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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

international

Gabon: résultats de l'élection présidentielle du 30 août

Publié le 3 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les résultats de l'élection présidentielle à un tour organisée le 30 août au Gabon, annoncés jeudi par le ministre gabonais de l'Intérieur, Jean-François Ndongou.

Pour être définitifs, ces résultats doivent être validés par la Cour constitutionnelle.

Selon un politologue préférant rester anonyme, "même s'il est officiellement faible, le taux de participation a sans doute été record. La faible participation s'explique surtout par la liste électorale de plus de 800.000 personnes pour une population de moins de 1,5 million de personnes". 

 

 

 

Nombre d'électeurs inscrits :  807.402

Nombre de votants  :  357.621 

Nombre de bulletins nuls :17.443

Nombre de suffrages valablement exprimés:  340.178

Taux de participation :44.29% (chiffre officieux)

 

Ont obtenu:

- Ali Bongo Ondimba:  141.952 voix (41,73%)

- André Mba Obame  :88.026 voix (25,88%)

- Pierre Mamboundou:85.597 voix (25,22%)

- Zacharie Myboto  :15.418 voix (3,04%)

- Casimir Oyé Mba  : 3.118 voix (0,92%)

- Pierre-Claver Maganga Moussavou : 2.576 voix (0,76%)

- Bruno Ben Moubamba  :963 voix (0,28%)

- Georges Bruno Ngoussi  :915 voix (0,27%)

- Jules Artides Bourdès Ogouliguende :695 voix (0,20%)

- Albert Ondo Ossa :674 voix (0,20%)

 

Les huit autres candidats ont obtenu moins de 0,20% des voix

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Le G20, un club de pays qui pèse 90% de l'économie mondiale

Publié le 2 Septembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le G20, dont les ministres des Finances et banquiers centraux se réunissent vendredi et samedi à Londres, a été créé à la fin des années 1990 en réponse aux crises russe et asiatique, et regroupe les principaux pays industrialisés et émergents de la planète.

Les membres du G20 sont les pays du G7, club rassemblant les principaux pays industrialisés (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni), plus une douzaine de pays émergents (Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Mexique, Russie, et Turquie).

La vingtième place est occupée par l'Union Européenne, représentée par le pays assurant sa présidence tournante (en ce moment, la Suède).

Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) participent à ses travaux, et l'Espagne et les Pays-Bas ont également été invités à la réunion londonienne.

Selon ses fondateurs, ce groupe représente "90% du Produit intérieur brut mondial, 80% du commerce international (y compris les échanges interne à l'UE) et les deux tiers de la population mondiale", lui donnant un poids politique et une forte légitimité.

Sa naissance en 1999 s'est faite à l'initiative du G7. Suite aux crises financières qui avaient éclaté successivement en Asie, en Russie et en Amérique latine, ce club de pays riches a voulu mettre en place une instance où les principales puissances mondiales, y compris les pays émergents, pourraient travailler en commun à résoudre et éviter ces turbulences.

Plus largement, le G20, dont le Royaume-Uni assure la présidence cette année, sert aussi de forum sur les questions budgétaires et monétaires, de croissance, de commerce et d'énergie.

Les dirigeants du G20 se sont réunis seulement deux fois en sommet, en novembre dernier à Washington, et début avril à Londres. Leur prochain sommet se tiendra les 24 et 25 septembre à Pittsburgh, aux Etats-Unis.

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La famille Kennedy: neuf enfants et une légende américaine

Publié le 17 Août 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Eunice Kennedy Shriver, décédée mardi, était l'un des neuf enfants du banquier américain Joe Kennedy et de Rose Fitzgerald, un "clan" fortuné catholique et démocrate d'origine irlandaise dont les deux membres les plus éminents, le président "JFK" et son frère Bob, ont été assassinés dans les années 1960. Seuls deux enfants sont encore vivants, Jean et Ted.

 

Joseph (1915-1944)

Décédé accidentellement aux commandes d'un bombardier B-24 en Angleterre pendant la Deuxième guerre mondiale.

 

John Fitzgerald Kennedy (1917-1963)

Trente-cinquième président des Etats-Unis (1961-1963), "JFK" ou "Jack" est assassiné à Dallas (sud) le 22 novembre 1963. Après la mort de son fils John-John dans un accident d'avion en 1999, ne lui survit plus que sa fille Caroline, 51 ans, qui a renoncé en début d'année à devenir sénatrice de l'Etat de New York après un début de campagne raté.

 

Rose Marie ("Rosemary") (1918-2005)

Souffrant d'un léger retard mental, elle subit à l'âge de 23 ans une lobotomie qui la rend profondément handicapée et lui vaut d'être placée en institution.

 

Kathleen (1920-1948)

A l'origine d'un scandale familial pour avoir épousé un protestant, l'héritier du duc de Devonshire. Après la mort de son mari, tué au combat pendant la Deuxième guerre mondiale, "Kick" périt quelques années plus tard en France dans un accident d'avion en compagnie de son amant.

 

Eunice (1921-2009)

Cofondatrice en 1968 des Jeux olympiques spéciaux, réservés aux handicapés mentaux. Sa fille Maria Shriver a épousé en 1986 l'acteur autrichien Arnold Schwarzenegger, actuel gouverneur républicain de Californie.

 

Patricia (1924-2006)

Mariée à l'acteur britannique Peter Lawford, ami de Frank Sinatra, dont elle divorce en 1966. 

 

Robert (1925-1968)

Ministre de la Justice dans l'administration de son frère, "Bob" est assassiné en juin 1968, moins de cinq ans après JFK, alors qu'il est candidat à la candidature du Parti démocrate pour la Maison Blanche.

 

Jean (née en 1928)

Ambassadrice en Irlande (1993-98), aujourd'hui âgée de 81 ans.

 

Edward (né en 1932)

"Ted" est sénateur du Massachusetts (nord-est), le berceau familial, depuis 1962. Le benjamin du clan, âgé de 77 ans, souffre d'une tumeur maligne au cerveau diagnostiquée en mai 2008. Victime d'un malaise, il s'effondre le 20 janvier dernier lors de l'investiture du président Barack Obama. En 1969, l'incident de Chappaquiddick réduit à néant ses espoirs de candidature présidentielle: la voiture qu'il conduit tombe à l'eau, il parvient à s'extirper du véhicule, mais sa passagère meurt noyée. Ted écope d'une peine de 2 mois de prison avec sursis pour délit de fuite. En 1980, il brigue l'investiture démocrate à la présidentielle mais perd face au président sortant Jimmy Carter.

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Les sanctions occidentales contre la Birmanie

Publié le 11 Août 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

L'Union européenne (UE) a annoncé mardi, à la suite de la condamnation de l'opposante et Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi à 18 mois de résidence surveillée, de "nouvelles mesures ciblées" de sanction contre les dirigeants birmans.

Rappel des sanctions occidentales dont fait l'objet la junte birmane depuis près de treize ans:

 

LES SANCTIONS DE L'UNION EUROPEENNE

L'Union européenne a pris une série de sanctions contre la junte en 1996 à la suite des mesures de harcèlement contre Aung San Suu Kyi. Ces sanctions ont été renforcées en avril 2004, faute de réponse aux exigences européennes de démocratisation, puis renouvelées en 2007 et 2008.

Le 27 avril 2009, l'UE a prolongé pour un an ses sanctions contre la junte birmane, tout en se disant prête à les moduler selon l'évolution de la situation sur le terrain.

Elles prévoient :

- un embargo sur les armes et tout matériel pouvant servir à la répression.

- une interdiction d'entrée dans l'UE de 375 membres et proches du régime et un gel des avoirs de dizaines de responsables.

- une interdiction aux entreprises et organisations de l'UE de financer des investissements ou de prendre des participations au capital des entreprises d'Etat birmanes.

- une limitation des relations diplomatiques.

- une interdiction d'importation sur le bois, les métaux, les minerais et les pierres précieuses ou semi-précieuses, ainsi que sur de nouveaux investissements dans des entreprises birmanes de ces secteurs.

 

LES SANCTIONS AMERICAINES:

La Birmanie est sous le coup de sanctions américaines depuis que le président Bill Clinton a décidé d'y interdire les investissements américains en mai 1997.

En juillet 2003, après la répression contre la Ligue nationale pour la démocratie et l'assignation à résidence de son chef Aung San Suu Kyi, le président George W. Bush a interdit l'importation aux Etats-Unis de produits venant de Birmanie, ainsi que l'exportation ou la réexportation vers la Birmanie de services financiers américains. Il a également ordonné le gel des avoirs de hauts responsables birmans ainsi que de plusieurs banques birmanes.

En septembre 2007, le président Bush a annoncé le gel des avoirs du chef de la junte, le général Than Shwe, et de 13 autres hauts responsables birmans pour protester contre l'absence durable de démocratie et l'usage de la force pour réprimer des manifestations pacifiques.

Près d'une quarantaine de nouveaux responsables de la junte et des membres de leurs familles sont interdits de visas aux Etats-Unis.

Le 29 juillet 2009, les Etats-Unis ont décidé de renouveler pour une période de trois ans les sanctions commerciales. Le président Barack Obama a signé le texte qui prévoit les sanctions, donnant force de loi à la proposition approuvée par le Congrès. Celles-ci confirment également l'interdiction de vendre de pierres précieuses en provenance de Birmanie.

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Le Parlement européen plus féminin et renouvelé à 50%

Publié le 14 Juillet 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Les 736 eurodéputés répartis en sept groupes politiques qui ont entamé mardi à Strasbourg un nouveau mandat comptent dans leurs rangs plus de 50% de nouveaux venus et 35% de femmes, selon des chiffres officiels publiés mardi.

De 16% aux premières élections en 1979, la proportion de femmes est passée à 31% en 2004, puis 35% cette année.

Les délégations nationales les plus féminisées viennent du Nord: Finlande (62%), Suède (56%), Estonie (50%), Pays-Bas (48%). A l'inverse, les cinq élus maltais sont tous des hommes, suivis par les Italiens (79%), Polonais (78%), Irlandais et Lituaniens (75%).

Au total, moins d'un député sortant sur deux a été reconduit. La Lituanie (75%), suivie de l'Italie (71%), sont les pays qui ont le plus renouvelé leurs députés. La France se situe également au-dessus de la moyenne avec 59,7% de renouvellements, alors que l'Allemagne a reconduit 58,5% de ses députés sortants.

De loin le plus grand groupe, celui, conservateur, du Parti populaire européen (PPE), avec 265 députés, est dirigé par le Français Joseph Daul. Il aurait pu être encore plus fort si les Tories britanniques n'avaient décidé de faire scission pour constituer une formation eurosceptique.

Deuxième force avec 184 membres, les "Socialistes et démocrates" (SD) sont présidés par l'Allemand Martin Schulz. L'ex-groupe du Parti socialiste européen a pris cette appellation pour intégrer les 21 élus de centre-gauche du Parti démocrate italien.

Régulièrement alliés aux conservateurs sur les thèmes économiques mais plus proches des Verts et des SD sur la politique étrangère et les droits de l'Homme, les Libéraux (ADLE) sont la 3e force avec 84 membres, sous la houlette du Belge Guy Verhofstadt.

Viennent ensuite les Verts, forts de 55 députés, co-présidés par Daniel Cohn-Bendit et l'Allemande Rebecca Harms.

Egalement constitué de 55 députés et baptisé "Conservateurs et Réformistes européens" (ECR), le groupe eurosceptique né de la scission des Tories du PPE sera dominé par ces derniers (26 députés), aux côtés notamment des 15 Polonais du parti Droit et Justice (PiS) et des 9 Tchèques de l'ODS, le parti libéral de l'ex-Premier ministre Mirek Topolanek.

La Gauche Unitaire européenne (GUE, communistes) compte pour sa part 35 élus.

Quant aux souverainistes de l'Europe de la liberté et de la démocratie (EFD), ils sont 30.

L'extrême-droite se trouve reléguée dans les non-inscrits, qui comptent au total 26 députés.

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Les principaux points du discours d'Obama en Afrique

Publié le 11 Juillet 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le premier président noir des Etats-Unis, Barack Obama, a appelé samedi l'Afrique à prendre en main son propre destin en combattant les pratiques antidémocratiques, les conflits et la maladie et en l'assurant du soutien américain dans cette vaste entreprise.

Voici les principaux points de son discours:

 

SUR LA RESPONSABILITE DES AFRICAINS

"Vous pouvez vaincre la maladie, mettre fin aux conflits, changer fondamentalement les choses. Vous pouvez faire ça. Oui, vous le pouvez. Mais cela n'est possible que si, vous tous, vous assumez la responsabilité de votre avenir. Cela ne sera pas facile. Cela réclamera du temps et des efforts. Il y aura des épreuves et des déconvenues. Mais je peux vous promettre ceci: l'Amérique sera à vos côtés, à chaque étape, en tant que partenaire, en tant qu'amie".

 

SUR LE ROLE FUTUR DE L'AFRIQUE ET LA RELATION AVEC LES ETATS-UNIS

"Je ne vois pas dans les pays et les populations d'Afrique un monde à part. Je vois l'Afrique comme une partie fondamentale d'un monde interconnecté, comme des partenaires de l'Amérique agissant au nom de l'avenir que nous voulons pour tous nos enfants. Ce partenariat doit être fondé sur la prise de responsabilité et le respect mutuels".

 

SUR LE ROLE DE L'AFRIQUE ET DES ETATS-UNIS DANS LA RESOLUTION DES CONFLITS

"Nous devons nous dresser contre l'inhumanité quand elle se manifeste parmi nous (...) Nous encourageons la vision d'une architecture régionale de sécurité qui soit forte et qui puisse produire une force transnationale efficace quand il le faut. L'Amérique a la responsabilité de favoriser cette vision, pas seulement par les mots, mais par un soutien qui renforce les capacités africaines. Quand on a un génocide en cours au Darfour ou des terroristes en Somalie, il ne s'agit pas seulement de problèmes africains, ce sont des défis lancés à la sécurité internationale et ils réclament une réponse internationale. Et c'est pourquoi nous nous tenons prêts à être des partenaires, à travers l'action diplomatique, l'assistance technique et le soutien logistique et nous soutiendrons les efforts visant à faire juger les criminels de guerre".

 

SUR LA "BONNE GOUVERNANCE"

"Nous devons reconnaître cette vérité fondamentale, à laquelle vous avez donné vie au Ghana: le développement dépend de la bonne gouvernance. C'est un ingrédient qui a fait défaut pendant beaucoup trop longtemps, dans beaucoup trop d'endroits (...) L'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, elle a besoin d'institutions fortes".

 

SUR L'AIDE ET LE DEVELOPPEMENT

"L'Amérique tendra la main de manière plus responsable (...) L'aide, ce n'est pas une fin en soi. Le but de l'assistance étrangère doit être de créer les conditions pour qu'elle ne soit plus nécessaire".

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Même assoupli, le secret bancaire suisse demeure en vigueur

Publié le 10 Juillet 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Même en ayant assoupli son secret bancaire, la Suisse est loin d'avoir complètement abandonné cette spécificité helvétique qui protège les données bancaires.

Se pliant à la pression internationale, les autorités suisses ont annoncé en mars qu'elles se conformaient aux normes de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en matière d'échange d'informations.

Berne avait cependant prévenu que la communication de données bancaires ne se ferait que dans le cas d'une entraide administrative, "au cas par cas" et sur "demande concrète et justifiée" de la part des autorités étrangères, une restriction précisée lors de chaque révision de convention de double imposition (CDI).

"Il n'y a pas de changement de la loi suisse", précise le porte-parole de l'Association suisse des banquiers (ASB).

"La seule chose qui ait changé est que l'entraide administrative, qui n'était accordée qu'en cas de fraude fiscale (falsification de documents, ndlr), est désormais aussi accordée en cas d'évasion", l'omission de déclaration, souligne-t-il. Cette distinction ne vaut cependant pas pour les citoyens suisses.

La transmission de 52.000 noms de titulaires de comptes, réclamée à UBS par les autorités américaines, est assimilée à une "pêche à l'information" ("fishing expedition") et n'est pas couverte par les CDI, prévient un cadre de l'administration fédérale.

"Une des conditions du conseil fédéral (gouvernement, ndlr), lorsque la Suisse a adhéré aux standards de l'OCDE, était que la +pêche à l'information+ soit interdite", rappelle-t-il.

Problème supplémentaire, les autorités américaines contournent l'entraide administrative, puisqu'elles s'adressent directement à UBS au lieu de réclamer les données à l'administration suisse.

Le procès intenté à UBS aux Etats-Unis est "l'exemple type d'une pêche à l'information", assure aussi le porte-parole de l'ASB.

Les Etats-Unis exigent les noms de tous les clients américains d'UBS pour pouvoir vérifier ensuite une éventuelle infraction à la législation, alors que le droit suisse exige la démarche inverse, explique-t-il.

Les autorités américaines devraient ainsi "présenter le nom de la personne soupçonnée, le nom d'une banque et la preuve d'une infraction", précise le porte-parole.

Détail supplémentaire: bien que Berne et Washington aient paraphé une CDI révisée, cette dernière doit encore être approuvée par le parlement helvétique avant d'entrer en vigueur.

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Corée Nord: Les principales nouvelles sanctions envisagées à l'ONU

Publié le 10 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principales nouvelles sanctions à l'égard de la Corée du Nord prévues par le projet de résolution déposé mercredi devant le Conseil de sécurité de l'ONU par les sept pays qui l'ont préparé.

-          Extension à tous les types d'armes de l'embargo sur les achats d'armes à la Corée du Nord. (Auparavant cet embargo se limitait aux armements lourds).

-          Extension à tous les types d'armes à l'exception des petites armes légères, de l'embargo sur les ventes d'armes à la Corée du Nord. Notification au comité des sanctions de l'ONU de tout projet de vente d'armes légères à la Corée du Nord.

-          Inspection dans les eaux territoriales et les ports des Etats de toute cargaison maritime à destination ou en provenance de Corée du Nord suspectée de contenir des armes.

-          Inspection en haute mer de ces cargaisons, avec l'accord du pays fournissant le pavillon. Au cas où ce dernier n'accepte pas l'inspection en haute mer, il sera tenu de dérouter le navire vers le port le plus proche pour que l'inspection ait lieu.

-          Autorisation de saisir les armes prohibées découvertes lors de ces inspections.

-          Interdiction aux Etats membres de réapprovisionner dans leurs ports en carburant et en vivres les navires nord-coréens soupçonnés de transporter des armes.

-          Appel aux Etats à interdire la fourniture de services financiers ou le transit par leur territoire de ressources financières pouvant contribuer aux activités nucléaires ou balistiques de la Corée du Nord, y compris par le gel de ces ressources.

-          Appel aux organismes internationaux de crédit à refuser tout nouveau prêt ou aide financière à la Corée du Nord, sauf dans le cadre de l'assistance humanitaire.

-          Idem pour l'aide publique des Etats aux activités commerciales de la Corée du Nord quand cette aide peut contribuer à ses activités prohibées.

-          Allongement de la liste des entités nord-coréennes qui font l'objet d'un gel de leurs avoirs financiers à l'étranger pour leurs liens avec les activités prohibées du pays.

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Le président du Gabon, Omar Bongo Ondimba, est mort

Publié le 8 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le président gabonais Gabon Omar Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 41 ans et doyen des chefs d'Etat africains en exercice, est mort lundi à l'âge de 73 ans en Espagne, ont annoncé les autorités du Gabon dont les frontières ont été fermées dans la foulée.

Omar Bongo, hospitalisé dans une clinique espagnole depuis début mai, est mort lundi en début d'après-midi, selon un message écrit du Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong remis aux journalistes à Barcelone après une journée d'incertitudes.

"C'est à 14H30 (12H30 GMT) que l'équipe médicale m'a informé, ainsi que les officiels et membres de la famille présents, que le président de la République, chef de l'Etat, Omar Bongo Ondimba, venait de rendre l'âme des suites d'un arrêt cardiaque", indique ce message.

Selon la Constitution gabonaise, le président du Sénat, actuellement Rose Francine Rogombé, doit assurer la transition jusqu'à un scrutin à programmer au plus tard 45 jours après le constat de la vacance du pouvoir.

A Libreville, le ministère de la Défense, dirigé par Ali Ben Bongo Ondimba, fils du défunt et mentionné comme un des principaux successeur possible, a décidé peu après cette annonce "la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes" du pays.

Appelant la population au "patriotisme", il a également annoncé "la mise en place de toutes les composantes des forces de défense sur tout l'ensemble du territoire" et "la sécurisation des sites et des bâtiments administratifs sensibles".

Après 41 ans de pouvoir sans partage, la succession de M. Bongo s'annonce difficile d'autant qu'il n'a jamais désigné de dauphin.

Soulignant que le président avait "toujours cultivé l'unité et la cohésion des Gabonais pour une paix véritable", M. Eyeghe Ndong a appelé à ses concitoyens à "la préserver dans le respect des institutions".

"En cette circonstance douloureuse, le gouvernement de la République vous invite à rester unis et solidaires dans le recueillement et la dignité", leurs a-t-il lancé depuis Barcelone, dans un message lu par la vice-Premier ministre gabonaise, Georgette Koko, à la télévision nationale.

Le gouvernement a décrété un deuil national de 30 jours, avec mise en berne des drapeaux. Le programme des obsèques sera communiqué ultérieurement.

Le président français Nicolas Sarkozy a exprimé "beaucoup de tristesse" et assuré que la France était "dans cette épreuve aux cotés du Gabon, de ses institutions et de son peuple".

L'incertitude sur l'état du président gabonais avait persisté toute la journée de lundi.

Sa mort avait d'abord été annoncée dimanche soir par une source proche du gouvernement français. Mais lundi matin, le Premier ministre gabonais avait démenti, affirmant qu'il était "bien en vie".

Finalement quelques heures plus tard deux médias espagnols, le journal catalan La Vanguardia et l'agence Europa Press, citant des sources anonymes proches de son entourage, révélaient la mort d'Omar Bongo lundi après-midi. Une source suivant de près la situation et ayant requis l'anonymat, a indiqué qu'il était décédé à 14H00.

Les autorités gabonaises avaient jusque là soutenu que M. Bongo Ondimba avait été hospitalisé pour un simple "bilan de santé approfondi et des soins appropriés". D'autres sources l'avaient au contraire décrit dans un état "grave", soigné pour un cancer intestinal.

Après l'annonce de son décès dimanche soir depuis la France, M. Eyeghe Ndong avait indiqué que le Gabon allait protester officiellement auprès de Paris pour dénoncer les "dérives répétées de la presse française" sur l'état de santé du président gabonais. L'ambassadeur de France à Libreville, Jean-Didier Roisin, a été convoqué au ministère des Affaires étrangères.

A Libreville, on avait noté dès lundi matin une présence militaire et policière en différents points clés, notamment devant la télévision publique ou encore sur la voie expresse qui entoure la capitale. Les communications, en particulier internet, étaient perturbées.

Jadis considéré comme un petit eldorado pétrolier africain, le Gabon, exportateur de matières premières et importateur de biens manufacturés, est touché de plein fouet par la crise, victime de longues années d'une gestion sans diversification de l'économie et gangrené par la corruption.

Les mouvements de grève dans la fonction publique se sont multipliés avec un risque d'explosion sociale.

Considéré comme un "sage" en Afrique, Omar Bongo était l'un des symboles de la "Françafrique", cette relation complexe entretenue entre Paris et ses ex-colonies d'Afrique, où se mêlent raison d'Etat, lobbies et réseaux politico-affairistes.

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Le dalaï lama reçoit le titre de "citoyen d'honneur" de Paris

Publié le 7 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le dalaï lama a reçu officiellement dimanche le titre de "citoyen d'honneur" de la ville de Paris, une distinction que la Chine, qui sort d'un froid diplomatique avec la France, avait qualifiée par avance d'"ingérence" dans ses affaires intérieures.

Le chef spirituel en exil des Tibétains a souligné, durant sa visite de deux jours à Paris qui achève une tournée européenne, qu'il était venu à Paris principalement pour recevoir ce titre, décerné en mars 2008 par les élus de la ville.

"Le Conseil de Paris a pris cette décision eu égard aux qualités et au combat que mène le dalaï lama pour le dialogue entre les hommes et pour la paix. Il n'est pas prix Nobel de la Paix par hasard", a déclaré le maire de Paris, le socialiste Bertrand Delanoë, peu avant de lui remettre son titre.

Par cette démarche "qui est un signe aussi envers les Tibétains, nous ne voulons ni pratiquer d'ingérence dans les affaires chinoises ni même prôner l'indépendance du Tibet, ce que nous n'avons jamais fait", a expliqué le maire, soulignant vouloir "poursuivre les relations de dialogue avec les autorités chinoises".

"Je reçois cette distinction en tant qu'être humain qui défend les valeurs humaines, la paix et la non-violence", a déclaré de son côté le dalaï lama, avant de remettre au maire un Khata (écharpe tibétaine en soie blanche symbole de respect et de félicité).

Les autorités chinoises avaient par avance protesté, début mai, contre cette cérémonie.

"Si la municipalité de Paris remet ce titre, cela entraînera de nouveau une forte opposition de la Chine", avait déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères, appelant Paris à "cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures chinoises et à ne plus commettre d'erreurs au sujet du Tibet".

Le dalaï lama a estimé que le Tibet faisait l'objet d'"une condamnation à mort", dénonçant une campagne de Pékin à l'encontre des Tibétains et contre lui. Dimanche, lors d'une conférence sur "Ethique et société" devant quelque 8.000 personnes au palais omnisports de Paris-Bercy, il a de nouveau déploré la politique "très dure, voire brutale" de la Chine à l'égard du Tibet.

Le dalaï lama, qui multiplie les rencontres avec les Chinois à l'étranger depuis un an, leur explique "qu'il n'a pas confiance dans le gouvernement totalitaire chinois mais qu'il fait confiance au peuple chinois", a expliqué à l'AFP Matthieu Ricard, interprète officiel du dalaï lama en France.

Devenu un symbole pour les opposants au régime chinois qui dénoncent les atteintes aux droits de l'Homme dans ce pays, le 14ème dalaï lama, 73 ans, vit en exil en Inde depuis qu'il a fui le Tibet après l'échec d'un soulèvement anti-chinois à Lhassa en 1959.

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Obama et Sarkozy affichent unité et rejettent les doutes sur leur relation

Publié le 6 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Les présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont montré samedi, jour anniversaire du Débarquement allié de 1944, une unité de vues sur les principaux dossiers internationaux, en cherchant à dissiper les doutes sur la qualité de leur relation personnelle.

Les deux dirigeants ont marqué leur accord sur le nucléaire iranien et nord-coréen, la relance de la paix au Proche-Orient, mais confirmé leur divergence sur une intégration de la Turquie dans l'Union européenne.

"Nous ne voulons pas de la dissémination de l'arme nucléaire", a souligné le chef d'Etat français à propos des orientations nucléaires de l'Iran, tandis que Barack Obama fustigeait les actions "extraordinairement provocantes" de la Corée du Nord.

Le 65e anniversaire du Débarquement allié en Normandie était propice à l'affirmation de l'amitié franco-américaine.

Au cimetière américain de Colleville-sur-Mer, où reposent 9.387 militaires tombés en 1944 pendant la bataille de Normandie, Barack Obama a salué la "bravoure" des forces alliées qui ont "changé le cours du XXe siècle", en contribuant à la victoire sur les Nazis.

"Des hommes qui se pensaient ordinaires ont trouvé, en eux, de quoi accomplir l'extraordinaire", a-t-il noté devant Nicolas Sarkozy, les Premiers ministres britannique et canadien, Gordon Brown et Stephen Harper, et le Prince Charles.

Auparavant, lors d'une conférence de presse à Caen à l'issue d'un entretien de moins d'une heure, les deux dirigeants avaient multiplié les amabilités. Leur rencontre officielle a cependant été relativement courte, comparé au temps passé en France par le président américain, arrivé vendredi soir et qui repart dimanche après-midi.

"C'est un plaisir de travailler avec Barack Obama", a dit Nicolas Sarkozy.

"Je considère personnellement Nicolas Sarkozy comme un ami", a répondu Barack Obama, relevant aussi avec humour que son homologue "parle très vite".

Le président américain "comprend très vite", a aussitôt glissé le chef d'Etat français. "On est là pour travailler, pour avoir des résultats", a lancé un brin agacé Nicolas Sarkozy, en soulignant avoir "autre chose à faire que de belles photos sur papier glacé".

Les deux présidents n'ont évoqué publiquement aucune initiative nouvelle tant pour l'Iran, que pour le Proche-Orient où le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, déjà bloqué, est rendu encore plus difficile par l'arrivée au pouvoir en Israël du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

Le président américain a souligné qu'il fallait "dépasser l'impasse actuelle", en rappelant que les destins des Israéliens et Palestiniens sont "liés".

A propos de la Turquie, ils ont affirmé l'importance de la relation avec un pays, considéré comme un pont entre l'Orient et l'Occident. "La position traditionnelle des Etats-Unis, c'est l'intégration" dans l'Union européenne, "la mienne, ce n'est pas l'intégration", a dit le président français.

Les deux dirigeants ont déjeuné à Caen avec leurs épouses.

Après Colleville-sur-Mer, Barack Obama a regagné Paris pour une fin de séjour privée, en famille, dans la capitale française. Il a choisi d'y faire venir ses filles, Malia, 10 ans, et Sasha qui fête dimanche ses 8 ans.

Celles-ci ont vu la Tour Eiffel vendredi soir. Elles devaient visiter samedi soir avec leurs parents la cathédrale Notre-Dame et se rendre dans un musée dimanche.

En Allemagne aussi, la visite de Barack Obama était restée du domaine du symbolique, avec quelques heures à Dresde et au camp de concentration de Buchenwald.

Pour des diplomates, ceci s'explique par le fait que Barack Obama, doté "d'une connexion avec l'Asie (il a vécu en Indonésie) et l'Afrique, n'a pas d'histoire avec l'Europe".

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Bolkestein, Reach, Erika III : les votes clés du Parlement

Publié le 25 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les votes les plus emblématiques du Parlement européen au cours de la législature qui s'achève et a débuté en 2004:

- DIRECTIVE "SERVICES" (ex-Bolkestein)

Le Parlement a pesé pour amender ce texte supprimant les entraves à la liberté d'établissement des prestataires de services au sein de l'UE. Le texte final réduit nettement le champ initial d'application de la "directive Bolkestein". Il impose le respect des lois sociales en vigueur dans le pays d'accueil, en remplacement du "principe du pays d'origine", qui attisait des polémiques comme celle du "plombier polonais" accusé d'ouvrir la voie au dumping social.

- REACH

Acronyme anglais d'"Enregistrement, évaluation et autorisation des substances chimiques", Reach prévoit d'évaluer d'ici 2018 les effets sur la santé et l'environnement de quelque 30.000 substances chimiques aujourd'hui sur le marché. Si des concessions ont été faites à l'industrie, elle reste une des législation les plus ambitieuses en la matière au monde.

- "ERIKA III"

Malgré l'opposition initiale d'une majorité d'Etats, le Parlement a voté un ensemble de lois imposant des inspections systématiques aux cargos les plus vétustes, des assurances obligatoires pour indemniser les victimes de catastrophes écologiques, et la lutte contre les pavillons de complaisance. Il s'agit du 3ème ensemble de mesures renforçant la sécurité maritime depuis la marée noire du pétrolier Erika en 1999.

- CLIMAT

Les députés ont avalisé le plan d'action de l'UE pour le climat (-20% d'émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 1990, 20% d'énergies renouvelables et 20% d'économies d'énergies), comprenant des concessions faites à l'industrie.

- TELEPHONIE

Le Parlement a aidé à mettre la pression sur les opérateurs de téléphonie. A partir de juillet, ils ne pourront facturer un SMS envoyé de l'étranger plus de 11 centimes. Les tarifs des appels passés d'un pays à l'autre sont aussi réduits.

- INTERNET

Les eurodéputés en conflit avec le gouvernement français: ils se sont opposés aux coupures d'internet sur décision seulement administrative (et pas judiciaire) en cas de téléchargement illégal, comme le prévoit la loi française "Hadopi". Agacés par la tentative de Paris d'inclure dans un paquet de textes réformant le secteur européen des télécoms une référence à la loi Hadopi, les eurodéputés viennent de bloquer tout le texte, dans l'espoir que Paris renonce à obtenir une "caution européenne" de sa disposition controversée.

- TEXTES REFUSES

Les eurodéputés ont rejeté un texte autorisant de déposer des brevets sur les logiciels, ainsi qu'une tentative d'assouplissement de la semaine de travail limitée à 48 heures de travail, qui autorisait jusqu'à 65 heures dans certains cas.

Ils ont également dit non à l'ouverture à la concurrence des services portuaires, contre laquelle les dockers avaient violemment manifesté début 2006.

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Les bases militaires permanentes de la France dans le monde

Publié le 23 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

La France, qui doit inaugurer mardi une nouvelle base militaire permanente à Abou Dhabi qui abritera à terme 400 à 500 soldats, compte depuis de nombreuses années un dispositif militaire permanent centré sur le continent africain.

Dans ce dispositif, Djibouti occupe, sur les rives du Golfe d'Aden, une position stratégique pour assurer la sécurité des routes maritimes par lesquelles transite la majorité des approvisionnements pétroliers français. La France y déploie 2.800 soldats.

Ils sont près de 3.800 sur les bases de Mayotte et de la Réunion auxquels s'ajoutent 650 marins déployés dans l'Océan indien.

Depuis 2005, le dispositif français sur le continent africain a été réorganisé autour de quatre bases correspondant aux quatre organisations sous-régionales africaines. Outre Djibouti (Afrique de l'Est) et la Réunion (Afrique australe), il s'agit du Sénégal (1.100 hommes, Afrique de l'Ouest) et du Gabon (800 hommes, Afrique centrale).

Ces bases constituent un point d'appui pour les forces françaises de passage, un réservoir d'alerte pour conduire des opérations et un moyen d'entraîner les armées locales. Mais elles ont aussi une vocation régionale de développement des capacités africaines de maintien de la paix.

Aux Antilles, la France compte plus de 4.100 militaires qui participent notamment aux opérations de lutte contre le "narcotrafic". Ils sont 3.400 en Guyane, affectés principalement à la protection du centre spatial ainsi qu'à la lutte contre la pêche illicite et l'orpaillage clandestin.

Quant à la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie, elles accueillent respectivement 2.800 et 2.400 militaires.

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La Principauté d'Andorre

Publié le 1 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Principauté d'Andorre, où les électeurs sont appelés dimanche à renouveler leur Parlement, chargé d'élire un nouveau chef de gouvernement, est l'un des plus petits Etats au monde.

 

SITUATION-SUPERFICIE: Andorre est enclavée entre la France et l'Espagne, au coeur des Pyrénées. Superficie : 468 km2

CAPITALE : Andorre-la-Vieille (25.000 habitants)

POPULATION : 84.484 habitants, dont 37% d'Andorrans, 32% d'Espagnols, 16% de Portugais et 8% de Français.

LANGUE OFFICIELLE: catalan

RELIGION : catholique

HISTORIQUE : La Principauté d'Andorre a été créée en 1278 et placée sous souveraineté commune des évêques d'Urgell (Espagne) et des comtes de Foix, les droits de ces derniers passant à la France sous Henri IV.

INSTITUTIONS POLITIQUES : Deux co-princes exercent conjointement les responsabilités de chef de l'Etat: le Président de la République française et l'évêque espagnol de la Seu de Urgell.

Le Consell general (Parlement) est formé de 28 membres: 14 d'entre eux sont élus par les sept paroisses (cantons) au suffrage majoritaire, les 14 autres le sont au niveau national à la proportionnelle. Le chef du gouvernement est le chef du parti qui obtient le plus de voix au Consell general (Parlement). Il est élu pour un mandat de 4 ans.

 Albert Pintat, du parti libéral d'Andorre (PLA, centre-droit), est chef du gouvernement depuis 2005.

ECONOMIE: L'économie de la Principauté repose sur ses activités commerciales, favorisées par une très faible taxation, et sur les recettes engendrées par le tourisme, notamment l'hiver.

Andorre utilise l'euro pour ses échanges et son service postal est assuré conjointement par la France et l'Espagne.

 

Andorre - qui n'a pas d'armée - est membre des Nations Unies depuis 1993 et du Conseil de l'Europe depuis 1994.

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Zapatero "soutient fermement" Barroso pour 2e mandat à la Commission européenne

Publié le 29 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero a indiqué mercredi soutenir "très fermement" l'actuel président de la Commission européenne, le Portugais José Manuel Barroso, pour un second mandat de cinq ans à la tête de l'exécutif européen.

"Je soutiens le président Barroso", a indiqué M. Zapatero, en réponse à une question lors d'un point de presse avec le président de la Commission européenne à Bruxelles.

"C'est un soutien très ferme et solide, et il ne changera pas", a-t-il ajouté.

Le soutien de l'Espagne à M. Barroso, dont le mandat actuel arrive à échéance en octobre, n'est pas nouveau. Mais les déclarations de M. Zapatero le confirment au plus haut niveau, à quelques semaines du sommet européen des 18-19 juin au cours duquel les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE devraient arrêter leur choix pour le président de la prochaine Commission.

Le président français Nicolas Sarkozy avait suggéré d'attendre le nouveau référendum sur le traité de Lisbonne prévu en septembre ou octobre en Irlande pour faire ce choix, mais il semble isolé sur ce point.

M. Zapatero a souligné mercredi qu'il souhaitait lui que les décisions soient "prises le plus vite possible" et qu'il n'y ait "aucun vide".

Soutenu ouvertement par plusieurs dirigeants européens, M. Barroso part largement favori pour un second mandat, sauf déroute imprévue du Parti populaire européen (conservateurs) auquel il appartient lors des élections européennes de début juin.

"Mon impression est que M. Barroso est jugé incontournable" au sein du Parti populaire européen, estimait encore mardi le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, candidat des sociaux-démocrates pour la chancellerie aux prochaines élections législatives de septembre.

Le soutien de M. Zapatero confirme aussi les divisions de la gauche européenne, qui n'a présenté aucun candidat contre le président sortant.

Le parti socialiste français, dans l'opposition, s'est pourtant prononcé pour une candidature alternative. "L'Europe que je veux, ce n'est pas une Europe dirigée par M. Barroso avec ses amis", disait récemment la première secrétaire du parti socialiste français Martine Aubry.

Fort de ce soutien de M. Zapatero, dont le pays prendra la présidence du Conseil de l'UE au premier semestre 2010, M. Barroso a pour sa part promis de défendre l'inclusion permanente de l'Espagne dans le club des grands pays riches et émergents du G20.

"Le G20 n'a pas de sens si l'Espagne n'y est pas", a déclaré M. Barroso."L'Espagne peut compter sur le soutien de la Commission" pour que soit confirmée sa participation à "toutes les réunions du G20", a-t-il ajouté.

"L'Espagne doit être dans le G20 et n'acceptera pas de ne pas y être", a ajouté de son côté M. Zapatero.

Madrid demande très clairement un siège à part entière au sein de ce groupe depuis que M. Zapatero a été invité à participer à ses deux derniers sommets, en novembre à Washington et début avril à Londres.

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Les cent premiers jours d'Obama: tableau de bord des promesses électorales

Publié le 29 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Quelques-unes ont déjà été tenues, de rares ont été brisées, mais l'immense majorité sont en chantier: en 100 jours à la Maison Blanche, le président américain Barack Obama n'a pu mettre en route qu'une partie de ses promesses de campagne.

Selon "l'obamètre", un tableau de bord de plus de 500 promesses électorales tenu en temps réel par le quotidien St. Petersburg Times sur son site internet "politifact.com", le nouveau président a tenu 27 promesses et en a rompu six.

Pour le reste, trois promesses sont "en panne", sept ont dû faire l'objet de compromis, 61 sont en cours de réalisation mais 411 n'ont pas encore été suivies d'action. Voici quelques-uns de ces engagements suivant leurs différents stades de réalisation.

 

LES PROMESSES TENUES:

- Ordre donné à l'armée de se retirer d'Irak. 

- Envoi de deux brigades supplémentaires en Afghanistan.

- Prononcer un discours "devant un grand forum musulman": chose faite devant le parlement turc le 6 avril.

- Fin des restrictions à l'envoi d'argent et aux voyages des Cubano-Américains à Cuba.

- Création d'un fonds de prévention des saisies immobilières. Coût prévu: 75 milliards de dollars.

- Autoriser la rechercher sur les cellules souches embryonnaires.

- Nommer des Républicains au gouvernement.

- Offrir un chien à ses deux filles, Malia et Sasha.

 

LES PROMESSES ROMPUES:

- Reconnaissance du génocide arménien. M. Obama n'a pas évoqué le sujet lors de sa visite en Turquie et n'a pas prononcé le mot "génocide" lors de la commémoration des événements.

- Création d'un crédit d'impôt de 3.000 dollars pour les entreprises qui créent des emplois.

- Interdire aux lobbyistes de travailler pour l'administration dans un domaine qu'ils ont suivi dans les deux années précédentes. Des exemptions à la règle ont déjà été accordées à trois reprises.

 

LES PROMESSES EN PANNE:

- Reconnaissance des homosexuels dans l'armée.

 

LES COMPROMIS:

- Pas de hausse des impôts pour les ménages gagnant moins de 250.000 dollars par an. Or, la hausse des taxes sur le tabac frappe tout le monde...

 

LES CHANTIERS EN COURS:

- Fermeture de la prison de Guantanamo au plus tard début 2010.

- Abolition de la torture.

- Abolition des centres de détention secrets à l'étranger. D'après les rédacteurs de l'Obamètre, il reste à voir comment ces deux décisions sont appliquées.

- Réduction des arsenaux nucléaires.

- Doublement de l'aide au développement à 50 milliards de dollars d'ici à 2012.

- Abolition des réductions fiscales accordées par l'administration Bush aux revenus supérieurs à 250.000 dollars par an.

 

LES PROMESSES QUI RESTENT ENTIEREMENT A REALISER:

- Introduire des normes sociales et écologiques dans les accords commerciaux.

- Débloquer au moins 50 milliards pour la lutte contre le sida.

- Embaucher au moins 100.000 handicapés dans la fonction publique.

- Encourager une entente nationale en Irak.

- Ouvrir des "Maisons de l'Amérique" dans les pays musulmans.

- Travailler à la libération des dissidents dans le monde entier.

- Appeler la Chine à cesser de manipuler sa devise.

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Les procédures d'alerte de l'OMS

Publié le 28 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

L'Organisation mondiale de la santé (OMS), dont une des fonctions majeures est de coordonner les situations d'urgence sanitaire entre ses 193 membres, a relevé lundi son niveau d'alerte à 4 sur une échelle de 6 en raison de l'ampleur que prend la grippe porcine dans le monde.

Ce niveau marque une "montée en puissance significative" du risque de pandémie, explique l'OMS, justifiée par une transmission vérifiée entre humains d'un virus d'origine animal capable de provoquer une épidémie dans une communauté. Les pays concernés sont tenus de communiquer à l'organisation onusienne toute évolution de la situation.

Ce stade n'implique toutefois pas qu'une pandémie est inévitable, précise l'OMS.

L'Organisation avait placé en fin de semaine l'alerte au niveau 3, illustrant le "potentiel pandémique" de la maladie, la pandémie elle-même n'étant réellement déclarée qu'au sixième et dernier niveau.

Selon l'échelle de l'OMS établie à la suite de la menace de grippe aviaire et actualisée en 2009, les trois premiers niveaux correspondent à une phase de préparation, l'infection majoritairement animale n'ayant encore fait que peu de victimes parmi les hommes.

Alors qu'en phase 2, le virus de la grippe d'origine animale a contaminé les premiers humains, le niveau 3 est actionné quand le virus est actif dans plusieurs foyers mais ne se transmet pas encore massivement entre humains. A ce stade, les experts considèrent la pandémie comme potentielle.

Alors que la phase 4 marque une forte augmentation du risque, le déclenchement du stade suivant (5) signifie "un signal fort qu'une pandémie est imminente" et qu'il ne reste que très peu de temps pour s'y préparer. A ce stade, la maladie a des foyers dans plus de deux pays d'une même région.

Enfin, le stade 6 est activé quand la pandémie est officiellement déclarée. Selon les critères fixés par l'OMS, il est nécessaire que deux régions distinctes dans le monde soient touchées par le virus.

Le passage d'un stade à un autre est décidé par le "Comité d'urgence du règlement sanitaire international", une instance composée d'une quinzaine d'expert internationaux convoquée par l'OMS.

Son rôle est de "fixer la voie à suivre pour tous les pays et autorités dans le monde ainsi que les actions à prendre" en cas d'urgence, a expliqué dimanche le numéro deux par intérim de l'OMS, Keiji Fukuda.

Réuni pour la première fois samedi sur les cas de grippe porcine qui pourrait avoir fait 150 morts au Mexique et semble s'étendre dans le monde, le Comité a jugé la situation "grave" et déclaré qu'elle relevait d'"une urgence de santé publique de portée internationale".

Ce qui signifie dans les codifications OMS que la situation réclame une attention particulière et une vigilance accrue de la part de tous les pays.

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"Durban II" : les principaux points de la déclaration finale

Publié le 21 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

 

Voici quelques-uns des principaux points (traduction non-officielle) de la déclaration finale de la Conférence de "Durban II" de l'ONU sur le racisme adoptée mardi à Genève.

 Sur la Déclaration et programme d'action adopté en 2001 à Durban:

Paragraphe 1: Réaffirme la Déclaration et programme d'action de Durban (DDPA) tel qu'il a été adopté à la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée;

Sur l'intolérance raciale et religieuse:

Paragraphe 12: Déplore l'augmentation globale du nombre de manifestations d'intolérance et de violence raciale et religieuse, dont l'Islamophobie, l'antisémitisme, la Christianophobie et l'hostilité anti-arabe (...);

Sur l'esclavage, l'apartheid, le colonialisme et le génocide:

Paragraphe 62: Rappelle que l'esclavage et le trafic d'esclave dont l'esclavage transatlantique, l'apartheid, le colonialisme et le génocide ne doivent jamais être oubliés et à cet égard accueille favorablement les actions entreprises pour honorer la mémoire des victimes;

Sur l'Holocauste:

Paragraphe 66. Rappelle que l'Holocauste ne doit jamais être oublié (...);

Sur les peuples autochtones:

Paragraphe 73. Salue l'adoption de la déclaration des Nations unies sur les droits des peuples indigènes (...) et presse dans ce contexte les Etats à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en oeuvre les droits des peuples autochtones conformément aux instruments internationaux sur les droits de l'homme sans discrimination;

Sur les migrants:

Paragraphe 75. Presse les Etats d'empêcher les manifestations de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d'intolérance qui lui sont associées aux zones frontières et points d'entrée, en particulier envers les immigrés, les réfugiés et les demandeurs d'asile, et encourage dans ce contexte les Etats à concevoir et appliquer des programmes de formation pour les fonctionnaires des forces de l'ordre, des services d'immigration et aux postes frontières, (...) en vue de les sensibiliser au racisme, à la discrimination raciale, à la xénophobie et à l'intolérance associée.
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Composition du nouveau gouvernement hongrois

Publié le 15 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le nouveau Premier ministre hongrois Gordon Bajnai a présenté mardi les membres de son gouvernement de crise, les six nouveaux ministres étant des experts reconnus.

Gordon Bajnai et son nouveau cabinet devraient prêter serment le 20 avril le plus tôt.

 

Liste des ministres:

 

Premier ministre: Gordon Bajnai (sans étiquette)

Vice-Premier ministre, ministre de la Chancellerie: Csaba Molnar (MSZP, socialiste)

Ministre sans portefeuille pour le Dialogue social: Peter Kiss (MSZP)

Ministre des Finances: Peter Oszko (sans étiquette)

Ministre des Affaires étrangères: Peter Balazs (sans étiquette)

Ministre de la Défense: Imre Szekeres (MSZP)

Ministre de l'Agriculture: Jozsef Graf (MSZP)

Ministre de l'Education et de la Culture: Istvan Hiller (MSZP)

Ministre du Développement national et de l'Economie: Tamas Vahl (sans étiquette)

Ministre de l'Intérieur et des collectivités locales: Zoltan Varga (MSZP)

Ministre de la Santé: Tamas Szekely (sans étiquette)

Ministre de l'Environnement: Imre Szabo (MSZP)

Ministre du Travail et des Affaires sociales: Laszlo Herczog (sans étiquette)

Ministre sans portefeuille des Services secrets: Adam Ficsor (MSZP)

Ministre de la Justice: Tibor Draskovics (sans étiquette)

Ministre des Transports, de l'Energie et des Télécommunications: Peter Honig (sans étiquette)

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Qui est qui dans la crise thaïlandaise

Publié le 13 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

La crise politique thaïlandaise, qui dure depuis trois ans, est l'oeuvre de factions qui se définissent toutes par rapport à l'ex-Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra.

 

THAKSIN SHINAWATRA (59 ans): ex-magnat des télécoms, élu en 2001, réélu en 2005, cet autodidacte originaire du nord, est adulé par les pauvres mais exécré par les élites de Bangkok. L'armée l'a renversé en 2006. Il vit en exil pour échapper à une condamnation et diverses enquêtes anticorruption dans son pays.

 

ABHISIT VEJJAJIVA (44 ans): le Premier ministre est arrivé au pouvoir en décembre à la faveur d'un renversement d'alliance parlementaire. Soutenu par l'armée, il dirige le Parti démocrate qui dominait la scène politique avant l'ascension de Thaksin. Il s'appuie pour gouverner sur une fragile coalition comprenant d'ex-lieutenants de Thaksin ayant fait défection.

 

CHEMISES ROUGES: les militants pro-Thaksin du "Front uni pour la démocratie et contre la dictature", à l'origine des manifestations antigouvernementales actuelles. Leur mouvement a été créé en 2008 pour contrer les "chemises jaunes" (militants royalistes hostiles à Thaksin).

Ils exigent la démission d'Abhisit --qu'ils accusent d'être un pantin à la solde de l'armée et de certains conseillers du roi-- et des élections anticipées. Leur base est composée des plus démunis, notamment de paysans.

 

CHEMISES JAUNES: les militants de "l'Alliance du peuple pour la démocratie" (PAD), fondée en 2005 pour s'opposer à Thaksin. Ce mouvement, qui se réclame du roi Bhumibol Adulyadej (81 ans), est soutenu par les élites de Bangkok.

Les manifestations des "jaunes" avaient contribué à la chute de Thaksin en 2006. Mais, après 15 mois de gouvernement militaire, la PAD avait vu avec effroi des alliés de Thaksin revenir au pouvoir à la faveur d'élections.

Ils ont entamé une campagne de manifestations, qui s'est traduite par le blocus pendant huit jours des aéroports de Bangkok, et s'est achevée avec le départ du pouvoir des alliés de Thaksin en décembre 2008.

 

CHEMISES BLEUES: obscure milice pro-gouvernementale liée au fils du président du Parlement, Newin Chidchob, ex-allié de Thaksin dont la défection en décembre a permis à Abhisit de former son gouvernement.

Le mouvement est apparu en mars quand il a protégé l'aéroport de Bangkok contre une possible prise d'assaut par les "chemises rouges".

 

L'ARMEE: les militaires évoluent toujours en coulisse de la scène politique thaïlandaise, théâtre de 18 coups d'Etat depuis que le pays est devenu une monarchie constitutionnelle en 1932.

Le ressentiment populaire contre l'armée a atteint son pic en 1992, lors de la répression sanglante de manifestations contre un gouvernement militaire.

Après avoir renversé Thaksin en 2006, l'armée est restée au pouvoir pendant 15 mois et s'est "excusée" en partant. Depuis, jusqu'aux violents heurts de lundi, elle était restée passive face aux "chemises jaunes" en 2008.

 

LE ROI: immensément respecté par son peuple, le roi Bhumibol a vu défiler plus de 25 Premiers ministres et 18 Constitutions depuis son accession au trône en 1946. Il évite généralement de se prononcer en temps de crise, sauf en 1992.

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Algérie : l'élection présidentielle au suffrage universel direct

Publié le 9 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le président de la République est élu en Algérie au suffrage universel direct pour une période de cinq ans renouvelable, et le chef de l'Etat sortant peut se représenter sans limitation du nombre des mandats après une révision de la Constitution en novembre 2008.

Le scrutin est uninominal à deux tours et à la majorité absolue. Mais les deux présidents élus depuis l'organisation en 1995 de la première élection multipartite l'ont toujours été dès le premier tour.

Liamine Zéroual fut le premier président élu contre trois autres prétendants en 1995, après avoir réussi à organiser un scrutin quand les groupes armés engagés dans le "Djihad" (guerre sainte) multipliaient les violences qui devaient culminer à la fin 1994.

Abdelaziz Bouteflika lui succédait quatre ans plus tard, en 1999, après sa démission. Il fut élu sans concurrence, les autres candidats se retirant à la veille du scrutin en arguant de fraudes supposées.

Le chef de l'Etat était réélu en 2004 dès le premier tour avec 84,99% des voix contre quatre autres candidats, mais avec une faible participation de 58,7%.

Le vote n'étant pas obligatoire, et le président Bouteflika étant assuré de sa réélection, l'enjeu du scrutin de ce jeudi est donc surtout le taux de participation, qui légitimera son élection.

Les quelque 20 millions d'électeurs -tous les Algériens âgés d'au moins 18 ans- appelés à se prononcer jeudi disposent de plus de 47.000 bureaux de vote, où les bulletins sont dépouillés dès la fin du scrutin en présence d'un représentant de chaque candidat qui reçoit un exemplaire du procès-verbal établi.

D'autres exemplaires de ces procès verbaux sont ensuite transférés en parallèle dans des centres au niveau de la commune puis de la wilaya (département) avant de parvenir d'une part à la Commission nationale de surveillance des élections et d'autre part au ministère de l'Intérieur.

Les représentants des candidats reçoivent également un exemplaire à chacune de ces étapes.

Le Conseil constitutionnel proclame les résultats du premier tour et éventuellement, désigne les deux candidats appelés à participer au second tour.

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Le dispositif naval international contre les pirates somaliens

Publié le 9 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici un point sur le dispositif naval international chargé de protéger les cargos du Programme alimentaire mondial ou les navires marchands dans le golfe d'Aden, au moment où les pirates somaliens montrent un regain d'activités.

 

1/Opération "Eunavfor Atalanta" de l'Union européenne

Lancée pour un an en décembre 2008, l'opération Atalanta/Atalante est commandée par un amiral britannique depuis un quartier général sur la base navale de Northwood (Angleterre, au nord-est de Londres). Elle groupe aujourd'hui sous le commandement d'un amiral espagnol huit navires de cinq pays (Allemagne, Espagne, France, Grèce et Italie) et deux avions de reconnaissance, l'un français et l'autre espagnol, avec un appui logistique à Djibouti.

Trois corvettes suédoises et une frégate norvégienne doivent s'y joindre respectivement en mai et en août.

L'UE envisage de prolonger cette opération en 2010.

 

2/Groupe naval permanent de l'Otan

Cinq bateaux du "Groupe naval permanent de l'Otan numéro 1" (SNMG1) croisent depuis fin mars dans la zone du golfe d'Aden, dans le cadre de l'opération "Allied Protector".

Sous commandement portugais, ils battent pavillon d'autant de pays (Canada, Espagne, Etats-Unis, Pays-Bas et Portugal). La première phase de leur mission doit se terminer le 20 avril.

Le "Groupe naval permanent de l'Otan numéro 2" (SNMG2) avait effectué une première mission antipiraterie - "Allied Provider" - pour le compte de l'Alliance atlantique entre fin octobre et mi-décembre, date à laquelle il a été relevé par les Européens d'Atalante.

Pour l'avenir, l'Otan réfléchit à un déploiement permanent.

 

3/Combined Task Force 151

Lancée en janvier 2009 par les Etats-Unis comme une "opération internationale contre la piraterie", elle prend la forme d'un "Groupe expéditionnaire" de la Ve flotte américaine basée à Bahrein, formé d'une grosse unité amphibie, de deux autres navires de guerre et de deux avions de reconnaissance.

Elle a pour vocation de chapeauter les contributions des pays qui n'appartiennent pas à l'UE ou à l'Otan, ou préfèrent travailler sous commandement américain direct.

Cela a été le cas jusqu'à présent de deux unités, l'une danoise, qui a quitté la zone fin mars, et l'autre sud-coréenne.

D'autres navires présents dans la zone relèvent de la CTF (Combined Task Force) 150, force navale dans le cadre de la coalition internationale oeuvrant depuis 2002 contre le terrorisme, et dont la France a pris le commandement tournant cette semaine.

 

4/ Autres nations

Des frégates ou destroyers des marines de guerre chinoise, russe, indienne et japonaise croisent également dans le golfe d'Aden en restant en contact avec les unités européennes et américaines.

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Les élections dans les pays de l'ex-URSS ayant engendré des révolutions

Publié le 8 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Depuis la "Révolution de la rose" en Géorgie en 2003, la plupart des élections dans les pays de l'ex-URSS ont été suivies de manifestations ou émeutes qui ont conduit à plusieurs reprises à un renversement du pouvoir en place.

Voici, dans l'ordre chronologique, les événements qui ont suivi des élections dans sept ex-républiques soviétiques :

 

-- Géorgie: le 23 novembre 2003 après trois semaines de manifestations contre le résultat des législatives frauduleuses, le président Edouard Chevardnadze fuit le bâtiment du Parlement. Un jeune avocat de 36 ans, Mikheïl Saakachvili, chef de file de l'opposition réformatrice et pro-occidentale, entre à Hémicycle, une rose à la main, appuyé par des dizaines de milliers de personnes.

Mikheïl Saakachvili est élu président en janvier 2004 avec 96,2 % des voix.

 

-- Ukraine: le 22 novembre 2004, des centaines de milliers d'Ukrainiens descendent dans les rues de Kiev pour protester contre la "victoire" à la présidentielle, plus tard annulée pour fraudes massives, du candidat du pouvoir soutenu par le Kremlin Viktor Ianoukovitch. Ils commencent alors ce qui sera baptisé la Révolution "orange", en référence à la couleur de campagne de leur candidat, Viktor Iouchtchenko.

 Viktor Iouchtchenko a été élu président en janvier 2005.

 

-- Kirghizstan: le 24 mars 2005, des milliers de manifestants, qui protestent contre les résultats des législatives et la corruption du régime, envahissent le siège du gouvernement, forçant le président Askar Akaïev, alors au pouvoir depuis 15 ans, à prendre la fuite.

 Quatre mois plus tard l'un des leaders du soulèvement, Kourmanbek Bakiev, est élu à la présidence, avec près de 90% des voix.

 

-- Azerbaïdjan: le 19 novembre 2005, près de 30.000 manifestants exigent l'annulation des législatives dont le parti Yeni Azerbaïdjan (Nouvel Azerbaïdjan) du président Ilham Aliev est donné grand vainqueur.

Le 23 novembre, la Commission électorale azerbaïdjanaise confirme la victoire écrasante du parti au pouvoir mais ne lui accorde plus la majorité absolue au Parlement.

 

-- Bélarus: le 19 mars 2006, 10.000 personnes manifestent place d'Octobre à Minsk pour contester la réélection du président bélarusse Alexandre Loukachenko. Loukachenko menace l'opposition de lui "briser le cou" si elle tente une "révolution", à l'instar d'autres pays de l'ex-URSS.

  Plusieurs centaines de manifestants sont arrêtés.

 

-- Arménie: le 1er mars 2008, des émeutes à Erevan après la victoire contestée à la présidentielle de Serge Sarkissian font huit morts et 165 blessés. Un état d'urgence de 20 jours est imposé et une centaine de personnes sont arrêtées, dont plusieurs chefs de l'opposition.

 

-- Moldavie: le 7 avril, des milliers de manifestants saccagent le parlement à Chisinau contestant la victoire écrasante des communistes au pouvoir aux élections législatives. Des heurts avec la police font une centaine de blessés, dont deux sérieusement.

Les protestataires, jeunes pour la plupart, prévoient de nouveaux rassemblements, notamment devant le siège du gouvernement.

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Italie: des volontaires français participent aux secours en voisins

Publié le 8 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Ils sont six Français membres du Groupe d'intervention et de secours (GIS) basé en Haute-Savoie, et sont venus en voisins pour aider les secours italiens à l'oeuvre dans la région de L'Aquila, sinistrée après le séisme meurtrier de lundi.

Un journaliste de l'AFP les a rencontrés mardi soir dans le centre ville, alors qu'ils prenaient un peu de repos après une longue journée passée à fouiller les décombres d'un immeuble d'habitation de cinq étages effondré dans le centre ville.

"Nous sommes arrivés lundi soir", explique leur responsable, Jean-Paul Bosland. "Personne n'a fait appel à nous mais comme nous habitons près de l'Italie, nous sommes venus spontanément", précise-t-il.

Paris, comme de nombreux autres pays, a proposé son aide, mais le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a jusqu'ici décliné les offres d'assistance étrangère.

Le groupe, habitué aux situations d'urgence, comprend un maître chien, un infirmier et des sauveteurs déblayeurs et tous prennent cette contribution aux secours sur leur temps de congés.

"On a travaillé plus de 13 heures sur un immeuble d'habitation de 5 étages effondré juste à côté de la rue du 20 septembre", une des rues les plus touchées de la capitale des Abruzzes, raconte cet homme d'une quarantaine d'années, dans une ville dont l'aspect fantasmagorique est accentué par les vitrines éclairées des magasins. Quasiment personne ne circule, hormis des militaires et des membres des forces de l'ordre qui conseillent aux passants de ne pas rester parce que c'est dangereux.

"Avec les Italiens, nous avons sorti cinq corps. L'immeuble s'était écroulé en millefeuilles, tout s'était empilé et les premières victimes étaient sous trois à quatre mètres de gravats", ajoute Jean-Paul Bosland.

Cet habitué des catastrophes, qui avait déjà observé l'efficacité italienne lors des coulées de boue en 2000 au Val d'Aoste, a salué une "bonne réaction logistique" au séisme.

"J'ai l'expérience sur pas mal de pays, et notamment celle du tsunami (en Asie), et il n'y a pas beaucoup de pays qui mettent autant de moyens", relève-t-il. Pour lui, "l'aide internationale ne sert à rien car il y aurait beaucoup trop de monde".

Il estime que "le gros travail de déblayage est en passe être terminé et que la lourde tâche qui reste aux Italiens est celle de reloger les sinistrés".

Quant à son groupe, ce soir, il se repose et, demain, il verra si on a encore besoin de lui.

D'autres volontaires sont également venus sur leurs congés de France: quatre pompiers professionnels de Nice, huit sapeurs-pompiers de Limoges et un groupe de 10 volontaires de Montpellier.

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Espagne: composition du gouvernement remanié de M. Zapatero

Publié le 6 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici la composition du gouvernement socialiste espagnol remanié mardi par José Luis Rodriguez Zapatero.

Ce gouvernement comporte toujours neuf femmes et huit hommes ministres.

 

Président du gouvernement: José Luis Rodriguez Zapatero.

Première vice-présidente du gouvernement, ministre de la Présidence et porte-parole de l'exécutif: Maria Teresa Fernandez de la Vega.

Deuxième vice-présidente et ministre de l'Economie et des Finances: Elena Salgado (changement de portefeuille).

Troisième vice-président et ministre de la Coopération territoriale: Manuel Chaves (nouveau).

Affaires Etrangères: Miguel Angel Moratinos.

Justice: Francisco Caamaño.

Défense: Carme Chacon.

Intérieur: Alfredo Perez Rubalcaba.

Transports et Infrastructures: José Blanco (nouveau).

Education: Angel Gabilondo (nouveau).

Travail et Immigration: Celestino Corbacho.

Industrie, Tourisme et Commerce: Miguel Sebastian.

Environnement, Milieu rural et de la mer: Elena Espinosa.

Culture: Angeles Gonzalez-Sinde (nouvelle).

Santé et Politiques sociales: Trinidad Jimenez (était secrétaire d'Etat).

Egalité: Bibiana Aido.

Sciences et Innovation: Cristina Garmendia.

Logement: Beatriz Corredor.

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