Même si toutes les difficultés ne sont pas encore derrière nous en matière d’emploi, on ne peut que se satisfaire du recul, même léger, du chômage en mars -le nombre d'inscrits au chômage n'ayant aucune activité a légèrement diminué en mars en France métropolitaine (-6.600 inscrits à 2,66 millions)-, et de la baisse, pour le 5ème mois consécutif, du chômage des jeunes -pour les moins de 25 ans, le mois de mars a fait apparaître une nouvelle baisse consécutive des inscriptions (-1% en catégorie A et -0,5% en catégorie A,B,C).
Nous récoltons les fruits du plan de lutte contre la crise qui permet à notre pays de mieux résister que les autres. Grâce au soutien sans précédent à l’apprentissage, nous rattrapons notre retard en matière d’emploi des jeunes, notamment sur nos amis allemands.
Ces chiffres sont le signal qu’il faut poursuivre la politique courageuse et ambitieuse du Gouvernement en matière de soutien à l’activité économique et de revalorisation du travail. C’est ce qu’à encore fait le Gouvernement le 15 avril en concluant, avec les partenaires sociaux, un plan massif en faveur des 345 000 demandeurs d’emploi en fin de droits : 705 millions d’euros financeront 70 000 formations rémunérées, 170 000 contrats « rebond » et une aide exceptionnelle pour le retour à l’emploi de 460 euros pour les chômeurs qui suivent une formation ou concluent un contrat aidé.
Dans le mêmetemps, le taux de chômage dépasserait 20% au 1er trimestre en Espagne
Le taux de chômage en Espagne a atteint un record au premier trimestre, au-dessus des 20%, rapportent les médias.
Selon le journal ABC, la part des demandeurs d'emplois a atteint 20,05% sur les trois premiers mois de l'année, ce qui représente 4,61 millions de personnes sans emploi.
ABC précise qu'il s'agit des statistiques officielles mises en ligne par erreur par l'Institut national des statistiques pendant quelques minutes lundi sur son site internet. Leur publication est prévue vendredi.
Les économistes interrogés par Reuters tablent sur une mesure à 19,6%.
Le taux de chômage espagnol est le plus élevé de la zone euro et traduit les difficultés du pays pour retrouver la croissance. A la différence de la majeure partie de ses voisins européens, l'Espagne n'est toujours pas sortie de la récession.
Tullia Bucco, économiste à UniCredit, indique que ces chiffres, s'ils sont confirmés, correspondent en grande partie à ses prévisions.
"Au cours des derniers mois, nous avons constaté une accélération du rythme des destructions d'emplois probablement due à l'arrêt des mesures d'aide gouvernementales l'an dernier qui avaient soutenu le marché de l'emploi", a-t-elle déclaré.
L'économiste estime que le chômage pourrait encore s'accentuer dans les prochains mois car l'économie devrait au mieux connaître une croissance anémique.
"Cela accroît la pression sur le gouvernement pour réformer le marché du travail", dit-elle.
L'institut national des statistiques a indiqué qu'une réunion avait été organisée pour discuter de la communication accidentelle des statistiques.
"En raison d'un incident qui s'est produit hier lors de la validation de la diffusion des résultats (....) une partie des statistiques de cette enquête ont été temporairement accessibles sur le site internet de l'INE", déclare l'institution dans un communiqué, précisant que l'intégralité des statistiques sera communiquée vendredi.