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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

international

Barack Obama multipliera les symboles en Turquie

Publié le 6 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Du mausolée d'Atatürk à la Mosquée Bleue en passant par la basilique-musée de Sainte-Sophie, le président américain Barack Obama multipliera, au cours de sa visite en Turquie lundi et mardi, les déplacements dans des lieux symboliques de l'histoire turque.

Après une arrivée dimanche soir à Ankara, le président doit entamer son programme officiel lundi matin par une visite au mausolée du fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal Atatürk, selon le programme de diffusion de la chaîne de télévision publique turque TRT.

Une gerbe de fleurs sera déposée à cette occasion sur le tombeau du "Père des Turcs", qui a engagé le pays sur la voie de l'occidentalisation et inscrit la laïcité parmi ses principes fondateurs.

La Maison Blanche a insisté depuis l'accession au pouvoir de M. Obama sur le caractère occidental de la Turquie, refusant de mettre l'accent sur son caractère musulman -plus de 99% des Turcs sont de culture musulmane.

M. Obama sera ensuite reçu au palais présidentiel de Cankaya par le président Abdullah Gül avant de se rendre au Parlement, où il rencontrera le président de l'Assemblée ainsi que les dirigeants des principaux partis d'opposition, et prononcera un discours devant les députés.

Après un entretien avec le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, issu de la mouvance islamiste, il quittera la capitale pour gagner Istanbul, cœur économique du pays, métropole de 14 millions d'habitants et ancienne capitale de trois empires -Empire romain d'Orient, Empire byzantin et Empire ottoman.

C'est d'ailleurs dans un ancien palais des sultans ottomans, Dolmabahçe, au bord du Bosphore, qu'il devrait rejoindre M. Gül pour un dîner donné en l'honneur des participants au deuxième sommet de l'Alliance des civilisations.

L'Alliance des civilisations, idée lancée par l'Espagne avec le soutien de la Turquie en septembre 2004 puis reprise par l'ONU, est une initiative visant à renforcer le dialogue interculturel et à dépasser les incompréhensions mutuelles, particulièrement entre le monde occidental et le monde musulman.

Symbole de la coexistence des cultures, la basilique-mosquée-musée de Sainte-Sophie sera la prochaine étape, le mardi matin, du périple de M. Obama.

Construite au VIe siècle, la basilique dédiée à la "Sainte Sagesse" a été convertie en mosquée en 1453, lors de la conquête de Constantinople, renommée Istanbul par les Ottomans, mais ses icônes ont été conservées sur ordre du Sultan, cachées au regard des fidèles musulmans sous une couche d'enduit.

Après la chute de l'empire ottoman et la proclamation d'une république turque laïque, la mosquée a été transformée en musée en 1935. Mais l'édifice reste cher, tant au coeur des chrétiens que des musulmans.

M. Obama se rendra ensuite à la Mosquée Bleue, sur la même esplanade que Sainte-Sophie. Construite au XVIIe siècle par le sultan Ahmet Ier pour rivaliser avec la magnificence de Sainte-Sophie, la mosquée est l'une des plus grande d'Istanbul et l'une des rares du monde musulman à disposer de six minarets.

Le président américain doit conclure sa visite par une discussion avec des étudiants, dans un Musée des arts islamiques.

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Les précédents secrétaires généraux de l'Otan

Publié le 5 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen, désigné comme prochain secrétaire général de l'Otan, sera le douzième à diriger l'organisation depuis sa création en 1949.

Le secrétaire général de l'Otan est le civil ayant le plus haut rang dans l'administration de l'Alliance atlantique. A ce titre, il représente l'Otan dans les instances internationales. La fonction lui impose d'être un homme politique ayant une bonne expérience de la scène internationale.

Son mandat, dont aucun texte ne fixe la durée précise, est généralement de quatre ans, prolongeable d'un an. Le poste revient traditionellement à un Européen, les Etats-Unis gardant la main-mise sur les commandements militaires.

 

Voici la liste des onze précédents secrétaires généraux de l'Otan:

 

1952-1957 : Lord Ismay (Grande-Bretagne)

1957-1961 : Paul-Henri Spaak (Belgique)

1961-1964 : Dirk Stikker (Pays-Bas)

1964-1971 : Manlio Brosio (Italie)

1971-1984 : Joseph Luns (Pays-Bas)

1984-1988 : Lord Carrington (Grande-Bretagne)

1988-1994 : Manfred Wörner (Allemagne)

1994-1995 : Willy Claes (Belgique)

1995-1999 : Javier Solana (Espagne)

1999-2003 : Lord Robertson (Grande-Bretagne)

2004-2009 : Jaap de Hoop Scheffer (Pays-Bas)

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Obama promet l'extension du bouclier antimissile américain

Publié le 5 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

L'extension du bouclier antimissile américain en Europe centrale, que le président américain Barack Obama a promis dimanche de poursuivre pour le moment, doit compléter un système déjà en place aux Etats-Unis, au Groenland et au Royaume-Uni.

Pour se protéger des engins balistiques intercontinentaux, de plus de 5.000 km de portée, les Américains ont investi dans divers systèmes défensifs dont:

- un système terrestre national de 21 intercepteurs de missiles basés en Alaska et 3 autres en Californie, selon les données de l'Agence américaine de défense antimissile.

- un système orbital capable de détecter les missiles à mi-parcours pour faciliter l'interception à partir du sol.

- un système terrestre avancé, positionné hors du territoire américain, pour intercepter les missiles plus tôt après leur lancement, avec deux bases radar déjà existantes à Fylingdales, en Angleterre, et Thulé, au Groenland (territoire danois autonome).

Pour compléter ce dernier système, le gouvernement du président George W. Bush a conclu des accords l'année dernière en vue de l'installation de dix intercepteurs de missiles en Pologne, couplés à un puissant radar implanté en République tchèque.

Le président américain Barack Obama a promis dimanche de poursuivre pour le moment ce projet, qui est perçu par la Russie comme une menace pour sa sécurité.

Mais il a conditionné cette promesse à ce que l'intérêt du projet soit "prouvé" et ses coûts maîtrisés. Et il a souligné que le bouclier perdrait sa raison d'être le jour où l'Iran cesserait de constituer un risque nucléaire.

Selon Washington, ce système doit dissuader des "Etats voyous" comme l'Iran ou la Corée du Nord, d'utiliser les quelques fusées intercontinentales dont ils pourraient disposer un jour pour frapper l'Amérique, et ne vise en aucun cas l'énorme force de frappe russe.

Un missile intercontinental tiré depuis le nord de l'Iran sur les Etats-Unis suivrait une route quasi polaire et survolerait l'Europe centrale.

 

 

Le Traité de non-prolifération nucléaire

Le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), conclu il y a 41 ans dans un contexte de menace de guerre atomique, vise à instaurer une coopération internationale en matière d'utilisation civile de l'énergie nucléaire.

Ce traité, conclu en 1968, entré en vigueur en 1970 et initialement prévu pour 25 ans, a été prolongé de façon indéfinie en 1995 avec une évaluation prévue tous les cinq ans.

Il a été ratifié par 189 pays, dont l'Iran et les cinq grandes puissances nucléaires, membres permanents du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (Onu): Etats-Unis, Grande-Bretagne, Russie, Chine et France.

L'Inde et le Pakistan, devenus puissances nucléaires de facto en 1998 après des essais atomiques à leur actif, ne l'ont pas signé.

Israël n'a jamais reconnu publiquement disposer d'un arsenal nucléaire et s'est toujours refusé à signer le traité. La Corée du Nord en est sortie en janvier 2003. En octobre 2006, elle fait exploser sa première bombe atomique.

Aux termes du traité, les puissances nucléaires s'interdisent de transférer des armes nucléaires et d'aider un pays à en acquérir.

Les Etats signataires non dotés d'armes nucléaires s'engagent à ne pas mettre au point et à ne pas acquérir ces armes. En contrepartie, l'accès aux usages pacifiques de l'énergie atomique leur est garanti sous réserve d'un contrôle par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dont le siège est à Vienne.

Fin 2003, l'Iran a accepté un protocole additionnel qui permet un contrôle inopiné et approfondi des sites nucléaires. Une centaine d'Etats, dont les Etats-Unis seulement fin 2008, l'un des derniers actes de la présidence de George W. Bush, ont signé ce protocole additionnel.

 

Le Traité d'interdiction des essais nucléaires

Le Traité d'interdiction des essais nucléaires (CTBT) interdira toutes les explosions nucléaires à travers le monde lorsqu'il aura été ratifié par tous les pays disposant d'installations nucléaires et sa mise en œuvre est supervisée par une commission (CTBTO), dont le siège est à l'Organisation des Nations unies (ONU) à Vienne.

Voici quelques-uns des principes et des mesures de vérification du traité:

1) Principes:

- "Chaque Etat contractant s'engage à ne pas effectuer d'essais nucléaires ou tout autre type d'explosion nucléaire et à interdire et à prévenir toute explosion de ce genre en tout lieu soumis à sa juridiction".

- "Chaque Etat contractant s'engage, de plus, à ne pas provoquer, encourager ou participer de quelque manière que ce soit à des essais nucléaires ou à tout autre type d'explosion nucléaire".

2) Mesures de vérification:

- Le traité établit un système de contrôle international (IMS) et un centre de données international (IDC) pour vérifier qu'aucun essai nucléaire n'est effectué.

- L'IMS comprend 321 postes de contrôle et 16 laboratoires à travers le monde, formant un réseau capable de détecter des explosions nucléaires n'importe où à la surface de la Terre. Les postes de contrôle se décomposent en 170 postes sismiques, 80 postes radionucléides, 60 postes pour recueillir des infrasons et 11 postes hydroacoustiques. Tous ces postes et les 16 laboratoires alimentent le centre de données IDC qui effectue des analyses.

- Les informations recueillies par le réseau sont disponibles pour tous les pays signataires du traité. Tout pays signataire a en outre le droit de demander une inspection in-situ en cas d'événement supect.

3) Ratification:

Au total, 180 pays ont signé le CTBT et 148 ont ratifié le traité adopté par l'Assemblée générale de l'ONU en septembre 1996. Mais le traité ne peut pas entrer en vigueur avant que l'ensemble des 44 Etats disposant d'installations nucléaires ne l'aient ratifié.

Douze ans après sa conclusion en 1996, le CTBT nécessite encore pour entrer en vigueur la ratification de neuf Etats-clés: la Chine, la Corée du Nord, l'Egypte, l'Inde, l'Indonésie, l'Iran, Israël, le Pakistan et les Etats-Unis. L'Inde, le Pakistan et la Corée du Nord, qui n'est pas représentée à la conférence, ne l'ont ni signé, ni ratifié.

A la fin 1996, sous la présidence de Bill Clinton, les Etats-Unis avaient été l'un des premiers pays à signer le traité mais, en octobre 2000, le Sénat avait refusé de le ratifier. Le nouveau président américain, Barack Obama, vient de demander au Sénat de procéder à la ratification.

L'Inde, le Pakistan et l'Indonésie sont les trois autres pays susceptibles d'engager prochainement une procédure de signature et de ratification pour les deux premiers et de ratification pour le troisième, selon l'institution.

Le poids juridique du CTBT, qui est censé mettre un terme à plus de 2.000 essais nucléaires effectués dans le monde depuis 1945, reste de ce fait incertain.

C'est la Commission préparatoire (CTBTO) du Traité d'interdiction totale des essais nucléaires (CTBT), dirigée par le Hongrois Tibor Toth, qui exploite le réseau ultra-perfectionné (IMS/IDC) de 337 cellules de détection souterraine, sous-marine et atmosphérique pour déceler d'éventuels essais nucléaires, un dispositif servant également à l'alerte anti-tsunami.

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Les principaux points du G20

Publié le 3 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux points et phrases du communiqué final du G20 publié jeudi à l'issue du sommet des dirigeants de ce groupe réunissant pays riches et émergents à Londres.

 

"Nous faisons face au plus grand défi des temps modernes posé à l'économie mondiale. Une crise qui s'est aggravée depuis notre dernière rencontre, qui touche les vies de femmes, d'hommes, et d'enfants dans tous les pays et face à laquelle tous les pays doivent s'unir pour la résoudre. Une crise mondiale demande une solution mondiale".

 

"Nous partons du principe que la prospérité est indivisible que la croissance pour être durable doit être partagée (...)". Nous pensons que la seule fondation sûre d'une mondialisation soutenable et l'augmentation de la prospérité pour tous est une économie ouverte fondée sur le principe de marché, une régulation efficace et des institutions mondiales solides".

 

"Nous nous sommes engagés aujourd'hui à faire tout ce qui est nécessaire pour:

  - rétablir la confiance, la croissance et l'emploi

  - réparer le système financier pour rétablir le crédit

  - renforcer la régulation financière pour maintenir la confiance

  - financer et réformer nos institutions financières pour surmonter cette crise et en empêcher d'autres.

  - promouvoir le commerce mondial et l'investissement et rejeter le protectionnisme

  - bâtir une reprise écologique et soutenable"

 

Le G20 a présenté un programme de 1.100 milliards de dollars destiné à soutenir le crédit, la croissance et l'emploi, et passant notamment par un triplement à 750 milliards de dollars des ressources du FMI, d'un soutien de 250 milliards de dollars au commerce, et de ventes d'or par le FMI.

 

Restaurer la croissance et l'emploi

Le G20 chiffre à 5.000 milliards de dollars d'ici à fin 2010 le montant des sommes injectées dans l'économie mondiale et "s'engage à fournir l'effort budgétaire nécessaire pour restaurer la croissance".

Il s'engage à "faire le nécessaire pour restaurer un flot de crédit normal dans le système financier et assurer que les institutions d'importance systémique restent saines".

Il promet de "faire tout ce qu'il faudra faire" pour assurer le retour de la croissance.

Il est résolu à "assurer une soutenabilité budgétaire à long terme et la stabilité des prix" et à mettre en place "des stratégies de sortie crédibles" aux mesures de relance et de soutien au secteur financier.

Le G20 s'engage à ne pas pratiquer de dévaluation de ses monnaies à des fins de concurrence.

 

Renforcement de la supervision financière et de la régulation

"La confiance ne sera pas restaurée tant que nous n'aurons pas ramené la confiance dans notre système financier".

Le G20 va renforcer la cohérence des régulations nationales et le cadre des critères financiers internationaux, notamment pour "décourager les prises de risques excessives".

Il va mettre en oeuvre de nouveaux principes "exigeants" sur la rémunération des banquiers, et prendra des mesures, quand la reprise sera assurée, pour améliorer le capital des banques

Le G20 va "agir" contre les juridictions non-coopératives, dont les paradis fiscaux. "L'ère du secret bancaire est terminée". L'OCDE devait publier jeudi une liste de paradis fiscaux.

Les règles comptables vont être améliorées et les agences de notation seront mieux encadrées, notamment pour éviter "d'inacceptables conflits d'intérêt"

Les ministres des Finances devront fournir un rapport sur la mise en oeuvre de ces décisions lors de leur prochaine réunion en Ecosse en novembre

 

Renforcement des institutions financières mondiales

Outre le renforcement de leurs moyens, le G20 veut "réformer le mandat, le champ d'action et la gouvernance" de ces institutions comme le FMI ou la Banque mondiale, et promet de terminer d'ici à janvier 2011 une révision des quotas du FMI. Les dirigeants de ces institutions seront désignés de manière "ouverte, transparente et basée sur le mérite"

 

Résister au protectionnisme

Le G20 réaffirme qu'il "s'empêchera d'élever de nouvelles barrières" protectionnistes, cela jusqu'à la fin 2010, et reste engagé à "atteindre une conclusion ambitieuse et équilibrée" du cycle de développement de Doha

 

Une reprise juste et durable pour tous

Le G20 reconnaît "l'impact disproportionné sur les personnes vulnérables dans les pays les plus pauvres", "la dimension humaine de cette crise" de cette crise et s'engage à fournir des ressources supplémentaires. Il s'engage à faire autant que possible que la reprise soit écologique

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Les deux listes de paradis fiscaux établies par l'OCDE

Publié le 2 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les deux listes de paradis fiscaux rendues publiques jeudi par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur son site internet:

 

LISTE "NOIRE"

-          Costa Rica

-          Malaisie

-          Philippines

-          l'Uruguay

 

LISTE "GRISE"

-          Autriche

-          Les îles Cook

-          Antilles néerlandaises

-          Andorre

-          République dominicaine

-          Niue

-          Anguilla

-          Gibraltar

-          Panama

-          Antigua et Barbuda

-          Grenade

-          Saint-Kitts et Nevis

-          Aruba

-          Guatemala

-          Sainte-Lucie

-          Bahamas

-          Liberia

-          Saint Vincent et les Grenadines

-          Bahreïn

-          Liechtenstein

-          Samoa

-          Belgique

-          Les îles Marshall

-          Saint-Marin

-          Belize

-          Luxembourg

-          Singapour

-          Bermudes

-          Monaco

-          Suisse

-          Brunei

-          Montserrat

-          Iles Turks et Caïques

-          Les îles Caïmans

-          Nauru

-          Vanuatu

-          Chili

 

-          Les îles Vierges

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Les dossiers du G20 : des points d'accord et beaucoup de sujets qui fâchent

Publié le 1 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux thèmes de discussion des dirigeants du G20 qui se réunissent jeudi en sommet à Londres, entre les sujets qui fâchent comme la régulation du secteur financier et les points d'accord comme l'augmentation des ressources du FMI.

 

DESACCORD SUR LES REMEDES A LA RECESSION MONDIALE : les Etats-Unis ont pris la tête d'un camp en faveur de nouveaux efforts de relance pour sortir la planète de sa plus grave crise économique depuis l'après-guerre, mais se heurtent à l'hostilité des Européens, France et Allemagne en tête, qui estiment en avoir déjà fait assez. Le président Obama a répété mercredi que les Etats-Unis ne pouvaient pas "être le seul moteur" de la croissance. Le G20 pourrait éluder ces divisions en optant pour un compromis dans lequel chaque Etat s'engagera à faire "tout est ce qui est nécessaire".

 

LE RENFORCEMENT DE LA REGULATION DU SECTEUR FINANCIER apparaît comme l'autre dossier le plus brûlant. Face aux réserves anglo-saxonnes, France et Allemagne réclament des mesures concrètes et le président Nicolas Sarkozy, qui fustige "un capitalisme financier sans principe" ni "morale", a menacé de claquer la porte si le sommet n'aboutissait qu'à un "faux compromis".

 

LA LUTTE CONTRE LES PARADIS FISCAUX est l'autre grand cheval de bataille de Paris et Berlin. La France a reproché à Washington de faire preuve d'une "tolérance anglo-saxonne traditionnelle" envers ces trous noirs de la finance, tandis que la Chine semble prête à s'opposer à toute mesure qui risquerait de mettre sur la sellette ses places financières de Hong Kong et Macao.

 

LA REMUNERATION DES BANQUIERS. Gordon Brown a promis que le G20 jetterait les bases de règles communes pour encadrer les "bonus" des princes de la finance, accusés d'avoir contribué à la crise financière.

 

LE GONFLEMENT DES FONDS DU FMI POUR AIDER LES PAYS LES PLUS FRAGILES semble un des rares sujets de consensus. Les dirigeants du G20 devraient approuver un doublement de ses ressources, mais les pays émergents pourraient tenter d'en profiter pour arracher des avancées sur la réforme de la gouvernance de l'institution.

 

LE REJET DES REFLEXES PROTECTIONNISTES devrait également être un terrain d'entente, même si dans la pratique, les exemples d'entorse à ce principe se sont multipliés ces derniers mois, comme la clause "Achetez américain" du plan de relance de Barack Obama.

 

LA QUESTION DES CHANGES ne figure pas en tant que telle à l'ordre du jour du sommet, mais de plus en plus de voix s'élèvent, notamment en Chine et en Russie, pour contester l'hégémonie du dollar, et la question risque d'être mise sur la table.

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Les négociations sur le nucléaire nord-coréen au point mort

Publié le 1 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Les négociations sur le nucléaire nord-coréen, actuellement dans l'impasse alors que Pyongyang a annoncé le tir controversé d'un "satellite" début avril, visent à faire renoncer le régime communiste à ses ambitions atomiques en échange d'une importante aide énergétique.

Ces laborieuses discussions à six pays (deux Corées, Etats-Unis, Chine, Japon, Russie) sous l'égide de Pékin ont débuté en août 2003 pour résoudre la crise provoquée par la décision de Pyongyang, fin 2002, de reprendre son programme nucléaire en violation d'un accord conclu avec les Etats-Unis douze ans plus tôt.

La Corée du Nord est entrée le 9 octobre 2006 dans le cercle restreint des puissances atomiques militaires en procédant à un test nucléaire, bafouant un engagement passé en septembre 2005 avec ses partenaires de négociation par lequel elle acceptait d'abandonner ses visées nucléaires.

Un accord a finalement été arraché le 13 février 2007 sur l'engagement du Nord à désactiver puis démanteler ses installations atomiques contre une aide d'un million de tonnes équivalent-pétrole, vitale pour ce pays de 23 millions d'habitants souffrant de pénuries chroniques.

Le processus semblait bien engagé depuis la désactivation du site de Yongbyon, en juillet 2007, et la démolition de sa tour de refroidissement en juin 2008.

Mais les tractations achoppent depuis plusieurs mois sur les modalités de vérification de la dénucléarisation.

Les autorités américaines exigent que Pyongyang accepte un mécanisme complet de vérification, avec notamment le prélèvement d'échantillons sur ses sites nucléaires. Mais les Nord-Coréens ont affirmé que le processus ne prévoyait que des visites d'experts internationaux, la consultation de documents et des entretiens avec des techniciens nord-coréens.

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G20: la liste des pays et des dirigeants participant au sommet

Publié le 1 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici la liste des participants au sommet du G20 qui doit réunir jeudi à Londres les dirigeants des principaux pays développés et émergents ainsi que des responsables d'institutions internationales pour parler de la lutte contre la crise économique.

 

AFRIQUE DU SUD : Président Kgalema Motlanthe

Allemagne : Chancelière Angela Merkel

ARABIE SAOUDITE : Roi Abdallah

ARGENTINE : Présidente Cristina Kirchner

AUSTRALIE : Premier ministre Kevin Rudd

BRESIL : Président Luiz Inacio Lula da Silva

CANADA : Premier ministre Stephen Harper

CHINE : Président Hu Jintao

COREE DU SUD : Président Lee Myung-Bak

Etats-Unis : Président Barack Obama

France : Président Nicolas Sarkozy

INDE : Premier ministre Manmohan Singh

INDONESIE : Président Susilo Bambang Yudhoyono

Italie : Président du Conseil Silvio Berlusconi

JAPON : Premier ministre Taro Aso

Mexique : Président Felipe Calderon

Royaume-Uni : Premier ministre Gordon Brown

RUSSIE : Président Dmitri Medvedev

TURQUIE : Premier ministre Recep Tayyip Erdogan

UNION EUROPEENNE : Président en exercice Mirek Topolanek, Premier ministre de la République Tchèque

La Commission européenne est représentée par son président José Manuel Barroso

 

Outre ces membres du G20, deux pays européens doivent participer au sommet:

Espagne : Chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero

PAYS-BAS : Premier ministre Jan Peter Balkenende

 

Sept organisations internationales sont également représentées:

ASEAN : Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva, représente les 10 membres de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est.

BANQUE MONDIALE : Président Robert Zoellick

FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL : Directeur général Dominique Strauss-Kahn

FORUM DE STABILITE FINANCIERE : Président Mario Draghi

ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE : Directeur général Pascal Lamy

NATIONS UNIES : Secrétaire général Ban Ki-moon

NOUVEAU PARTENARIAT POUR LE DEVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE (Nepad) : Président Meles Zenawi (Premier ministre d'Ethiopie)

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Israël: le nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahu

Publié le 31 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici la liste du gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, chef du parti de droite Likoud, qui a obtenu mardi soir l'investiture de la Knesset (Parlement).

Il comprend 30 ministres.

 

- Premier ministre, ministre des Retraités, de la Santé et chargé de la stratégie économique: Benjamin Netanyahu (Likoud)

- Affaires stratégiques et suppléant du Premier ministre: Moshé Yaalon (Likoud)

- Développement régional, chargé du Neguev et de la Galilée et suppléant du Premier ministre: Sylvan Shalom (Likoud)

- Affaires étrangères et vice-Premier ministre: Avigdor Lieberman (Israël Beiteinou)

- Défense et vice-Premier ministre: Ehud Barak (Travaillistes)

- Intérieur et vice-Premier ministre: Elie Yishaï (Shass)

- Ministre en charge des services de renseignements et vice-Premier ministre: Dan Meridor (Likoud)

- Finances: Youval Steinitz (Likoud)

- Justice: Yaakov Neeman (non affilié)

- Education: Gideon Saar (Likoud)

- Agriculture: Shalom Simhon (Travaillistes)

- Sécurité intérieure: Yitzhak Aharonovitch (Israël Beiteinou)

- Industrie, Commerce et Emploi: Binyamin Ben Eliezer (Travaillistes)

- Habitat: Ariel Attias (Shass)

- Transports: Israël Katz (Likoud)

- Infrastructures nationales: Ouzi Landau (Israël Beiteinou)

- Communications: Moshe Kahlon (Likoud)

- Tourisme: Stas Misezhnikov (Israël Beiteinou)

- Environnement et relations avec le Parlement: Gilad Erdan (Likoud)

- Sciences: Daniel Herschkowitz (Foyer juif)

- Intégration: Sofa Landver (Israël Beiteinou)

- Culture et sports: Limor Livnat (Likoud)

- Cultes: Yaakov Margi (Shass)

- Affaires sociales: Yitzhak Herzog (Travaillistes)

- Ministre de l'Information et de la Diaspora: Youli Edelstein (Likoud)

- Ministre en charge des minorités: Avishaï Braverman (Travaillistes)

- Ministre en charge des services publics: Michaël Eytan (Likoud)

- Sans portefeuille: Meshulam Nahari (Shass)

- Sans portefeuille: Benny Begin (Likoud)

- Sans portefeuille: Yossi Peled (Likoud)

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USA : conclusions du groupe de travail sur GM et Chrysler

Publié le 31 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux points des conclusions et des recommandations du groupe de travail présidentiel américain sur les constructeurs automobiles General Motors (GM) et Chrysler publiées lundi.

 

LIGNE GENERALE:

"Les plans présentés par GM et Chrysler le 17 février 2009 n'ont pas déterminé une voie crédible vers la viabilité. Dans leur forme actuelle, ils ne sont pas suffisants pour justifier un nouvel investissement substantiel de ressources des contribuables."

"Leur meilleure chance de succès pourrait bien résider dans l'utilisation de la loi sur les faillites, d'une manière rapide et chirurgicale", ce qui permettrait aux deux groupes de se restructurer sous la protection d'un juge (chapitre 11 de la loi sur les faillites).

 

GENERAL MOTORS:

"General Motors est au début d'un redressement opérationnel dans lequel il a fait des progrès tangibles dans un certain nombre de domaines."

"Néanmoins, il est important de reconnaître qu'un grand nombre de progrès doivent encore être faits, et que le plan de GM est fondé sur des hypothèses assez optimistes qui seront remises en cause en l'absence d'une restructuration plus agressive."

"Alors que le plan actuel de GM n'est pas viable, le gouvernement est certain qu'avec une restructuration plus fondamentale, GM sortira de ce processus en étant une entreprise plus forte et plus concurrentielle."

"Ce processus passera par des changement dans la direction de GM et des efforts supplémentaires du Trésor américain et de conseillers extérieurs pour aider la société dans son effort de restructuration."

Rick Wagoner, le PDG du groupe démissionne à la demande des autorités.

"Le gouvernement va assurer à GM un fonds de roulement pendant 60 jours pour développer un plan de restructuration plus agressif et une stratégie de mise en œuvre crédible pour sa mise en œuvre."

"Le gouvernement soutiendra GM dans son effort de restructuration".

Le groupe de travail ne dit rien sur les 16,6 milliards de dollars supplémentaires demandés par le groupe.

 

CHRYSLER:

"Après des discussions approfondies avec des experts financiers et industriels, le gouvernement a conclu à contrecœur que Chrysler n'était pas viable seul."

"Mais Chrysler est parvenu à un protocole d'accord avec [le groupe italien] Fiat."

"Fiat est prêt a des transferts de technologie" et "s'est engagé à construire des nouvelles voitures et des nouveaux moteurs économes en carburant" aux Etats-Unis.

Il reste cependant "de gros obstacles à surmonter avant la réalisation de l'accord".

"Le gouvernement va assurer à Chrysler un fonds de roulement pendant 30 jours, le temps que celui-ci parvienne à un accord définitif avec Fiat et s'assure du soutien des actionnaires nécessaires".

"En cas de succès, le "gouvernement envisagera d'investir jusqu'à hauteur des 6 milliards de dollars demandés par Chrysler pour permettre à ce partenariat de réussir."

"Si aucun accord n'est conclu, le gouvernement n'investira aucun dollar de plus des contribuables dans Chrysler".

 

GARANTIE DU GOUVERNEMENT:

Le gouvernement garantit tous les modèles qui seront achetés aux deux constructeurs pendant leur période de restructuration, afin de ne pas faire fuir les acheteurs potentiels.

 

NOMINATION D'UN RESPONSABLE DES QUESTIONS SOCIALES

Le gouvernement a nommé Edward Montgomery, ancien secrétaire adjoint au Trésor, pour piloter les efforts des autorités en faveur des salariés et des villes dépendants du secteur automobile.

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L'Otan, la plus grande organisation de défense collective mondiale

Publié le 31 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) est une organisation militaire commune de défense, comptant aujourd'hui 26 pays-membres, et bientôt 28.

L'Otan a été créée par un traité signé le 4 avril 1949 à Washington. L'organisation a alors pour but de contrer la menace soviétique et est fondée sur le principe de solidarité mutuelle entre tous ses membres.

A ses 12 fondateurs (Etats-Unis, Belgique, Canada, Danemark, France, Grande-Bretagne, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal), se sont ajoutés au fil des ans sept pays: la Grèce, la Turquie, l'Allemagne, l'Espagne, la Pologne, la Hongrie et la République tchèque.

En mars 2004, une deuxième vague de sept pays (Lituanie, Estonie, Lettonie, Slovaquie, Slovénie, Bulgarie et Roumanie) les ont rejoints.

Deux autres pays, l'Albanie et la Croatie, doivent suivre lors du sommet du 60e anniversaire de l'Alliance vendredi et samedi sur la frontière franco-allemande.

L'article 5 du traité de l'Otan constitue l'épine dorsale de l'organisation. Il stipule que toute attaque contre un des pays membres est considérée comme une attaque contre tous.

Pour la première fois depuis la création de l'Otan, les Alliés ont invoqué cet article en 2001 pour marquer leur soutien aux Etats-Unis au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre.

Le siège de l'Otan a d'abord été à Londres, puis à Paris, et enfin à Bruxelles depuis 1966. Son commandement militaire (SHAPE) est situé à Mons (Belgique).

Son secrétaire général est le Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer depuis le 1er janvier 2004. Son mandat prend fin le 31 juillet.

L'organe principal de décision de l'Otan est le Conseil de l'Atlantique Nord, dans le domaine politique.

La France, qui a été un membre fondateur de l'Otan, s'est retirée de la structure militaire de commandement en 1966, suite à une décision du général Charles de Gaulle. Le sommet de cette semaine consacrera son retour complet dans cette structure, que le président Nicolas Sarkozy avait annoncé dès 2008.

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Afghanistan/Pakistan: la nouvelle stratégie d'Obama

Publié le 27 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux points de l'intervention du président américain Barack Obama, qui a annoncé vendredi une nouvelle stratégie pour son pays en Afghanistan à laquelle il a étroitement associé le Pakistan :

 

OBJECTIFS DE LA GUERRE: "Désorganiser, démanteler et vaincre Al-Qaïda au Pakistan et en Afghanistan et empêcher leur retour dans l'un ou l'autre de ces pays à l'avenir". "Nous ne sommes pas en Afghanistan pour contrôler ce pays ni pour dicter son avenir".

 

EMPECHER LE RETOUR DES TALIBANS: "Pour les Afghans, un retour des talibans condamnerait leur pays à subir un pouvoir brutal, un isolement international, une paralysie économique et la fin des libertés fondamentales, particulièrement pour les femmes. Un retour d'Al-Qaïda qui accompagnerait le pouvoir taliban placerait l'Afghanistan sous l'ombre d'une violence perpétuelle".

 

TROUPES SUPPLEMENTAIRES: Déploiement de quelque 4.000 soldats supplémentaires pour former les forces de sécurité afghanes, en plus des 75.000 soldats étrangers, dont 38.000 Américains déjà sur place. M. Obama avait déjà annoncé un renfort de 17.000 soldats le mois dernier. L'objectif est de faire passer les effectifs de l'armée afghane à 134.000 d'ici deux ans et ceux de la police à 82.000.

 

AIDE CIVILE: Les Etats-Unis vont envoyer des centaines de coopérants civils, ingénieurs agronomes, enseignants, ingénieurs, juristes. L'objectif est de développer l'économie du pays et de lutter contre la production et le trafic de drogue.

 

AMELIORER LE GOUVERNEMENT AFGHAN: "Les Etats-Unis ne fermeront pas les yeux sur la corruption au sein du gouvernement afghan". L'aide fournie au pays sera soumise à des critères précis quant à son utilisation.

 

MENACE TERRORISTE AU PAKISTAN: "Al-Qaïda et ses alliés extrémistes sont un cancer qui risque de tuer le Pakistan".

 

AIDE AU PAKISTAN: Triplement de l'aide à Islamabad à 1,5 milliard de dollars par an sur cinq ans pour "construire des écoles, des routes, des hôpitaux". Mais le soutien financier de Washington n'est pas un "chèque en blanc": "Le Pakistan doit donner la preuve de sa détermination à éliminer Al-Qaïda et tous les extrémistes violents qui se trouvent à l'intérieur de ses frontières".

 

NOUVEAU GROUPE DE CONTACT POUR L'AFGHANISTAN ET LE PAKISTAN: Ce groupe  "doit rassembler tous ceux pour lesquels la sécurité dans la région est un enjeu, nos alliés de l'Otan et d'autres partenaires, mais aussi des Etats d'Asie centrale, les pays du Golfe et l'Iran, la Russie, l'Inde et la Chine".

 

CHANCES DE SUCCES: "La route sera longue. Il y aura des jours difficiles... Nous utiliserons tous les éléments de notre puissance nationale pour vaincre Al-Qaïda et défendre l'Amérique, nos alliés et tous ceux qui veulent un avenir meilleur. Car les Etats-Unis d'Amérique représentent la paix et la sécurité, la justice et l'opportunité. Voilà ce que nous sommes et ce que l'histoire nous appelle une fois de plus à accomplir".

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Comment le FMI prête à ses Etats membres

Publié le 23 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Les prêts du Fonds monétaire international aux pays en difficulté, qui seront modernisés par une réforme adoptée mardi, sont au cœur de la mission actuelle du FMI.

Ce mécanisme de solidarité internationale a été institué après la création du FMI en 1944, avec l'intention d'éviter une réédition de la crise des années 1930, où les réflexes nationalistes avaient enfoncé l'économie mondiale dans la dépression. La France fut la première à en bénéficier, en 1947.

"Un pays membre peut solliciter une aide financière auprès du FMI s'il constate un besoin de balance des paiements - c'est-à-dire dans les cas où il ne peut pas obtenir de financements suffisants à des conditions abordables pour régler ses paiements internationaux", explique le Fonds sur son site internet.

Le prêt est accordé à la demande de l'Etat en question après un examen de sa situation, et sous des conditions discutées entre le Fonds et le gouvernement. Le FMI dit vouloir ainsi "rétablir les conditions d'une croissance économique durable".

Cette "conditionnalité" a été l'objet de tous les débats depuis les décennies.

En effet, elle veut donner un caractère exceptionnel à l'assistance du FMI, qui compte 185 Etats membres. Et elle suppose généralement un assainissement des finances du pays, en vertu de principes d'inspiration libérale et monétariste: réduction drastique du déficit budgétaire et des déséquilibres extérieurs, reconstitution des réserves de change et éventuellement remontée des taux d'intérêt pour réduire les attaques contre la monnaie.

Ces remèdes sont douloureux en temps de crise. Dans certains pays d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie, les recommandations du FMI ont eu des conséquences sociales qui lui ont durablement attiré l'hostilité des opinions publiques.

Les prêts suivent une procédure longue: demande d'aide, accord entre la direction du FMI et le gouvernement spécifiant les mesures de politique économique à entreprendre, approbation par le conseil d'administration du Fonds (24 membres, dont 5 pays et 19 groupes de pays), et suivi de l'application de l'accord.

Le montant et la durée du prêt sont fonction de la situation particulière du pays. Le FMI a défini plusieurs "facilités" de prêts, selon les objectifs poursuivis.

Au 28 février, le FMI avait un encours de prêt de 25,3 milliards d'euros, dont bénéficiaient 70 pays: 37 africains, 16 asiatiques, 9 latino-américains et 8 européens.

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Le plan Geithner de rachat des actifs à risque des banques

Publié le 23 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principales dispositions du plan dévoilé lundi par le secrétaire au Trésor Timothy Geithner pour débarrasser les banques américaines de leurs actifs à risque:

 

PRINCIPES GÉNÉRAUX

Le Programme d'investissement public-privé (PPIP) va utiliser entre 75 et 100 milliards de dollars de fonds publics, qui seront prélevés sur l'enveloppe de 700 milliards votée par le Congrès en octobre.

Par effet de levier, cette somme va permettre de doter le programme d'un pouvoir d'achat de 500 milliards de dollars. Cette somme pourra être portée jusqu'à 1.000 milliards à l'avenir.

Le mécanisme prévoit un partage des risques entre investisseurs privés et publics: les premiers peuvent perdre toute leur mise si ces actifs s'enfoncent encore plus dans la crise, et les seconds pourront dégager des plus-values en cas de réussite.

Pour éviter que le gouvernement ne surpaie ces actifs, la détermination de leur prix de rachat se fera par des enchères entre investisseurs privés.

Le partenariat prévoit deux mécanismes distincts, l'un pour les prêts douteux accordés par les banques et l'autre pour les titres adossés à des actifs devenus invendables depuis l'explosion de la bulle immobilière. Chaque mécanisme recevra la moitié de l'argent dégagé par le Trésor, mais le ministère s'autorise une certaine flexibilité en la matière

 

MÉCANISME DE RACHAT DES CRÉANCES DOUTEUSES

Les actifs proposés à la vente par les banques sont vendus au plus offrant.

L'achat est en règle générale financé par une part de capitaux et six parts d'emprunt, que fournira le régulateur bancaire FDIC.

L'apport en capital est assuré pour moitié par l'investisseur et pour l'autre par le PPIP.

Une fois les actifs achetés, il seront gérés et contrôlés par des gestionnaires privés, sous contrôle de la FDIC, jusqu'à leur arrivée à maturité. La FDIC conserve en garantie les actifs repris jusqu'au dénouement de l'opération et reçoit une commission pour ses services.

 

MÉCANISME DE RACHAT DES ACTIFS À RISQUE

Le programme lancé par la Réserve fédérale pour faciliter le refinancement des sociétés de crédit à la consommation (TALF) est élargi aux établissements détenant des créances immobilières (résidentielles et commerciales) et d'autres émissions garanties par des actifs. Ces actifs devront avoir été notés lors de leur émission "AAA", la meilleure note possible des agences de notation. Les modalités pratiques de ce mécanisme seront rendues publiques ultérieurement.

Le Trésor va sélectionner cinq gestionnaires d'actifs (et peut-être plus), qui lèveront sur le marché des fonds pour racheter ce type d'actifs. Le Trésor apportera une somme équivalente aux montants récoltés, en tant que co-investisseur, et prêtera aussi une somme identique prélevée sur le PPIP. Au cas par cas, le montant du prêt pourra être doublé.

L'investisseur disposera ainsi d'un pouvoir d'achat triplé (ou quadruplé) par rapport à son investissement initial.

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La France a notifié à l'Otan son retour dans le commandement militaire

Publié le 21 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

La France a officiellement notifié à l'Otan sa volonté de "retrouver toute sa place" en son sein, dans une lettre du président français Nicolas Sarkozy au secrétaire général de l'alliance, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

"La France souhaite participer pleinement à toutes les structures de l'alliance", a écrit M. Sarkozy dans un message d'une page et demie remis jeudi au secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer, a indiqué à des journalistes un diplomate de l'Otan.

"Les Européens doivent jouer un rôle croissant et renforcer leurs capacités militaires", a ajouté le président français dans cette lettre, dont le contenu intégral n'a cependant pas été rendu public.

Le porte-parole de l'Otan, James Appathurai, a confirmé que M. Sarkozy "a adressé hier (jeudi) une lettre au secrétaire général qui confirme que la France a décidé de reprendre toute sa place au sein de l'Otan, après le débat au Parlement français" du 17 mars sur son retour dans la structure militaire intégrée de l'alliance, qu'elle avait quittée en 1966 à l'initiative du président Charles de Gaulle.

Cette lettre concrétise l'intention proclamée dès l'été 2007 par M. Sarkozy de faire réintégrer entièrement à la France le commandement de l'Otan, en parallèle à sa volonté de relancer l'Europe de la défense dans le cadre de l'Union européenne.

Pour l'instant, seuls 107 militaires français sont insérés depuis 2004 dans la structure militaire de l'Otan, au titre de la force de réaction rapide, la NRF, à laquelle la France a participé dès ses débuts.

Pour la suite, en ce qui concerne les plus de 800 militaires supplémentaires de tous grades qu'elle devra affecter dans les divers quartiers généraux de l'Otan, "la France avait déjà fait savoir qu'elle se plierait aux procédures administratives et techniques", a souligné M. Appathurai.

"De son côté, l'Otan, dans ses discussions en cours sur le renouvellement de l'ensemble des 13.000 postes de la structure militaire, a pris en compte le retour éventuel de la France", a-t-il souligné par ailleurs.

Les négociations interalliées pour le partage des postes entre les 28 pays membres (y compris l'Albanie et la Croatie, dont les adhésions doivent être formalisées cette année) devraient se terminer fin 2009.

Les militaires français doivent être répartis entre le grand quartier général de l'Otan à Mons (sud de la Belgique), le commandement chargé de la Transformation, à Norfolk (côte est des Etats-Unis) et les commandements régionaux.

"L'essentiel d'entre eux arrivera dans les commandements de l'Otan à partir de l'été 2010", a-t-on indiqué de source militaire française.

En revanche, la participation de la France au Comité des plans de défense (CPD), organisme de planification des forces où elle ne siégeait plus depuis 1966, peut prendre effet très rapidement.

La première réunion de ce comité au niveau des ministres de la Défense devrait avoir lieu en juin prochain.

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La Macédoine: faits et chiffres

Publié le 20 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Les Macédoniens désignent dimanche leur président pour un mandat de cinq ans et votent aussi pour les élections municipales, un scrutin considéré comme un test crucial pour les perspectives européennes de Skopje.

Voici quelques données relatives au pays:

 

NOM: L'Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM, ou FYROM en anglais) a été admise aux Nations unies sous ce nom provisoire en 1993. Athènes considère que le nom de Macédoine fait partie exclusivement de son patrimoine historique national.

La Grèce a usé en avril 2008 de son pouvoir de veto pour bloquer l'adhésion de Skopje à l'OTAN et a menacé de faire de même pour l'intégration de la Macédoine à l'UE, tant que le différend l'opposant à Skopje sur le nom de la Macédoine n'aurait pas trouvé de solution.

GEOGRAPHIE: La Macédoine est un pays enclavé, limitrophe de la Serbie au nord, de la Bulgarie à l'est, de la Grèce au sud et de l'Albanie à l'ouest. Superficie: 25.333 kilomètres carrés.

CAPITALE: Skopje

POPULATION: 2,2 millions d'habitants. 64,2% sont Macédoniens, 25,2% Albanais, 3,8% Turcs, 2,7% Roms et 2,2% Serbes, selon le recensement de 2003.

RELIGION: orthodoxes (67%), musulmans sunnites (30%)

HISTOIRE: Etroitement liée à l'histoire byzantine et de l'empire ottoman jusqu'aux guerres balkaniques de 1912-1913. La région géographique de Macédoine a été alors divisée entre la Serbie, la Grèce et la Bulgarie.

Après la seconde guerre mondiale, la Macédoine est devenue l'une des six républiques constitutives de la Fédération yougoslave. La Macédoine a proclamé son indépendance le 8 septembre 1991.

Les accords d'Ohrid sont signés le 13 août 2001, sous les auspices de la communauté internationale et en particulier de l'Union européenne. Ils mettent fin à une insurrection de sept mois de la communauté albanaise et accordent davantage de droits politiques et civiques aux Albanais du pays.

INSTITUTIONS POLITIQUES: Elections législatives tous les quatre ans.

Le président, élu pour un mandat de cinq ans, nomme le Premier ministre et les membres du gouvernement.

ECONOMIE: Encore largement agricole (bétail, céréales, tabac). Ressources minières nombreuses, comme le fer, le zinc, plomb, cuivre.

Taux de chômage: 35,2% de la population active en 2008.

PIB par tête d'habitant: 4.683 dollars en 2008.

FORCES ARMEES: armée professionnelle de 7.000 soldats.

 

Les trois principaux candidats à l'élection présidentielle macédonienne

Les Macédoniens se rendent aux urnes dimanche pour élire leur président pour un mandat de cinq ans et ils devront choisir entre sept candidats. Ils choisiront aussi leurs représentants municipaux et leurs maires pour les principales villes du pays.

Si aucun des candidats à l'élection présidentielle n'obtient la majorité absolue des suffrages au premier tour, un deuxième tour aura lieu le 5 avril.

Voici les biographies des trois principaux candidats:

 

GJORGJI IVANOV

Candidat de l'Organisation révolutionnaire-Parti démocratique pour l'unité nationale (VMRO-DPMNE). Il est crédité de 23% des suffrages selon un dernier sondage.

Professeur de droit à l'université de Skopje depuis 1995, Gjorgji Ivanov a également enseigné en Grèce. Il a commencé sa carrière comme journaliste.

Né en 1960 à Valandovo, au sud-est de Skopje, Gjorgji Ivanov a été actif dans l'organisation des jeunesses de l'ancienne Fédération yougoslave, avant l'indépendance de la Macédoine, en 1991.

Discret, ses adversaires lui reprochent son manque d'expérience politique et de charisme. Il est néanmoins réputé pour son application au travail.

Marié, il est père d'un enfant.

 

IMER SELMANI

La surprise de la campagne électorale. Imer Selmani, 41 ans, a réussi ce qui était jusqu'ici impensable: devenir également populaire auprès des Macédoniens et des Albanais. Sa campagne a porté principalement sur la nécessité de surmonter les divisions entre les deux principales communautés du pays et d'assurer son développement économique.

Il recueillerait 14% des voix et les analystes estiment qu'il pourrait devenir le premier Albanais macédonien à pouvoir accéder à un deuxième tour de l'élection présidentielle.

Imer Selmani dirige un parti albanophone créé en septembre dernier, la Nouvelle Démocratie.

Les Albanais représentent environ 25% de la population du pays. Les deux communautés avaient évité de peu la guerre civile en 2001, avant que l'Union européenne et la communauté internationale n'incitent les protagonistes à signer les accords de paix d'Ohrid, en août 2001.

Médecin de formation, Imer Selmani a détenu le portefeuille du ministère de la Santé. Il dirige maintenant une compagnie pétrolière.

Marié, Imer Selmani est père de quatre enfants.

 

LJUBOMIR FRCKOSKI

Ancien ministre des Affaires étrangères et de l'Intérieur, Ljubomir Frckoski est le candidat de l'Union sociale-démocrate (SDSM, opposition), même s'il ne fait pas partie de cette formation. Il est crédité d'environ 9% des voix, selon un dernier sondage.

Juriste de formation, Ljubomir Frckoski fut le principal conseiller de l'ancien président macédonien Boris Trajkovski, tué dans un accident d'avion en 2004.

Ljubomir Frckoski s'est engagé dans la politique macédonienne depuis l'indépendance du pays, en 1991, de l'ancienne Fédération yougoslave.

Né en 1957 à Skopje, Ljubomir Frckoski a été l'un des rédacteurs de la Constitution macédonienne, ainsi que des accords de paix d'Ohrid.

Ljubomir Frckoski n'a pas ménagé ses critiques à l'encontre du VMRO-DPMNE au pouvoir, l'accusant d'avoir conduit le pays à la pauvreté et à l'isolement.

Marié, il est père de trois enfants.

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Message d'Obama au régime iranien

Publié le 20 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le président américain Barack Obama s'est adressé directement aux dirigeants iraniens et leur a offert de surmonter presque trente années de conflit, dans un message historique diffusé dans la nuit de jeudi à vendredi à l'occasion du nouvel an iranien.

 

"Aujourd'hui, je veux adresser mes meilleurs vœux à tous ceux qui célèbrent Norouz à travers le monde.

Cette fête est à la fois un rite ancien et un moment de renaissance, et j'espère que vous profitez de cette période spéciale de l'année entre amis et avec la famille.

En particulier, je voudrais parler directement au peuple et aux dirigeants de la République islamique d'Iran. Norouz n'est qu'une partie de votre grande culture renommée. Pendant des siècles, votre musique, votre littérature et vos innovations ont rendu le monde meilleur et plus beau.

Ici, aux Etats-Unis, notre propre communauté a été renforcée par la contribution des Américains d'origine iranienne. Nous savons que vous êtes une grande civilisation, et vos succès ont gagné le respect des Etats-Unis et du monde.

Pendant près de 30 ans, les relations entre nos pays se sont tendues. Mais à l'occasion de cette fête, nous nous rappelons cet humanisme commun qui nous lie. Justement, vous allez célébrer votre nouvel an de la même façon que nous Américains, quand nous célébrons nos fêtes -- en se rassemblant avec des amis et avec la famille, échangeant cadeaux et des histoires, et en regardant vers l'avenir avec un sens renouvelé d'espoir.

 Ces célébrations contiennent la promesse d'un nouveau jour, la promesse d'opportunités pour nos enfants, la sécurité pour nos familles, le progrès pour nos communautés, et la paix entre les nations. Ce sont des espoirs partagés, ce sont des rêves communs.

En cette saison qui est celle des nouveaux commencements, je voudrais parler clairement aux dirigeants iraniens. Nous avons de graves divergences et elles se sont amplifiées avec le temps. Mon administration est désormais résolue à pratiquer une diplomatie qui traite la totalité des problèmes que nous avons devant nous, et à chercher à établir des relations constructives entre les Etats-Unis, l'Iran et la communauté internationale. Ce processus ne progressera pas par la menace. Nous cherchons au contraire un dialogue honnête et fondé sur le respect mutuel.

Vous, aussi, vous avez un choix à faire. Les Etats-Unis veulent que la République Islamique d'Iran prenne la place qui lui revient dans la communauté des nations. Vous avez ce droit, mais il s'accompagne de vraies responsabilités, et cette place ne peut être obtenue par la terreur et les armes, mais par des actions pacifiques qui démontrent la véritable grandeur du peuple et de la civilisation iraniens. Et cette grandeur ne se mesure pas par la capacité à détruire mais par votre talent à construire et à créer.

Ainsi à l'occasion de votre Nouvel An, je veux que vous, le peuple et les dirigeants de l'Iran, vous compreniez le futur auquel nous aspirons. Il s'agit d'un avenir de nouveaux échanges entre nos deux peuples et de plus grandes opportunités de partenariat et de commerce. C'est un avenir dans lequel les vieilles divisions seront surmontées, où vous et tous vos voisins et le monde entier pourront jouir d'une plus grande sécurité et d'une paix plus grande.

Je sais que cela ne sera pas facile à atteindre. Certains affirment avec insistance que nous nous définissons par nos différences. Mais souvenons-nous des paroles écrites par le poète Saadi, il y a si longtemps: +Les enfants d'Adam sont des membres d'un même corps, créés d'une même essence+.

Avec l'arrivée d'une nouvelle saison, cette précieuse humanité que nous partageons tous nous revient en mémoire. Et nous pouvons une nouvelle fois invoquer cet esprit en aspirant à un nouveau commencement".

"Merci et Eid-eh Shoma Mobarak."

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Les prévisions économiques du FMI

Publié le 19 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principales prévisions de croissance dans le monde pour 2009 et 2010 publiées jeudi par le Fonds monétaire international (FMI).

Les chiffres indiqués entre parenthèses représentent les révisions exprimées en points par rapport aux précédentes prévisions du FMI, publiées le 28 janvier.

 

 

2009

2010

CROISSANCE du PIB

 

 

Monde

-1,0% à -0,5% (-1,5 à -1)

1,5% à 2,5% (-0,5 à -1,5)

Zone euro

-3,2% (-1,2)

0,1% (-0,1)

Pays développés

-3,5% à -3,0% (-1,5 à -1)

0,0% à 0,5% (-1,1 à -0,6)

Etats-Unis

-2,6% (-1,0)

0,2% (-1,4)

Japon

-5,8% (-3,2)

-0,2% (-0,8)

Pays en développement

et économies émergentes

1,5% à 2,5% (-1,8 à -0,8)

3,5% à 4,5% (-1,5 à -0,5)

 

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Madagascar : Andry Rajoelina président

Publié le 18 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Andry Rajoelina exerce la fonction de président de la République de Madagascar pour une transition ne pouvant dépasser 24 mois, a confirmé mercredi la Haute Cour constitutionnelle (HCC) malgache en validant l'ordonnance de transfert des pouvoirs par le directoire militaire.

La HCC "déclare que M. Andry Rajoelina exerce les attributions du président de la République énoncées par les dispositions de la Constitution", après avoir "validé" l'ordonnance de transfert des pleins pouvoirs à M. Rajoelina par le directoire militaire, selon ce document dont l'AFP a obtenu une copie.

Ce document, signé du président de la HCC Jean-Michel Rajaonarivony et de ses huit autres membres, précise que M. Rajoelina excerce ces fonctions "pour une durée de 24 mois au maximum".

La HCC a également validé l'ordonnance précédente dans laquelle le président Marc Ravalomanana avait démissioné en transférant les pleins pouvoirs à un directoire militaire.

L'armée malgache a catégoriquement refusé mardi ce directoire et transmis quelques heures plus tard les "pleins pouvoirs" au chef de l'opposition.

M. Rajoelina, avec un cortège de ses partisans, s'est rendu à la HCC mercredi pour récupérer ce document, avant de se rendre en début d'après-midi sur la place du 13-Mai, au centre de la capitale, où il devait s'exprimer devant plusieurs milliers de ses partisans.

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G20 Finances : un catalogue de recettes pour sortir le monde de la crise

Publié le 14 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principales mesures arrêtées par les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 en vue du sommet du 2 avril à Londres, selon le communiqué publié samedi à l'issue de leur réunion à Horsham, au sud de la capitale britannique.

 

PAS D'APPEL GENERAL A DE NOUVEAUX PLANS DE RELANCE :

-          Des "actions décisives, coordonnées et globales pour stimuler la demande et l'emploi" ont été engagées.

-          La principale priorité "est aujourd'hui de rétablir le bon fonctionnement du crédit en affrontant, là où cela s'avère nécessaire, les problèmes du secteur financier".

-          Les mesures exceptionnelles de politique économique annoncées à ce jour "doivent être mises en œuvre sans délai". Mais engagement "à fournir un effort de l'ampleur nécessaire pour rétablir la croissance".

 

LES BANQUES CENTRALES VONT CONTINUER A STIMULER L'ECONOMIE : "Les banques centrales des pays du G20 maintiendront des politiques expansionnistes aussi longtemps que nécessaire, en utilisant toute la palette des instruments de politique monétaire, y compris des mesures non conventionnelles, d'une manière compatible avec la stabilité des prix".

 

GONFLEMENT DES RESSOURCES DU FMI POUR AIDER LES PAYS LES PLUS FRAGILES :

-          Engagement à "aider les pays émergents et en développement à faire face au reflux des flux de capitaux internationaux"

-          Accord sur le "besoin urgent d'augmenter les ressources du FMI de manière très significative".

 

RENFORCEMENT DE LA REGULATION ET LUTTE CONTRE LES PARADIS FISCAUX

-          La coopération internationale doit être "renforcée afin de prévenir et résoudre les crises", via notamment le lancement "d'exercices d'alerte précoce" par le FMI et le Forum de stabilité financière.

-          Accord sur "l'identification des territoires non-coopératifs par les organismes internationaux compétents" et la "mise au point d'une boîte à outils de mesures efficaces" contre de tels paradis fiscaux.

-          Les ministres recommanderont à leurs chefs d'Etat l'enregistrement des fonds spéculatifs (hedge funds) et vont également demander l'enregistrement des agences de notation financière, considérées parfois comme ayant aggravé la crise des "subprimes".

-          Reconnaissance de la nécessité d'améliorer les normes comptables, d'une plus grande standardisation des marchés de dérivés de crédit, de la transparence de l'exposition (des institutions financières) aux véhicules hors bilan.

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Suisse: le canton de Lucerne lève l'interdiction de danser les jours fériés

Publié le 10 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le canton de Lucerne, dans le centre de la Suisse, a levé lundi l'interdiction de danser certains jours fériés, après un vote serré au Conseil des Etats, l'assemblée des cantons.

Le vote, à l'issu duquel 51 députés se sont exprimés en faveur et 50 contre, met fin à une querelle vieille de plus de 500 ans dans ce canton majoritairement catholique, selon l'agence helvétique ATS.

L'interdiction de danser concernait certains jours fériés: le vendredi saint, le dimanche de Pâques, le dimanche de Pentecôte, le jour du Jeûne fédéral, Noël et le mercredi des Cendres, a précisé l'ATS.

La députée verte Katharina Meile, qui a présenté le projet de loi, a estimé que l'Etat n'avait pas à décider des activités les jours fériés. L'Etat et l'Eglise sont séparés, a-t-elle souligné.

Mme Meile a estimé paradoxal qu'aux termes de la législation actuelle on puisse jouer de la musique dans un bar dansant, mais que danser sur la musique soit interdit.

Le Parti démocrate-chrétien (CVP, centre) et l'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste) ont en revanche défendu le maintien de l'interdiction.

Selon le député UDC Moritz Bachmann, il est inconcevable que l'on ne puisse pas respecter le repos pendant six jours fériés dans l'année.

Cette interdiction est un sujet récurrent dans le canton de Lucerne, qui est débattu depuis 1428.

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Sarkozy à Mexico: il faudra "imposer" des "changements" au G20 de Londres

Publié le 9 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Nicolas Sarkozy, ici avec le président mexicain Felipe Calderon
Le président français Nicolas Sarkozy a affirmé à nouveau lundi à Mexico qu'il fallait "modifier le capitalisme" et qu'il faudrait "imposer" des "changements" au cours de la réunion du G20 à Londres, le 2 avril prochain.

"Il faut modifier le capitalisme, pour qu'il soit un système d'entrepreneurs et non de spéculateurs", a déclaré M. Sarkozy dans une allocution au Sénat mexicain, au cours de la brève visite d'Etat qu'il effectue lundi dans le pays, sa première en Amérique hispanophone.

"Les changements, il nous faudra les imposer à Londres", a-t-il poursuivi faisant allusion à la prochaine réunion du G20.

Le Mexique, le Brésil et l'Argentine sont les représentants de l'Amérique latine au G20.

Le Mexique représente "un pont entre deux mondes", dans la "nouvelle ère de multipolarité" qui se dessine, a poursuivi M. Sarkozy, soulignant la "responsabilité" nouvelle du pays dans ce cadre international.

Revenant sur le cas de Florence Cassez, la Française condamnée au Mexique pour participation à des enlèvements et dont la perspective d'un transfert en France sera étudié par un "groupe de travail juridique" bilatéral, M. Sarkozy a déclaré que cette affaire "n'éloignerait pas le Mexique et la France l'une de l'autre".

"Je ne suis pas un homme d'impunité", a-t-il assuré, expliquant qu'en qualité de président de la République il avait une responsabilité à l'égard de ses compatriotes "quoi qu'ils aient fait".

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Le Tibet, de l'autonomie à la fuite du dalaï lama

Publié le 8 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les grandes dates du Tibet entre la fin de la dynastie mandchoue, qui marque le début de l'autonomie, et l'exil du dalaï lama en 1959:

 

1912

La dynastie mandchoue des Qing est renversée, les 3.000 soldats chinois, qui se trouvaient à Lhassa depuis le XVIIIe siècle, sont expulsés du Tibet.

1913

Janvier: le XIIIème dalaï lama revient de son exil en Inde à Lhassa.

Le chef des Tibétains tente d'obtenir l'indépendance en profitant de la faiblesse de la Chine, déchirée par la guerre civile.

1933

Décembre: mort du XIIIème dalaï lama, début d'une période de régence. Les contacts avec la Chine sont renoués en 1934 avec la visite à Lhassa d'une délégation du Kuomintang.

1937

Lhamo Dhondrub, un enfant de deux ans de l'Amdo (province du nord-est du Tibet), est désigné comme la réincarnation du dalaï lama.

1949

- Octobre: les communistes prennent le contrôle de la Chine. Comme les nationalistes, ils ont toujours revendiqué que le Tibet appartenait au géant asiatique.

- Novembre: le gouvernement tibétain écrit une lettre à Mao Zedong, demandant aux communistes de respecter l'indépendance du Tibet et réclamant le retour des territoires annexés par les nationalistes.

1950

- Octobre: les Chinois lancent une opération militaire contre le Tibet.

- Novembre: le gouvernement tibétain tente de faire appel aux Nations unies, mais en vain. Des négociations sont entamées avec les Chinois.

1951

- Mai: signature d'un accord en 17 points entre les Tibétains et les Chinois sur la "libération pacifique du Tibet".

- Septembre: les troupes chinoises entrent dans Lhassa.

- Octobre: le dalaï lama approuve l'accord en 17 points. Commence une cohabitation difficile où la Chine mise sur une coopération avec l'élite tibétaine, mais les tensions ne font que se renforcer.

1959

- 10 mars: début d'une rébellion antichinoise à Lhassa

- 17 mars: le dalaï lama s'enfuit de Lhassa

- 28 mars: la Chine écrase la rébellion

- 30 mars: le dalaï lama franchit la frontière indienne

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Les effectifs de la Force multinationale en Irak

Publié le 8 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les effectifs par pays des troupes présentes en Irak au sein de la Force multinationale, selon les derniers chiffres dont dispose l'AFP, ainsi que les réductions et retraits prévus.

Dirigée par les Etats-Unis, cette force compte environ 145.000 hommes.

Le gouvernement irakien a annoncé dimanche un retrait d'ici fin septembre de 12.000 soldats américains.

 

- ETATS-UNIS: Quelque 140.000 militaires. Le gouvernement irakien a approuvé en novembre l'accord de sécurité avec les Etats-Unis qui prévoit le retrait total des troupes américaines d'ici fin 2011. Le président américain Barack Obama a ensuite annoncé la fin de la mission de son armée et le retrait du gros des troupes - les unités de combat - d'ici fin août 2010. Une force de 35.000 à 50.000 soldats restera en Irak jusqu'à la fin 2011.

- GRANDE-BRETAGNE: Quelque 4.100 hommes. La mission britannique s'achève fin mai 2009 avant un retrait prévu en juillet.

- ROUMANIE: 350 hommes déployés.

- AUSTRALIE: 145 hommes.

Depuis 2003, plusieurs autres pays ont participé à la force mais se sont depuis retirés d'Irak: Nicaragua, Espagne, République Dominicaine, Honduras, Philippines, Thaïlande, Nouvelle-Zélande, Portugal, Pays-Bas, Hongrie, Singapour, Norvège, Italie, Slovaquie, Lettonie, Mongolie, Macédoine, République tchèque, Ukraine, Bosnie, Azerbaïdjan, Corée du Sud, Bulgarie, Albanie, Arménie, Tonga, Moldavie, Pologne, Japon, Kazakhstan, Géorgie.

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Le discours de Wen Jiabao devant le Parlement chinois

Publié le 5 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux points du discours du Premier ministre chinois Wen Jiabao jeudi à l'ouverture de la session annuelle du Parlement:

 

RELANCE ECONOMIQUE:

La Chine vise un objectif de croissance de 8% et une inflation à 4% grâce notamment au plan de relance prévu sur deux ans de 4.000 milliards de yuans (465 milliards d'euros), dont près d'un tiers (1.180 Mds de yuans) en provenance des finances du gouvernement central.

En raison de ces mesures, Pékin s'attend à un déficit budgétaire record de 950 milliards de yuans, soit moins de 3% du PIB: 750 mds de dépenses supplémentaires pour les finances centrales et 200 milliards d'emprunts publics émis par les gouvernements locaux.

 

EMPLOI:

Pékin, qui souhaite créer 9 millions d'emplois dans les villes, va débloquer 42 milliards de yuans pour la politique en faveur de l'emploi. Des mesures ciblées concernent les étudiants récemment diplômés et les ouvriers migrants. "Nous organiserons les migrants de retour dans leur région d'origine pour qu'ils participent à la réalisation de projets de travaux publics", a dit M. Wen.

 

INFRASTRUCTURES:

Une enveloppe de 908 milliards de yuans sera consacrée aux investissements dans les infrastructures.

 

SECURITE SOCIALE ET SANTE:

Le gouvernement central dépensera 293 milliards de yuans, soit une augmentation de 17,6% sur un, pour la protection sociale. Wen s'est de nouveau engagé à "mettre sur pied un système de services médicaux et sanitaires de base couvrant toutes les villes et régions rurales du pays et qui devra permettre à tous nos citoyens d'avoir accès aux soins de base".

 

AGRICULTURE:

716,1 milliards de yuans seront consacrés aux campagnes, à la traîne par rapport aux villes, soit 120,6 milliards de plus sur un an.

 

SCIENCE ET TECHNOLOGIE:

Pékin va débloquer 146,1 milliards de yuans pour la science et technologie, soit une progression de 25,6% sur un an.

 

RECONSTRUCTION:

Le gouvernement versera 130 milliards de yuans aux zones du Sichuan (sud-ouest) frappées par le tremblement de terre de l'année dernière.

 

TAIWAN:

Wen a mis en avant la détente actuelle avec l'île nationaliste. "Les relations entre les deux rives (du détroit de Taiwan, ndlr) ont commencé d'ores et déjà à entrer dans la voie du développement pacifique".

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