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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

international

G8 diplomatie de Kyoto - les communiqués

Publié le 27 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Les ministres des Affaires étrangères des huit pays industrialisés (G8) - Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon et Russie - se sont réunis jeudi et vendredi dans l'ancienne capitale impériale de Kyoto (centre-ouest du Japon).

Voici les principaux points des communiqués adoptés à l'issue de cette réunion:

 

- ZIMBABWE: Le G8 a annoncé qu'il ne reconnaitrait pas "la légitimité d'un gouvernement qui ne reflèterait pas la volonté du peuple zimbabwéen".

- COREE DU NORD: Le G8 a salué comme "un pas important" la déclaration de Pyongyang sur son programme nucléaire, mais a demandé à la Corée du Nord de renoncer à "toutes les armes atomiques" et de trouver une solution rapide à la question des Japonais enlevés par les services secrets nord-coréens.

- IRAN: Le G8 "demande fermement" à l'Iran de coopérer avec l'AIEA et de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium. Il appelle également l'Iran à "agir de façon plus responsable et constructive dans la région" du Proche-Orient, en Irak et en Afghanistan.

- BIRMANIE: Le G8 appelle la junte militaire à libérer les détenus politiques, dont Aung San Suu Kyi, à lever toutes les restrictions sur l'aide aux victimes du cyclone, et à démocratiser le pays.

- PROCHE-ORIENT: Le G8 appelle au "gel des colonies" et à "l'arrêt des violences" qui sapent le processus de paix.

- SOUDAN: Le G8 réclame un cessez-le-feu immédiat au Darfour et menace le Soudan de saisir l'ONU s'il ne livre pas à la Cour pénale internationale (CPI) deux de ses ressortissants accusés de crimes de guerre au Darfour.

- IRAK: Le G8 condamne "tous les actes de terrorisme et de violences sectaires" et soutient l'intégrité territoriale du pays.

- PAKISTAN: Le G8 lance un appel au soutien en faveur du Pakistan afin qu'il développe "une stratégie antiterroriste efficace" et qu'il renforce les institutions démocratiques. Jeudi, le G8 s'était engagé à développer économiquement la zone frontalière entre le Pakistan et l'Afghanistan.

- NAGORNY-KARABAKH: Le G8 appelle l'Arménie et l'Azerbaïdjan à faire preuve de retenue et à faire "de sérieux efforts" pour trouver une solution pacifique au conflit qui les oppose dans la région du Nagorny-Karabakh.
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Les Etats-Unis pourraient lever des sanctions clés frappant la Corée du Nord

Publié le 26 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Les Etats-Unis envisagent d'engager une procédure pour lever deux sanctions cruciales frappant la Corée du Nord, si Pyongyang remet jeudi une déclaration exacte et complète de ses programmes nucléaires.

Mais la levée des sanctions pourrait être juste symbolique, les deux pays n'ayant jamais eu de relations diplomatiques et la Corée du Nord étant toujours concernée par diverses autres restrictions relatives aux lois américaines.

Le président George W. Bush notifiera le Congrès de la nécessité de retirer la Corée du Nord de la liste des Etats soutenant le terrorisme (List of State Sponsors of Terrorism), ainsi que du Traité sur le commerce avec l'ennemi (Trading with the Enemy Act), une loi limitant les échanges commerciaux avec des pays hostiles aux Etats-Unis. Cuba est le seul autre pays concerné par cette loi.

Les sanctions contre la Corée du Nord pourraient être levées dans un délai légal de 45 jours, pendant que Washington tentera de vérifier si la déclaration nord-coréenne est "exacte et complète".

La Corée du Nord, l'un des pays les plus fermés au monde, a été inscrite sur la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme en 1988, après que des agents nord-coréens ont posé une bombe à bord d'un avion sud-coréen l'année précédente, faisant 115 morts.

Pyongyang a été également impliqué par le passé pour l'enlèvement de ressortissants étrangers, en majorité japonais.

Cette inscription sur la liste des Etats terroristes empêche le pays, souffrant de graves pénuries, de recevoir des aides économiques américaines ainsi que des prêts de la Banque mondiale et d'autres organisations multilatérales.

D'autres sanctions américaines qui subsistent contre la Corée du Nord affectent les échanges commerciaux d'équipements militaires, à double-emploi (commerciaux et militaires) ou liés aux missiles.

La plupart des aides économiques, autres que purement humanitaires, sont également interdites.

L'ONU a en outre pris des sanctions contre Pyongyang, en particulier après que la Corée du Nord a testé sa première bombe atomique en octobre 2006.

La déclaration de Pyongyang, attendue pour jeudi, est, avec le démantèlement des installations nucléaires nord-coréennes, un élément capital d'un accord conclu en 2007 par le régime communiste avec les cinq pays avec lesquels elle négocie sa dénucléarisation (USA, Chine, Corée du Sud, Japon et Russie).

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Le non irlandais bouleverse les priorités françaises pour l'UE

Publié le 26 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

La recherche de solutions pour sortir l'Europe de l'impasse institutionnelle après le rejet du traité de Lisbonne en Irlande va occulter les priorités que s'était fixées la France pour sa présidence, de la défense à l'immigration ou le climat.

Voici les principaux défis auxquels elle sera confrontée:

 

- TRAITE: Il s'agira surtout de tenter de convaincre l'Irlande d'organiser un nouveau référendum, en aménageant s'il le faut le texte pour répondre aux préoccupations spécifiques de sa population. Et d'empêcher que la République tchèque rejette à son tour le texte au Parlement à l'automne, ce qui signerait sans doute son arrêt de mort, et enfoncerait l'Europe dans la crise.

 

- DEFENSE: Le "non" irlandais risque de contraindre la France à marcher sur des œufs dans son projet de relance de la défense européenne, dont elle a fait une priorité. De grandes initiatives seraient mal perçues par les Irlandais, très attachés à leur neutralité militaire. Paris veut faire progresser l'industrie européenne de la défense, promouvoir un groupe aéronaval européen, créer une école de formation d'officiers européens ou encore avoir un vrai quartier général européen à Bruxelles.

 

- IMMIGRATION: La France a proposé un "pacte pour l'immigration" à ses partenaires, largement inspiré de sa propre politique pour une immigration restreinte et "choisie". Objectif: mettre fin aux régularisations massives de sans-papiers, améliorer les contrôles aux frontières, harmoniser les politiques d'asile et aider au développement des pays d'origine. L'Espagne est très réservée sur l'idée d'imposer aux immigrants d'apprendre la langue du pays d'accueil et d'adopter ses valeurs.

 

- CLIMAT/ENVIRONNEMENT: Paris ambitionne de parvenir à un accord à la fin de l'année sur les modalités de mise en œuvre du plan d'action de l'UE contre le réchauffement climatique (réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'UE de 20% d'ici à 2020 par rapport à 1990). Mais certains pays, France en tête, s'inquiètent du risque de délocalisation industrielle. Le débat est vif aussi sur les biocarburants et la nécessité d'encadrer leur développement.

 

- AGRICULTURE: La France veut ouvrir sans tarder le débat sur l'avenir de la Politique agricole commune après 2013, date à laquelle l'UE disposera d'un nouveau budget. Elle plaide, avec la flambée des prix alimentaires, pour que l'UE garde une agriculture forte. La Grande-Bretagne, éternelle adversaire de la PAC, veille au grain. C'est aussi sous présidence française que se tiendront à Genève en juillet les négociations de la dernière chance à l'OMC. Paris n'est guère favorable à un accord.

 

- PETROLE: La France veut que l'Europe prenne des mesures pour atténuer l'impact de la hausse des prix. Elle présentera des propositions en octobre. Mais son idée de plafonner la TVA a déjà reçu un accueil glacial.

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Pas de traité de Lisbonne, pas d'élargissement

Publié le 20 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Au cours de sa conférence de presse nocturne, Nicolas Sarkozy a confirmé qu'un nouvel élargissement de l'Union était exclus, y compris à la Croatie qui achève ses négociations d'adhésion, tant que le traité de Lisbonne ne serait pas en vigueur. "Un certain nombre de pays qui ont des réserves sur le traité de Lisbonne sont les plus allants pour l'élargissement", a noté le chef de l'Etat. "Or, sans traité de Lisbonne, il n'y a pas d'élargissement". "Pour l'élargissement il faut l'unanimité, je trouverais très curieux que l'Europe ait du mal à se mettre d'accord sur ses institutions et qu'elle soit d'accord pour admettre un 28e, un 29e, un 30e membre ce qui compliquera encore son fonctionnement (...) Chacun voit bien ce que ça a coûté à l'Europe de ne pas faire la réforme des institutions avant l'élargissement, il faut qu'on ait des institutions pour accueillir les nouveaux adhérents". Plusieurs pays, dont l'Allemagne, sont sur la même longueur d'onde. Sarkozy a noté que cette suspension de l'élargissement constituait un "puissant facteur en faveur de la ratification" du traité de Lisbonne. La pression amicale s'accroît sur l'Irlande...

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La "directive retour"

Publié le 19 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

 

Rétention de 18 mois maximum, réadmission interdite pendant 5 ans, et possibilité d'expulser les mineurs sont les points les plus controversés de la "directive retour", cette loi européenne qui doit harmoniser les règles d'expulsion des sans-papiers.

 

PAYS DE RETOUR

Le texte pose le principe du "retour" de tout clandestin en situation irrégulière (les demandeurs d'asile ne sont pas concernés), soit vers son pays d'origine, soit vers un pays de transit avec lequel des accords ont été passés, soit vers un autre pays où il décide de son plein gré de retourner, pourvu qu'il y soit admis.

 

RETOUR VOLONTAIRE

Le sans-papier se voit prioritairement accorder un délai allant de 7 à 30 jours pour son "retour volontaire", qui peut être allongé d'une durée "appropriée" en fonction des circonstances (enfants scolarisés, autres liens familiaux et sociaux...).

 

LA RETENTION

Elle est décidée en cas de "risque de fuite" ou si le sans-papier refuse son expulsion.

Le texte garantit notamment aux ONG l'accès aux centres de rétention, la possibilité de recours effectif contre les décisions d'expulsion, et le droit du sans-papier à l'assistance juridique.

 

DUREE DE RETENTION

La durée maximale de rétention est de six mois, mais peut être prolongée jusqu'à 18 mois en cas de "manque de coopération" du sans-papier ou de retards pour obtenir des pays tiers les documents nécessaires. Au-delà des 18 mois, lorsqu'il apparaît que l'expulsion n'est pas possible, le sans-papier est remis en liberté.

 

Actuellement, la durée de rétention est illimitée dans sept pays européens (Danemark, Estonie, Finlande, Lituanie, Pays-Bas, au Royaume-Uni). Les pays aux dispositions plus favorables comme la France (32 jours de durée maximale) ne seront pas obligés de s'aligner. En Allemagne, elle est déjà fixée à 18 mois. Mais le texte ne changera rien aux législations en vigueur en Irlande, au Royaume-Uni, ainsi qu'au Danemark, ces trois Etats bénéficiant d'exemptions dans le domaine de la Justice et des Affaires intérieures.

 

INTERDICTION D'ENTREE

Une expulsion est suivie d'une interdiction d'entrée de 5 ans maximum, voire plus en cas de "menace grave" pour l'ordre et la sécurité.

 

MINEURS ET FAMILLES

Les mineurs non accompagnés et les familles avec mineurs sont placés en rétention "en dernier ressort". Le texte garantit également "l'accès à l'éducation" des mineurs et demande aux Etats membres de prendre en compte "l'intérêt supérieur de l'enfant". Mais il autorise l'expulsion de mineurs non accompagnés vers des pays où ils n'ont ni tuteur ni famille, pourvu qu'il y ait sur place des "structures d'accueil adéquates".

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Sarkozy: "que l'incident irlandais ne devienne pas une crise", faire "différemment"

Publié le 14 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

 Nicolas Sarkozy a affirmé samedi qu'il fallait "continuer le processus de ratification" du traité européen de Lisbonne "de façon à ce que l'incident irlandais ne devienne pas une crise", tout en appelant à réfléchir sur l'UE et à "faire différemment".

Lors d'une conférence de presse commune à l'Elysée avec le président américain George Bush, le chef de l'Etat français a déclaré que le non irlandais constituait "une difficulté de plus", mais que ce n'était pas un "hasard", appelant à "changer notre façon de faire l'Europe", que beaucoup d'Européens ne "comprennent pas".

"Le non irlandais, c'est une réalité politique, le peuple irlandais s'est prononcé, on doit l'accepter", a dit le chef de l'Etat, quinze jours avant que la France prenne la présidence tournante de l'Union européenne.

"Nous pensons avec Mme Merkel qu'il faut continuer le processus de ratification, puisqu'aujourd'hui 18 Etats européens ont ratifié, il faut que les autres continuent à ratifier, c'est d'ailleurs l'intention de Gordon Brown que j'ai eu au téléphone hier, de façon à ce que cet incident irlandais ne devienne pas une crise", a poursuivi M. Sarkozy.

"Il faut qu'on réfléchisse tous ensemble", a-t-il préconisé. "C'est pas un hasard, c'est pas une surprise".

"Beaucoup d'Européens ne comprennent pas la façon dont on construit l'Europe en ce moment", a jugé M. Sarkozy. "Il faut qu'on en tienne compte très rapidement et qu'on change notre façon de faire l'Europe. L'idée européenne, on n'a pas le droit de la saboter, mais il faut qu'on fasse différemment".

"L'Europe, ça a été vécu pour protéger, et tant d'Européens pensent que l'Europe ça inquiète! A nous d'en tenir compte, pas dans six mois, tout de suite", a poursuivi M. Sarkozy.

Il a l'"intention" de prendre "des initiatives" pendant la présidence française: "je pense à une politique européenne de l'immigration, je pense à une réponse européenne à l'augmentation sans fin du prix du pétrole, nous avons un devoir d'être plus efficaces au service de la vie quotidienne des Européens".

"Je vois le non irlandais comme un appel à faire davantage, mieux, différemment, et à trouver ensemble les solutions", a-t-il conclu, en observant que "ça ne va pas simplifier la tâche de la présidence française".

Les électeurs irlandais ont rejeté par referendum le traité de Lisbonne par 53,4% des suffrages exprimés, contre 46,6% de votes oui.

 

Les Européens décidés à aller de l'avant malgré le non irlandais

Les pays membres de l'Union européenne se sont dits vendredi décidés à aller de l'avant malgré le rejet du traité de Lisbonne par les Irlandais, avec un rendez-vous dès la semaine prochaine lors du sommet de l'UE où les dirigeants entendent faire le point.

Malgré le non au référendum en Irlande, le traité de Lisbonne "n'est pas mort" et "les dirigeants européens devront décider lors du sommet européen des 19-20 juin comment continuer", ont affirmé le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre slovène Janez Jansa, dont le pays préside l'UE.

Mais "il est clair que le traité n'entrera pas en vigueur au 1er janvier 2009", a toutefois souligné le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, doyen des dirigeants européens.

"Nous espérons que les autres Etats membres poursuivront le processus de ratification", ont ajouté le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel dans une déclaration commune, au diapason des réactions de la plupart des dirigeants européens.

"En aucun cas, l'Union ne peut être freinée dans son élan", a également soutenu le Premier ministre belge Yves Leterme.

"Il convient d'examiner les possibilités existantes pour assurer quand même l'entrée en vigueur du traité et y associer l'Irlande", a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie portugaise Luis Amado a abondé en ce sens, tandis que l'Espagne et l'Italie ont dit vouloir aller de l'avant.

En écho, le Premier ministre portugais José Socrates, qui était parvenu à conclure le nouveau traité européen sous la présidence portugaise de l'Union européenne (UE), a estimé que le rejet par les électeurs irlandais du traité de Lisbonne était "une défaite personnelle".

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a estimé qu'il fallait éviter "un scénario d'une Union européenne à deux vitesses", après la victoire du non en Irlande, selon une déclaration publiée par son bureau.

Nouveau membre de l'Union européenne, la Bulgarie a regretté vendredi que l'Irlande, symbole de succès économique grâce à l'intégration européenne, ait rejeté le Traité de Lisbonne.

Le non de l'Irlande au traité de Lisbonne n'est "pas une bonne nouvelle" mais "l'Europe ne va pas s'arrêter" et une "solution" sera trouvée, a jugé le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos.

"Il s'agit d'un coup grave à la construction européenne" mais "le chemin de l'intégration européenne ne doit cependant pas s'arrêter", a renchéri le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini.

Leur homologue autrichienne Ursula Plassnik a toutefois invité à "la prudence" pour les prochaines étapes.

"Il n'existe pas de réponse toute faite à cette situation", a-t-elle souligné.

Le Premier ministre irlandais Brian Cowen a abondé en ce sens. "Il n'y a pas de solution miracle" à la crise provoquée par le non de ses compatriotes qui est pour lui une "immense déception".

Le refus de l'Irlande "représente une complication politique, mais l'UE dispose d'une base contractuelle stable qui lui permet de fonctionner", a assuré lui aussi le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek.

Le président tchèque anti-européen Vaclav Klaus a affirmé que "le projet de traité de Lisbonne a pris fin" et qu'"il n'est plus possible de poursuivre sa ratification". M. Topolanek ne s'est pas exprimé sur cette affirmation de M. Klaus.

Même la Grande-Bretagne, aux eurosceptiques puissants, a confirmé qu'elle allait poursuivre le processus de ratification parlementaire, a annoncé le chef de sa diplomatie David Miliband.

Le Premier ministre britannique Gordon Brown avait par avance, dès jeudi, fait connaître son intention de mener à son terme la ratification parlementaire au Royaume-Uni en cas de non. Il n'a cependant pas immédiatement réagi vendredi au non irlandais.

Les Pays-Bas, qui avaient voté non comme la France au traité constitutionnel en 2005, ont également indiqué qu'ils poursuivaient la ratification, selon leur Premier ministre Peter Balkenende.

Le non des Irlandais révèle "un fossé" entre les peuples et l'Europe, mais les autres Etats membres doivent poursuivre le processus de ratification et décider de nouvelles règles du jeu, ont également estimé la plupart des groupes politiques du Parlement européen.

Seuls les communistes et les formations eurosceptiques se sont réjouis de l'échec du référendum en Irlande.

Quant aux Etats-Unis, ils ont refusé de commenter la victoire du non, tout en réitérant leur soutien à une Europe unie.

"Nous ne prenons pas position à propos de questions spécifiques sur la manière dont l'Europe choisit de s'organiser (...) c'est à l'Union européenne et à ses membres de décider", a simplement dit à l'AFP un porte-parole du département d'Etat Robert Mcinturff.

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Les Irlandais disent un "non" franc au traité de Lisbonne, l'Europe en crise

Publié le 14 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Les Irlandais ont dit "non" à une large majorité au traité européen de Lisbonne, plongeant vendredi l'Europe dans une nouvelle crise, trois ans après le rejet de la Constitution par les Français et les Néerlandais en 2005.

Le non l'a emporté avec 53,4% des voix, contre 46,6% de "oui", a annoncé à Dublin le président de la commission électorale, sous les cris de joie et les hourrahs d'altermondialistes.

Les pays membres de l'Union européenne se sont cependant pour la plupart dits décidés à aller de l'avant. Le traité de Lisbonne "n'est pas mort" et "les dirigeants européens devront décider lors du sommet européen des 19-20 juin comment continuer", ont affirmé le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre Slovène Janez Jansa, dont le pays préside l'UE.

Mais "il est clair que le traité n'entrera pas en vigueur au 1er janvier 2009", a toutefois souligné le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.

"Nous espérons que les autres Etats membres poursuivront le processus de ratification", ont ajouté le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel dans une déclaration commune, au diapason des réactions de la plupart des dirigeants européens.

Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a ainsi indiqué que Londres allait poursuivre son processus de ratification.

Mais le président tchèque Vaclav Klaus a estimé que le traité de Lisbonne était "fini", qu'il n'était "plus possible de poursuivre sa ratification".

A Dublin, le Premier ministre irlandais Brian Cowen a reconnu une "immense déception" et un "revers potentiel" pour l'UE. Le dirigeant centriste, qui n'est au pouvoir que depuis un mois, a toutefois prévenu qu'il n'y avait pas de "solution miracle" à la crise provoquée par le "non" irlandais.

"Nous ne devons pas en tirer des conclusions hâtives... L'Union (européenne) s'est déjà retrouvée dans cette situation auparavant et à chaque fois elle a trouvé par la concertation un moyen d'avancer. J'espère que nous pourrons encore le faire cette fois", a-t-il déclaré.

"Nous partageons toujours l'objectif (du traité) d'une union adaptée à ce siècle", a ajouté M. Cowen. "Nous prendrons le temps d'expliquer cela à nos partenaires européens et au reste de la communauté internationale".

Dans le camp du "non", le président du parti nationaliste Sinn Fein, Gerry Adams, a déclaré: "c'est la fin du traité de Lisbonne". Il a ajouté que la victoire du "non" était "une base pour une renégociation" du traité, appelant le Premier ministre irlandais à se rendre à Bruxelles pour "obtenir un meilleur accord".

L'homme d'affaires Declan Ganley, figure des "nonistes", s'est félicité de ce "grand jour pour la démocratie". "C'est la troisième fois que le même message est envoyé par plusieurs millions de citoyens européens à une élite à Bruxelles non élue et qui n'a pas de comptes à rendre", a-t-il poursuivi.

Un peu plus de trois millions d'électeurs étaient appelés jeudi à voter lors du seul référendum organisé sur le traité de Lisbonne en Europe. Les 26 autres Etats-membres de l'UE ont opté pour une ratification par la voie parlementaire.

Le rejet du traité par une île comptant 4,2 millions d'habitants, soit moins de 1% des 495 millions d'Européens, n'est pas sans rappeler le "non" opposé à la Constitution européenne en 2005 par la France et les Pays-Bas, ainsi que par les Irlandais en 2001 au traité de Nice.

Il avait alors fallu organiser un deuxième vote en Irlande pour faire adopter le texte. Interrogé sur la télévision publique RTE sur la possibilité d'un second référendum après le "non" de jeudi, le Premier ministre irlandais a refusé "d'exclure quoi que ce soit".

Dublin avait justifié en 2001 un deuxième vote par la faible participation connue alors (moins de 35%). Cette fois-ci en revanche, plus de 53% des électeurs irlandais se sont rendus jeudi aux urnes.

Le traité doit être ratifié dans l'ensemble des 27 pays de l'UE pour entrer en vigueur.

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La réorganisation des ambassades à l'étranger

Publié le 12 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

La représentation française à l'étranger va être réorganisée comportera désormais une trentaine de grosses ambassades polyvalentes, une centaine d'ambassades "à missions prioritaires" et une trentaine de "postes de présence diplomatique".

Esquissée en avril par le chef de l'Etat, cette réorganisation a été précisée mercredi, lors du troisième Conseil de modernisation des politiques publiques (CMPP) qui s'est tenue à l'Elysée.

D'ici 2012, le Quai d'Orsay disposera d'un réseau de 158 ambassades, 21 représentations auprès d'organisations internationales et 232 postes consulaires ; le réseau diplomatique français est considéré comme le deuxième du monde, après celui des Etats-Unis.

La réorganisation du réseau diplomatique français a été entamée l'an dernier, lorsque le Quai d'Orsay a décidé d'intensifier son implantation, notamment consulaire, dans les "grands pays émergents" (Chine, Russie, Inde...) dont l'importance diplomatique et économique ne cesse de croître.

Ainsi, les services consulaires seront organisés en fonction des besoins des Français expatriés et des priorités de la politique d'immigration.

En ce qui concerne les "postes de présence diplomatique", accomplissant une ou deux missions, leurs effectifs seront plus réduits.

Quant au réseau culturel, il sera doté de la plus large autonomie financière, afin de mobiliser les capacités d'autofinancement et des rapprochements des services culturels des ambassades et des instituts culturels devraient rapidement voir le jour  au sein d'une structure unique par pays.

Le Quai d'Orsay a également souhaité la "régionalisation" de certains services, afin d'éviter les doublons entre ambassades d'une même zone, et s'était demandé comment mieux organiser la présence dans une même ambassade de représentants de multiples ministères en plus des diplomates traditionnels.

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"Décalogue" du PPE-DE

Publié le 10 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici un document édité par le groupe PPE-DE au Parlement Européen. Il reprend en 10 grandes lignes les positionnements politiques des parlementaires européens PPE pour 2008-2009.

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La répartition des 50,1 milliards du plan de développement afghan

Publié le 9 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

  
Voici la répartition des 50,1 milliards de dollars que le gouvernement afghan estime nécessaire dans le cadre de son plan de développement (ANDS) sur cinq ans:

 

Dépenses (en milliards)

Infrastructures

17.185

Sécurité

14.179

Education et Culture

4.872

Agriculture et développement rural

4.486

Gouvernance et justice

2.985

Santé et nutrition

2.478

Protection sociale

1.815

Gouvernance économique, développement du secteur privé

1.186

Autres dépenses

915

Total des dépenses

50.100

 

Financement (en milliards)

Revenus du pays

 6.864

Promesses d'aide des donateurs

24.593

Total des financements avant la Conférence

31.457

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Les mots de soutien d'Hillary Clinton à Barack Obama

Publié le 7 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux points du discours d'Hillary Clinton, où la sénatrice de New York apporte son "plein soutien" à son ex-rival Barack Obama comme candidat du parti démocrate à l'élection présidentielle américaine de novembre: 
"La manière de poursuivre maintenant notre combat, d'atteindre les buts que nous nous sommes fixés est d'apporter notre énergie, nos passions, nos forces et de faire tout ce que nous pouvons pour contribuer à l'élection de Barack Obama comme prochain président des Etats-Unis".
"Aujourd'hui, alors que je suspends ma campagne, je le félicite pour sa victoire et pour l'extraordinaire campagne qu'il a menée. J'appuie sa candidature et lui apporte mon plein soutien".
"Je vous demande à tous de me rejoindre et de travailler aussi dur pour Barack Obama que vous l'avez fait pour moi".
"J'avais une position privilégiée pour observer sa candidature et j'ai pu voir sa force et sa détermination, sa grâce et son opiniâtreté".
"Quand j'ai commencé cette campagne, j'avais l'intention de récupérer la Maison Blanche" pour les démocrates (...) et c'est exactement ce que nous allons faire en faisant en sorte que Barack Obama franchisse les portes du Bureau ovale le 20 janvier 2009".
"Le combat a été rude, mais le parti démocrate est une famille et il est maintenu venu le temps de renouer les liens qui nous unissent (...) Nous avons pu débuter sur des voies séparées, mais aujourd'hui, nos chemins se confondent. Nous allons tous vers la même destination, unis et plus prêts que jamais pour gagner en novembre".
"Aujourd'hui, je suis aux côtés du sénateur Obama pour dire: +oui, nous pouvons le faire!"
"Et ensemble nous allons travailler. Nous allons devoir travailler dur pour arriver à un système de protection sociale pour tous (...)  C'est pour cela que nous devons aider à élire Barack Obama président".
Mme Clinton a ensuite cité les thèmes du déficit budgétaire, de l'appauvrissement des classes moyennes, de l'innovation et des énergies renouvelables, du retour des troupes d'Irak, en soulignant qu'il allait "falloir travailler dur" pour améliorer la situation. Et, à chaque fois, elle a lancé: "c'est pour cela que nous devons aider à élire Barack Obama président".

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La liste noire des 14 pays ne luttant pas contre le trafic d'êtres humains

Publié le 7 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici la liste noire des 14 pays qui risquent des sanctions pour leur mauvais bilan en terme de trafic d'êtres humains et les principales accusations à leur encontre, selon un rapport annuel du département d'Etat publié mercredi à Washington:

 

-          Algérie: exploitation sexuelle, travail des enfants, trafic d'immigrants, travail forcé

-          Arabie saoudite: travail forcé, abus physiques ou sexuels de travailleurs étrangers

-          Birmanie: travail forcé des adultes et des enfants, enfants-soldats, exploitation sexuelle de femmes et fillettes étrangères

-          Corée du Nord: travail forcé, exploitation sexuelle, mariages forcés

-          Cuba: tourisme sexuel, y compris infantile, travail forcé

-          Iles Fidji: exploitation sexuelle et travail forcé des enfants

-          Iran: exploitation sexuelle, y compris des enfants, prostitution et mariages forcés

-          Koweït: travail forcé, exploitation sexuelle, restrictions des droits des travailleurs étrangers

-          Moldavie: exploitation sexuelle, trafic de femmes

-          Oman: travail forcé, restrictions des droits des travailleurs étrangers

-          Papouasie-Nouvelle-Guinée: exploitation sexuelle, travail et mariages forcés

-          Qatar: travail forcé, exploitation sexuelle, restrictions des droits des travailleurs étrangers

-          Soudan: travail forcé et exploitation sexuelle, travail des enfants, enfants soldats, enlèvements de femmes et fillettes de certaines ethnies réduites en esclavage

-          Syrie: exploitation sexuelle, notamment au sein de l'importante communauté de réfugiés irakiens, tourisme sexuel, restrictions des droits des travailleurs étrangers

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Chirac : "Je veux réveiller les consciences"

Publié le 6 Juin 2008 par Le Figaro - Propos recueillis par Bruno jeudy et Philippe Goulliaud dans International

Dans un entretien au «Figaro», le premier qu'il accorde à la presse écrite depuis son départ de l'Élysée, l'ancien président de la République dévoile les objectifs de sa Fondation, qui sera lancée lundi au Musée du quai Branly.

Le FIGARO. Depuis que vous avez quitté l'Élysée, il y a un peu plus d'un an, comment s'organise votre vie nouvelle?

Jacques CHIRAC. Bien. D'abord, et c'est pour moi une exigence républicaine, j'assume pleinement ma mission d'ancien président de la République. J'ai servi la France et les Français avec passion. Ce contact, je ne souhaite pas le rompre. J'attache également beaucoup d'importance au fait de siéger au Conseil constitutionnel. Et avec la Fondation que je viens de créer, depuis mars, je mène en toute liberté les combats qui ont toujours été les miens, les combats pour le respect, pour le dialogue des cultures, pour le développement durable. Bref, des combats qui rassemblent, et qui concourent en réalité à la paix dans le monde. Face aux grands défis du monde, j'ai toujours envie de me battre. Et cette Fondation en est l'instrument. Je veux aviver et réveiller les consciences. Je veux, à travers la Fondation, agir concrètement sur le terrain.

Quels sont ses objectifs et ses priorités ?
J'ai voulu que la Fondation conduise des actions très concrètes. Dans ce contexte, j'ai pensé qu'elle devait se donner quatre priorités :l'accès à l'eau; l'accès aux médicaments, à des médicaments de qualité qui ne soient pas des contrefaçons; la lutte contre la déforestation et la désertification; la sauvegarde des langues et des cultures menacées. Mon objectif aujourd'hui, c'est que cette Fondation prenne suffisamment d'importance matérielle et d'autorité morale pour pouvoir compter dans ces domaines.

Quelles actions concrètes allez-vous mener?
Les premières réalisations concrètes de la Fondation ont lieu, pour l'accès à l'eau, au Sénégal et au Mali avec le soutien que nous apportons à la Banque africaine de développement. La Fondation intervient également au Bénin dans le domaine de la qualité des médicaments certifiés, pour l'extension du laboratoire national du contrôle de la qualité des médicaments, avec la Fondation Pierre Fabre. Nous avons également lancé un certain nombre d'actions pour la protection de la forêt du bassin du Congo, la deuxième du monde.

La Fondation agira-t-elle ailleurs qu'en Afrique?
Bien sûr. Les premiers projets sont en Afrique, dans des domaines où il y a urgence. Mais la Fondation a vocation et interviendra partout dans le monde.

Comment est-elle financée?
J'ai souhaité que cette Fondation ne soit financée que par des fonds privés. C'est pour moi une question de principe. Un certain nombre de grandes entreprises se sont engagées avec moi dans cette nouvelle aventure, comme Veolia environnement, Sanofi-Aventis, Schneider, Fimalac… Des personnalités éminentes ont également souhaité m'apporter leur soutien, comme Liliane Bettencourt et François Pinault. D'autres contributions viendront, ensuite, de l'étranger.

Quelle est la structure de cette Fondation?
J'en suis le président. Michel Camdessus, l'ancien directeur général du Fonds monétaire international, qui assurait la présidence de l'association de préfiguration de la Fondation, m'a beaucoup aidé. René Ricol et Jean-Pierre Lafon en sont les deux vice-présidents. Le bâtonnier Bernard Vatier nous apporte son expertise juridique. Et Valérie Terranova, qui est à mes côtés, s'implique avec beaucoup d'efficacité pour que les choses tournent. La Fondation s'appuie également sur un comité d'honneur qui n'est pas là pour la forme. Il est composé d'amis personnels très impliqués. Ce sont tous d'ardents militants du dialogue et de la paix, dont l'engagement est décisif. Je citerai notamment Kofi Annan, l'ancien secrétaire général des Nations unies, Rigoberta Menchu avec laquelle j'ai des relations anciennes et affectueuses, Rajendra Pachauri, Prix Nobel de la Paix 2007, « mon frère » Abdou Diouf, mais aussi le chanteur Youssou N'Dour et Federico Mayor…

Où siégera-t-elle?
Fin juin, elle s'installera dans ses propres locaux, rue d'Anjou à Paris.

Allez-vous reprendre vos voyages?
Oui. Les dates ne sont pas encore arrêtées mais avant la fin de l'année, je me rendrai dans plusieurs pays africains, Sénégal, Mali, Bénin. J'irai également en Chine, pour effectuer un voyage que j'avais dû reporter en raison d'une petite intervention chirurgicale. Et naturellement au Japon. J'irai aussi en Russie le 12 juin pour recevoir le prix d'État des mains du président Dmitri Medvedev et en présence de Vladimir Poutine. J'en suis très honoré, parce que j'aime la Russie, et parce que le précédent lauréat était Alexandre Soljenitsyne.

Comment va se dérouler la journée de lancement de la Fondation, lundi 9 juin?
Ce sera, je le pense, un moment important de prise de conscience et de mobilisation sur les sujets que défend la Fondation. J'interviendrai, en présence des membres du comité d'honneur, pour en présenter les priorités. Kofi Annan et Rajendra Pachauri interviendront aussi. Puis il y aura l'après-midi une session sur la défense des langues du monde, autour de Rigoberta Menchu. Nous lançons en effet un programme dénommé «Sorosoro pour que vivent les langues du monde». Sorosoro est un mot araki une langue qui n'est plus parlée que par huit personnes au Vanuatu et qui signifie «souffle, parole, langue».

Vous avez lancé un cri d'alarme sur la faim dans le monde. Que pensez-vous des critiques auxquelles fait face la FAO?
Le problème de la faim dans le monde est, selon moi, un des problèmes majeurs du monde d'aujourd'hui. S'il n'y a pas une forte mobilisation de tous les acteurs, les choses n'iront qu'en empirant. Alors bien sûr, la FAO ne va pas d'un seul coup à elle seule régler tous les problèmes de la faim dans le monde. Mais son rôle est essentiel pour que les choses changent, et qu'elles changent vite. Et à travers ce débat, on voit bien l'importance du développement de l'agriculture. Pendant des années, j'ai expliqué qu'il fallait la développer, notamment la petite exploitation agricole. Et je me suis fait presque insulter. Aujourd'hui, tout le monde reconnaît que c'est une priorité pour répondre aux besoins de l'alimentation mondiale.

Vous avez été très en pointe pour défendre les carburants verts? Y êtes-vous aujourd'hui moins favorable?
Là encore, les polémiques n'ont pas leur place. L'enjeu aujourd'hui, c'est la recherche sur de nouveaux carburants verts, ceux qui permettent de lutter contre l'émission de gaz à effet de serre, mais qui n'entrent pas en concurrence avec les ressources alimentaires de la planète.

Qu'attendez-vous de la présidence française de l'Union européenne?
Assumer la présidence de l'UE n'est jamais facile. Il faut tout à la fois faire la synthèse entre les priorités de nos partenaires et faire avancer concrètement de nouveaux dossiers en commun. Je crois que le président Sarkozy l'a bien compris. Et je suis sûr du succès de la présidence française.

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Présidence Française de l'Union Européenne

Publié le 5 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

 







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16 pistes pour relancer la Francophonie et le français

Publié le 5 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Seize propositions figurent au sein d'un rapport remis mercredi au gouvernement français pour relancer la francophonie, de la création d'un "visa francophone" à la mise sur pied d'un bouquet satellitaire de chaînes francophones.

 

PREMIERE PRIORITE: RENDRE LA FRANCOPHONIE PLUS VISIBLE:

 

1-       Inscrire les noms de Léopold Sédar Senghor et d'Aimé Césaire au Panthéon (la crypte de Paris ou reposent les figures françaises les plus illustres)

2-       Créer un visa francophone sur le modèle du visa Commonwealth qui donnera aux francophones la possibilité de se déplacer plus facilement dans l'espace francophone.

3-       Organiser des Etats Généraux francophones sur les grands problèmes du 21e siècle en y associant les ONG, les acteurs de la société civile, les entreprises et les universitaires.

4-       Un grand portail francophone et une politique volontariste de développement des contenus par un fond de soutien aux pays du Sud, très peu équipés, et la numérisation des oeuvres francophones.

5-       Reformer et relancer TV5Monde (la chaîne de télévision francophone) qui laisse plus de place aux pays du Sud, surtout africains, dans ses instances dirigeantes et dans ses programmes.

 

DEUXIEME PRIORITE: REDONNER UNE EFFICACITE A LA FRANCOPHONIE

 

6-       Lancer une manifestation culturelle et médiatique annuelle, comme un grand concert mondial médiatisé.

7-       Fixer des objectifs communs lors des sommets francophones, comme un "pacte francophone" contre le réchauffement climatique ou "un plan solidaire contre la faim".

8-       Amplifier l'action de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour la défense des droits de l'Homme et la liberté de la presse.

9-       Intervenir plus efficacement pour la prévention des conflits armés.

10-    Créer une fondation de la Francophonie qui pourra collecter les dons privés dans le monde entier.

 

TROISIEME PRIORITE: REPRENDRE L'OFFENSIVE EN MATIERE LINGUISTIQUE

 

11-    Créer une "Académie francophone" sur le modèle de l'Académie française mais où les écrivains français seraient minoritaires.

12-    Intégrer ce qu'est la Francophonie dans les programmes scolaires

13-    Création d'un programme "Erasmus francophone" qui favorise les échanges et évite la fuite des cerveaux francophone du Sud vers les pays anglo-saxons.

14-    Démultiplier les actions en faveur de l'apprentissage du français à l'étranger en évaluant les besoins dans le monde.

15-    Mise en place d'un bouquet satellitaire de chaînes francophones partout dans le monde

Création d'une Haute autorité de la Francophonie qui sanctionnerait les manquements à la langue française.
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Obama premier noir à pouvoir prétendre à la Maison Blanche

Publié le 4 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Barack Obama a remporté mardi l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine de novembre, devenant ainsi le premier noir à avoir une chance de gagner la Maison Blanche.
"Cette nuit, après 54 difficiles consultations, notre saison de primaires arrive à son terme (...) Cette nuit, je peux dire devant vous que je serai le candidat démocrate pour la présidence des Etats-Unis", a affirmé le sénateur de l'Illinois devant près de 40.000 partisans en délire rassemblés dans le palais des expositions de Saint Paul (Minnesota, nord).
"La route sera longue. Je fais face à ce défi avec une grande humilité et en connaissant mes propres limites. Mais je fais aussi face à ce défi avec une foi sans limite dans les capacités du peuple américain", a ajouté M. Obama.
Rendant un hommage appuyé à Mme Clinton, il a assuré que le parti démocrate serait uni en novembre. "La sénatrice Clinton a fait l'histoire dans cette campagne", a-t-il dit sous les applaudissements.
L'essentiel de son discours a été consacré à une attaque contre son adversaire républicain John McCain qu'il a accusé de vouloir poursuivre la politique de George W. Bush. "Il est temps de tourner la page des politiques du passé", a-t-il dit.
L'hypothèse que Mme Clinton devienne la candidate à la vice-présidence, au côté de M. Obama, a été évoquée lors d'une conférence téléphonique entre l'ex-Première dame et des parlementaires de New York.
Jamais une course à l'investiture n'avait été aussi longue dans le camp démocrate. M. Obama a présenté sa candidature il y a 16 mois. La première consultation s'est déroulée le 3 janvier. Les démocrates terminent leur course profondément divisés.
Par contraste, John McCain, 71 ans, est assuré d'être le candidat de son parti depuis début mars.
La décision officielle sur le choix du candidat qui affrontera M. McCain le 4 novembre reviendra à la convention démocrate qui se réunira à Denver (Colorado) du 25 au 28 août.

La victoire d'Obama à l'investiture démocrate saluée
dans le monde entier
Du Kenya à l'Espagne, du réalisateur de la "Guerre des étoiles" aux éditorialistes des grands journaux, le monde entier saluait la victoire du "candidat de l'avenir" Barack Obama à l'investiture démocrate américaine.
Sa victoire face à Hillary Clinton a été saluée jusque dans le petit village de Nyang'oma (ouest du Kenya) où des dizaines de personnes se sont rassemblées devant la maison de Sarah Obama pour fêter l'investiture de son petit-fils par alliance.
"J'ai été vraiment ravie d'apprendre qu'il avait remporté une grande victoire contre sa rivale", a déclaré Sarah Obama.
Réalisateur de la saga de "La guerre des étoiles" et créateur d'"Indiana Jones", le cinéaste américain George Lucas a souligné qu'"un héros est en train d'apparaître aux Etats-Unis aujourd'hui".
De son côté, la presse européenne a souligné l'exploit réalisé par le jeune sénateur face à l'ex première dame des Etats-Unis.
Clinton "partait avec un avantage sur tous les plans: les réseaux, l'argent, l'expérience, la notoriété", a relevé Le Figaro. Obama "avait pour lui des atouts plus fragiles: le charme, la nouveauté, la jeunesse et un air de changement".
"S'il parvient à surmonter une méfiance parfois nourrie de racisme, l'élection du 4 novembre devrait se résumer à un choix entre le candidat de l'avenir et celui du passé", a poursuivi le quotidien.
Pour Le Monde, cette victoire a "démontré que la démocratie américaine n'est pas vouée à être confisquée par une classe politique étroite, financée par des lobbies et pilotée par des experts de la communication".
Le Daily Mail souligne que "des millions d'Américains ont laissé des siècles de préjugés derrière eux en votant pour lui".
Pour The Independent, le sénateur de l'Illinois "porte les espoirs de millions de gens: pas seulement des millions d'électeurs américains noirs (...)", mais aussi des nombreux Américains qui veulent que leur pays ne fasse pas attention aux différences de couleur.
Résumant l'avis général de la presse britannique, le Guardian décrit la victoire d'Obama comme "un moment historique et d'espoir". "Il existe aujourd'hui une extraordinaire possibilité de voir l'Amérique élire un homme noir à la tête de l'Etat en novembre", écrit le quotidien.

et l'émotion s'empare
de l'Internet
Avec la victoire de Barack Obama dans la course à l'investiture, des centaines d'internautes ont déversé leur émotion pour exprimer leur fierté devant ce moment "historique".
"En tant que noir, j'ai le sentiment que c'est un moment de fierté pour l'Amérique. Maintenant, retournons au travail et gagnons l'élection générale!", a commenté Jay Spartan sur un blog du Washington Post.
"Je suis profondément ému", écrit hmsbirkenhead. "J'ai le sentiment d'avoir assisté à un moment historique, et que j'en fais partie, et je suis très, très fier".
Certains internautes font écho à Barack Obama lui même, qui a dit mercredi "penser à tous ceux qui ont dû abattre des barrières pour que je puisse passer cette porte", et s'est félicité que des enfants d'aujourd'hui "pensent que c'est normal, que bien sûr un Noir peut être candidat à la présidentielle, bien sûr une femme peut être candidate à la présidentielle".
CNN a posé la question à ses auditeurs: "quel est le message adressé au monde quand le parti démocrate se choisit un Noir pour président?"
"Cela dit que les Américains recommencent à avancer. Nous nous disputons toujours, mais c'est un énorme pas en avant que de désigner un Afro-Américain", a répondu Collin.
L'essayiste pro-Obama Andrew Sullivan, qui tient un blog sur le site du magazine Atlantic, a collectionné quelques témoignages émouvants: "Demain j'irai au cimetière noir près de Chicago où mes arrière-grand-parents, mes grands-parents, oncles, tantes, amis, voisins, père et mère sont enterrés. Et je leur dirai qu'ils avaient raison, que si on étudie fort, si on travaille dur, si on garde la foi, qu'on se bat pour la justice, qu'on prie, ce jour viendrait. Il est venu".
Et encore: "mon grand-père de 86 ans, ancien combattant de la Deuxième guerre mondiale, vient de m'appeler. Il a appelé tous ses petits enfants pour qu'ils sachent à quel point c'est une soirée importante dans l'histoire de notre pays (...) Beaucoup de gens, surtout parmi les jeunes qui ont soutenu Obama, ne se rendront jamais complètement compte de ce qui est arrivé ce soir, (...) c'était la deuxième fois en 33 ans que je l'ai entendu pleurer".

Clinton soutiendra la candidature
d'Obama
Hillary Clinton annoncera samedi son soutien à la candidature de Barack Obama à la course à la Maison Blanche, a indiqué son équipe de campagne dans un communiqué.
"La sénatrice Hillary Clinton présidera une soirée à Washington pour remercier ses partisans et exprimer son soutien au sénateur Obama et à l'unité du parti", a annoncé son équipe de campagne newyorkaise dans un communiqué.
Les médias américains avaient rapporté mercredi que Hillary Clinton annoncerait vendredi son retrait de la course à la Maison Blanche et reconnaîtrait la victoire de son rival dans la bataille pour l'investiture démocrate.

Le discours de victoire de Barack
Obama
"Ce soir, je peux me dresser devant vous et dire que je serai le candidat démocrate pour la présidence des Etats-Unis.
(...) Hillary Clinton a fait l'Histoire dans cette campagne, pas seulement parce qu'elle est une femme qui a accompli ce qu'aucune femme n'avait accompli avant, mais parce qu'elle est un leader qui inspire des millions d'Américains par sa force, son courage, et son engagement envers les causes qui nous ont amenés ici.
(...) Notre parti et notre pays sont meilleurs grâce à elle, et je suis un meilleur candidat pour avoir eu l'honneur de faire campagne contre Hillary Rodham Clinton.
(...) Dans quelques petits mois, le parti républicain va arriver à Saint Paul avec un programme très différent: ils vont venir nommer John McCain, un homme qui a héroïquement servi ce pays. Je rends hommage à ces états de service, même s'il choisit de nier les miens. Mes différends avec lui ne sont pas personnels, ils portent sur les politiques qu'il défend dans cette campagne.
(...) Il y a beaucoup de mots pour décrire la tentative de John McCain de faire passer pour pluraliste et nouvelle son adhésion aux politiques de George W. Bush - mais le changement n'en fait pas partie.
Le changement, c'est une politique étrangère qui ne commence et ne finit pas avec une guerre qui n'aurait jamais dû être autorisée ni livrée. Je ne vais pas prétendre qu'il reste beaucoup de bonnes options en Irak, mais ce qui n'est pas une option, c'est de laisser nos militaires dans ce pays pour les 100 ans à venir (...)
Le changement, c'est reconnaître que répondre aux menaces d'aujourd'hui n'exige pas seulement notre puissance de feu, mais le pouvoir de notre diplomatie - une diplomatie dure, directe, où le président américain n'a pas peur de laisser savoir aux dictateurs mesquins où en est l'Amérique et ce qu'elle défend. Nous devons retrouver le courage et la conviction de mener le monde libre. C'est l'héritage de Roosevelt, et Truman, et Kennedy.
(...) Le changement, c'est construire une économie qui ne récompense pas seulement la richesse, mais le travail et les travailleurs qui l'ont créée
(...) Ce que vous ne méritez pas, c'est une (campagne) électorale dominée par la peur, les sous-entendus et les clivages. Ce que vous n'entendrez pas dans cette (équipe de) campagne et ce parti c'est le genre de politique qui utilise la religion comme un facteur de division, et le patriotisme comme une matraque - qui voit nos adversaires non comme des concurrents, mais comme des ennemis à diaboliser. Parce que nous pouvons bien nous appeler démocrates ou républicains, nous sommes américains avant tout. Nous sommes toujours américains avant tout.
(...) Dans notre pays, j'ai appris que la coopération arrive non parce que nous sommes d'accord sur tout, mais parce que derrière toutes les fausses étiquettes et fausses divisions et les catégories qui nous définissent, au-delà des disputes mesquines à Washington, les Américains sont des gens bien, généreux, pleins de compassion, unis par des difficultés communes et des espoirs communs.
(...) Amérique, ceci est notre moment, ceci est notre heure, le temps de tourner la page sur les politiques du passé, le temps d'apporter une nouvelle énergie et de nouvelles idées pour les difficultés auxquelles nous faisons face, le temps d'offrir un nouveau cap au pays que nous aimons.
Le voyage sera difficile, la route sera longue, j'affronte ce défi avec une profonde humilité, et conscient de mes limites, mais aussi avec une foi sans borne dans les capacités du peuple américain.
(...) Merci, que Dieu vous bénisse, Minnesota, et que Dieu bénisse les Etats-Unis d'Amérique".

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Présidence Française de l'Union Européenne

Publié le 3 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Le site de la présidence française du Conseil de l’union européenne ouvrira le 1er juillet 2008. Dès à présent vous pouvez consulter le calendrier prévisionnel du second semestre 2008 ainsi que le calendrier des événements pour le mois de juillet. Vous pouvez également en savoir plus sur le logo de la présidence française du Conseil de l’Union européenne.

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L’agenda social de la présidence française de l’Union européenne

Publié le 22 Mai 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Auditionné le 13 mai dernier par la Délégation pour l’Union européenne et la commission des Affaires sociales du Sénat, le ministre du Travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité Xavier BERTRAND a présenté les grands dossiers de son ressort qui seront à l’ordre du jour de la présidence française, tout en précisant que cette présidence sera “collective” : “le but de la présidence française n’est pas d’obtenir un tableau de chasse où les succès se compteraient en nombre de directives adoptées”. Voici les principaux extraits de son intervention.

 

“D’abord, la directive sur le temps de travail et la directive sur le travail intérimaire. Ces deux dossiers seront ma priorité pour la présidence française (...). Je continue (le penser qu’un accord doit être trouvé sur la base du compromis portugais qui avait permis de rassembler une majorité d’États membres et qui instituait un lien entre les deux dossiers. Les Britanniques semblent prêts à faire un effort sur la directive relative au travail intérimaire. Je souhaite qu’ils fassent des propositions permettant de débloquer la situation, à condition bien sûr qu’elles n’aboutissent pas à vider la directive de sa substance. je soutiendrai toute démarche permettant d’aboutir rapidement à un compromis équilibré, y compris sous présidence slovène (...).

 

Ensuite, la directive sur la portabilité des droits à pension de retraite complémentaire. Je souhaite aboutir à un accord sur ce texte, à moins que la présidence slovène ne parvienne à débloquer la situation (...). Les discussions achoppent sur la durée de la période de consolidation des droits à pension. Les Pays-Bas ont fait un effort en acceptant que cette période ail e jusqu’à deux ou trois ans. Mais c’est encore trop pour l’Allemagne, qui voudrait aller jusqu’à cinq ans. Il y a de la part des Allemands une réticence de fond à ce projet de directive qui va contre les dispositifs de fidélisation des salariés dans l’entreprise et encourage au contraire la mobilité. Nous aurons aussi à traiter la directive sur les comités d’entreprise européens. (...) nous attendons une proposition de texte, préparée par la Commission pour le courant de l’été.

 

La Commission va, par ailleurs, présenter, en juin, une proposition de directive interdisant les discriminations fondées sur le handicap en matière d’accès aux biens et aux services. La présidence slovène est très mobilisée sur ce thème et elle est prête à préparer le terrain à l’occasion de la conférence ministérielle sur le handicap qu’elle organise le 23 mai prochain. L’enjeu est de définir des normes d’accessibilité au niveau européen, pour faire de l’Europe “le continent le plus accessible au monde”. Nous pourrons notamment nous appuyer sur la convention des Nations unies pour les droits des personnes handicapées, qui va être très prochainement ratifiée par les États membres et la Communauté européenne (...).

 

Enfin, un paquet législatif portera sur la conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle. Ce paquet composite recouvre quatre projets: la révision de la directive de 1986 relative aux conjoints des travailleurs indépendants, la révision de la directive de 1992 relative au congé maternité, la révision de la directive de 1996 relative aux congés parentaux, et enfin l’ajout, à l’occasion de l’une ou l’autre de ces révisions, de dispositions relatives au congé paternité et au congé d’adoption. Nous sommes prêts à soutenir les efforts de la Commission pour faire aboutir la directive relative aux conjoints des travailleurs indépendants qu’elle devrait présenter en juin.

 

Sur la directive relative aux congés parentaux, je pense que la meilleure solution serait qu’une négociation ait lieu entre les partenaires sociaux. Sur la directive relative aux congés maternité, nous sommes prêts à soutenir les efforts de la Commission pour faire en sorte que le congé maternité soit mieux rémunéré et que les droits de la femme au moment de la reprise de son emploi soient renforcés. La proposition de la Commission devrait être prête en septembre, et il nous faudra aller très vite. Nous sommes d’accord sur l’ajout de dispositions relatives au congé d’adoption et au congé paternité, puisque les deux congés en cause existent d’ores et déjà en droit français. (...)“.

 

“je souhaite, en outre, porter plusieurs thèmes au cours de la présidence française”, a poursuivi le ministre. “D’abord, l’agenda social européen. je pense consacrer à ce thème la réunion informelle des ministres du Conseil “Emploi, politique sociale, santé, consommation” qui se tiendra les 11 et 12juillet prochains à Chantilly, ainsi qu’une conférence d’experts qui aura lieu en novembre (...) Il nous faut réfléchir aux instruments de l’Europe sociale instruments législatifs, instruments financiers, instruments de discussion et de dialogue. Il nous faut aussi trouver quelles valeurs peuvent rassembler les différents États membres dans le domaine social la mobilité, la qualité de la protection sociale comme élément caractéristique du modèle social européen qu’il faut adapter, mais aussi promouvoir dans la mondialisation, Il faudra également nous poser la question du nom je tiens beaucoup à l’adjectif social, mais le mot d’agenda n’est peut être plus adapté. Le mot “agenda’ renvoie à une liste d’initiatives, et je pense qu’il faut un nom qui permette de mettre en valeur tous les progrès accomplis par l’Europe sociale, y compris au travers des échanges de bonnes pratiques (...).

 

Ensuite, la mobilité des travailleurs, j’organise une conférence sur ce sujet les 11 et 12 septembre, qui doit me permettre d’aborder la notion de mobilité sous deux angles : la mobilité géographique (transnationale) et la mobilité fonctionnelle (flexicurité). L’idée est que les travailleurs qui sont mobiles ne doivent plus être pénalisés dans leurs droits : c’est la question de la portabilité des droits. je veux m’appuyer sur les résultats de la mission européenne pour la flexicurité conduite par le commissaire SPIDLA et Gérard LARCHER, pour faciliter l’appropriation des principes communs de flexicurité dans les États membres. je veux aussi réfléchir, en dehors d’une initiative réglementaire, à la façon d’améliorer concrètement l’appui dont peuvent bénéficier les salariés qui vont travailler dans un autre pays de l’Union européenne (parcours européen de flexicurité).

 

Autre thème la lutte contre le travail illégal et les fraudes sociales. Sur la lutte contre les pratiques illicites d’emploi, j’organise une conférence les 13 et 14 octobre à Marseille. Mon collègue Éric WOERTH a prévu une autre manifestation sur la lutte contre les fraudes à la sécurité sociale. Sur ces deux sujets, l’enjeu est celui de la coopération administrative, notamment pour lutter contre les fraudes pratiquées dans le cadre de la procédure de détachement. je crois que nous pouvons progresser dans ce domaine, et peut-être même faire des propositions au Conseil “Emploi, politique sociale, santé, consommation” une feuille de route concernant la lutte contre le travail illégal ? Une initiative reprenant la recommandation de la Commission sur la fraude au détachement

 

L’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes sera également débattue. J’organise une conférence et une réunion ministérielle informelle les 13 et 14 novembre. je veux aborder la question de la réduction des écarts salariaux et de la conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle, avec le problème des modes de garde et la question de la révision des objectifs de Barcelone. Nous verrons jusqu’où nous pouvons aller mais c’est un sujet important, et la Commission aura des propositions législatives à nous faire.

 

La santé et la sécurité au travail constituent un autre thème important. J’organise une conférence sur le sujet les 3 et 4 novembre. je veux prendre en compte le vieillissement de la population active dans la législation communautaire. Je veux aussi progresser dans la lutte contre les maladies professionnelles, notamment les troubles musculo-squelettiques, car la stratégie communautaire est trop exclusivement centrée sur la prévention des accidents du travail.

 

La question des services sociaux d’intérêt général (SSIG) sera aussi traitée au cours de notre présidence. J’organiserai le “second forum” sur les SSIG les 28 et 29 octobre. Je veux montrer l’ampleur des avancées qui ont été accomplies (protocole additionnel, paquet Altmark, directive services) et rassurer les opérateurs sur les évolutions à venir. J’ai l’idée d’établir une feuille de route qui nous permettrait de fixer un certain nombre de rendez-vous obligés pour continuer la réflexion sur ce sujet. J’ajoute la responsabilité sociale des entreprises, qui est un sujet qui me tient à cœur. Je vais organiser, avec le comité économique et social européen, un colloque sur la responsabilité sociale des entreprises”, a conclu M. Bertrand[), qui a jugé souhaitable d3 reprendre une activité normative sur ces sujets et de ne pas l’abandonner à la Cour de justice.

 

CALENDRIER

- Réunion informelle des ministres en charge de I’EPSCO : 10 et 11juillet

- Conseil des ministres en charge de I’EPSCO : 2 et 3 octobre

- Sommet social tripartite : 15 octobre

- Réunion informelle des ministres en charge de la parité : 14 novembre

- Conseil des ministres en charge de I’EPSCO 15 et 16 décembre

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Principaux points de l'accord sur une sortie de crise au Liban

Publié le 22 Mai 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Principaux points de l'accord sur une sortie de crise au Liban, conclu mercredi à Doha entre la majorité parlementaire antisyrienne et l'opposition menée par le Hezbollah chiite, et annoncé par le Premier ministre du Qatar lors d'une cérémonie officielle:

 

-          Le président du Parlement convoquera une séance de la Chambre dans les 24 heures pour élire le chef de l'armée Michel Sleimane à la présidence de la République.

-          Un gouvernement d'union nationale de 30 membres sera formé: 16 ministres pour la majorité, 11 pour l'opposition, les 3 autres à nommer par le président élu.

-          Toutes les parties s'engagent à ne pas démissionner du gouvernement ou obstruer l'action du gouvernement.

-          La loi électorale de 1960 est adoptée pour les élections législatives de l'an prochain, avec des amendements concernant les trois circonscriptions électorales de la capitale, Beyrouth.

-          Le recours aux armes ou à la violence à des fins politiques est interdit.

-          Le dialogue reprendra pour étendre l'autorité de l'Etat sur toutes les régions du pays. Ce dialogue sera conduit par le nouveau président.

-          L'autorité sur les forces de sécurité et militaires sera concentrée dans les mains de l'Etat.

-          L'autorité de l'Etat s'étendra sur toutes les régions du pays de manière à ce que les hors-la-loi n'échappent pas à la justice.

-          Les dirigeants politiques libanais réitèrent leur engagement à s'abstenir immédiatement d'user d'un langage qui exacerbe les tensions politique ou confessionnelle, ou de s'accuser mutuellement de trahison.

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Bilan de santé de la PAC : les propositions de Bruxelles

Publié le 18 Mai 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

 

Voici les principales propositions que compte dévoiler mardi la Commission européenne pour moderniser la Politique agricole commune (PAC), après la réforme déjà adoptée en 2003.

 

FIN DES JACHERES

-          Après la suppression temporaire déjà décidée l'automne dernier, pour une saison, de la mise en jachère obligatoire d'une partie des terres de l'UE, elle propose l'arrêt définitif de ce système apparu en 1988 pour lutter à l'époque contre la surproduction.

 

FIN DES QUOTAS LAITIERS

 

-          Bruxelles propose un relèvement "graduel" chaque année des quotas introduits en 1984 pour lutter contre la surproduction, afin de préparer leur disparition définitive programmée en 2015.

-          Face aux inquiétudes de pays comme la France ou l'Autriche, qui redoutent qu'en ouvrant les vannes de la sorte on fasse baisser les prix et mette en danger les éleveurs de régions fragiles comme les zones de montagnes (où les coûts de production sont plus élevés qu'en plaine), les Etats membres pourront verser des aides sectorielles spécifiques.

 

SUPPRESSION DU LIEN ENTRE PRODUCTION ET SUBVENTION

-          La Commission veut supprimer ce qui reste du "couplage" des aides dans l'UE, à savoir déconnecter totalement le montant des subventions versées aux agriculteurs des quantités produites. De nombreuses exemptions subsistent depuis la réforme de 2003, dans l'élevage et le secteur céréalier principalement. L'idée est de verser partout des subventions sur une base forfaitaire.

-          Bruxelles propose d'augmenter la superficie minimale des exploitations habilitées à recevoir un soutien de l'UE, de 0,3 hectare à 1 hectare, et/ou qu'un montant minimum soit fixé donnant droit à subvention, à hauteur de 250 euros (46,6% des bénéficiaires de subventions dans l'UE perçoivent actuellement moins de 500 euros).

 

DEVELOPPEMENT RURAL

-          A budget inchangé, la Commission veut consacrer davantage de fonds au développement rural et à la protection de l'environnement, en réduisant d'autant donc les aides à la stricte production agricole. Elle propose d'augmenter un pourcentage prélevé dans ce but sur les aides versées à tous les agriculteurs percevant plus de 5.000 euros, de 5% à l'heure actuelle jusqu'à 17% en 2012 pour les plus grandes exploitations.

-          Les taux de prélèvement seront moins élevés pour les pays ayant rejoint l'UE après 2004. Bulgarie et Roumanie, entrées en 2007, sont exemptées.

-          Par ce système, Bruxelles veut indirectement réduire les subventions les plus élevées dans l'UE. La Commission a dû renoncer, devant l'opposition de plusieurs pays, à plafonner directement les aides supérieures à 100.000 euros par an.

 

FIN DES SUBVENTIONS AUX BIOCARBURANTS  

-          Suppression des subventions versées depuis 2002 pour encourager les cultures servant aux biocarburants, comme le colza, la demande étant jugée suffisamment forte.

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Russie: discours de politique générale de Vladimir Poutine

Publié le 16 Mai 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux points du discours de politique générale prononcé jeudi par Vladimir Poutine avant sa confirmation au poste de Premier ministre par la Douma, chambre basse du Parlement russe :

 

INFLATION

-          M. Poutine a fixé comme objectif "de ramener l'inflation sous les 10% d'ici un an et dans les années à venir", alors qu'elle s'est établie à 11,9% en 2007.

-          "La part des produits alimentaires (dans la hausse des prix) augmente. C'est un signal très alarmant."

-          "Dans certaines de nos grandes villes, jusqu'à 70% des produits alimentaires sont importés, c'est inadmissible. Il faut développer l'agriculture" russe.

 

FISCALITE

-          "L'heure est venue de prendre la décision de baisser les impôts dans le secteur pétrolier afin de stimuler la hausse de l'extraction et du raffinage du pétrole."

-          "Nous devons alléger au maximum le fardeau fiscal des particuliers et organisations qui dépensent dans les domaines de la santé, de la retraite et l'hypothèque."

-          M. Poutine a appelé à engager une "sérieuse discussion sur la baisse de la TVA". "D'ici août, nous devons définir une nouvelle stratégie de réduction du fardeau fiscal".

 

INEFFICACITE DU SECTEUR PUBLIC

-          "Des dizaines d'entreprises qui appartiennent entièrement à l'Etat ne se modernisent pas, tournent exclusivement avec l'argent public, sont déficitaires année après année et n'ont aucune motivation à minimiser les coûts, à dégager des bénéfices et à faire un travail de qualité".

-          M. Poutine a appelé à "renforcer la liberté d'entreprise" dans le pays et s'est dit "certain que la Russie devrait devenir l'un des principaux centres financiers du monde".

 

INVESTISSEMENTS RUSSES A L'ETRANGER

-          "Il est vrai que l'investissement étranger en Russie (...) est dix fois supérieur au nôtre à l'étranger".

-          "Nous encourageons et allons continuer d'encourager les investissements de nos compagnies à l'étranger".

 

NIVEAU DE VIE

-          "Nous pouvons et devons devenir un leader mondial dans les principaux indicateurs de niveau de vie au cours des 10 à 15 prochaines années" (salaires, sécurité sociale, éducation et santé, espérance de vie, environnement et logement).

-          "Le salaire minimal mensuel doit être égal au minimum vital" et atteindre 4.330 roubles (117 euros) à partir de 2009.

 

ALCOOLISME

-          M. Poutine a déploré les "fléaux du tabagisme et de l'alcoolisme". "On fume et on boit en Russie deux fois plus que dans la plupart des pays développés."

 

RECHERCHE

-          Il a indiqué que 250 milliards de roubles (6,7 milliards d'euros) supplémentaires seraient alloués à la recherche fondamentale sur les cinq prochaines années.

 

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Crise alimentaire : la Banque Mondiale sonne l'alarme

Publié le 14 Avril 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

La difficulté croissante des plus pauvres à se nourrir a entraîné des émeutes un peu partout dans le monde, comme en Haïti la semaine dernière.

"Il est urgent que les gouvernements interviennent" prévient le président de la Banque mondiale alors que les émeutes se multiplient dans différentes régions du monde. Nicolas Sarkozy a promis des annonces dans les jours à venir.

33 états dans le monde menacés à brève échéance de troubles politiques et sociaux dus à la hausse des prix agricoles et alimentaires, c'est le constat implacable qu'a fait dimanche soir le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick.

"Sur la base d'une analyse sommaire, nous estimons que le doublement des prix alimentaires au cours des trois dernières années pourrait pousser plus profondément dans la misère 100 millions d'individus vivant dans les pays pauvres", a-t-il lancé lors de l'assemblée semestrielle de la Banque, avant de conclure : "Nous devons mettre de la nourriture dans des bouches qui ont faim. C'est aussi abrupt que cela".

L'Egypte, le Cameroun, la Côté d'Ivoire, la Mauritanie, l'Ethiopie, Madagascar, les Philippines, l'Indonésie ont déjà connu des "émeutes de la faim" menées par des gens incapables de s'acheter même les produits alimentaires les plus basiques. Le premier ministre haïtien a d'ailleurs du démissionner vendredi.

La Banque mondiale estime que la hausse des prix du blé a atteint 181% en trois ans et celle des prix alimentaires 83% sur la même période. Une hausse encore aggravée par la crise financière, le blé (+120% en un an) ou le riz (+75% en deux mois) devenant des valeurs refuges pour les marchés.

Risques de guerres pour Dominique Strauss-Kahn

Dans un entretien à Libération lundi matin, Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l'alimentation estime que le monde va "vers une très longue période d'émeutes" de ce type. Même son de cloche de la part du président du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui évoque des "conséquences terribles : des milliers, des centaines de milliers de personnes vont être victimes de la faim. Des enfants souffriront de malnutrition, avec des conséquences pour toute leur vie". Et le patron du FMI de prévenir : "comme nous l'avons appris dans le passé, ce genre de situations se finit parfois en guerre".

La Banque mondiale demande donc aux pays les plus riches de ne pas attendre le prochain G8 finances, prévu au Japon en juin, pour agir. Présent dans 78 pays où il nourrit 73 millions de personnes, le Programme alimentaire mondial (PAM) a demandé en urgence 500 millions de dollars à la communauté internationale avant le 1er mai. Il en a déjà reçu la moitié.

Un «new deal» de l'alimentation

Mais ce n'est pas assez et Robert Zoellick martèle : "il demeure urgent que les gouvernements interviennent. Il est crucial que les gouvernements confirment leurs engagements dès que possible et que d'autres commencent à s'engager".

Haïti devrait recevoir rapidement 10 millions de dollars et des experts pour aider les autorités à répondre à la crise. La Banque mondiale prévoit de presque doubler ses prêts agricoles en Afrique en les portants à 800 millions de dollars. Un "new deal pour une politique alimentaire globale" qui ne suffira peut-être pas.

Autre question, celle des biocarburants. La culture de colza ou d'autres plantes à des fins de production d'essence "vertes" est violemment critiquée par les organismes internationaux. Pour Jean Ziegler, c'est même "un crime contre l'humanité". Sur la sellette, l'UE est accusée de trop subventionner son agriculture, empêchant le développement agricole de l'Afrique.

Deux porte-parole de l'UMP ont appelé lundi l'ONU "à jouer un rôle urgent" face aux émeutes de la faim dans le monde, et estimé qu'il "faut avoir le courage" de soulever le problème de la "corruption" dans les pays bénéficiaires de l'aide internationale.

 

"L'ONU doit jouer un rôle urgent", a déclaré Dominique Paillé, lors du point de presse hebdomadaire de l'UMP.Il a souligné la "nécessité d'une concertation et d'une action internationales fortes" pour "permettre aux pays les plus pauvres de ne pas subir ce qui n'est qu'une crise conjoncturelle".
Pour Chantal Brunel "il faut aussi avoir le courage de soulever le problème de la corruption" dans les pays bénéficiaires de l'aide, sachant par exemple que "seulement 30% de l'aide européenne parvient aux populations".
"C'est très bien de demander davantage de crédits pour les pays en voie de développement mais le vrai problème c'est que ces crédits, qui sont l'argent du contribuable, arrivent aux destinataires", a-t-elle déclaré à l'AFP, en marge du point de presse."On parle pudiquement de problèmes de gouvernance alors qu'il s'agit de détournements de fonds", a-t-elle estimé.
"Il faut essayer de financer des microprojets par le microcrédit et de court-circuiter certaines structures gouvernementales" des pays bénéficiaires de l'aide internationale, a encore déclaré Mme Brunel.

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Communiqué final du G7

Publié le 12 Avril 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

Voici les principaux points du communiqué diffusé vendredi par les ministres des Finances et les gouverneurs de banque centrale du G7 à l'issue de leur réunion de Washington : 

SITUATION ECONOMIQUE
-          L'économie mondiale "continue à faire face à une période difficile" et "ses perspectives à court terme se sont détériorées".
-          "Si les conditions économiques diffèrent d'un pays à l'autre, les risques (...) demeurent, du fait de la poursuite de l'affaiblissement du marché américain du logement résidentiel, des tensions sur les marchés financiers mondiaux, de l'impact international des prix élevés du pétrole et des matières premières et les pressions inflationnistes qui en découlent"
-          Si les performances des pays émergents ont constitué un motif de satisfaction, ces derniers "ne sont pas à l'abri des forces à l'œuvre dans le monde"

SITUATION SUR LES MARCHES
-          "Les turbulences sur les marchés financiers mondiaux continuent à poser problème et durent plus longtemps que nous l'avions anticipé"
-          "Nous saluons les efforts de nombreuses institutions financières pour améliorer la publication de leur exposition aux produits structurés et aux risques induits, et pour lever de nouveaux fonds propres significatifs"
-          Le G7 salue l'action récente des banques centrales, notamment pour élargir l'accès à leur refinancement
-          "Nous réaffirmons notre intérêt commun dans un système financier solide et stable"

CHANGES
-          "Depuis notre dernière rencontre, il y a eu parfois des fluctuations fortes des principales monnaies et nous sommes préoccupés par leurs possibles implications sur la stabilité économique et financière"
-         "Nous continuons à surveiller étroitement les marchés des changes et de coopérer de manière appropriée"
-          "Nous saluons la décision de la Chine d'accroître la flexibilité de sa monnaie, mais, au regard de l'accroissement de son excédent courant et de son inflation interne, nous encourageons une appréciation accélérée de sa parité de changes réelle"

LES PROPOSITIONS DU FSF
-          Le G7 a apporté "un fort soutien" aux propositions du FSF et s'est engagé à les mettre en œuvre.
-          "Une mise en œuvre rapide du rapport du FSF va non seulement renforcer la robustesse du système financier mondial pour le long terme, mais devrait contribuer à renforcer la confiance et améliorer le fonctionnement des marchés"
-          Certaines des mesures du FSF sont dotées d'un calendrier précis, comme l'obligation qui est faite aux banques de communiquer sur leur encours à risque dans les cent jours.

REFORME DU FMI
-          "Nous approuvons les progrès significatifs réalisés dans la réforme du FMI", notamment la création d'un fonds d'investissement "financé par une vente d'une quantité limitée d'or du FMI"

FONDS SOUVERAINS
-          Le G7 se félicite de "l'engagement du FMI à fournir une liste des meilleures pratiques pour les fonds souverains lors de son assemblée annuelle en octobre".

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Elizabeth II et Nicolas Sarkozy célèbrent l'amitié franco-britannique

Publié le 27 Mars 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

 

08-03-26---NS--Carla-et-la-Reine-Elisabeth-II.jpgLa reine Elizabeth II a célébré mercredi soir l'amitié franco-britannique lors d'un banquet offert au palais de Windsor au président français Nicolas Sarkozy et à son épouse Carla Bruni-Sarkozy, au premier jour de leur visite d'Etat de trente-six heures en Grande-Bretagne.

"Dans un esprit croissant de compréhension mutuelle à tant de niveaux, nous sommes prêts à affronter les défis à venir, sachant que nous pouvons produire des résultats efficaces et durables lorsque nous travaillons ensemble", a déclaré la souveraine britannique en portant un toast à ses hôtes.

"Au sein de l'Europe, nous divergeons occasionnellement et nous sommes d'accord beaucoup plus souvent", a-t-elle ajouté avant de souhaiter au couple Sarkozy une "heureuse visite" dans son pays.

A son tour, Nicolas Sarkozy a repris le ton de son discours de l'après-midi devant les deux chambres du Parlement pour appeler de ses voeux une "nouvelle fraternité franco-britannique".08-03-26---NS-et-la-Reine.jpg

"Séparés, face aux grandes puissances émergentes du XXIe siècle, nos deux pays ne peuvent plus prétendre peser de façon décisive sur le destin du monde. Rassemblés, nos deux pays peuvent retrouver l'influence qui fut si longtemps la leur, et d'abord en Europe", a-t-il déclaré.

Pour ce dîner de 146 couverts en queues de pie pour les hommes et robes longues pour les femmes, la reine trônait entre Nicolas Sarkozy et le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Face à elle, le prince Philip était encadré de la Première dame de France Carla Bruni-Sarkozy, habillée d'une robe fourreau bleu marine, et de la ministre française de la Justice Rachida Dati.

Les participants à ces agapes royales ont pu déguster un filet de barbue Béatrice, suivi d'une noisette d'agneau Bréhan, accompagnés de choux-fleurs hollandaise, de carottes à l'estragon, de pommes Maxime et de salade, puis d'un savarin à la rhubarbe crème vanille et de fruits.

Le repas devait être arrosé de Chassagne Montrachet 2000, d'un Château Margaux 1961 et de champagne Krug 1982.

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Sommet franco-britannique: communiqué final

Publié le 27 Mars 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans International

 

Principaux points du communiqué final diffusé à l'issue du sommet franco-britannique qui s'est déroulé jeudi à Londres:

 

INSTITUTIONS INTERNATIONALES

  • Développer des institutions internationales qui représentent le monde d'aujourd'hui et qui soient efficaces, étudier les possibilités de réformer le G8 pour tenir compte de l'apparition de nouveaux acteurs majeurs dans l'économie mondiale.
  • Réformer le CSNU (Conseil de sécurité des Nations Unies, ndlr) à qui incombe en premier lieu la responsabilité de préserver la paix et la sécurité internationales. Nous réaffirmons le soutien de nos deux pays à la candidature de l'Allemagne, du Brésil, de l'Inde et du Japon pour devenir membres permanents, ainsi qu'à la représentation permanente de l'Afrique au sein du Conseil.
  • Nous avons reconnu la nécessité d'une plus grande transparence des marchés financiers pour faire en sorte que les banques révèlent totalement et rapidement l'ampleur de leurs pertes.

DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL

  • Construire un nouveau partenariat pour scolariser 16 millions d'enfants en Afrique d'ici 2010 et tous les enfants d'ici 2015.
  • Œuvrer à l'amélioration de la situation sanitaire dans les pays en développement, en particulier pour faire face aux maladies comme le paludisme, la tuberculose, le HIV et le SIDA.

POLITIQUE ETRANGERE ET CRISES INTERNATIONALES

  • Le Royaume-Uni et la France œuvreront pour relancer le processus de paix au Darfour, dans le contexte de la résolution 1769 du CSNU, en appuyant les efforts déployés par les co-médiateurs de l'ONU et de l'UA (Union africaine).
  • Avec le soutien du gouvernement afghan, nous sommes déterminés à rester avec nos alliés aussi longtemps que nécessaire pour assurer la stabilité de ce pays.

DEFENSE ET SECURITE

  • Contribuer aux initiatives actuelles et travailler à la modernisation de l'OTAN, en particulier pour en rationaliser l'organisation, réformer sa planification de défense, améliorer sa capacité en termes d'opérations expéditionnaires et encourager une répartition équitable des charges.
  • Favoriser le renforcement de l'interaction et de la coopération UE/OTAN, en particulier la capacité d'opérer ensemble sur le même théâtre.

MIGRATION ET INTEGRATION

  • Œuvrer à l'adoption d'un nouveau pacte sur l'immigration sous la présidence française de l'UE, de manière à renforcer la réponse de l'UE à l'immigration illégale et à améliorer la coopération avec les pays d'origine.

CHANGEMENT CLIMATIQUE ET ENERGIE

  • (A l'échelon de l'UE) Faire tous les efforts possibles pour parvenir à un accord sur le changement climatique et les énergies renouvelables d'ici la fin 2008, l'objectif étant son adoption durant la législature actuelle, au plus tard début 2009, avec une répartition équitable de l'effort de réduction des émissions entre les Etats membres de la manière la moins coûteuse.
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