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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

point de repere

L'édition 2009 de la "garden party" de l'Elysée

Publié le 13 Juillet 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'Elysée a réduit cette année, pour cause de crise économique, le format de son incontournable "garden party" du 14 juillet en limitant à 5.000 le nombre de ses invités, en recul d'un tiers par rapport à l'année dernière, a fait savoir lundi la présidence.

Après une édition 2008 marquée par les fastes du sommet fondateur de l'Union pour la Méditerranée (UPM), la réception organisée à l'occasion de la fête nationale retrouve mardi des accents plus classiques en accueillant son chapelet de ministres, élus, diplomates, autorités et personnalités.

Les jardins de l'Elysée seront également ouverts aux membres d'environ 140 associations françaises de défense de "victimes" d'attentats, accidents, prises d'otages, assassinats, catastrophes naturelles ou de la pauvreté, ainsi qu'aux pupilles de la Nation et policiers, gendarmes ou sapeurs-pompiers et leurs familles tués ou blessés dans l'exercice de leurs fonctions.

Les soldats qui ont participé au défilé sur les Champs-Elysées et la délégation qui accompagne le Premier ministre indien Manmohan Singh, invité d'honneur de la Fête nationale, complèteront la cohorte des invités.

En période de crise, l'ampleur de l'événement a été délibérément réduite par souci "d'économie", a-t-on dit à l'Elysée. "Il y a des restrictions partout, ça en fait partie", explique-t-on.

A titre d'exemple, le nombre de cartons d'invitation adressés aux journalistes a été divisé par trois cette année et ne dépassera pas 250.

L'édition 2008 de la "garden party" a été récemment épinglée dans un rapport controversé du député apparenté socialiste René Dosière dénonçant la hausse des dépenses de la présidence. Selon les chiffres officiels de Bercy cités par l'élu, la réception du 14 juillet 2008 a coûté 475.000 euros pour 7.050 invités (contre 5.500 en 2007), en hausse de 13,4%.

Comme c'est le cas depuis son élection en mai 2007, le chef de l'Etat ne sacrifiera pas au rituel de l'entretien télévisé du 14 juillet inauguré par ses précédents locataires de l'Elysée.

Nicolas Sarkozy ne restera toutefois pas totalement muet puisqu'il s'exprimera dans un portrait diffusé lundi soir sur France 5 et adressera un "message de soutien aux armées françaises" dans une émission de Michel Drucker consacrée aux armées diffusée mardi soir sur France 2.

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Les chiffres-clés des autoroutes françaises

Publié le 11 Juillet 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

 Voici les chiffres clés 2008 du secteur autoroutier en France, selon des données de l'Association française des sociétés d'autoroutes (Afsa).

 

-          8.498 km d'autoroutes

-          81,3 milliards de km ont été parcourus sur le réseau à fin 2008, en baisse de 1,4% par rapport à 2007

-          8,83 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2007

-          17.000 salariés pour les sociétés d'autoroutes

-          361 aires de services dont 252 permettent d'acheter du carburant ou de se restaurer

-          9 parkings sécurisés pour les poids-lourds, soit 1.379 places

-          137 (173 en 2007) accidents mortels ayant entraîné le décès de 177 personnes (197 en 2007)

-          1.290 accidents corporels (1.319 en 2007)

-          1 accident sur 3 est dû à la somnolence du conducteur, souligne l'Afsa qui conseille aux automobilistes de s'arrêter sur les aires de repos.

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Les glaciers suisses ont fondu de plus de 10% en dix ans

Publié le 22 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les glaciers suisses ont perdu 12% de leur volume au cours des dix dernières années, selon une étude publiée lundi par un groupe de chercheurs zurichois.

En 1999, le volume total de glace se trouvant dans les montagnes suisses s'élevait à environ 74 kilomètres cubes, ont calculé les scientifiques. La Suisse comptait alors avec 1.063 kilomètres carrés de glaces d'une épaisseur moyenne de 70 mètres.

Dix ans plus tard, les glaciers ont perdu 9 kilomètres cubes de glaces (-12%), dont 2,6 kilomètres cubes uniquement durant l'été caniculaire 2003.

Les chercheurs sont d'autant plus inquiets que les effets du réchauffement climatique se font de plus en plus sentir.

D'ici à 2050, les températures dans les Alpes devraient augmenter de 1,8 degré en hiver et 2,7 degrés en été. La fonte des glaciers élève non seulement le niveau des mers, mais restreint aussi les réserves en eau potable et modifie les écosystèmes, remarquent les scientifiques.

Jusqu'ici, le volume des glaciers ne pouvait être évalué que grossièrement mais l'équipe de chercheurs zurichois menée par le Pr. Martin Funk a mis au point une méthode de calcul présentée dans la dernière édition du magazine "Global and Planetary Change".

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Le biocarburant E10 distribué dans 8% des stations à la mi-juin

Publié le 22 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le nouveau biocarburant E10 était distribué dans seulement 8% des stations-service de l'Hexagone à la mi-juin 2009, deux mois et demi après son lancement, a indiqué lundi la filière bioéthanol au cours d'une conférence de presse.

La filière bioéthanol avait réuni à cette occasion les principaux acteurs du secteur pour vanter les mérites de l'E10 sur le thème: "Cet été roulons à l'E10!".

Quelque 1.015 stations étaient équipées de ce carburant, composé de 10% d'éthanol et de 90% d'essence sans plomb 95, au 17 juin.

La région la mieux desservie est le Nord-Pas-de-Calais avec 124 pompes, devant l'Ile-de-France (115 pompes) et la Picardie (88).

Environ 10 à 15 nouvelles stations sont équipées chaque jour, estime la filière bioéthanol, qui représente les planteurs de betteraves, producteurs de céréales et producteurs d'éthanol.

A ce rythme, moins de 30% des 12.700 stations françaises devraient équipées d'ici à la fin de l'année. Mais la filière mise sur un chiffre nettement plus optimiste de 70%.

"La progression n'est pas linéaire", a affirmé Thierry Forien, directeur adjoint du Siplec (groupe Leclerc), au cours de la conférence de presse, soulignant que "les ventes doublent tous les mois".

Les producteurs français ont vendu 7,4 millions d'hectolitres d'éthanol en 2008 et espèrent voir leurs ventes progresser de 20% en 2009, grâce notamment au lancement de l'E10, pour atteindre 8,9 millions d'hectolitres.

A l'horizon 2010, la filière bioéthanol espère écouler environ 10 millions d'hectolitres de ce carburant, ce qui devrait lui rapporter 600 millions d'euros.

La France est le premier producteur européen d'alcool agricole, avec 37% de la production totale en 2008. En France, l'alcool agricole est fabriqué à 75% à partir de betteraves et à 25% à partir de céréales.

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Inauguration du siège de l'Agence ferroviaire européenne à Valenciennes

Publié le 22 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le siège de l'Agence ferroviaire européenne (AFE), qui travaille notamment à la normalisation des systèmes ferroviaires de l'Union européenne, a été inauguré lundi à Valenciennes (Nord), a-t-on appris auprès de l'AFE.

Le nouveau bâtiment doit accueillir 120 fonctionnaires européens de 20 nationalités différentes d'ici le mois de juillet. Il a représenté un investissement de 7,6 millions d'euros.

En décembre 2003, le Conseil européen avait retenu une candidature française qui proposait un siège double Lille-Valenciennes pour l'AFE. Si Valenciennes a hérité du siège, la ville de Lille doit accueillir des réunions de travail.

Créée en 2005, l'AFE vise à "renforcer le niveau d'interopérabilité" et à "développer une approche commune en matière de sécurité" des systèmes ferroviaires de l'UE, selon un dossier de presse de l'Agence.

"L'AFE n'a pas de pouvoir de décision, celle-ci étant au final du ressort de la Commission européenne", précise le dossier.

Le Nord-Pas-de-Calais est la première région française en matière d'industrie ferroviaire avec une centaine d'entreprises employant 10.000 personnes, soit plus de 30% de l'activité industrielle ferroviaire du pays.

La région de Valenciennes accueille notamment les deux leaders mondiaux Alstom et Bombardier, ainsi que le pôle de compétitivité ferroviaire à vocation mondiale I-Trans.

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La Commission baleinière internationale

Publié le 20 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La Commission baleinière internationale (CBI), qui se réunit à Funchal sur l'île portugaise de Madère du 22 au 28 juin, est une organisation internationale qui s'efforce de réglementer la chasse et la conservation des baleines au niveau mondial.

Elle réunit chaque année dans un pays différent les pays membres, aujourd'hui au nombre de 85, pour dresser un état des lieux de la ressource et adapter la réglementation, à travers la création de sanctuaires marins, la protection de nouvelles espèces ou l'établissement de quotas et dates de pêche.

Ses décisions peuvent cependant être contournées par les Etats-membres qui disposent d'un "droit d'objection". Ainsi la Norvège et l'Islande, qui a repris la chasse en 2006, continuent de tuer des cétacés à des fins commerciales.

Créée en 1946 par 15 pays baleiniers afin d'assurer la conservation des populations, l'organisation, dont le secrétariat permanent est basé à Cambridge (Royaume-Uni), s'est transformée en lieu d'affrontement entre Etats "chasseurs" (Japon, Norvège et Islande qui tuent près de 2.000 baleines par an) et "protecteurs", comme l'Australie, le Brésil ou la France.

Une trentaine d'associations environnementales dont Greenpeace y ont un statut d'observateur sans droit de vote.

Les compétences de la Commission se sont élargies au fil des ans avec la prise en compte des problèmes environnementaux, l'observation des baleines et des petits cétacés.

Face aux menaces d'extinction des baleines (la plupart des espèces ont vu leurs populations réduire de plus de 80% durant l'ère de la chasse industrielle), la CBI a progressivement adopté une attitude plus protectrice.

Elle a ainsi imposé en 1986 un moratoire illimité interdisant la chasse commerciale à la baleine, mais autorisant, selon des quotas précis, la chasse à des fins scientifiques, que pratique notamment le Japon, et la chasse traditionnelle de subsistance, pratiquée par des peuples autochtones (Sibérie, Alaska, Groenland, Saint-Vincent-et-les-Grenadines).

Cependant, avec l'influence grandissante des pays chasseurs ou pro-chasse, la pérennité de ce moratoire est fragilisée et les prises de position diamétralement opposées des pays membres ont affaibli l'organisation, dont l'existence même est désormais remise en cause.

En 2008, lors de sa dernière réunion annuelle à Santiago du Chili, la CBI, dont les décisions doivent être approuvées par 75% des membres, n'avait réussi à se mettre d'accord que sur un point: la création d'un "groupe de travail réduit" chargé de faire avancer les sujets jugés les plus urgents.

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Hidjab, niqab, tchador, burqa : les différents voiles islamiques

Publié le 19 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le voile, dont de nombreuses musulmanes à travers le monde se couvrent la tête, en totalité ou en partie, comporte de nombreuses versions et se retrouve dans de nombreuses traditions, bien au-delà de l'islam.

Le port du voile pour les femmes est attesté depuis l'Antiquité, par exemple chez les juifs dans la Bible et chez les Arabes bien avant l'avènement de l'islam.

Le hidjab est formé sur la racine arabe hajaba, qui signifie cacher, dérober aux regards, mettre une distance. Ce voile cache les cheveux, les oreilles et le cou, ne laissant voir que l'ovale du visage.

Promu par les Frères musulmans, il est souvent complété par une tunique ou un imperméable. Il s'est généralisé dans le monde musulman, remplaçant les tenues traditionnelles comme le "haïk" en Afrique du Nord, grande pièce de laine ou de coton qui dissimule les formes du corps et voile le visage.

Le voile s'appelle aussi lithâm (cache-nez) ou encore khimâr, terme générique qui désigne tout ce qui couvre la tête: mantille, châle ou écharpe.

La burqa est à l'origine le vêtement traditionnel des tribus pachtounes en Afghanistan. Ce long voile, bleu ou marron, couvre complètement la tête et le corps, un grillage dissimulant les yeux. Cette tenue est devenue aux yeux du monde le symbole du régime des talibans en Afghanistan, qui l'ont rendue obligatoire, mais elle est loin d'avoir disparu après leur chute.

Dans les pays arabes, le niqab, voile intégral complété par une étoffe ne laissant apparaître qu'une fente pour les yeux, s'est répandu sous l'influence de l'islam wahhabite, surtout en milieu urbain. Certaines femmes y ajoutent des lunettes de soleil et des gants, voire un masque.

Le tchador, en Iran, est un vêtement traditionnel porté par les femmes, utilisé principalement aujourd'hui par les pratiquantes. Il s'agit d'une grande pièce de tissu posée sur la tête, laissant apparaître l'ovale du visage, tenue fermée à l'aide des mains, voire des dents si la femme a besoin d'utiliser ses bras. Le port du tchador n'est pas obligatoire dans la République islamique, à la différence du port d'un voile sur la tête.

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Personnes mises en cause en 2008 pour crimes et délits: les chiffres

Publié le 16 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Un total de 1.172.393 personnes ont été mises en cause en 2008, à l'occasion de crimes ou de délits, non routiers, selon une étude de l'Observatoire national de la délinquance (OND) publiée mardi.

Parmi elles figurent 177.216 femmes et 207.821 mineurs des deux sexes.

Voici le détail de l'évolution des personnes mises en causes au cours des cinq dernières années (2008 par rapport à 2003) selon les différents types d'infractions.

 

- Violences et menaces (hors vols): 237.156 personnes (20,23% du total général), en hausse de 37,03%

Hommes majeurs: 168.268 (+31,77%), mineurs: 37.762 (+51,46%)

Femmes majeures: 24.047 (+42,06%), mineures: 7.079 (+101,05%).

 

- Atteintes aux biens: 310.068 personnes (26,45% du total général), en hausse de 0,50%

Hommes majeurs: 171.250 (-2,92%), mineurs: 87.778 (+3,13%)

Femmes majeures: 35.361 (+5,79%), mineures: 15.679 (+15,60%).

 

- Infractions économiques et financières: 84.463 personnes (7,20% du total général) en hausse de 20,57%

Hommes majeurs: 57.352 (+19,49%), mineurs: 2.833 (+16,35)

Femmes majeures: 23.135 (+24,52%), mineures: 1.143 (+9,48%)

 

- Infractions révélées par l'activité des services (essentiellement infractions à la législation sur les étrangers et à celle des stupéfiants): 386.378 personnes (32,96% du total général), en hausse de 42,56%

Hommes majeurs: 316.527 (+48,99%), mineurs: 37.562 (+10,86%)

Femmes majeures: 29.275 (+38,07%), mineures: 3.014 (-13,76%).

 

- Autres infractions: 154.328 personnes (13,16% du total général), sans détail de sexe ni d'âge.

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La situation financière du régime général de la Sécurité sociale

Publié le 15 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici en milliards d'euros les chiffres définitifs de 2008 et les nouvelles prévisions de la Commission des comptes pour le régime général (salariés du privé) de la Sécurité sociale en 2009. Les recettes devraient dépasser les 325 milliards d'euros cette année.

 

 

 

Année2008 (définitif) 

2009 (prévisions)

REGIME GENERAL

- 10,2

- 20,1

 

PAR BRANCHES

MALADIE 

- 4,4

- 9,4

ACCIDENTS DU TRAVAIL

+ 0,2

- 0,3

VIEILLESSE (RETRAITES)

- 5,6

- 7,7

FAMILLE

- 0,3

- 2,6

 

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Principale recette de la Sécu, la masse salariale se contracte brutalement

Publié le 14 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La masse salariale versée par les entreprises du secteur privé, principale source de recettes pour la Sécurité sociale, devrait diminuer en 2009 dans des proportions jamais vues depuis la création de la Sécurité sociale à la Libération.

Au premier trimestre, la masse salariale, sur laquelle les Urssaf prélèvent les cotisations, s'est contractée de 2,2%, au lieu de stagner comme attendu par l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss).

La baisse d'un point de pourcentage de la masse salariale équivaut à deux milliards d'euros de recettes perdues par la Sécu.

Cette forte décroissance résulte principalement de la disparition d'emplois salariés, "d'un repli des primes dans certains secteurs, comme la finance, d'une diminution des heures supplémentaires, mais surtout d'une hausse du chômage partiel dans d'autres secteurs comme l'automobile", selon l'Acoss.

L'indemnité de chômage partiel, à la différence du salaire, est exonérée de cotisations patronales (mais pas de la CSG) ce qui fait perdre beaucoup de recettes à la Sécu. Au 1er trimestre, 183.000 personnes ont connu du chômage partiel en raison de la crise.

Dans un document de cadrage économique le 8 juin, le gouvernement retient comme hypothèse pour construire son budget Sécu que la masse salariale reculera de 1,25% en 2009 (-0,5% en 2010).

A ce stade, personne ne peut conclure que l'hypothèse gouvernementale est inatteignable, le 1er trimestre pouvant être un accident de parcours, mais il existe des hypothèses plus pessimistes.

Le premier trimestre est traditionnellement le mois des primes dans certains secteurs. Ces primes pouvant atteindre jusqu'à 25 mois de salaires dans la banque pour le personnel des salles de marchés, dont la masse salariale a plongé de 30%.

Selon les séries statistiques Insee, la masse salariale n'a jamais baissé depuis 1949, à l'exception d'un trimestre pour fait de grève en 1968.

Il est vrai que pendant une longue période, l'inflation était telle que les salaires augmentaient fortement d'année en année, relativisent des experts.

Cependant, l'année de la récession de 1993, plus proche de nous, la masse salariale n'avait pas baissé mais seulement stagné à zéro.

Fin 2007, le rythme annuel d'évolution de la masse salariale atteignait encore +4,5%. Il avait ralenti au fil de l'année 2008 (+2,7%).

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Retraites: comment s'y retrouver

Publié le 14 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'âge légal de départ à la retraite, actuellement de 60 ans en France, est distinct de la limite d'âge, maintenant portée à 70 ans, et de la durée de cotisation exigée pour toucher une pension complète, portée progressivement à 41 années d'ici 2012.

 

60 ANS:

C'est l'âge auquel un salarié peut partir à la retraite s'il le souhaite, certains ayant le droit de le faire plus tôt (personnes ayant commencé à travailler très jeunes ou exerçant des métiers particuliers). Mais le montant de sa pension dépendra de sa durée de cotisation.

 

41 ANNEES:

Pour bénéficier d'une pension de retraite complète, un salarié doit avoir cotisé suffisamment. Le nombre d'années de cotisation exigée, qui était de 40 ans en 2008, est porté progressivement à 41 ans d'ici 2012 selon le calendrier suivant: 40 ans et un trimestre pour les personnes nées en 1949, 40 ans et deux trimestres pour celles nées en 1950, 40 ans et trois trimestres pour la génération 1951 et 41 ans pour la génération 1952 et toutes celles plus jeunes.

Si un salarié part entre 60 et 65 ans sans avoir atteint cette durée de cotisation, sa pension est réduite sous l'effet d'un double mécanisme:

- une réduction proportionnelle au nombre d'années manquantes, par exemple de 6/41ème s'il a cotisé 35 ans, soit six ans de moins que les 41 ans exigés.

- une réduction supplémentaire, appelée "décote".

Si à l'inverse, un salarié travaille plus longtemps que le nombre d'annuités nécessaires, il bénéficie d'une augmentation de sa pension appelée "surcote".

 

65 ANS:

C'est l'âge auquel un salarié perçoit une retraite "à taux plein" même s'il n'a pas atteint la durée de cotisation nécessaire. Mais ce "taux plein" signifie simplement qu'il ne subira pas de décote. En revanche, la réduction proportionnelle aux nombres de trimestres manquants lui sera appliquée. Un salarié peut donc partir à la retraite à 65 ans avec une pension incomplète.

 

70 ANS:

C'est l'âge à partir duquel un employeur peut mettre un salarié à la retraite d'office. Cet âge limite a été relevé au 1er janvier 2009 de 65 à 70 ans. Les employeurs doivent désormais interroger leurs salariés de 65 à 69 ans chaque année sur leur intention ou non de partir en retraite. Si le salarié exprime sa volonté de rester, il ne peut pas être contraint durant l'année qui suit de partir en retraite, à moins d'être licencié pour "cause réelle et sérieuse".

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Le Baccalauréat 2009

Publié le 11 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le calendrier du baccalauréat 2009

Le coup d'envoi du baccalauréat général et technologique 2009 sera donné jeudi 18 juin au matin avec l'épreuve de philosophie, et les résultats seront disponibles à partir du 7 juillet, selon le calendrier du ministère de l'Education nationale.

Comme chaque année, le bac professionnel commencera quelques jours plus tard, lundi 22 juin - dès le 19 juin en Guadeloupe, Martinique, Guyane et Polynésie française -, et se déroulera jusqu'au 26 juin, avec des calendriers spécifiques à chaque spécialité.

Pour les séries générale et technologique, les épreuves écrites s'étaleront du jeudi 18 au mercredi 24 juin.

Les trois séries de la filière générale auront le français lundi 22 au matin, la langue vivante 1 l'après-midi et l'histoire-géographie mercredi 24 au matin.

La série ES (économique et social) aura les sciences économiques et sociales mardi 23 au matin et les mathématiques vendredi 19 au matin.

La série L (littéraire) passera la littérature le jeudi 18 après-midi, le latin le mardi 23 au matin et la langue vivante 2 ou régionale l'après-midi.

La série S (scientifique) aura physique-chimie le 19 au matin, les mathématiques le 23 au matin et la langue vivante 2 ou régionale l'après-midi.

Les différentes séries de la filière technologique (ST2S, STL, STG, STI et hôtellerie) auront aussi en commun le français lundi 22 après-midi, mais les calendriers des autres épreuves diffèrent.

Les candidats de Première aux épreuves anticipées de français ont rendez-vous le 22 juin. Les épreuves anticipées de mathématiques-informatique auront lieu le 19 et celles d'enseignement scientifique le 24.

Les candidats sauront à partir de mardi 7 juillet s'ils ont obtenu le diplôme du premier coup ou s'ils doivent passer l'oral de rattrapage, jusqu'au 11 juillet.

La session de remplacement qui ne s'adresse qu'aux candidats qui n'ont pas pu se présenter en juin pour des raisons de force majeure se tiendra du 7 au 11 septembre pour les séries générales et technologiques, du 14 au 18 septembre pour le bac pro.

Les élèves de 3e passeront leur diplôme national du brevet le 30 juin pour le français et l'histoire-géographie, le 1er juillet pour les mathématiques. La session de remplacement aura lieu les 21 et 22 septembre.

 

Le bac 2009 en chiffres

Le baccalauréat débutera par l'épreuve de philosophie jeudi 18 juin. Voici les principaux chiffres de la session 2009:

-          Nombre de candidats : 622.322 inscrits (en légère hausse par rapport à 2008), dont 331.575 au bac général (53%), 163.085 au bac technologique (26%) et 127.662 au bac professionnel (21%). Les candidats individuels (28.392) représentent 4,56% de l'effectif global. Les épreuves passées en première concernent 484.468 élèves (séries générale et technologique).

-          Le plus jeune candidat est âgé de 13 ans et trois mois (académie de Strasbourg). Le vétéran est âgé de 78 ans et sept mois (académie de Montpellier).

-          4.880 sujets ont été élaborés. 149.500 correcteurs et examinateurs recevront environ 4 millions de copies à corriger. La France compte 4.428 centres d'examen et les épreuves sont également organisées dans 82 pays étrangers.

-          Les candidats peuvent choisir parmi 22 langues vivantes étrangères au titre des épreuves obligatoires et facultatives (allemand, anglais, arabe, arménien, cambodgien, chinois, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu moderne, italien, japonais, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, russe, suédois, turc, vietnamien). 24 autres langues sont au choix des candidats au titre des épreuves facultatives uniquement, ainsi que 11 langues régionales (du basque aux langues mélanésiennes).

-          Pour le bac général, 17% des inscrits sont en série littéraire (L), 32% en série économique et sociale (ES) et 51% en série scientifique (S).

-          Pour le bac professionnel, les candidats sont inscrits dans 66 spécialités allant de l'aéronautique à la vente. La série Sciences et technologie de la gestion (STG) est la plus courue avec 86.961 inscrits. Les techniques de la musique et de la danse (TMD) est la moins fréquentée, avec 331 candidats.

-          Un candidat "coûte" en moyenne 43,60 euros pour le bac général, 72,49 euros pour le bac technologique et 60,75 euros pour le bac professionnel (selon les chiffres de la session 2007).

-          Le bac est âgé de 201 ans puisqu'il est né d'un décret du 17 mars 1808. Les premiers bacheliers étaient au nombre de 31. La première bachelière, Julie Daubié, a décroché son diplôme en 1861, à 37 ans.

 

Les filles au tableau d'honneur du baccalauréat

Au tableau d'honneur du baccalauréat, les filles devancent les garçons, selon les données du ministère de l'Education nationale.

En 2007, 70% des filles et 59% des garçons d'une génération ont obtenu leur diplôme, dont 41,3% des filles dans la filière générale contre 28,3% de garçons et 17,2% de filles pour 16,4% de garçons au bac technologique. En revanche, 14,4% des garçons ont eu un bac professionnel pour 11,2% des filles.

Les uns et les autres n'optent pas pour les mêmes orientations. Selon l'étude de 2009 "Filles et garçons sur le chemin de l'égalité, de l'école à l'enseignement supérieur", il y a "un déséquilibre entre les hommes et les femmes dans le choix des études scientifiques qui reste préoccupant".

L'objectif gouvernemental vise à faire passer de 37,5% en 2004 à 45% d'ici 2010 la proportion de filles en terminales scientifiques et techniques.

Après la troisième, 68% des filles intègrent une seconde générale ou technologique contre 59% de garçons, "la différence d'orientation étant due aux meilleurs résultats des filles".

En seconde générale et technologique, les filles choisissent le plus souvent des options générales et les garçons des options technologiques. 93% des filles optent pour les sciences médico-sociales (SMS) et 94% de garçons pour informatique et systèmes de production (ISP).

En première, les choix de séries diffèrent encore. Les filles vont d'avantage en Economique et Social (ES) et littéraire (L) et les garçons en scientifique (S) et sciences et technologies industrielles (STI).

Et après le bac, peu de filles choisissent les classes préparatoires scientifiques et peu de garçons les littéraires.

Si le baccalauréat a été créé en 1808, ce n'est qu'en 1861 que la première femme, Julie Daubié, alors âgée de 37 ans, a obtenu ce diplôme.

Et "c'est en 1965 seulement que le nombre de filles reçues au baccalauréat devient égal au nombre de garçons reçus", selon le livre "Histoire du Baccalauréat" qui vient de paraître aux éditions Archives & Culture.

 

Baccalauréat 2009: les cours pourront se poursuivre pendant les épreuves

Les professeurs de lycées auront plus de temps cette année pour terminer leur programme en raison du report de deux jours du calendrier des épreuves du baccalauréat, qui seront organisées dans plus d'établissements.

Dans les établissements scolaires qui servent de centres d'examen pour le bac, les cours se terminaient traditionnellement plus tôt dans l'année pour permettre l'organisation des épreuves.

"J'ai considéré qu'il n'y avait pas de raison que l'institution scolaire prive de près d'un mois de scolarité l'ensemble de ses lycéens pour des motifs purement logistiques d'organisation des épreuves", a expliqué mercredi le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, lors d'une conférence de presse.

Les épreuves écrites du bac commenceront cette année le 18 juin, soit deux jours plus tard qu'en 2008 et sept jours plus tard qu'en 2007.

Pour permettre "la reconquête du mois de juin", une nouvelle organisation des épreuves est mise en place après avoir été expérimentée "avec succès" en 2008 dans 15 départements pilotes, concernant 11% des candidats inscrits, selon le ministère de l'Education nationale.

Elle a permis aux élèves de gagner entre quinze jours et trois semaines de cours et aux professeurs de terminer plus facilement leur programme, fait valoir le ministère.

Les candidats seront répartis cette année entre un plus grand nombre de centres d'examen, qui ne seront pas forcément fermés aux élèves.

Les cours pourront s'y poursuivre, d'autant que les épreuves du bac seront surveillées autant que possible "par des personnels non-enseignants et vacataires pour permettre aux enseignants d'assurer leurs cours jusqu'à la fin de l'année", selon le ministère.

La multiplication des centres d'examen devrait permettre à plus de candidats de composer dans leur propre établissement scolaire, afin de réduire leur stress et les difficultés d'accès ou retards liés aux transports.

Comme les professeurs corrigeront les copies tout en donnant des cours, la rémunération versée pour la correction est revalorisée de 1,06 ou 1,32 euros à 5 euros par copie.

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Blocage de la grande distribution: les consommateurs risquent d'être touchés

Publié le 10 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le mouvement de blocage des plateformes d'approvisionnement des grandes surfaces à partir de jeudi soir décidé par les agriculteurs aura des conséquences pour les consommateurs, qui seront confrontés à des ruptures dans les rayons, selon les distributeurs.

Ce mouvement "s'en prend au client" et cela "risque d'avoir des conséquences sur l'approvisionnement pour le consommateur alors que le problème n'est pas là", a déclaré le président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), Jérôme Bédier.

Le blocage par les agriculteurs à partir de jeudi soir, pendant 48 heures, de près de la moitié des plateformes logistiques en France, va en effet perturber l'approvisionnement des grandes surfaces en produits alimentaires et par ricochet les achats de leurs clients, notamment lors des traditionnelles courses du samedi.

"On travaille en flux tendu, les magasins sont livrés tous les jours, donc le moindre blocage des centrales (d'approvisionnement) entraîne immédiatement des ruptures dans les rayons", pour tous types de produits, a expliqué un porte-parole du groupe Système U.

Les conséquences peuvent être "importantes", mais "tout dépendra de la durée du blocage et des centrales qui seront bloquées", a-t-il ajouté.

Le groupe, qui "déplore" ce mouvement de colère, "ne peut rien faire" pour pallier ces perturbations, selon lui.

L'enseigne Intermarché, dont certaines plateformes d'approvisionnement sont déjà bloquées dans l'Ouest, s'estime pour sa part "injustement pénalisée" par ce mouvement, alors qu'elle affirme être la seule "dans la distribution à avoir pris fait et cause pour les agriculteurs".

"Des centaines de magasins sont sur le carreau et s'il n'y a pas de déblocage, nous serons contraints de mettre le personnel au chômage technique", a dit Eric Mozas, président d'Intermarché, qui met en garde contre des débordements lors des blocages.

De son côté, Carrefour s'est contenté d'indiquer que le groupe avait "pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer l'approvisionnement de l'ensemble de ses magasins".

Interrogés par l'AFP, les groupes Auchan et Leclerc n'ont pas réagi mercredi.

Malgré un probable "agacement", les consommateurs "comprennent les paysans", juge toutefois Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, dans une interview au Monde publiée jeudi.

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Liste des 72 députés européens élus dimanche

Publié le 8 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici la liste des 72 députés européens élus dimanche.

 

 - Listes Front de gauche (4):

Jacky Hénin (Nord-ouest)

Jean-Luc Mélenchon (Sud-ouest)

Marie-Christine Vergiat (Sud-est)

Patrick Le Hyaric (Ile-de-France)

 

 - Listes PS (14):

Kader Arif (Sud-ouest)

Pervenche Bérès (Ile-de-France)

Françoise Castex (Sud-ouest)

Harlem Désir (Ile-de-France)

Estelle Grelier (Nord-ouest)

Sylvie Guillaume (Sud-est)

Liem Hoang-Ngoc (Est)

Stéphane Le Foll (Ouest)

Gilles Pargneaux (Nord-ouest)

Vincent Peillon (Sud-est)

Patrice Tirolien (Outre-mer)

Catherine Trautmann (Est)

Bernadette Vergnaud (Ouest)

Henri Weber (Massif central-Centre)

 

 - Listes DVG (1):

Elie Hoarau (outre-mer, parti communiste réunionnais)

 

-Listes EUROPE ECOLOGIE (14):

François Alfonsi (Sud-est)

Sandrine Bélier (Est)

Malika Benarab-Attou (Sud-est)

Jean-Paul Besset (Massif Central-Centre)

José Bové (Sud-ouest)

Pascal Canfin (Ile-de-France)

Daniel Cohn-Bendit (Ile-de-France)

Karima Delli (Ile-de-France)

Hélène Flautre (Nord-ouest)

Catherine Grèze (Sud-ouest)

Yannick Jadot (Ouest)

Eva Joly (Ile-de-France)

Nicole Kiil-Nielsen (Ouest)

Michèle Rivasi (Sud-est)

 

- Listes MODEM (6):

Jean-Luc Bennahmias (Sud-est)

Sylvie Goulard (Ouest)

Jean-François Kahn (Est)

Corinne Lepage (Nord-ouest)

Robert Rochefort (Sud-ouest)

Marielle de Sarnez (Ile-de-France)

 

- Listes UMP-NC (29):

Damien Abad (Sud-est)

Jean-Pierre Audy (Massif central-Centre)

Michel Barnier (Ile-de-France)

Dominique Baudis (Sud-ouest)

Christophe Béchu (Ouest)

Nora Berra (Sud-est)

Sophie Briard-Auconie (Massif central-Centre)

Alain Cadec (Ouest)

Jean-Marie Cavada (Ile-de-France)

Arnaud Danjean (Est)

Rachida Dati (Ile-de-France)

Joseph Daul (Est)

Gaston Franco (Sud-est)

Marielle Gallo (Ile-de-France)

Jean-Paul Gauzes (Nord-ouest)

Françoise Grossetête (Sud-est)

Pascale Gruny (Nord-ouest)

Brice Hortefeux (Massif central-Centre)

Philippe Juvin (Ile-de-France)

Alain Lamassoure (Sud-ouest)

Véronique Mathieu (Est)

Elisabeth Morin-Chartier (Ouest)

Maurice Ponga (Outre-mer)

M. Dominique Riquet (Nord-ouest)

Tokia Saïfi (Nord-ouest)

Marie-Thérèse Sanchez-Schmidt (Sud-ouest)

Michèle Striffler (Est)

Christine de Veyrac (Sud-ouest)

Mme Dominique Vlasto (Sud-est)

 

- Listes MPF(1):

Philippe de Villiers (Ouest)

 

- Listes FN (3):

Bruno Gollnisch (Est)

Jean-Marie Le Pen (Sud-est)

Marine Le Pen (Nord-ouest)

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Parlement européen: la répartition des sièges par groupes

Publié le 8 Juin 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici les dernières estimations sur la répartition des sièges au Parlement européen à l'issue des élections européennes, selon les chiffres publiés mardi par le Parlement européen.

 

 

2009

Sortant (2004)

Parti populaire européen

263

288

Parti socialiste européen

162

215

Alliance des démocrates et libéraux

80

100

Verts

52

43

Union pour l'Europe des Nations (eurosceptiques)

32

41

Gauche unitaire européenne (communistes)

32

41

Indépendance et Démocratie (souverainistes)

18

22

Autres (non inscrits et non classés)

94

30

 

Cette répartition ne comptabilise cependant pas les 22 élus du Parti démocrate italien au sein du PSE. Pour l'instant, ils figurent parmi les non-inscrits. Dès qu'ils intégreront le PSE comme c'est prévu, ils porteront à 184 le nombre des socialistes.

La différence entre le PPE et le PSE sera alors de 79 élus, contre 73 dans le Parlement sortant, soit un gain de six élus pour le PPE entre les deux législatures.

Le PPE serait beaucoup plus puissant si les 25 élus du parti conservateur britannique et les 9 élus tchèques de l'ODS - pour l'instant aussi non-inscrits - revenaient sur leur décision de faire scission pour former un autre groupe, plus eurosceptique. Ce groupe est appelé à rallier aussi les 15 députés polonais du PiS, actuellement comptabilisés avec les eurosceptiques de l'UEN.

72 députés européens français: qui sont-ils?

Le plus jeune a 29 ans, le plus âgé fêtera ses 81 ans en juin: voici un portrait de groupe des 72 députés français élus dimanche au Parlement européen.

Réélu dans le Sud-Est, Jean-Marie Le Pen est le doyen des parlementaires européens français, il aura 81 ans le 20 juin.

Le benjamin est Damien Abad, 29 ans, élu sur la liste UMP-NC le Sud-est. Ce jeune centriste est atteint d'arthrogrypose, un syndrome qui déforme ses articulations.

Sur 72 élus, on compte 40 hommes (3 Front de gauche, 8 PS, 1 DVG, 6 Europe Ecologie, 3 MoDem, 16 UMP, 1 Libertas, 2 FN) et 32 femmes (1 Front de gauche, 6 PS, 8 Europe Ecologie, 3 MoDem, 13 UMP, 1 FN).

En 2004, sur 78 élus, on comptait 44 hommes et 34 femmes.

Vingt-sept députés figuraient déjà dans la précédente assemblée européenne, mais ont parfois changé d'étiquette. Ainsi, élu UDF en 2004, Jean-Marie Cavada est aujourd'hui Nouveau centre, allié à l'UMP. De même, Jean-Luc Bennahmias, élu Vert en 2004, est devenu MoDem.

Parmi les nouvelles recrues figurent trois membres du gouvernement: Michel Barnier (Agriculture), Rachida Dati (Justice) et Brice Hortefeux (Travail).

Jean-Luc Mélenchon, élu du Front de gauche dans le Sud-ouest, est le seul sénateur (de l'Essonne) à avoir été désigné. Il devra choisir entre les deux assemblées. Aucun député du Palais-Bourbon n'a été élu au parlement de Strasbourg.

Toutefois, la composition de la représentation française pourrait subir quelques ajustements d'ici l'entrée en fonction du nouveau Parlement européen, à la mi-juillet. Jean-François Kahn, élu MoDem dans l'Est, a prévenu qu'il n'avait pas l'intention de siéger et laisserait l'unique place du Mouvement démocrate dans sa région à Nathalie Griesbeck, sortante.

De même, le ministre du Travail Brice Hortefeux restera au gouvernement.

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Les différentes techniques de captage de CO2 à l'essai

Publié le 29 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Pour capter le dioxyde de carbone émis par les centrales électriques et les usines, les industriels développent et testent trois techniques différentes, qui à ce jour présentent chacune avantages et inconvénients. Voici leurs caractéristiques:

- Capter le CO2 en postcombustion: il s'agit de capturer le carbone après sa combustion, donc quand il est dilué dans les fumées. Ce procédé se fait au moyen de solvants chimiques, comme les amines ou l'ammoniaque, qui sont ensuite régénérés. Cette technologie avec des amines est déjà utilisée dans l'industrie gazière pour séparer le CO2 dans le gaz naturel, comme le fait Statoil sur sa plate-forme norvégienne Sleipner, où, en précurseur, il enfouit aussi le CO2 sous la mer depuis 13 ans.

Le captage par post-combustion peut s'intégrer aux centrales existantes, mais pénalise lourdement leur rentabilité énergétique.

- Capter le CO2 par oxycombustion: cette technique consiste à brûler les combustibles avec de l'oxygène pur à la place de l'air. Cela permet d'obtenir des fumées très concentrées en CO2 qu'on peut alors séparer sous pression à moindre coût. L'oxycombustion nécessite des modifications importantes des chaudières et est donc particulièrement adaptée à une remise à niveau d'une installation existante ou pour de nouvelles installations. 

- Capter le CO2 en précombustion: l'objectif est de capturer le carbone avant la combustion, au moyen d'une oxydation partielle du combustible, qui produit un mélange d'hydrogène et de monoxyde de carbone. Après un traitement à l'eau, ce gaz de synthèse est converti en un mélange de CO2 et d'hydrogène, qui peut alors être utilisé pour produire de l'énergie sans émettre de CO2. Ce procédé est le seul ne pouvant pas être implanté sur des centrales déjà existantes.

 

(Sources: IFP, club CO2)

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Sabotages SNCF: de nombreux éléments contre Julien Coupat

Publié le 29 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les enquêteurs disposent d'éléments à charge pour démontrer l'implication dans des sabotages de lignes TGV de Julien Coupat, qui a du être remis en liberté jeudi après six mois de détention.

Le parquet antiterroriste avait ouvert dès avril 2008 une enquête préliminaire sur les agissements présumés de Coupat et de certains de ses proches.

Fiché depuis 1998 par les Renseignements généraux pour sa participation à des manifestations extrèmement violentes, Coupat avait plus particulièrement attiré l'attention des policiers français après un voyage effectué aux Etats-Unis au cours duquel il avait notamment participé avec sa compagne, Yldune Levy, à une manifestation devant un centre de recrutement de l'armée à New York.

Interpellé et mis en examen avec huit autres personnes en novembre 2008 quelques jours après des sabotages de lignes TGV, il est soupçonné d'avoir saboté dans la nuit du 7 au 8 novembre une ligne du TGV-Est sur la commune de Duisy (Seine-et-Marne). Il s'agissait d'un des quatre actes de sabotage commis à cette période dans plusieurs départements et revendiqués par un communiqué posté d'Allemagne.

Cette nuit-là, il avait été suivi avec Yldune Levy par des policiers jusqu'à proximité de cette ligne et avait été surpris en train de jeter une lampe frontale et des horaires SNCF. Les deux mis en examen expliquent leur présence par le souhait de "trouver un peu d'intimité".

De même, un rapport de synthèse de la sous-direction antiterroriste (Sdat) souligne que Coupat se trouvait en Lorraine lorsqu'une dégradation similaire a visé la ligne Paris-Strasbourg le 26 octobre à Vigny (Moselle).

Les enquêteurs retiennent aussi un texte attribué à Coupat, "L'insurrection qui vient", en vente libre. Ce texte légitime les attaques contre le réseau ferré.

Les résultats de l'expertise de son ordinateur n'ont toujours pas été communiqués. Celle réalisée sur celui d'Yldune Levy avait permis aux enquêteurs de mettre la main sur un manuel d'une soixantaine de pages de fabrication d'engin explosif téléchargé depuis une clé USB.

De même, des liens entre Coupat et des autonomistes allemands, qui ont déjà utilisé des crochets similaires à ceux utilisés en France pour saboter des lignes ferroviaires, sont en cours d'investigation.

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Les violences en milieu scolaire ne sont pas en hausse significative

Publié le 28 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Au-delà de cas récents, parfois dramatiques, les statistiques sur les violences en milieu scolaire, notamment celles sur les armes, ne révèlent pas de hausse globale, mais une dégradation des relations avec les adultes et une concentration dans certains établissements.

Selon le Système d'information et de vigilance sur la sécurité scolaire (Sivis) du ministère de l'Education nationale, le port d'armes blanches représente 1,2% des incidents graves et celui d'armes à feu 0,1%.

Selon des chiffres émanant des établissements et transmis récemment par le cabinet du ministre, il y a eu "251 signalements en relation avec des armes" de septembre 2008 à mars 2009, dont 19 intrusions, 159 détentions et 73 usages.

Soit en moyenne "35 signalements par mois sur 10 mois (dont une vingtaine commis dans les établissements, l'autre partie à leurs abords immédiats)".

Ce qui représente une baisse par rapport à l'année 2007-2008 "où on relevait en moyenne 45 signalements par mois (sur 10 mois)".

Plus globalement, le SNPDEN, principal syndicat des chefs d'établissements, affirme que le nombre d'incidents est stable depuis 10 ans mais que ces incidents sont "plus graves, plus violents" et concernent aujourd'hui davantage des collégiens, selon son secrétaire général, Philippe Tournier.

"La tendance, depuis une dizaine d'années, est qu'il n'y a pas d'augmentation globale de la violence à l'école, mais une augmentation inégale, statistiquement concentrée sur les lieux d'exclusion sociale", a déclaré de son côté au Monde Eric Debarbieux, directeur de l'Observatoire international de la violence à l'école.

"On constate aussi, parmi l'ensemble des faits de violence, une forte augmentation de ceux visant les adultes (...) Depuis plusieurs années, dans nos propres enquêtes dans les établissements +sensibles+, cette dégradation de la relation aux adultes est patente", a-t-il ajouté.

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Fixer le prix du lait: un casse-tête au cœur du conflit producteurs-industriels

Publié le 25 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Depuis plusieurs mois, producteurs, industriels et coopératives cherchent en vain un nouveau moyen de fixer les prix du lait après la décision des pouvoirs publics de mettre fin brusquement à l'ancien système, fragilisant une filière déjà touchée par la crise.

Jusqu'en mai 2008, ce prix était fixé à la suite d'une négociation chaque trimestre au sein du centre national interprofessionnel de l'économie laitière, qui rassemble producteurs, industriels et coopératives.

Cette négociation débouchait sur une "recommandation nationale" fondée sur une combinaison d'indicateurs, comme les prix des "produits industriels" (beurre, lait en poudre) obéissant à des cours mondiaux ou encore ceux des produits de grande consommation.

Cette concertation pouvait également donner lieu à des "ajustements" prenant en compte d'autres données, comme les coûts de production des éleveurs.

Mais ce système a dû cesser après une injonction en mai 2008 de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour entrave à la concurrence. Une décision d'autant plus brutale qu'aucune procédure de remplacement n'avait été mise sur pied.

Selon les professionnels, les pouvoirs publics voulaient ainsi faciliter une baisse des prix du lait et des produits laitiers, dans un contexte de crise économique et de recul du pouvoir d'achat du consommateur.

La décision de la DGCCRF a d'autant plus déstabilisé la filière qu'elle est intervenue au plus mauvais moment, quand les marchés de matières premières agricoles et énergétiques connaissaient une volatilité sans précédent.

Après une période d'euphorie avec une production en baisse et une demande en forte hausse grâce aux pays émergents, les cours mondiaux du lait se sont en effet effondrés à l'été 2008, en quelques mois à peine. Parallèlement, la consommation est devenue atone.

Pour donner le temps à la filière de concocter un nouveau système de fixation des prix, le gouvernement avait décidé qu'il n'entrerait en vigueur que le 1er avril.

Peine perdue. Les producteurs ont fait état d'un "échec total" des négociations, laissant la porte ouverte aux industriels et coopératives qui ont fixé eux-mêmes le prix du lait... à la baisse, comme ils le réclamaient depuis des mois.

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L'Europe pour la première fois aux commandes de la Station spatiale internationale

Publié le 25 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'astronaute belge Frank de Winne, en partance pour la Station spatiale internationale (ISS), en deviendra en octobre le premier commandant européen, une "première symbolique" pour l'Agence spatiale européenne (ESA), qui consacre 387 millions d'euros aux vols habités en 2009.

Depuis 1982, une trentaine d'astronautes de pays membres de l'ESA, ont participé à un ou plusieurs vols spatiaux.

Le corps des astronautes européens, qui réunissait huit hommes de six pays membres (Allemagne, France, Italie, Belgique, Pays-Bas et Suède), vient de s'élargir à six nouvelles recrues, dont une femme.

Ces six jeunes (deux Italiens, un Allemand, un Danois, un Britannique et un Français), devront cependant attendre 2013 ou 2014 avant d'espérer partir dans l'espace. Ils doivent d'abord effectuer à partir de septembre un premier entraînement de base de dix-huit mois, suivi d'un autre entrainement plus spécifique dès qu'ils seront sélectionnés pour une mission.

C'est la première fois qu'un Britannique est sélectionné comme futur astronaute par l'ESA, alors que la Grande-Bretagne ne contribue pas au budget vols habités de cette agence européenne.

Seulement dix des 18 pays membres de l'ESA participent au financement des vols habités : Belgique, Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Suède et Suisse.

En 2009, l'ensemble des pays membres ont financé le budget global de l'ESA à hauteur de 2,8 milliards d'euros, les plus gros contributeurs étant la France (25% du total), l'Allemagne (23%), l'Italie (13%), suivis par la Grande-Bretagne (près de 10%).

A ces 2,8 milliards s'ajoutent des sommes résiduelles d'années antérieures et d'autres contributions portant le budget total disponible à 3,6 milliards d'euros en 2009, dont près de 11% sont consacrés aux vols habités.

 

La Station spatiale internationale

La Station spatiale internationale (ISS), dont l'équipage permanent va passer de trois à six astronautes, représente une étape clé dans l'exploration humaine du système solaire.

L'ISS, qui a succédé à la station orbitale russe Mir (qui signifie "paix" et "monde" en russe), volontairement détruite en mars 2001 après 15 ans d'activité en raison de sa vétusté, sera à terme la plus grande structure jamais réalisée dans l'espace.

L'histoire de l'ISS débute le 20 novembre 1998 avec la mise en orbite du premier module Zaria (Aube), construit par les Russes et financé par les Américains.

L'ISS, dont le coût total est estimé à 100 milliards de dollars, financé en grande partie par les Etats-Unis, a été occupée en permanence depuis novembre 2000 par des équipages conjoints russe et américain, appelés "Expedition", qui se relaient tous les quatre à six mois.

Les astronautes, cosmonautes ou spationautes sont en partie acheminés vers l'ISS à bord de Soyouz russes, comme celui qui décollera mercredi du cosmodrome de Baïkonour, au centre du Kazakhstan.

Après l'accident de la navette américaine Columbia le 1er février 2003, les véhicules spatiaux Soyouz ont même assuré seuls les convoyages d'astronautes. Les Américains ont repris leurs vols de navette en juillet 2005.

Un Soyouz est arrimé en permanence à l'ISS, au cas où il faudrait évacuer d'urgence l'équipage de la station.

L'ISS est en orbite à une altitude d'environ 350 kilomètres au-dessus de la Terre et effectue un tour complet de la planète toutes les 90 minutes à la vitesse de 28.000 km/h.

Quand elle sera achevée, sa surface sera équivalente à celle d'un grand stade de football. Elle fera environ 88 m de long et 108 m de large, avec un poids de plus de 450 tonnes, contre près de 300 tonnes actuellement.

Seize pays participent à sa construction, notamment les Etats-Unis, la Russie, le Japon, le Canada et le Brésil, et 11 pays européens, parmi lesquels la France.

L'objectif est d'achever l'assemblage de l'ISS en 2010. La Nasa prévoit encore huit vols de navette, seul véhicule spatial dont la soute permet de transporter les éléments de construction de la Station. Le dernier vol est prévu le 31 mai 2010.

Mais des discussions sont en cours pour éventuellement prolonger les vols de navette de manière à réduire le délai entre leur mise en retraite et le lancement du successeur, Orion en 2014. Le but est de limiter la dépendance exclusive des Etats-Unis des Soyouz russes durant cette période de transition.

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Prix du lait: les raisons d'un effondrement sur le marché mondial

Publié le 20 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Comme de nombreuses matières premières, les cours internationaux du lait s'effondrent depuis l'été 2008 en raison d'une hausse de l'offre conjuguée à une baisse de la demande due en particulier à la crise et au scandale du lait à la mélanine en Chine.

Les producteurs de lait français pâtissent directement de cette dégringolade puisque les industriels se basent sur les cours internationaux pour fixer leur prix d'achat aux agriculteurs.

En mars 2009, un industriel français pouvait acheter 29,7 centimes d'euros le litre de lait, contre 38,4 centimes en août 2008, relève Christophe Lafougere, directeur chez Gira, cabinet de conseil en agroalimentaire.

Jusqu'à mi-2008, les prix du lait s'envolaient grâce "à la hausse continue de la demande, en particulier dans les pays émergents" et la baisse de la production dans certaines régions d'Océanie victimes de "sécheresses persistantes", selon les experts de Cyclope dans leur rapport annuel, publié mi-mai.

A l'été 2008, la tendance s'est retournée. D'un côté, l'offre augmentait, grâce aux "bonnes conditions climatiques", en Australie notamment, et alors que l'Union européenne et les Etats-Unis "disposaient de stocks relativement importants", selon ce rapport, considéré comme la "bible" annuelle des matières premières.

Mais de l'autre, la demande n'a pas suivi. Les ménages ont commencé à réduire leur consommation de produits laitiers face à la hausse des prix.

Ensuite, la crise économique et le scandale du lait en Chine ont fini "de restreindre la demande et précipiter la chute des cours", commente Cyclope.

En septembre, de la mélamine a été détectée dans du lait et du lait en poudre en Chine. Ce scandale, qui a provoqué une psychose en Chine après la mort de plusieurs nourrissons, s'est ensuite propagé à l'étranger puisque de la mélamine chinoise a été décelée dans différents produits dont des crèmes glacées ou des boissons lactées.

Pour 2009, le géant du lait néo-zélandais Fonterra "prévoit une légère hausse des prix du lait car on voit une baisse du lait produit aux Etats-Unis, moins de lait en provenance d'Argentine et une légère baisse en Europe", rapporte Christophe Lafougere.

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Halde/Rapport annuel: l'emploi reste le premier domaine de discrimination

Publié le 13 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) a reçu en 2008 7.788 réclamations soit 25% de plus qu'en 2007, dont la moitié concernent l'emploi, indique-t-elle dans on rapport annuel publié mercredi.

Ces cas de discriminations dans l'emploi portent d'abord sur le déroulement de carrière (38%) puis sur le recrutement (12%): ils sont près de deux fois plus nombreux dans le secteur privé que dans la fonction publique.

Le premier critère de discrimination reste l'origine (29%) suivi du handicap (21%), de l'âge (7%), des activités syndicales (5%) du sexe (4%), les convictions religieuses n'étant invoquées que dans 2% des cas.

Toutes les réclamations reçues par la Halde ont été examinées. Elles ont abouti notamment à 68 interventions en justice, 17 transactions pénales, 42 médiations et 299 recommandations adressées au gouvernement, aux entreprises et collectivités locales, avec par exemple la suppression des limites d'âge pour le recrutement et l'accueil des enfants allergiques dans les cantines scolaires.

La Halde cite également parmi les résultats de ses interventions les 200.784 euros de dommages et intérêts accordés par la Cour d'appel à une salariée licenciée pour raison de grossesse et aussi les 560.000 euros accordés à une victime de discrimination à l'embauche du fait de son orientation sexuelle, à l'issue d'une médiation.

La Halde a commencé à installer un réseau de correspondants locaux qui couvrira bientôt l'ensemble du territoire. Son site internet (www.halde.fr) a eu en 2008 près de 1,2 million de visites et son numéro de téléphone (08 1000 5000) a reçu 21.024 appels.

La Halde a été créée par la loi du 30 décembre 2004. Elle a un budget de 11,2 millions d'euros et emploie 82 personnes.

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Rapport Cotis: valeur ajoutée, profits, salaires, dividendes

Publié le 13 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici les principaux points du rapport du directeur général de l'Insee, Jean-Philippe Cotis, sur le partage de la valeur ajoutée, le partage des profits et les écarts de rémunération en France, remis mercredi à Nicolas Sarkozy

 

PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE

-          En 2007, pour les sociétés non financières, l'ensemble de la rémunération du travail représentait 67% de la valeur ajoutée totale.

-          La part des salaires est relativement stable en France de 1949 jusqu'au premier choc pétrolier, augmente jusqu'au début des années 1980, baisse "légèrement" sous l'effet des politiques de désindexation et du contre-choc pétrolier, reste "plutôt stable" de la fin des années 1980 jusqu'à 2007

-          Si l'on se réfère actuellement au pic atteint au début des années 1980, la baisse de la part des salaires est "incontestable"; si l'on se réfère au niveau précédant le premier choc pétrolier, la baisse est "beaucoup plus limitée".

-          Sur la période récente, la relative stabilité française "n'est pas le cas d'autres pays développés", comme l'Allemagne, qui ont vu le partage se déformer dans un sens défavorable aux salariés.

-          Le partage de la valeur ajoutée varie fortement d'une entreprise à l'autre.

-          L'intéressement et la participation occupent "une place réduite mais croissante", de l'ordre de 1,5% de la valeur ajoutée, contre 0,5% au début des années 1990.

-          La croissance des salaires nets depuis 20 ans est "extrêmement faible" liée à une faible croissance depuis les années 1980, à l'impact des prélèvements sociaux ainsi qu'à la montée des emplois précaires.

-          Le revenu salarial (salaire moyen perçu par salarié) a été encore moins dynamique que le salaire net des seuls temps complets: il a quasiment stagné sur les 30 dernières années.

-          Dans la dernière décennie, la hausse des salaires a été légèrement plus rapide au bas de l'échelle grâce aux revalorisations du SMIC, relativement étale entre les 10% les moins bien payés et les 10 ou 5% les mieux payés, et s'est fortement accélérée pour les 1% ou les 1 pour mille les mieux payés.  "Ceci a contribué au sentiment de déclassement relatif du salarié médian, progressivement rejoint par le bas de l'échelle et fortement distancé par l'extrémité haute de cette même échelle".

-          La montée des inégalités salariales reste toutefois "plus modérée" en France que dans un grand nombre de pays de l'OCDE

 

PARTAGE DES PROFITS

-          Les profits vont pour 57% à l'investissement, pour 36% aux revenus du capital, distribués notamment sous forme de dividendes, et pour 7% à la participation et l'intéressement.

-          Le montant des dividendes bruts, qui constituent un revenu de la propriété pour les actionnaires ayant mis des capitaux à disposition d'une société, a quasiment quintuplé depuis 1993.

Ainsi, en 2007, les sociétés ont distribué près de 200 milliards d'euros de dividendes contre 40 milliards en 1993.

-          Cette hausse serait principalement due à une mutation des modes de financement, avec le passage progressif du financement des entreprises par endettement à un financement de marché, impliquant une rémunération des actionnaires.

-          La situation est toutefois très différente selon la taille des entreprises: seule une PME sur six distribue des dividendes, qui restent surtout versés par les très grandes entreprises.

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La Nouvelle-Calédonie, un archipel aux larges compétences

Publié le 7 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La Nouvelle-Calédonie, où se déroulent le 10 mai les élections provinciales, est une entité juridique "sui generis" régie par le statut de l'accord de Nouméa (1998), qui octroie des pouvoirs croissants aux élus locaux.

Signé en 1998 entre l'Etat, les indépendantistes et les anti-indépendantistes, l'accord de Nouméa a doté la Nouvelle-Calédonie d'un statut de large autonomie, qui doit aboutir entre 2014 et 2018 à l'organisation d'un référendum sur l'accession à la pleine souveraineté.

Le 10 mai, les électeurs sont appelés à renouveler pour cinq ans les 76 conseillers des trois provinces: sud, nord et îles Loyauté.

Ces collectivités constituent le socle de la stabilité de l'archipel, car elles ont permis un partage du pouvoir politique. Le nord et les îles sont gérées par les indépendantistes kanaks et le sud par la droite anti-indépendantiste.

Les provinces disposent de nombreuses compétences, telles que le développement économique et rural, la protection de environnement, la santé et l'action sociale, le domaine public maritime ou encore l'octroi des permis de recherche minière (nickel).

Cinquante-quatre des 76 élus provinciaux siègent également au Congrès, l'assemblée législative, qui vote le budget et a le pouvoir de voter des "lois de pays", si elles concernent les signes identitaires, la protection de l'emploi local, les règles concernant les richesses minières.

L'exécutif est exercé par un gouvernement collégial de 5 à 11 membres, élu à la proportionnelle par le Congrès. Cette institution atypique a instauré une démocratie consensuelle en Nouvelle-Calédonie et non majoritaire.

Un transfert par étapes des compétences détenues par l'Etat à la Nouvelle-Calédonie est inscrit dans l'accord de Nouméa. Ces transferts font cependant débat et lors de la dernière mandature, les élus, qui en avaient la possibilité, n'ont par exemple pas demandé celui de l'enseignement secondaire. Il devrait intervenir en 2009.

Au terme de l'accord de Nouméa en 2018, la France ne devrait plus exercer que les compétences régaliennes: justice, défense, ordre public, monnaie et affaires étrangères. L'accés à la pleine souveraineté pourra être soumis au vote de la population.

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Elections européennes, mode d'emploi

Publié le 5 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

 

Qui vote quand pour les élections européennes? Quel poids a chaque pays dans l'hémicycle européen? Petit mode d'emploi des élections européennes

 

QUI VOTE QUAND? QUAND SIEGERA LE NOUVEAU PARLEMENT

Les quelque 375 millions d'électeurs que comptent les 27 pays de l'UE ne voteront pas tous le même jour.

La Grande-Bretagne et les Pays-Bas ouvriront le bal en votant dès le 4 juin, suivis par l'Irlande le 5, la République tchèque les 5 et 6, la Slovaquie, la Lettonie, Malte et Chypre le 6.

Les 19 autres pays voteront le dimanche 7. Ce n'est que vers 22h00 (20H00 GMT) qu'on devrait avoir les premières estimations fiables de la couleur politique précise du nouvel hémicyle.

La session inaugurale du nouveau Parlement est prévue du 14 au 16 juillet à Strasbourg.

Les nouveaux députés éliront à cette occasion leur président - au moins jusqu'en 2012, puisque le mandat du président est de deux ans et demi.

Les conservateurs, donnés favoris pour remporter ces élections, avancent déjà les noms de deux des leurs pour présider l'hémicycle, le Polonais Jerzy Buzek et l'Italien Mario Mauro.

Ils devraient aussi avaliser le nom du président de la future Commission européenne après sa désignation par les dirigeants des 27 pays de l'UE fin juin. Tout le monde s'attend à ce que le Portugais José Manuel Barroso soit reconduit.

 

COMBIEN D'EURODEPUTES ELIT-ON?

736 sièges de députés sont à pourvoir - soit une réduction par rapport aux 785 sièges actuels-, ce qui était prévu par le traité de Nice, toujours en vigueur en attendant la ratification par l'Irlande et la République tchèque du traité de Lisbonne censé permettre à l'UE de mieux fonctionner.

Si le traité est bien ratifié d'ici la fin de l'année comme l'espèrent les dirigeants européens, le nombre d'eurodéputés remontera à 754 - même si on ignore encore exactement comment les 18 sièges supplémentaires se répartiront par pays - jusqu'à la fin de la législature en 2014, sauf nouvelle adhésion à l'UE d'ici là (Croatie, Islande).

 

COMBIEN DE DEPUTES POUR CHAQUE PAYS?

Le nombre d'eurodéputés varie selon la population de chaque pays. Malte n'en désignera que 5, Chypre, le Luxembourg et l'Estonie 6, la Slovénie 7. A l'opposé, l'Allemagne aura 99 députés, la France, l'Italie et la Grande-Bretagne 72, l'Espagne et la Pologne 50.

 

QUI EST ELIGIBLE?

C'est la seule élection où dans toute l'Europe, tout citoyen de l'UE peut se présenter quel que soit son pays d'origine. Tout citoyen de l'UE peut également voter dans un autre pays que le sien à condition d'y résider et d'y être inscrit sur les listes électorales.

L'âge minimum des candidats varie néanmoins d'un pays à l'autre.

Malgré l'élargissement aux pays d'Europe de l'Est en 2004 qui a apporté un léger coup de jeune, l'âge moyen des eurodéputés reste relativement élevé: il est de 54,8 ans dans l'actuelle législature.

Malgré leur augmentation régulière et l'adoption de lois favorisant la parité dans certains pays, les femmes restent minoritaires. Elles représentent moins du tiers (31%) des eurodéputés dans l'hémicycle actuel.

 

Le Parlement européen, institution mal-aimée mais aux pouvoirs grandissants

Seul parlement supranational au monde à être élu au suffrage direct, le Parlement européen est l'institution qui monte au sein de l'UE avec des prérogatives toujours croissantes, mais il souffre d'un déficit d'image chronique dans l'opinion.

Fort actuellement de 785 élus désignés au suffrage universel direct depuis 1979 (ils ne seront plus que 736 dans le prochain) et réunis au sein de groupes politiques transnationaux, il a trois fonctions principales.

D'abord le travail législatif, à l'instar d'un parlement national, à savoir l'examen de projets de loi européens, en partage avec les Etats de l'UE réunis au sein du Conseil, au travers de la procédure dite de co-décision.

Cela concerne aujourd'hui environ 60% de la législation européenne, une proportion appelée à atteindre 90% en cas de ratification du traité de Lisbonne qui prévoit d'étendre encore ses pouvoirs. Il a ainsi contribué à adoucir la très controversée directive Bolkestein sur la libéralisation des services.

En revanche, les dossiers de politique étrangère et de sécurité restent l'apanage, jalousement gardé, des gouvernements.

Le Parlement partage aussi avec les Etats membres l'autorité budgétaire de l'UE. Il donne décharge à la Commission sur l'exécution du budget annuel et doit donner son aval aux dépenses européennes, à l'exception de celles dites "obligatoires" (subventions agricoles de la PAC, qui représentent à elles seules 40% du budget total).

Enfin, il contrôle les institutions, notamment la Commission. Le Parlement l'a montré en 1999 en poussant celle dirigée par Jacques Santer à démissionner, à la suite d'une indélicatesse de l'un des membres de l'exécutif, la commissaire française Edith Cresson.

Il a aussi en 2004 écarté de la Commission Barroso le candidat italien Rocco Buttiglione, pressenti pour les affaires de justice et police, à la suite de propos controversés sur les homosexuels et le rôle des femmes. Il a aussi empêché le socialiste hongrois Laszlo Kovacs de prendre le portefeuille de l'énergie, pour lequel il l'a jugé pas assez qualifié. Il s'est contenté du porte-feuille de la fiscalité.

Malgré tout, le Parlement reste méconnu des citoyens européens et du coup souvent mal-aimé.

Les Etats, qui rechignent à y envoyer des personnalités de premier plan -quand ils ne l'utilisent pas pour se débarrasser d'hommes politiques jugés indésirables au plan national- ne contribuent à relever son prestige.

Certains eurodéputés (minoritaires), en se distinguant par leur absentéisme ou leur peu d'implication au quotidien à Bruxelles (où se fait l'essentiel du travail préparatoire en commission) ou à Strasbourg (siège officiel du Parlement), affaiblissent aussi l'institution.

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