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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

international

Barack Obama: le CV

Publié le 21 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici un curriculum vitae de Barack Obama, investi mardi 44e président des Etats-Unis :

 

-NOM: Barack Hussein Obama

 

-ETAT CIVIL: Né le 4 août 1961 à Honolulu (Hawaii, Pacifique). Marié, deux enfants.

 

-SITUATION PRESENTE: 44e président des Etats-Unis

 

-ADRESSE: Maison Blanche, 1600 Pennsylvania Avenue, Washington DC, Etats-Unis d'Amérique

 

-CARRIERE POLITIQUE: Elu en 1996 au sénat de l'Etat de l'Illinois (nord).  Echec à la chambre des Représentants des Etats-Unis en 2000. Elu en 2004 sénateur à Washington. Candidat démocrate à la présidentielle en février 2007. Vainqueur des primaires en juin 2008 face à Hillary Clinton. Elu le 4 novembre 2008 président des Etats-Unis face au républicain John McCain.

 

-EXPERIENCE PROFESSIONNELLE: Rédacteur financier pour une société de consultants à New York, au début des années 1980. Travailleur associatif à Chicago en 1985. Professeur de droit constitutionnel à l'Université de Chicago de 1992 à 2004.

 

-FORMATION: Ecole primaire à Jakarta (Indonésie), secondaire à Honolulu. Etudes supérieure à l'Occidental College de Los Angeles. Diplôme de sciences politiques et relations internationales de l'université Columbia à New York. Etudes à l'université Harvard (Massachusetts, nord-est). Rédacteur en chef de la revue de droit de Harvard.

 

-RELIGION: Chrétien baptiste.

 

-OUVRAGES: "Les rêves de mon pères" (1995); "L'audace d'espérer" (2006).

 

-DEFAUTS: Fumeur occasionnel. S'est engagé à ne pas fumer à la Maison Blanche.

 

-PLATS PREFERES: Frites et poulet frit.

 

-SPORTS: Basketball.

 

-CHANSON PREFEREE: "Maggie's Farm" de Bob Dylan (1965). Autres musiciens de prédilection: Stevie Wonder, Sheryl Crow, Bruce Springsteen, Jay-Z, Will.i.am,  Yo-Yo Ma.

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Plusieurs banquiers européens priés de renoncer à leurs bonus

Publié le 20 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Des dirigeants de banque ont dû, dans plusieurs pays européens, renoncer à leurs bonus et primes de départ sous la pression des gouvernements, en particulier ceux qui sont aux commandes d'établissements ayant reçu des fonds publics.

 

  • Grande-Bretagne: le Premier ministre Gordon Brown a annoncé mi-octobre que les dirigeants des banques recapitalisées (RBS, HBOS et Lloyds TSB) ne recevraient aucun bonus en numéraire au titre de 2008 et que leur rémunération serait à l'avenir fondée uniquement sur leur performance et sur la création de valeur à long terme.
  • Suisse: le gouvernement n'a émis aucune recommandation officielle sur les bonus mais le plan de sauvetage d'UBS s'est accompagné de pressions qui ont conduit le numéro un bancaire helvétique à ne verser aucune rémunération variable au président de son conseil d'administation et aux membres de son directoire au titre de 2008. Le deuxième établissement bancaire suisse, Crédit Suisse, qui n'a pas bénéficié d'aide de l'Etat, a décidé pour sa part de verser un bonus partiellement adossé à des actifs non liquides à certains de ses dirigeants.
  • La Belgique a pris la décision de limiter les indemnités de départ des dirigeants d'entreprise à un an de salaire et d'obliger les patrons des sociétés les plus importantes à rendre public leur revenu. Le patron du bancassureur franco-belge Dexia, Axel Miller, avait renoncé à des indemnités de départ s'élevant à 3,7 millions d'euros, sous la pression des gouvernements des deux pays, avant d'être évincé du groupe.
  • Pays-Bas: les conseils d'administration des bancassureurs ING et SNS Reaal et celui de l'assureur Aegon ont renoncé à leurs bonus au titre de 2008, en contrepartie d'une aide du gouvernement. Les indemnités de départ ont été limitées à un an de salaire.Les dirigeants du bancassureur Fortis, nationalisé début octobre, ainsi que ceux d'ABN Amro, partiellement détenu par Fortis, ont été invités par le ministre des Finances Wouter Bos à renoncer à leurs bonus.
  • Italie: Unicredit a annoncé que ses dirigeants n'allaient toucher aucun bonus au titre de 2008, car la première banque italienne n'a pas atteint les objectifs fixés pour prétendre à la rémunération variable.
  • Allemagne: Le président de la Deutsche Bank, Josef Ackermann, avait annoncé mi-octobre qu'il renonçait à son bonus annuel, de l'ordre de quelques millions d'euros, "par solidarité", au profit de ses salariés.
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Les grandes dates de la présidence de George W. Bush

Publié le 16 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les grandes dates de la présidence de George W. Bush, qui prend fin mardi 20 janvier à midi

 

-- 2001 --

-          20 jan: George Walker Bush devient le 43e président des Etats-Unis après une élection très controversée contre le vice-président démocrate Al Gore.

-          29 mars: rejet du protocole de Kyoto qui vise à limiter les émissions de gaz à effet de serre, signé en 1998 par l'administration Clinton.

-          10 mai: adoption d'un plan de réduction d'impôts de 1.350 milliards de dollars sur 11 ans.

-          11 sept: quatre avions détournés par Al-Qaïda s'écrasent sur le World Trade Center à New York, le Pentagone à Washington et en Pennsylvanie: 2.978 morts.

-          20 sept: Bush lance un ultimatum à l'Afghanistan pour obtenir l'extradition du chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden.

-          7 oct: invasion de l'Afghanistan. Kaboul tombe le 13 novembre.

-          26 oct: entrée en vigueur du "Patriot Act" octroyant des pouvoirs de répression et de surveillance accrus dans la lutte contre le terrorisme.

 

-- 2002 --

-          11 janvier: ouverture de la prison de Guantanamo sur la base américaine du même nom à Cuba.

-          29 jan: Bush classe l'Iran, l'Irak et la Corée du Nord dans un "axe du mal" qui menace la paix mondiale.

-          1er juin: Bush expose sa "doctrine" de frappe "préventive" d'Etats menaçant la sécurité des Etats-Unis.

-          11 oct: le Congrès autorise un recours à la force contre l'Irak.

 

-- 2003 --

-          22 jan: le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld qualifie la France et l'Allemagne, opposées à une intervention en Irak, de "vieille Europe".

-          28 jan: Bush offre 15 milliards de dollars pour acheter des médicaments en faveur de victimes du sida en Afrique.

-          20 mars: invasion de l'Irak. Bagdad tombe le 9 avril.

-          1er mai: "L'essentiel des combats est terminé en Irak", assure Bush devant une bannière "Mission accomplie".

-          3 oct: une commission d'enquête de la coalition reconnaît n'avoir découvert aucune arme de destruction massive en Irak.

-          13 déc: capture de Saddam Hussein.

 

--2004--

-          14 jan: Bush lance un programme spatial prévoyant un retour de l'homme sur la Lune.

-          28 avr: indignation mondiale après la publication de photos de soldats américains infligeant des sévices à des Irakiens dans la prison d'Abou Ghraib.

-          29 juin: rétablissement des relations diplomatiques avec la Libye.

-          2 nov: Bush réélu pour un second mandat après avoir battu le démocrate John Kerry. Les républicains conservent la majorité au Congrès.

 

--2005--

-          29 août: l'ouragan Katrina dévaste La Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud). L'administration Bush est accusée d'indifférence au sort des victimes.

-           

 

--2006--

-          8 nov: élections législatives de mi-mandat. Le parti démocrate remporte les deux chambres du Congrès. Bush renvoie Donald Rumsfeld, remplacé par Robert Gates.

-          30 déc: exécution de Saddam Hussein. Bush évoque "une étape importante pour l'Irak".

 

--2007--

-          10 jan: Bush annonce l'envoi de plus de 20.000 soldats supplémentaires en Irak dans le cadre d'un "renforcement" destiné à pacifier avant tout la capitale.

-          7 mai: Bush autorise la livraison d'aide énergétique à la Corée du Nord.

 

--2008--

 

-          15 septembre: le dépôt de bilan de la banque Lehman Brothers provoque un séisme financier mondial.

-          4 nov: Barack Obama élu président.

-          15 nov: Bush organise à Washington un sommet du "G20" réunissant les grandes puissances économiques mondiales au chevet de la crise financière.

-          14 déc: un journaliste irakien tente de jeter ses chaussures sur Bush en visite à Bagdad.

 

--2009--

-          20 jan: Bush quitte la Maison Blanche.

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La dernière conférence de presse du président Bush

Publié le 13 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

 

George W. Bush, qui laissera sa place à Barack Obama le 20 janvier, a donné lundi sa dernière conférence de presse en tant que président des Etats-Unis. En voici les principaux points:

 

-- SON BILAN, SES ERREURS

 

"Merci de me donner la possibilité de défendre un bilan (...) qui, je pense, est un bilan bon et solide".

"Je ne suis absolument pas d'accord avec l'affirmation selon laquelle notre niveau de moralité a été détérioré". "Chacun comprend que l'Amérique est toujours du côté de la liberté".

"Je ne me suis pas soucié de (ma) popularité mais de la Constitution des Etats-Unis et de l'élaboration de plans qui permettent de savoir plus facilement ce que l'ennemi entreprend".

 

GUANTANAMO

"Je comprends que Guantanamo ait suscité des controverses. Mais lorsqu'il a été question pour ces pays qui critiquaient les Etats-Unis d'accueillir des détenus, ils n'ont pas été d'accord".

 

MISSION ACCOMPLIE

"Clairement, installer une bannière +Mission accomplie+ sur un porte-avions était une erreur". "J'ai envoyé le mauvais message, nous tentions de faire les choses différemment mais néanmoins, nous avons envoyé le mauvais message".

 

ABOU GHRAIB, LES ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE

La prison d'"Abou Ghraib a été une énorme déception. Ne pas trouver d'armes de destruction massive a été une vive déception".

 

L'OURAGAN KATRINA

"Certains aspects de ma rhétorique ont été des erreurs". "J'ai beaucoup et longuement réfléchi à Katrina, aurais-je pu faire les choses différemment ?".

 

-- LES DEFIS DE SON SUCCESSEUR

 

LA MENACE D'UN ATTENTAT

"La plus grave menace à laquelle il sera confronté, ainsi que les autres présidents après lui, est un attentat sur notre sol. J'aimerais pouvoir dire que ce n'est pas le cas, mais il existe toujours un ennemi qui voudrait faire du mal aux Américains. Ce sera une menace majeure".

 

L'IRAN ET LA COREE DU NORD

"La Corée du Nord est toujours un problème. Le renseignement américain réfléchit pour établir l'ampleur du problème (qu'elle représente). L'une de mes préoccupations est qu'ils pourraient avoir un programme d'uranium hautement enrichi. C'est pourquoi il est important qu'un processus de vérification sérieux sorte des pourparlers à Six". "Ils restent dangereux. L'Iran reste dangereux".

 

LE RACISME

"J'ai la chance d'avoir une place de choix pour assister à ce moment historique pour le pays. L'élection de (Barack Obama) illustre à quel point ce pays a avancé en matière de relations entre les races. Il y aura encore du travail à accomplir (...). Je suis impatient de voir cela. Cela va être un moment fantastique".

 

LA CRISE ECONOMIQUE

"J'ai dit (au président élu) que s'il avait besoin de (la seconde moitié du plan de recapitalisation des banques, soit) 350 milliards de dollars, je le demanderai" au Congrès.

 

LA SITUATION A GAZA

"Je suis pour un cessez-le-feu durable et la définition d'un cessez-le feu durable, c'est que le Hamas cesse de tirer des roquettes sur Israël". "Je crois que c'est au Hamas de faire ce choix".

"La meilleure façon d'obtenir ce cessez-le feu est de travailler avec l'Egypte pour arrêter le trafic d'armes vers Gaza qui permet au Hamas de poursuivre ses tirs de roquettes".

"Les Israéliens ont le droits de se défendre". "Le Hamas ou, dans ce cas, Al Qaïda ou d'autres groupes extrémistes, veulent utiliser la violence pour empêcher" un Etat palestinien d'émerger. "C'est le grand défi".

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Plan de relance américain: baisses d'impôts et investissements

Publié le 10 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

 

Le président élu américain Barack Obama a détaillé jeudi son plan de relance de l'économie qui pourrait dépasser les 775 milliards de dollars, promettant notamment une réduction d'impôts de 1.000 dollars.

 

REDUCTIONS D'IMPOTS

- Barack Obama a promis une réduction d'impôts de 1.000 dollars à 95% des ménages américains afin d'inciter les familles à "se remettre à dépenser".

- Ces baisses d'impôts devrait atteindre près de 40% du montant total du plan de relance.

 

ENERGIE

- La production d'énergies nouvelles sera doublée en l'espace de trois ans. Cette mesure est destinée à "susciter enfin la création d'une économie (basée sur) une énergie propre", a expliqué M. Obama.

- Le président élu a également promis d'améliorer l'efficacité énergétique de "deux millions de logements de foyers américains", et de moderniser "plus de 75% des immeubles du gouvernement". Objectif: faire "économiser des milliards (de dollars) aux consommateurs et aux contribuables"

- M. Obama veut également établir une nouvelle grille "intelligente" du réseau électrique pour empêcher les coupures de courant et fournir de nouveaux modes d'énergie aux ménages et aux entreprises.

 

INVESTISSEMENTS PUBLICS

- Barack Obama a promis de moderniser des "dizaines de milliers" d'écoles, collèges et universités publiques en les équipant de nouvelles classes, laboratoires et bibliothèques. De même veut-il à travers tout le pays rénover les écoles et réparer ponts, routes et autres infrastructures "en mauvais état".

- Il entend également étendre la couverture du réseau internet haut débit à l'Amérique rurale.

- Il promet des investissements dans la science, la recherche et les technologies.

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Crise économique: Merkel suggère un "conseil économique" mondial

Publié le 8 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

La chancelière allemande, Angela Merkel, a suggéré la création d'un "conseil économique" mondial aux côtés du Conseil de sécurité de l'ONU, lors d'un discours prononcé à l'ouverture jeudi à Paris d'un colloque sur les voies de régulation du capitalisme.

"Il est possible qu'en dehors du Conseil de sécurité, on ait également un Conseil économique qui fasse autre chose que l'ECOSOC", le Conseil économique et social des Nations unies qui "passe des mois, des années à rédiger certaines expertises", a déclaré Mme Merkel dans son discours.

Elle s'est également prononcée pour l'établissement d'une "charte pour une économie à long terme raisonnable" à l'image de la charte des Nations unies sur les droits de l'Homme.

"Aucun pays ne peut agir seul aujourd'hui (...), même les Etats-Unis, si puissants qu'ils soient", a souligné la chancelière allemande.

Le président français Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait après Mme Merkel, s'est également prononcé pour de nouvelles "enceintes" mondiales de coordination des politiques économiques.

"Il doit y avoir de nouvelles enceintes, et de nouvelles décisions", a-t-il dit, soulignant que le G20 du 2 avril était un premier "rendez-vous".

Il a lancé un appel aux Etats-Unis, qui s'étaient fait tirer l'oreille en novembre pour organiser un premier sommet du G20 sur la crise économique, pour que ceux-ci prennent une part active à ces efforts.

"Que les choses soient claires : au 21e siècle il n'y a plus une seul nation qui peut dire ce qu'il faut faire et ce qu'il faut penser (...). Il ne peut plus y avoir un seul pays qui explique aux autres : +payez la dette qui est la nôtre+, il ne peut plus y avoir un seul modèle", a-t-il dit.

 "Soit les Etats-Unis accompagneront ce changement et je l'espère de tout coeur, parce qu'un nouveau président apportera son dynamisme, son intelligence et son ouverture, et nous changerons le monde avec les Etats-Unis. Mais nous n'accepterons pas le statu quo, nous n'accepterons pas l'immobilisme", a poursuivi M. Sarkozy.

"Nous avons besoin que la Chine apporte sa force d'entraînement, que le Brésil dise sa part de vérité, que l'Afrique soit associée à ce que nous allons construire, et que nous rebâtissions ensemble un système international", a-t-il encore dit.

L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a lui aussi plaidé jeudi pour une "gouvernance" mondiale afin de "réguler" le système financier face à la crise internationale, jugeant "inévitable à long terme" une "refondation du système de contrôle international".

Le colloque de Paris intervient à trois mois d'un sommet du G20, le 2 avril à Londres, où les dirigeants des grands pays développés et émergents doivent poursuivre leurs discussions pour relancer et réguler l'économie mondiale, ébranlée par la grave crise financière mondiale.

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La future administration Obama

Publié le 5 Janvier 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici la liste des membres du gouvernement et des postes clés de la future administration américaine désignés par le président élu Barack Obama.

Certaines de ces nominations devront être ratifiées par le Sénat après l'entrée en fonctions de la nouvelle administration le 20 janvier 2009.

Le poste de Secrétaire au Commerce est de nouveau à pourvoir après le retrait de Bill Richardson.

 

Ministres:

- Secrétaire d'Etat: Hillary Clinton

- Secrétaire à la Défense: Robert Gates

- Secrétaire à la Sécurité intérieure: Janet Napolitano

- Ministre de la Justice: Eric Holder

- Secrétaire au Trésor: Timothy Geithner

- Secrétaire aux Anciens combattants: général Eric Ken Shinseki

- Secrétaire à l'Energie: Steven Chu

- Secrétaire à l'Education: Arne Duncan

- Secrétaire à l'Agriculture: Tom Vilsack

- Secrétaire aux Affaires intérieures (ressources naturelles): Ken Salazar

- Secrétaire à la Santé et aux services sociaux: Tom Daschle

- Secrétaire au Logement et au développement urbain: Shaun Donovan

- Secrétaire au Travail: Hilda Solis

- Secrétaire aux Transports: Ray LaHood

 

Membres de l'administration ayant rang de ministre:

- Vice-président: Joe Biden

- Secrétaire général de la Maison Blanche: Rahm Emanuel

- Représentant américain au Commerce: Ron Kirk

- Administratrice de l'Agence de protection de l'environnement: Lisa Jackson

- Directeur du Budget à la Maison Blanche: Peter Orszag

- Ambassadrice aux Nations unies: Susan Rice

 

Postes économiques et financiers:

- Directeur du Conseil économique national: Lawrence Summers

- Conseiller pour la reconstruction économique: Paul Volcker

- Conseillère économique: Christina Romer

- Présidente de la SEC, le régulateur boursier américain: Mary Schapiro

- Président de la Commodity Futures Trading Commission, régulateur des marchés à terme: Gary Gensler

- Administratrice chargée des petites entreprises: Karen Mills

 

Autres postes clés:

- Principal conseiller: David Axelrod

- Conseiller à la sécurité nationale: Général James Jones

- Directrice du Conseil de politique intérieure: Melody Barnes

- Conseillère pour la lutte contre le changement climatique: Carol Browner

- Porte-parole de la Maison Blanche: Robert Gibbs

- Directeur du Renseignement: Amiral Dennis Blair

- Directeur de la CIA: Leon Panetta

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Lettre de Nicolas Sarkozy au Secrétaire Général des Nations Unies

Publié le 7 Décembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

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Les principales mesures de relance préconisées par Bruxelles

Publié le 26 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principales recommandations faites mercredi par la Commission européenne dans le cadre de son plan de relance économique d'un montant de quelque 200 milliards d'euros pour toute l'UE.

Ce plan se résume surtout à une compilation des efforts prévus ou à faire au niveau national, et à une série de propositions d'action concertée faites aux gouvernements. Des fonds proprement européens en font partie, mais il sont limités du fait de la modestie du budget de l'UE (1% du PIB européen), de surcroît bloqué jusqu'en 2013 et que les gouvernements n'entendent pas augmenter.

 

1/ Les lignes générales

-          plan de relance budgétaire coordonné dans l'UE de 200 milliards d'euros au total (1,5% du Produit intérieur brut européen). La ventilation de l'effort pour chacun des 27 pays de l'UE n'est pas précisée.

-          les mesures nationales représentent à elles seules 170 milliards du total, le reste provenant des fonds européens (budget de l'UE --14,4 mds-- et Banque européenne d'investissement: 15,6 mds)

-          Invitation à la Banque centrale européenne pour "de nouvelles baisses de taux d'intérêt" du fait du recul de l'inflation.

-          Application "flexible" du Pacte de Stabilité européen qui limite les déficits publics nationaux. Les plans de relance budgétaire devront être "temporaires". Les gouvernements pourront compter sur la mansuétude de Bruxelles.

-          Plan de soutien de quelque 5 milliards d'euros au secteur automobile pour encourager les voitures "vertes".

 

2/ La Commission propose aux gouvernements :

-          d'augmenter temporairement les allocations chômage, accroître les transferts sociaux aux foyers modestes, ou encore allonger temporairement la durée d'allocation chômage

-          d'abaisser la taxation sur les bas revenus, réduire les contributions sociales payées sur les bas salaires par les employeurs ou encore diminuer les charges salariales payées par ces mêmes employés à bas revenus

-          d'accorder des prêts à taux bonifiés ou des garanties de crédit pour les entreprises

-          de réduire temporairement les taux de TVA pour soutenir la consommation

-          Elle demande d'adopter d'ici à mi-mars 2009 une proposition de la Commission sur la baisse des taux de TVA dans les services à forte intensité de main-d'œuvre (comme la restauration).

 

 3/ La Commission propose pour les fonds européens:

-          de consacrer 5 milliards d'euros du budget de l'UE, tirés de fonds qui ne seront pas dépensés en 2009 et 2010, aux infrastructures de transport et à l'amélioration de l'accès à internet à haut débit

-          d'accélérer le déblocage des fonds destinés aux régions les plus pauvres de l'UE, et du Fonds social européen, avec respectivement 4,5 milliards d'euros et 1,8 milliard d'euros mis à disposition plus vite que prévu en 2009.

-          d'élargir les règles d'attribution des enveloppes du Fonds d'ajustement à la mondialisation, afin qu'il puisse intervenir plus rapidement dans des secteurs clefs, comme l'automobile. Il s'agit de cofinancer la formation de travailleurs ayant perdu leur emploi ou d'aider les entreprises à les conserver en attendant la reprise

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USA: octobre, un mois de tous les records pour les données économiques

Publié le 26 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le mois d'octobre a vu les statistiques économiques américaines enregistrer une série de records, attestant tous d'une spectaculaire dégradation de la conjoncture aux Etats-Unis.

Voici la liste de certains de ces records (variations par rapport au mois précédent):

 

EMPLOI

-          Chômage à 6,5% de la population active, au plus haut depuis mars 1994

-          3,906 millions de chômeurs indemnisés lors de la semaine achevée le 1er novembre, un plus haut depuis janvier 1983

 

CONSOMMATION

-          Dépenses de consommation des ménages en baisse de 1,0%, la plus forte depuis septembre 2001

-          Ventes de détail en baisse de 2,8%, record historique (depuis 1992)

-          Confiance des consommateurs (mesurée par l'institut privé Conference Board) à 38,0 points, au plus bas depuis que cet indicateur existe (1967)

 

PRIX

-          Prix à la consommation en baisse de 1,0%, record historique (depuis 1947)

-          Prix à la production en baisse de 2,8%, record historique (depuis 1947)

-          Prix à l'importation en baisse de 4,7%, record historique (depuis 1988)

 

INDUSTRIE

-          Activité industrielle dans la région de New York à -25,4 points, record historique (depuis 1991)

-          Activité industrielle dans la région de Philadelphie à -39,3 points, plus bas depuis 1990

-          Activité industrielle dans la région de Chicago à 36,2 points, plus bas depuis mai 2001

-          Commandes de biens durables en baisse de 6,2%, la plus forte depuis octobre 2006

 

CONSTRUCTION ET IMMOBILIER

-          791.000 mises en chantier de logements (en rythme annuel), un plus bas historique (depuis 1959)

-          708.000 permis de construire (en rythme annuel), un plus bas historique (depuis 1960)

-          Ventes de logements neufs (433.000 en rythme annuel) au plus bas depuis janvier 1991

 

BUDGET

-          Déficit budgétaire de 237,1 milliards de dollars, record historique (depuis que le département du Trésor a été créé en 1789).

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Climat: les principaux points en négociation à Poznan

Publié le 26 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

La conférence de Poznan, en Pologne, doit avancer sur quelques points-clé indispensables pour ouvrir la voie à la conclusion du futur accord climatique, en 2009 à Copenhague.

Voici les principaux points qui devraient être débattus du 1er au 12 décembre à Poznan (ouest), sous l'égide des Nations unies (source: ONU, diplomates occidentaux):

 

- Une "vision partagée" sur l'avenir du climat: conformément à la Feuille de route de Bali adoptée l'an passé, pays industrialisés - dont les Etats-Unis restés hors du Protocole de Kyoto - et pays en développement, dont les grandes puissances émergentes, doivent réfléchir sur leurs engagements "différenciés" de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.

Le sujet fera l'objet d'une table-ronde ministérielle le 11 décembre.

L'ONU réclame aussi un objectif à moyen terme (horizon 2020) et espère une "percée" sur les fourchettes de réduction d'émissions.

 

- La "revue" du Protocole de Kyoto pour l'après-2012: quels seront les nouveaux gaz concernés (six le sont actuellement, dont le CO2 et le méthane), quels secteurs de l'économie, comment faire évoluer le système pour inclure les grands pays émergents (seuls les pays industrialisés sont soumis à des contraintes de réduction).

 

- La lutte contre la déforestation (20% des émissions mondiales): la "REDD" dans le jargon des conférences pour Réduction des émissions dues à la déforestation et de la dégradation des sols, est une revendication appuyée des pays en développement, notamment africains. Reste à trouver comment les dédommager/récompenser de leurs efforts pour préserver leurs forêts, et à mesurer ceux-ci.

 

- Financements: Comment et dans quel but mobiliser l'argent - et les technologies - pour inciter les pays en développement à s'engager davantage.  Les besoins sont considérables, estimés en centaines de milliards de dollars/an pour atténuer le réchauffement et en dizaines de mds/an pour l'adaptation.

Il faudra également faire le tri dans le maquis des différents fonds créés par la Convention de l'ONU sur les changements climatiques et le Protocole de Kyoto, le G8 ou la Banque mondiale et s'assurer qu'ils commencent réellement à fonctionner.

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Les principaux plans de relance nationaux en Europe

Publié le 24 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principales mesures nationales de soutien à l'activité économique annoncées ou programmées jusqu'ici par les principaux pays européens, alors que la Commission européenne doit annoncer mercredi un plan concerté de l'UE de l'ordre de 130 milliards d'euros.

 

GRANDE-BRETAGNE:

Le gouvernement doit annoncer des allègements fiscaux pour 15 ou 16 milliards de livres (18 à 19,2 milliards d'euros), avec principalement une baisse de 2,5 points de la TVA, qui passerait ainsi de 17,5% à 15%. Londres envisage aussi l'extension d'un abattement fiscal de 120 livres par an consenti aux contribuables les plus modestes, ou un report du projet d'augmenter le taux de l'impôt sur les plus petites sociétés.

 

ALLEMAGNE:

Quinze mesures adoptées début novembre, parmi lesquelles une exonération de taxe sur les achats de voitures neuves ou encore un renforcement des aides au financement des PME. En octobre, l'Allemagne avait préalablement annoncé des baisses de cotisations sociales ou encore une augmentation des allocations pour les jeunes enfants. Berlin estime l'enveloppe à 32 milliards d'euros sur deux ans, soit 1,3% du PIB national.

 

FRANCE:

Plan de soutien annoncé le mois dernier de 22 milliards d'euros pour aider au financement des PME, et exonération totale de la taxe professionnelle jusqu'au 1er janvier 2010 pour les nouveaux investissements des entreprises en France (coût: un milliard d'euros par an). Paris veut créer un fonds souverain national ("Fonds stratégique d'investissement") doté de 20 milliards d'euros et destiné à soutenir l'industrie du pays dans la crise et à défendre les secteurs stratégiques contre tout "prédateur" étranger.

 

ITALIE:

Plan anti-crise en préparation que Rome chiffre à 80 milliards d'euros. Mais l'opposition dénonce le fait que l'utilisation de la majeure partie de ces fonds était déjà prévue avant. Il s'agit d'aider les familles à faibles revenus (chèque de bonus, réduction des factures d'électricité et de gaz, carte prépayée pour les biens de première nécessité), les entreprises (déductions fiscales, augmentation des ressources du fonds de financement du chômage technique). Et de financer des projets d'infrastructure.

 

ESPAGNE

Le gouvernement compte dévoiler jeudi les détails d'un plan d'investissements publics contre le chômage, d'un montant non précisé (accélération du rythme des grands travaux et soutien au secteur automobile).

 

PAYS-BAS:

Le gouvernement vient d'annoncer des mesures, fiscales notamment, pour soutenir leurs entreprises d'un montant de six milliards d'euros, soit 1% de leur produit intérieur brut (PIB). Il est aussi prévu une indemnisation partielle, sous conditions, des salariés au chômage technique en raison de la situation économique.

 

HONGRIE

Le gouvernement a présenté mi-novembre un plan d'aide de 1.400 milliards de forints (5,4 milliards d'euros) sur deux ans pour aider les entreprises face à la crise. Le programme prévoit pour les PME des aides, garanties de crédit et taux d'intérêt préférentiels. Des baisses de charges sociales sont aussi programmées.

 

AUTRICHE

Les partis social-démocrate et conservateur autrichiens prévoient un programme de relance de plus de trois milliards d'euros dans leur accord de gouvernement conclu dimanche. Il inclut 2,2 milliards d'allègements fiscaux dès 2009.

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La déclaration commune des dirigeants de l'Apec au Pérou

Publié le 22 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Les principaux points de la déclaration économique commune des dirigeants des 21 pays membres du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec) au sommet de Lima samedi :

 

-          "Des mesures protectionnistes (...) ne contribueraient qu'à exacerber la situation économique actuelle".

-          Les dirigeants "soutiennent fermement la déclaration de Washington et s'abstiendront dans les douze prochains mois de dresser de nouvelles barrières face aux investissements et à l'échange de biens et de services (...)"

-          Ils expriment leur "ferme conviction que les principes du libre marché, le libre-échange et le régime d'investissements continueront de favoriser la croissance mondiale, l'emploi et la réduction de la pauvreté".

-          Ils "recherchent une conclusion ambitieuse et équilibrée aux négociations du cycle de Doha pour établir les bases de la croissance et la prospérité des économies".

-          Ils appellent les ministres et responsables de l'Apec à travailler "à un agenda pour l'intégration économique régionale, y compris une éventuelle zone de libre échange Asie-Pacifique comme perspective de long terme (...)"

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Climat: les grandes lignes de la "déclaration d'Alger"

Publié le 20 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

La Déclaration d'Alger, plateforme adoptée mercredi par la Conférence des ministres africains de l'Environnement sur les changements climatiques, servira de base aux pays d'Afrique pour les futures négociations sur le climat. :

 

Les Etats africains "appellent le G8 à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le communiqué de Gleaneagles relatif aux changements climatiques, à l'énergie et au développement durable, en particulier la création de centres climatiques régionaux en Afrique, l'amélioration de la gestion des risques climatiques et la mise en œuvre de la stratégie régionale africaine pour la réduction des risques de catastrophes".

 

Ils appellent:

-          "les pays développés à respecter leurs engagements contenus dans la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques et le protocole de Kyoto et à poursuivre leur concrétisation en matière d'aide au développement et de transfert de technologies (...) la crise financière actuelle ne devant en aucun cas limiter leur action".

-          "les organismes de financement multilatéraux et autres bailleurs de fonds, notamment le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) (...) à poursuivre (leur) réforme et à allouer plus de ressources financières en vue de permettre à nos pays de faire face à leurs contraintes, particulièrement en matière d'adaptation aux changements climatiques".

-          l'ONU et ses institutions spécialisées à examiner les problèmes liés aux flux migratoires, générés par la dégradation de l'environnement, afin d'aider les pays africains d'origine à en limiter l'ampleur et à fournir à ces nouveaux réfugiés climatiques la protection nécessaire.

 

Les pays africains demandent "la prise en compte des préoccupations de notre continent", notamment l'adoption d'un protocole comprenant les priorités africaines telles que la lutte contre la désertification et la dégradation des sols, la gestion des côtes pour enrayer leur érosion et les effets de l'élévation des niveaux de la mer, la sauvegarde de la biodiversité, l'agriculture et les ressources en eau.

Ils souhaitent que soit facilité leur accès aux programmes de lutte contre la déforestation.

Ils demandent aussi une distribution géographique équitable des Mécanismes de développement propre (MDP); la mise en place d'un cadre institutionnel sur tous les aspects relatifs au transfert de technologie; l'accroissement du niveau des financements, en particulier au travers du FEM.

 

Les Etats africains ont également décidé:

-          "la constitution d'une Alliance continentale et intercontinentale sur le climat entre l'Afrique et les autres régions du monde", qui sera "une plateforme de dialogue, d'échanges et de partenariats durables dans l'objectif d'instaurer une bonne gouvernance environnementale".

-          la mise en place d'une Task Force ministérielle sur les changements climatiques en soutien aux négociateurs africains dans le cadre des échéances à venir, notamment Copenhague 2009.

-          l'adoption d'un plan triennal contenant des projets opérationnels à court et moyen termes relatifs au développement des énergies durables, à la lutte contre la dégradation des terres, à la gestion durable du patrimoine forestier.

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Sommet du G20 : le contenu du plan d'action

Publié le 16 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le sommet des grands pays industrialisés et émergents du G20 a adopté samedi à Washington un plan d'action visant à améliorer de manière concertée la réglementation et la transparence financière à travers le monde, dont voici les principaux points:

 

RENFORCER LA TRANSPARENCE ET LA RESPONSABILITE

Avant le 31 mars, réformer les normes comptables en ce qui concerne l'estimation de la valeur des titres financiers complexes, quand ceux-ci ne peuvent être vendus sur le marché. Améliorer la transparence sur les actifs hors bilan et des instruments financiers complexes. Renforcer la gouvernance de l'organisme international producteur de normes comptables.

A moyen terme, créer une norme comptable unique mondiale de haute qualité, faire en sorte qu'elle soit appliquée, et veiller à ce que les sociétés financières soient plus transparentes sur les risques.

 

PROMOUVOIR UNE REGULATION SAINE

Régimes de régulation:

Avant le 31 mars, le Fonds monétaire international, le Forum de stabilité financière "élargi" et les autres régulateurs doivent formuler des recommandations pour atténuer la tendance des marchés financiers à exagérer les mouvements de hausse ou de baisse.

A moyen terme, chaque pays ou région doit effectuer une révision de son système financier et sa régulation ("programme d'évaluation du secteur financier"), examiner les différences, améliorer la régulation de la faillite et harmoniser la définition des fonds propres.

Contrôle prudentiel:

Avant le 31 mars, les régulateurs devront s'assurer que les agences de notation répondent aux normes les plus exigeantes ou les adoptent, à ce que les institutions financières disposent d'un capital adéquat, et réduire les risques systémiques liés à certains marchés de produits dérivés.

Les régulateurs doivent pousser les investisseurs à utiliser des plateformes électroniques pour les produits dérivés négociés de gré à gré.

Gestion du risque:

Avant le 31 mars, les régulateurs doivent formuler des recommandations plus exigeantes aux banques sur ce sujet, veiller à ce qu'elles soient suivies; le comité de Bâle doit étudier de nouveaux modèles de simulation de crise pour les entreprises; les sociétés financières ne doivent pas encourager le risque par leur rémunération.

A moyen terme, les régulateurs doivent s'adapter rapidement aux innovations financières, et suivre les changements significatifs du prix des actifs et les conséquences qui en découlent sur l'économie.

 

PROMOUVOIR L'INTEGRITE DES MARCHES FINANCIERS

Avant le 31 mars, améliorer la coopération entre les différentes juridictions et le partage d'informations, et examiner si les règles protégeant les marchés et les investisseurs sont efficaces.

A moyen terme, mettre en œuvre des mesures pour protéger le système financier mondial des activités dans les paradis fiscaux.

 

RENFORCER LA COOPERATION INTERNATIONALE

Avant le 31 mars, créer des collèges de surveillance pour toutes les grandes sociétés financières transnationales. "Les grandes banques mondiales devront se réunir annuellement avec leur collège de surveillance afin de discuter de manière approfondie des activités et de l'évaluation des risques que courent ces entreprises".

A moyen terme, faire converger les pratiques de régulation, et s'assurer que les mesures temporaires face à la crise ne nuisent pas à la concurrence, et sont débouclées de manière ordonnée.

 

REFORMER LES INSTITUTIONS FINANCIERES INTERNATIONALES

Avant le 31 mars, élargir le Forum de stabilité financière, renforcer sa coopération avec le Fonds monétaire international, passer en revue les ressources et instruments du FMI et de la Banque mondiale, étudier les moyens de rétablir le crédit pour les pays émergents et en développement.

A moyen terme, mieux refléter l'évolution des poids des économies dans le FMI et la Banque mondiale. Le FMI doit avoir un rôle accru d'évaluation du secteur financier et de conseil en matière de politique macro-financière, et fournir aux pays émergents et en développement une aide pour la mise en oeuvre des nouvelles normes internationales.

 

G20: déclaration du sommet sur les marchés financiers et l'économie mondiale

 

"Nous sommes déterminés à renforcer notre coopération et à travailler ensemble pour restaurer la croissance mondiale et réaliser les réformes nécessaires dans les systèmes financiers du monde".

 

"Nous serons guidés dans nos travaux par la conviction commune que les principes du marché, des économies ouvertes et des marchés financiers correctement réglementés favorisent le dynamisme, l'innovation et l'esprit d'entreprise qui sont indispensables à la croissance économique, à l'emploi et à la réduction de la pauvreté.

 

Le G20 promet notamment de:

 

-          prendre toute action nécessaire pour stabiliser le système financier

-          "reconnaître l'importance du soutien que la politique monétaire peut apporter, dans des conditions appropriées à chaque pays".

-          "d'utiliser des mesures budgétaires pour stimuler la demande interne avec des résultats rapides (...) tout en maintenant un cadre de politique conduisant à la +soutenabilité+ budgétaire".

-          garantir que le FMI, la Banque mondiale et d'autres banques multilatérales de développement disposent de ressources suffisantes.

 

Pour le G20, "la régulation relève avant tout de la responsabilité des régulateurs nationaux (...) Il est indispensable d'intensifier la coopération internationale entre régulateurs, de renforcer les normes internationales où cela est nécessaire et de veiller à leur application uniforme".

Les ministres des Finances du G20 se voient demander d'élaborer "une première liste de mesures spécifiques (...) y compris des actions à haute priorité qui doivent être achevées avant le 31 mars 2009".

Le sommet du G20 se réunira de nouveau d'ici le 30 avril, "afin de vérifier la mise en oeuvre des principes et décisions" adoptés samedi.

Le G20 se prononce contre "une régulation excessive qui entraverait la croissance et exacerberait la réduction des flux financiers, y compris vers les pays en développement".

 

"Il est vital de rejeter le protectionnisme (...) Nous nous abstiendrons dans les 12 mois à venir d'ériger de nouvelles barrières à l'investissement et au commerce de biens et services (...) Nous nous efforcerons de parvenir cette année à un accord sur des modalités conduisant à la conclusion de l'agenda pour le développement de Doha de l'OMC avec un résultat ambitieux et équilibré".

 

Le G20 reconnaît "l'impact de la crise sur les pays en développement particulièrement les plus vulnérables (..) et réaffirme l'importance (des) engagements en matière d'aide au développement". Il demande aux économies développées et émergentes d'(apporter leur aide) à la hauteur de leur capacité et (de leur rôle) dans l'économie globale".

 

 

G20: la liste des pays et des dirigeants participant au sommet

Voici une liste des 21 pays, l'UE et quatre organisations internationales participant au "Sommet sur les marchés financiers et l'économie mondiale" avec le nom des chefs d'Etat ou de gouvernement en présence:

 

AFRIQUE DU SUD - Président Kgalema Motlanthe

Allemagne - Chancelière Angela Merkel

ARABIE SAOUDITE - Roi Abdallah

ARGENTINE - Présidente Cristina Kirchner

AUSTRALIE - Premier ministre Kevin Rudd

BRESIL - Président Luiz Inacio Lula da Silva

CANADA - Premier ministre Stephen Harper

CHINE - Président Hu Jintao

COREE DU SUD - Président Lee Myung-Bak

ETATS-UNIS  - Président George W. Bush (le président élu Barack Obama, qui prend ses fonctions le 20 janvier, ne participe pas au sommet)

FRANCE - Président Nicolas Sarkozy

INDE - Premier ministre Manmohan Singh

INDONESIE - Président Susilo Bambang Yudhoyono

ITALIE - Président du Conseil Silvio Berlusconi

JAPON - Premier ministre Taro Aso

MEXIQUE - Président Felipe Calderon

ROYAUME-UNI - Premier ministre Gordon Brown

RUSSIE - Président Dmitri Medvedev

TURQUIE - Premier ministre Recep Tayyip Erdogan

UNION EUROPEENNE - Président en exercice Nicolas Sarkozy

La Commission européenne est représentée par son président José Manuel Barroso

 

Outre ces membres du G20, deux pays européens doivent participer au sommet de Washington:

Espagne -  Chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero

PAYS-BAS - Ministre des Finances Wouter Bos (Le Premier ministre Jan Peter Balkenende a dû renoncer au sommet après avoir appris le décès de son père)

 

Quatre organisations internationales sont également représentées:

NATIONS UNIES - Secrétaire général Ban Ki-moon

BANQUE MONDIALE - Président Robert Zoellick

FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL - Directeur général Dominique Strauss-Kahn

FORUM DE STABILITE FINANCIERE - Président Mario Draghi

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Sommet du G20 : les principales pistes de réflexion

Publié le 13 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici quelques unes des pistes de réflexion que les chefs d'Etat et de gouvernement du G20, réunis vendredi et samedi à Washington, passeront en revue pour réformer le système financier international et relancer l'économie mondiale:

 

-          L'organisation de la sphère financière: comment rendre la réglementation financière plus efficace et éviter que se forment de nouvelles bulles spéculatives.

-          Elargir le champ de la régulation: les fonds spéculatifs, les entités hors bilan ou les banques d'affaires américaines échappent à la régulation des banques centrales. Or ils accordent du crédit, donc créent de la monnaie, prérogative traditionnelle des pouvoirs publics, et sont facteurs d'instabilité.

-          Paradis fiscaux: plus de 400 banques, deux tiers des 2.000 "hedge funds" (fonds spéculatifs) et deux millions environ de sociétés écran y sont installés, gérant quelque 10.000 milliards de dollars d'actifs financiers (quatre fois le PNB de la France), selon Transparency International. Ni régulés, ni transparents, ils peuvent entraîner dans leur chute l'ensemble du système financier mondial. Mais leur réforme se heurte à de fortes résistances des pays concernés, qui ont parfois des rôles pivot, comme le Luxembourg, dont le Premier ministre Jean-Claude Juncker préside l'Eurogroupe.

-          Les normes comptables et prudentielles sont actuellement "pro-cycliques", c'est-à-dire qu'elles renforcent les cercles vicieux ou vertueux: elles incitent les banques à prêter moins en période de ralentissement économique et plus en période de croissance, alors que l'inverse serait souhaitable. Elles incitent à vendre lorsque les marchés chutent, ce qui alimente la baisse.

-          Rémunérations dans la finance: il s'agit de demander aux banques de revoir leurs systèmes de rémunération, qui incitent actuellement à prendre des risques et à rechercher les gains à court-terme, en ignorant les pertes potentielles à long terme.

-          Titrisation: les banques revendent les crédits qu'elles accordent sous la forme d'actifs financiers complexes, ce qui, dans le cas des "subprime", les a incitées à prendre plus de risques et à prêter à des individus insolvables. La titrisation a disséminé le risque dans le secteur financier mondial, totalement gangrené. On pourrait demander aux banques de conserver une part des actifs titrisés.

-          Agences des notation: accusées de ne pas avoir vu venir la crise et d'avoir jugé très sûrs des produits financiers toxiques, elles pourraient être soumises à une surveillance accrue.

-          Comment mieux associer les pays émergents aux affaires du monde? Le G7 doit-il devenir un G20? Comment leur donner plus de poids au sein du Fonds monétaire international (FMI)? L'Europe est prête à envisager que les postes de directeur général du FMI et de la Banque mondiale, traditionnellement réservés le premier aux Européens et le second aux Américains, soient attribués sans condition de nationalité. Le Forum de stabilité financière, qui réunit les régulateurs et autorités de tutelle de certains pays, pourrait être ouvert à des pays émergents.

-          Le FMI: les Européens souhaitent renforcer son rôle dans la surveillance des politiques économiques, des taux de change et des déséquilibres courants et dans la prévention des crises financières.

-          Relance de la croissance mondiale: les différents pays pourraient discuter de plans de relance coordonnés. A l'instar de la Chine, les pays émergents, qui ont les ressources pour les financer, pourraient lancer de grands travaux pour moderniser leurs pays et stimuler ainsi la croissance mondiale en important. La nouvelle administration américaine envisage des plans de relance pour doper la consommation et remettre en état leurs infrastructures (transports ferroviaires, routes...).

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Première conférence de presse de Barack Obama

Publié le 10 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux points de la première conférence de presse du président élu des Etats-Unis Barack Obama, organisée vendredi à Chicago (Illinois, nord).

 

LA CRISE ECONOMIQUE

"Nous sommes confrontés au plus grand défi de notre temps en matière économique. Nous allons devoir agir rapidement pour résoudre" la crise.

"Immédiatement après avoir pris mes fonctions de président, je m'attaquerai de front à cette crise économique en prenant toutes les mesures nécessaires pour diminuer la crise du crédit, aider les familles de travailleurs et rétablir la croissance et la prospérité".

"Il faut un plan de relance au plus vite", a dit M. Obama, ajoutant que ce plan "serait la première chose" qu'il ferait en tant que président.

"Nous avons besoin d'un plan de sauvetage pour la classe moyenne".

"Une autre urgence est l'extension de l'assurance-chômage pour les travailleurs qui ne peuvent pas trouver d'emploi avec cette économie affaiblie".

 

LA CRISE DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE

"J'ai décidé que l'équipe de transition va devoir travailler sur de nouvelles mesures pour aider l'industrie automobile à s'adapter" à la chute de la demande.

"L'industrie automobile est la colonne vertébrale de l'industrie américaine et a un rôle essentiel dans notre tentative de réduire notre dépendance du pétrole étranger".

Il a dit souhaiter que le "gouvernement fasse tout ce qui est possible pour accélérer (la distribution de) l'aide à la rénovation de l'outil industriel déjà adoptée par le Congrès".

 

L'IRAN

"Je pense que la fabrication par l'Iran d'armes nucléaires est inacceptable. Nous devons organiser un effort international pour empêcher que cela se produise".

"L'Iran soutient des organisations terroristes. Je pense que c'est quelque chose qui doit cesser".

 

LA FUTURE ADMINISTRATION

"Il n'y a aucun doute que les gens veulent savoir comment notre équipe va être composée, je veux agir de façon réfléchie et rapide mais je veux insister sur la réflexion autant que sur la rapidité".

"Je crois qu'il est très important de faire le bon choix pour les postes clés de l'économie et de la sécurité nationale, et de ne pas se presser, afin de ne pas faire d'erreur".

"Je pense que nous allons avoir une équipe formidable".

 

LE PRESIDENT BUSH

"Le président Bush nous a invités Michelle et moi à le rencontrer ainsi que la Première dame Laura Bush. Je suis touché par l'invitation. Je suis sûr qu'en visitant la Maison Blanche, j'aurai des discussions importantes avec le président".

"Je m'y rendrai dans un esprit non partisan".

"Nous n'avons qu'un seul président à la fois. Je veux faire en sorte que nous adressions au monde le bon message: je ne suis pas le président. Je ne le serai pas avant le 20 janvier".

 

UN CHIEN A LA MAISON BLANCHE

"Notre préférence serait de prendre un chien abandonné recueilli (par une organisation spécialisée, ndlr), beaucoup de chiens de refuge sont des croisements comme moi"

"Il va falloir que nous pesions le pour et le contre mais c'est une question urgente à résoudre chez les Obama".

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Réforme financière: les principales mesures voulues par l'Europe

Publié le 10 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principales mesures souhaitées par l'UE pour réformer le système financier international, selon une déclaration publiée à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles vendredi:

 

Renforcer le rôle du FMI:

Les pays européens veulent donner au Fonds monétaire international (FMI) un rôle "pivot" dans la régulation et la surveillance financière mondiale.

-          "La mission de prévention des crises financières relèvera du FMI", indique la déclaration publiée à l'issue du sommet.

-          "Le FMI doit être doté des ressources nécessaires et des instruments appropriés pour soutenir les pays en difficulté et exercer pleinement son rôle de surveillance macroéconomique", selon la déclaration.

-          Malgré cette déclaration, certains pays les plus libéraux, comme la Suède et la République tchèque, mettent en garde contre un danger de surrégulation.

 

Renforcer le contrôle des activités financières et la transparence:

Les Européens sont d'accord dans les grandes lignes pour un renforcement significatif du contrôle des activités financières.

-          "Aucune institution financière, aucun segment de marché, aucune juridiction ne doit échapper à une régulation proportionnée et adéquate ou au moins à la surveillance".

-          En particulier, il faudra "soumettre les agences de notation à un enregistrement, à une surveillance ainsi qu'à des règles de gouvernance".

-          Les "hedge funds" devront également faire l'objet de "règles ou au moins d'une surveillance", le cas échéant sous la supervision des institutions internationales.

-          Sans mentionner spécifiquement la question des paradis fiscaux, le texte appelle à ce qu'"aucun territoire" n'échappe à ce contrôle et cette transparence.

 

Encadrer les rémunérations:

L'UE plaide pour la "mise en place de codes de conduite pour éviter la prise de risque excessive dans l'industrie financière, y compris dans le domaine des systèmes de rémunération".

 

Promouvoir la coordination des normes comptables

Le document de vendredi appelle à "arrêter une convergence des normes comptables".

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Les Américains ont aujourd’hui élu le rêve américain.

Publié le 5 Novembre 2008 par Patrick Devedjian, Secrétaire Général de l'UMP dans International

En quelques heures, les Etats-Unis sont redevenus aux yeux du monde ce qu’ils ont commencé d’être au jour de leur création : le pays de la jeunesse et de l’égalité, la nation de tous les possibles, un modèle pour les peuples démocratiques et ceux qui aspirent à le devenir.

Il y aura, dans quelques mois, la politique de Barack OBAMA ; en attendant, il y l’image de Barack OBAMA, un symbole si fort qu’il a déjà redonné confiance à l’Amérique, qu’il a déjà redonné confiance en l’Amérique.

A l’heure où, sous l’impulsion de Nicolas SARKOZY, l’Europe propose de fonder un nouvel ordre mondial, nous avions besoin que la première puissance du monde recouvrât son autorité morale : Barack OBAMA, parce qu’il est l’enfant du métissage, l’incarnation du mérite et de l’effort, avait le pouvoir d’opérer ce changement en un jour. Un point décisif a donc été marqué ; il faut à présent transformer l’essai. Il faut que le Président OBAMA soit à la hauteur de l’espérance immense qu’il a suscité de part et d’autre de l’Atlantique.

Nul doute que le phénomène OBAMA aura une influence en Europe et en France.

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Les principaux points du premier discours d'Obama après son élection

Publié le 5 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

 

Voici les principaux points du premier discours de Barack Obama en tant que président élu des Etats-Unis, devant une foule de partisans dans son fief de Chicago (Illinois, nord).

- LE CHANGEMENT: "Le changement est arrivé en Amérique."
"Il a fallu longtemps. Mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui et pendant cette élection, en ce moment historique, le changement est arrivé en Amérique".
"Si jamais quelqu'un doute encore que l'Amérique est un endroit où tout est possible (...) la réponse lui est donnée ce soir".

- LES DEFIS A RELEVER
- C'est votre victoire", a-t-il assuré en rendant hommage aux "millions d'Américains bénévoles" qui l'ont aidé dans sa campagne.
"Vous l'avez fait car vous comprenez l'immensité de la tâche qui nous attend. Parce qu'à l'heure où nous célébrons la victoire ce soir, nous savons que les défis de demain sont les plus importants de notre existence - deux guerres, une planète en péril, la plus grave crise financière depuis un siècle"
"La route sera longue. Le chemin sera escarpé. Nous n'atteindrons peut-être pas notre but en un an ou même en un mandat, mais il n'y a jamais eu autant d'espoir que ce soir, mais le peuple américain y arrivera.
"Il y aura des revers et des faux départs. Nombreux sont ceux qui ne seront pas d'accord avec chaque décision que je prendrai en tant que président et nous savons que le gouvernement ne peut résoudre tous les problèmes. Mais je serai toujours honnête avec vous quant aux défis auxquels nous sommes confrontés. Je vous écouterai, particulièrement lorsque nous serons en désaccord".

- LE MESSAGE A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
"A ceux qui nous regardent ce soir au-delà de nos frontières, des parlements aux palais en passant par ceux qui sont assemblés autour d'une radio dans les coins oubliés du monde, nos histoires sont singulières, mais nous partageons le même destin"
"A ceux qui voudraient détruire le monde, nous vous battrons. A ceux qui aspirent à la paix et à la sécurité, nous vous soutenons".

- LA QUESTION RACIALE
"Ce soir, je pense à cette femme qui a voté à Atlanta (...) Ann Nixon Cooper a 106 ans. Elle est d'une génération née juste après l'esclavage. A une époque à laquelle quelqu'un comme elle ne pouvait pas voter pour deux raisons: parce que c'était une femme et à cause de la couleur de sa peau".
  - L'HOMMAGE A SON ADVERSAIRE REPUBLICAIN JOHN MCCAIN
John McCain "a bataillé dur et longtemps au cours de la campagne, et il s'est battu plus durement et plus longtemps encore pour le pays qu'il aime. Il a enduré des sacrifices pour l'Amérique que la plupart d'entre nous ne peuvent même pas imaginer, et nous avons profité des services rendus par ce dirigeant courageux et altruiste".
"Je le félicite, ainsi que la gouverneure Palin (sa colistière, ndlr)", et "je suis impatient de travailler avec eux".
S'adressant aux électeurs républicains, il a affirmé: "Je n'ai peut-être pas remporté votre vote, mais je vous entends, j'ai besoin de votre aide, et je serai également votre président".


Les principaux points du programme du démocrate Barack Obama

 

-ECONOMIE : M. Obama a promis de baisser les impôts pour 95% des ménages américains et de ponctionner les revenus dépassant les 250.000 dollars annuels. Il propose une réduction fiscale annuelle de 500 dollars par salarié et de 1.000 dollars par famille. Il supprimerait aussi les impôts pour les personnes âgées dont les revenus ne dépassent pas 50.000 dollars. Il veut en revanche porter l'impôt sur les plus values financières de 15% à 28%. Il entend débloquer 50 milliards de dollars pour de grands travaux d'infrastructures (routes, ponts, système éducatif).

Il a promis un crédit d'impôt de 3.000 dollars pour chaque emploi créé aux Etats-Unis dans les deux ans à venir.

Il a plaidé pour un deuxième plan de relance économique de 60 milliards de dollars.

- ENVIRONNEMENT : Il est favorable à une limitation des émissions de gaz carbonique et à un marché des droits à polluer. Il fixe un objectif de réduction de 80% des émissions de carbone d'ici à 2050. Obama souhaite investir 150 milliards de dollars sur dix ans dans les technologies d'énergie propre mais est favorable, après y avoir été opposé, à des forages en mer limités.

- SANTE : Il souhaite étendre le système de couverture santé en obligeant tous les employeurs à souscrire une assurance maladie pour leurs salariés et en taxant ceux qui ne le feraient pas pour financer un fonds public.

- INTERNATIONAL : Obama a promis de mettre fin au conflit en Irak "de façon responsable" en 16 mois. Opposé à des bases permanentes, il est prêt à l'envoi ponctuel de troupes en cas de catastrophe ou de génocide.

Il veut faire du combat contre l'insurrection des talibans en Afghanistan et de l'élimination des activistes d'Al-Qaïda basés à la frontière avec le Pakistan une priorité. Il a proposé d'augmenter le contingent déployé en Afghanistan, actuellement de 32.000 hommes. Il a estimé que si les Etats-Unis ont des responsables de la nébuleuse islamiste dans leur ligne de mire mais qu'Islamabad est réticent ou incapable d'agir, l'armée américaine devra les poursuivre elle-même, y compris sur le territoire pakistanais.

Il souhaite fermer la base de Guantanamo.

Il est pour un dialogue avec l'Iran "si et seulement si cela peut faire avancer les intérêts des Etats-Unis". Ce dialogue doit d'abord commencer à un  niveau bas. Il est favorable à des sanctions internationales pour pousser l'Iran à la transparence sur son programme nucléaire.

Il estime que l'engagement des Etats-Unis à l'égard d'Israël est "non négociable". En faveur d'un Etat palestinien, il prône l'isolement du Hamas et du Hezbollah tant qu'ils n'auront pas renoncé au terrorisme et reconnu le droit à l'existence d'Israël.

- COMMERCE : Il a proposé de renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena, avec le Canada et le Mexique). Il veut s'assurer que tous les traités de libre-échange contiennent des garanties sur les conditions de travail et l'environnement. Il veut supprimer les exemptions fiscales aux entreprises américaines qui délocalisent.

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Les pouvoirs du président et du vice-Président des Etats-Unis

Publié le 5 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Considéré comme l'homme le plus puissant de la planète, le président des Etats-Unis n'est pas intouchable et ses pouvoirs sont strictement limités par la Constitution.

Mais la Constitution est suffisamment souple pour permettre à chaque président d'ajuster ses prérogatives à ses besoins du moment.

L'article II, qui traite du président et ses pouvoirs, affirme que "le pouvoir exécutif sera confié à un président des Etats-Unis d'Amérique". Il prévoit la durée du mandat (quatre ans) et dresse la liste de ses pouvoirs. Le président est le "commandant en chef" des forces armées, il a le pouvoir d'accorder "des sursis et des grâces", il peut conclure des traités "à condition de requérir l'avis du Sénat" et sous réserve de l'approbation des deux tiers des sénateurs présents. Il nomme les ambassadeurs et les juges à la Cour suprême, sous réserve de leur confirmation par la majorité du Sénat.

"Il informera périodiquement le Congrès sur l'état de l'Union et il recommandera à son attention toute mesure qu'il jugera nécessaire et opportune", précise la Constitution. Le président peut opposer son veto aux textes de loi adoptés par le Congrès, qui pourra passer outre par un vote à la majorité des deux tiers du Sénat et de la Chambre des représentants.

Le président peut être destitué "à la suite d'un impeachment (procédure de mise en accusation) ou d'une condamnation pour trahison, corruption, ou tous autres crimes et délits".

Par deux fois, la Chambre des représentants a voté la mise en accusation du président des Etats-Unis, pour Andrew Johnson (en 1868) et Bill Clinton (en 1998). Tous deux ont été acquittés par le Sénat. La Chambre avait débuté en 1974 les travaux visant à mettre en accusation Richard Nixon. La procédure a été abandonnée après sa démission, la seule dans l'histoire des Etats-Unis.

Le président n'a pas le pouvoir de dissolution du Congrès.

Il n'a théoriquement pas le pouvoir de déclarer la guerre, décision qui incombe au Congrès. Toutefois, tous les cas d'engagements militaires à l'étranger ne relèvent pas de la déclaration de guerre et le pouvoir d'envoyer les troupes au combat revient souvent de facto au président.

Le Congrès intervient alors pour cadrer les interventions armées à l'étranger (comme pour l'Afghanistan ou l'Irak) en votant des résolutions qui portent généralement sur le calendrier du déploiement, sa nature, son ampleur, les missions.

Le président a la possibilité d'user de son pouvoir pour maintenir l'ordre à la demande d'un Etat fédéré et de réquisitionner la Garde nationale des Etats. Dwight Eisenhower et John Kennedy ont utilisé ce pouvoir après des émeutes raciales dans le Sud dans les années 50 et 60. Mais ce pouvoir peut être interprété plus largement. George W. Bush a ainsi décidé d'utiliser la Garde nationale dans la lutte contre le terrorisme et c'est pourquoi des forces de la Garde nationale sont actuellement déployées en Irak.

 

Le rôle du vice-président des Etats-Unis

Premier sur la liste de succession présidentielle, le vice-président détient un rôle clef dans l'échafaudage institutionnel américain même si, officiellement, il ne détient aucun rôle exécutif.

Joe Biden va devenir le prochain vice-président des Etats-Unis, poste qui l'amènerait à succéder à Barack Obama, élu président mardi, au cas où se dernier viendrait à décéder ou à démissionner.

Le vice-président occupe le poste de président du Sénat des Etats-Unis. Ce rôle est essentiellement procédural. Il est tenu de ne pas intervenir dans les débats au Sénat. Cependant, il a la possibilité, en cas d'égalité au Sénat, de faire jouer sa voix pour éviter le blocage de la Chambre haute.

Son rôle ne se cantonne pas à cette fonction plutôt honorifique. Le vice-président de Bill Clinton, Al Gore a ainsi piloté d'importants programmes sur les nouvelles technologies de l'information ou l'environnement et le vice-président Dick Cheney a concentré entre ses mains plus de pouvoirs qu'aucun de ses prédécesseurs.

L'article II de la Constitution prévoit qu'"en cas de destitution, de mort ou de démission du président, ou de son incapacité d'exercer les pouvoirs et de remplir les devoirs de sa charge, ceux-ci seront dévolus au vice-président".

En 1967, le 25e amendement de la Constitution a précisé noir sur blanc qu'"en cas de destitution, décès ou démission du président, le vice-président deviendra président". C'est parce qu'il peut devenir président que le candidat à la vice-présidence doit répondre aux mêmes critères que le candidat à la présidence: être citoyen américain né sur le sol américain, être âgé d'au moins 35 ans et avoir vécu aux Etats-Unis pendant au moins 14 ans.

Le 25e amendement permet également au vice-président de remplacer provisoirement le président lors d'une impossibilité passagère. Ainsi, par deux fois, en juin 2002 et en juillet 2007, Dick Cheney a détenu pendant quelques heures les pouvoirs présidentiels pendant que le président George W. Bush subissait une anesthésie pour une opération chirurgicale.

Figurant sur le "ticket" du candidat à la présidence, le vice-président est élu en même temps que lui.

Mais le vice-président n'est pas toujours élu. Si le vice-président vient à disparaître (ou devient président), le président en exercice doit nommer quelqu'un a ce poste, avec l'assentiment du Sénat. Le cas se produisit en 1973, lorsque Gerald Ford fut nommé pour remplacer Spiro Agnew, contraint de démissionner. Lorsqu'un an plus tard Richard Nixon lui-même fut obligé de quitter le pouvoir, Gerald Ford devenu président nomma Nelson Rockefeller vice-président: pour la première fois, les Etats-Unis eurent à leur tête deux responsables dont aucun n'avait été élu.

En novembre 1963, après l'assassinat du président John Kennedy, son vice-président Lyndon Johnson assuma le rôle de président et il n'y eut pas de vice-président jusqu'en janvier 1965. C'est pour corriger cette anomalie constitutionnelle que fut notamment rédigé en 1967 le 25e amendement de la Constitution.

La vice-présidence est souvent considérée comme l'antichambre du bureau Ovale de la Maison Blanche. Quatorze vice-présidents sont devenus présidents, dont neuf après la démission ou la mort du président.

Deux vice-présidents sortants échouèrent à l'élection à la présidence: les démocrates Walter Mondale (1977-1981), battu par Ronald Reagan, et Al Gore (1992-2000), battu par George W. Bush.

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Les programmes de McCain et Obama sur les grands sujets

Publié le 2 Novembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les programmes respectifs des candidats républicain et démocrate à la Maison Blanche, John McCain et Barack Obama, sur les grands sujets.

 

ECONOMIE

 - Barack Obama promet de baisser les impôts de 95% des salariés américains et de ponctionner les revenus dépassant les 250.000 dollars annuels. Il propose une réduction fiscale annuelle de 500 dollars par salarié et de 1.000 dollars par famille. Il supprimerait aussi les impôts pour les personnes âgées dont les revenus ne dépassent pas 50.000 dollars. Il veut en revanche porter l'impôt sur les revenus du capital de 15% à 28% et taxer les bénéfices exceptionnels engrangés par les compagnies pétrolières afin d'accorder aux contribuables une ristourne sur leur facture énergétique. Il entend débloquer 50 milliards de dollars pour de grands travaux d'infrastructures.

- John McCain promet de pérenniser les réductions d'impôts de l'administration Bush qui viennent à expiration fin 2010 et de ramener de 35% à 25% l'impôt sur les sociétés. Il promet de traquer les dépenses fédérales d'intérêt purement local, et propose un gel pour un an des dépenses fédérales non militaires. Il veut utiliser 300 des 700 milliards de dollars du plan de sauvetage des institutions financière pour racheter des crédits hypothécaires fragiles et les remplacer par des crédits à taux fixe.

 

IRAK

- Barack Obama promet de mettre fin au conflit "de façon responsable" en 16 mois. Opposé à des bases permanentes, il est prêt à l'envoi ponctuel de troupes en cas de catastrophe ou de génocide.

- John McCain pense que les Etats-Unis "sont en train de gagner la guerre". Il a envisagé le maintien de troupes dans le pays "pendant 100 ans", sur le modèle des bases américaines en Allemagne, au Japon ou en Corée du Sud.

 

IRAN

- Obama est pour un dialogue avec l'Iran "si et seulement si cela peut faire avancer les intérêts des Etats-Unis". Ce dialogue doit d'abord commencer à un  niveau bas. Il est favorable à des sanctions internationales pour pousser l'Iran à la transparence sur son programme nucléaire.

- McCain proclame qu'"une seule chose est pire qu'une action militaire, c'est un Iran nucléaire". Hostile à l'ouverture d'un dialogue, il veut renforcer les sanctions internationales y compris hors de l'ONU.

 

PROCHE-ORIENT ET ISRAEL

- Pour Obama, l'engagement des Etats-Unis à l'égard d'Israël est "non négociable". Opposé à la politique de colonisation dans les territoires palestiniens. En faveur d'un Etat palestinien, il prône l'isolement du Hamas et du Hezbollah tant qu'ils n'auront pas renoncé au terrorisme et reconnu le droit à l'existence d'Israël.

- McCain, fervent partisan de l'aide militaire à Israël, se présente comme le "pire ennemi" du Hamas.

 

ENERGIE

- Barack Obama est favorable à une limitation des émissions de gaz carbonique et à un marché des droits à polluer. Fixe un objectif de réduction de 80% des émissions de carbone d'ici à 2050. Souhaite investir 150 milliards de dollars sur dix ans dans les technologies d'énergie propre. Favorable après y avoir été opposé à des forages en mer limités.

- John McCain est également favorable à une limitation des émissions de gaz carbonique et à un marché des droits à polluer. Envisage une réduction des deux tiers des émissions de carbone d'ici à 2050. Favorable après y avoir été opposé à la levée du moratoire sur les forages pétroliers en mer. Souhaite la construction de nouvelles centrales nucléaires.

 

COMMERCE INTERNATIONAL

- Barack Obama a proposé de renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena, avec le Canada et le Mexique). Il veut s'assurer que tous les traités de libre-échange contiennent des garanties sur les conditions de travail et l'environnement. Il veut supprimer les exemptions fiscales aux entreprises américaines qui délocalisent.

- John McCain soutient l'Alena, et voit dans le libre-échange un outil important de la politique étrangère américaine.

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Présidentielle - 6 jours : Obama s'invite sur les écrans américains

Publié le 31 Octobre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama s'est invité mercredi soir dans des millions de foyers Américains grâce à la diffusion d'un spot télévisé payant d'une demi-heure, une initiative raillée par son rival républicain John McCain à six jours de l'élection présidentielle.

Mêlant interventions de M. Obama face à la caméra, extraits de discours sur fond de musique lyrique, ou encore mini-reportages commentés par le sénateur démocrate lui-même sur des Américains moyens évoquant leur quotidien, cette publicité exceptionnelle était retransmise simultanément sur plusieurs des principaux réseaux américains. Elle aurait coûté entre trois et cinq millions de dollars.

Avec un ton patriotique, voire même hollywoodien, et des passages très personnels, notamment lorsque M. Obama évoque le décès de sa mère, une blanche du Kansas, ou ses rapports très succincts avec son père, un Noir du Kenya, le film présente le candidat démocrate en bon père de famille, défenseur du Rêve Américain.

Filmé en gros plan dans un bureau aux allures présidentielles, M. Obama y affirme notamment que l'élection de mardi sera "un moment déterminant, la chance pour nos dirigeants de répondre aux attentes en ces temps difficiles".

"Partout où je vais, malgré la crise économique et la guerre et l'incertitude des lendemains, je vois toujours de l'optimisme. Et de l'espoir. Et de la force", affirme le sénateur de l'Illinois.

En meeting en Floride, le candidat républicain John McCain avait dénoncé avant même sa diffusion ce spot télévisé.

"Quand vous regardez cette publicité vaporeuse et pleine de bons sentiments, souvenez-vous simplement qu'elle a été payée avec des promesses non tenues", a dit M. McCain.

Le sénateur de l'Arizona faisait référence à une déclaration de M. Obama affirmant au début de sa campagne qu'il accepterait de financer sa campagne avec des fonds publics avant d'y renoncer. M. McCain a accepté en revanche de recevoir des fonds publics mais, en contrepartie, il ne peut dépenser plus de 84,1 millions de dollars pour sa campagne.

Les républicains accusent par ailleurs le camp démocrate de manquer de transparence sur l'origine des fonds fournis à la campagne Obama.

Le bureau fédéral chargé de veiller à la régularité du processus électoral (FEC) n'a pas relevé d'infractions jusqu'à présent.

De début septembre à la mi-octobre, M. Obama et les démocrates ont dépensé 353,7 millions de dollars en publicités télévisées contre 184 millions de dollars pour McCain et les républicains.

Lors d'un autre rassemblement à Miami, toujours en Floride, M. McCain a également repris mercredi son thème de campagne dominant, accusant son adversaire de défendre un programme de "redistribution des richesses" et de vouloir lourdement imposer les petits entrepreneurs.

"D'ici la fin de la semaine, M. McCain va m'accuser d'avoir été un agent communiste pour avoir partagé mes jouets au jardin d'enfants", a rétorqué M. Obama.

Pour la première fois depuis le début de la campagne, le dernier président démocrate des Etats-Unis, Bill Clinton devait apparaître aux côtés de M. Obama dans un meeting prévu en fin de soirée près d'Orlando.

Selon des données provisoires, plus de 16 millions d'Américains ont par ailleurs déjà voté par anticipation sans attendre le 4 novembre.

Les sondages publiés mercredi continuent de donner l'avantage à M. Obama. Le sondage quotidien Washington Post/ABC News lui accorde ainsi 7 points d'avance (52% contre 45%). D'autres sondages sont plus contrastés, le baromètre quotidien de Rasmussen ne donne qu'un avantage de 3 points à M. Obama (50% contre 47%) tandis que Zogby lui accorde 5 points d'avance. Le baromètre quotidien de Gallup donne 3 à 7 points d'avance à M. Obama selon la méthodologie utilisée.

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Le micro-crédit commence à prendre son essor en Chine

Publié le 26 Octobre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Longtemps considéré avec suspicion par Pékin, le micro-crédit est aujourd'hui encouragé par les autorités chinoises soucieuses de développer les campagnes et semble prendre son essor.

La presse chinoise se fait régulièrement l'écho de la création de nouvelles sociétés de microfinancement (MCC). Dans l'Anhui (est), un journal a ainsi annoncé la naissance d'une dizaine de MCC à la fois.

Si des programmes pilotes avaient vu le jour dans les années 90, soutenus par des agences internationales, notamment onusiennes, c'est en 2005 que la Banque centrale a véritablement admis la pertinence du microfinancement, donnant notamment un statut à certains acteurs du secteur, celui de compagnies de prêts commerciaux à responsabilité limitée.

Pékin y voit désormais un moyen de donner une impulsion au développement des "nouvelles campagnes socialistes", dont la construction est devenue mot d'ordre dans le plan quinquennal 2006-2010.

Le but est d'arriver à une meilleure répartition des richesses entre les régions de l'Est et du Sud urbanisées et développées et le reste du pays, majoritairement rural, où vivent plus de 800 des 1,3 milliard de Chinois.

Dans ces zones rurales, la population aux faibles revenus a difficilement accès au crédit, voire pas du tout.

Selon des estimations d'organisations non-gouvernementales, plus de 200 millions de paysans n'auraient aucun accès aux services financiers.

Selon le China Daily, qui cite la Banque centrale, plus de 2.800 bourgs et comtés du pays, "soit 7% du total", n'avaient aucun service financier fin 2007.

Les MCC apportent une solution alternative à l'usure dans ces zones, même si elles sont parfois critiquées pour leurs taux d'intérêt supérieurs à ceux du marché.

"Le taux de remboursement est un peu supérieur parce que ce type de transaction coûte plus cher. Il faut se déplacer jusqu'au client, en faire l'évaluation, l'éduquer aussi", explique Blandine Pons, responsable financière de PlaNetfinance Chine.

"On peut avoir pour mission la réduction de la pauvreté et néanmoins vouloir être pérenne. Nous avons aussi un devoir de soutenabilité financière vis-à-vis de nos investisseurs", ajoute-t-elle.

Microcred, filiale d'investissement de l'ONG présente dans le sud-ouest, compte notamment pour investisseur Société Générale, Axa, l'IFC (Société Financière Internationale).
Les acteurs étrangers restent peu nombreux en Chine où ils travaillent avec des ONG locales, pour apporter une assistance technique et expertise en matière de bonne gouvernance.

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Les principaux référendums organisés en marge de l'élection présidentielle

Publié le 26 Octobre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Des référendums d'initiative populaire doivent se dérouler en marge de l'élection présidentielle du 4 novembre. En voici une liste partielle:

 -          Sur le mariage ou les droits des homosexuels : Les électeurs de Californie doivent se prononcer sur un amendement constitutionnel reconnaissant uniquement le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme. Cette proposition vise à casser une décision de justice autorisant les mariages de couples homosexuels. Des référendums similaires sont organisés dans les Etats clefs de l'Arizona et de Floride. Dans l'Arkansas, un référendum est organisé pour interdire l'adoption ou le rôle de famille d'accueil par des couples non mariés.
-          Sur la discrimination positive: Un amendement constitutionnel est proposé dans le Colorado pour interdire l'"affirmative action" en faveur des minorités ethniques ou des femmes.
-          Sur l'avortement: Un référendum est organisé en Californie pour rendre obligatoire l'information des parents et une période d'attente avant tout avortement d'une fille mineure. Un référendum dans le Dakota du Sud propose d'interdire l'IVG sauf si la grossesse a pour origine un viol ou un inceste ou si elle menace la santé de la mère.
-          Sur les droits des animaux: Un amendement constitutionnel est proposé en Californie pour imposer une norme minimale pour l'espace vital des animaux d'élevage, dont les truies pleines et poules pondeuses. Dans l'Oklahoma, il est question de mettre la chasse et la pêche au rang de droit constitutionnel. En Alaska, une proposition vise à interdire la chasse aérienne des ours et des loups.
-          Sur l'énergie et l'environnement: Référendum sur la mise en place d'une enveloppe de 5 milliards de dollars à destination des utilisateurs de véhicules économes en énergie ou consommant des carburants issus d'énergies renouvelables. En Géorgie, un amendement constitutionnel est proposé pour encourager la protection des forêts.

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