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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

point de repere

Les phares dépassés par la navigation électronique mais pas condamnés

Publié le 23 Octobre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

phares11.jpgLes phares sont concurrencés par les constants progrès de la navigation électronique, mais ne seront pas éteints, car jugés irremplaçables pour la sécurité des marins.

Le balisage de la côte française, un des plus denses au monde avec 150 phares dont 20 en mer et 3.500 marques lumineuses, sera maintenu pour satisfaire les objectifs de sécurité de l'agence européenne de sécurité maritime (AESM), annonçait le Grenelle de la mer en juillet 2009.

La navigation à la lueur des phares paraît aujourd'hui d'un autre âge comparée aux radars, système de positionnement par géo-satellisation (GPS), cartes électroniques et bien d'autres systèmes modernes d'aide à la navigation.

Mais aussi performante soit-elle, l'électronique embarquée n'est jamais à l'abri d'une panne.

Rien ne remplacera alors les marques lumineuses du littoral toutes différentes les unes des autres et facilement identifiables grâce au livre des feux - obligatoire à bord de chaque bateau naviguant au large - qui les répertorie.

De nuit, ces repères permettent notamment aux plaisanciers souvent moins bien équipés que les professionnels de la mer, d'atterrir en évitant les dangers de la côte et de rentrer en sécurité au port en se laissant guider par les feux d'alignement mis au point au XIXe siècle.

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Réquisitions : en cas d'urgence et d'atteinte à la sécurité publique

Publié le 23 Octobre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Les réquisitions de salariés grévistes, comme celles visant les employés de la raffinerie de Grandpuits en Seine-et-Marne, sont possibles en cas d'urgence, lorsque l'atteinte au bon ordre et à la sécurité publiques l'exige, selon le Code des collectivités territoriales.

"En cas d'urgence, lorsque l'atteinte constatée ou prévisible au bon ordre, à la salubrité, à la tranquillité et à la sécurité publiques l'exige, (le préfet) peut, par arrêté motivé (...) réquisitionner tout bien ou service, requérir toute personne nécessaire au fonctionnement de ce service ou à l'usage de ce bien", selon l'article L2215-1.

"L'arrêté motivé fixe la nature des prestations requises, la durée de la mesure de réquisition ainsi que les modalités de son application", ajoute le texte.

En cas de refus, le salarié s'expose à une peine de six mois d'emprisonnement et 10.000 euros d'amende.

Le préfet peut aussi utiliser le Code de la Défense, pour ce qui concerne les indemnisations en cas de réquisition.

Le préfet de Seine-et-Marne a pris dans la nuit de vendredi à samedi un deuxième arrêté de réquisition à Grandpuits, après que la justice administrative, saisie par des syndicats, a annulé le premier, estimant qu'il portait une "atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève".

Selon le ministère de l'Intérieur, ce nouvel arrêté "a pris en compte la décision du tribunal administratif" et s'est "cantonné à une réquisition du personnel strictement nécessaire".

Dans son premier arrêté de réquisition, le préfet soulignait que "la continuation de la grève (était) de nature à entraîner des troubles graves à l'ordre public (pénuries, émeutes)".

La préfète des Yvelines a pris mercredi un arrêté réquisitionnant le personnel du dépôt pétrolier de Gargenville "considérant les graves perturbations" pour l'Ile-de-France.

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Les accidents de la main en chiffres

Publié le 22 Octobre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

On enregistre chaque année en France 1.400.000 accidents de la main, dont 620.000 graves, les deux-tiers étant des accidents de la vie courante et un tiers des accidents du travail, selon la Fédération européenne des services d'urgences mains (Fesum).

Ces accidents concernent pour 62% des hommes.

En 2008, 153.483 personnes ont dû être opérées et hospitalisées pour une blessure de la main ou du poignet, et 21% des traumatismes ont fait l'objet d'une hospitalisation de plus de 24 heures.

Les accidents de la main sont la première cause d'accidents avec arrêt de travail et la première d'accidents avec incapacité permanente.

La Fesum estime à 12.000 euros le coût moyen global (direct et indirect) d'un accident de la main. Pour une lésion ne touchant qu'un tissu (peau, tendon ou os), le coût moyen global est de 5.800 euros. Pour une section d'un seul tendon fléchisseur d'un doigt, il atteint 16.000 euros.

En ce qui concerne la vie courante, la majorité des accidents de la main survient lors d'activités domestiques (51%). Viennent ensuite les sports (21%), et, à égalité, bricolage et jardinage (14%) et loisirs et jeux.

Les plaies (38%) sont les lésions les plus fréquentes, suivies des commotions/contusions (24%), fractures (15%), entorses (12%), et autres types de lésions (11%) dont les amputations (1,4%).

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Le choléra, une maladie foudroyante et fléau des pauvres

Publié le 21 Octobre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

cholera.jpgLe choléra, qui a fait des dizaines de morts ces derniers jours en Haïti, est une maladie hautement contagieuse qui peut tuer en quelques heures mais reste avant tout le fléau des pauvres, signe de la misère et du sous-développement.

Originaire d'Asie, la maladie a atteint à partir du XIXe siècle l'Europe, l'Afrique et l'Amérique. Elle persiste à l'état latent dans une centaine de pays et une vague de choléra a été enregistrée cette année en Afrique centrale.

Des mesures d'hygiène draconiennes et la fourniture d'une eau sûre demeurent en pratique les meilleurs moyens de stopper plus ou moins rapidement la progression d'une épidémie.

La propagation du choléra est favorisée par les mouvements de populations, les défaillances ou l'absence de réseaux sanitaires (eau potable, égouts, latrines), d'hygiène (des mains et au niveau alimentaire) et de soins.

De telles conditions surviennent souvent après les catastrophes naturelles, comme le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier et qui a jeté des dizaines de milliers de sans-abri dans des camps de fortune.

L'agent du choléra, le vibrion cholerae, est une minuscule bactérie en forme de virgule qui se transmet par voie digestive, par ingestion d'eau, de boissons ou d'aliments souillés par des déjections cholériques, par des mains sales ou du matériel contaminé.

Après une incubation courte, de deux à cinq jours, la maladie débute brutalement par de violentes diarrhées vidant littéralement l'organisme de son eau. En l'absence de soins immédiats basés d'abord sur une réhydratation, cette déperdition gravissime de liquides (un malade peut perdre 10% de son poids en quatre heures) est souvent mortelle.

L'efficacité des vaccins disponibles est loin d'être absolue et ne dispense pas de respecter les précautions d'hygiène. La bataille contre l'épidémie déclarée passe aussi par le dépistage des malades et la mise en place de véritables cordons sanitaires pour tenter de juguler la propagation du vibrion de régions en régions, de pays en pays.

Le nombre des cas de choléra répertorié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne cesse de croître avec 3 à 5 millions de cas par an et 100.000 à 120.000 décès.

Entre 2004 et 2008, l'augmentation a été de 24% par rapport à la période 2000-2004, selon l'OMS.

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Levée de l'anonymat des donneurs de gamètes, un point de clivage fort

Publié le 20 Octobre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

La levée de l'anonymat des donneurs de gamètes apparaît comme l'un des principaux points de clivage du projet de loi de bioéthique présenté mercredi en Conseil des ministres.

L'innovation majeure du texte de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot est de permettre un accès à leurs origines biologiques pour les enfants nés d'un don de gamète (sperme ou ovocytes), soit quelque 1.300 enfants potentiellement concernés chaque année.

A leur majorité, ces enfants, à la condition bien sûr qu'ils connaissent les circonstances de leur conception, pourront avoir accès à des données "non-identifiantes" sur le donneur (âge, état de santé, caractéristiques physiques, éventuellement situation familiale et catégorie socioprofessionnelle, nationalité, motivations de son don).

Ils pourront aussi, mais uniquement si le donneur y consent expressément, avoir accès à son identité.

La levée de l'anonymat est une revendication de l'association Procréation Médicalement Anonyme qui dénonce "le secret et le mensonge" qui prévalent dans la législation actuelle.

Mais ce coup de canif porté à l'anonymat du don a provoqué une levée de boucliers chez les professionnels, qui redoutent avant tout "des conséquences dramatiques" sur le nombre de donneurs, explique Louis Bujan, président de la Fédération des CECOS (Centres d'études et de conservation des oeufs et du sperme). 80% des donneurs sont pour l'anonymat, rappelle-t-il.

Il craint aussi que les parents cachent davantage aux enfants la façon dont ils ont été conçus, alors que les CECOS les encouragent à révéler très tôt le mode de conception.

Le fait de connaître l'identité de la donneuse d'ovocytes ou du donneur de spermatozoïdes "ne saurait répondre à la +quête d'origine+ de certains enfants sur des milliers issus de don", renchérit le Groupe d'études pour le don d'ovocytes (GEDO).

Le ministère de la Santé se veut rassurant, expliquant que le donneur restera libre de son choix, que la mesure va dans le sens de la jurisprudence européenne, qu'elle ne sera pas rétroactive et qu'elle n'aura aucune conséquence sur la filiation. La ministre y voit une responsabilisation du don.

Autre sujet qui risque de faire polémique, la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires.

La loi de 2004 l'interdit, tout en prévoyant des autorisations dérogatoires par l'Agence de la biomédecine pour une période limitée à cinq ans, ce moratoire venant à échéance en février 2011. Le projet de révision supprime le moratoire, mais maintient le principe d'interdiction et le régime d'autorisations à titre dérogatoire.

Les chercheurs préfèreraient un statut plus lisible, arguant d'"enjeux internationaux". Le premier essai clinique avec des cellules souches embryonnaires humaines vient d'ailleurs d'être lancé par des médecins américains pour traiter des personnes paralysées.

Le député président de la Mission d'information de l'Assemblée nationale sur la révision des lois de bioéthique, plaide pour l'autorisation de la recherche, expliquant que l'Agence de la biomédecine offre "toutes les garanties" sur leur encadrement et leur évaluation.

Mais ces recherches se heurtent à la franche hostilité des milieux catholiques au nom du respect dû à l'embryon humain. L'Alliance pour les Droits de la Vie estime ainsi que le projet de loi "prévoit d'aggraver les dérives autorisées par les lois précédentes".

45 protocoles de recherche étaient valides à fin 2009, selon l'Agence de la biomédecine.

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La biomédecine en chiffres

Publié le 20 Octobre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

Les activités de greffe, d'assistance médicale à la procréation et de recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires humaines sont régulées par l'Agence de la biomédecine. Voici quelques données chiffrées sur ces activités:

 

GREFFES ET DONS D'ORGANES : l'activité de prélèvement et de greffe est stable, voire en légère baisse depuis 2008.

Les principaux chiffres en 2009 :

- 1.481 personnes en état de mort encéphalique prélevées, ainsi que 62 personnes décédées après arrêt cardiaque.

- 4.580 malades greffés.

- La greffe de rein est la plus pratiquée : 2.826 malades greffés dont 223 à partir d'un donneur vivant.

- 13.403 malades en attente de greffe (9.675 en attente d'un rein).

- 437 malades décédés en attente de greffe (187 en attente d'un rein).

 

ASSISTANCE MEDICALE A LA PROCREATION (AMP)

En 2008, 20.136 enfants sont nés en France grâce aux techniques d'AMP, soit environ 2,4% des enfants nés.

- 1.055 enfants nés d'un don de spermatozoïdes (5,2% des AMP).

- 145 enfants nés d'un don d'ovocytes (0,7% des AMP).

- 16 enfants nés d'un accueil d'embryon (0,1% des AMP).

- 71 enfants nés après diagnostic pré-implantatoire (DPI).

 

RECHERCHE SUR L'EMBRYON ET LES CELLULES SOUCHES EMBRYONNAIRES

- 45 projets valides à fin 2009 (49 autorisations moins 4 retraits d'autorisation).

- Sur les 149.191 embryons (issus d'une fécondation in vitro) conservés à fin 2008, 98.412 étaient encore en cours de projet parental et 10.776 ont été donnés à la recherche. Depuis le vote de la loi de 2004, 931 embryons ont été utilisés.

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Les 24 nouveaux cardinaux annoncés mercredi par le pape Benoît XVI

Publié le 20 Octobre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Cardinaux.jpgLe pape Benoît XVI a annoncé mercredi la tenue d'un consistoire les 20 et 21 novembre au cours duquel seront créés 24 nouveaux cardinaux, dont 20 appelés à voter pour son successeur lors du conclave.

Voici la liste des 20 nouveaux cardinaux électeurs:

Huit hauts responsables de la curie:

Angelo Amato (Italie), 72 ans, préfet de la congrégation pour la Cause des saints

Mauro Piacenza (Italie), 66 ans, préfet de la congrégation pour le Clergé

Fortunato Baldelli (Italie), 75 ans, Pénitencier majeur

Raymond Burke (Etats-Unis), 62 ans, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique

Velasio De Paolis (Italie), 75 ans, président de la préfecture des Affaires économiques et délégué du pape auprès des Légionnaires du Christ

Gianfranco Ravasi (Italie), 68 ans, président du conseil pontifical pour la Culture

Kurt Koch (Suisse), 60 ans, président du conseil pontifical pour l'Unité des chrétiens

Robert Sarah (Guinée), 65 ans, président du conseil pontifical Cor Unum, chargé de la charité du pape

 

Antonios Naguib, 75 ans, patriarche d'Alexandrie des coptes (Egypte) et secrétaire général du synode sur le Moyen-Orient actuellement réuni au Vatican

Paolo Sardi (Italie), 76 ans, vice-camerlingue (le camerlingue gouverne le Vatican quand le Saint-Siège est vacant).

 

Dix titulaires de sièges cardinalices dans le monde:

Quatre en Europe:

Reinhard Marx, Munich-Freising (Allemagne), 57 ans, benjamin du conclave

Kazimierz Nycz, Varsovie (Pologne), 60 ans

Paolo Romeo, Palerme (Italie), 72 ans

Francesco Monterisi, Rome/Saint-Paul-hors-les-murs (Italie), 76 ans

Deux en Amérique Latine:

Raul Eduardo Vela Chiriboga, ex-archevêque de Quito (Equateur), 76 ans

Raymundo Damasceno Assis, Aparecida (Brésil), 73 ans

Deux en Afrique:

Laurent Monsengwo Pasinya, Kinshasa (RDC), 71 ans

Medardo Joseph Mazombwe, ex-archevêque de Lusaka (Zambie), 79 ans

Un en Amérique du Nord:

Donald William Wuerl, Washington (Etats-Unis), 70 ans en novembre

Un en Asie:

Albert Malcolm Ranjith Patabendige Don, Colombo (Sri Lanka), 63 ans en novembre

 

Benoît XVI a en outre promu 4 religieux âgés de plus de 80 ans, et donc non électeurs:

Domenico Bartolucci (Italie), 93 ans, maître de chœur historique de la chapelle Sixtine

Elio Sgreccia (Italie), 82 ans, ancien président de l'Académie pontificale pour la vie

Walter Brandmüller (Allemagne), 81 ans, ancien président du comité pontifical des Sciences historiques

José Manuel Estepa Llaurens (Espagne), 84 ans, ancien évêque aux armées.

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Congé maternité: les Françaises aimeraient qu'il soit plus long

Publié le 20 Octobre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

Conge-maternite.jpgLa durée légale du congé maternité en France est de 16 semaines mais la grande majorité des mères souhaiteraient qu'il soit plus long.

La durée est de 26 semaines pour les mères de trois enfants ou plus.

L'Assurance maladie verse des indemnités de 77,24 euros maximum par jour. Des conventions collectives ou des accords de branche peuvent prévoir le maintien du salaire par l'employeur pendant le congé.

En moyenne, les mères d'un ou deux enfants ajoutent 38 jours de congés à leur "congé mat", tandis que les autres mères ajoutent en moyenne 21 jours aux 26 semaines légales, avec des congés annuels ou un "congé pathologique", selon une étude du département statistique des ministères sociaux (Drees) parue en 2006.

Le "congé pathologique" (deux semaines en moyenne) est accordé dans 70% des cas.

Au total, seules 12% des mères actives occupées dont c'est le premier ou le deuxième enfant, et 16% de celles qui ont au moins trois enfants, ont pris un congé strictement égal à la durée légale.

Pour expliquer cette concentration de leurs congés annuels au moment de la naissance, les mères avancent des raisons à la fois familiales et pratiques : rester plus longtemps avec leur(s) enfant(s) (45%) et solder leurs congés annuels (41%).

Seules 3% des mères ont prolongé leur arrêt afin d'attendre une place dans un mode de garde. Les difficultés médicales, comme un accouchement difficile ou bien un enfant malade, ne sont pas citées.

Sans surprise, 84% des mères interrogées déclarent que le congé de maternité devrait durer plus longtemps (surtout les mères d'un ou deux enfants). Sept mères sur dix souhaiteraient même s'arrêter "au moins un an".

Les congés liés à la naissance ont eu une incidence sur la vie professionnelle des mères actives. Ainsi, 33% d'entre elles disent avoir modifié l'organisation de leur travail avant le congé, et 37% ont dû faire face à une surcharge de travail, surtout pour les cadres.

A leur retour, 14% des mères employées ou ouvrières disent "être mises en retrait" par leur employeur du fait de leur congé et 9% des cadres.

 

Le congé de maternité en Europe

Les députés européens ont proposé mercredi de porter à 20 semaines la durée du congé de maternité dans l'UE et instauré le principe d'un congé de paternité.

La durée du congé de maternité varie de façon importante d'un Etat européen à un autre. Voici quelques exemples:

 

-          FRANCE: 16 semaines, indemnisées à 100% du salaire de base. Le père dispose de 14 jours de congé (dont 11 de congé de paternité), et 21 en cas de naissances multiples.

-          ALLEMAGNE: 14 semaines pour la mère qui reçoit 100% de son salaire

-          BELGIQUE: 15 semaines (jusqu'à 19 semaines en cas de naissances multiples). Pendant le premier mois, une indemnité de 82% du salaire est versée, ensuite celle-ci descend à 75%. Le père dispose d'un congé de 10 jours.

-          DANEMARK: 18 semaines. Les hommes disposent de deux semaines de congé après la naissance. Selon la plupart des conventions collectives, les indemnités versées aux parents représentent 100% du salaire.ESPAGNE: 16 semaines, dont une partie peut être transférée au père. L'indemnisation correspond à 100% du salaire.

-          ITALIE: 5 mois rémunérés au moins à 80% du salaire, mais souvent payés à 100% par l'employeur. Il existe un congé de paternité applicable sous certaines conditions.

-          PAYS-BAS: 16 semaines avec versement du salaire à 100%. Un congé de deux jours existe pour les pères.

-          POLOGNE: De 22 à 40 semaines, selon le nombre d'enfants nés, et rémunérées 100% du salaire. Un congé paternité d'une semaine a été instauré cette année.

-          PORTUGAL: 6 mois ou 5 mois dont 30 jours peuvent être partagés avec le père de congé "parental" rémunéré à 83% du salaire de base

-          REPUBLIQUE TCHEQUE: 28 à 37 semaines (selon le nombre de naissances) pendant lesquelles est versée une indemnité mensuelle représentant 69% du salaire.

-          ROUMANIE: 126 jours rémunérés à 85% du salaire. Le père peut obtenir cinq jours de congé après la naissance de l'enfant.

-          ROYAUME-UNI: Le congé maternité est de 52 semaines, les six premières étant indemnisées à environ 90% du salaire, les 33 suivantes plafonnées à 125 livres (environ 151 euros). Le congé de paternité est versé pendant deux semaines à hauteur de 90% du salaire, plafonné à 125 livres.

-          SLOVAQUIE: 28 semaines. Les indemnités représentent 55% du salaire et sont limitées à environ 500 euros par mois. Les pères peuvent bénéficier des mêmes conditions.

-          SUEDE: 14 semaines. La Suède possède un système de congé parental flexible, qui peut être transféré au père, et qui peut aller jusqu'à 480 jours, payés à hauteur de 80% du salaire.

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Tour de France 2011 - Les étapes

Publié le 19 Octobre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

Le Tour de France 2011 aura une distance avoisinant les 3471 kilomètres, estimation à corriger légèrement après les reconnaissances détaillées du parcours par les organisateurs.

 

Les étapes:

2 juillet: 1re étape Passage du Gois - Mont des Alouettes, 191 km

3 juillet: 2e étape Les Essarts - Les Essarts, 23 km (contre-la-montre par équipes)

4 juillet: 3e étape Olonne-sur-Mer - Redon, 198 km

5 juillet: 4e étape Lorient - Mûr-de-Bretagne, 172 km

6 juillet: 5e étape Carhaix - Cap Fréhel, 158 km

7 juillet: 6e étape Dinan - Lisieux, 226 km

8 juillet: 7e étape Le Mans - Châteauroux, 215 km

9 juillet: 8e étape Aigurande - Super-Besse Sancy, 190 km

10 juillet: 9e étape Issoire - Saint-Flour, 208 km

11 juillet: repos à Lioran Cantal

12 juillet: 10e étape Aurillac - Carmaux, 161 km

13 juillet: 11e étape Blaye-les-Mines - Lavaur, 168 km

14 juillet: 12e étape Cugnaux - Luz-Ardiden, 209 km

15 juillet: 13e étape Pau - Lourdes, 156 km

16 juillet: 14e étape Saint-Gaudens - Plateau de Beille, 168 km

17 juillet: 15e étape Limoux - Montpellier, 187 km

18 juillet: repos dans la Drôme

19 juillet: 16e étape Saint-Paul-Trois-Châteaux - Gap, 163 km

20 juillet: 17e étape Gap - Pinerolo (Italie), 179 km

21 juillet: 18e étape Pinerolo - Galibier Serre-Chevalier, 189 km

22 juillet: 19e étape Modane - L'Alpe d'Huez, 109 km

23 juillet: 20e étape Grenoble - Grenoble, 41 km (contre-la-montre individuel)

24 juillet: 21e étape Créteil - Paris Champs-Elysées, 160 km

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Le Charles de Gaulle, fleuron de la marine nationale

Publié le 17 Octobre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

Le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle, immobilisé "plusieurs semaines" suite à un incident technique, est considéré comme le fleuron de la marine nationale, même si depuis sa conception le bâtiment a connu plusieurs problèmes techniques.

Depuis son entrée en service en 2001, le Charles de Gaulle a effectué quatre opérations militaires majeures, toutes liées à l'Afghanistan.

Ces missions l'ont conduit au large du Pakistan en 2001-2002, 2004, 2006 et 2007 pour des périodes de quatre à sept mois au cours desquelles les avions de chasse embarqués ont apporté un soutien aérien aux troupes américaines et de l'Otan déployées sur le sol afghan.

En décembre 2001, quelques semaines après les attentats du 11-Septembre, les appareils du Charles de Gaulle ont participé aux premières vagues de frappes aériennes conduites par les Etats-Unis et leurs alliés sur l'Afghanistan.

Indisponible depuis l'été 2007, pour 18 mois d'opérations de maintenance prolongés par six mois en raison d'une avarie sur les arbres d'hélices, le bâtiment a de nouveau été déclaré opérationnel en décembre 2009.

Mais la plus "célèbre" avarie restera sans doute celle survenue lors d'une série d'essais, le 10 novembre 2000: alors qu'il croise au large de la Guadeloupe, la cassure d'une pale de l'hélice bâbord le contraint à regagner Toulon.

Mis en chantier le 24 novembre 1987, le porte-avions avait vu sa construction ralentie à plusieurs reprises par des aléas financiers et des défauts de conception - notamment un surpoids de 4.000 tonnes et un pont d'envol trop court - jusqu'à son lancement officiel, le 7 mai 1994.

En service depuis le 18 mai 2001, il est en mesure d'emporter une quarantaine d'appareils: 12 Rafale Marine, 20 Super-Etendard, 3 avions de guet Hawkeye et cinq hélicoptères. A cadence maximale, il peut catapulter jusqu'à un avion toutes les 30 secondes et assurer 100 vols quotidiens.

L'unique porte-avions français est au coeur d'un dispositif aéronaval qui peut parcourir jusqu'à 1.000 km par jour à la vitesse maximale de 50 km/h. Représentant un déplacement de 42.000 tonnes à pleine charge, il est long de 261,50 mètres pour une hauteur totale de 75 mètres.

Le navire est équipé de deux réacteurs nucléaires, similaires à ceux qui propulsent les sous-marins nucléaires français. Son équipage compte 1.950 marins dont 15% de femmes.

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Michel Vauzelle convoqué par le juge pour les affaires de détournements de fonds

Publié le 10 Septembre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Le président PS du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte-D'azur Michel VAUZELLE sera entendu aujourd’hui comme témoin assisté dans l’enquête sur des détournements de subventions à la région, qui s’est constituée partie civile dans l’affaire. M. VAUZELLE est le second élu convoqué par le juge dans ce dossier, après la députée PS des Bouches-du-Rhône Sylvie ANDRIEUX en juillet, mise en examen pour complicité de tentative d’escroquerie et de détournement de fonds publics.

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Des systèmes éducatifs de l'OCDE comparés avec cinq indicateurs

Publié le 7 Septembre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

Voici cinq indicateurs permettant de comparer les systèmes éducatifs de certains pays de l'OCDE, tirés du rapport "Regards sur l'éducation 2010", publié mardi par l'Organisation de coopération et de développement économiques:

 

Dépenses annuelles (publiques et privées confondues) pour l'éducation en pourcentage du PIB (chiffres 2007) :

Moyenne OCDE : 5,7 %

France : 6 %

Allemagne : 4,7 %

Etats-Unis : 7,6 %

Finlande : 5,6 %

Japon : 4,9 %

Royaume Uni : 5,8 %

Belgique : 6,1%

Suisse : 5,5%

Canada : 6,1%

 

Part relative des dépenses publiques dans les dépenses d'éducation (chiffres 2007):

Moyenne OCDE : 82,6%

France : 91 %

Allemagne : 85,4 %

Etats-Unis : 66,1 %

Finlande : 97,5 %

Japon : 66,7 %

Royaume Uni : 69,5 %

Belgique : 94,4%

Canada : 74,7%

 

Dépenses annuelles par élève/étudiant, du primaire au supérieur, en dollars (chiffres 2007) :

Moyenne OCDE : 8.216

France : 8.932

Allemagne : 8.270

Etats-Unis : 14.269

Finlande : 8.440

Japon : 9.312

Royaume Uni : 9.600

 

Nombre moyen d'élèves par classe (primaire/secondaire) (chiffres 2008) :

Moyenne OCDE : 21,6/23,9

France : 22,7/24,3

Allemagne : 21,9/24,7

Etats-Unis : 23,3/22,8

Finlande : 19,8/ 20,1

Japon : 28,1/33,2

Royaume Uni : 24,6/20,4

 

Nombre d'heures de cours pour un élève entre 7 et 14 ans (chiffre 2008) :

Moyenne OCDE : 6.777

France : 7.492

Allemagne : 6.301

Finlande : 5.468

Japon : 6.344

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Age de départ en retraite : la France se rapproche de ses voisins

Publié le 4 Septembre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

La réforme des retraites, examinée à partir de mardi à l'Assemblée nationale, qui prévoit un report de l'âge légal de départ de 60 à 62 ans en 2018, rapproche la France de ses voisins.

Néanmoins, toute comparaison doit prendre en compte plusieurs autres critères, comme l'âge de la retraite à taux plein ou la durée de cotisation exigée.

Voici une comparaison établie à l'aide de documents du Conseil d'orientation des retraites :

 

FRANCE :

- Age minimum de départ : 60 ans depuis 1983.

- Age minimum proposé par le gouvernement : 62 ans en 2018, sauf pour ceux qui ont eu des carrières pénibles.

- Age de la pension complète : pour bénéficier du "taux plein", il faut avoir 65 ans, ou, à partir de 60 ans, avoir cotisé pendant 40,5 ans en 2010 (41 ans à partir de 2012). Après la réforme, il faudra avoir 67 ans.

- Incitations à travailler plus longtemps : jusqu'ici, avant 65 ans, quand les conditions du taux plein ne sont pas réunies, une décote est appliquée pour tout trimestre manquant (1,75% par trimestre manquant). Une surcote (1,25%) est appliquée pour tout trimestre supplémentaire travaillé au-delà des conditions de la pension complète.

 

ALLEMAGNE :

- Minimum : 65 ans, mais 63 ans avec 35 années d'assurance et la condition d'âge disparaît avec 45 années de contribution.

- Pension complète : 65 ans, porté progressivement à 67 ans d'ici à 2029.

- Incitations : une décote de 3,6% est appliquée par année non travaillée en cas de départ anticipé.

 

ESPAGNE :

- Minimum : 65 ans, avec une durée minimale de contribution qui sera portée à 15 ans à partir de 2013. Le gouvernement souhaite porter l'âge minimum à 67 ans.

- Pension complète : 65 ans et 35 années de contribution.

- Incitations : surcote de deux pour cent par an appliquée au-delà de 40 ans de cotisation.

 

ITALIE :

- Minimum : de 57 ans en 2007, cet âge est progressivement relevé depuis, et doit être porté à 61 ans avec 36 ans de contribution en 2013. Le gouvernement a aussi décidé de relever à partir de 2012 l'âge de la retraite des femmes fonctionnaires à 65 ans contre 61 ans, pour l'aligner sur celui des hommes comme Bruxelles l'exigeait.

- Pas de notion de pension complète.

- Incitations : pension proportionnelle aux droits accumulés avec l'application d'un coefficient qui augmente avec l'âge de départ.

 

SUEDE :

- Minimum : 61 ans

- Pas de notion de pension complète

- Incitations : la pension est proportionnelle aux droits accumulés avec l'application d'un coefficient qui augmente avec l'âge de départ.

 

ETATS-UNIS :

- Minimum : 62 ans

- Pension complète : 66 ans actuellement avec 35 années de contribution, doit passer à 67 ans avec le même nombre d'années de contribution d'ici à 2022.

- Incitations : au terme de la réforme, en 2022, la décote appliquée sera de 30% pour un départ à 62 ans, tandis qu'une surcote de 24% sera appliquée pour un départ à 70 ans.

 

JAPON :

- Minimum : 60 ans

- Pension complète : l'âge pour une pension complète, de 60 ans avant 2001, est relevé progressivement depuis et doit atteindre 65 ans pour les hommes en 2013 et en 2018 pour les femmes.

- Incitations : décote de 30% pour un départ à 60 ans, surcote de 42% pour un départ à 70 ans.

 

Par ailleurs, en Grèce, le gouvernement a adopté en mai une réforme généralisant d'ici à 2015 l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans, contre 60 ans pour les femmes jusqu'ici, et comportant des incitations pour le maintien au travail jusqu'à 67 ans.

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Le calendrier des vacances scolaires

Publié le 2 Septembre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 ca_carte_zones_vacances.pngVoici le calendrier scolaire pour l'année 2010-2011:

 

La zone A comprend les académies de Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes et Toulouse.

La zone B: Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Dijon, Lille, Limoges, Nice, Orléans-Tours, Poitiers, Reims, Rouen et Strasbourg.

La zone C: Paris, Créteil, Versailles, Bordeaux.

 

·         Rentrée des professeurs: mercredi 1er septembre

·         Rentrée des élèves: jeudi 2 septembre

·         Toussaint: du samedi 23 octobre au jeudi 4 novembre

·         Noël: du samedi 18 décembre au lundi 3 janvier

·         Hiver:

-  zone A: du samedi 26 février au lundi 14 mars

-  zone B: du samedi 19 février au lundi 7 mars

-  zone C: du samedi 12 février au lundi 28 février

·         Printemps :

- zone A: du samedi 23 avril au lundi 9 mai

- zone B: du samedi 16 avril au lundi 2 mai

- zone C: du samedi 9 avril au mardi 26 avril

·         Début des vacances d'été: le samedi 2 juillet

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Le don croisé d'organes : comment ça marche ?

Publié le 1 Septembre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Don d'organeIrène a besoin d'une greffe de rein. Son mari Marc est prêt à lui donner un des siens, mais n'est pas biologiquement compatible. Le même problème se pose pour Marie, maman de Léa. Avec le don croisé, Léa pourrait bénéficier d'un rein de Marc et Irène d'un rein de Marie.

La France est avec le Portugal un des seuls pays en Europe à interdire jusqu'à présent cette pratique qui a l'avantage d'élargir les possibilités de dons du vivant, dans un contexte de pénurie d'organes.

Le don d'organe du vivant, pratiqué en France presque exclusivement pour le rein, reste minoritaire : seulement 5% des greffes ont été réalisées grâce à des donneurs vivants en 2009.

Le donneur doit faire partie du cercle familial du receveur, élargi avec la loi de bioéthique de 2004 : père, mère, frère, soeur, enfant, grand-parent, oncle, tante, cousin germain, conjoint ou personne justifiant de deux ans de vie commune avec le malade.

Pour donner un de ses deux reins, il ne suffit pas d'être volontaire. Il faut suivre un processus au cours duquel le candidat au don est informé, passe des examens médicaux et voit sa candidature soumise à un comité d'expert. Il s'agit de vérifier que le donneur a bien compris les enjeux et les risques de l'opération, mais aussi de s'assurer qu'il n'a pas subi de pression de son entourage. Il doit ensuite exprimer son consentement devant le tribunal de grande instance.

Il faut aussi impérativement que donneur et receveur soit "compatibles" (même groupe sanguin, proximité des systèmes HLA), pour que l'organisme du receveur puisse accepter biologiquement l'organe du donneur.

C'est là, en cas d'incompatibilité entre proches, qu'intervient la possibilité du don croisé : deux personnes, candidates au don mais incompatibles avec leur proche malade, s'échangent en quelque sorte leur receveur respectif. Ainsi Marc donne un rein à Léa, qu'il ne connaît pas mais avec qui il est compatible, tandis que la maman de Léa donne un rein à la femme de Marc avec qui elle est compatible.

Le projet de révision des lois bioéthiques prévoit un prélèvement simultané des organes et la préservation de l'anonymat. Le don croisé sera géré et régulé par l'Agence de la biomédecine.

En 2009, la greffe de rein a représenté 62% des greffes réalisées en France (2.626 greffes, dont 223 à partir d'un donneur vivant).

La survie à 10 ans du greffon rénal avec donneur vivant est de 77%, contre 63% avec donneur décédé.

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Arte, une chaîne européenne unique en son genre

Publié le 1 Septembre 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

Arte.jpgArte est une chaîne publique franco-allemande à vocation culturelle, dirigée à parité par la France et l'Allemagne depuis sa création, il y a 20 ans.

Son acte de naissance date du 30 avril 1990 avec la création d'un groupement européen d'intérêt économique, composé de La Sept et Arte Deutschland TV GmbH.

Le 2 octobre de la même année, la France et l'Allemagne signaient un traité interétatique établissant les fondements de la chaîne culturelle européenne.

Le 30 mai 1992, les premières émissions étaient diffusées en France et en Allemagne par câble et satellite et en septembre, la chaîne récupérait le cinquième réseau terrestre hertzien français laissé vacant par La Cinq.

Depuis 1994, elle partage son antenne avec France 5. En analogique, les programmes d'Arte sont diffusés le soir, à partir de 19H00, ceux de France 5 le jour. Mais ils sont diffusés 24heures/24 depuis avril 2005 sur la télévision numérique terrestre.

En France, la chaîne a forgé son identité autour de grandes thématiques (histoire, société, arts, musique, fiction, cinéma) et de rendez-vous phares de qualité et originaux, comme "Palettes", "Tracks", "Metropolis" ou "Le dessous des cartes".

Financée à majorité par la redevance, Arte est dotée d'un budget global de 401 millions d'euros, dont 241,2 millions pour Arte France.

Arte est présidée actuellement par l'allemand Gottfried Langenstein. Son vice-président est Jérôme Clément, qui présidait déjà La Sept et fut nommé président du conseil de gérance d'Arte en avril 1991.

Leurs mandats arrivent à échéance fin 2010.

Jérôme Clément, 65 ans, est aussi président d'Arte France : ce mandat-ci se termine en mars 2011.

Arte est aussi un partenaire important dans la co-production cinématographique. A son palmarès figurent "Le péril jeune", "Lady Chatterley", "Ressources humaines", "La journée de la jupe", "La vie des autres", "Valse avec Bashir...".

Depuis sa création, Arte a conclu des partenariats avec neuf chaînes de télévision publiques européennes. En janvier, M. Clément s'était plaint d'une coopération difficile avec plusieurs pays d'Europe, notamment de l'Est et du Sud.

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Décès Fignon - Laurent Fignon: ses grandes victoires

Publié le 31 Août 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Laurent-Fignon.jpgLaurent Fignon, décédé mardi à Paris, a couru dans le peloton professionnel de 1982 à 1993.

 

12 août 1960: naissance à Paris.

28 mars 1982: il se révèle en enlevant le Critérium international, quelques semaines après ses débuts professionnels sous la coupe de Cyrille Guimard.

18 juillet 1983: il endosse à l'Alpe d'Huez le premier de ses 22 maillots jaunes. Six jours plus tard, il devient l'un des plus jeunes vainqueurs du Tour de France de l'histoire.

10 juin 1984: il perd le Giro contre l'Italien Francesco Moser. Il estimera que la course lui a été volée. Six semaines plus tard, il domine le Tour de France devant son ancien leader, Bernard Hinault, qui l'a attaqué en vain.

19 mars 1988: il remporte pour la première fois Milan-Sanremo, performance qu'il renouvellera l'année suivante.

23 juillet 1989: il perd pour 8 secondes le maillot jaune à l'arrivée de l'ultime contre-la-montre sur les Champs-Elysées et laisse la victoire finale sur le Tour de France à son grand rival américain Greg LeMond.

1er juillet 1991: il annonce son "divorce" de Cyrille Guimard, avec lequel il s'était associé à la tête de la structure Maxi-Sports et part quelques mois plus tard terminer sa carrière en Italie.

24 août 1993: il dispute sa dernière course, le GP Ouest-France à Plouay, et enchaîne avec une carrière de consultant télé.

31 janvier 2002: il cède à la société ASO la course Paris-Nice qu'il avait reprise trois ans plus tôt.

11 juin 2009: il annonce souffrir d'un cancer des voies digestives. Malgré le traitement, il continue à travailler sur le Tour de France en tant que consultant pour France Télévisions.

 

Ses principales victoires:

 

  • Courses d'un jour:

 Championnat de France 1984

Milan-Sanremo 1988 et 1989, Flèche Wallonne 1986

A travers le Morbihan 1983, Paris-Camembert 1988

GP des Nations 1989, Trophée Baracchi et GP de Baden-Baden (avec Thierry Marie)

  • Courses par étapes:

Critérium international 1982 et 1990, Tour de Sicile 1985, Tour de la CEE 1988, Tour des Pays-Bas 1989, Ruta de Mexico 1993

  • Grands tours:

Tour de France: vainqueur en 1983 et 1984. 2e en 1989. 9 étapes (1 en 1983, 5 en 1984, 1 en 1987, 1 en 1989, 1 en 1992). Maillot jaune pendant 22 jours.

Giro: vainqueur en 1989, 2e en 1984. 2 étapes (1 en 1984, 1 en 1989). Meilleur grimpeur en 1984. Maillot rose pendant 15 jours.

Vuelta: 3e en 1987. 2 étapes (1 en 1983, 1 en 1987).

 

 

Entre ses interviews dans les médias et son autobiographie ("Nous étions jeunes et insouciants", éditions Grasset, 2009),

 

. Son caractère:

"Je n'ai jamais aimé le copinage. Avec qui que ce soit. Je peux dire que je suis assez fier de cette spécificité."

"Tout le monde ne m'aimait pas et je m'en foutais. Moi, j'étais un mec honnête qui disait généralement la vérité."

"J'ai perdu un Tour de France pour huit secondes. Si je m'étais arrêté à ça, j'aurais tout laissé tomber. C'est pareil dans la vie. Je me suis endurci. Qui sait, mon coeur est peut-être à moitié fait de pierre."

"Je pensais trop. Ceux qui réussissent vraiment pensent moins à vélo. Ce n'est pas qu'ils sont bêtes, mais ils se posent moins de questions que moi."

 

. Sa carrière:

"J'ai eu la chance de trouver ce pour quoi j'étais doué et de pouvoir en vivre. Mais je ne serai jamais satisfait: j'aurais voulu être champion du monde, gagner plus de Tours, plus de classiques... Mais j'ai vécu des années fantastiques."

"Je n'ai pas honte de ce que j'ai fait. J'ai fait ce que j'avais à faire, sans exagération. J'ai fait le métier. Et, dans notre métier, il y a la triche."

"Je n'ai jamais pensé que c'était mieux de mon temps. C'était juste différent, voilà tout. Comme le sont toutes les époques. J'ai néanmoins le sentiment d'avoir traversé le court intermède 'hippie' du vélo. Je crois même en avoir été l'un des principaux instigateurs."

"Le point de basculement de mon histoire se situe très exactement le dernier jour du Tour de France 1989. Jour de tristesse insensée, jour de défaite monstrueuse, inacceptable. Le seul jour de mon existence où quelques secondes devinrent l'éternité."

 

. Son cancer:

"C'est une saloperie. Mortelle. Qui fait peur. A soi et aux autres. Mais ce n'est pas une maladie honteuse !"

"Une fois passé le premier diagnostic, j'ai admis, de mon propre chef, que la transparence pourrait participer de ma thérapie."

"Quand je serai tout maigre, peut-être qu'on ne me verra plus beaucoup. Je n'ai pas envie de faire pitié. Mais si ça peut apporter quelque chose à d'autres de voir que je me bats..."

"Je n'ai pas peur de mourir. Si ça devait s'arrêter rapidement, je n'aurais pas beaucoup de regrets. J'ai eu une belle vie."

 

. Ses avis (sur le cyclisme):

"Le cyclisme s'est transformé en sport de défense, oubliant sa raison d'être formelle: l'attaque. Bien sûr qu'il faut savoir défendre une position, par exemple sur un grand Tour. Mais comment faire pour gagner sinon attaquer ? C'est l'essence du cyclisme. Son esprit. Son âme."

"On aimerait que ce soit le 14 juillet tous les jours ! Mais les temps morts font partie intégrante du processus. Il faut faire avec..."

"Le dopage 'no-limit', qui fut la règle dans les années 90 puis dans les années 2000, est contesté. A la fois par les progrès des contrôles et surtout par la mise en place des nouveaux règlements dont le passeport biologique est évidemment la forme la plus aboutie et la plus intéressante."

"Tout le monde a singé l'original (Greg LeMond). Par intérêt. Miguel Indurain, Jan Ullrich, même Lance Armstrong... Je ne suis pas le mieux placé pour 'juger' tous ces champions. Je ne sais pas tout. Mais je ne suis dupe de rien. Je peux avoir, de-ci de-là, du respect et même de l'admiration pour certains de leurs actes. Mais je trouve qu'ils ont souvent dénaturé le cyclisme que j'aime."

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Numérique à l'école: la France à la traîne

Publié le 29 Août 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Numerique.jpgLa France est en retard par rapport à ses voisins dans le domaine du numérique à l'école, relevait en février un rapport du député Jean-Michel Fourgous (UMP).

Ce retard ne se situe pas tant au niveau de son équipement, qu'au niveau "des usages des outils numériques", selon l'élu et maire d'Elancourt (Yvelines). Si la France se place au huitième rang européen pour l'équipement des établissements en technologies de l'information et de la communication (Tic), "elle ne se classe qu'au 24e rang sur 27, pour l'usage qui en est fait".

Selon les chiffres cités dans le rapport (s'appuyant sur différentes sources, notamment ministérielles), la France compte 12,5 ordinateurs pour 100 élèves, très loin derrière le Danemark (25 ordinateurs pour 100 élèves en primaire et 50 dans le secondaire) ou le Royaume-Uni (17 ordinateurs pour 100 élèves dans les écoles et 33 dans les établissements secondaires).

La France a 75% de ses établissements connectés en haut débit, contre 90% pour la Finlande, 94% pour le Royaume-uni et 98% pour le Danemark.

L'Hexagone comptait, en 2009, 27.000 Tableaux numériques informatiques (TNI) (18.600 dans le secondaire et 8.400 dans le primaire), contre 450.000 au Royaume-Uni en 2008. Le taux moyen d'équipement des classes est de 7%, contre 14% en Finlande, 45% au Danemark, 78% au Royaume-Uni.

Les collèges et lycées français possèdent à 97% une salle informatique, mais son taux d'utilisation est "de l'ordre de 10%", notait M. Fourgous. L'âge moyen des ordinateurs est "supérieur à 7 ans et 35% du parc a plus de 4 ans", soit l'âge à partir duquel on considère les ordinateurs comme "obsolescents", ajoutait-il.

A la suite de ce rapport, qui préconisait 100% d'établissements connectés au haut débit et un "plan massif de formation des enseignants", le ministre de l'Education nationale Luc Chatel avait promis un "plan numérique très ambitieux" pour... avril 2010, une annonce restée lettre morte.

Des sources syndicales ont affirmé à l'AFP que le ministère était confronté à des difficultés budgétaires. Des nouveautés dans le domaine du numérique doivent être présentées mardi, au cours de la conférence de presse de rentrée de Luc Chatel, a-t-on assuré au ministère.

"Le débat pour savoir +qui paie+ existe" a affirmé M. Fourgous, ajoutant qu'il est "clair que la partie +équipement matériel+ du plan doit dépendre des collectivités territoriales".

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Le PS et l'organisation pratique de ses primaires

Publié le 28 Août 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

Alors que les rivalités n'ont pas tardé à se dessiner entre des candidats potentiels et putatifs aux primaires PS pour 2012, la machine du parti se met en marche pour l'organisation pratique de cette expérience inédite, qui ne s'annonce pas sans embûches.

Le sujet était au cœur samedi d'un atelier à l'université d'été du PS à La Rochelle, animée par Arnaud Montebourg, devant une salle comble d'élus et cadres PS chargés d'organiser ce scrutin dans un an.

La clé du succès de l'opération est le nombre de bureaux de vote installés, qui assurerait une large participation, relève M. Montebourg. Le Parti vise au minimum un bureau de vote par 5.000 électeurs.

La solution idéale serait que les citoyens prennent part au scrutin dans leur bureau de vote habituel, dit-il. Mais là commencent les difficultés, les mairies de droite pouvant refuser.

Toutefois, l'expérience pilote menée dans le Finistère montre que les maires de droite joueront le jeu de la démocratie pour ne pas froisser une partie de la population, dit un cadre de cette région.

Autre déconvenue, les bureaux de vote situés dans les écoles ne peuvent être mis à disposition, le Conseil d'Etat stipulant la "neutralité des écoles", rappelle M. Montebourg.

Autre casse-tête: se procurer auprès des préfectures les listes électorales. Tout citoyen inscrit sur ces listes peut prendre part aux primaires, moyennant un engagement écrit et un euro. Les préfets sont tenus, contre une somme modique, à remettre ces listes, dit M. Montebourg. Les étrangers militants du PS pourront également participer, dit-il.

Sujet délicat, où tout reste à déterminer: l'organisation de la campagne. Combien de meetings, de débats télévisés entre concurrents. Autre inconnue: le PS doit-il en déduire le coût du financement public de sa campagne de 2012.

Quid de la "sincérité" du vote, sujet tabou qu'évoquent des militants rappelant les "anciennes pratiques" du PS et son "amateurisme" en la matière. M. Montebourg promet "un contrôle déontologique solide". Une participation massive réduira les risques de fraude, estime-t-on au PS.

La droite viendra-t-elle perturber le scrutin socialiste? M. Montebourg teste l'hypothèse inverse avec son assistance et lui demande si elle est prête à signer une déclaration d'engagement et payer un euro pour participer à un scrutin UMP: seules quatre personnes lèvent la main…

Quel intérêt aurait un scrutin si le candidat désigné est un poids-lourd  qui a déjà l'onction des sympathisants - les noms de Dominique Strauss-Kahn et de Martine Aubry sont dans tous les esprits? "La primaire du PS, à mi-chemin entre une primaire compétitive à l'américaine- puisqu'on ne connaît pas le gagnant- et une primaire de légitimation à l'italienne" est utile pour favoriser la mobilisation en faveur du champion PS, répond Olivier Ferrand, du "think tank" Terra Nova.

Le calendrier retenu- candidatures en juin, vote en octobre- "ne bougera pas", affirme Montebourg.

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Fruits: baisse de la surface des vergers et de la production en France

Publié le 27 Août 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

vergers-ardechois.jpgAbricots, cerises, pêches et nectarines, poires, pommes: les surfaces consacrées à la production de fruits continuent à diminuer en France, un recul dû aux difficultés des agriculteurs confrontés au virus de la sharka ou à la suite de la crise de 2009.

Avec quelque 196.800 hectares en 2009, la surface fruitière a décrû de 0,6% par rapport à 2008 et de 4,1% par rapport à la moyenne 2005-2007, selon les chiffres publiés par Interfel, l'interprofession des fruits et légumes.

Plusieurs grandes productions sont en repli. La pomme de table, première espèce cultivée en France, a vu en 2009 ses surfaces cultivées reculer de 3% sur 2009 et de 8% sur la moyenne 2005-2009.

Depuis 2000, le recul atteint même les 24%, selon les chiffres d'Agreste Conjoncture, une publication du ministère de l'Agriculture.

La production suit la même tendance. Elle devrait s'élever à 1,6 million de tonnes en 2010, en retrait de 5% sur 2009 et de 6% sur 2005-2009, selon les estimations du Service de la statistique et de la prospective (SSP) du Ministère de l'Agriculture.

La poire est aussi en net recul. La surface du verger a diminué de 2% sur 2009 et de 13% sur la période 2005-2009.

Début juillet, la production de poires de table était estimée à 173.100 tonnes, en baisse de 8% par rapport à 2009 et de 2% sur la moyenne 2005-2009.

La diminution de la surface du verger des pêches et nectarines s'est accélérée en 2010, de -6% par rapport à 2009 et de -13% sur les cinq dernières années. A l'origine de cette chute, deux facteurs: les difficultés de la campagne 2009 et les arrachages liés au virus de la sharka.

Estimée à 320.000 tonnes, la production des pêches et nectarines, principaux fruits consommés par les Français en été, a suivi la même courbe avec une baisse de 8% sur 2009 et de 10% sur la moyenne 2005-2009.

Les surfaces consacrées à l'abricot sont aussi en recul, de -4% par rapport à 2009. Avec 125.000 tonnes, la production est en retrait de -34% par rapport à la récolte abondante de 2009 qui avait été une année exceptionnelle.

La cerise n'est pas non plus épargnée. Les surfaces enregistrent une nouvelle baisse de 2% sur 2009 et de 11% par rapport à 2005-2009. Début juillet, la production de cerises était estimée à 44.300 tonnes, inférieure de 17% à la production abondante de 2009.

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Le NPA toujours divisé sur la question du voile islamique

Publié le 27 Août 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

npaLe NPA est toujours divisé autour de la question du voile islamique après la polémique autour d'une candidate portant le foulard aux régionales de mars qui a ébranlé ce parti à la tradition trotskiste, laïque et féministe.

"C'est tendu des deux côtés, c'est normal mais ça c'est calmé", relativise Alain Krivine. Le fondateur de la LCR, devenue NPA (Nouveau parti anticapitaliste) en février 2009, reconnaît tout de même que "ça divise tout le monde". Il faut dire que la candidature d'Ilham Moussaïd en Provence-Alpes-Côte d'Azur avait été imposée par le comité local du Vaucluse, sans l'accord de la direction nationale.

Lors d'un débat "religions : opium ou soupir ?" sous le chapiteau Louise Michel au premier jour de l'université d'été du NPA à Port-Leucate, les militants se sont opposés, entre partisans d'une laïcité stricte et ceux pour qui la lutte anti-raciste doit primer sur la lutte féministe.

Lors du prochain congrès (11-14 novembre) qui pourrait trancher la question, "trois positions seront représentées", explique Ingrid Hayes, membre de la direction qui participe samedi, au dernier jour de débats, à un atelier "religion, laïcité, féminisme, émancipation".

Ceux pour qui la candidature d'Ilham ne pose pas problème mais qui regrettent la manière dont ça s'est passé, ceux qui sont contre et ceux qui pensent que "le problème n'est pas l'Islam ni la religion mais le féminisme". "La question n'est pas d'être anti-voile mais de rappeler le sens que ça prend au-delà d'un cas individuel", argue Mme Hayes.

Certains au NPA souhaitent que les femmes voilées aient leur place comme militantes au sein du parti mais ne puissent pas être candidates aux élections. "Tous les militants doivent avoir les mêmes droits", rétorque Mme Hayes, mais "quand il s'agit de représentation publique, c'est compliqué avec le foulard", reconnaît-elle.

Dans un parti qui lorgne l'électorat des quartiers populaires et qui dispose de comités locaux bien implantés, notamment dans les quartiers nord de Marseille, ceux de Grenoble, Avignon ou en Seine-Saint-Denis, "la décision peut être aussi de ne pas en prendre", estime Pierre-François Grond, également membre du comité exécutif du NPA.

Mme Hayes, elle, ne veut "pas sortir du congrès avec une décision mi-figue, mi-raisin".

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Le label "patrimoine mondial" dope le tourisme à Albi

Publié le 26 Août 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

Albi.jpgAlbi était déjà une destination très prisée, mais la récente inscription de la Cité épiscopale au patrimoine mondial de l'Humanité a encore donné un coup de fouet au tourisme dans la "ville rouge".

Même si Albi reçoit toujours "énormément de monde" l'été, on fait à présent "la queue jusque dans le couloir" de l'office du tourisme, dit Caroline Tournier, qui y travaille comme "conseillère en séjours". Et il y a de bonnes raisons de penser que la fréquentation bat des records, dit-elle.

Du 1er au 20 août, donc immédiatement après l'obtention du label Unesco le 31 juillet, l'office a vu passer 57.619 personnes, soit 16.000 de plus (39%) que l'an passé (41.550).

Le musée Toulouse-Lautrec a vu ses entrées bondir de 36%, dit-on à la mairie. Quant à la cathédrale Sainte-Cécile, plus de 85.000 personnes l'avaient visitée du 1er au 15 août, contre 120.000 pour tout le mois d'août 2009.

Selon Mme Tournier, quand l'affluence laisse le temps de discuter avec les touristes, il n'est pas rare de les entendre dire: "On était à Carcassonne ou à Perpignan. On a vu des images à la télé, on en a entendu parler à la radio, et on a décidé de faire le détour".

Du coup, "on se rend compte que c'est très difficile certains soirs de trouver une chambre", a-t-elle remarqué.

"Au-delà de l'augmentation objectivement très forte du tourisme, le plus important est à venir demain", souligne le maire, Philippe Bonnecarrère (DVD), décidé à bâtir "une stratégie globale d'attractivité" de la zone d'Albi pour tous les secteurs d'activité, dont "le tourisme n'est qu'un volet parmi d'autres".

L'inscription au patrimoine mondial, a-t-il ajouté, devrait permettre à Albi (51.302 habitants) "d'exister à côté de Toulouse", qui joue actuellement "un "rôle d'aspirateur" pour les acteurs économiques tentés par la région Midi-Pyrénées.

La Cité épiscopale d'Albi rassemble la cathédrale Sainte-Cécile, église fortifiée en briques ocre apparentes construite entre 1282 et 1480, ainsi que le Palais de la Berbie, qui abrite le Musée Toulouse-Lautrec, l'église Saint-Salvi et son cloître, le Pont-vieux et plusieurs édifices classés monuments historiques.

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Les communications mobiles en France parmi les plus chères d'Europe

Publié le 25 Août 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

Communications-mobiles.jpgLes tarifs des communications sur téléphone portable en France sont parmi les plus chers d'Europe depuis plusieurs années, selon des analystes et des études.

Alors que les abonnements internet sur "box" --combinant accès à l'internet, téléphonie fixe et télévision-- sont les moins chers au monde en France, avec nombre d'offres autour de 30 euros par mois, les analystes pointent une situation paradoxalement inverse pour le mobile.

"Cela fait cinq ans que le marché français est le marché du mobile le plus cher en Europe et il le demeure", résume Virginie Lazès, gérante associée de la banque Bryan Garnier et spécialiste des nouvelles technologies.

Plusieurs autres études lui donnent raison. La France est ainsi bien loin derrière le Danemark, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne ou l'Italie, selon une comparaison réalisée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en 2008 et publiée en août 2009.

Le régulateur finlandais des télécoms, la Ficora, assignait également à la France --17e sur 20 pays étudiés-- une place de dernière de la classe européenne, dans une étude publiée en mai 2009.

Mais Didier Pouillot, analyste de l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe (Idate), tempère ces conclusions au motif qu'il est difficile de comparer les consommations sur mobile en France et dans d'autres pays.

Car le marché français est atypique. Environ 80% des clients sont ainsi abonnés à des forfaits longue durée, de 12 et surtout de 24 mois.

En Italie, c'est l'extrême inverse: 97% des clients mobiles utilisent des cartes prépayées, et ils jonglent souvent avec plusieurs cartes dans la journée afin de profiter au mieux des différentes offres.

Autre originalité française: les trois opérateurs qui dominent le marché --Orange (France Télécom), SFR et Bouygues Télécom--, sont également fournisseurs d'accès à internet. Ils présentent donc des profils très similaires, ce qui peut entraver la concurrence en créant un certain attentisme.

Ils avaient d'ailleurs été condamnés, en novembre 2005, pour entente sur les prix, par l'Autorité française de la Concurrence, qui leur avait infligé une amende record de 534 millions d'euros.

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La Rochelle, mode d'emploi

Publié le 24 Août 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 L'université d'été du PS qui se tient à La Rochelle de vendredi à dimanche est la grand-messe traditionnelle du premier parti d'opposition et devrait regrouper entre 3.500 et 4.500 militants.

-          Thème cette année: "La vie qu'on veut"

-          Lieu: toujours l'Espace Encan, quai Louis-Prunier, à quelques encablures du vieux Port

-          Ouverture: vendredi 14H15 par Ségolène Royal, le président des universités d'été Emmanuel Maurel en présence de Martine Aubry

-          Clôture: 10H00 à 13H00 dimanche par la première secrétaire

-          Programme: six séances plénières dont "La crise, la Grèce, l'Europe et nous?" avec notamment François Hollande, Jean-Christophe Cambadélis, Henri Emmanuelli, "Territoires en danger?", "La question sociale" "Le monde dans vingt ans", "Faire société" (sur le "care"). S'y ajoutent une trentaine d'ateliers allant de "Où va l'Europe? à "primaires, mode d'emploi", en passant par "Faut-il avoir peur des banlieues?"

-          Casting: tous les ténors du PS, de Ségolène Royal à Laurent Fabius, en passant par Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Bertrand Delanoë, François Hollande ou Vincent Peillon. Absent majeur: DSK

-          Rencontres "hors les murs" avec politiques, artistes, intellectuels. Figureront ainsi le cinéaste Gérard Mordillat, Danielle Mitterrand ou encore le peintre Gérard Garouste.

-          Conférences sur science et progrès ou la société de l'accélération

-          Internet: l'Université sera diffusée en direct vidéo sur internet et i Phone: près de 16 heures de direct, (http://www.parti-socialiste.fr/document/programme-universite-d-ete-ps). Les internautes présents sur place ou suivant La Rochelle en ligne pourront réagir, contribuer et commenter en direct sur le site du PS.

-          Deuxième édition le "festival du film politique" avec "Une partie de campagne" de Raymond Depardon, "Un village en campagne" d'Yves Jeuland.

-          Librairie: superficie doublée. On y trouvera également les ouvrages "coups de cœur" des dirigeants socialistes.

-          In vino veritas: apéro des Jeunes socialistes vendredi, grand barbecue festif samedi soir, plus tous les bars des quais pour tête à tête, complots ou petits arrangements entre amis socialistes

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Les Universités d'été à La Rochelle depuis 2002

Publié le 24 Août 2010 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonscriptio dans Point de Repère

 

L'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle, dont l'édition 2010 commence vendredi, a donné lieu à de nombreux temps forts ces dix dernières années. En voici quelques-uns :

 

- SEPTEMBRE 2002 : François Hollande, alors premier secrétaire, invite le PS à prendre "un nouveau départ" après l'échec de Lionel Jospin, absent du deuxième tour de la présidentielle. Il prône une "ligne claire" ancrée à gauche. Le ton des débats est modéré.

 

- AOUT 2005 : Les socialistes, empêtrés dans leurs querelles internes, tentent de contenir leurs divergences et les rénovateurs du parti, Arnaud Montebourg et Vincent Peillon, critiquent vivement François Hollande.

Michel Rocard et Bernard Kouchner évoquent une possible scission du parti en cas de victoire de Laurent Fabius, partisan du "non" au référendum de mai sur la Constitution européenne.

Martine Aubry prône "une reprise en main" par la direction du processus du congrès "pour parler des vrais sujets". François Hollande en appelle à "la dignité" dans le débat.

 

- AOUT 2006 : Les larmes aux yeux, l'ancien Premier ministre Lionel Jospin revient sur son échec du 21 avril 2002.

Tout en reconnaissant "un certain nombre d'erreurs" dans sa campagne, il explique pourquoi il s'est retiré de la vie politique : "Si je prenais sur moi symboliquement, physiquement et tristement le choc de la défaite, alors vos chances en étaient augmentées pour la bataille législative".

Ségolène Royal se montre très discrète et refuse de se soumettre aux questions du Mouvement des Jeunes Socialistes.

 

 - AOUT 2007 : Les "ténors" boudent. "Moins d'éléphants, plus de militants", résume un participant. Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius et Martine Aubry sont absents. Royal fait un passage éclair. "Ca fait une visibilité un peu moins Koh Lanta et un peu plus universitaire", se félicite Jean-Christophe Cambadélis.

 

 - AOUT 2008 : "Aimez-vous les uns les autres, ou disparaissez !", lance Ségolène Royal à l'ouverture de l'université d'été.

 

 - AOUT 2009 : Martine Aubry, devenue première secrétaire, assoit son autorité mais ne parvient pas à faire taire les divergences. Elle propose une "consultation militante", le 1er octobre, sur des primaires ouvertes aux sympathisants et électeurs socialistes. Hollande veut que l'on aille "vite". Fabius propose "le deuxième semestre 2011". Vincent Peillon apparaît minoritaire dans son projet d'alliance avec le MoDem.

En présence de l'ancienne "gauche plurielle", notamment des Verts, la taxe carbone est sujet à confrontation: "Nous voulons une fiscalité écologique", qui ne soit pas "injuste socialement", dit Martine Aubry, tandis que Ségolène Royal juge cet impôt vert "historiquement décalé".

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