- Croissance du Produit intérieur brut (PIB) (évalué à 1.973,6 milliards en 2010 après 1.925 en 2009): 1,4% de hausse prévue en 2010 après une récession de 2,25% en 2009.
- Déficit de l'Etat: 149,2 milliards d'euros en 2010 après un déficit revu à la baisse à 138 milliards en 2009.
- Déficit public: 8,2% du PIB en 2010 après 7,9% en 2009. Le gouvernement a pris l'engagement auprès de la Commission européenne de le ramener en-dessous de la limite de 3% autorisée par Bruxelles en 2013, si "les conditions économiques" le permettent.
- Comptes sociaux: le projet de loi de finances rectificative ne porte pas sur les comptes sociaux et n'évalue donc pas l'impact éventuel du surcroît de croissance sur la Sécu. Selon les derniers chiffres disponibles, le déficit du seul régime général (salariés du privé) de la sécurité sociale devrait dépasser 30 milliards d'euros en 2010, après 23,5 milliards en 2009.
- Dette: 83,2% du PIB en 2010 (soit 1.642 milliards, selon un calcul de l'AFP), après 77,4% en 2009 et 67,4% en 2008. Le collectif budgétaire n'a pas révisé les prévisions de dette à plus long terme. Dans le projet de loi de finances initiale, présenté le 30 septembre, le gouvernement prévoyait qu'elle atteigne 91% du PIB en 2013.
- Inflation (moyenne annuelle): 1,2% en 2010 après 0,1% en 2009 et 2,8% en 2008.
- Pouvoir d'achat des ménages: +1,7% en 2010 après +2,2% en 2009.
- Dépenses de consommation des ménages: +1,4% en 2010 après +0,7% en 2009.
- Investissement des entreprises: +0,6% en 2010 après une chute de 7,6% en 2009.
- Exportations: +3,7% prévus en 2010 après -11,1% en 2009.
- Importations: +3,6% en 2010 après -9,9% en 2009.
- Déficit commercial: 45 milliards d'euros en 2010 après 42,4 milliards en 2009.
- Prix du pétrole Brent: 77 dollars le baril, après 62 en 2009.
- Taux de change euro/dollar: 1,48 dollar pour un euro en 2010, après 1,40 en 2009.
- Taux de prélèvements obligatoires: 41% du PIB en 2009 et 2010.
- Emploi: 120.000 destructions d'emplois marchands prévues en 2010 et 71.000 destructions d'emplois salariés sur l'ensemble des secteurs, après 453.000 destructions d'emplois marchands en 2009 et 373.000 sur l'ensemble des secteurs.