Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Les principaux points de la résolution de l'ONU sur la dénucléarisation

Publié le 24 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux points de la résolution 1887 du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à l'instauration d'un monde dénucléarisé, rédigée par les Etats-Unis et adoptée jeudi à l'unanimité.

Le Conseil de sécurité :

 

-          demande que soient portés à sa connaissance les cas de non respect des règles de non-prolifération et qu'il puisse déterminer si ces cas constituent une menace envers la paix et la sécurité internationales, soulignant que c'est sa première responsabilité.

-          appelle les Etats signataires du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) à respecter leurs obligations, et demande aux Etats non signataires d'y adhérer afin de le rendre universel.

-          appelle tous les Etats à négocier en vue d'une réduction des arsenaux nucléaires et à oeuvrer à l'élaboration d'un "Traité de désarmement général et complet sous strict contrôle international".

-          demande à tous les Etats de ne pas conduire d'essais nucléaires et de ratifier le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires.

-          demande à la Conférence sur le désarmement de négocier dès que possible un traité interdisant la production de matériaux fissiles.

-          exprime une inquiétude particulière envers les défis majeurs actuellement lancés contre le régime de non-prolifération et exige que les parties concernées respectent pleinement leurs obligations.

-          soutient l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire, et souligne que le TNP reconnaît ce droit inaliénable.

-          demande que les pays contrôlent plus strictement l'exportation de matières et de technologies sensibles.

-          réaffirme le rôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

commentaires

Principales déclarations de Nicolas Sarkozy

Publié le 24 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Principales déclarations de Nicolas Sarkozy à TF1 et France 2 mercredi lors de son premier entretien télévisé depuis avril, réalisé à New York, où il participe à l'Assemblée générale de l'ONU avant le G20 de Pittsburgh :

 

G20

- Paradis fiscaux : "Les paradis fiscaux, le secret bancaire, c'est terminé". "Il n'y a plus de paradis fiscaux et à Pittsburgh l'un des enjeux, c'est que dès le premier trimestre de l'année prochaine, des sanctions soient appliquées sur des places, sur des pays qui ne respecteraient pas les règles en la matière".

- Bonus : Un accord n'a "pas encore" été trouvé sur les bonus. "On discute, cela se bagarre (...) mais il faut qu'on trouve un accord". "Nous voulons clairement que le montant des bonus soit plafonné en fonction, par exemple, d'un pourcentage du chiffre d'affaires, d'un montant de fonds propres".

 

IRAN

- Clotilde Reiss : "il n'y aura pas d'échange" entre l'universitaire française retenue en Iran et un Iranien condamné en France, c'est "du chantage". "Est-ce que vous croyez que je suis un homme à aller échanger l'assassin de Chapour Bakhtiar contre une jeune étudiante dont le seul crime est de parler la langue de l'Iran et d'aimer la civilisation perse?"

- Nucléaire : "il y aura une date limite" dans le "dialogue avec l'Iran". "Dans mon esprit, c'est le mois de décembre". Imaginer l'arme nucléaire "dans les mains des dirigeants actuels, c'est inacceptable".

 

OBAMA

"C'est un homme qui est courageux qui a compris les enjeux" qui "est en avance par rapport à son pays". Interrogé sur une éventuelle "concurrence de leadership", il a déclaré : "Je sais quelle est ma place, je suis le président d'un grand pays. Il est le président de la première force économique du monde".

 

CLEARSTREAM

"Je ne suis pas un homme qui renonce et je ne suis pas un homme qui plaisante avec les principes d'honneur et de probité", laissant entendre qu'il ne retirerait pas sa plainte.

"Le président de la République n'a pas de tutelle sur les juges qui jugent".

"Au bout de deux ans d'enquête, deux juges indépendants ont estimé que les coupables devaient être traduits devant un tribunal correctionnel".

 

CLIMAT/TAXE CARBONE

"Nous sommes la dernière génération à pouvoir décider, après ce sera trop tard", a-t-il dit, défendant l'instauration d'une taxe carbone qui n'est ni "complexe" ni "illégitime".

Que l'électricité ne soit pas concernée par la taxe carbone est "bon pour l'indépendance de la France"

 

AGRICULTURE

"D'ici à la fin de l'année, une loi d'orientation agricole sera défendue par le gouvernement, pour apporter des réponses structurelles"

A propos des manifestations de producteurs laitiers, M. Sarkozy a appelé à "une nouvelle régulation agricole". "C'est toute la politique agricole commune qui doit être rebâtie sur de nouvelles bases"

 

ACCIDENT DU TRAVAIL

Nicolas Sarkozy a implicitement confirmé que les indemnités versées par la Sécu aux accidentés du travail seraient bientôt soumises à l'impôt. "Pourquoi cette indemnité serait exonérée d'impôt si c'est un revenu de remplacement de votre travail?"

 

FORFAIT HOSPITALIER

"Si l'hôpital a besoin de plus d'argent, eh bien le forfait hospitalier qui n'a pas été augmenté depuis trois ans sera augmenté". La décision sera prise "à la fin du mois"

 

VIDEO HORTEFEUX

"A partir du moment où il y a polémique, c'est qu'il y a maladresse" mais "il n'y avait pas l'ombre du racisme, d'une arrière-pensée raciste"

 

MALAISE

Ce malaise était "dû à une erreur de ma part, puisque on ne court pas en plein soleil, même si c'est un dimanche, sans boire. Ce n'est pas une preuve de très grande lucidité de ma part". "Ca me servira de leçon"

commentaires

Hadopi : les principales mesures du texte contre le téléchargement illégal

Publié le 22 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Voici les principaux points des deux projets de loi Hadopi 1 et Hadopi 2 après l'adoption définitive d'Hadopi 2 mardi par le Parlement:

 

- Mesures votées dans le cadre d'Hadopi 1 promulguée en juin (partie non censurée par le Conseil constitutionnel):

 

-          création d'une "Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet" (Hadopi)

-          la Hadopi envoie un mail d'avertissement à l'internaute qui télécharge illégalement

-          s'il récidive dans les six mois, nouveau mail avec lettre recommandée

-          la loi veut encourager le développement de "l'offre légale": le délai entre la sortie d'un film en salle et en DVD est ramené à quatre mois contre six actuellement

- Mesures prévues dans Hadopi 2 après la censure des Sages, qui ont estimé que seul un juge, et non une autorité administrative comme Hadopi, pouvait prendre "des mesures portant atteinte à la liberté d'expression et de communication" en suspendant internet:

-          pouvoir de prononcer une suspension de l'accès internet pour une durée d'un an maximum confié au juge

-          cela peut se faire par "la procédure simplifiée de l'ordonnance pénale", sans débat préalable

-          l'abonné sanctionné ne pourra pas souscrire un autre abonnement sous peine d'une amende

-          le juge pourra être saisi soit par les ayants-droit des oeuvres, soit par la Hadopi

-          Le texte crée aussi une contravention sanctionnant la +négligence caractérisée+ du titulaire d'un abonnement qui laisse commettre des téléchargements illégaux sur son ordinateur

commentaires

Groupe SNCF: les neuf axes de développement pour le fret

Publié le 22 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La SNCF a présenté mardi en comité central d'entreprise un "schéma directeur" pour son activité fret qu'elle entend réorganiser autour de neuf "projets" avec pour objectif un retour à l'équilibre en 2013:

 

- Développer l'offre de "trains massifs" (trains longs dédiés à un seul client) à l'échelle européenne: "après des solutions en Italie et en Belgique, puis la prise de participation en Allemagne avec ITL, l'acquisition des sociétés hollandaises, allemandes et italiennes du groupe Veolia Cargo s'inscrit dans cet axe". Des projets de croissance en Pologne, Tchéquie, Roumanie, Autriche ou encore Hongrie sont aussi à l'étude.

L'offre de la SNCF pour ces trains se ferait à travers quatre entités: trains réguliers (transport combiné et autoroutes ferroviaires), trains à forte variation de charge (produits agricoles et de carrière), charbon/sidérurgie et chimie/automobile/hydrocarbures.

 

- Substituer au réseau "wagon isolé" (activité sur mesure pour des quantités limitées, représente plus de la moitié des pertes du fret) un nombre restreint de lignes regroupant différentes marchandises et clients "via des liaisons entre deux zones économiques avec trois aller-retour par semaine minimum et des engagements de volumes annuels par les clients.

 

- Proposer une offre "wagon isolé" avec de nouveaux tarifs pour les produits lourds, encombrants ou dangereux.

 

- Créer un réseau de plates-formes multimodales maritimes et terrestres

 

- Développer le transport combiné terrestre, maritime et fluvial.

Pour le terrestre (caisses et conteneurs chargés sur des trains), la SNCF voudrait prendre le contrôle de Novatrans dont elle détient déjà 40%. Elle veut aussi multiplier les plates-formes multimodales via des réouvertures (Cognac, Dijon-Gevrey) ou des créations (Miramas, Marseille-Mourepiane, Le Havre, Ile-de-France). Présence sur le futur canal Seine-Nord-Europe et le bassin du Rhône.

 

- Pour les autoroutes ferroviaires ou ferroutage (camions sur trains): deux axes existent déjà (Luxembourg-Perpignan et Aiton-Orbassano à travers les Alpes). La SNCF voudrait prendre le contrôle de Lorry Rail qui exploite la ligne Luxembourg-Perpignan. Elle prévoit un Lille-Turin via l'autoroute alpine en 2012, et veut étudier avec Eurotunnel un axe Londres-Turin. Enfin, la SNCF veut être présente sur l'axe Lille-Paris-Irun en 2013 via Novatrans et Lorry Rail.

 

- Créer des opérateurs ferroviaires portuaires au Havre (début 2010), à La Rochelle (mi-2010), à Nantes Saint-Nazaire (fin 2010) à Marseille et Dunkerque (2011). Apporter une aide financière et technique (location de matériels, mise à disposition de personnel) à l'émergence d'entreprises locales de fret.

 

- Développer les TGV Fret entre Paris-Bordeaux-Toulouse et Paris-Lyon-Marseille d'ici fin 2010 et, via un nouvel opérateur, entre Paris-Lille-Bruxelles-Amsterdam et Paris-Londres en 2015.

 

- Promouvoir via sa filiale Geodis des solutions de logistique en milieu urbain à partir d'axes ferroviaires et une distribution par véhicules à gaz naturel.

commentaires

Les principales mesures du projet de loi pénitentiaire

Publié le 22 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Voici les principaux points du projet de loi pénitentiaire adopté mardi par l'Assemblée nationale:

 

- CELLULES INDIVIDUELLES:

-          les détenus en attente de jugement ont le "libre choix" entre cellule individuelle ou collective

-          le principe du droit à "l'encellulement individuel" est affirmé pour les condamnés

-          un nouveau moratoire de 5 ans permet de déroger au placement en cellule individuelle à cause de la surpopulation carcérale. Les détenus en souhaitant une peuvent demander leur transfert dans "la maison d'arrêt la plus proche"

 

- AMENAGEMENT DE PEINES:

-          la durée des peines pouvant faire l'objet d'un aménagement (semi-liberté, libération conditionnelle, bracelet électronique...) est étendue aux condamnés à deux ans de prison au lieu d'un, sauf pour les récidivistes. Délinquants sexuels soumis à une expertise psychiatrique préalable

-          les détenus de plus de 75 ans (au lieu de 70 au Sénat) peuvent bénéficier d'une libération conditionnelle, si leur réinsertion est assurée

-          tout condamné à une peine inférieure ou égale à cinq ans, auquel il reste quatre mois de prison à subir, "exécute le reliquat de sa peine" sous surveillance électronique, sauf en cas "d'impossibilité matérielle ou de refus" de l'intéressé, ou de risque de récidive

-          l'avocat de la partie civile peut assister au débat contradictoire devant le juge d'application des peines, décidant de la libération conditionnelle des condamnés à une peine égale ou supérieure à cinq ans de prison

 

- VIE EN DETENTION:

-          généralisation de régimes de détention différenciés, en fonction notamment de la "personnalité" et "dangerosité" des détenus, et de leurs efforts en matière de réinsertion

-          possibilité de domiciliation auprès de l'établissement pénitentiaire pour l'exercice des droits civiques et pour les démarches administratives

-          aide pour les détenus indigents

-          libre communication avec les avocats

-          possibilité d'exercer son culte dans les limites imposées par "la sécurité et le bon ordre de l'établissement"

-          droit de téléphoner à la famille et à "d'autres personnes pour préparer la réinsertion", si autorisation du juge

-          droit à une visite trimestrielle dans une unité de vie familiale ou un parloir familial

-          possibilité de se pacser, y compris avec un codétenu

-          obligation d'activité en détention, d'apprentissage du français et des enseignements de base pour ceux qui ne les possèdent pas

-          rémunération du travail pas inférieur à un taux horaire fixé par décret et indexé sur le smic

-          possibilité d'installer des caméras de surveillance dans les parties communes pouvant être dangereuses

-          possibilité de fouilles intégrales "si les fouilles par palpation ou l'utilisation de moyens électroniques sont insuffisantes". Les investigations corporelles internes sont "proscrites, sauf impératif spécialement motivé"

-          durée maximale de placement en cellule disciplinaire ramenée de 45 à 30 jours

 

 - SECURITE DES DETENUS:

-          Responsabilité automatique de l'Etat en cas de décès par l'agression d'un co-détenu

 

- PERSONNEL PENITENTIAIRE:

-          code de déontologie et prestation de serment pour les personnels, qui reçoivent le statut de force de sécurité intérieure

-           création d'une "réserve civile pénitentiaire" pour assurer "des missions de renforcement de la sécurité" dans les prisons. Elle est "exclusivement constituée de volontaires retraités" de l'administration pénitentiaire

 

- AUTRES:

-          évaluation annuelle de chaque établissement en matière de taux de récidive et de suicide

commentaires

Xavier Bertrand invité du "Talk" Orange - Le Figaro vendredi à 18h

Publié le 22 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP

En direct à partir de 18h00 sur lefigaro.fr et orange.fr

Posez dès maintenant vos questions à Xavier Bertrand :

 

http://www.lefigaro.fr/le-talk/2009/09/18/01021-20090918ARTFIG00296-xavier-bertrand-invite-du-talk-.php

 

http://www.facebook.com/event.php?eid=135380770348

commentaires

Jeunes: près d'un emploi sur quatre bénéficiait d'une aide de l'Etat en 2008

Publié le 21 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Près d'un quart des emplois occupés par des jeunes bénéficiait fin 2008 d'une aide de l'Etat, sachant que les contrats en alternance ont augmenté alors que les autres contrats aidés ont connu un "recul important", note lundi une étude des ministères du Travail et de l'Emploi.

Pour les moins de 26 ans, près d'un emploi sur quatre était aidé par l'Etat, contre près d'un sur vingt-cinq pour l'ensemble des actifs occupés. Fin 2008, 21,2% des moins de 26 ans en emploi avaient un contrat en alternance, 2,5% un contrat aidé dans le secteur marchand et 1,1% un contrat aidé dans le secteur non marchand, précise la direction des études (Dares).

"Il s'agit principalement des contrats en alternance (apprentissage,  professionnalisation), dont le nombre a légèrement progressé" (+0,9% sur un an) à 615.000, car les autres contrats aidés bénéficiant aux jeunes dans les secteurs marchand et non marchand ont chuté de 48% à 98.000, selon l'étude.

Les bénéficiaires des deux principaux dispositifs de contrats aidés hors alternance, soutien à l'emploi des jeunes en entreprise (SEJE) dans le secteur marchand et contrat d'accompagnement vers l'emploi (CAE) dans le secteur non marchand, ont en effet fortement diminué.

Globalement, environ un salarié sur trois de 15 à 29 ans, du privé comme du public, avait en 2008 un contrat temporaire (intérim, contrat à durée déterminée ou emploi aidé), contre un peu plus d'un sur sept pour l'ensemble des actifs occupés.

Sous l'effet de la crise, le taux de chômage des jeunes actifs, souvent peu diplômés et avec une courte expérience professionnelle, a augmenté au second semestre 2008 beaucoup plus vite que l'ensemble de la population active, "ce qui est habituellement le cas en période de dégradation de la situation du marché du travail", note la Dares.

En 2008, 55,4% des jeunes de 15 à 29 ans étaient actifs selon les normes du Bureau international du travail : 48% occupaient un emploi et 7% étaient au chômage. Quant au taux de chômage, qui mesure la proportion de chômeurs parmi les actifs, il atteignait 13,5%.

Le taux d'emploi des 15-24 ans était inférieur en France de plus de cinq points au taux moyen des 27 pays de l'Union européenne, "en raison notamment du faible nombre de jeunes Français qui travaillent pendant leurs études", selon l'étude.

Si le taux de chômage des 15-24 ans présents sur le marché du travail en France dépassait en 2008 d'environ trois points la moyenne de l'UE-27, la proportion de chômeurs dans les jeunes de cette classe d'âge n'était que "légèrement supérieure à la moyenne".

A l'inverse, entre 25 et 29 ans, la proportion de chômeurs dans l'ensemble des jeunes en France était supérieure d'environ un point à la moyenne européenne, mais le taux d'emploi supérieur de trois points.

commentaires

Retraites : Les mères de famille garderont leurs avantages

Publié le 21 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Xavier Darcos a annoncé hier que le calcul des droits à la retraite ne changera pas pour les mères de famille. Une bonification qui pourra désormais être partagée avec le conjoint.
Les mères de familles vont pouvoir pousser un ouf de soulagement. Toutes celles qui ont déjà des enfants vont garder leurs avantages pour la retraite. Elles continueront à bénéficier de huit trimestres (deux années) de cotisations sociales « gratuites » par enfant élevé. Hier matin, lors du "Grand Rendez-vous" Europe 1 - Le Parisien , Xavier Darcos, le ministre du Travail, l’a annoncé : "Le gouvernement a décidé de sauvegarder le dispositif", récemment mis à mal par des décisions de justice. En effet, au nom de la non-discrimination entre les sexes, certains pères de famille ont obtenu des tribunaux le droit de profiter de cet avantage. Pour éviter que la multiplication des demandes masculines ne fasse imploser ce système qui coûte déjà 4 milliards d’euros aux finances publiques, une réforme aura néanmoins lieu.
Ce qui est sauvegardé.
Pour les femmes qui sont déjà mères de famille rien ne bouge. Pour chaque enfant élevé, elles continueront de bénéficier de huit trimestres (deux ans) de cotisations sociales. Appelé "majoration de durée d’assurance", ce système de bonification permet à celles qui n’ont pas cotisé suffisamment d’arrondir leur retraite. Actuellement, tous les salariés du privé doivent cotiser un peu plus de quarante ans (161 trimestres) pour avoir le droit à une retraite à taux plein.
Des changements pour les enfants nés après le 1er janvier.
Pour les mamans d’enfants nés après le 1er janvier 2010, le système sera plus souple. Pas d’évolution pour la première année de "bonification de cotisations" (sur les deux années par enfant élevé) : la maman y aura toujours exclusivement le droit parce qu’elle "a attendu un enfant et qu’elle a commencé à l’élever" détaille le ministre. En revanche, pour la deuxième année, "si le couple le souhaite" précise le ministre, le papa pourra y avoir droit. Il devra toutefois démontrer que c’est bien lui qui a élevé l’enfant et devra le déclarer dans un « délai maximum de quatre ans après la naissance ». Cette possibilité sera aussi offerte aux ménages qui ont adopté ainsi qu’aux couples pacsés.
Après avoir rencontré les partenaires sociaux, Xavier Darcos doit encore faire inscrire cette réforme dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2010 qui sera débattu au Parlement dans les semaines à venir.
Ce qui n’est pas encore tranché.
La deuxième année de "majoration d’assurance" sera-t-elle entièrement ou partiellement donnée aux pères ? "Nous souhaitons que sur la deuxième année la mère bénéficie au minimum de deux trimestres. Le père pourrait au maximum demander à la Caisse nationale d’assurance vieillesse deux trimestres de bonification", explique Danièle Karniewicz, présidente (CFE-CGC) de la Caisse nationale d’assurance vieillesse. L’entourage du ministre du Travail n’exclut pas cette solution. D’autres questions restent aussi en suspens : que se passera-t-il par exemple si les parents ne font pas connaître leur choix ou s’ils se séparent ? En l’absence d’indication, précise le ministre, "c’est toujours la mère qui bénéficiera de ce dispositif ".

commentaires

500.000 embauches grâce aux mesures "Zéro charges" du Gouvernement

Publié le 21 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

La mesure qui exonère de cotisations toute embauche réalisée au smic dans les entreprises de moins de 10 salariés devrait être prorogée en 2010.

Un demi-million ! Cette semaine, la 500.000ème embauche réalisée grâce au dispositif "Zéro charges" du plan de relance sera effective. Cette mesure, qui exonère de charges pendant un an toute embauche réalisée au smic dans une entreprise de moins de dix salariés - il s'agit en fait d'une aide de 185 euros par mois pour un salarié recruté au smic à temps plein, puis dégressive jusqu'à 1,6 smic - est un succès. "C'est le contraire d'une usine à gaz", justifie Laurent Wauquiez, le secrétaire d'État à l'Emploi.
Le dispositif englobe en effet tous les contrats (CDD et CDI) et voit ses restrictions limitées au minimum. Pour en bénéficier, la TPE qui recrute doit «ne pas avoir procédé à un licenciement économique sur le poste pourvu dans les six mois qui précèdent». Résultat, le nombre de refus est bas - entre 5 % et 7 % des dossiers - depuis décembre 2008. Quant au nombre de demandes traitées sans problème par Pôle emploi - qui gère la mesure -, il atteint 98 %.
Selon des données que Le Figaro s'est procurées, plus des deux tiers des 4.000 embauches réalisées chaque jour avec ce système l'ont été dans des entreprises de moins de trois salariés et la moitié ont concerné des moins de 25 ans. «C'est une surprise parce que l'on pensait que ce dispositif serait plutôt l'apanage des entreprises de huit ou neuf salariés et ne toucherait pas majoritairement les jeunes», se félicite Laurent Wauquiez. Deux secteurs concentrent près de la moitié des recrutements: le commerce de gros et de détail et la construction. Sur le territoire, trois régions se partagent le tiers des embauches: Rhône-Alpes, Paca et l'Ile-de-France.

Un coût de 400 millions
Autre surprise : la part des recrutements en contrat à durée déterminée (CDD) est inférieure à celle des embauches réalisées en 2007 dans les entreprises de moins de 10 salariés : 61 %, contre 68 % il y a deux ans. «Cela ne va pas dans le sens d'une plus grande précarité des embauches», note Laurent Wauquiez qui table sur 700 000 embauches «Zéro charges» en 2009. Soit l'équivalent d'une année classique de recrutements dans les entreprises de moins de 10 salariés. «Le dispositif aura finalement servi à sauver cette année les embauches dans les TPE», conclut le secrétaire d'État à l'Emploi, qui s'attendait en réalité plutôt à une baisse de 20 %, en raison de la violence de la crise. Selon son estimation, un tiers des embauches réalisées ne l'aurait pas été sans cet accompagnement. Quant aux deux autres tiers, il s'agit de renouvellement de CDD de plus d'un mois ou alors d'«une aide de trésorerie» aux TPE qui auraient recruté de toute façon un salarié mais qui leur a permis de passer le choc.
Le dispositif, qui doit s'éteindre à la fin de l'année, devrait être reconduit en 2010. «Le contraire serait inacceptable s'agissant d'une mesure aussi efficace et alors qu'on est très loin d'être sorti de la crise au niveau de l'emploi», prévient Laurent Wauquiez. L'idée à l'étude serait de la prolonger «en sifflet» sur 2010, pendant six mois ou un an. Quant à son coût, la mesure devrait coûter 300 millions d'euros de moins que budgétés dans le plan de relance, soit 400 millions au total.

commentaires

Changement de statut de La Poste: les principaux points du projet de loi

Publié le 21 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici les deux volets du projet de loi sur La Poste, contre lequel une journée d'actions est organisée mardi dans l'ensemble des bureaux de poste à l'appel de cinq syndicats:

 

- PREMIER VOLET: transformation de La Poste en société anonyme à capitaux publics

 

Le texte prévoit que "son capital est détenu par l'Etat ou d'autres personnes morales appartenant au secteur public, à l'exception de la part du capital pouvant être détenue au titre de l'actionnariat des personnels", qui ne peut être que minoritaire.

Selon le ministre chargé de l'Industrie Christian Estrosi, il sera "écri(t) en toutes lettres dans le texte qu'à aucun moment des capitaux de fonds privés n'entreront au capital de La Poste, y compris via la Caisse des dépôts".

La Poste reste ainsi "un groupe public qui remplit des missions d'intérêt général". Ces missions sont au nombre de quatre: le service universel postal (distribution du courrier six jours sur sept), la contribution à l'aménagement du territoire à travers ses points de contact, le transport et la distribution de la presse et l'accessibilité bancaire, à travers le livret A.

Un "fonds postal national de péréquation territoriale", auquel l'Etat contribue à hauteur de 140 millions d'euros, finance la présence sur l'ensemble de la France de La Poste, dont le nombre de "points de contact" pourrait être garanti par la loi, avec un volume d'heures d'ouverture minimum.

Les personnels fonctionnaires de La Poste gardent leur statut.

La Poste peut procéder à "des augmentations de capital ou des cessions d'actions", ainsi que des "attributions gratuites d'actions".

Selon le projet de loi, les "statuts initiaux de La Poste" "pourront être modifiés ensuite dans les conditions prévues pour les sociétés anonymes".

 

- SECOND VOLET: transposition de la directive européenne sur l'ouverture totale à la concurrence du secteur postal en 2011

 

Le texte stipule qu'"il est garanti à tous les usagers (de) disposer de manière permanente et sur tout l'ensemble du territoire national des services postaux répondant à des normes de qualité".

Il fait de La Poste "le prestataire de service universel pour une durée de quinze ans". Tous les cinq ans, le gouvernement remettra au Parlement un rapport sur l'exécution par La Poste de cette mission.

Cette dernière garantit aux citoyens "des tarifs abordables", encadrés par l'Etat, et que "les envois postaux à l'unité sont proposés au même tarif sur l'ensemble du territoire métropolitain" ainsi qu'outre-mer pour "la première tranche de poids".

Pour financer ce service universel, un "fonds de compensation" est alimenté par l'ensemble des opérateurs postaux, au prorata de leur chiffre d'affaires.

commentaires

Permis de conduire : ce qui va changer

Publié le 21 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

L'épreuve de conduite va être profondément remaniée pour tenir compte du comportement du candidat.
Lancée en janvier dernier par le premier ministre, François Fillon, la réforme destinée à rendre le permis de conduire «moins long, moins cher et plus sûr» s'articule autour de 15  nouveautés. Parmi les mesures phares, la rénovation de l'épreuve de conduite dont Le Figaro s'est procuré la nouvelle grille d'évaluation, un projet bien avancé qui pourrait subir quelques retouches si nécessaire. Cette méthode s'accompagne de nouvelles épreuves. Voilà ce qui attend les futurs candidats :
• Un bilan de compétences
L'inspecteur réalisait jusqu'à présent un simple décompte d'erreurs. Par exemple, il sanctionnait un défaut de clignotant, une vitesse excessive ou un arrêt injustifié. Qui n'a pas tremblé, le matin de l'épreuve, à l'idée de caler en côte ? Désormais, l'examinateur devra davantage apprécier le comportement général du conducteur au travers d'une nouvelle grille d'évaluation. La réforme inquiète les professionnels qui y voient un risque de subjectivité et, donc, de disparités dans les notes attribuées. «Le cadre de travail est trop flou», selon Christian Grolier, responsable du Snica-FO. «L'État espère tenir ses objectifs : augmenter le taux de réussite du permis et le faire passer de 52 % à 65 %. Pas sûr qu'il y parvienne car la forme change, mais pas le fond», estime de son côté Christophe Nauwelaers, responsable de l'Unsa-éducation routière.
• Un barème de trente points
Le candidat sera noté sur trente points. Il lui faudra en acquérir 20 pour réussir l'examen. La plupart des épreuves sont notées de 1 à 3. Les fautes éliminatoires restent. Il s'agit de respecter une directive européenne qui vise à écarter «les comportements dangereux mettant en cause la sécurité» de tous. Alcool, stupéfiants, tranquillisants à fortes doses sont des motifs d'élimination. «Sur 950 000 examens annuels, cela peut arriver. Ce sont des cas extrêmes», souligne Gilles Leblanc, haut fonctionnaire chargé du pilotage de la réforme.
• Un itinéraire à respecter
C'est nouveau ! Le conducteur devra aller à un endroit que lui indiquera l'examinateur. Selon Gilles Leblanc, «l'examinateur doit apprendre à être moins dirigiste. Il peut aussi demander à un candidat de circuler sur un parking pour apprécier ses capacités d'autonomie». Une nouvelle épreuve critiquée. «Stressé, le candidat n'arrivera pas à se concentrer et à chercher les directions», estime-t-on à l'Unsa-éducation routière. Par ailleurs, dans les grandes villes, l'épreuve risque de tourner court en cas d'embouteillage.
• Une conduite économique
C'est aussi une innovation. À la Direction interministérielle à la sécurité routière, on indique que le candidat doit réguler son allure et changer les vitesses le plus tôt possible. Cette épreuve constitue le point bonus du bilan. Si le candidat a 19 points, il peut sauver son permis grâce à elle.
• Un dialogue nécessaire
Cette exigence apparaît sous l'intitulé «analyse des situations». L'examinateur devra demander au candidat d'expliquer ses erreurs. Pour Christophe Nauwelaers, c'est remettre en cause le principe des résultats différés. Ces derniers sont envoyés par la Poste pour éviter les agressions des examinateurs par des candidats mécontents.
• Un examen généralisé à partir d'avril
En fin d'année, les inspecteurs vont être formés à cette méthode qui sera généralisée le 1er avril. «Cette formation va permettre à l'inspecteur d'être à l'aise et d'harmoniser les taux de réussite», estime Gilles Leblanc. Auparavant et durant la première quinzaine d'octobre, la grille d'évaluation va être testée à 600 reprises dans six départements. Des réunions de concertation suivront. Les syndicats, qui critiquent l'insuffisance du nombre de formateurs (huit) et parlent «d'une réforme à la va-vite», estiment que le projet est déjà bouclé.

commentaires

Irlande: le soutien au traité de Lisbonne enfle à 2 semaines du référendum

Publié le 18 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le soutien des Irlandais au traité de Lisbonne progresse avec plus de 50% des électeurs ayant l'intention de se prononcer en faveur du texte de réforme des institutions européennes lors du second référendum prévu dans deux semaines.

Les intentions de vote pour le "oui" ont progressé de six points à 53% en deux mois, selon le dernier sondage de l'institut Millward Brown. Mais le camp du "non" a également vu ses rangs gonfler, plus lentement, à 26% tandis que les indécis représentent 21% des personnes interrogées.

En retirant les indécis, deux personnes sur trois soutiennent le traité.

Ce sondage a été mené lundi et mardi auprès de 1.000 personnes.

Lors du premier référendum qui s'est tenu en juin 2008, les Irlandais avaient rejeté le traité à 53,4% provoquant une véritable onde de choc en Europe. C'est le seul pays européen contraint par sa constitution à l'organisation d'un référendum sur le traité.

Pour entrer en vigueur, le texte doit être ratifié par l'ensemble des 27 Etats membres. L'Irlande, la Pologne, la République tchèque et l'Allemagne n'ont pas encore achevé le processus de ratification.

La coalition au pouvoir du Premier ministre Brian Cowen ainsi que les principaux partis d'opposition ont apporté leur soutien. Le parti nationaliste nord-irlandais Sinn Fein est le seul des grandes formations politiques à s'y opposer.

L'ancien président polonais Lech Walesa se trouvait vendredi à Dublin pour aider la campagne pour le "Oui".

Samedi dernier, un sondage effectué par Red C pour le Sunday Business Post avait placé le "oui" clairement en tête avec 62% des intentions de vote, contre 23% de "non" et 15% d'indécis.

commentaires

Fillon: les banques doivent répercuter la baisse des taux de la BCE

Publié le 17 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

François Fillon a déclaré jeudi avoir demandé à la ministre de l'Economie Christine Lagarde d'être "particulièrement vigilante" sur le fait que les banques répercutent de manière "pleine et rapide" la baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE).

"La tendance à la diminution des crédits de trésorerie doit être inversée", a déclaré le Premier ministre dans un discours à Matignon devant des chefs d'entreprise réunis pour la remise du prix de l'"Audace créatrice 2009".

"Christine Lagarde a d'ores et déjà demandé à tous les établissements qui ont reçu un concours financier de l'Etat de lui remettre un plan d'action détaillant leurs initiatives pour redresser la barre. Il ne faut pas que les banques, après avoir péché par excès d'optimiste, pèchent maintenant par excès de prudence", a-t-il lancé.

"J'ai aussi demandé au ministre de l'Economie d'être particulièrement vigilant sur une répercussion pleine et rapide pour les entreprises de la baisse des taux de la BCE", a poursuivi François Fillon.

Après la bourrasque financière de l'automne dernier, la BCE avait abaissé de 3,25 points de pourcentage son principal taux directeur en l'espace de huit mois, une action sans précédent depuis sa naissance il y a plus de 10 ans. Il se situe désormais à 1% depuis mai.

Afin d'aider les entreprises à redresser la barre, François Fillon a également annoncé avoir décidé de "prolonger sur 2010 le produits d'Oséo (établissement public d'aide aux PME, NDLR) créés dans le cadre du plan de relance, ainsi que la garantie des crédits bancaires de court terme".

"J'ai également demandé à Christine Lagarde d'examiner les moyens d'accroître la part d'assurance-vie investie dans les PME et mieux cibler sur les vrais besoins", a encore dit le Premier ministre.

François Fillon a enfin évoqué "à l'initiative de la médiation du crédit et du Fonds stratégique d'investissement (FSI)" la mise en place "avec les principaux établissements de la place" d'un "fonds de consolidation et de développement des entreprises".

commentaires

Sécu : les pistes de la Cour des comptes pour limiter les dépenses

Publié le 16 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici les principaux points du rapport annuel de la Cour des comptes sur la Sécurité sociale publié mercredi, qui "privilégie" cette année le volet dépenses et évoque notamment des "pistes" susceptibles de générer des économies.

 

FINANCEMENT DES DEFICITS

- Transférer à la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades), qui doit être dotée de ressources adaptées, des déficits cumulés dès qu'ils dépassent leur niveau annuel.

 

HOPITAL

- Les besoins n'ont pas toujours été correctement cernés lors du lancement de plan d'investissements, notamment immobiliers, sur la période 2003-2007 ("Hôpital 2007"). Un "trop grand nombre de projets" ont été retenus "dont la viabilité économique n'était pas toujours assurée". Les taux d'aide sont passés de 100% à 37,5%, "ce qui a conduit les hôpitaux à s'endetter fortement pour des investissements à la rentabilité non assurée". La Cour propose de réexaminer les projets peu ou pas avancés à ce jour.

- Pour l'actuel plan "Hôpital 2012", "intégrer les perspectives d'activité des établissements" dans la phase de sélection des projets, puis "organiser un suivi spécifique des opérations dépassant par exemple 50 millions d'euros".

- Face aux "ajustements incessants" en matière de financement, les hôpitaux sont "trop peu incités à rechercher les gains de productivité potentiels". La Cour recommande de stabiliser pendant trois ans les évolutions tarifaires et d'établir "un financement standardisé des missions d'intérêt général, par ailleurs réduites".

 

CONTROLE MEDICAL

- Changer le mode de contrôle de certaines demandes de prestations d'assurance maladie, comme la prise en charge à 100% d'un malade en affection de longue durée (ALD, cancer, diabète, sida...).

 

RETRAITE

- Aller plus loin dans la réforme des compensations accordées aux mères de famille en matière de retraite que ce que prévoit le gouvernement (qui l'envisage "à coût constant"), ce qui permettrait de faire des économies.

 

CENTRES D'EXAMENS DE SANTE

- Transformer les centres d'examen gratuit de santé en centres de santé, "là où les besoins sont démontrés", et "fermer ceux pour lesquels cette orientation ne peut être envisagée".

 

ACCUEIL DES USAGERS DANS LA BRANCHE FAMILLE

- "Dans un contexte de charge de travail il est vrai accrue, la branche famille n'a pas été en mesure d'améliorer significativement la qualité du service rendu aux usagers au cours de la période 2005-2008". La Cour propose notamment de "rationaliser la politique d'information de la branche" et de "mettre en oeuvre une politique volontariste de partenariats entre les Caisses d'allocations familiales (Caf) et les collectivités locales pour l'aide à domicile, le travail social et les aides financières".

 

GESTION DES PERSONNELS DU REGIME GENERAL (SALARIES DU PRIVE)

- Donner davantage de place à la rémunération à la performance des employés et cadres

- Améliorer l'évaluation de la formation

 

BIOLOGIE MEDICALE ET RADIOLOGIE

- Des "marges d'économies restent significatives sur les dépenses de biologie et de radiologie".

 

PORTEE DES PISTES EVOQUEES ET RECETTES A CHERCHER

- "Au-delà des seules pistes ainsi individualisées par la Cour, des mesures structurelles d'économies s'imposent. Elles ne peuvent produire des économies immédiates, ce qui rendra nécessaire également la recherche de ressources accrues".

commentaires

Le rapport de l'ONU sur Gaza

Publié le 15 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux points du rapport de la mission du Conseil des droits de l'homme de l'ONU chargée d'enquêter sur les événements de l'hiver à Gaza lors de l'offensive israélienne.

 

ISRAEL: - "Les opérations militaires d'Israël à Gaza ont visé la population de Gaza dans son ensemble, en application d'une politique globale visant à la punir et par l'utilisation d'une force disproportionnée".

- "Israël ne s'est pas entouré des précautions nécessaires requises par le droit international pour limiter les pertes en vies humaines, les blessures occasionnées aux civils et les dommages matériels".

- "Les tirs d'obus au phosphore blanc sur les installations de l'UNRWA (l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, ndlr), la frappe intentionnelle sur l'hopital Al-Qods à l'aide d'obus explosifs et au phosphore, l'attaque contre l'hopital Al-Wafa étaient des violations du droit humanitaire international".

- "Il y a eu de nombreux cas d'attaques délibérées contre des civils ou des édifices civils (individus, familles, maisons, mosquées) en violation du principe de distinction inscrit dans le droit humanitaire international, avec pour résultat des morts et des blessures graves".

- "Des attaques ont aussi été lancées par Israël avec l'intention délibérée de répandre la terreur parmi la population".

- "La mission a enquêté sur plusieurs incidents dans lesquels les forces israéliennes ont utilisé des habitants palestiniens comme boucliers humains. Les interrogatoires de civils palestiniens sous menace de mort ou de blessures pour en tirer des informations constituent une violation de la 4e Convention de Genève".

- "Des actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité ont été commis par les forces armées israéliennes": Richard Goldstone, président de la mission.

 

PALESTINIENS: - "En tirant roquettes et obus de mortier sur le sud d'Israël, les groupes armés palestiniens n'ont pas fait de distinction entre des cibles militaires et la population et les sites civils".

- "Quand il n'y a pas de cible militaire claire et que des roquettes et obus de mortier sont lancés sur des zones civiles, cela revient à une attaque délibérée contre la population et constitue des crimes de guerre et peut-être contre l'humanité".

- "La mission n'a trouvé aucune preuve que des groupes palestiniens aient dirigé des civils vers les zones attaquées ou forcé des civils à rester à proximité des zones attaquées" pour servir de boucliers humains, ni qu'ils aient "participé aux combats habillés en civil".

Concernant une mosquée ayant été la cible d'une attaque israélienne, la mission n'a trouvé "aucune preuve qu'elle était utilisée à des fins militaires".

commentaires

Les cadres UMP du Finistère, soutiennent la candidature de Bernadette Malgorn

Publié le 15 Septembre 2009 par Communiqué de l'UMP 29 dans Régionales 2010

Nous avons décidé de soutenir la candidature de Bernadette Malgorn à la tête de liste des Régionales de mars 2010.

 

Pourquoi est-elle à nos yeux la femme de la situation

Parce qu’elle est la mieux à même de fédérer la Majorité Présidentielle pour redonner à la Région Bretagne une véritable direction. Elle n’est pas encartée et incarne une certaine idée de l’ouverture politique qui fait enfin ses preuves en France. Toute sa vie a été vouée au service de l’Etat et de l’intérêt général. Ses fonctions de préfète de Bretagne, ses ancrages familiaux et affectifs, lui donnent toute légitimité pour assumer la lourde tâche de redresser la Région.

 

Qui est chef de file ne sera pas forcément tête de liste !

Le comité de liaison de la Majorité a notamment pour mission de choisir au sein de l’ensemble des composantes de la Majorité les têtes de liste aux Régionales.  Il se peut fort bien qu’il s’attache, pour la Bretagne, les services d’une personnalité influente appartenant à la société civile. Il n’y a jamais eu aucune ambiguïté sur ce point. Après six années perdues, marquées par un déficit total d’ambition, d’audace et de vision, une cascade de dissensions internes à la gauche ont rapidement paralysé l’institution. Bernadette Malgorn est  donc la plus qualifiée pour redonner au Conseil régional un sens et un cap.

 

Un combat de haut-niveau !

La Majorité a besoin d’une tête de liste compétitive face au sortant. Une chef d’équipe charismatique maitrisant parfaitement l’ensemble des dossiers régionaux, est à même de présenter des argumentaires consistants et convaincants. Porteuse d’un vrai projet régional, prenant en compte les transformations des collectivités territoriales et les enjeux majeurs d’aménagement et de développement, la candidature de Bernadette Malgorn s’impose à nos yeux.

 

Son enracinement local, ses valeurs, son bon sens, en feront une présidente bien plus dynamique et bien plus conquérante que le sortant socialiste, qui préfère de loin la communication superficielle en ciré jaune, au portage exigeant et pénible des dossiers qui conditionnent notre avenir.

 

Nous avons besoin d’une candidate déterminée, au fait des réalités de la société civile, représentative de toutes les composantes de la droite et du centre, pour reconquérir cette Région et la remettre sur de bons rails. Bernadette Malgorn est disponible. De son côté, Jacques Le Guen travaille, c’est incontestable, mais il se disperse : Député, Maire adjoint, Président d’une communauté de communes, Conseiller général, leader de l’opposition au Conseil Général du Finistère. Enfin nous attendons d’un leader de notre parti, un soutien moins ambigu au gouvernement et à notre mouvement.

 

Une "divers droite modérée", partageant les valeurs réformatrice de notre famille politique.

Il nous paraît judicieux de confier la tête de liste de la Majorité Présidentielle à une femme enracinée, convaincante, brillante, à l’esprit ouvert, qui à l’opposé des professionnels autoproclamés de la politique, n’a nullement l’ambition de collectionner les mandats. C’est à ses côtés que nous combattrons pour remporter ces élections régionales !

 

Les signataires : Ludovic Jolivet, délégué de la 1ère circonscription (Quimper/Briec/Fouesnant). David Philippe, délégué de la 2ème circonscription (Brest).Dominique Guillois, délégué de la 6ème circonscription (Châteaulin/ Crozon/ Carhaix) .Thierry Mavic, délégué de la 7ème circonscription (Pont-L’abbé / Douarnenez).Bruno Quilivic, délégué de la 8ème circonscription (Concarneau / Quimperlé) Georges-Philippe Fontaine, Laure Caramaro, Didier Guillon, Patrick Punier, Jean Pierre Rieux et Julien Bourhis, conseillers nationaux. Roger Le Goff, Vice-Président du comité départemental de l’UMP

commentaires

Rapport Stiglitz : 12 recommandations pour mesurer économie et progrès social

Publié le 14 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La commission présidée par le Prix Nobel Joseph Stiglitz a formulé lundi 12 recommandations pour mieux mesurer les performances économiques et le progrès social.

"Nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'un chiffre unique ne pouvait tout synthétiser", a mis en garde l'économiste américain, soulignant que certains indicateurs existent déjà mais ont besoin de plus de visibilité, tandis que d'autres nécessitent encore un important travail statistique.

 

1 - Pour mesurer le bien-être, regarder les revenus et la consommation

Le PIB mesure essentiellement la production marchande, ce qui fait un indicateur utile, mais il est souvent utilisé comme un indicateur de "bien-être économique", or les revenus peuvent décroître quand la production croit, et inversement.

 

2 - Refléter la réalité "vue des ménages"

Il faut prendre en compte les impôts, les intérêts d'emprunts mais aussi la valeur des services en nature fournis par l'Etat (éducation, santé...).

 

3 - Refléter le patrimoine d'un pays

Faire en sorte que les pays disposent, à l'image des entreprises, d'un "bilan" (avec actif et passif), en plus de leur "compte de résultat"

 

4 - Analyser comment sont répartis les revenus

S'éloigner de la référence au revenu moyen et lui préférer celle de revenu médian (celui de la personne au milieu si l'on sépare une population en deux groupes égaux)

 

5 - Prendre en compte les activités non marchandes (garde des enfants par exemple) et ne pas se limiter à celles qui font l'objet d'une rémunération

 

6 - Affiner les mesures chiffrées de la santé, de l'éducation, des activités personnelles

 

7 - Analyser en profondeur les inégalités et leur évolution

Evaluer les inégalités entre catégories socio-économiques, mais aussi en entre sexes ou entre générations

 

8 - Qualité de la vie: qu'est-ce qui influe sur quoi ?

Mettre en exergue les interactions entre les différents aspects de la vie grâce à des enquêtes d'opinion

 

9 - Proposer des indices statistiques chiffrés permettant de refléter les différentes dimensions de la qualité de vie

 

10 - Intégrer la dimension subjective dans les statistiques

Intégrer dans les statistiques des données reflétant l'évaluation que chacun fait de sa vie, de ses expériences, de ses priorités

 

11 - Intégrer la "soutenabilité" du bien-être

Cette recommandation doit permettre de répondre à la question: le niveau actuel de "bien-être" pourra-t-il être augmenté, ou au moins maintenu, pour les générations à venir ?

 

12 - Développer un ensemble d'indicateurs environnementaux

Ils doivent en particulier permettre d'indiquer clairement dans quelle mesure nous nous approchons de seuils dangereux (hausse des températures de la planète ou épuisement des ressources mondiales de poissons par exemple).

commentaires

Régionales à l'UMP : Malgorn, candidate "plébiscitée" à l'applaudimètre

Publié le 14 Septembre 2009 par Le Mensuel du Golfe du Morbihan - Killian Tribouillard et Benjamin Keltz dans Régionales 2010

Le duel à fleuret moucheté que se livrent Jacques Le Guen et Bernadette Malgorn semble tourner à l'avantage de l'ex préfète de région. Réunis à Guipry dimanche, les militants UMP d'Ille-et-Vilaine l'ont plébiscité à "l'applaudimètre".

 

Malgorn vainqueur par KO ? Certains retiendront que l'université de rentrée de l'UMP 35 fut une primaire officieuse. Un rendez-vous informel, pour départager l'ancienne préfète de Bretagne et le député Jacques Le Guen dans la course à la tête de liste aux régionales. 200 militants* étaient réunis à Guipry, un petit bourg non loin de Bain-de-Bretagne. Au menu de ce traditionnel rendez-vous politique : tables rondes sur la réforme des collectivités, crise laitière... mais aussi prises de paroles des deux prétendants au leadership de la droite en 2010. "Le piment" de la journée, selon l'expression du sénateur de Legge, patron de l'UMP 35 et initiateur de la rencontre.

"On a vécu un tournant"

Tout s'est déroulé dans la matinée, loin des oreilles indiscrètes de la presse, conviée l'après-midi. "Pendant quelques minutes, les deux candidats nous ont présenté leur démarche", raconte Dominique de Legge. Bernadette Malgorn et Jacques Le Guen auraient tous deux prononcés un discours "consensuel, de rassemblement autour de leur personne". Sans clivage majeur rapportent les témoins. Pourtant, la situation semble avoir nettement tourné à l'avantage de l'ancienne préfète de région. "Un des deux candidats a gagné à l'applaudimètre", reconnaît Dominique de Legge. "On a vécu un tournant aujourd'hui, témoigne un militant. Dans notre département, Bernadette Malgorn a notre soutien." "Dire que j'ai été plébiscité ? Un euphémisme", sourit Bernadette Malgorn ravie.

A l'applaudimètre, les militants d'Ille-et-Vilaine semblent donc avoir accordé leur soutien à la candidate que l'on dit "favorite de l'Elysée", au détriment du Villepiniste Le Guen ? Une évidence pour Dominique de Legge. "Bernadette Malgorn n'a peut-être pas sa carte à l'UMP, mais, si elle est là aujourd'hui, c'est pour avoir notre soutien", explique le patron de la plus grosse fédération UMP de Bretagne.

"Abattre de nouvelles cartes"

Un son de cloche pas franchement apprécié par Jacques Le Guen. "Je n'ai pas été le plus applaudit parce que je suis le Breton le plus occidental des deux, relativise le député finistérien qui rappelle qu'il a été "élu par les militants" en mars dernier**". Un scrutin, dont les résultats sont pourtant remis en cause aujourd'hui. "Jacques Leguen a été investi par les militants. C'est vrai. Mais ce vote a été prématuré et inadapté. Il a été élu en qualité de chef de file et pas tête de liste", rappelle Dominique de Legge. 

Dans ce contexte, Le Guen va-t-il baisser les bras ? "Hors de question, martèle-t-il. Je n'ai pas abattu toutes mes cartes. J'ai beaucoup d'amis, plus que l'on ne le croit. Je ne laisserai pas les choses se faire n'importe comment." Pour autant, Le Guen ne veut pas alimenter la polémique indéfiniment. Son "face à face" avec Malgorn ? "Nous ne sommes pas en guerre civile. Notre adversaire se nomme Le Drian. Nous avons besoin de nous mettre d'accord pour construire l'avenir. Aucune décision fondamentale n'a été prise."

Malgorn, exemple de "l'ouverture"

De son côté, Bernadette Malgorn prône aussi le "rassemblement". L'ancienne préfète de région continue d'avancer pas à pas. Pas question de parler de candidature ni de sombrer dans une quelconque polémique. Elle consulte, écoute et se montre disponible : "Je réponds aux invitations que l'on me fait. Je dois être à l'écoute des militants de base et des élus. Ne pas avoir de carte à l'UMP n'est pas un handicap. L'UMP prône l'ouverture. J'en suis l'exemple. Nous partageons beaucoup de valeurs communes. Avec la majorité présidentielle, je partage un socle d'idées. J'ai un tempérament dynamique. Je veux impulser une dynamique dans la région. Tout le monde peut venir à mes côtés." Le programme de sa future liste est en cours de rédaction. Il est "rédigé en concertation". Pour le reste, aucune décision n'est prise. "C'est le président de la République qui tranchera", assure Jacques Le Guen. Son arbitrage pourrait intervenir fin octobre ou début novembre, en marge des commissions nationales d'investiture de l'UMP.

 

*(sur 1 800 encartés, selon la fédération)

**Elections internes UMP le 22 mars 2009. 31,96% des 7 717 militants UMP bretons inscrits ont pris part aux primaires pour désigner leur "chef de file" aux prochaines élections régionales. Unique candidat dans la région, le député Jacques Le Guen totalise 1 790 voix sur 2 466 suffrages exprimés, le plus mauvais score obtenu par un candidat en France

commentaires

Hortefeux : une polémique honteuse

Publié le 11 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP

Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a dénoncé jeudi "une polémique honteuse" contre le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, accusé de racisme par une partie de la gauche après une réflexion équivoque sur les Beurs dans une vidéo postée sur internet.
 "Cette polémique est honteuse et prouve que la gauche est prête à tout pour nous nuire", a déclaré à l'AFP le patron du parti majoritaire.
"Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes", déclare le ministre dans cette vidéo, alors qu'il est en train de poser pour une photo avec un jeune d'origine arabe durant l'université d'été de l'UMP à Seignosse (Landes), le week-end dernier.
 "Le premier intéressé par cette affaire, le jeune homme en question, a lui-même fait savoir qu'il n'y avait pas le plus petit début d'un problème !", s'est exclamé Xavier Bertrand.
Prenant la défense du ministre, le jeune homme présent sur la vidéo a déclaré au Monde.fr : "Ça a été entièrement sorti du contexte. Mon secrétaire départemental blaguait avec le ministre parce qu'il parle auvergnat et c'est de là que c'est parti". "C'est honteux. Je suis arabe mais il m'a tout à fait respecté, ce n'était pas du tout mal placé. Et je ne considère pas que c'est un dérapage", a-t-il dit.

commentaires

Ambroise Guellec soutient Bernadette Malgorn

Publié le 10 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Régionales 2010

"Il n’est ni honteux d’être fonctionnaire encore moins d’avoir été préfet" s’insurge Ambroise Guellec, conseiller régional UMP de Bretagne et ancien député européen. "Le procès qui est fait à Mme Malgorn par certains y compris dans notre famille politique, est d’autant plus scandaleux que dans les fonctions qu’elle a occupées en son temps à la préfecture de Région, Mme Malgorn n’a eu de cesse que de défendre par dessus tout les intérêts de la Bretagne. C’est elle qui a pris à bras le corps des dossiers aussi lourds que la Ligne à grande vitesse, les politiques de l’eau, qui a lancé une réflexion sur la nécessité d’un rééquilibrage entre l’ouest et l’est de la région, qui a posé les bases d’une accélération du développement numérique de la Bretagne ayant récemment abouti à la création du Campus numérique breton, qui a alerté sur les conséquences néfastes de la pression foncière, qui a eu le courage de rendre public le problème des conduites addictives faisant tant de ravages chez les jeunes bretons et dont tout le monde reconnaît qu’il s’agit d’un grave problème de santé publique…. Dans l’exercice de ses fonctions Mme Malgorn a passé son temps sur le terrain pour rencontrer les élus, les acteurs socioéconomiques et plus généralement les femmes et les hommes qui font la Bretagne au quotidien", rappelle Ambroise Guellec.

Libérée depuis peu de ses obligations légales de réserve Mme Malgorn a décidé de s’engager  pour mettre son expérience et ses compétences au service de sa région natale. Sa démarche est celle d’une femme libre qui partage les valeurs réformatrices et de solidarité de notre famille politique. Elle a  la volonté de rassembler tous celles et ceux qui pensent que la Bretagne a encore un avenir après six ans de gestion socialiste durant lesquels aucun des grands dossiers régionaux n’a avancé au delà des effets d’annonce servis par une agitation médiatique. Avec l‘énergie et le dynamisme qui sont les  siens, que l’on a vu par exemple dans la gestion de difficile dossier de la restructuration industrielle de la Loraine conduit de manière remarquable, Mme Malgorn a la volonté de donner un nouveau souffle à la Bretagne", estime Ambroise Guellec.

commentaires

La médecine du travail en bref

Publié le 10 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La médecine du travail, objet d'une négociation patronat-syndicat commencée en janvier et qui devrait s'achever demain vendredi 11 septembre, suit 15,3 millions de salariés de l'industrie et du commerce, et compte plus de 6.500 médecins et 10.500 personnels non médicaux.

Instituée par une loi de 1946 dans les entreprises, elle bénéficie à tous les salariés, et vise à "éviter toute altération de leur santé au travail".

Elle s'exerce au sein de 943 services de santé au travail, organisés soit en services autonomes (659) au sein d'une entreprise qui rémunère directement le personnel soignant, soit au sein de services interentreprises (284), qui sont des associations financées par les cotisations des employeurs. Ces services interentreprises suivent 80% des salariés.

Le médecin du travail est salarié de l'employeur ou du service interentreprises, mais avec un statut particulier. Il doit agir "dans l'intérêt exclusif de la santé et de la sécurité des travailleurs".

La médecine du travail est obligatoirement organisée sur le plan matériel et financier par les employeurs, mais sous la surveillance des représentants du personnel et le contrôle des ministères de l'Emploi et du Travail.

Un décret de 2004 impose que les salariés soient représentés dans les conseils d'administration des services de santé au travail (un tiers) aux côtés des patrons (deux tiers).

Le médecin du travail est chargé de la protection de la santé du salarié, et apprécie lors de l'embauche, puis périodiquement, si celui-ci est "apte", physiquement et mentalement, à exercer son activité.

Il est aussi "conseiller de l'employeur" en ce qui concerne l'amélioration des conditions de travail: adaptation des postes, hygiène, entretien des lieux, prévention.

Dans un service de santé au travail, un médecin ne peut suivre plus de 450 entreprises (dans les services interentreprises), ni plus de 3.300 salariés, ni plus de 3.200 examens médicaux effectués en une année.

Il est parfois reproché à cette médecine de n'avoir pas toujours su détecter les risques de santé au travail, comme en atteste le drame de l'amiante, où deux médecins du travail ont été mis en examen, soupçonnés de n'avoir pas suffisamment alerté sur les dangers cancérogènes de l'amiante.

commentaires

Handicap à l'école: les deux premières conventions de reprise d'AVS signées

Publié le 10 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Les deux premières conventions permettant à une association de rependre des auxiliaires de vie scolaire (AVS) en fin de contrat ont été signées cette semaine en Haute-Normandie.

L'Union régionale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Urapei) de Haute-Normandie a signé ces deux conventions de reprise d'AVS et emplois vie scolaire (EVS) dont les contrats arrivent à échéance.

Ces conventions, "les deux premières à être signées en France", vont permettre de prolonger l'activité de "20 à 30 AVS dans l'Eure et deux AVS dans l'immédiat, une trentaine ensuite, en Seine-Maritime", explique Michel-Edouard Doucet, président de l'Urapei de Haute-Normandie, affiliée à l'Unapei.

"Une cinquantaine de contrats arriveront ensuite à échéance en fin d'année sur les deux départements", précise-t-il.

Selon lui, la Haute-Normandie compte actuellement 500 à 600 AVS/EVS. Au niveau national, 5.000 AVS ont vu leur contrat aidé arriver à terme dans l'été.

Pour organiser la continuité du suivi des enfants handicapés à l'école, l'Etat a fait voter en juillet un amendement qui prévoit la possibilité pour une association de reprendre ces personnels, en réponse à un besoin particulier d'une famille, rappelle M. Doucet.

Cet amendement a été conforté par une convention cadre signée le 1er septembre par le ministre de l'Education Luc Chatel et trois associations, dont l'Unapei.

A ceux qui estiment que l'Etat "se défausse" ainsi sur les associations, M. Doucet répond qu'"il faut être pragmatique": les contrats aidés des AVS, créés il y a six ans, "étaient dès le départ tordus, et aujourd'hui on ne peut pas abandonner les enfants". Il dit "croire en la parole de l'Etat" qui s'est engagé à assurer le financement des emplois repris par les associations.

commentaires

H1N1 : les méthodes pour estimer le nombre de personnes atteintes

Publié le 9 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Plusieurs réseaux -médecins généralistes, pédiatres, hôpitaux, urgences...- recueillent les données qui permettent d'estimer le nombre de personnes touchées par la grippe, qui vient de passer en France le seuil dit "épidémique" de 80 malades pour 100.000 habitants.

- Les Groupes régionaux d'observation de la grippe (GROG), un réseau de médecins généralistes et de pédiatres, fondent leurs estimations sur le nombre total d'infections respiratoires aiguës (toux, rhinite, sur fond de fièvre et courbatures) en France. Selon eux, 223.000 personnes étaient touchées la semaine dernière.

Les médecins du réseau GROG fournissent aussi le taux de positivité au virus H1N1 des prélèvements qu'ils ont réalisés. Il était la semaine dernière de 11,5%.

Appliqué au nombre de consultations pour infections respiratoires aiguës, ce taux de positivité donne pour la semaine passée 25.000 cas d'infections liées au virus. Ce chiffre inclut tous les cas, même ceux où la température est inférieure à 39°.

- Le réseau de médecins Sentinelles, de l'Inserm, estime pour sa part le nombre de consultations pour grippe clinique (fièvre d'apparition brutale supérieure à 39°, accompagnée de courbatures et de signes respiratoires). Il y en a eu environ 52.000 la semaine passée, soit 83 pour 100.000, au-dessus de ce qui est considéré comme le seuil épidémique (80 pour 100.000).

- L'Institut de veille sanitaire (InVS), qui fait chaque mercredi le point officiel des données sur la grippe, applique au chiffre de consultations fourni par le réseau Sentinelles le pourcentage de positivité donné par les Grog de 11,5%. Pour arriver donc cette semaine à 6.000 cas environ de personnes touchées par le virus, ce qui n'inclut ni les personnes légèrement touchées, ni celles qui ne consultent pas de médecin.

L'InVS fournit en outre les éléments donnés par les réseaux de surveillance des services d'urgence hospitaliers et les réseaux SOS Médecins.

commentaires

Les Etats-Unis champions des dépenses de santé

Publié le 9 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Les Etats-Unis sont le pays où les dépenses de santé sont les plus importantes, absorbant 16% du PIB (produit intérieur brut), et représentant plus de 7.000 dollars par habitant, contre 11% du PIB et moins de 4.000 dollars pour la France, selon les données 2007 de l'OCDE.

La part des dépenses de santé dans le PIB, inférieure à 14% aux Etats-Unis durant la fin des années 90, a fortement progressé au début des années 2000, avant d'atteindre la barre des 16% en 2007, selon le rapport de la Commission française des comptes de la santé, qui s'appuie sur les données de l'OCDE.

Loin derrière, un premier groupe de pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) consacrent 10 à 11% de leur richesse nationale à la santé: France, Suisse, Allemagne, Belgique, Canada et Autriche. Dans la plupart de ces pays, ce pourcentage a peu bougé en quinze ans.

Viennent ensuite (par ordre décroissant) entre 8 et 10% du PIB, le Portugal, les Pays-Bas, le Danemark, la Grèce, l'Islande, la Nouvelle-Zélande, la Suède, la Norvège, l'Italie, l'Australie, l'Espagne, le Royaume-Uni, la Finlande et le Japon. Britanniques et Japonais ont progressé de plus d'un point en quinze ans.

Ferment la marche, entre 6 et 8%, la République slovaque, l'Irlande, la Hongrie, le Luxembourg, la République tchèque, la Corée du sud, la Pologne, le Mexique et la Turquie.

Par habitant, en harmonisant les chiffres en tenant compte des différences de pouvoir d'achat, ce sont encore les Américains qui dépensent le plus pour leur santé, avec plus de 7.000 dollars par habitant.

Ils sont suivis de loin, autour de 4.000 dollars, par les Norvégiens, les Suisses, les Luxembourgeois, les Canadiens, les Néerlandais, les Autrichiens, et en huitième position, les Français.

Les autres pays se situent entre 2.000 et 4.000 dollars, à l'exception de sept Etats à moins de 2.000 dollars: Turquie, Mexique, Pologne, Corée du sud, République tchèque, Hongrie, Slovaquie.

commentaires

Le Numerus clausus en chiffres

Publié le 8 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le numerus clausus, qui limite chaque année le nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine, a beaucoup baissé dans les années 80-90, expliquant en partie la baisse du nombre de médecins aujourd'hui en France.

Depuis 1971, le nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine est fixé chaque année par un numerus clausus strict, 8.500 à l'époque, établi par le gouvernement, et qui devait permettre d'assurer le renouvellement des générations de médecins.

Ce numerus clausus a beaucoup chuté dans les années 80, jusqu'à tomber à son point le plus bas, à 3.500, en 1992.

"La réflexion faite à l'époque était : moins de médecins égale moins de prescriptions et égale moins de dépenses pour la Sécurité sociale", explique Marie Peltier, vice-présidente de l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF).

"A l'origine, il a été établi pour ne pas +plomber+ la Sécurité sociale", ajoute la jeune femme, étudiante en quatrième année de médecine à Rouen.

Une idée que partage Bastien Balouet, président de l'Inter-syndicale nationale autonome représentative des internes de médecine (Isnar).

"On pensait que s'il y avait moins de médecins, il y aurait moins de dépenses générales. Puis, on s'est rendu compte que ça ne faisait pas baisser les dépenses de santé et qu'on allait vers une catastrophe" dit-il.

"Le problème du numerus clausus, c'est qu'il y a une absence de pilotage notoire", ajoute-t-il.

Depuis la fin des années 90, une augmentation régulière du numerus clausus a été engagée, jusqu'à atteindre 7.400 cette année.

Mais "ce n'est que d'ici 12 ans (date moyenne entre le début des études et l'installation, NDR) que sortiront les médecins issus du numerus à 7.500", remarque l'Ordre, qui a souligné mardi la baisse actuelle du nombre de médecins.

L'objectif du gouvernement est de parvenir à 8.000 en 2011.

L'Anemf fait valoir qu'une augmentation massive et rapide du numerus clausus serait difficilement gérable : "On manque de moyens humains : il n'y pas assez d'encadrants et d'offres de stages dans les Centres hospitaliers universitaires (CHU). Il faudrait par ailleurs davantage de moyens financiers pour recruter des enseignants universitaires", explique Mme Peltier.

commentaires
<< < 10 20 30 40 50 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 80 90 100 > >>