifie que nous nous battrons pour :

 

  • Offrir des emplois aux jeunes
  • Avoir des formations adaptées, favoriser l’apprentissage,
  • Encourager la recherche et faire de la Bretagne une région d'excellence
  • Défendre le breton et la culture Bretonne
  • Soutenir l'agriculture sous toutes ses formes et les agriculteurs qui en ont tant besoin
  • Défendre les professionnels de la mer
  • Innover dans le tourisme, valoriser les îles et le littoral.
  • Equilibrer l’est et l’ouest de la Bretagne
  • Diffuser partout l'accès au très haut débit Internet et assurer une réelle couverture du réseau de téléphonie mobile
  • Avoir un vrai programme de lutte contre les algues vertes
  • Soutenir le monde associatif
  • Développer les aides à l’autonomie des personnes âgées, dépendantes ou handicapées
  • S'attaquer aux drames du suicide, de la drogue, de l’alcool.
  • Mettre l’Europe et l’international au cœur de nos actions.

Voila mes chers amis ce que je tenais à vous dire ce soir,

 

et pour finir, je voulais remercier quelqu'un de cher à mon cœur : Papa. Je te dédie cette campagne

 

Je vous remercie

Et maintenant je donne la parole à mon colistier et maire de Plufur : HERVE GUELOU

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Article du "Figaro" : En Bretagne, la majorité cherche à inverser la tendance

Publié le 3 Mars 2010 par Le Figaro - Guillaume Perrault dans Régionales 2010

Le-Figaro.jpgDans une région acquise par la gauche en 2004, l'UMP Bernadette Malgorn part à la reconquête de cet ancien fief de la droite. Elle est opposée au président sortant, Jean-Yves Le Drian. 

La Bretagne, ancien fief de droite ravi par la gauche en 2004, peut-elle réserver des surprises lors des élections régionales ? Le président PS sortant, Jean-Yves Le Drian, âgé de 62 ans, candidat à sa propre succession, fait figure de grand favori dans cette région qui comprend le Morbihan, le Finistère, les Côtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine.


Comme en 2004, l'ancien maire de Lorient part à la bataille à la tête d'une liste d'union PS-PC dès le premier tour. Son slogan : "La Bretagne solidaire, créative et responsable". Voilà six ans, la liste de Le Drian avait obtenu 38,4 % au premier tour. 
 

L'UMP manque de poids lourds dans la région qui seraient aptes à incarner la droite bretonne, comme Raymond Marcellin, Yvon Bourges ou encore Josselin de Rohan le firent en leur temps. Bernadette Malgorn, ancien préfet de la région Bretagne, ex-secrétaire générale du ministère de l'Intérieur et conseillère maître à la Cour des comptes, tente le pari de l'élection. La composition des listes UMP a suscité des tensions dans le Finistère, où le député Villepinistes Jacques Le Guen entretient des relations très fraîches avec Bernadette Malgorn. 


Candidat malheureux à l'investiture du parti présidentiel - pour la tête de liste régionale comme pour la tête de liste départementale -, Le Guen a envisagé de constituer une liste dissidente avant d'y renoncer. En 2004, la liste UMP avait recueilli 25,6 % des voix. Difficulté supplémentaire pour l'UMP : Charles Laot, un adhérent de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles), producteur de porcs dans le Finistère, conduit une liste - «Terres de Bretagne» - qui pourrait séduire une partie des agriculteurs, électorat traditionnel de la droite.


 
La liste Europe Écologie - menée par le Trébeurdinais Guy Hascoët, ancien secrétaire d'État du gouvernement Jospin - espère atteindre la barre fatidique des 10 % qui permet de se maintenir au second tour. En Bretagne, les Verts font cause commune avec un petit parti autonomiste fondé en 1964 et marqué à gauche, l'Union démocratique bretonne (UDB). En 2004, la liste Verts-UDB avait obtenu 9,7 %. Pour tout arranger, Christian Troadec, maire "gauche alternative" de Carhaix élu sur la liste Verts-UDB en 2004, présente cette fois-ci sa propre liste, "Nous te ferons Bretagne". 

Bruno Joncour, qui peut s'enorgueillir d'être le seul maire MoDem d'une ville de plus de 40 000 habitants, Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), qu'il a ravi à la gauche en 2001, mène la liste du parti de François Bayrou. Déjà tête de liste du mouvement centriste en 2004, il avait obtenu 11 % des voix. 


Le Front national est traditionnellement peu implanté en Bretagne, région natale de Jean-Marie Le Pen. La liste du FN est conduite par Jean-Paul Félix, secrétaire départemental du Morbihan. En 2004, le FN et le MNR, le parti de Bruno Mégret, avaient respectivement recueilli 8,4 % et 1,9 % des suffrages.
 

La liste de Lutte ouvrière est menée par Valérie Hamon, cheminot. Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) présente une liste commune conduite par Laurence de Bouard, cadre de santé à l'hôpital de Carhaix (Finistère). De son côté, le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon présente sa liste conduite par Gérard Perron : "Ensemble Bretagne à gauche". 


Cette année, la campagne est notamment marquée par le thème du hiatus entre l'est de la Bretagne, très développé, et l'ouest, moins facile d'accès et économiquement plus fragile.

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Le plan exceptionnel de reconstruction et de renforcement des digues et de prévention des submersions marines

Publié le 3 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Zone-inondee.jpgLe ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, a présenté une communication relative au plan exceptionnel de reconstruction et de renforcement des digues et de prévention des submersions marines.

 

La tempête Xynthia de la nuit du 27 au 28 février a eu des conséquences dramatiques. 52 décès sont aujourd’hui dénombrés. Ce drame a été provoqué par un phénomène météorologique d’une violence exceptionnelle combinant quatre facteurs : un événement nocturne, des vents forts, une marée haute de forte amplitude et des basses pressions augmentant l’effet de surcote. Ce phénomène a entraîné à la fois la submersion des digues et remblais côtiers et leur rupture en certains endroits, provoquant les inondations meurtrières.

 

Le Gouvernement veut tirer les leçons de cet événement et engager très rapidement un plan d’action pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

 

Le Conseil général de l’environnement et du développement durable et l’Inspection générale de l’administration remettront sous dix jours un pré-rapport sur les causes de la catastrophe, y compris la rupture de certaines digues indiquant les travaux à entreprendre de toute urgence. Sous deux mois, la mission devra faire des propositions afin de :

 

-  recenser les digues et les lieux menacés ; réaliser un travail fin et localisé pour déterminer les maîtres d’ouvrage et exploitants de toutes les digues dans les zones à risque.

-  accélérer les décisions arrêtant les plans de prévention des risques (PPR) ;

-  mieux faire respecter les PPR dans les décisions individuelles d’urbanisme ;

-  sanctionner plus fortement les manquements aux règles édictées ;

-  renforcer la prise en compte du risque dans les règles de constructibilité derrière les digues ;

-  améliorer encore le dispositif d’alerte.

 

La mission devra également apporter des éléments de réponse aux questions suivantes :

-   quelle maîtrise d’ouvrage pour ces digues ?

-   quelle est la pertinence de la construction de digues en dehors des zones urbanisées ? Et plus généralement quelle stratégie de gestion du trait de côte retenir ?

 

Enfin la mission devra établir une proposition des réfections prioritaires des digues existantes et d’un plan de financement sur cinq ans. La mission pourra en outre proposer des dispositifs juridiques et financiers pour traiter le cas des immeubles existants pour lesquels une menace est importante.

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Article du "Monde" : En Bretagne, le rude baptême du feu de Bernadette Malgorn, choisie par l'Elysée

Publié le 3 Mars 2010 par Le Monde - Pierre Jaxel-Truer - édition du 03.03.10 dans Régionales 2010

Le-Monde.jpgBernadette Malgorn, la tête de liste de la majorité présidentielle en Bretagne, soutient mordicus que "rien n'est fait". Cette ancienne préfète est réputée dure à cuire. Mais elle paraît bien la seule à penser que l'élection des 14 et 21 mars, dans cette région, n'est pas jouée d'avance, tant le socialiste Jean-Yves Le Drian, président sortant, fait figure de favori.

 Terre plutôt centriste, la Bretagne semble basculer, ces dernières années, à gauche. Si l'on ajoute à cela la vague rose annoncée par les sondeurs dans l'ensemble du pays et les affrontements qui ont miné la constitution de la liste de la majorité présidentielle dans la région, tous les ingrédients paraissent réunis, autour de Mme Malgorn, pour une rude épreuve.

La candidate fait figure de curiosité : elle est la seule tête de liste de la majorité à se frotter pour la première fois au suffrage universel. La politique, cette énarque de 59 ans l'a apprise d'une autre façon : dans l'ombre de Philippe Séguin dont elle fut la plus proche collaboratrice lorsqu'il était ministre puis président de l'Assemblée nationale et à la préfectorale

Préfète de la région Bretagne au début des années 2000, elle s'est signalée par sa lutte sans merci contre les agapes de la "rue de la soif", à Rennes. En 2006, elle fut la première femme à décrocher le poste de secrétaire générale du ministère de l'intérieur, alors dirigé par Nicolas Sarkozy. Soit, concrètement, le rôle de "préfète des préfets".

Les conditions de son investiture, à l'issue d'un combat politique musclé contre Jacques Le Guen, ne lui ont pas facilité la tâche. Le député de Plounévez avait été désigné chef de file par les militants UMP, avant d'être évincé à son profit. Avec, en guise de consolation, une modeste place de numéro deux sur la liste du Finistère.

Officiellement rentré dans le rang, M. Le Guen a pris un malin plaisir à mitonner le très médiatisé déplacement dans sa circonscription, le 15 février, de Dominique de Villepin, dont il est l'un des fidèles. Un pavé dans la mare de l'Elysée, où la décision d'investir Mme Malgorn a été prise.

Face à l'étalage des divisions, UMP, M. Le Drian, élu en 2004 avec 59 % des suffrages, semble surtout craindre l'excès de confiance. "Je fais une campagne de challenger", assure-t-il.

Guy Hascoët, le candidat d'Europe Ecologie, regrette pourtant son "arrogance". M. Le Drian, en position de force, laisse en effet filtrer qu'il n'ouvrira pas forcément sa liste au second tour à des alliés dont il peut se dispenser. "J'ai fait le rassemblement au premier tour", assure M. Le Drian, rappelant qu'il a sur sa liste des ex-Verts et des communistes. Pour le reste ? "On verra." Europe Ecologie fait, a priori, figure de troisième force de la région. Lors des élections européennes, le mouvement a même devancé le PS (17,9 % des voix, contre 17,7 %).

De son côté, en dépit des vents contraires, Mme Malgorn puise dans ses souvenirs une raison d'espérer. Lors de l'élection présidentielle de 1995, son mentor, Philippe Séguin, avait été l'un des théoriciens de la fameuse "fracture sociale", clé du succès de Jacques Chirac. "Tout le monde a longtemps dit qu'il allait perdre", se souvient l'ex-préfète.


Le conseil sortant

Le conseil régional sortant est largement dominé par la gauche.

Issu du scrutin du 28 mars 2004, il est présidé par le socialiste Jean- Yves Le Drian. Il comporte six groupes politiques.
- 8 PCF

- 39 PS-PRG et apparentés

- 7 Verts

- 4 Union démocratique bretonne-Gauche alternative (régionalistes)

- 8 MoDem

- 17 UMP-Nouveau Centre

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Avant-projet de réforme de la procédure pénale

Publié le 2 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

L'avant-projet de réforme de la procédure pénale rédigé par le ministère de la Justice consacre la suppression du juge d'instruction, instaure une "partie citoyenne" et limite le recours aux gardes à vue.

Voici quelques "nouveautés" envisagées par ce texte:

 

-          Action civile exercée par une partie citoyenne

Toute personne peut (dans certaines conditions) se voir reconnaître la qualité de partie citoyenne afin d'exercer les droits de la partie civile au cours d'une enquête judiciaire pénale.

  • (...Cette personne), bien que n'ayant pas directement subi un préjudice personnel lui permettant de se constituer partie civile, présente un intérêt légitime à agir.
  • L'infraction dénoncée a causé un préjudice à la collectivité publique.

-          Les juridictions du contrôle de l'enquête pénale sont:

  • Pour les juridictions du premier degré, le juge de l'enquête et des libertés (JEL) et le tribunal de l'enquête et des libertés
  • Pour les juridictions du second degré, la chambre de l'enquête et des libertés et son président. (Le texte indique en substance que le JEL peut ordonner au procureur, à la demande d'une partie, d'ouvrir une enquête et d'effectuer des actes d'investigation).

-          (Le ministre de la Justice) ne peut donner d'instruction individuelle tendant au classement sans suite d'une procédure.

 

-          Garde à vue

  • Ne peuvent être placées en garde à vue que les personnes contre lesquelles il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'elles ont commis ou tenté de commettre un crime ou un délit puni d'une peine d'emprisonnement.
  • La garde à vue doit se dérouler dans des conditions matérielles assurant le respect de la dignité de la personne.
  • La copie des procès-verbaux d'auditions de la personne gardée à vue qui ont déjà été réalisées est communiquée à sa demande à l'avocat.
  • A la douzième heure de la garde à vue, la personne peut à nouveau demander à s'entretenir avec un avocat (...).
  • Lorsque la garde à vue fait l'objet d'une prolongation (...), la personne peut également demander à ce que l'avocat assiste aux auditions dont elle fera l'objet. L'avocat peut poser des questions à l'issue de chaque audition.

-          Limitation de la force probante des déclarations sans avocat

En matière criminelle et correctionnelle, aucune condamnation ne peut être prononcée contre une personne sur le seul fondement des déclarations qu'elle a faites sans avoir été en mesure de bénéficier de l'assistance d'un avocat.

 

-          Principe de l'audition libre

  • Lorsque les conditions de la garde à vue ne sont pas réunies, la personne (...) doit être entendue librement.
  • Possibilité de l'audition libre du suspect même après interpellation: (... l'OPJ) peut l'entendre librement s'il s'agit d'un délit puni d'une peine d'emprisonnement inférieure ou égale à cinq ans. La présence de la personne dans les locaux de police judiciaire ne peut alors excéder une durée de quatre heures à compter de son interpellation.

-          Détention provisoire : "en matière criminelle, l'ordonnance de placement en détention provisoire est valable pour une durée de six mois", et non plus un an.

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Tempête : Sarkozy annonce trois millions d'euros pour les sinistrés

Publié le 1 Mars 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Trois millions d'euros débloqués pour les sinistrés. Face à la désolation provoquée par la tempête Xynthia dimanche, Nicolas Sarkozy, arrivé peu avant 11 heures à La Rochelle, en Charente-Maritime, a débloqué un crédit d'urgence pour les régions sinistrées. Il a aussi annoncé qu'il signerait les arrêtés de catastrophe naturelle dès mardi.

"C'est une catastrophe nationale, un drame humain avec bilan épouvantable", a déclaré le chef de l'Etat devant les élus locaux de l'Aiguillon-sur-Mer (Vendée), une des communes les plus meurtries avec La-Faute-sur-Mer. Nicolas Sarkozy a ensuite repris l'hélicoptère pour se rendre à Châtelaillon (Charente-Maritime).

Après une table ronde avec les élus locaux et les services de l'Etat à la préfecture, il a indiqué que «80% des foyers privés d'électricité seront alimentés au maximum d'ici 48h», modulant la déclaration qu'il avait faite quelques heures plus tôt.

Une réflexion sur l'urbanisme. «Il faut qu'on s'interroge pour savoir comment en France, au XXIe siècle, des familles peuvent être surprises dans leur sommeil, mourir noyées dans leur maison», a lancé le chef de l'Etat. «La réflexion va être engagée sur le plan de l'urbanisme pour qu'une catastrophe de cette nature ne se reproduise plus», a-t-il martelé. Il a aussi précisé que le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo allait «travailler dès maintenant sur le plan digue, que nous viendrons présenter ici l'été prochain».

Même si «ce n'est pas le moment de commencer les polémiques», le président a mis en cause la politique d'urbanisme dans les départements dévastés par la tempête Xynthia. Il a en outre demandé une mission d'inspection de l'Intérieur et de l'Equipement qui devra remettre un rapport dans les dix jours «pour comprendre ce qui s'est passé». Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les permis de construire donnés dans des zones côtières. "Il faut être raisonnable et construire à des distances plus importantes" de la mer, a ainsi déclaré le président du conseil général de Vendée, Philippe de Villiers.

Un «médiateur national». A La Rochelle, le chef d'Etat Nicolas a de nouveau évoqué le «médiateur national» qui sera désigné «pour qu'aucune famille ou aucun professionnel ne soit laissé seul dans les discussions avec les assurances».

10 000 euros pour les PME sinistrées. Le ministre du Commerce et de l'Artisanat Hervé Novelli va accorder une aide pour restaurer les locaux et l'outil de travail et pour compenser les pertes d'exploitation dues à la tempête. Cette enveloppe concerne les entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 1 million d'euros hors taxes.

Lagarde en appelle aux assureurs. S'agissant des arrêtés de catastrophe naturelle, il a précisé que la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, avait «déjà pris contact avec les assureurs pour que soit mis en place des dispositifs permettant notamment des avances» afin que «les remboursements aient lieu dans les meilleurs délais».

Des indemnisations pour les agriculteurs. Le ministre de l'Agriculture a promis lundi aux agriculteurs touchés par la tempête Xynthia qu'ils seraient indemnisés «dans les jours qui viennent» par le Fonds national de lutte contre les calamités agricoles. Ce fonds "a un avantage, je peux le débloquer tout de suite, il me faut juste le recensement exploitation par exploitation pour évidemment être le plus équitable possible", a expliqué Bruno Le Maire. Jean-Michel Lemétayer, président du principal syndicat agricole, la FNSEA, a estimé lundi que la tempête allait provoquer "d'énormes pertes" dans le secteur de l'agriculture et de la pêche.

Alors que Dominique Bussereau a annoncé qu'il suspendait sa campagne des régionales, son adversaire Ségolène Royal promet «une campagne plus pudique».

L'UE offre son aide aux pays les plus touchés. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a promis son soutien aux pays les plus touchés par le passage de la tempête Xynthia qui balaye l'Europe depuis samedi et a fait au moins 55 morts, dont 48 en France.

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Visite du Salon de l'Agriculture avec Bernadette Malgorn

Publié le 28 Février 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Régionales 2010

Dégustation sur le stand des produits "Malo" - Bernadette Malgorn accompagnée dePhilippe Rouault, Délégué Interministériel aux Industries Agroalimentaires et à L’Agro-industrie

avec Bernadette Malgorn, devant "ASCO DY", de l'EARL Spernen de Trémel

Sur le stand de la FNSEA - Bernadette Malgorn avec Vincent Jégou, chargé de mission à la Chambre d'Agriculture des Côtes-d'Armor, Philippe Rouault et Yannick Hémeury.

Déjeuner de travail avec Bernadette Malgorn, Philippe Le Roux, Hervé Guélou, Vincent Jégou, Philippe Rouault et Yannick Hémeury

Vincent Jégou et Bernadette Malgorn

Sur le stand "Terres et Mers de Bretagne" - Bernadette Malgorn et Yannick Hémeury, Président du comité local des pêches de Paimpol

Hervé Guélou, Maire de Plufur et Bernadette Malgorn
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Tempête Xynthia: réunion dimanche à Matignon autour de Fillon

Publié le 28 Février 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

François Fillon présidera ce dimanche à 17H30 une réunion à Matignon pour "faire le point" sur la tempête Xynthia qui a traversé la France causant la mort d'au moins 20 personnes, a annoncé Matignon.
Le Premier ministre s'exprimera à l'issue de la réunion, ont dit ses services sans communiquer d'heure précise.
Il n'a pas été non plus été précisé qui participerait à la réunion.
Auparavant, l'Elysée avait informé dans un communiqué que le président Nicolas Sarkozy avait demandé "au gouvernement d'agir sans attendre pour que les mesures de solidarité nationale puissent intervenir dans les meilleures délais au profit des populations et collectivités sinistrés".
La tempête Xynthia, l'une des plus violentes depuis celle de 1999, a fait au moins 20 morts, la plupart par noyade sur le littoral atlantique, et privé d'électricité environ un million de foyers en France.
Le dernier bilan provisoire de la sécurité civile fait état de 18 morts, la plupart à cause d'inondations en Vendée, Charente-Maritime et Loire-Atlantique, mais aussi à cause de chutes d'arbres en Haute-Garonne et dans l'Yonne. Mais, depuis, deux corps ont été découverts, un en Vendée et un en Charente-Maritime, sur l'île de Ré, selon les préfectures concernées.
Vents violents, forte marée, pluies diluviennes et crues de rivières ont provoqué des inondations, des chutes d'arbres, des effondrements de toiture, des ruptures de digues mais aussi des annulations de vols, des retards de train et la coupure de routes.

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La tempête Xynthia prive 800 000 foyers d'électricité et frappe les Côtes-d'Armor

Publié le 28 Février 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans UMP Guingamp

Quelque 800 000 foyers, clients d'ERDF, sont privés d'électricité ce dimanche matin en raison de la tempête Xynthia, qui a déjà fait trois morts depuis hier, en France. ERDF doit tenir une réunion de crise pour lancer les chantiers de rétablissement.

325 000 abonnés s'éclairent  la bougie en Auvergne-Centre-Limousin, 300 000 dans l'Ouest, 80 000 dans le Sud-Ouest et 20 000 en Rhône-Alpes, selon le découpage géographique de la société.

 

Les principaux départements touchés sont la Charente-Maritime et la Vendée, deux départements placés en alerte rouge par Météo France, avec 100 000 foyers touchés dans chacun, selon des décomptes préfectoraux.

Quelque 70 000 foyers étaient également affectés dans la Vienne et 60 000 dans les Deux-Sèvres.

 

Sur le littoral atlantique, la conjonction des vents et d'un très fort coefficient de marée provoque des inondations. Des communes maritimes de Vendée et des Côtes d'Armor se sont retrouvées cette nuit les pieds dans l'eau. «Il y a des gens sur les toits, on est débordés», a indiqué un gendarme de Vendée joint par l'AFP.

 

Placée en alerte rouge avec trois autres départements de l'ouest, la Vendée subit des bourrasques allant jusqu'à 150 km/h sur ses côtes, selon Météo France. Le pont de Noirmoutier a par ailleurs été fermé jusqu'à ce que le vent retombe sous les 100 km/h.

Dans les Côtes d'Armor, une dizaine de maison étaient en cours d'évacuation au port de Daouët, sur la commune de Pléneuf-Val-André, ont indiqué les secours. La dizaine de pensionnaires d'une maison de retraite est également en cours d'évacuation à Ploumagoar, près de Guingamp.

 

Selon le Centre National d'Information Routière de Rosny-Sous-Bois, en lien avec Météo France, «à 6 heures ce dimanche, la trajectoire de la tempête se confirme. Le centre dépressionnaire se situe actuellement vers le nord de la Mayenne tandis que la zone des vents les plus forts balaie les départements en vigilance rouge (Vendée, Vienne, Deux-Sèvres, Charente-Maritime), ainsi que le sud de la Loire Atlantique, le Maine-et-Loire et la région Centre.

Attention, du fait de la marée haute et de fortes surcotes, les violents vents d'ouest ont provoqué l'effondrement de digues et de nombreuses zones sont submergées sur le littoral de la Charente-maritime et de la Vendée».

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Déplacement de Xavier Bertrand et Bernadette Malgorn à St Brieuc et Erquy

Publié le 28 Février 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Lettre d'information

Dévoilement de la plaque de la permanence dAlain Cadec à Saint-Brieuc par Xavier Bertrand

Visite d'un bateau de l'armement Porcher à Erquy - Xavier Bertrand avec Mme Porcher

Bernadette Malgorn, Stéphane de Sallier Dupin avec Mme Porcher

Philippe Le Roux, Délégue de la circonscription de Guingamp sur le ponton du bateau avec quelques jeunes venus du siège national de l'UMP pour accompagner Xavier Bertrand dans son déplacement

Xavier Bertrand et Bernadette Malgorn avec Yannick Hémeury, Président du Comité Local des Pêches de Paimpol

Visite de la criée d'Erquy avec les colistiers de Bernadette Malgorn

Arrivée à la réunion publique à Langueux, acclamée par près de 450 personnes

Dicours de Sylvie Guignard, tête de liste dans les côtes-d'Armor

Alain Cadec et Bernadette Malgorn entourrent Xavier Bertrand

Sylvie Guignard présente ses colistiers

Bernadette Malgorn et Stéphane de Sallier-Dupin, chef de file UMP pour les élections régionales dans les Côtes-d'Armor
Discours de Stéphane de Sallier-Dupin

Discours d'Alain Cadec, Député Européen

Discours de Xavier Bertrand

Entre humour et encouragement à la liste, le Secrétaire Général de l'UMP a taclé à de nombreuses reprises la gestion des régions socialistes, et notamment Jean-Yves Le Drian, dont le budget communication a augmenté de 240° % en 6 ans

Xavier Bertrand présente les grands axes nationaux de la campagne, à commencer par le premier engagement : Nous n'augmenterons pas les impôts de toute la mandature.



Discours très enthousiasmant de Bernadette Malgorn qui présente les aspects régionaux de sa campagne et les ambitions qu'elle souhaite porter pour le Bretagne et les Bretons







Après la réunion publique? réunion des cadres autour de Xavier Bertrand et Bernadette Malgorn qui tracent la feuille de route pour les 15 derniers jours de campagne - Jean-Claude Havé, Philippe Le Roux et Alain Cadec

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Régionales 2010 - Réunion publique à Plestin-les-Grèves

Publié le 27 Février 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Régionales 2010

5-me-0568.JPGPlus de trente personnes s'étaient données rendez-vous ce vendredi soir à la salle municipale de Ti An Oll, en dépit de l'absence de relais de l'annonce de cette rencontre dans la presse.
En présence de Philippe Le Roux, Délégué de la circonscription et à l'initiative de Marie-Elisabeth Bague, Déléguée Cantonale de Plestin les Grèves et Conseiller Nationale de l'UMP, 5-me-0569.JPGplusieurs membres de la liste conduite par Bernadette Malgorn pour les élections régionales en Bretagne avaient répondu présents à l'appel : Stéphane de Sallier-Dupin, chef de file UMP dans le département, Hervé Guélou, Maire de Plufur et Valérie Garcia (Guingamp), Martine Tison (Callac) et Vincent Jégou (Lanvollon).  Après avoir présenté les membres de la liste et fait le tour des principaux axes du programme, les candidats se sont prêtés au jeu de questions-réponses avec la salle pendant près de deux heures.

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Grand emprunt, taxe bonus: les principales dispositions du Collectif 2010

Publié le 25 Février 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Voici les principaux points du collectif budgétaire 2010, qui instaure les modalités du grand emprunt et la taxation exceptionnelle des bonus bancaires, définitivement adopté jeudi par le Parlement lors d'un dernier vote au Sénat:

 

-  TAXE EXCEPTIONNELLE SUR LES BONUS BANCAIRES:

  • Institution d'une taxe exceptionnelle, à la charge des banques, égale à 50% du montant des bonus versés aux traders et à leurs supérieurs hiérarchiques au titre de l'exercice 2009 pour la partie excédant le seuil de 27.500 euros.
  • Cette taxe sera affectée à la banque publique de financement des PME Oséo.
  • Cette taxe exceptionnelle n'est valable qu'un an.

- GRAND EMPRUNT DE 35 MLDS EUROS

  • Priorités: enseignement supérieur (19 milliards d'euros), filières industrielles et PME (6,5 mds), développement durable (5 mds), économie numérique (4,5 mds).
  • Conventions pluriannuelles entre l'État et les organismes gestionnaires des fonds destinés à financer les investissements d'avenir à travers la création de nouveaux programmes.
  • Les conventions valables maximum 10 ans seront transmises aux commissions des Finances de l'Assemblée et du Sénat qui donneront leur avis et seront publiées au Journal Officiel.
  • modalités assurant la transparence du processus de sélection des projets, le suivi budgétaire et le contrôle des parlementaires.
  • sera en partie prélevé sur les marchés financiers (22 milliards). L'autre partie viendra des fonds récemment remboursés par les banques à l'Etat.

-  NOUVEAU DEFICIT PREVISIONNEL POUR 2010

  • Le déficit prévisionnel du budget 2010 s'établirait à 149 mds d'euros, tenant compte d'une dégradation de 31,7 mds par rapport à la loi de finances initiale pour 2010.

-  EXONERATIONS FISCALES

  • A compter du 1er janvier 2010, mise en place d'un dispositif d'exonération patronale de charges sociales pour l'emploi de travailleurs occasionnels et de demandeurs d'emploi dans le secteur agricole pour lutter contre le recours au travail clandestin et soutenir l'emploi.
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Le Danemark introduit un système à points pour les immigrés

Publié le 24 Février 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

danemark-drapeauLe gouvernement libéral-conservateur danois va introduire un système à points pour obtenir le titre de séjour permanent au Danemark, tenant compte des efforts d'intégration des immigrés, selon son nouveau programme de travail énoncé mercredi.

Le délai d'obtention du permis de séjour permanent dépendra d'un "système de points où les capacités d'intégration, par le biais notamment de l'emploi ou de l'éducation, seront récompensées, tandis que le manque de volonté de s'intégrer sera sanctionné", souligne ce programme présenté à la presse au lendemain d'un vaste remaniement ministériel du gouvernement de Lars Loekke Rasmussen.

Ce système ne concerne cependant pas les ressortissants de l'Union européenne qui doivent, eux aussi, posséder un titre de séjour pour résider dans le pays.

Un système similaire de permis de séjour à points est en préparation en Italie.

Le gouvernement danois veut également faciliter l'expulsion des personnes qui abusent de leur droit de séjour pour commettre des escroqueries aux prestations sociales ou qui troublent l'ordre public en entravant par exemple le travail de la police ou d'autres autorités (ambulances, voitures de pompiers etc...).

Au 1er janvier 2010, le Danemark comptait 329.940 immigrés (6,0% de la population danoise), dont 178.425 issus de pays non occidentaux, selon l'Institut national de la statistique.

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Conseil constitutionnel: trois nominations de toutes les sensibilités

Publié le 24 Février 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans UMP Guingamp

ConseilConstitutionnel.jpgNous saluons les trois nominations intervenues ce mercredi au Conseil constitutionnel. Avec ces choix, c'est l'ensemble des sensibilités politiques qui sont représentées dans cette institution ; en choisissant Michel Charasse, homme de gauche, Jacques Barrot, centriste, et Hubert Haenel, gaulliste, c'est toutes les sensibilités politiques républicaines sont ainsi représentées dans l'instance suprême chargée de veiller au respect de notre Constitution et des principes fondamentaux de notre République.

Ces nominations, après celle du socialiste Didier Migaud mardi, à la tête de la Cour des comptes, confirment la volonté du président de la République et des représentants de la majorité de faire vivre cette République exemplaire comme Nicolas Sarkozy s'y est engagé, à la fois à l'occasion de son élection en 2007 et au travers de la modification constitutionnelle de 2008.

Les arrivées prochaines de Michel Charasse (ex-PS) et des UMP Jacques Barrot et Hubert Haenel au Conseil constitutionnel ont été officialisées mercredi matin par les autorités de nomination, respectivement Nicolas Sarkozy, Bernard Accoyer et Gérard Larcher.
Les présidents de la République, de l'Assemblée nationale et du Sénat ont chacun annoncé dans un communiqué sur quelle personnalité s'était porté leur choix, confirmant ces nominations.

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