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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

SNCF: un point sur l'agenda social après deux semaines de grève

Publié le 22 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Après deux semaines de grève à la SNCF à l'appel de la CGT et Sud-Rail et des rencontres bilatérales entre les quatre syndicats représentatifs et la direction, celle-ci espère de premiers accords d'ici la mi-juillet, avec une table ronde à la mi-mai.

Les discussions régionales, déjà engagées, vont s'élargir aux 23 régions SNCF. En voici le détail:

 

EMPLOI:

-          La CGT-Cheminots (1er syndicat avec 39% aux élections professionnelles de 2009) réclamait 2.000 embauches supplémentaires par rapport aux 2.300 prévues en 2010. Le syndicat affirme avoir obtenu davantage de recrutements, qui selon la direction seront réévalués en fonction des départs enregistrés (5.400 envisagés).

-          Sud-Rail (17%) conteste cette avancée, disant au contraire avoir eu confirmation des 2.300 recrutements, et donc d'un solde négatif de 3.100 emplois.

-          Unsa (18%) et CFDT/Fgaac (11%) ont obtenu, juste avant la grève, que le nombre d'embauches passe de 1.800 (comme prévu dans le budget 2010) à 2.300.

 

REORGANISATION ET CONDITIONS DE TRAVAIL

-          Négociations sur les parcours professionnels, retours d'expérience sur les nouvelles organisations autour de cinq branches distinctes (grandes lignes, transport régional, gares, infrastructures et fret)

 

FRET

Inscription du fret à l'agenda social.

-          CGT et Sud-Rail demandent le maintien du "wagon isolé" (trains multi-clients et multi-produits) malgré son déficit (350 millions d'euros en 2009)

-          Unsa et CFDT/Fgaac condamnent l'abandon du "wagon isolé" et en appellent à l'Etat pour sauvegarder une activité "économiquement pas viable".

-          La direction veut orienter le fret vers des marchés plus porteurs (autoroutes ferroviaires, TGV fret notamment).

 

CONCURRENCE

-          La CGT et Sud-Rail refusent d'aborder le transfert de cheminots à des sociétés privés dans la perspective de la libéralisation du transport régional.

-          CFDT/Fgaac et Unsa mettent en garde contre tout "dumping social".

-          La direction veut ouvrir le débat en juin après la remise du rapport du sénateur Grignon sur l'ouverture à la concurrence dans le transport régional

 

SALAIRES

-          comité de suivi en septembre.

-          la CGT voulait un coup de pouce supplémentaire pour tous. Une revalorisation générale de 0,9% est prévue en 2010.

-          Unsa et CFDT/Fgaac (29,6% au total) avait signé un accord portant sur 1,3% d'augmentation globale. Mais, en l'absence d'au moins 30% des voix aux élections professionnelles cet accord n'est pas validé.

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Plan de lutte contre les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) 2010-2014

Publié le 21 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

AVC.jpgRoselyne Bachelot, la ministre de la santé et des sports a présenté une communication relative au plan de lutte contre les accidents vasculaires cérébraux 2010-2014.

 

L’accident vasculaire est un problème de santé majeur, dont sont victimes chaque année 130 000 personnes, et qui touche actuellement 400 000 personnes en France. Il constitue ainsi la troisième cause de mortalité chez les hommes, la seconde chez les femmes (soit 30 000 décès par an) et la première cause de handicap acquis chez l’adulte (225 000 personnes).

L'objectif est de diminuer de 6 % (soit 24 000 personnes), d’ici 2014, les décès ou la dépendance, mesurés après un an, des patients victimes d'un accident vasculaire cérébral.

Sur la base d’un diagnostic dressé en 2009 sur la "Prévention et la prise en charge des AVC en France", le plan d’action pour 2010-2014 fixe quatre priorités d’action :

 

1. - Informer la population sur les AVC

La première priorité est d’améliorer la prévention et l’information de la population depuis les signes d’alerte jusqu’à l’accompagnement du handicap.

Des campagnes d’information grand public seront organisées et des actions de prévention et de dépistage portant sur les facteurs de risque associés comme le tabac ou l’hypertension artérielle, seront renforcées. Une attention toute particulière sera accordée au développement de l’éducation thérapeutique pour les patients à risque ou ayant déjà été victimes d’AVC.

 

2.- Créer un environnement institutionnel adapté

La seconde priorité consiste à améliorer la prise en charge institutionnelle des AVC, en créant de nouvelles structures spécialisées, les unités neuro-vasculaires (UNV), dans les hôpitaux. 87 UNV existent actuellement, 30 nouvelles sont prévues en 2010 et 25 en 2011.

Il s’agit également de coordonner davantage le fonctionnement des hôpitaux et des structures médico-sociales en lançant dans chaque région des appels à projets, afin de valoriser les expériences de coopération ayant fait leur preuve, d’en diffuser plus largement la mise en œuvre et de faciliter les retours d’expérience.

 

3.- Améliorer la prise en charge des AVC par les professionnels de santé

La troisième priorité est de faire évoluer les formations médicales et paramédicales afin que la prise en charge des AVC figure dans la formation initiale des professionnels les plus concernés (neurologues) et que les compétences ainsi acquises puissent être valorisées. 

Il s’agit également de développer et de diffuser largement les guides de bonnes pratiques et les protocoles opérationnels relatifs aux AVC.

 

4.- Promouvoir la recherche et réguler la démographie des professionnels de santé

La quatrième priorité est d’élargir le champ de la recherche française, essentiellement clinique, aux disciplines des sciences humaines et sociales, leur apport ayant été déterminant dans la prise en charge des AVC à l’étranger.

Il s’agit par ailleurs de veiller à l’adéquation de l’offre de soins aux besoins de la population. Un coordonnateur AVC sera désigné dans chaque agence régionale de santé à cet effet.

134 millions d’euros seront consacrés à ce plan de santé publique.

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Chaos aérien: les droits des passagers en Europe

Publié le 21 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Les milliers de voyageurs confrontés aux annulations de vols à cause du volcan islandais bénéficient dans l'UE de droits très clairs dont Bruxelles a rappelé mercredi aux compagnies qu'ils devraient être scrupuleusement respectés.

 

Q. Mon vol a été annulé, ai-je le choix entre être remboursé ou être réacheminé?

R. Oui. L'article 8 d'un règlement européen de 2004 sur les droits du passager stipule que les passagers "se voient proposer le choix" entre ces deux solutions.

 

Q. La compagnie avance des "circonstances exceptionnelles" pour me refuser des droits?

R. Les droits européens des passagers s'appliquent même en cas de circonstances exceptionnelles. Seuls des dédommagements financiers additionnels pour les désagréments causés ne s'appliquent pas en pareil cas.

 

Q. Je décide de me faire rembourser le billet. Puis-je demander un dédommagement pour une nuit d'hôtel ou un surcoût quelconque (billet de train plus cher) ?

R. Non. A partir du moment où le passager choisit le remboursement du billet, il y a droit dans un délai de sept jours en espèces, par virement bancaire ou par chèque, ou, avec l'accord signé du passager, sous forme de bons de voyage et/ou d'autres services. Mais il renonce en même temps à tout autre droit à partir de ce moment.

 

Q. La compagnie peut-elle refuser de me rembourser les taxes d'aéroport ?

R. Non. Le remboursement porte sur la totalité de la somme payée.

 

Q. Je choisis le réacheminement. A quoi ai-je droit ?

R. La compagnie peut réacheminer par train, car ou autre solution alternative. En attendant le départ, les passagers se voient offrir gratuitement des rafraîchissements et des possibilités de se restaurer compte tenu du délai d'attente, un hébergement à l'hôtel le cas échéant, ainsi qu'un transport depuis l'aéroport jusqu'au lieu d'hébergement. Ils se voient aussi proposer la possibilité d'effectuer gratuitement deux appels téléphoniques ou d'envoyer gratuitement deux télex, télécopies ou messages électroniques.

 

Q. A qui se plaindre ?

R. A la compagnie, et si cela ne donne rien, à l'autorité de médiation nationale. Si cela ne donne rien, il faut aller au tribunal.

 

Q. Mon voyage fait partie d'un séjour organisé "tout compris"?

R. C'est une directive européenne de juin 1990 qui joue. Elle prévoit qu'en cas de séjour annulé avant la date de départ, le consommateur a droit soit à un autre forfait équivalent, soit au remboursement de toutes les sommes versées. En cas d'annulations de vols après le départ, le voyagiste doit prendre d'autres arrangements "pour la continuation du forfait" ou réacheminer à ses frais le consommateur vers son lieu de départ, et le cas échéant, le dédommager.

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La retraite des fonctionnaires en chiffres

Publié le 21 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

retraites.jpgLa fonction publique, qui emploie 5,2 millions d'agents, comptait 3,173 millions de pensionnés (pensions directes ou pensions de réversion), selon les derniers chiffres officiels publiés qui concernent l'année 2008.

 

Combien de pensionnés ?

La fonction publique d'Etat (2,5 millions d'agents) comprenait plus d'1,5 million de pensionnés de droit direct et 383.260 pensionnés militaires, ainsi que 67.595 pensionnés parmi les ouvriers d'Etat.

La fonction publique territoriale (1,7 million d'agents) comptabilisait 399.930 pensionnés directs et la Fonction publique hospitalière (1 million d'agents) 397.912.

Sur cette seule année, il y a eu 160.000 nouveaux retraités dans la fonction publique : 81.456 fonctionnaires civils (y compris La Poste, France Télécom), 12.420 militaires et 1.544 ouvriers d'Etat ont été admis à la retraite dans la fonction publique d'Etat. Ils étaient 32.718 agents dans la Fonction publique territoriale et 29.874 agents dans la Fonction publique hospitalière.

 

Age moyen de départ :

- 58 ans et huit mois pour les agents civils de l'Etat (43 ans et huit mois pour les militaires)

- 58 ans et huit mois pour la Fonction publique territoriale

- 56 ans et deux mois pour la Fonction publique hospitalière

Les départs avant l'âge de 60 ans (agents de catégorie active ou bénéficiant des différents dispositifs de départ anticipé) représente 35% des départs de titulaires dans la fonction publique d'Etat, 40,3% dans la Fonction publique territoriale et 72,4% dans la Fonction publique hospitalière.

 

Montant moyen brut des pensions (sans tenir compte des pensions de réversion) :

- 1.191 euros dans la Fonction publique territoriale

- 1.265 euros dans l'hospitalière

- 1.952 euros pour les pensions civiles de la fonction publique d'Etat.

 

Poids dans le budget :

Entre 1990 et 2008, la part du budget général que l'Etat affecte chaque année aux pensions des fonctionnaires d'Etat est passée de 9,3% des dépenses du budget général à 14,6%. Elle représente 34 milliards d'euros en 2010, selon le gouvernement.

Le montant des pensions des fonctionnaires représente 21% des 239 milliards de dépenses d'assurance vieillesse, soit près de 49 milliards d'euros.

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Allocations familiales: la suspension pour absentéisme

Publié le 20 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Nicolas Sarkozy a annoncé la suspension des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire : qui les perçoit, quel est leur coût, quels sont les mécanismes de suspension en cas d'absentéisme ?

- QUI LES PERCOIT ?

Créées dans leurs formes actuelles en 1946, les allocations familiales sont versées aux parents ayant au moins 2 enfants à charge de moins de 20 ans, quelles que soient les ressources des parents.

Leur montant en 2010: 123,92 euros pour 2 enfants, 282,70 euros pour 3 enfants, 441,48 euros pour 4 enfants puis 158,78 euros par enfant supplémentaire.

A partir de trois enfants, ces montants peuvent être majorés (35 à 62 euros) à mesure que l'enfant grandit.

Fin 2008, près de 4,7 millions de familles touchaient des "allocs" pour 11,2 millions d'enfants. Cela représentait un coût d'environ 12 milliards d'euros.

- LA SUSPENSION

Nicolas Sarkozy a annoncé mardi que les allocations familiales seraient "systématiquement" suspendues en cas d'"absentéisme scolaire injustifié", promettant un texte "dès la semaine prochaine" ; le principe existe déjà mais fonctionne mal. L'idée est donc de modifier et/ou renforcer le dispositif.

Une loi de 2006 prévoit que des familles et le département puissent contracter un Contrat de responsabilité parentale (CRP).

L'absentéisme n'est d'ailleurs pas le seul motif qui peut entraîner un CRP: le trouble porté à un établissement scolaire ou toute autre difficulté liée à une carence de l'autorité parentale peuvent aussi être des motifs de suspension.

En cas de manquement, le président du conseil général peut demander à la Caisse d'allocations familiales (CAF) de suspendre les versements.

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Obama à New York jeudi pour plaider en faveur de la réforme financière

Publié le 19 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

Barack Obama va aller plaider jeudi à New York, non loin de Wall Street, pour l'adoption rapide au Congrès d'une réforme de la régulation financière afin d'éviter une réédition de la crise de 2008 dont les Etats-Unis commencent à peine à se remettre.

Nouvelle priorité de son administration après la réforme de l'assurance maladie, l'encadrement plus strict des activités des banques et autres institutions financières va devoir lui aussi passer l'obstacle des républicains au Sénat.

Le président a été forcé dès son arrivée au pouvoir début 2009 de colmater les brèches d'un système ravagé par la crise du crédit, en continuant à appliquer le plan de sauvetage de Wall Street par l'argent public, décidé sous son prédécesseur George W. Bush.

Mais il avait aussi dit sa volonté d'empêcher à l'avenir le secteur financier de mettre en danger l'économie tout entière, et a encore souhaité vendredi dernier une loi musclée, menaçant d'opposer son veto à tout texte qui ne serait pas suffisamment contraignant.

Une telle réforme a déjà été votée à la Chambre des représentants l'année dernière, et une autre, préparée par le sénateur démocrate Christopher Dodd, en commission au Sénat. Mais cette dernière doit encore franchir l'étape d'une adoption en séance plénière.

Or, les républicains possèdent une minorité de blocage à la chambre haute, et sous la direction de leur chef Mitch McConnell, ne semblent pas prêts à rompre avec leur opposition quasiment systématique aux initiatives démocrates à six mois d'élections législatives.

Leurs 41 sénateurs ont ainsi publié vendredi une lettre dans laquelle ils affirment leur désaccord vis-à-vis du projet de loi sous sa forme actuelle. Le sénateur Dodd a répliqué lundi que "la porte est grande ouverte" aux républicains qui souhaiteraient collaborer à l'élaboration du texte final.

M. Obama et ses alliés accusent l'opposition de se mettre au service des groupes d'influence de Wall Street en refusant tout rétablissement des règles ayant encadré les activités des banques des années 1930 aux années 1980, quand l'administration républicaine de Ronald Reagan avait commencé à les relâcher au nom du libéralisme.

"Je ne sais pas si le sénateur McConnell veut laisser Wall Street aux commandes ou faire en sorte que les Américains reprennent les commandes, mais (...) il aura l'occasion de dire de quel côté il est d'ici à la fin du mois", a affirmé lundi le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs.

Lors de son point de presse quotidien, ce dernier s'est dit persuadé que des sénateurs républicains ajouteraient leurs voix à celles des démocrates sur ce sujet. "En fin de compte, il y aura un vote d'adoption avec des membres des deux partis", a-t-il assuré.

M. Obama prononcera une allocution à Cooper Union, une université située au sud de Manhattan, à quelques rues de Wall Street, siège de la Bourse et des plus grandes banques américaines.

Célèbre pour avoir été le théâtre en 1860 d'un discours marquant d'Abraham Lincoln, Cooper Union avait été choisie en 2008 par M. Obama pendant sa campagne, justement pour une plaidoirie sur la nécessité de réguler le secteur financier.

Jeudi, M. Obama devrait encore prendre les Américains à témoin sur l'urgence d'une telle réforme afin d'éviter aux contribuables de payer les pots cassés d'une prise de risque inconsidérée par les sociétés financières.

M. Gibbs a estimé lundi qu'il était important de "ne pas marquer le deuxième anniversaire de l'effondrement financier en ayant en place les règles qui ont conduit à cet effondrement".

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L'UMP sort des timbres de collection

Publié le 19 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans UMP

Timbre-Mouvement-Populaire.JPGLe Mouvement Populaire a présenté deux modèles de timbres de collection lors du Conseil National du 30 Janvier dernier.

L’UMP est fière d’être pionnier en la matière. C’est en effet le premier parti politique à lancer des timbres de collection. Disponibles en deux modèles, l’un reprend le logo du « MouvementTimbre-Createurs-de-possibles.JPG Populaire » et l’autre représente le site communautaire « les Créateurs de possibles ».

Depuis la date du lancement, ces timbres ont connu un grand succès : prés de 500 modèles ont été vendus en seulement deux mois.

Un timbre coûte 2 euros, la collection est disponible actuellement dans notre boutique « Pop ‘store » au siège de l’UMP ou sur commande sur le site Internet à la rubrique E-boutique suivante : http://www.lemouvementpopulaire.fr/e-boutique/attente.html.

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Conseil régional. Les élus prennent leurs marques

Publié le 16 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans UMP Guingamp

La deuxième session du conseil régional, nouvellement élu, avait lieu hier, à Rennes. L'occasion pour les chefs de groupe de définir leurs positions face à la nouvelle assemblée et à LeDrian et ses 15vice-présidents.

Les affaires reprennent pour les élus du conseil régional qui se sont mis au travail, hier. Jean-Yves Le Drian a ouvert la session en insistant sur l'actualité écoulée depuis les élections. Il a mis l'accent sur l'engagement de la Bretagne, qui poursuit son action en justice dans le procès de l'Erika.

Il a également fait allusion aux discussions, au niveau européen, sur les réformes de la Politique agricole commune (Pac). «Il faut créer un groupe de travail sur la Pac, afin de faire ressortir un consensus breton», a-t-il déclaré. Enfin, il a réaffirmé son engagement dans la lutte contre les algues vertes et il espère faire «de la Baie d'Hillion et de la Lieue de Grève un laboratoire à ciel ouvert pour lutter contre les algues vertes».

"une opposition combattante, vigilante et soucieuse de l'avenir des Bretons"

Les chefs de groupe ont pu s'exprimer afin de définir leur position dans cette nouvelle assemblée. Les communistes ont rappelé l'incertitude dans laquelle se trouvaient les collectivités locales face aux réformes du gouvernement et la difficulté à travailler avec des budgets aléatoires. Pour la droite, Bernadette Malgorn a indiqué que son groupe pratiquerait «une opposition combattante, vigilante et soucieuse de l'avenir des Bretons». Elle a affirmé qu'elle ne baisserait pas la garde sur des sujets comme le déséquilibre Est/Ouest, l'agriculture, la transparence de l'action publique, l'emploi et, plus spécifiquement, l'emploi des jeunes.

Les écologistes soutiendront la majorité...

Côté écologiste, Guy Hascoët s'est inscrit dans une démarche "concrète, positive et pragmatique". Le groupe soutiendra la majorité dans ses choix mais n'hésitera pas à dire quand ça ne lui convient pas, afin de retravailler les projets. Cette première session de travail a permis la mise en œuvre du projet du parc naturel régional du golfe du Morbihan. Le projet de charte et l'ouverture de l'enquête publique ont été approuvés.

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Les principaux points de la nouvelle approche spatiale américaine

Publié le 15 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

nasa_153.jpgVoici les principaux points de la nouvelle approche spatiale que le président Barack Obama doit exposer jeudi en Floride.

Certains de ces points sont déjà contenus dans le projet de budget 2011 soumis au Congrès en février et dans lequel il indiquait sa décision d'annuler le programme Constellation.

 

-          Augmentation de six milliards de dollars sur cinq ans du budget de la Nasa qui devrait permettre de créer plus de 2.500 emplois dans la région de Cap Canaveral dans les deux ans.

-          Mise en route plus tôt que prévu dans Constellation d'efforts de grande ampleur pour développer et construire un lanceur lourd dont le concept sera arrêté en 2015. Cette fusée permettra l'exploration spatiale habitée vers des destinations lointaines dont Mars comme objectif final.

-          Initier un développement "vigoureux" de nouvelles technologies et de programmes d'essais pour accroître les capacités et réduire le coût des futures activités d'exploration spatiales.

-          Lancement de façon soutenu de missions robotiques d'exploration en éclaireur vers des destinations du système solaire ainsi que des démonstrations des nouvelles technologies de façon à accroître la sécurité et les capacités des futures missions habitées.

-          Refonte de Constellation avec le développement d'une nouvelle version de la capsule Orion de transport des astronautes pour servir de véhicule de secours à l'ISS réduisant ainsi la dépendance américaine des vaisseaux spatiaux étrangers.

-          Elaborer les fondations technologiques du futur vaisseau qui transportera les astronautes américains pour des missions au-delà de l'orbite terrestre.

-          Accroître le nombre de jours que les astronautes passeront dans l'espace au cours de la prochaine décennie et maintenir la Station spatiale internationale (ISS) au-delà de 2020.

-          Faire démarrer un nouveau secteur commercial de transport orbital pouvant fournir un acheminement sûr et efficace d'équipages et de fret vers l'ISS ce qui devrait engendrer plus de 10.000 emplois aux Etats-Unis au cours des cinq prochaines années.

-          Investir en Floride en octroyant trois milliards de dollars pour moderniser le Centre spatial Kennedy.

 

La Nasa dispose du plus gros budget mondial pour l'exploration spatiale

La Nasa, vieille d'un demi-siècle, dispose du plus gros budget au monde pour l'exploration spatiale, avec quelque 18 milliards de dollars par an dédiés aux vols habités et aux missions de recherche robotisées.

Créée par un vote du Congrès en juillet 1958 pour relever le défi de l'Union soviétique dans la course aux étoiles, l'agence aéronautique et spatiale a ouvert ses portes le 1er octobre de la même année.

Aujourd'hui, quelque 23.000 fonctionnaires travaillent au siège de la Nasa à Washington et dans ses dix centres répartis à travers les Etats-Unis, auxquels s'ajoutent plusieurs dizaines de milliers de personnes employées par des sociétés sous-traitantes.

Parmi les bases spatiales les plus connues figurent le centre Kennedy près de Cap Canaveral (Floride, sud-est), où sont assurés la préparation et le lancement de la navette ainsi que le centre Johnson à Houston (Texas, sud).

Houston abrite la salle de contrôle des missions de la navette dès qu'elle quitte le sol de Floride, jusqu'à son retour sur Terre, ainsi que le contrôle de vol de la Station spatiale internationale (ISS).

Au Jet Propulsion Laboratory de Pasadena (Californie, ouest), sont conçues et suivies la plupart des missions d'exploration robotisées de la Nasa.

Outre les missions Apollo avec la conquête de la Lune et la construction de l'ISS à l'aide de la navette, la Nasa a réussi une série de missions scientifiques phares parmi lesquelles la mise en orbite du télescope Hubble en 1990 qui a révolutionné l'astronomie.

Les missions martiennes des deux robots jumeaux Spirit et Opportunity depuis 2004, de la sonde Phoenix dans l'arctique de la planète rouge en 2008, qui a confirmé la présence d'eau, ont aussi été des moments forts de l'agence.

La Nasa a aussi connu des moments difficiles avec la perte de deux navettes spatiales et la mort au total de quatorze astronautes. En 2006, Challenger a explosé peu après le lancement et en 2003, Columbia s'est désintégrée lors de son retour dans l'atmosphère.

La Nasa vit actuellement une période d'incertitude. Les navettes vont cesser de voler cette année, près de 30 ans après le premier vol en 1981 et le président Barack Obama a annulé en février le programme Constellation lancé en 2004 par son prédécesseur George W. Bush.

Constellation devait ramener les Américains sur la lune vers 2020 en prélude à la conquête de Mars.

Dans sa nouvelle approche, M. Obama veut privilégier le secteur privé pour transporter les astronautes à l'ISS et le développement de nouvelles technologies pour partir à la conquête du système solaire plus vite et à moindre coût, signe aussi des contraintes budgétaires auxquelles sont soumises les Etats-Unis.

La Nasa est dirigée par Charles Bolden, 63 ans, un ancien astronaute et général retraité, premier noir à la tête de l'agence. Il a été nommé par le président Obama et a succédé à Michael Griffin, ingénieur et scientifique.

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A Varsovie, l’intense émotion des Polonais

Publié le 12 Avril 2010 par Le Parisien dans International

pologne-1.jpgLe corps du président Lech Kaczynski, tué samedi dans l’accident de son Tupolev en Russie, a été rapatrié hier à Varsovie. Ses compatriotes lui ont rendu hommage.

Il aura fallu deux heures à la dépouille mortelle de Lech Kaczynski pour franchir les 10 km qui séparent l’aéroport du palais présidentiel, en plein centre de Varsovie. Le plus impressionnant, dans ce dernier voyage d’une intense lenteur, c’est le silence. Presque absolu.

Ils sont des dizaines de millier massés des deux côtés de l’autoroute, encore plus nombreux sur les bords des larges avenues désertes où quelques fleurs ont été déposées. Pas un magasin ouvert. Les seuls drapeaux qui ne sont pas en berne sont ceux que portent des enfants trop sages. Une foule compacte, recueillie, se presse devant les grilles noires du palais, à côté des milliers de bougies qui ont été allumées samedi, dès que la tragédie a été connue.

Tout un peuple attend, depuis des heures, l’arrivée du cortège funéraire. Sans un mot. Les larmes qui coulent sur les visages bouleversés, les prières sont muettes. Stanislas Sudolski, 31 ans, technicien audiovisuel, yeux bleus un peu rougis, cheveux ras, dit d’une voix très basse qu’"il a été assommé et que, maintenant, les mots n’ont pas le pouvoir d’atténuer le chagrin". Il a cousu un petit ruban noir au revers de sa veste. « En signe de deuil, bien sûr, chuchote-t-il. Et de solidarité. Il n’y a pas que le président de mort. Notre pays a été décapité. » Le jeune homme s’est « levé très tôt » pour pouvoir signer l’un des registres de condoléances mis à la disposition des Varsoviens dans l’entrée du palais présidentiel. "Il y avait beaucoup de monde. J’ai patienté très longtemps. Et quand j’ai écrit, ma main tremblait un peu", souffle-t-il.

A midi, le temps s’était arrêté pour deux minutes de silence sur le tarmac de l’aéroport où Marta, la fille du président défunt, et Jaroslaw, son inséparable frère jumeau, le teint livide, ont été les premiers à se courber sur le cercueil noir recouvert du drapeau polonais. On a entendu la sonnerie au mort et une marche funèbre de Chopin. Si dans la rue les gens ne parlent plus, comme étouffés par la tristesse, la musique est omniprésente à la radio comme à la télévision. Des requiem y accompagnent la retransmission de la procession, sans le moindre commentaire sur la majorité des chaînes. Les présentateurs comme les officiels à l’aéroport sont vêtus de noir. Beaucoup retiennent leurs larmes à l’écran.

La voiture noire glisse enfin au cœur de la ville. Foulard sombre sur les cheveux, croix d’argent autour du cou, Elisabieta se dresse, jette les roses qu’elle tient à la main sur le capot de la limousine qui transporte le président. D’autres femmes et quelques hommes l’imitent. La procession ralentit encore aux abords de la présidence. Et une houle, soudain, parcourt la marée humaine. Des prières, murmurées, s’élèvent vers le ciel, un Notre Père, un Je vous salue Marie. Puis c’est un cantique, poignant, repris très bas par des centaines de milliers de personnes. Derrière les grilles du palais, six militaires s’emparent du cercueil pour l’emporter sur l’épaule.

Slawomir, un commerçant de 40 ans, « s’autorise » une photo, « même si ce n’est pas tellement respectueux », s’excuse-t-il. Hier, il espérait pouvoir rendre un dernier hommage au président. Un vœu qu’il pourra exaucer mardi puisque le cercueil de Lech Kaczynski sera exposé au public mardi au Palais présidentiel à Varsovie.

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Les conseillers régionaux UMP se veulent "notaires scrupuleux" des engagements de la gauche

Publié le 12 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans UMP

Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a réuni samedi à Paris l'ensemble des conseillers régionaux de son parti, élus en mars dernier, qui veulent "s'ériger en +notaires scrupuleux+ des engagements de campagne pris par les majorités de gauche".

Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP, a annoncé dans un communiqué à l'issue de cette réunion qu'il avait été décidé de "la méthode à mettre en œuvre pour faire vivre et entendre les oppositions dans les 23 des 26 conseils régionaux, ou encore la formation à mettre en place pour les 2/3 des élus qui assument leur premier mandat".

"Les conseillers régionaux UMP ont par ailleurs déclaré s'ériger en +notaires scrupuleux" des engagements de campagne pris par les majorités de gauche", indique le communiqué.

Ils se sont engagés à "promouvoir les réformes nécessaires que mène le Gouvernement sur leur territoire respectif" et, dans ce cadre, "vont mener une campagne d'explication et d'échange avec la population sur la nécessité et le bien fondé de la réforme territoriale en cours".

Au cours de cette rencontre qu'il s'est engagé à reproduire régulièrement, Xavier Bertrand a confié à Alain Joyandet (élu de Franche-Comté) "une mission de coordination de l'action des groupes UMP au sein des conseils régionaux et conforté Marc Laffineur (député du Maine-et-Loire), responsable des relations avec les élus au Mouvement Populaire dans ses fonctions de formation et d'information de ces mêmes élus régionaux".

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Voyages groupés d'officiels: la Pologne ne fixe pas de règles de précaution

Publié le 11 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

La Pologne, qui a perdu samedi dans un accident d'avion son président Lech Kaczynski et de nombreux hauts responsables politiques et militaires, n'a jamais fixé de règles de précaution pour les déplacements groupés de ses dirigeants.

 La plupart des grands pays occidentaux ont adopté des règles qui interdisent par exemple au président de voyager avec son Premier ministre ou vice-président ou de regrouper plus d'un certain nombre d'officiers d'état-major. Certaines grandes entreprises multinationales ont également des règles identiques.

Les chefs des quatre grands états-majors de l'armée polonaise (terre, air, mer, forces spéciales), plusieurs vice-ministres, le gouverneur de la banque centrale, ont péri dans l'accident du Tu-154 qui emmenait le président samedi à Katyn, en Russie.

"Non, nous ne disposons pas de ce genre de règles", a déclaré à l'AFP Dariusz Aleksandrowicz, porte-parole du Bureau de protection du gouvernement polonais (BOR).

"A chaque fois, la décision ultime sur la composition d'une délégation officielle est prise par le président ou par le Premier ministre", a-t-il ajouté.

Pourtant en septembre 2008, un déplacement en commun à Bruxelles du président Kaczynski et du Premier ministre polonais Donald Tusk avait déjà suscité un débat sur la sécurité des déplacements des personnalités publiques, mais sans conclusion législative.

Même les règlements militaires polonais ne prévoient pas de telles précautions.

"A chaque fois, la décision est prise par le chef de l'état-major", a indiqué à l'AFP Robert Rochowicz, porte-parole du ministère de la Défense.

Or, les principaux chefs de l'armée polonaise ont péri avec le président Lech Kaczynski.

Parmi les 96 victimes de cet accident figurent le général Franciszek Gagor, chef d'état-major de de la Pologne, pays membre de l'Otan, ainsi que les généraux Bronislaw Kwiatkowski, chef des forces opérationnelles, Tadeusz Buk, chef de l'armée de terre, Andrzej Blasik, chef des forces aériennes et Wojciech Potasinki, chef des forces spéciales, ainsi que le vice-amiral Andrzej Karweta, commandant en chef de la marine de guerre.

L'armée semble n'avoir pas tiré de conclusions fermes de l'accident d'un avion militaire EADS Casa C-295M qui s'était écrasé le 23 janvier 2008 et dans lequel avaient péri vingt militaires, dont de hauts responsables de l'armée de l'Air polonaise.

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Le nouveau permis au banc d’essai

Publié le 11 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Permis-de-conduire.jpg

C’est le premier examen de France. Chaque année, 1,5 million de candidats tentent de le décrocher. Le permis de conduire vient d’être rénové. Voici ce qu’il faut savoir sur la nouvelle formule.

C’est une institution vieille de cent onze ans qui vient de subir un toilettage en profondeur.

Depuis sa création en 1899, le permis de conduire (alors appelé certificat de capacité) souffre d’une mauvaise réputation : formation coûteuse, taux d’échec élevé (44 %) et délais à rallonge pour passer l’épreuve. Depuis avril, la plupart des auto-écoles françaises testent une nouvelle formule conçue par le gouvernement pour rendre le permis plus sûr, moins long et moins cher.

 

Pouvoir repasser l’examen plus rapidement

Premier objectif du ministère des Transports : permettre aux candidats de repasser plus vite l’épreuve en cas d’échec. Il faut actuellement patienter entre un et neuf mois avant de pouvoir se représenter.

Le nombre d’inspecteurs a été renforcé pour offrir théoriquement 370 000 places d’examen supplémentaires d’ici à 2012. Deuxième chantier : le coût excessif du permis (1 200 € en moyenne) auquel s’ajoutent 500 à 800 € de leçons supplémentaires en cas d’échec. Pour permettre aux plus défavorisés d’accéder au prêt permis à 1 € par jour, l’Etat prend désormais en charge la caution des jeunes exclus du système bancaire. 15 000 formations au permis de conduire seront par ailleurs financées pour les bénéficiaires du RSA. Enfin, pour que les candidats ne soient pas recalés à la moindre erreur de pilotage, une nouvelle grille d’évaluation moins négative entre en vigueur. Il s’agit, pour le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, de passer « d’une logique piégeuse à une vraie logique de compétences ». Ce lifting en profondeur du premier examen de France, qui voit défiler chaque année près d’1,5 million de candidats, n’est toutefois pas du goût de nombreux moniteurs d’auto-école et de certains candidats, qui n’y voient qu’un ravalement de façade

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Aide à la Grèce: les principaux points de l'accord européen

Publié le 11 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

Voici les principaux points de l'accord auxquels sont parvenus les ministres des Finances de la zone euro dimanche sur les conditions d'une aide éventuelle à la Grèce, passant par des prêts d'un montant d'au moins 30 milliards d'euros:

 

LA ZONE EURO PRETERA AU MOINS 30 MILLIARDS D'EUROS

Il s'agit d'un programme de prêts conjoints avec le Fonds monétaire international. Il sera activé seulement quand la Grèce le demandera et "couvrira une période de trois ans", indique un communiqué publié après la réunion.

En cas de demande de la Grèce, la Commission européenne et la Banque centrale européenne devront évaluer si la requête est vraiment justifiée. Le dispositif devra ensuite recueillir l'assentiment de l'ensemble des ministres des Finances de la zone euro pour être activé.

Les pays de la zone euro sont "prêts à contribuer jusqu'à hauteur de 30 milliards d'euros la première année", est-il précisé.

Les montants pour les années suivantes seront décidés par la suite, "en fonction de l'évolution de la situation financière de la Grèce", a expliqué le chef de file des ministres des Finances de la zone euro Jean-Claude Juncker.

La participation du FMI n'a pas été définie. Mais étant donné que les Européens travaillent sur une répartition du financement de deux tiers pour la zone euro et d'un tiers pour le FMI, l'enveloppe globale envisagée avec le Fonds monétaire pourrait atteindre jusqu'à 45 milliards d'euros la première année.

 

UN TAUX D'INTERET PROCHE DE 5%

Les pays de la zone euro sont disposés à prêter à la Grèce à un taux "autour de 5%", soit nettement moins que le taux de 7,5% que doit acquitter Athènes aujourd'hui sur les marchés obligataires pour emprunter sur dix ans.

La méthode de calcul retenue pour définir ce taux "est basée sur la formule du Fonds monétaire international" pour calculer les siens, avec quelques ajustements, a précisé M. Juncker.

Ce taux ne constituerait pas une "subvention" à la Grèce, a-t-il souligné.

 

TOUS LES ETATS DE LA ZONE EURO PARTICIPERONT

"Tous les Etats membres de la zone euro participeront au mécanisme", a indiqué M. Juncker.

Leurs contributions seront "calculées sur base de la clé de capital de la BCE", c'est-à-dire de leur participation au capital de la Banque centrale européenne. L'Allemagne y est de loin le premier contributeur, suivie par la France, l'Italie et l'Espagne pour la zone euro.

La Commission européenne "va coordonner et centraliser" les prêts, et la Banque centrale européenne "sera l'agent payeur".

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Le nouveau "Jour du Seigneur" est arrivé

Publié le 11 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

A 62 printemps, "le Jour du Seigneur" s’offre une cure de jouvence !

Aujourd’hui, l’émission la plus ancienne de la télévision propose sur France 2 une formule modernisée de quatre-vingt-dix minutes. Désormais incarnée par un présentateur, elle s’articule autour d’une thématique exposée dès 10 h 30 (aujourd’hui : "Grand âge, sommes-nous prêts à vieillir ?"), d’une messe avancée pour la première fois à 10 h 45 au lieu de 11 heures et d’un point pour "agir, comprendre et partager" avec des reportages, des chroniques et des invités (de 11 h 30 à 12 heures). "C’est un pari, reconnaît Philippe Jeannin, nouveau producteur et présentateur. Jusqu’alors, l’émission proposait trois rendez-vous (magazine, messe, informations religieuses) qui n’étaient pas toujours bien identifiés. L’idée est de restaurer une unité, de la rendre plus cohérente et lisible."

 

La fuite des fidèles. Avec 640 000 téléspectateurs en moyenne (8,1 % de part d’audience) depuis septembre et 750 000 réunis devant la messe, "le Jour du Seigneur" est loin des scores affichés il y a encore deux ans, avec plus d’un million de fidèles. "Les habitudes ont changé avec l’arrivée des chaînes de la TNT. Les gens zappent davantage, y compris le dimanche matin, où ils ont plus de choix de programmes, note Philippe Jeannin. Nous devons donc nous adapter."

 

Un public féminin et vieillissant. Selon une étude réalisée en septembre 2009, "le Jour du Seigneur" réunit 66 % de femmes, principalement citadines. "A la campagne, les gens font davantage l’effort de se déplacer à l’église, qui représente les retrouvailles de la communauté paroissiale", constate le producteur. Par ailleurs, une nette majorité (82,5 %) des téléspectateurs habituels a plus de 60 ans. Relookée et en direct une fois par mois, la nouvelle formule entend élargir son public. "Elle parlera peut-être moins aux aînés mais davantage aux plus jeunes", reconnaît Philippe Jeannin. La diffusion de la messe, elle, a été avancée pour permettre aux fidèles hospitalisés, en maison de retraite ou en prison, de la suivre avant l’heure du repas.

 

Prendre le train du Web. Pas question de rater le coche des nouvelles technologies. Le site Internet du "Jour du Seigneur" (www.lejourduseigneur.com) propose de revoir les sujets diffusés mais aussi des formats courts spécifiques. D’ici à la fin de l’année, l’offre devrait être accessible sur téléphone mobile.

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Les principales personnalités polonaises tuées dans l'accident en Russie

Publié le 10 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

crash-russie_articlephoto.jpgVoici la liste des principales personnalités polonaises tuées dans l'accident de l'avion présidentiel survenu samedi à Smolensk, en Russie :

- Le président Lech Kaczynski et son épouse, Maria Kaczynska

- L'ancien président polonais en exil pendant la période communiste, Ryszard Kaczorowski

- Le vice-président de la Diète (chambre basse) et candidat de la gauche à la présidence, Jerzy Szmajdzinski

- Le vice-président de la Diète, Krzysztof Putra

- La vice-présidente du Sénat, Krystyna Bochenek

- Le président de la banque centrale de Pologne, Slawomir Skrzypek

- Le chef de l'état major polonais, le général Franciszek Gagor

- Le chef de l'Armée de terre, le général Tadeusz Buk

- Le chef de l'Armée de l'air, le général Andrzej Blasik

- Le chef de la Marine, l'amiral Andrzej Karweta

- Le chef des Forces spéciales, le général Wlodzimierz Potasinski

- Le chef des Forces opérationnelles polonaises (par exemple en d'Afghanistan), le général Bronislaw Kwiatkowski

- L'aumonier catholique de l'armée polonaise, l'évêque Tadeusz Ploski

- L'aumonier orthodoxe de l'armée polonaise, l'archevêque Miron Chodakowski

- Le chef des bureaux du président, Wladyslaw Stasiak,

- Le chef du Bureau à la sécurité nationale près le président, Aleksander Szczyglo

- Les secrétaires d'Etat à la présidence, Mariusz Handzlik et Pawel Wypych

- Le vice-ministre de la Défense, Stanislaw Jerzy Komorowski

- Le vice-ministre des Affaires étrangères, Andrzej Kremer

- Le vice-ministre de la Culture, Tomasz Merta

- Le chef du Comité olympique polonais, Piotr Nurowski

- Le président de l'Institut de la mémoire nationale, qui enquête sur les crimes contre la nation polonaise, Janusz Kurtyka

- Le chef du Conseil veillant sur les lieux de la mémoire nationale, Andrzej Przewoznik

- L'ombudsman des droits civiques, Janusz Kochanowski

- Le président de l'Association des Familles de Katyn, Andrzej Sarjusz-Skapski

- Le président de l'Association des soldats de l'Armée du Pays (AK, Résistance), Czeslaw Cywinski

- La présidente de la chambre nationale des avocats, Agata Agacka-Indecka

- L'ancienne héroïne des grèves aux chantiers navals de Gdansk en 1980, Anna Walentynowicz

Plusieurs députés, sénateurs, représentants de différentes Eglises et associations ont également péri dans l'accident.

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Les apéros géants se multiplient

Publié le 10 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Apero-geant-Brest.jpgLes apéritifs urbains organisés via Facebook attirent les foules. Craignant des débordements, les autorités préfèrent les annuler.

Il n’y a pas que les fest-noz pour faire la fête en Bretagne. Dans le Grand Ouest où le phénomène a commencé, voici venu le temps des apéros géants organisés via Facebook. Après Rennes le 25 mars, c’est Brest (Finistère) qui a accueilli hier soir en centre-ville quelque 7 000 convives invités grâce au réseau social du Web. Samedi prochain, un autre rassemblement est prévu à Lorient (Morbihan). A Nantes (Loire-Atlantique) le 12 mai, 13 602 personnes ont déjà confirmé leur présence pour "décapiter les bières". A chaque nouvelle date, c’est la surenchère. "Les Rennais étaient 5 000, les Brestois feront mieux", promettait l’initiatrice de l’apéro organisé hier : une lycéenne de 19 ans, qui voulait à l’origine organiser l’anniversaire d’une amie !  Après Caen jeudi soir, Le Creusot (en mai), Marseille (en juin) et Colmar (cet été) accueilleront les leurs prochainement... Avec les beaux jours, on peut donc s’attendre à voir proliférer ces apéros XXL, y compris dans la capitale.

 

Pas d’incident sérieux jusqu’ici

Avec ses 15 millions de fidèles, Facebook touche aujourd’hui 80 % des 18-24 ans, autant dire un gigantesque vivier de fêtards.  "A raison de 130 amis en moyenne par membre, les invitations font vite boule de neige", observe Sarah Roy, porte-parole de Facebook. De la même façon qu’il sert à trouver un donneur de moelle osseuse ou à aider les sinistrés de la tempête Xynthia, le réseau est un véritable tremplin pour la fête. "Internet permet de réinventer les liens sociaux. Les gens peuvent venir de tous horizons, le brassage est plus large que l’ancestrale fête de village", explique Nadine Cretin, socio-anthropologue.

Reste à encadrer les pratiques : aux dimensions nouvelles correspondent de nouvelles craintes. Par peur des débordements, comme pour les rave-partys, plusieurs maires ou préfets ont interdit ces rendez-vous, comme à Caen (Calvados) ou Nancy (Meurthe-et-Moselle). Celui de Montpellier (Hérault), prévu le 12 mai, a été annulé hier soir par le préfet de la région Languedoc-Roussillon. Idem pour l’apéro géant qui devait se dérouler le 21 avril en présence de 3 000 convives à Amiens (Somme) : hier, les organisateurs ont déclaré ne pas avoir reçu l’accord des autorités préfectorales.

Au ministère de l’Intérieur, on dit d’ailleurs suivre le dossier "avec attention". "Il n’y a pas de consigne générale donnée aux préfets. Il leur appartient néanmoins d’apprécier les risques pour l’ordre public, mais surtout pour la santé publique", précise-t-on dans l’entourage de Brice Hortefeux. Jusqu’à présent, aucun de ces apéros géants n’a débouché sur des incidents sérieux.

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Seine-Saint-Denis: un vote en déséquilibre qui peut mener à une mise sous tutelle

Publié le 9 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

cg93.jpgLe vote jeudi d'un budget en déséquilibre par le conseil général de Seine-Saint-Denis, présidé par le socialiste Claude Bartolone, peut aboutir à une mise sous tutelle du département à l'issue d'une procédure longue et exceptionnelle.

La mise sous tutelle signifie que l'exécution du budget n'est plus assurée par l'assemblée départementale, mais par le représentant de l'Etat, c'est-à-dire le préfet.

Ce serait la première fois qu'une telle mesure serait prise à l'encontre d'un département, alors que cela arrive régulièrement à des communes, a-t-on indiqué à l'Assemblée des départements de France.

M. Bartolone a inscrit en recettes à son budget une somme de 75 millions d'euros qu'il estime être un dû de l'Etat, notamment au titre des transferts de charges non compensés.

Ce budget sera considéré comme "insincère" puisque cette somme de 75 millions n'est pas garantie.

Selon le code général des collectivités territoriales, le préfet du département aura alors un délai d'un mois pour saisir la chambre régionale des comptes. Celle-ci disposera à son tour d'un mois également pour proposer des modifications.

Le préfet devra alors demander au conseil général une nouvelle délibération sur le budget, avec les propositions de la chambre régionale des comptes.

Cette nouvelle délibération, à son tour, doit intervenir dans un délai d'un mois, à partir de la communication des propositions de la chambre régionale des comptes.

Si le conseil général ne tient pas compte des modifications proposées ou ne s'est pas prononcé dans ce délai, la chambre régionale des comptes aura 15 jours pour en prendre acte et le budget sera rendu à ce moment-là exécutoire par le représentant de l'Etat.

L'ensemble de la procédure peut ainsi durer plus de trois mois.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a nommé mercredi un nouveau préfet en Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, l'ancien chef du Raid, l'unité d'élite de la police nationale. C'est lui qui aura la responsabilité de mettre en oeuvre cette procédure.

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Thaïlande: les acteurs de la crise politique

Publié le 9 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

Thailande.jpgDepuis la mi-mars, la Thaïlande connaît un nouvel épisode d'une crise politique interminable qui oppose le gouvernement d'Abhisit Vejjajiva, soutenu par les élites de Bangkok, aux "chemises rouges" de Thaksin Shinawatra.

Voici les principaux acteurs du conflit:

 

LES "CHEMISES ROUGES" - Les militants du Front uni pour la démocratie contre la dictature (UDD) réclament la démission d'Abhisit et des élections législatives sans délai. Ils soutiennent l'ex-Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra.

Le mouvement trouve sa base chez les paysans du nord et du nord-est du pays et a gagné le coeur de certains milieux populaires de la région de Bangkok.

 

LES "CHEMISES JAUNES" - Créée par les adversaires de Thaksin début 2006, l'Alliance du peuple pour la démocratie est soutenue par les élites de Bangkok (palais royal, armée, hauts fonctionnaires, milieux d'affaires...).

Les "chemises jaunes" ont envahi Bangkok en 2006 pour provoquer la chute de Thaksin puis, fin 2008, pour renverser ses partisans revenus au pouvoir quelques mois auparavant à la suite d'élections. Elles soutiennent Abhisit, mais ne sont pas intervenues depuis le début de cette crise.

 

THAKSIN SHINAWATRA - Premier ministre entre 2001 et 2006, l'ex-magnat des télécommunications, 60 ans, continue de dominer la vie politique thaïlandaise même s'il vit en exil.

Au pouvoir, il a mené une politique populiste favorable aux plus démunis, notamment les paysans, dont certains le vénèrent aujourd'hui. La justice a récemment saisi plus de la moitié de sa fortune, soit environ 1,4 milliard de dollars.

 

ABHISIT VEJJAJIVA - Diplômé d'Oxford, Abhisit, 45 ans, est arrivé au pouvoir en 2008 à la faveur d'une dissolution du parti soutenu par Thaksin et d'un renversement d'alliances parlementaires.

Il a depuis du mal à affirmer sa légitimité auprès du peuple. Il a jusqu'ici prôné la modération face aux "chemises rouges", cherchant à résoudre la crise sans recours à la force. Au risque d'apparaître comme faible au sein de son propre camp.

 

L'ARMEE - Acteur clé de la vie politique du royaume, qui a connu 18 coups d'Etat ou tentatives de putsch depuis 1932, l'armée a un rôle essentiel à jouer dans la résolution de la crise même si elle n'apparaît pas en première ligne.

Après avoir renversé Thaksin en 2006, les militaires demeurent l'un des principaux soutiens d'Abhisit.

 

LE ROI BHUMIBOL - Agé de 82 ans et roi depuis 1946, Bhumibol Adulyadej est révéré comme un demi-dieu par de nombreux Thaïlandais.

Dépourvu de rôle politique officiel, il est le garant de l'unité du royaume. 24 Premiers ministres se sont succédé et 16 constitutions ont été adoptées durant son règne, le plus long actuellement dans le monde.

Le roi est hospitalisé depuis septembre 2009. Il n'est pas intervenu dans cette crise.

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Retraite: la France est l'un des pays où l'âge minimum est le plus précoce

Publié le 9 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

La France fait partie des pays autorisant les départs à la retraite les plus précoces, avec un âge légal minimum de 60 ans, même si toute comparaison doit prendre en compte plusieurs autres critères, comme l'âge de la retraite à taux plein ou la durée de cotisation exigée.

 

Voici une comparaison entre la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Suède, les Etats-Unis, le Japon et l'Italie, établie à l'aide de documents du Conseil d'orientation des retraites (COR).

 

FRANCE:

- Age minimum de départ: 60 ans depuis 1983.

- Age de la pension complète: pour bénéficier du "taux plein", il faut avoir 65 ans, ou, à partir de 60 ans, avoir cotisé pendant 40,5 ans en 2010 (41 ans à partir de 2012).

- Incitations à travailler plus longtemps: avant 65 ans, quand les conditions du taux plein ne sont pas réunies, une décote est appliquée pour tout trimestre manquant (1,75% par trimestre manquant). Une surcote (1,25%) est appliquée pour tout trimestre supplémentaire travaillé au-delà des conditions de la pension complète.

 

ALLEMAGNE:

- Minimum: 65 ans, mais 63 ans avec 35 années d'assurance et la condition d'âge disparaît avec 45 années de contribution.

- Pension complète: 65 ans, porté progressivement à 67 ans d'ici 2029.

- Incitations: une décote de 3,6% est appliquée par année non travaillée en cas de départ anticipé.

 

ESPAGNE:

- Minimum: 65 ans, avec une durée minimale de contribution qui sera portée à 15 ans à partir de 2013. Le gouvernement souhaite porter l'âge minimum à 67 ans.

- Pension complète: 65 ans et 35 années de contribution.

- Incitations: surcote de 2% par an appliquée au-delà de 40 ans de cotisation.

 

ITALIE:

- Minimum: de 57 ans en 2007, cet âge est progressivement relevé depuis, et doit être porté à 61 ans avec 36 ans de contribution en 2013.

- Pas de notion de pension complète.

- Incitations: pension proportionnelle aux droits accumulés avec l'application d'un coefficient qui augmente avec l'âge de départ.

 

SUEDE:

- Minimum: 61 ans

- Pas de notion de pension complète

- Incitations: la pension est proportionnelle aux droits accumulés avec l'application d'un coefficient qui augmente avec l'âge de départ.

 

ETATS-UNIS:

- Minimum: 62 ans

- Pension complète: 66 ans actuellement avec 35 années de contribution, doit passer à 67 ans avec le même nombre d'années de contribution d'ici 2022.

- Incitations: au terme de la réforme, en 2022, la décote appliquée sera de 30% pour un départ à 62 ans, tandis qu'une surcote de 24% sera appliquée pour un départ à 70 ans.

 

JAPON:

- Minimum: 60 ans

- Pension complète: l'âge pour une pension complète, de 60 ans avant 2001, est relevé progressivement depuis et doit atteindre 65 ans pour les hommes en 2013 et en 2018 pour les femmes.

- Incitations: décote de 30% pour un départ à 60 ans, surcote de 42% pour un départ à 70 ans.

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Les pays européens qui ont bénéficié de l'aide du FMI

Publié le 9 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Voici un rappel des pays européens victimes de la crise financière qui, ces deux dernières années, ont bénéficié de l'aide du Fonds monétaire international (FMI) pour renflouer leur économie.

Alors que la plupart des pays en difficulté appartiennent à l'ancien bloc communiste comme l'Ukraine ou la Hongrie, l'Islande a été le premier pays d'Europe de l'Ouest à bénéficier du secours du FMI.

 

HONGRIE: En octobre 2008, le FMI, l'Union européenne et la Banque mondiale viennent à la rescousse de la Hongrie avec 20 milliards d'euros. Après avoir touché trois tranches d'un total de 8,7 milliards d'euros, le pays a annoncé fin 2009 qu'il cesserait de tirer sur cette ligne de crédit, grâce à l'amélioration de la confiance des investisseurs dans ses titres de dette et son économie.

 

UKRAINE: En novembre 2008, le FMI approuve une enveloppe globale de 12,2 milliards d'euros de prêt en échange d'une série de mesures d'austérité. Mais fin 2009, la dernière tranche du prêt est stoppée parce que le gouvernement ne remplit pas la plupart de ses obligations auprès du FMI. Celui-ci avait exigé une série d'efforts financiers, notamment la réduction de son déficit budgétaire et des restrictions sur les importations.

 

ISLANDE: Le FMI accorde en novembre 2008 un prêt de 2,1 milliards de dollars à l'Islande, dont seulement la moitié a été encaissée. Les autres versements sont bloqués par le conflit entre l'Islande d'un côté et le Royaume-Uni et les Pays-Bas de l'autre sur l'indemnisation des clients britanniques et néerlandais d'une banque islandaise, Icesave, qui a été prise en charge par Londres et La Haye.

 

LETTONIE: Pour renflouer son économie en crise, la Lettonie a demandé et obtenu en décembre 2008 une aide financière de 7,5 milliards d'euros de la part du FMI, de l'UE et d'autres prêteurs dont la Suède.

 

BELARUS: En janvier 2009, le FMI accorde une aide de 2,5 milliards de dollars au Bélarus, un montant relevé d'un milliard de dollars en juin pour prendre en compte l'impact plus fort que prévu de la crise économique mondiale sur ce pays.

 

ROUMANIE: En mars 2009, la Roumanie obtient un prêt d'environ 20 milliards d'euros du FMI, de l'UE et de la Banque mondiale. Sur ce montant, 12,9 milliards d'euros sont abondés par le FMI, 5 milliards par l'UE, 1 à 1,5 milliard par la Banque mondiale (BM) et le reste par plusieurs autres institutions, dont la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

 

SERBIE: Le FMI confirme fin avril 2009 l'octroi d'un prêt à la Serbie de 3 milliards d'euros sur deux ans après l'adoption par Belgrade de mesures prévoyant des économies d'un milliard d'euros.

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Sécurité à l'école : les enseignants devront apprendre à gérer les conflits

Publié le 8 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Action présidentielle et gouvernementale

Luc-Chatel.jpgRenforcer la formation des enseignants, accroître les «équipes mobiles de sécurité» dans les établissements difficiles et réformer du dispositif de sanctions : telles sont les trois priorités annoncées ce jeudi par le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel à l'issue des états généraux de la sécurité à l'école. Ces débats, qui ont duré deux jours à la Sorbonne, avaient été organisés en raison de plusieurs incidents graves dans le Val-de-Marne, au début de cette année, dont la mort d'un lycéen poignardé au Kremlin-Bicêtre. Des décisions contestées par les syndicats d'enseignants.

Des formations pour «gérer les conflits». A l'avenir, les étudiants préparant les concours d'enseignants auront en master «une formation spécifique à la gestion des conflits» et chaque professeur recruté suivra lors de sa première année d'exercice un «module de tenue de classe». «L'ensemble des personnels» des établissements les plus exposés auront aussi de la formation continue, a dit le ministre, sans précision d'horaires.

Doublement des "équipes mobiles de sécurité" dans les établissements difficiles. Comme 10 % des établissements concentrent la moitié des violences, des efforts sont concentrés sur les académies les plus exposées. Les effectifs des "équipes mobiles de sécurité" (composées de personnels éducatifs, policiers et gendarmes) vont être doublés et des expérimentations seront faites dans une centaine d'établissements dès la rentrée 2010, pour permettre aux chefs d'établissements de choisir leurs équipes et faciliter les innovations pédagogiques.

Revoir les sanctions. Le ministre a décidé de réformer les procédures de sanctions, avec un recours moins systématique aux exclusions. Le conseil de discipline se tiendra à l'extérieur de l'établissement scolaire. Une "motivation écrite" devra être rédigée pour chaque sanction disciplinaire.

Par ailleurs, le dispositif statistique de mesure des violences va devenir trimestriel et inclure une «enquête de victimation» fondée sur les déclarations des victimes. Le ministre également annoncé la tenue d'une "conférence nationale", très attendue par le monde éducatif, sur les rythmes scolaires.

Le président du conseil scientifique des états généraux, Eric Debarbieux a dit avoir eu le sentiment d'être entendu, noté des "avancées" notamment en matière de formation (pour lui, "le métier d'enseignant, cela s'apprend") ainsi qu'une "inflexion" du discours politique.

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Chili : les îliens de Pâques s'opposent au voyage à Paris d'une statue Moai

Publié le 8 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

Moai.jpgUne des célèbres statues Moai de l'île de Pâques, qui devait être prêtée à la France fin avril pour une exposition, ne voyagera vraisemblablement pas à Paris, après le refus des îliens consultés par référendum annoncé jeudi par les autorités culturelles du Chili.

La consultation, qui s'est déroulée début mars, est passée inaperçue parce que le Chili a dû faire face à l'urgence du séisme et du tsunami du 27 février. Mais au total, 89% des habitants de l'îlot du Pacifique sud se sont opposés au voyage de la statue, selon le rapport du Conseil des monuments nationaux (CMN).

Le projet de transfert d'un Moai à Paris, pour y être exposé du 26 avril au 9 mai au Jardin des Tuileries, avait été lancé en 2008 par les fondations italienne Mare Nostrum et française Louis Vuitton. Il visait à faire connaître la culture de l'île, en échange d'une contribution à la préservation de son patrimoine.

Des archéologues et logisticiens des fondations et des monuments chiliens avaient réalisé des repérages en 2009 sur l'île qui compte un millier de statues Moai. Ils avaient présélectionné la plus adéquate, haute de cinq mètres et pesant 13 tonnes, pour entreprendre un voyage par avion de 13.000 km.

Les quelque 4.000 habitants d'origine polynésienne de Rapa Nui, nom indigène de l'île, ont été informés du projet au cours d'une série de réunions, puis  consultés par référendum, en vertu de la Convention de l'Organisation internationale du Travail (OIT) sur les peuples indigènes.

Sur près de 900 suffrages exprimés (pour 1.500 inscrits), les îliens ont rejeté l'expatriation du Moai par 789 "non" contre 94 "oui", au moment du vote -encadré par le CMN et la Corporation du développement indigène (Conadi).

Le CMN, qui avait émis un avis initial favorable, doit officiellement donner une décision finale lors d'une réunion plénière mi-avril. Mais il est fortement improbable qu'il aille à l'encontre de l'avis de la population pascuane, selon des sources proches du dossier.

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Désarmement nucléaire : le nouveau traité START russo-américain

Publié le 8 Avril 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans International

Traite-Stard.jpgVoici les principaux points du nouveau traité russo-américain issu des Pourparlers sur la réduction des armes stratégiques (Strategic Arms Reduction Talks, START) signé jeudi à Prague par les présidents russe Dmitri Medvedev et américain Barack Obama:

 

-          REDUCTION DE 74% DU NOMBRE DES OGIVES NUCLEAIRES détenues par les deux pays (par rapport à la limite définie par le traité START I de 1993), à 1.550 respectivement. Ce chiffre correspond à une baisse de 30% du nombre des ogives par rapport au Traité de réduction des arsenaux nucléaires stratégiques (SORT, ou traité de Moscou), signé en 2002.

-          LIMITATION A 800 DU NOMBRE DE VECTEURS (missiles intercontinentaux, à bord de sous-marins et de bombardiers) déployés ou non par chacun des deux pays.

-          LIMITATION A 700 DU NOMBRE DE VECTEURS déployés.

-          BOUCLIER ANTIMISSILE : d'après Washington, le texte n'impose aucune contrainte aux essais, au développement ou au déploiement de systèmes de défense antimissile des Etats-Unis, qu'ils soient en cours ou programmés. Il n'entrave pas non plus les projets américains en matière de frappes conventionnelles à longue portée.

-          VERIFICATION : le nouveau traité reprend les éléments de START I et les adapte aux nouveaux plafonds. Il prévoit des vérifications sur place des installations nucléaires, des échanges de données, ainsi que des notifications réciproques des armements offensifs et des sites nucléaires.

-          DUREE DU TRAITE : le traité a une durée de dix ans à partir de la date de son entrée en vigueur et pourra être renouvelé pour une durée maximale de cinq ans. Une clause prévoit que chaque partie puisse se retirer du traité.

-          ENTREE EN VIGUEUR : le traité entrera en vigueur après ratification par les parlements des deux pays. Le traité SORT de 2002 sera automatiquement aboli dès l'entrée en vigueur du nouveau texte. 

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Jérôme Cahuzac doit se ressaisir : Les impôts n'augmentent pas !

Publié le 8 Avril 2010 par Frédéric LEFEBVRE, Porte-parole de l'UMP dans UMP

L'exigence d’une  démocratie exemplaire a conduit  Nicolas Sarkozy à confier la présidence de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale à un membre de l'opposition. C'est un progrès démocratique  incontestable.

Contrairement à Didier Migaud dont l'honnêteté intellectuelle et le sens des responsabilités ont été salués par tous, son successeur Jérôme Cahuzac laisse transpirer une conception de sa fonction pour le moins contestable. L'exigence d'une démocratie exemplaire doit l'amener à modifier son comportement.

Sous le prétexte que le taux de prélèvement obligatoire augmenterait d’ici 2013 selon les prévisions publiées il y a plus de 2 mois par les pouvoirs publics, M.Cahuzac en déduit,  et le dit bruyamment, que le Gouvernement préparerait des hausses d’impôts. Or le Gouvernement a décidé très justement de ne pas faire ce que feraient les socialistes à sa place, et se refuse donc à augmenter les impôts.

Soit il s'agit de  méconnaissance technique du sujet par M.Cahuzac et  on ne peut que le déplorer, soit il s'agit plus vraisemblablement d'une manœuvre politique. Le redressement du taux de prélèvements obligatoires  n’est qu’une conséquence comptable de la fin des mesures temporaires de relance et du retour graduel des recettes publiques à leur niveau d’avant crise. Il est le signe mécanique d’un retour de notre économie à une situation normale. Tout cela est écrit dans le Programme de stabilité auquel M.Cahuzac  devrait, s'il était juste faire référence.

J'ajoute que dans le redressement du taux  des prélèvements obligatoires, qui, faut-il le rappeler, regroupe les prélèvements de l'Etat, de la Sécurité sociale mais aussi des collectivités locales, (outre le redressement du rendement des différents impôts du mécaniquement à la sortie de crise), le Gouvernement a été contraint d’anticiper  les hausses d'impôts des collectivités locales et en particulier celles détenues par la gauche,  à l'exemple de Paris qui vient d'augmenter la taxe d'habitation de plus de 10%  et la taxe sur les ordures ménagères de 8 % .

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