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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

point de repere

France: les chiffres révisés du budget 2010

Publié le 20 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Voici les nouvelles prévisions économiques du gouvernement pour 2010, inscrites dans le projet de loi de finances rectificative ("collectif budgétaire") présenté mercredi en conseil des ministres:

 

  • Croissance du Produit intérieur brut (PIB) (évalué à 1.973,6 milliards en 2010 après 1.925 en 2009): 1,4% de hausse prévue en 2010 après une récession de 2,25% en 2009.
  • Déficit de l'Etat: 149,2 milliards d'euros en 2010 après un déficit revu à la baisse à 138 milliards en 2009.
  • Déficit public: 8,2% du PIB en 2010 après 7,9% en 2009. Le gouvernement a pris l'engagement auprès de la Commission européenne de le ramener en-dessous de la limite de 3% autorisée par Bruxelles en 2013, si "les conditions économiques" le permettent.
  • Comptes sociaux: le projet de loi de finances rectificative ne porte pas sur les comptes sociaux et n'évalue donc pas l'impact éventuel du surcroît de croissance sur la Sécu. Selon les derniers chiffres disponibles, le déficit du seul régime général (salariés du privé) de la sécurité sociale devrait dépasser 30 milliards d'euros en 2010, après 23,5 milliards en 2009.
  • Dette: 83,2% du PIB en 2010 (soit 1.642 milliards, selon un calcul de l'AFP), après 77,4% en 2009 et 67,4% en 2008. Le collectif budgétaire n'a pas révisé les prévisions de dette à plus long terme. Dans le projet de loi de finances initiale, présenté le 30 septembre, le gouvernement prévoyait qu'elle atteigne 91% du PIB en 2013.
  • Inflation (moyenne annuelle): 1,2% en 2010 après 0,1% en 2009 et 2,8% en 2008.
  • Pouvoir d'achat des ménages: +1,7% en 2010 après +2,2% en 2009.
  • Dépenses de consommation des ménages: +1,4% en 2010 après +0,7% en 2009.
  • Investissement des entreprises: +0,6% en 2010 après une chute de 7,6% en 2009.
  • Exportations: +3,7% prévus en 2010 après -11,1% en 2009.
  • Importations: +3,6% en 2010 après -9,9% en 2009.
  • Déficit commercial: 45 milliards d'euros en 2010 après 42,4 milliards en 2009.
  • Prix du pétrole Brent: 77 dollars le baril, après 62 en 2009.
  • Taux de change euro/dollar: 1,48 dollar pour un euro en 2010, après 1,40 en 2009.
  • Taux de prélèvements obligatoires: 41% du PIB en 2009 et 2010.
  • Emploi: 120.000 destructions d'emplois marchands prévues en 2010 et 71.000 destructions d'emplois salariés sur l'ensemble des secteurs, après 453.000 destructions d'emplois marchands en 2009 et 373.000 sur l'ensemble des secteurs.
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Délinquance 2009: les principaux chiffres

Publié le 14 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La délinquance générale a baissé de 1,04% en 2009 par rapport à 2008, selon le bilan présenté jeudi par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).

En voici les principaux chiffres, complétés par des données émanant des services de police et de gendarmerie:.

 

Crimes et délits:

-          3.521.256 contre 3.558.329 en 2008 (-1,04%) recensés par les services de police et de gendarmerie, soit 56,39 faits pour 1.000 habitants (-1,57%).

 

Atteintes aux biens (source ONDRP):

-          2.227.649 contre 2.243.498 (-0,71% sur un an, -17,77% en évolution quinquennale depuis 2004, première année de référence l'ONDRP) et 35,7 faits pour 1.000 habitants (-1,11% par rapport à 2008), dont:

-          411.141 destructions et dégradations, contre 437.622 (-6,05%).

-          1.816.508 vols, contre 1.805.876 (+0,59%). Parmi ceux ci: 112.765 commis avec violences (+5,75%), dont:

·         164.150 cambriolages d'habitations principales (+8,18%).

·         629.509 vols liés à l'automobile et aux deux-roues à moteur (-1,64%).

 

Violences contre les personnes (ONDRP):

-          455.911 contre 443.671 (+2.76% sur un an, et +16,35% en évolution quinquennale) et 7,30 faits pour 1.000 habitants (+2,24%), dont:

·         112.909 violences crapuleuses (+5,71%).

·         239.876 violences non crapuleuses, dites "gratuites" (+2,72%).

·         23.253 violences sexuelles (-3,24%). Parmi lesquelles 9.842 viols (-4,23%) dont 5.261 commis sur personnes mineures (-6,77%).

·         79.873 menaces et chantages (+0,80).

 

Ces violences comprennent également:

-          1.767 homicides, tentatives et coups mortels (-15,08%), dont:

·         1.647 non crapuleux (-11,64%).

·         120 crapuleux (-44,70%), parmi lesquels 49 règlements de compte entre malfaiteurs (-61,11%).

 

Délits financiers (ONDRP):

-          370.728 escroqueries, infractions économiques et financières (-2,70%) et +12,36% en évolution quinquennale, dont:

·         215.253 escroqueries et abus de confiance (+0,40%).

·         24.822 infractions économiques et financières (-6,50%).

·         50.500 falsifications et usages de cartes de crédits (-6,58%).

·         61.307 falsifications et usages de chèques volés (-9,46%).

 

Infractions révélées par l'action des services de police et de gendarmerie:

-          372.264 (-3,25%) et +23,60% en évolution quinquennale, dont:

·         174.870 liées à la législation sur les stupéfiants (-1,74%).

·         95.128 liées à la législation sur les étrangers (-5,25%).

·         14.564 liées à la législation sur le travail (+10,92%).

 

Action des services:

-          580.108 gardes à vue (+0,40%) et +22,89% en évolution quinquennale.

-          37,70% de taux d'élucidation (+0,09 points, soit +0,24%) et +5,88 points, soit +18,48% en évolution quinquennale.

 

Taux de faits constatés pour 1.000 habitants en France métropolitaine:

-          35,67 atteintes aux biens (-1,25%) et -20,33% en évolution quinquennale).

-          7,30 violences contre les personnes (+2,24%) et +12,65%

-          5,94 délits financiers (-3,26%) et +8,99%).

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Enneigement: questions et critiques sur la gestion du réseau secondaire

Publié le 11 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La paralysie du réseau routier secondaire normand, qui pâtit depuis bientôt une semaine de la neige, suscite questions et critiques, malgré les efforts des équipes sur le terrain.

Les personnels chargés des routes ont beau avoir accompli un "énorme travail", comme l'a dit lundi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, les collectivités n'ont pu déneiger tous les axes sous leur responsabilité.

 Dans l'Orne par exemple, le conseil général a "bien du mal à traiter les 900 km de routes de priorités 1 et 2" et "il y a un gros problème sur les 4.900 km de réseau secondaire de priorité 3", faute de moyens, affirme Jean-Pierre Feret, conseiller général DVD.

Résultat, même si la solidarité entre voisins a joué, même si les agriculteurs ont prêté main forte, de nombreux usagers ont été confrontés à des routes impraticables: des producteurs ont jeté du lait non collecté, des personnes âgées ont attendu les aides à domicile, des boulangers ont patienté pour la farine.

Certains mettent en cause la décentralisation. Le président des maires ruraux de la Manche, Hubert Lefèvre, et celui de l'Orne, Jean-Marie Vercruysse, disent voir moins de saleuses.

"Même si elles sont plus rapides, le réseau secondaire est un peu moins bien traité", assure M. Lefèvre.

"Les collectivités, au regard des charges qu'elles ont aujourd'hui, font de moins en moins de préventif. Or une fois que la neige est tombée, il n'y a plus grand chose à faire", constate Jean Hédou, secrétaire général de la Fédération Force Ouvrière de l'Equipement.

 Selon lui, auparavant, "quand il fallait mettre le paquet pour déneiger et assurer la continuité de la circulation, l'Etat avait peut-être plus de capacité de réquisition des entreprises publiques, voire de l'armée".

 Au conseil général UMP de la Manche, "on n'est pas suréquipés mais on est dans la même situation que les gens qui n'achèteront pas des pneus neige" pour une utilisation très rare, dit le vice-président chargé des routes, Erick Beaufils.

Un tel épisode neigeux revient une fois tous les 10 ans en Basse-Normandie, selon l'Equipement.

Pour M. Feret, il faudrait des cellules de déneigement locales réactives: "une commune peut se payer une lame à 4.000 euros. Pourquoi ne pas ensuite rémunérer les agriculteurs pour déneiger, comme en Angleterre?"

Depuis 2007, sur le million de kilomètres de routes françaises, 600.000 sont gérés par les communes et 380.000 ont été confiés aux départements.

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Les jeux d'argent et de hasard en chiffres en 2009

Publié le 10 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Casino.jpgVoici les chiffres d'affaires (en milliards d'euros) en 2009 des trois opérateurs de jeux d'argent et de hasard en France et les principaux chiffres de leurs activités :

 

Française des Jeux

chiffre d'affaires : 9,997 milliards d'euros en hausse de 8,6% par rapport à 2008 (9,203) se répartissant ainsi:

-          jeux de loterie (Loto, Euro Millions, Rapido, Millionnaire, ...): 9,214  . paris sportifs (dont internet): 783

-          36.600 points de vente, dont 20.000 pour la validation des bulletins de Loto et autres Euro Millions

-          28,2 millions de joueurs, dont 8,4 millions de joueurs réguliers.

-          800 millions de lots payés de 1 euro à 100 millions d'euros

-          113 nouveaux millionnaires (joueurs ayant gagné au moins un million d'euros)

-          record absolu des gains à un jeu d'argent en France: 100 millions d'euros, lors du tirage du 18 septembre de l'Euro Millions, pour un groupe de 15 copains dans les Bouches-du-Rhône.

 

Pari Mutuel Urbain

-          chiffre d'affaires : 9,303 milliards en hausse de 0,4% par rapport à 2009 (9,262), dont 660 millions d'euros pour les paris hippiques en ligne.

-          10.400 points de vente

-          60 hippodromes où sont disputées des courses du PMU

-          record des gains au Quinté +: 6,4 millions d'euros à Enghien

 

Casinos

-          Les casinos ne publient jamais de chiffre d'affaires mais le produit brut des jeux (PBJ, différence entre mises et gains). Pour la période du 1er novembre 2008 au 31 octobre 2009, le PBJ s'établit à 2,3 milliards, en baisse de 9% par rapport à l'exercice précédent (2,5).

-          197 casinos et 22.000 machines à sous.

-          Gain record sur une machine à sous : 3.125.471 euros en août à Lyon.

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Les obsèques de Philippe Séguin se dérouleront lundi aux Invalides

Publié le 7 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Nicolas Sarkozy prendra la parole lors de la cérémonie pour rendre hommage au président de la Cour des comptes, qui a succombé à une crise cardiaque à son domicile, la nuit dernière.

 La Cour des comptes a annoncé jeudi 7 janvier que les obsèques de Philippe Séguin, mort dans la nuit à 66 ans, auront lieu lundi prochain en l'église Saint-Louis-des-Invalides à Paris, en présence de Nicolas Sarkozy. Le président sera le seul à prendre la parole lors de la cérémonie, selon l'usage. La famille de Philippe Séguin a donné son accord sur ce protocole, qui sera pris en charge par l'Elysée. L'horaire des obsèques, n'est pas encore connu. Mardi après-midi, un hommage lui sera également rendu à l'Assemblée nationale en séance publique. Philippe Séguin sera inhumé dans le caveau familial de Bagnols-en-Forêt (Var), selon la mairie. "Nous avons été contactés par les pompes funèbres pour nous informer de l'inhumation la semaine prochaine dans le caveau familial. Dans un premier temps on nous a parlé de lundi, puis de mardi. Pour l'instant la date précise n'est pas arrêtée. Elle devrait l'être demain (vendredi)", a-t-elle indiqué à l'AFP. La famille possède un caveau dans ce petit village situé au nord de Fréjus/Saint-Raphaël, où sont installés des membres de la famille de Philippe Séguin, dont son demi-frère.

 

Une crise cardiaque

Philippe Séguin est mort à 66 ans dans la nuit du mercredi au jeudi 7 janvier à son domicile des suites d'une crise cardiaque.

Les pompiers appelés à son domicile, dans le XVe arrondissement de Paris, ont constaté son décès vers 7h20, a-t-on appris de source policière et auprès d'un de ses proches. Selon le service de communication de la Cour des Comptes, dont Philippe Séguin était premier président depuis le 21 juillet 2004, il est mort vers 6h. Sa dépouille a été transférée vers 11h au funérarium des Batignolles dans le nord de Paris. Autour du domicile du président de la Cour des comptes, rue du maréchal Lyautey dans le 16e arrondissement de Paris, des policiers tenaient les journalistes à distance, la famille ayant demandé la plus stricte intimité.

 Philippe Séguin (Sipa) Né le 21 avril 1943 en Tunisie, ancien ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, il aura été président de l'Assemblée nationale française de 1993 à 1997 et président du Rassemblement pour la République de 1997 à 1999. (Voir son portrait)

 

Séguin était "en grande forme" avant son décès

"J'étais avec lui hier (mercredi) matin, on a pris un petit déjeuner avec l'économiste Jean-Paul Fitoussi ; Philippe Séguin était en grande forme, on a rigolé, discuté, travaillé, ça allait très bien", a expliqué, jeudi à l'AFP, un conseiller maître à la Cour de comptes, Daniel Houry. "C'était un gros travailleur, il était au bureau à 7h30 et repartait à 20h30 ou 21H00", a également déclaré Daniel Houry, précisant qu'il n'avait pas constaté de "baisse de régime" dans le rythme de l'ancien président de l'Assemblée nationale.

Selon lui, Philippe Séguin travaillait encore avant sa mort "sur beaucoup de dossiers, principalement la réforme en cours des juridictions financières".

Roger Karoutchi confie lui aussi qu'il n'avait pas eu de signes avant-coureurs de son malaise fatal. "Je lui avais parlé la semaine dernière, il n'y avait pas la moindre alerte", a-t-il dit.

 

Hommage

Aussitôt connu, le décès de l'ancien président de l'Assemblée nationale, grand pourfendeur du traité de Maastricht et gaulliste convaincu, a provoqué de nombreuses réactions. "Aujourd'hui je perds un ami et la France perd l'un de ses plus grands serviteurs et l'une de ses plus belles voix politiques", a déclaré François Fillon, un sanglot dans la voix, en rendant à Philippe Séguin un hommage solennel à Matignon. Le Premier ministre avait notamment combattu aux côtés de Philippe Séguin dans la campagne contre le référendum du traité de Maastricht en 1992. Il faisait partie de sa garde rapprochée lorsque celui-ci présidait le RPR, entre 1997 et 1999.

Il était "l'une des grandes figures et l'une des grandes voix de notre vie nationale. Elles nous manqueront", a déclaré Nicolas Sarkozy, dans un communiqué. Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin, Charles Pasqua, Jean-Louis Debré... l'hommage est unanime à droite, mais aussi à gauche, où Lionel Jospin s'est dit "triste" d'apprendre cette nouvelle, de même que Martine Aubry, Ségolène Royal ou encore Bertrand Delanoë.

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Décès de Philippe Seguin ce matin

Publié le 7 Janvier 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

philippe-seguin.jpgAprès la mort de Philippe Séguin, ce matin, à l'âge de 66 ans, de nombreux hommes politiques livrent leur souvenir du premier président de la Cour des comptes.

 

Nicolas Sarkozy, président de la République:

"Il était l'une des grandes figures et l'une des grandes voix de notre vie nationale (...) Il était le pur produit de cette république du mérite qu'il chérissait. Le gaullisme avec lui avait gardé quelque chose de vivant, le mot lui allait comme une évidence. Il était mon ami, un ami très proche."

 

François Fillon, Premier ministre:

"Aujourd'hui je perds un ami et la France perd l'un de ses plus grands serviteurs et l'une de ses plus belles voix politiques, une voix tonitruante, profonde, toujours féconde, une voix parfois aussi tourmentée (...) La République était le fil de la vie de Philippe Séguin. Ce matin ce fil s'est rompu et je pense avec émotion à sa famille."

 

L'ancien président de la République, Jacques Chirac:

"Philippe Séguin aura toujours su batailler pour faire triompher ses fortes convictions, en ayant toujours à cœur d'améliorer la situation des plus fragiles et de renforcer le poids et la grandeur de notre pays".

 

L'ancien secrétaire d'Etat Roger Karoutchi, qui fut sa plume:

"Il me disait: 'j'ai peut-être raison tout seul, avant les autres, sans les autres, mais l'essentiel est que je puisse me dire: je n'ai pas fait de compromis. Je l'ai vu retourner des congrès, comme en 1990, où, devant le RPR, il entre hué, sifflé, et finit acclamé debout par 20 000 personnes."

 

Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel:

"Il avait une exigence très haute, il voulait que l'Etat soit respecté et dans tous ses postes, aussi bien comme ministre, président de l'Assemblée nationale, premier président de la Cour de comptes, il a fait en sorte que les institutions de l'Etat soit respectées."

 

L'ancien Premier ministre Alain Juppé:

"Il n'était pas facile, il avait un caractère que chacun connaissait et nous avons eu des divergences profondes parfois mais ça ne diminuait pas la profonde estime que j'avais pour lui parce que  c'était un homme extrêmement intelligent d'une grande culture, d'une grande hauteur de vue, d'un grand sens de l'Etat."

 

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche:

"Je tiens à saluer la mémoire d'une des plus grandes figures du gaullisme social, homme d'engagement, de caractère et d'action. je tiens tout particulièrement à lui témoigner toute sa reconnaissance pour le soutien qu'il lui a apporté tout au long de la réforme des universités; attaché au rayonnement de l'université et de la recherche française en Europe et dans le monde, il a notamment œuvré pour améliorer l'organisation de la recherche française."

 

Frédéric Lefèvre, porte-parole de l'UMP:

"Philippe Séguin était un homme droit et passionné, qui a consacré toute son énergie au service des autres. Sa mort sonne comme un coup de tonnerre, il nous plonge dans une profonde tristesse."

 

Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer:

"Il a contribué à la vie démocratique avec un talent incomparable, des convictions extrêmement fortes et un caratère extrêmement attachant même si ce caractère était l'objet de courroux aussi brusques qu'inattendus."

 

La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie:

"Avec lui, c'est non seulement un homme d'Etat, mais aussi un ami personnel qui s'éteint. Sa générosité avec la vie, avec les autres, était à la hauteur de son tempérament. Sa pudeur, et une sorte de timidité, lui faisait cacher trop souvent une personnalité réellement attachante."

 

Dalil Boubaker, recteur de la Mosquée de Paris:

"Sa rigueur, son érudition, son affabilité, ses connaissances personnelles du Maghreb et de la civilisation andalouse font de sa disparition une perte irréparable pour ses amis, en particulier pour les musulmans de France, d'Epinal et pour la Mosquée de Paris."

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Mélanger les drogues: un facteur de risque "exponentiel" au volant

Publié le 23 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La consommation simultanée de plusieurs drogues, telle qu'expérimentée par l'automobiliste responsable de l'accident qui a provoqué le déraillement d'un RER à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), entraîne un accroissement "exponentiel" de la prise de risque au volant, selon un chercheur spécialiste de la conduite et des comportements à risque.

"Quand on prend plusieurs drogues en même temps, on ne se contente pas d'ajouter un risque à un autre risque. Le polyusage de drogue entraîne un accroissement exponentiel du risque pris par les conducteurs", explique Jean-Pascal Assailly, psychologue et chercheur à l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets).

Selon une enquête réalisée en septembre 2005 par l'Inrets, un conducteur a ainsi deux fois plus de risque de causer un accident mortel sous l'effet du cannabis, et neuf fois plus en état d'ivresse. Mais en cas de cumul cannabis/alcool, le risque est 14 fois plus important qu'à l'état normal.

"Concernant la cocaïne, aucune statistique précise n'a pu être établie, car la consommation de cette drogue est moins courante chez les conducteurs" explique Jean-Pascal Assailly.

"Comme il s'agit d'un désinhibiteur puissant, on se doute cependant que sa consommation entraîne des risques importants au volant", détaille-t-il, en précisant que ce risque "devient sans doute explosif" en cas de mélange avec l'alcool.

"Ce sont deux excitants. Leur mélange est forcément très perturbant, et mène à des pratiques de conduite abhérantes", conclut-il.

L'automobiliste accusé d'avoir provoqué le déraillement d'un train dimanche à Choisy-le-Roi a été contrôlé avec 1,18 grammes d'alcool dans le sang, soit plus du double autorisé, deux heures après les faits.

Des traces de cannabis et de cocaïne ont également été relevées dans son sang et son urine, en faible quantité pour le cannabis, dans des proportions plus importantes pour la cocaïne, selon un source judiciaire.

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Assemblée : Noel Mamère sanctionné pour un bras d'honneur

Publié le 17 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

SiegeAN.jpgUn geste vif en pleine opération "commando" de Greenpeace à l'Assemblée nationale vaut ce mercredi au député Noël Mamère un "rappel à l'ordre" de ses pairs. Cette sanction "comporte la privation, pendant un mois, du quart de l'indemnité parlementaire", soit environ 1 300 euros sur une indemnité s'élevant à quelque 5 200 euros, selon le règlement de l'Assemblée.

Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée, le turbulent politique a assumé son geste. "S'il faut refaire un bras d'honneur, je le referai volontiers et je paierai", a-t-il lancé, bravache.

 

Descente en rappel dans l'hémicycle

Le 2 décembre dernier, en plein débat sur le sommet sur le réchauffement climatique de Copenhague, des membres de l'association écolo s'introduisaient dans l'hémicycle en dupant trois députés sur leurs intentions. Tandis que certains militants escaladaient l'extérieur du bâtiment pour y déployer une grande banderole, une dizaine d'autres faisaient la claque en pleine séance. Une femme, qui s'était fait passer pour enceinte, descendait même en rappel depuis le balcon du public jusque dans les travées des députés.

Noël Mamère avait applaudi l'initiative. "Méthode de voyou", avait lancé au micro le président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale, François Sauvadet. Selon les images retransmises par Canal +, Noël Mamère avait alors fait un bras d'honneur en direction des élus de la majorité. A sa sortie de l'hémicycle, le député avait toutefois nié tout geste déplacé.

 

Le député Vert déjà sanctionné deux fois

Pour ce "geste insultant", et ses applaudissements, le bureau (organe exécutif) du Palais Bourbon a sanctionné Mamère en milieu de journée d'un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal, a annoncé Bernard Accoyer. Le Bureau a également décidé d'envoyer "une lettre de rappel solennelle" à l'ensemble des députés "pour les inciter au respect des règles" de l'Assemblée, regrettant et "condamnant fermement les injures" qui ont émaillé le débat sur le sommet de Copenhague.

Parlementaire depuis 1997, Noël Mamère détient le record des rappels à l'ordre - trois - prononcés à l'encontre d'un député. Le premier lui avait été délivré à peine élu. Le 24 juin 1997, l'ancien journaliste avait interpellé l'ancien ministre délégué à la Sécurité Robert Pandraud qui, selon lui, "se plaisait dans ce poulailler (l'hémicycle). C'est vrai qu'auparavant, il s'adressait +à des poulets et non pas à des étudiants...+", avait-il lancé. Le deuxième rappel à l'ordre date du 30 mai 2000. Ce jour-là, Mamère avait mis en cause l'ancien président Jacques Chirac dans l'affaire des "faux électeurs" de la ville de Paris.

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Les grands disparus dans le monde en 2009

Publié le 14 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici une liste de quelques grands disparus dans le monde en 2009:

 

- 27 janvier: JOHN UPDIKE, prolifique écrivain américain décédé à l'âge de 76 ans d'un cancer du poumon, a dépeint avec humour l'Amérique des petites villes et des banlieues aux prises avec le sexe, l'amour et la religion.

 Il est notamment l'auteur de la célèbre saga des cinq "Rabbit" parue de 1960 à 1990. "Rabbit est riche" (1981) et "Rabbit en paix" (1990) lui ont valu de recevoir le prestigieux prix Pulitzer de littérature, en 1982 et 1991.

 

- 31 mai: la Britannique MILLVINA DEAN, alias Elizabeth Gladys Dean, décédée à 97 ans, était la dernière survivante du naufrage du Titanic (1912). Alors âgée de neuf semaines, elle avait été mise dans un sac et secourue avec sa mère et son frère.

 

- 8 juin: OMAR BONGO ONDIMBA, décédé à l'âge de 73 ans en Espagne, a été président du Gabon pendant 41 ans. Symbole de la "Françafrique", il était très critiqué pour ses liens ambigus avec la France et des soupçons de corruption.

Né catholique, Albert-Bernard Bongo se prénommait Omar depuis sa conversion à l'islam en 1973, en marge du rapprochement diplomatique entre le Gabon, jeune Etat pétrolier, et plusieurs pays musulmans producteurs de brut.

 

- 25 juin: le "roi de la pop" MICHAEL JACKSON, meurt à 50 ans à Los Angeles d'une surdose de médicaments administrés par son médecin, peu avant son retour sur scène prévu à Londres. Personnage controversé pour ses transformations physiques et son mode de vie, l'ex-enfant prodige des "Jackson Five" avait été acquitté en 2005, dans un procès retentissant, des faits d'attouchements sexuels présumés sur un garçon de 13 ans.

 

- 25 juin: FARRAH FAWCETT, actrice américaine icône et sex-symbol des années disco, morte à l'âge de 62 ans après une longue bataille contre le cancer, devait sa célébrité autant à son rôle dans la série "Drôles de dames", où trois jolies femmes enquêtent pour une agence de détectives privés, qu'à sa légendaire coupe de cheveux "à la lionne".

 

- 30 juin: PINA BAUSCH, chorégraphe et danseuse allemande décédée à 68 ans d'un cancer, est considérée comme l'une des plus grandes chorégraphes contemporaines.

Créatrice féconde, elle a bouleversé le spectacle vivant contemporain et transcendé les frontières entre danse et théâtre.

 

 - 25 août: le sénateur démocrate américain EDWARD "Ted" KENNEDY, décédé d'un cancer à l'âge de 77 ans, était le "lion" de la gauche américaine et le dernier patriarche du clan Kennedy. "Pour sa famille, il était un gardien, pour l'Amérique, le défenseur d'un rêve", a déclaré le président Barack Obama. Néanmoins les scandales de sa vie privée ont beaucoup pesé sur les ambitions politiques du frère du président assassiné.

 

- 2 octobre: MAREK EDELMAN, décédé à Varsovie à l'âge de 90 ans, était le dernier chef de l'insurrection du ghetto de Varsovie contre les nazis (1943). Cardiologue, opposant anti-communiste dès les années 70 puis militant du syndicat Solidarité, il avait été élu sénateur sur la liste "Solidarnosc" aux premières élections démocratiques en Pologne, en 1989.

 

 - 30 octobre: CLAUDE LEVI-STRAUSS, décédé un mois avant son 101e anniversaire, a jeté les bases de l'anthropologie moderne. Agrégé de philosophie, révoqué par Vichy en raison de ses origines juives, il avait dû quitter la France en 1941 pour enseigner aux Etats-Unis. Son œuvre majeure "Tristes Tropiques" (1955) est considérée comme un des grands livres du XXe siècle.

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Le patronat propose un nouveau mode de rupture du CDI en cas de mobilité

Publié le 14 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le patronat a proposé lundi aux syndicats de modifier la législation du travail pour permettre au salarié de quitter son employeur d'un "commun accord" avec "la possibilité" de revenir si l'essai n'est pas concluant.

La proposition a été mise par écrit sur la table des négociations entamées le 2 octobre et qui ont repris lundi matin au siège du Medef sur "la gestion sociale des conséquences de la crise sur l'emploi" ramifiée en plusieurs thèmes dont l'un sur la mobilité des salariés.

Le patronat a proposé d'instituer à titre expérimental pour deux ans "un droit conventionnel prenant la forme d'un accord de mobilité professionnelle individuelle sécurisée" ouvert aux salariés avec 2 ans d'ancienneté.

Ni démission, ni licenciement, ni rupture conventionnelle: le contrat de travail en cas mobilité serait "rompu du commun accord des parties qui fixent les conditions de cette rupture".

En cas d'échec, le salarié aurait "la possibilité de retrouver dans l'entreprise son ancien emploi ou un emploi équivalent dans les 6 mois suivant la rupture de son contrat", voire davantage si la période d'essai du nouveau poste, renouvellement compris, excède 6 mois.

Si la demande de retour ne peut être satisfaite pour des raisons telles que la suppression du poste, le salarié aurait droit à "la moitié de l'indemnité qui lui aurait été due au moment de son départ de l'entreprise", selon le patronat.

Le salarié pourrait s'inscrire au chômage, "cette rupture étant assimilée à une démission légitime".

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Mesure et évolution des prix dans la restauration

Publié le 13 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les prix dans la restauration, examinés à la loupe depuis la mise en place de la TVA à taux réduit dans ce secteur, ont baissé de 1,46% entre juillet et octobre 2009, mais augmenté de 26,6% sur dix ans, beaucoup plus que l'inflation, selon les chiffres de l'Insee.

Selon l'Institut national de la statistique, les prix ont baissé de 1,3% en juillet, de 0,2% en août, n'ont pas bougé en septembre, sont très légèrement remontés en octobre (+0,1%). Soit une baisse cumulée sur 4 mois de 1,46%.

Dans le même temps, l'indice des prix à la consommation est resté quasi-stable à (-0,1%).

Sur un an, l'addition a baissé au restaurant de 0,7%, alors que l'indice des prix à la consommation a affiché une progression de 0,2%.

L'évolution des prix sur 10 ans (octobre 1999/octobre 2009) montre que dans la restauration, les prix ont progressé de 26,6%, contre 18,5% pour l'inflation.

Chaque année, les prix dans la restauration ont progressé sensiblement plus rapidement que l'inflation.

Pour établir les statistiques des prix dans la restauration, l'Insee relève et compare chaque mois "plusieurs milliers" de prix de menus, plats, boissons, proposés dans les restaurants.

La liste des établissements visités et des quelques produits de sa carte dont les prix vont être relevés tous les mois est établie une fois pas an en janvier.

Les prix relevés sont ensuite pondérés. Une baisse de 10% sur le prix du menu le plus commandé d'une grande chaîne de restauration ne peut pas en effet avoir le même poids, dans l'indice, que la même baisse sur le plat de ris de veau d'un restaurant indépendant du Tarn-et-Garonne, explique-t-on à l'Insee.

La pondération permet aussi de corriger la surreprésentation statistique des petits établissements indépendants. Ces derniers ne représentent par définition qu'eux-mêmes et sont plus nombreux dans la liste des établissement visités que le restaurant d'une chaîne dont l'évolution des tarifs vaut pour 10, 25 ou 50 autres établissements.

L'indice est ensuite formé à partir de l'ensemble de ces prix pondérés. Il rentre dans l'indice plus général des prix à la consommation.

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L'A400M, un appareil polyvalent pour le transport des armées européennes

Publié le 11 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'Airbus militaire A400M est présenté comme un modèle de polyvalence, capable d'assurer le transport de troupes, de parachutistes et de matériel sur de longues distances et à grande vitesse, mais aussi d'atterrir sur des terrains sommaires.

Destiné à remplacer dans les flottes européennes des appareils anciens, tel le Transall C-160, il doit voler dans les armées française, allemande et britannique, notamment.

Cet appareil polyvalent sert aussi bien au transport de troupes (jusqu'à 116 hommes) que de matériel (plus de 35 tonnes) pour des missions de maintien de la paix ou humanitaires, mais aussi en territoire hostile. Il peut assurer le ravitaillement en vol de nombreux autres avions et hélicoptères.

L'A400M pourra notamment concurrencer le C-130 de l'américain Lockheed Martin.

Les dimensions de sa soute --17 m de long et 4 m de large--, devraient lui permettre d'emporter tous les matériels actuellement utilisés et ceux de la nouvelle génération.

Il est conçu pour atterrir sur des pistes accidentées en moins de 700 m et capable de décoller sur une distance de 1.150 m.

Mesurant 14,7 m de haut et 45,1 m de long pour une envergure de 42,4 m, il pourra voler jusqu'à 780 km/h, une vitesse supérieure de 30% à celle des avions actuels, et jusqu'à 11.100 m d'altitude.

Il doit être capable d'évoluer dans un espace aérien civil et notamment d'atterrir et de décoller sur des aéroports non militaires, ce qui exige des normes de certification plus contraignantes car les aéroports civils ont des contraintes de sécurité plus élevées.

L'A400M est doté de quatre nouveaux moteurs turbopropulseurs, les plus puissants développés dans le monde occidental avec plus de 10.000 chevaux chacun, grâce à des hélices de 5,33 m de diamètre équipées de 8 pales en composite.

La motorisation a été confiée au consortium européen EPI, qui regroupe le français Snecma (Safran), le britannique Rolls Royce, l'espagnol ITP et l'allemand MTU. Or, les motoristes européens ne fabriquaient plus ces dernières années de turbopropulseurs militaires.

Sous la pression des pays européens clients, soucieux de donner du travail à leurs ressortissants, ont été écartés des fabricants américains qui avaient encore une certaine expérience de ce type de moteur.

Le fait de devoir travailler à quatre sur un nouveau produit n'a pas facilité les choses, provoquant plusieurs années de retard dans le programme.

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Ségolène Royal vivement critiquée par les Français

Publié le 11 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Ségolène Royal est vivement critiquée dans un sondage BVA pour Canal + diffusé vendredi, une large majorité des Français considérant qu'elle devrait soutenir les positions de son parti et qu'elle est un handicap pour le PS.

Dans cette enquête, 62% des personnes interrogées estiment que l'ex-candidate à la présidentielle "devrait soutenir les positions défendues par son parti", 36% considèrent "qu'elle a raison d'afficher son indépendance" et 2% ne s'expriment pas.

Les résultats sont à peu près les mêmes pour les sympathisants de gauche qui sont 60% à estimer que Mme Royal devrait soutenir les positions de son parti et 38% à considérer qu'elle a raison d'afficher son indépendance.

A la question "aujourd'hui, pensez-vous que Ségolène Royal est plutôt un atout ou plutôt un handicap pour le parti socialiste?", 74% (66% des sympathisants de gauche) pensent qu'elle est plutôt un handicap et 26% (33% des sympathisants de gauche) qu'elle est plutôt un atout.

Enfin quand on demande aux sondés ce que la présidente de Poitou-Charentes devrait faire si elle "quittait le parti socialiste", 45% (39% des sympathisants de gauche) répondent: "arrêter la politique", 35% (=): "créer un nouveau parti politique", 14% (16%) "rejoindre le MoDem", 5% (8%) "rejoindre les Verts" et 1% (2%) ne s'exprime pas.

Sondage réalisé du 9 au 10 décembre par internet auprès d'un échantillon de 1.020 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus (méthode des quotas).

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L'ouverture du rail à la concurrence en France, point par point

Publié le 10 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'ouverture des transports ferroviaires à la concurrence, amorcée avec le fret en 2006, concernera les lignes internationales le 13 décembre. Le flou demeure en revanche pour les liaisons intérieures.

 

- LIGNES INTERNATIONALES

Elles sont ouvertes à la concurrence le 13 décembre. Les compagnies pourront faire du cabotage, c'est-à-dire prendre des passagers sur la partie nationale du parcours (entre Paris et Lille sur un Paris-Londres, par exemple), à condition que ce créneau concerne moins de la moitié des passagers et du chiffre d'affaires de la liaison.

Il faudra que leur matériel ait été homologué et que Réseau ferré de France (RFF), le gestionnaire des voies ferrées françaises, leur ait accordé des sillons, les créneaux de circulation.

La SNCF n'aura pas de concurrent direct sur ce marché avant l'été 2010. Pour l'instant, elle a passé des accords de coopération avec ses homologues étrangères.

 

- LIGNES NATIONALES (GRANDES LIGNES)

Aucune date n'est encore fixée et la législation européenne ne prévoit encore rien en la matière.

De nombreux experts pensent que la nouvelle Commission européenne, très libérale, pourrait mettre en chantier un "quatrième paquet ferroviaire" visant à ouvrir le marché des liaisons intérieures. Le gouvernement peut bien sûr décider de précéder le mouvement en abolissant de sa propre initiative le monopole de la SNCF.

 

- LIGNES REGIONALES

Le "règlement OSP" européen, entré en vigueur le 3 décembre, pose les règles d'une concurrence encadrée pour les relations structurellement déficitaires, dont les lignes régionales. D'ici fin 2019, les régions devraient pouvoir choisir leur exploitant. Elles devront passer avec lui un contrat définissant le niveau de service exigé et la subvention qu'elles lui verseront.

 

- FRET

Le fret ferroviaire est ouvert à la concurrence depuis 2006. Les concurrents de la SNCF ont depuis lors conquis environ 12% du marché.

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Les grandes politiques des régions et les moyens qu'elles y consacrent

Publié le 10 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

En 2009, les régions françaises, hors outre-mer et collectivité territoriale Corse, ont consacré 22,8 milliards d'euros, soit 382 euros par habitant, aux grandes politiques dont elles ont la charge, mais aussi à des champs d'action qui ne sont pas les siens mais où elles décident d'agir et y consacrent près de 10% de leur budget.

Elles ont investi pour les lycées avec près de 6 milliards d'euros (environ 100 EUR par habitant). Ces sommes couvrent aussi bien l'entretien, l'équipement des lycées et les aides à l'amélioration de la vie scolaire que la rémunération des agents (TOS), récemment transférée aux régions.

La formation professionnelle arrive en deuxième position avec 3,19 milliards dépensés en 2009 dans les programmes régionaux de développement de la formation, soit 53,58 euros pour chacun des quelque 59,6 millions d'habitants pris en compte par l'étude.

Le transport ferroviaire est le troisième grand poste budgétaire. Celui-ci concerne principalement le transport express régional (TER), une des compétences obligatoires des régions, auquel elles ont consacré 2,66 mds cette année, soit 44,62 EUR par habitant. Cela couvre notamment le matériel mais aussi l'amélioration des dessertes ferroviaires entre zones urbaines et rurales, ainsi que la modernisation des gares. Les régions investissent également en complémentarité de l'Etat et de la SNCF, dans le développement des lignes à grande vitesse et les gares TGV. Ce poste budgétaire a représenté 1,65 md en 2009 (27,50 EUR/habitant).

Dans les compétences des régions figurent également l'apprentissage auquel les régions consacrent en moyenne 35,86 euros par habitant (2,14 mds) et les aides aux entreprises (1,24 md).

Dans les politiques où s'impliquent les régions sans en avoir la compétence, la recherche-innovation et l'enseignement supérieur arrivent en bonne place avec près de 950 M EUR investis en 2009 (15,81 EUR par habitant). Ce poste recouvre aussi bien les bourses attribuées aux étudiants, que la création de pôles d'excellence technologique ou la participation aux constructions universitaires.

Les régions interviennent également dans des domaines comme le soutien aux associations, la sécurité routière, l'aide au logement, la santé et l'action sociale ou les technologies de la communication pour près de 2,5 mds au total.

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A l'heure de Copenhague, l'entrepôt le plus long de Paris sera écolo

Publié le 7 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

A l'heure de la conférence mondiale sur le climat à Copenhague, les architectes de la réhabilitation de l'entrepôt Macdonald, le plus long de Paris, pourront se targuer d'être en avance: le projet va inclure géothermie, récupération d'eau de pluie et énergie solaire.

Selon la mairie de Paris, "c'est le premier et le plus important projet de géothermie de ce type sur Paris".

L'enjeu est de taille pour ce bâtiment gigantesque en béton du XIXème arrondissement parisien. Long de 616 mètres - autant que l'île St-Louis - et d'une surface de 160.000 mètres carrés, il sera transformé à échéance de 2013 en 1.000 logements, commerces, bureaux et lieux publics (école, crèche, gymnase).

Selon l'architecte coordonnateur néerlandais Floris Alkemade, "le fait de déjà pouvoir conserver le bâtiment original, de lui donner une deuxième vie, inclut beaucoup d'économie d'énergie". Par exemple, 60% de la structure sera rénovée pour y faire entrer la lumière et laisser le passage du tramway T3, électrique et silencieux.

La SAS Paris Nord-est (détenue par la Caisse des Dépôts et Consignations, sa filiale immobilière Icade et la Société d'Economie mixte de la Ville de Paris Semavip) qui porte ce projet s'est dotée d'une charte de développement durable, notamment pour réduire la consommation énergétique et les émissions de CO2, la protection acoustique et contre les vibrations liées au trafic ferroviaire.

C'est aussi le plan "Climat" de la Ville de Paris qui sert de référence pour ses objectifs de consommation en énergie, soit 50 kilowatt/heure par m2 pour les logements (qui seront isolés) en construction neuve et 80 kwh/m2 pour les parties réhabilitées, alors que la consommation d'un logement non isolé s'élève à 200 ou 250 kwh/m2.

Le bâtiment pourra également produire de l'électricité, 2.000 à 4.000 m2 étant réservés à des panneaux photovoltaïques en toiture.

Par ailleurs, un système de rétention d'eau de pluie sera installé dans la cour intérieur du bâtiment.

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La CGT, mode d'emploi

Publié le 7 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La CGT, qui tient son 49ème congrès du 7 au 11 décembre à Nantes, est la plus ancienne organisation syndicale de France et la première d'entre elles, avec 33,8% des voix aux dernières élections prud'homales (2008).

Avec quelque 650.000 adhérents, elle se trouve cependant derrière la CFDT en matière d'effectifs revendiqués (814.000).

Née en 1895, la Confédération générale du travail est restée le seul syndicat français jusqu'en 1919, date de création de la CFTC.

Depuis la dernière scission, en 1947, qui vit la naissance de FO, la CGT a été dirigée successivement par Benoît Frachon (1948-1967), Georges Séguy (1967-1982), Henri Krasucki (1982-1992) et Louis Viannet (1992-1998).

Elle est dirigée depuis 1999 par Bernard Thibault, ancien leader de la fédération des cheminots, qui briguera la semaine prochaine un quatrième mandat lors du congrès de Nantes.

La CGT est membre de la Confédération syndicale internationale (CSI) et de la Confédération européenne des syndicats (CES).

La CGT comprend environ 22.000 syndicats ou sections de base, regroupés en 33 fédérations professionnelles, dont les plus importantes sont celles des cheminots, de la métallurgie, des mines-énergie, des PTT, de la santé et des transports.

Géographiquement, elle est divisée en 857 unions locales d'une même zone géographique (localité, partie de localité, secteurs, bassin d'emploi, etc), 96 unions départementales, regroupées en 21 comités régionaux interprofessionnels.

Réuni tous les trois ans, le congrès est l'"instance souveraine" de la CGT.

Constitué par les représentants mandatés par les syndiqués dans les syndicats  - 1.000 délégués seront présents au congrès de Nantes -, il fixe les orientations de la confédération et élit la Commission exécutive nationale (54 membres).

Le bureau confédéral (12 membres jusqu'alors dont le secrétaire général) est élu, lors du congrès, au sein de la commission exécutive, par le comité confédéral national (CCN, 300 membres). Le CCN, qui réunit les représentants des départements, régions et fédérations, constitue le "parlement" de la CGT.

 

L'adhérent type de la CGT: homme, 35-55 ans, salarié d'une grande entreprise

L'adhérent type de la CGT reste un homme, âgé de 35 à 55 ans, travaillant dans une grande entreprise.

"La sociologie des syndiqués de la CGT reste fortement masculine", a reconnu lundi le secrétaire général Bernard Thibault dans son discours d'ouverture.

Les deux tiers des cégétistes (65,6%) sont des hommes, selon des données communiquées lundi, faisant état de 654.526 adhérents à la CGT en 2007 (537.567 actifs et 116.959 retraités), première année d'application du nouveau système de comptabilisation des cotisations.

Tout en restant nettement majoritaire, la proportion d'hommes "régresserait", puisque les femmes constituent désormais quelque 34,4% des effectifs, remarquent les chercheurs Dominique Andolfatto et Dominique Labbé dans une récente note sur le congrès de la CGT.

Le gros des troupes cégétistes est âgé de 35 à 55 ans (57,5%), les 55-60 représentant 12,5% des adhérents et les plus de 60 ans 14,5%.

Les moins de 35 ans ne constituent que 15,5% des adhérents de la CGT, dont 7,1% pour les moins de 30 ans.

Plus de la moitié des syndiqués à la CGT (53%) travaillent dans des fédérations "dites du public", "mais ce sont 56% des syndiqués qui relèvent de contrats de travail de droit privé", a affirmé le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault lundi à la tribune du congrès.

La répartition des adhérents reste en décalage avec la structure du salariat français, où plus de 70% des salariés travaillent dans le secteur privé. 

Plus de la moitié des syndiqués à la CGT (58,7%) se trouvent dans des entreprises de plus de 500 salariés. Seuls 7% des adhérents travaillent dans des entreprises comptant moins de 50 salariés.

Les données sur les 45.905 nouveaux adhérents revendiqués depuis début 2009 par la CGT affichent cependant des inflexions de tendance: 42,7% émaneraient de femmes, 19,1% de moins de 30 ans et 67% de salariés du privé.

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Limiter la hausse de la température à + 2 degrés: pourquoi et comment ?

Publié le 5 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

 Les négociations internationales sur le climat ont progressivement intégré l'objectif de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à + 2 degrés par rapport aux niveaux pré-industriels. D'où vient cet objectif et quelles en sont les implications ?

 

POURQUOI + 2 DEGRES ?

Le seuil de deux degrés a été porté, de longue date et de manière explicite, par l'Union européenne.

Plus récemment, en juillet à L'Aquila, en Italie, le G8 ainsi que le Forum des économies majeures (MEF), qui rassemble les principaux pollueurs de la planète, se sont mis d'accord pour adopter cet objectif.

 

QUE DISENT LES SCIENTIFIQUES ?

Le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec), créé en 1988,  conclut dans son 4e et dernier rapport (2007) que "les activités humaines menées depuis 1750 ont eu pour effet net de réchauffer le climat".

Le Giec projette pour la fin du siècle des hausses de températures allant de 1,8 à 4 degrés en valeurs moyennes, et pouvant aller jusqu'à 6,4 degrés, selon les scénarios d'émission de gaz à effet de serre.

Un réchauffement de 2 degrés aurait déjà des conséquences graves: une baisse des précipitations sur le bassin méditerranéen par exemple, la fonte des glaciers, un risque d'extinction accru pour 30% des espèces végétales et animales, le blanchiment de la plupart de coraux, l'augmentation des dégâts causés par les crues et tempêtes...

A 3 ou 4 degrés de réchauffement, les conséquences deviennent dramatiques: extinctions majeures d'espèces dans le monde entier, baisse de rendement des cultures céréalières, millions de personnes victimes chaque année d'inondations côtières, aggravation des maladies etc.

 

QUELLES CONSEQUENCES SUR LES NEGOCIATIONS ?

Si ce consensus international sur la limite des deux degrés marque une avancée, sa traduction concrète dans les négociations se heurte à beaucoup plus de difficultés.

Pour rester sous cette limite, soulignent les experts du Giec, il faut au moins diviser par deux l'ensemble des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050, ce qui signifie que le "pic" des émissions soit atteint en 2015 et qu'elles aient commencé à baisser en 2020.

Les grands pays émergents insistent sur la "responsabilité historique" des pays industrialisés dans le réchauffement, et exigent de leur part des réductions drastiques d'émission. Faute d'un effort suffisant, plusieurs grands pays émergents du MEF, dont la Chine, devenue le premier émetteur mondial de CO2, refusent pour l'heure d'endosser un objectif de réduction de 50% des émissions d'ici 2050.

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La vidéosurveillance en France: un marché de près d'un milliard d'euros

Publié le 5 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le marché de la vidéosurveillance est en pleine expansion en France et pèse près d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2009, après avoir quasiment doublé depuis 2000.

L'élection du président Nicolas Sarkozy en 2007 et ses promesses de généraliser la vidéosurveillance ont "stimulé ce marché", qui devrait croître de 6,1% en 2009 puis de 5% en 2010, selon Patrick Haas, fondateur de la revue spécialisée "En toute sécurité".

La vidéosurveillance a généré en 2008 un chiffre d'affaires de 941,4 millions d'euros, en hausse de 6,9% sur un an. Le marché global de la sécurité, qui inclut la lutte antiterroriste, le gardiennage, la sécurité informatique ou la sûreté aéroportuaire, a quant à lui représenté presque 19 milliards d'euros, en progression de 4,7%.

"La vidéosurveillance urbaine n'est pas l'essentiel du marché, l'essentiel ce sont les entreprises, c'est-à-dire la protection des usines, des bureaux...", explique à l'AFP M. Haas.

Les entreprises génèrent plus de 60% des revenus, les réseaux de transport (voies ferrées, métros...) environ 15%, de même que la vidéosurveillance urbaine, selon lui.

Dans un marché de la sécurité "très émotionnel", où les menaces terroristes  entraînent une hausse des demandes d'équipements, la vidéosurveillance est aussi "liée à des polémiques ou des prises de position politiques", note-t-il.

Le secteur est éclaté entre environ 300 sociétés et, ces dernières années, les spécialistes de la sécurité ont été détrônés par les installateurs électriciens comme Cegelec ou Spie.

Plus récemment encore, de nouveaux acteurs émergent: "depuis quelques mois on voit arriver les informaticiens et les opérateurs télécoms", raconte M. Haas.

Interrogés, France Télécom et SFR indiquent être candidats à l'appel d'offres lancé pour le plan de vidéoprotection de la préfecture de police de Paris, voté fin novembre.

Tandis que France Télécom précise avoir déjà remporté le contrat de vidéosurveillance d'une autre ville, sans pouvoir pour l'instant la nommer, SFR confirme qu'il "se positionne de plus en plus sur ce marché", selon le directeur général de sa division entreprises, Paul Corbel.

Des groupes d'électronique et de défense comme Thales, EADS ou Sagem, et des groupes informatiques comme IBM ou Microsoft se sont aussi lancés sur le créneau.

Thales équipe depuis 2008 la ville de Mexico, le plus gros contrat de vidéosurveillance au monde avec 8.000 caméras.

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L'Airbus A400M, futur avion de transport des armées européennes

Publié le 4 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'Airbus militaire A400M est un avion de transport à hélices équipé de quatre turbopropulseurs, destiné à remplacer dans les flottes européennes de transport militaire les appareils anciens tels que le Transall C-160, utilisé dans les armées française et allemande notamment.

Cet appareil polyvalent sert aussi bien au transport de troupes (jusqu'à 116 hommes) et de matériel qu'à des missions de maintien de la paix ou humanitaires. Il peut assurer le ravitaillement en vol de nombreux autres avions.

Il pourra notamment concurrencer le C-130 de l'américain Lockheed Martin.

Les dimensions de sa soute --17 m de long et 4 m de large--, devraient lui permettre d'emporter tous les matériels actuellement utilisés et ceux de la nouvelle génération --hélicoptères NH90 et Tigre, véhicule blindé VBCI.

Il est conçu pour atterrir sur des pistes accidentées en moins de 700 m. Il est capable de décoller sur une distance de 1.150 m.

Mesurant 14,7 m de haut et 45,1 m de long pour une envergure de 42,4 m, il pourra voler jusqu'à 780 km/h, une vitesse de 30% supérieure à celle des modèles actuels, et jusqu'à 11.100 m d'altitude (37.000 pieds).

Il doit être capable d'évoluer dans un espace aérien civil et notamment d'atterrir et de décoller sur des aéroports non militaires, ce qui exige des normes de certification plus contraignantes car les aéroports civils ont des contraintes de sécurité plus élevées.

L'A400M est doté de quatre nouveaux moteurs turbopropulseurs, les plus puissants développés dans le monde occidental avec plus de 10.000 chevaux chacun, grâce à des hélices de 5,33 m de diamètre équipées de 8 pales en composites.

La motorisation a été confiée au consortium européen EPI, qui regroupe le français Snecma (Safran), le britannique Rolls Royce, l'espagnol ITP et l'allemand MTU. Or, les motoristes européens ne fabriquaient plus ces dernières années de turbopropulseurs militaires.

Sous la pression politique des pays européens clients, soucieux de donner du travail à leurs ressortissants, ont été écartés des fabricants américains, tels Pratt and Whittney ou General Electric, qui, eux, avaient encore une certaine expérience dans ce type de moteur. Le fait de devoir travailler à quatre sur un nouveau produit n'a pas facilité les choses.

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Salon nautique de Paris : le "Nautic", mode d'emploi

Publié le 4 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le salon nautique de Paris, qui s'ouvre samedi jusqu'au 13 décembre à la porte de Versailles, présente cette année encore plus de 1.000 embarcations, allant du pédalo au yacht de luxe.

Rebaptisé l'an dernier "Nautic", le salon s'organise en trois pôles d'exposition: voile et tourisme, motonautisme et équipements.

Près de 710 bateaux sont exposés, dont 300 de nouveautés de la saison 2009-2010. En ajoutant les pédalos, canoës-kayaks et autres planches à voiles, ce seront au total près de 1.200 embarcations présentées.

Les constructeurs présenteront comme chaque année leurs nouveaux modèles, avec en particulier "un véritable déferlement de nouveaux grands bateaux", yachts ou grands catamarans, annoncent les organisateurs. Des bateaux hybrides, plus économes en carburant, seront également présents.

Parmi les curiosités figurera une vedette des sauveteurs en mer de la SNSM. Ce bateau, baptisé "Les trois grunes", est habituellement stationné à Barneville Carteret en Normandie.

Pour la première fois, le salon accueille aussi des modèles réduits de bateaux - des maquettes pour enfants jusqu'aux modèles de course en composite - sur un bassin de 100 m2 équipé de ventilateurs.

Compte tenu de la crise économique, le salon a toutefois a quelque peu rétréci: la surface totale d'exposition couverte est cette année de 93.000 mètres carrés, soit environ 20% de surface en moins qu'en 2008. Les exposants sont 1.200, un peu moins nombreux que l'an dernier.

  Le "Nautic" est ouvert à la Porte de Versailles du samedi 5 au dimanche 13 décembre de 10H00 à 19H00, avec un nocturne le vendredi 11 décembre jusqu'à 22H00.

L'entrée coûte 13 euros. Elle est gratuite pour les moins de 16 ans et pour les étudiants de moins de 26 ans à condition que ces derniers s'enregistrent sur le site www.salonnautiqueparis.com.

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Qui pollue le plus? les émissions par habitant

Publié le 4 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La Chine et les Etats-Unis apparaissent comme les premiers pollueurs (respectivement 19 et 18,4% des émissions mondiales), mais les émissions de gaz à effet de serre par habitant, qui trahissent le niveau de vie, renvoient l'empire du Milieu au 72e rang.

Cette responsabilité par tête fonde l'argumentaire des grands pays émergents, qui non seulement renvoient les pays industrialisés à leurs responsabilités historiques pour avoir commencé de réchauffer l'atmosphère depuis la révolution industrielle mais aussi leur rappellent leurs objectifs de développement pour leur population.

Ainsi l'Inde, avec 1,7t d'équivalent CO2 par personne par an (120e rang mondial), s'est-elle engagée à ne jamais dépasser les émissions par tête des pays occidentaux.

Un citoyen chinois émet 5,5t en moyenne, un Brésilien 5,4t, un Mexicain 6,1t et tout en bas de l'échelle, un Bangladeshi moins d'une tonne par an.

Par comparaison, un Australien émet 26,9 t/an, un Américain 23,5t/an et un Européen 10t environ - 11,9t pour un Allemand (25e rang) et 10,6 pour un Britannique (36e), qui s'éclairent encore grâce au charbon et 9t pour un Français (47e), grâce à la part du nucléaire (80%) dans la production d'électricité.

Mais la Corée du Sud - toujours classée parmi les pays en développement- émet 11,4 t/an/hbt (31e), et Taiwan 11,8 t: davantage qu'un citoyen de l'Union européenne.

Cette extrême disparité trahit l'état d'industrialisation des pays et aussi les différences d'accès à l'énergie dans le monde, puisque dans les 50 pays les moins avancés (PMA, selon la classification des Nations unies) 79% des populations sont privées d'accès à l'électricité.

Selon le Programme de l'ONU pour le développement (PNUD), moins de 3% des Burundais ou des Tchadiens ont le courant et 13% à peine en Birmanie ou en Afghanistan.

Mais le total des émissions de CO2 annuelles du Burundi atteint à peine 200.000t contre 6,9 milliards pour les Etats-Unis et 7,2 mds pour la Chine.

Les Etats-Unis (talonnés par le Canada: 22,6 t/an) ne sont pourtant pas en tête pour les émissions/habitant: ils sont devancés par les petits émirats pétroliers comme le Qatar (55 t), les Emirats arabes unis (38,8t), le Koweit (35t), ainsi que le Luxembourg.

 

(Source: World Ressources Institute Climate Analysis Tool (2009)- Valeurs de 2005)

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Les principales propositions du projet politique du MoDem

Publié le 3 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici les principales propositions du projet politique du MoDem qui sera soumis au vote des adhérents lors du congrès d'Arras:

 

Emploi, conditions de travail :

-          moduler l'impôt sur les sociétés en fonction des créations ou destructions d'emplois et en particulier pour les grands groupes qui licencient de manière excessive

-          exonérer de charges sociales les deux premiers emplois créés dans chaque entreprise

 

Développement durable :

-          développer de façon ambitieuse les énergies renouvelables et les économies d'énergie et de matières premières, socle d'une "économie verte"

-          mettre en place une fiscalité qui encourage et incite aux comportements éco-responsables

 

Budget et fiscalité:

-          introduire une disposition constitutionnelle visant à fixer un plafond au déficit budgétaire

-          accroître la progressivité de l'imposition sur les hauts revenus et les bonus

-          réserver les stock-options aux start-up, rendre transparente l'échelle des rémunérations avec des écarts limités par la loi

 

Retraites:

-          créer un système de retraites par points prenant en compte la pénibilité du travail et relever les petites retraites, en particulier dans le monde agricole et chez les artisans

 

Santé:

-          mettre en place des maisons de santé regroupant des professionnels de spécialités différentes en lien avec un centre hospitalier de référence pour lutter contre la désertification médicale

 

Agriculture et pêche:

-          recréer une agriculture rémunératrice pour les agriculteurs par une organisation des marchés agricoles face aux grandes surfaces et aux industriels et favoriser les circuits directs vers les consommateurs

 

Démocratie:

-          instaurer un mode de scrutin législatif qui combine vote uninominal majoritaire et scrutin proportionnel de liste et le mandat unique pour les députés

-          rendre le pouvoir judiciaire indépendant avec un garde des Sceaux investi par l'Assemblée nationale par un vote à une majorité qualifiée

-          garantir l'autonomie de la sphère médiatique par la loi, enlever au pouvoir exécutif la nomination des responsables de l'audiovisuel public et assurer l'indépendance de l'AFP

 

Ecole, enseignement supérieur, recherche :

-          garantir que tous les enfants qui entrent en sixième maîtrisent les fondamentaux, lire, écrire, compter

-          alléger la journée de travail scolaire dans une semaine rééquilibrée

-          garantir à l'éducation nationale les moyens nécessaires à ses missions

 

Territoires :

-          implanter 100.000 TPE dans les territoires délaissés, en particulier banlieues, et multiplier les offres de micro-crédit

-          imposer que chaque programme privé de constructions neuves intègre un minimum de 20% de logements sociaux.

 

Vivre ensemble :

-          imposer la parité dans l'ensemble des instances décisionnelles (publiques et privées) et pour toutes les élections

-          mettre en place d'un statut du bénévole : validation des acquis, droit d'absence à leur travail, remboursement de frais.

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PSA Peugeot Citroën, un groupe français familial qui s'est internationalisé

Publié le 3 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Deuxième constructeur européen, PSA Peugeot Citroën est l'un des rares grands groupes de l'automobile à conserver une structure familiale, à l'instar de Fiat et Ford, ce qui ne l'a pas empêché de se développer en Europe et de plus en plus hors du Vieux continent.

La famille Peugeot détient 30,30% du capital et 44,98% des droits de vote au sein du groupe issu de la fusion, en 1976, entre Peugeot SA et Citroën.

Premier constructeur français devant Renault, PSA est présent dans 160 pays dans le monde où il emploie 190.000 personnes, dont 104.000 en France.

En 2008, le constructeur a vendu 3,26 millions de véhicules dans le monde, dont un tiers hors d'Europe et son chiffre d'affaires a atteint 54,4 milliards d'euros.

Pour faire face au tassement des ventes sur un marché européen en proie à une vive concurrence, PSA mise sur l'international et s'est implanté dans des zones comme l'Argentine, le Brésil, l'Europe de l'Est et la Chine.

Philippe Varin, à la tête du groupe depuis depuis juin, a d'ailleurs fait du développement dans les pays émergents une priorité.

PSA dispose d'usines en Amérique latine, à Buenos Aires (Argentine) et Porto Real (Brésil) et a progressivement déplacé son centre de gravité industriel européen vers l'est, avec la création de nouvelles usines en Europe centrale et orientale et en Asie. Près de 85% de sa production est réalisée en Europe.

PSA a aussi noué des coopérations industrielles avec d'autres constructeurs comme Fiat, Toyota, Ford ou BMW, sans renoncer à l'indépendance du groupe chère à la famille Peugeot.

Il a ainsi créé une usine commune avec le constructeur japonais Toyota en République tchèque, à Kolin. Il fabrique des utilitaires en coopération avec Fiat en France et en Italie.

PSA a aussi actuellement en construction une usine en Russie, à Kalouga, en commun avec son partenaire japonais Mitsubishi Motors.

Le constructeur possède également une usine en Slovaquie, à Trnava, et vient d'inaugurer sa deuxième usine en Chine à Wuhan.

Outre l'activité automobile, le groupe PSA comprend le transporteur Gefco et l'équipementier Faurecia.

Touché par la crise, PSA avait terminé l'année 2008 dans le rouge et a enregistré à nouveau une perte nette de 962 millions d'euros au premier semestre 2009. Mais il a récemment revu à la hausse ses prévisions pour le deuxième semestre.

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Tour d'Argent : les meilleures bouteilles de la vente

Publié le 3 Décembre 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

 Parmi les vedettes de la vente figurent en premier lieu trois bouteilles de Cognac fine Champagne Clos du Griffier 1788, dont la mise à prix est de 2.500 euros chacune.

La vente de l'une de ces bouteilles sera reversée à l'association Petits Princes, qui aide des enfants gravement malades à réaliser leurs rêves.

Toutes les bouteilles de vin, "de la plus prestigieuse à la plus modeste, sont à maturité parfaite, à boire maintenant", souligne Alexis Velliet de la maison d'enchères Piasa.

Le catalogue présente une large dominante de bourgognes, à l'image de la cave du prestigieux restaurant, soit un gros tiers de la vente.

En blanc, plusieurs Puligny Montrachet de Jean-Marc Boillot, des Corton Charlemagne ou encore des Meursault des Comtes Lafon. En rouge, des Pommard, des Volnay (dont plusieurs de 1885), des Vosne Romanée ou des Nuits-saint-Georges.

En Bordeaux, tous les grands crus sont présents, notamment Château Latour (1975, 1982, 1990), Château Cheval Blanc (1949, 1966) et plusieurs Château Margaux (1970, 1990).

Les vins de Loire sont bien représentés par le Vouvray Haut Lieu Huet (1919), des Montlouis de la Taille aux Loups (2000) ou des Sancerre.

Parmi les affaires à faire, le sommelier David Ridgway signale des Saumur blancs "qui sont de très beaux vins, vinifiés remarquablement en bio ou en biodynamie, qui devraient partir à des prix très raisonnables".

Mais aussi des Crozes-Hermitage (côtes-du-rhône) dont la mise à prix se situe entre 10 et 15 euros la bouteille.

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