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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

point de repere

Grippe porcine : cas confirmés dans le monde

Publié le 4 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La grippe porcine, qui a fait 27 morts au total, selon les déclarations des Etats touchés, s'est propagée à 21 pays, le Mexique, les Etats-Unis et le Canada étant les plus affectés.

 

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) chiffrait de son côté lundi à 1.003 le nombre de cas confirmés dans 20 pays et ne prévoyait pas pour l'instant de passer le niveau d'alerte à l'échelon 6, selon sa directrice générale, Margaret Chan.

 

Voici les cas confirmés par les Etats depuis le 24 avril :

  

CAS MORTELS :

MEXIQUE : 26 morts

ETATS-UNIS : un mort

 

CAS CONFIRMES :

MEXIQUE: 701

ETATS-UNIS: 286. Trente-six Etats touchés

CANADA: 101. Sept provinces touchées

ESPAGNE : 54

GRANDE-BRETAGNE : 27 (bien 27), dont neuf cas de maladie contractée au Royaume-Uni.

ALLEMAGNE : Huit malades, dont deux ne se sont pas rendus au Mexique

NOUVELLE-ZELANDE : 5

COSTA RICA : quatre

FRANCE : 4

ISRAEL : 4

ITALIE : 4

SALVADOR : 2

AUTRICHE : un cas

CHINE : un cas confirmé à Hong Kong, un Mexicain

COLOMBIE: un cas diagnostiqué chez un homme de 42 ans de retour du Mexique

COREE DU SUD : un cas, une religieuse de retour du Mexique

DANEMARK : un cas confirmé, une Danoise rentrée mercredi de New York

IRLANDE: 1

PAYS-BAS : un cas confirmé, un enfant de 3 ans ayant séjourné au Mexique

PORTUGAL : premier cas confirmé lundi

SUISSE : 1

 

CAS SUSPECTS :

De nombreux pays ont placé en observation des personnes présentant des symptômes évoquant la grippe porcine, considérées comme des cas possibles ou probables, notamment l'Australie, la Belgique, le Bénin, le Brésil, le Chili, la Chine (Hong Kong), la Colombie, l'Espagne, la France, l'Inde, l'Irlande, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, la Suède, le Venezuela, la Suisse.

 

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Surpopulation, suicides, insécurité: les chiffres du malaise carcéral

Publié le 4 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le malaise du monde pénitentiaire, exprimé à travers le mot d'ordre de "blocage progressif" lancé par les principaux syndicats de surveillants se reflète aussi dans les chiffres de la surpopulation, des suicides et dans les rapports officiels sur l'insécurité.

 

- SURPOPULATION : il y avait au 1er avril 63.351 détenus pour seulement 52.535 places disponibles dans les quelque 200 prisons françaises. Un pic historique a été atteint le 1er juillet 2008 avec 64.250 détenus.

Le taux de densité carcérale, actuellement de 120,5% (102% en moyenne dans les 47 Etats du Conseil de l'Europe), révèle une surpopulation récurrente.

"Ces situations engendrent sans aucun doute des situations d'attente et de frustrations", note le Contrôleur général des prisons dans son rapport 2008. Cela pèse sur l'état psychologique des détenus et de ceux qui les surveillent.

 

- SUICIDE : 115 détenus se sont donné la mort en 2008, un nombre en augmentation par rapport à 2007 (96) et 2006 (93), une hausse en proportion de celle du nombre de détenus sur cette période, selon l'Administration pénitentiaire (AP) qui refuse désormais de fournir des chiffres. Il y a eu dix fois plus de tentatives de suicide (1.200) selon le Contrôleur général Jean-Marie Delarue.

Depuis début 2009, l'association Ban public a recensé "52 suicides et morts suspects". Les syndicats dénombrent entre 45 et 50 suicides parmi les détenus et dix chez les surveillants.

Le taux français de 17 suicides pour 10.000 détenus est "le double de celui de l'Allemagne ou la Grande-Bretagne et le triple de celui de l'Espagne", selon des statistiques du Conseil de l'Europe.

 

- INSECURITE : "les prisons sont des lieux de violence et de crainte", note Jean-Marie Delarue qui cite notamment l'insécurité dans les douches ou les cours de promenade qualifiées de "zones de non droit".

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Les principales catégories d'ampoules à économie d'énergie

Publié le 3 Mai 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Face au retrait progressif du marché des ampoules à incandescence, qui gaspillent trop d'électricité, les industriels ont développé différents types d'ampoules beaucoup plus économes en énergie.

En voici, les principales catégories pour le grand public:

 

- ampoules fluocompactes, dites basse consommation:

Ce sont les plus courantes, elles permettent jusqu'à 75% d'économies d'énergie par rapport aux ampoules avec un filament de tungstène, qui ne transforment en lumière que 5% de l'électricité qu'elles consomment.

Les lampes fluocompactes durent aussi de 6 à 10 fois plus longtemps, mais elles coûtent 5 à 8 fois plus cher.

Les consommateurs sont appelés à rapporter leurs ampoules fluocompactes usagées, qui contiennent une faible quantité de mercure dans les tubes fluorescents, pour les recycler. En France, l'éco-organisme chargé de leur recyclage s'appelle Récylum.

 

- halogènes à économie d'énergie:

Ces ampoules permettent de remplacer celles des lampes halogènes en consommant 30% à 50% d'électricité en moins que les modèles classiques et durent environ deux fois plus longtemps.

 

- diodes électroluminescentes (DEL ou LED en anglais):

Il s'agit de la future génération d'ampoules. Elles permettent 90% d'économies d'énergie, elles peuvent avoir des couleurs variées et leur durée de vie peut pousser jusqu'à plus d'un quart de siècle. On en trouve déjà dans les magasins, mais pour l'instant leurs capacités d'éclairage restent généralement restreintes et elles sont plutôt utilisées pour de l'éclairage d'ambiance.

 

Les ampoules de très faible puissance utilisées par exemple pour éclairer les frigos ou les fours, n'ont pas encore de solution de remplacement à économie d'énergie.

 

A partir du 1er septembre, les ampoules de 100 watts et les ampoules à incandescence non-transparentes seront retirées dans l'Union européenne.

Précédemment à l'adoption du calendrier européen, en France, les distributeurs et les magasins de bricolage notamment avaient signé en octobre avec le gouvernement et l'Ademe (Agence pour le développement et la maîtrise de l'énergie) une convention prévoyant aussi un retrait par étapes des ampoules à filament, débutant le 30 juin pour les ampoules de 100 watts ou plus.

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Gilles Leclerc, Nouveau président de Public Sénat

Publié le 29 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Gilles Leclerc, qui succède à 56 ans à Jean-Pierre Elkabbach à la tête de la chaîne parlementaire Public Sénat, est un fin connaisseur de la vie politique française.

Il est chef du service politique et économie de France 2 et connaît bien la chaîne qu'il va dirigée puisqu'il y a collaboré depuis sa création en 2000.

Né le 23 août 1952 à Roscoff (Finistère), diplômé de l'EFAP (Ecole française des attachés de presse), il débute très tôt sa carrière dans le journalisme, à RMC en 1973. Il y suit la campagne du candidat gaulliste Jacques Chaban-Delmas pour les élections présidentielles.

En 1980, il rejoint RTL sous la direction de Michèle Cotta avec laquelle il crée et co-anime l'émission le Grand Jury RTL - Le Monde. Après avoir suivi la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1981, il est nommé rédacteur en chef adjoint du service politique de la station.

En 1987, Gilles Leclerc intègre Antenne 2 en tant que n°2 du service politique avant d'en prendre la tête au départ de Paul Amar. Il est également présentateur des journaux de la chaîne.

Il est, en 1992, nommé rédacteur en chef à la rédaction nationale de France 3 et chef du service politique. A partir de 1994, il co-anime avec Christine Ockrent et les chroniqueurs Philippe Alexandre et Serge July un nouveau rendez-vous politique dominical : Dimanche Soir.

En 1997, il produit et anime avec Christine Ockrent la première émission traitant exclusivement des questions européennes, France Europe Express. Deux ans plus tard, il devient éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction de France 3.

De septembre 2004 à juin 2007, Gilles Leclerc anime sur France 2 l'émission Question Ouverte en alternance avec Alain Duhamel.

Il est marié et père de trois enfants.

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TVA: l'un des principaux impôts en France et dans l'Union européenne

Publié le 28 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La baisse de la TVA dans la restauration, qui pourrait entrer en vigueur dès le 1er juillet, représente un manque à gagner pour l'Etat français évalué à 2,5 milliards d'euros par an, sur quelque 130 milliards d'euros collectés l'an dernier au titre de la TVA.

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA), intégralement supportée par le consommateur, représente en moyenne 20% des prélèvements obligatoires dans l'Union européenne et constitue en France le premier impôt pour l'Etat, avec près de la moitié des recettes fiscales.

En France, le "taux normal" de TVA qui s'applique à la grande majorité des biens et services, est de 19,6%. En vertu des règles de l'UE, ce taux est librement fixé par chaque Etat membre, avec un minimum de 15%. Au 1er juillet 2008, les taux normaux retenus par les 27 Etats de l'UE s'échelonnaient entre 15% (Chypre) et 25% (Suède et Danemark), ce qui place la France dans une situation intermédiaire.

Parallèlement à ce taux "normal", un Etat membre peut choisir d'appliquer un "taux réduit" de TVA à une liste limitée de biens et services (denrées alimentaires hors alcool, produits pharmaceutiques, livres et spectacles, etc.), avec un taux minimum de 5%.

La France n'a qu'un seul taux réduit, qui est de 5,5%.

Le taux réduit n'est qu'une option facultative. Ainsi, le Danemark a décidé de taxer tous ses biens et services au taux "normal" unique de 25%.

Depuis une directive de 1999, le taux réduit peut également s'appliquer à certains "services à forte intensité de main d'oeuvre" (SFIMO). C'est à ce titre que la France a pu négocier avec ses partenaires européens l'extension à la restauration du taux réduit, qui s'appliquait déjà à la rénovation et au nettoyage de logements privés, au lavage de vitres et aux soins à domicile.

Une kyrielle d'autres cas particuliers sont en vigueur et permettent par exemple d'appliquer ce taux réduit aux produits de l'agriculture non alimentaires, à la fourniture de gaz et d'électricité, au chauffage urbain ou aux objets d'art.

Enfin, des régimes dérogatoires autorisent des taux "super-réduits" à certains produits ou territoires. Ainsi, la France ne taxe qu'à 2,1% les médicaments remboursables par la sécurité sociale (5,5% pour les autres médicaments).

Pour la France, les dérogations territoriales concernent la Corse (notamment taux de 2,1% pour les biens livrés sur l'île) et les départements d'outre-mer (sauf la Guyane) avec, pour l'essentiel, un taux réduit de 2,1% et un taux normal de 8,5 %.

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Les découvertes du Printemps de Bourges

Publié le 18 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'opération "Les Découvertes du Printemps de Bourges et de la Fnac", par laquelle sont passés les Têtes Raides, Jeanne Cherhal, Anaïs ou Cocoon ces dernières années, va permettre à 31 artistes ou groupes de se produire lors de la 33e édition du festival (21-26 avril).

Ils pourront ainsi être découverts par le public et les professionnels (producteurs de spectacles ou de disques).

Ces groupes ont dû passer par plusieurs étapes de sélection. 3.823 candidats ont d'abord déposé en septembre un dossier dans l'un des 70 magasins Fnac ou dans l'une des 30 antennes régionales du Réseau Printemps.

Ce réseau national a été créé en 1985 par le Printemps de Bourges pour repérer et sélectionner les nouveaux talents des musiques actuelles.

Certains de ces artistes, sélectionnés par des jurys régionaux de professionnels (programmateurs, directeurs de salles...) et de disquaires, se sont ensuite produits lors d'auditions locales. Puis les 31 finalistes ont été sélectionnés par un jury national réuni à Paris.

Cette année, outre des candidats venus des régions françaises, les Découvertes mettront à l'affiche les musiciens électro suisses de Solange la Frange (déjà vus aux Trans Musicales de Rennes) et les Québécois de The National Parcs.

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La France a déjà réduit de moitié sa flotte de pêche en 20 ans

Publié le 16 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Sur les vingt dernières années, la France a réduit de moitié sa flotte de pêche, mais le nombre de bateaux est encore trop important par rapport aux ressources de poissons disponibles, selon les pouvoirs publics.

Les pêcheurs du nord de la France "ont un problème, ils ont trop de bateaux" pour les quotas de pêche autorisés, résumait mardi le ministère de la Pêche au premier jour du blocage des ports du Nord-Pas-de-Calais.

Les flottes de pêche de l'Union européenne vont devoir réduire drastiquement leurs capacités de captures, mais cela sera "socialement très pénible", ont averti également la Commission et les experts dans un document de réflexion sur la politique européenne de la Pêche.

Depuis 1983, les politiques de réduction menées en France ont déjà abouti à une baisse de moitié de la flottille en l'espace de 20 ans. Celle-ci s'est poursuivie en 2007 (-0,9% sur un an) et en 2008 (-3,8%), selon les chiffres du ministère.

A la fin de l'année dernière, la flotte française comptait 4.985 navires et 7.406 avec les DOM.

Pour limiter les capacités de pêche, le gouvernement a lancé en 2008 un nouveau plan de restructuration, qui a permis la mise à la casse l'an dernier de 165 navires. Coût de ces "sorties de flotte": 47 millions d'euros.

Ces mesures ciblent en priorité les pêcheries confrontées à des difficultés particulières, comme celles de l'anchois dont la pêche est suspendue depuis 2005 dans le Golfe de Gascogne pour reconstituer les stocks.

Pour 2009, plus de 200 demandes de mises à la casse ont été déposées et sont actuellement à l'étude, selon le ministère.

La flottille de pêche française est constituée majoritairement de petits bateaux de moins de 12 mètres, dédiés à la pêche artisanale. Ce sont ces artisans-pêcheurs qui connaissent le plus de difficultés et sont les plus mécontents de la politique européenne de quotas, comme l'a montré le conflit dans les ports de Calais, Boulogne-sur-mer et Dunkerque.

Aujourd'hui, la France, qui dipose de 5.500 km de côtes et d'un espace maritime de 11 millions de km2 grâce à l'Outre mer, représente 9% de la flotte européenne, derrière la Grèce, l'Italie, l'Espagne et le Portugal.

Elle compte 21.900 marins dont un tiers sont employés en Bretagne, 16,4% en Méditerranée et 16,6% en Normandie.

En 2008, le chiffre d'affaires de la pêche française s'est élevé à 1,2 milliard d'euros, mais le secteur connaît un fort déficit commercial, contrairement à l'agriculture, l'un des premiers postes à l'exportation.

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Santé: les assurances privées grignotent des parts de marché aux mutuelles

Publié le 15 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La place des assurances parmi les complémentaires santé s'accroît régulièrement ces dernières années au détriment des mutuelles santé, principaux acteurs du marché, relève le Fonds de financement de la Couverture Maladie Universelle (CMU) dans sa lettre d'informations d'avril.

Les sociétés d'assurance ont ainsi vu leur part de marché s'accroître "lentement mais constamment depuis 2001" pour atteindre près de 26% du marché, soit une progression de près de 5 points en sept ans depuis 2001.

Les mutuelles, qui n'ont pas de but lucratif, restent le principal acteur avec 57% du marché, avec un recul de 3,65 points en sept ans. Les instituts de prévoyance, gérés par les partenaires sociaux, représentent quant à eux 18% du marché, et ont vu leur part reculer d'un peu moins d'un point.

Le chiffre d'affaires global des trois familles de complémentaires santé (mutuelles, sociétés d'assurance, instituts de prévoyance) a progressé de 65% depuis 2001 (dont + 5,98% en 2008), note par ailleurs le Fonds CMU, dont une partie des ressources est constituée par une taxe sur le chiffre d'affaires des complémentaires.

Le chiffre d'affaires pris en compte par le Fonds de financement de la CMU pour ces statistiques correspond au montant des primes ou cotisations émises sur une période donnée.

Le Fonds CMU observe par ailleurs que le marché de la complémentaire santé a poursuivi en 2008 le mouvement de concentration de ses acteurs, avec une chute du nombre d'organismes.

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Les récents recours des pêcheurs au blocage des ports

Publié le 14 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

 En entamant mardi un blocage total des ports de Dunkerque, Calais et Boulogne-sur-Mer pour obtenir une augmentation des quotas de pêche, les artisans-pêcheurs ont recours à un moyen de pression déjà utilisé à plusieurs reprises.

 Voici les principaux blocages de ports depuis 2000:

 

Mai 2008: le 10 mai 2008, des pêcheurs des Sables-d'Olonne (Vendée) bloquent le port pour protester contre la hausse des prix du carburant. Le 15, à La Rochelle commence un blocage du vieux port, étendu au port de plaisance le lendemain. Le 19 mai, les blocages s'étendent au port pétrolier de Lavéra, près de Marseille, au Pas-de-Calais et au Languedoc-Roussillon. Des ports de Vendée, de Loire-Atlantique, de Normandie et de Bretagne sont également touchés. Certains blocus sont levés à partir du 21 mai mais le mouvement ne s'apaise qu'à partir du 25, après l'annonce d'aides par le gouvernement, et le blocage de certains ports dure jusqu'au 9 juin.

 

Juil 2007: les pêcheurs d'anchois, basés essentiellement aux Sables-d'Olonne, à Saint-Gilles-Croix de-Vie (Vendée) et La Turballe (Loire-Atlantique) mènent depuis la fin juin et jusqu'à la mi-juillet d'importants mouvements de protestation, comme des blocus de ports, contre la suppression de leur quota de pêche par Bruxelles.

 

Août 2000: la hausse du prix du carburant provoque, le 18 août, le blocage du port de plaisance de Concarneau (Finistère) par des pêcheurs. Le mouvement gagne l'Hérault puis le Pas-de-Calais et dure jusqu'à la fin du mois.

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Cabillaud: les pêcheurs du Nord réclament une nouvelle hausse des quotas

Publié le 14 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les artisans-pêcheurs de la région Nord Pas-de-Calais, qui bloquaient mardi les ports de Calais, Boulogne-sur-Mer et Dunkerque, réclament une hausse des quotas de cabillauds, pourtant déjà augmentés de 30% cette année par rapport à 2008.

Depuis l'année dernière, les côtes du nord de la France connaissent une forte concentration de cabillauds, explique-t-on au ministère de la Pêche qui précise que ce phénomène a lieu en général tous les dix ans.

Pour cette raison, le gouvernement français a demandé une augmentation des droits de pêche de 30% de cabillauds pour 2009 après avoir déja obtenu 25% de plus en juin 2008.

Déjà l'an dernier, les pêcheurs du Nord-Pas-de-Calais avaient multiplié pendant plusieurs mois les actions pour demander une hausse de leurs quotas.

Pour répartir au mieux les quotas, des droits de pêche trimestriels ont été établis pour 2009. Les pêcheurs sont autorisés à capturer près de la moitié de leurs quotas (40%) au cours du premier trimestre (janvier à mars) puis 20% pour chaque trimestre suivant.

Selon le ministère, les chalutiers ou les fileyeurs du Nord-Pas-de-Calais ont déjà dépassé leurs quotas du premier trimestre avant la fin mars et même pour certains les quotas qui courent jusqu'à fin juin (60%)

"On est obligés de leur imposer une discipline collective qu'ils n'arrivent pas à se fixer eux-mêmes", a-t-on ajouté de même source. "Si on les laisse continuer à pêcher, ils vont aller manger la part des autres, celle des Normands ou des Bretons".

Pour la sole, Dunkerque est le principal port concerné. Les quotas sont fixés à 180 tonnes pour 25 navires, soit 6 à 7 tonnes chacun. Selon le ministère, les quotas sont aussi dépassés. Principale raison, "trop de bateaux pour un trop petit quota", selon le ministère.

Chaque année les quotas sont réactualisés à Bruxelles pour tenir compte à la fois de la reconstitution des stocks de poissons et de la poursuite de l'activité des pêcheurs.

Dès l'annonce du blocage des ports français, la Commission européenne a déclaré qu'il n'était pas possible de modifier ces quotas négociés tous les ans sur la base de propositions de la Commission.

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USA: les banques américaines ayant fait faillite en 2009

Publié le 11 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les fermetures de la Cape Fear Bank (Caroline du Nord) et de la New Frontier Bank (Colorado) par le régulateur bancaire américain, annoncées vendredi, portent à 23 le nombre de banques de dépôts ayant fait faillite depuis le début de l'année aux Etats-Unis.

Le système bancaire américain n'avait connu aucune faillite en 2005 et 2006, trois en 2007 et 25 en 2008, sans compter celle de Lehman Brothers, banque d'affaires qui ne recevait pas de dépôts des particuliers.

Voici la liste des dix plus grandes banques de dépôts américaines ayant fait faillite depuis le début de l'année, classées par la taille de leurs actifs.

 

1) New Frontier Bank

Siège: Greeley (Colorado, Ouest)

Actifs: 2,0 milliards de dollars

Date: 10 avril

Repreneur: aucun

Coût pour le Fonds de garantie des dépôts bancaires (FDIC): 670 M$

2) County Bank

Siège: Merced (Californie, Ouest)

Actifs: 1,7 milliard de dollars

Date: 6 février

Repreneur: Westamerica Bank

Coût pour le Fonds: 135 M$

3) Alliance Bank

Siège: Culver City (Californie, Ouest)

Actifs: 1,14 milliard de dollars

Date: 6 février

Repreneur: California Bank and Trust

Coût pour le Fonds: 206 M$

4) Omni National Bank

Siège: Atlanta (Georgie, Sud-Est)

Date: 27 mars

Repreneur: aucun, géré provisoirement par SunTrust Banks

Coût pour le Fonds: 290 M$

5) 1st Centennial Bank

Siège: Redlands (Californie, Ouest)

Actifs: 803 millions de dollars

Date: 23 janvier

Repreneur: First California Bank

Coût pour le Fonds: 227 millions de dollars

 

6) Teambank

Siège: Paola (Kansas, centre)

Actifs: 669,8 millions

Date: 20 mars

Repreneur: Great Southern bank (Missouri)

Coût pour le Fonds: 98 M$

7) Riverside Bank of the Gulf Coast

Siège: Cape Coral (Floride, Est)

Actifs: 539 millions de dollars

Date: 13 février

Repreneur: TIB Bank

Coût pour le Fonds: 201 M$

8) Cape Fear Bank

Siège: Wilmington (Caroline du Nord, sud-est)

Actifs: 492 millions de dollars

Date: 10 avril

Repreneur: First Federal Savings and Loan Association (Caroline du Sud)

Coût pour le Fonds: 131 M$

9) Bank of Clark County

Siège: Vancouver (Etat de Washington, Nord-Ouest)

Actifs: 446 millions de dollars

Date: 16 janvier

Repreneur: Umpqua Bank (pour partie seulement)

Coût pour le Fonds: de 120 à 145 M$

10) National Bank of Commerce

Siège: Berkeley (Illinois, Nord)

Actifs: 431 millions de dollars

Date: 16 janvier

Repreneur: Republic Bank of Chicago

Coût pour le Fonds: 97 M$

 

 

 

 

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France: un parc d'ascenseurs important mais vieillissant

Publié le 9 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La France compte environ 500.OOO ascenseurs, dont 450.000 accessibles aux personnes, la moitié de ces derniers ayant plus de 25 ans d'âge et même un quart d'entre eux plus de 40 ans, selon la Fédération des ascenseurs.

Les fabricants d'ascenseurs ont plaidé jeudi pour le maintien du calendrier de "mise en sécurité" des appareils désormais prévu pour se terminer en 2021, au lieu de 2018 auparavant.

Le parc français est le quatrième en Europe après l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne. La région Ile-de-France concentre un quart du parc national. Les ascenseurs des immeubles des quartiers "sensibles" ne représentent que 2% du parc total.

Les autres principaux chiffres du secteur sont les suivants:

-          12.000 ascenseurs neufs installés chaque année, dont 85% dans des immeubles neufs.

-          2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel pour les 150 entreprises du secteur, réalisés à 70% en maintenance et modernisation, 15% en installation et 15% à l'exportation.

-          4 groupes internationaux - l'américain Otis, le finlandais Koné, le suisse Schindler et l'allemand ThyssenKrup - se partagent les trois quarts du marché français.

-          Un peu plus de 20.000 salariés, dont près de 2.000 techniciens recrutés en 2008.

-          1,3 million de pannes par an (3 pannes par ascenseur et par an en moyenne)

-          70% des pannes sont traitées dans la demi-journée

-          30% des pannes nécessitent de quelques jours à quelques semaines de réparation.

-          150.000 personnes bloquées dans les ascenseurs chaque année, dont les deux tiers en région parisienne.

-          90% des personnes bloquées dans les ascenseurs sont libérées dans l'heure avec l'assistance 24 heures sur 24.

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Sans-papier: l'article L622-1 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers

Publié le 8 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'article L622-1 dont un collectif d'associations et la gauche demande la suppression ou l'amendement punit de 5 ans d'emprisonnement et d'une amende de 30.000 euros "toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d'un étranger en France".

Cet article L622-1, qui fait partie du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (Ceseda), est complété par plusieurs alinéas.

Le L622-4 précise que l'application du L622-1 ne peut donner lieu à des poursuites pénales dans les cas suivants: "ascendants ou descendants" de l'étranger en situation irrégulière, "frères, sœurs" et "conjoint" de l'étranger ainsi que "toute personne physique ou morale lorsque l'acte reproché était, face à un danger actuel ou imminent, nécessaire à la sauvegarde de la vie ou de l'intégrité physique de l'étranger".

Enfin l'article L622-5 prévoit que les infractions prévues par l'article L622-1 sont punies de 10 ans d'emprisonnement et de 750.000 euros d'amende lorsque, notamment, "elles sont commises en bande organisée".

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Province: Nice la plus chère, Le Havre et Saint-Etienne les plus abordables

Publié le 7 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Nice est resté la ville de province (de plus de 150.000 habitants) la plus chère en 2008 pour l'achat d'un logement ancien, selon une étude publiée mardi par le Conseil supérieur du notariat.

Avec 3.483 euros le m2 (prix médian, +3,1% par rapport à 2007) pour un appartement, la cité de la Côte d'Azur reste en tête du classement français loin devant Lyon (2.771 euros, +0,3%) et la surprenante Lille (2.640 euros, +3,4%), qui continue de bénéficier de l'effet TGV et de sa proximité avec Paris.

Viennent ensuite Bordeaux (2.560 euros, +3,7%), Marseille-Aix en Provence (2.494 euros, -1,4%), Grenoble (2.489 euros, -2,8%) et Montpellier (2.482 euros, +2,7%).

Parmi les métropoles les plus abordables, Saint-Etienne caracole en tête avec un prix de 1.371 euros/m2 (+1,1%) sans commune mesure avec Le Havre (1.955 euros, +1,3%), Angers (2.037 euros, +0,3%,), Reims (2.200 euros, -1,6%), Rennes (2.233 euros, -2,8%), Strasbourg (2.259 euros, -0,9%) et Nantes (2.393 euros, -0,1%).

Pour les maisons anciennes, Nice, favorisée par son climat et recherchée par de nombreux retraités, est également la cité la plus prisée avec un prix de vente médian de 495.000 euros (+3,1%) devant Toulon (345.000 euros, -1,4%), Grenoble (321.000 euros, -3,9%), Marseille-Aix-en-Provence (300.000 euros, +2,5%), Montpellier (287.000 euros, +2,5%), Lyon (285.000 euros, sans changement), Strasbourg (281.000% euros, -4%) et Rennes (267.900 euros, +0,3%).

Au contraire des appartements, Lille, qui ne dispose pas de grandes maisons avec de vastes jardins, est cette fois la "lanterne rouge" de ce palmarès avec 167.500 euros (-0,3%) derrière Le Havre (175.000 euros, -2,8%), Saint-Etienne (186.000 euros, -2,1%) et Angers (200.000 euros, -1,7%).

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Temps de parole présidentiel: la règle du CSA

Publié le 6 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), qui veille au pluralisme politique à la radio-télévision, ne comptabilise pas jusqu'à présent le temps de parole du président de la République, considérant qu'il ne s'exprime pas au nom du gouvernement ou d'une formation politique.

Selon un principe adopté en 2000 sur l'équilibre des temps de parole politiques, hors période électorale ou référendaire, le CSA "ne prend pas en compte les interventions du président de la République car celui-ci ne peut être assimilé à aucune des catégories donnant lieu à un décompte (gouvernement, majorité parlementaire, opposition parlementaire, autres formations)".

Cette position avait été validée le 13 mai 2005 par le Conseil d'Etat, saisi par un citoyen qui lui demandait la prise en compte de la parole élyséenne et a été débouté.

 

Cependant à partir de 2006, la haute autorité audiovisuelle a engagé "une concertation avec l'ensemble des formations politiques et acteurs concernés" sur une "éventuelle révision des modalités d'appréciation du pluralisme sur les antennes", notamment la parole du président.

En outre, "pour plus de transparence", à partir du printemps 2007, le CSA a publié sur son site internet les temps de parole du président de la République et de ses collaborateurs.

Ces temps "sont simplement relevés, pas comptabilisés. Ils ne rentrent pas dans la règle des trois tiers" (gouvernement, majorité parlementaire, opposition parlementaire), précise le CSA.

Ces temps de parole sont communiqués tous les mois au président de l'Assemblée nationale, au président du Sénat et aux principaux partis politiques.

Le pluralisme politique est inscrit dans l'article 13 de la loi du 30 septembre 1986 sur l'audiovisuel.

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Le port de Marseille-Fos veut un trafic de 120 millions de tonnes en 2013

Publié le 6 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le port de Marseille-Fos prévoit dans son plan stratégique adopté vendredi d'atteindre un trafic de 120 millions de tonnes en 2013 (contre 96,4 millions en 2007) et de dépasser les 150 millions en 2020.

Il prévoit 600 millions d'euros d'investissements sur cinq ans - dont 361 millions correspondent à des opérations déjà votées - pour plus de la moitié destinés à développer le trafic conteneurs et la logistique. Ils généreront 3 milliards d'euros d'investissements privés, avec cinq orientations stratégiques:

 - développer le trafic conteneur notamment à Fos-sur-Mer en visant 5 millions d'équivalents vingt pieds en 2020 (850.000 EVP en 2008), afin d'entrer au top 10 des ports européens (20e place en 2007). Outre Fos-2XL, dont le port doit livrer ses premiers travaux fin 2009, Fos-3 et 4XL seront lancés avant 2013 (200 M EUR d'investissements publics, 300 M du privé). Les accès routiers et ferroviaires à Fos seront améliorés et la liaison fluviale avec le canal du Rhône réalisée.

 - être le port de toutes les énergies avec 90 millions de tonnes en 2020 (67 Mt en 2007). Quatre nouveaux postes à quai (65 MEUR d'investissement) seront construits, ainsi qu'une usine de biodiesel, des dépôts de produits raffinés (Oil Tanking Mediaco, extension des capacités de stockage de DPF).

- conforter sa position de porte du Sud européenne pour les vracs solides, avec 22 millions de tonnes en 2020 (14 Mt en 2008) en développant le transport par barge ou fer ou en étendant le terminal céréalier des Tellines-Gloria.

- constituer un "hub" roulier euro-méditerranéen avec 7 millions de tonnes en 2020 (4 Mt en 2008), en développant les postes des bassins Est, en facilitant l'usage du ferroviaire et en confortant la digue du Large.

- développer le port passagers avec 4 millions de passagers en 2020 (2 millions en 2008), en créant un nouveau poste croisière, en allongeant un autre pour accompagner la croissance de la concession faite au groupement Costa/MSC/Louis Cruise, en réaménageant les accès piétons vers les gares passagers et en transférant le siège social du port.

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Les "Black blocks", des groupes issus des autonomes allemands

Publié le 5 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les "Black blocks", qui ont violemment manifesté en cassant tout sur leur passage samedi lors du sommet de l'Otan à Strasbourg, sont des groupuscules autonomes ou anarchistes européens, dont la tactique est issue du mouvement autonome allemand des années 1980.

En Allemagne, l'Office des renseignements intérieurs estime à environ 6.300 le nombre d'extrémistes de gauche qualifiés de "violents".

Ils sont dispersés au sein de plus de 70 organisations et surtout actifs dans de grandes villes comme Berlin et Hambourg, ainsi que dans les régions de la Ruhr, dans l'ouest, et de Dresde-Leipzig, dans l'est. Des villes universitaires, telles Göttingen et Freiburg, comptent aussi des groupuscules violents.

Ils jouent un rôle important lors d'actions violentes engagées à la faveur de manifestations. Depuis les années 1980, ils opèrent sous le nom collectif de "Schwarzer Block" ("Bloc noir"). Ce sont des groupuscules vêtus de noir, portant masques et capuches, pour éviter d'être identifiés par la police. Ils défilent en rangs serrés, au sein de larges groupes de manifestants, et agissent en petits groupes commandos lorsqu'il s'agit de passer à l'action.

Par extension, les groupes les plus virulents de militants anarchistes ou autonomes au sein des manifestations en marge de sommets internationaux ont été baptisés "Black blocks" par les policiers.

Il s'agit en général de petits groupes d'individus très mobiles, constitués de jeunes issus de la plupart des pays européens, surtout l'Allemagne, l'Italie la Suisse germanophone et l'Espagne.

Lors des violences samedi à Strasbourg, de nombreux manifestants cagoulés parlaient allemand entre eux, selon des journalistes sur place.

Ils n'hésitent pas à s'en prendre aux forces de l'ordre et aux symboles de l'économie capitaliste comme les banques. Un de leurs objectifs est de créer des "zones autonomes temporaires", espaces libérés de la présence étatique et marchande, en investissant des lieux symboliques comme des sièges de sociétés.

Ils sont apparus lors des mobilisations en marge du sommet de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Seattle (Etats-Unis) en 1999. La présence de ce type de groupes avait également donné lieu à des affrontements violents avec les forces de l'ordre, marqués par la mort d'un jeune manifestant, en juillet 2001 à Gênes (Italie) à l'occasion d'une réunion du G8.

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La semaine sainte: des Rameaux jusqu'à Pâques

Publié le 5 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Catholiques et protestants fêtent dimanche 5 avril les Rameaux qui marquent le début de la semaine sainte, elle-même jalonnée d'événements majeurs de la liturgie, le procès de Jésus, sa mort sur la Croix et sa résurrection, le jour de Pâques.

Le dimanche des Rameaux: Jésus vient à Jérusalem pour les fêtes de la Pâque juive. La foule étale des palmes et des manteaux sur son chemin.

Le jeudi saint : Jésus prend son dernier repas (la Cène) avec les douze apôtres dans la salle du Cénacle. Il prend le pain et le vin, offre son corps et son sang pour le salut des hommes. Ils vont ensuite prier au Jardin des Oliviers où Jésus est arrêté après la trahison de Judas (qui l'a désigné aux soldats romains en l'embrassant).

Le vendredi saint : accusé par les juifs de parjure parce qu'il dit être le fils de Dieu et par les Romains de trouble à l'ordre public, Jésus est jugé, flagellé et condamné à être cloué sur une croix. Il porte lui-même la croix jusqu'au Golgotha (mont du Calvaire), et meurt crucifié à 3 heures de l'après-midi. Il est ensuite descendu de la Croix, enveloppé dans un linceul et mis au tombeau.

Le samedi saint : jour de deuil et de prière des apôtres et de la Vierge Marie. C'est devenu la vigile pascale au cours de laquelle les chrétiens se préparent à la Résurrection, victoire du Christ sur la mort. C'est pendant la vigile pascale que sont célébrés les baptêmes d'adultes (2.931 cette année).

Le dimanche de Pâques : Marie la Magdaléenne se rend au tombeau. La pierre qui barrait l'entrée a été déplacée, les bandelettes et le linceul laissés sur place; un homme se présente et dit "ne cherchez pas Jésus de Nazareth, (...) il est revenu de la mort et il n'est plus ici". L'apôtre Pierre annonce alors aux autres apôtres que "Christ est ressuscité".

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Quand les gardiens du Temps légal affinent son exactitude

Publié le 4 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

"Au quatrième top il sera ...": l'horloge parlante hébergée depuis 1933 par l'Observatoire de Paris est exacte au vingtième de seconde près (cinquante millisecondes), grâce aux travaux de l'Observatoire de Paris qui l'héberge depuis 1933. Très précis pour le citoyen moyen, très imprécis pour l'astronome.

"C'est amplement suffisant pour prendre son train ou son avion", souligne Roland Barillet, physicien chercheur au sein du département des Systèmes de Référence Temps-Espace (SYRTE).

"Mais, ça ne l'est plus du tout lorsqu'il s'agit de comparer le temps légal à l'échelle internationale, entre laboratoires spécialisés. Là, ce sont des précisions de quelques milliardièmes de secondes qui sont nécessaires".

 Au SYRTE, l'affinage du temps s'apparente à une course incessante, tant les enjeux sont de taille. Aussi bien pour tester les lois fondamentales de la physique que pour Galileo, future version civile européenne du GPS américain, constellation militaire américaine de navigation par satellite.

 Trente satellites seront déployés entre 2010 et 2013, qui rivaliseront avec le GPS, dont la précision obtenue en temps réel est de l'ordre de quelques mètres en position et de quelques nanosecondes en temps.

 Temple du Temps légal en France, l'Observatoire de Paris a été fondé en 1667 par Louis XIV, "non pas pour la beauté de la science, rappelle Roland Barillet, mais pour des considérations stratégiques militaires".

 "A l'époque, le besoin de cartes de navigation correctes était criant, l'imprécision des chronomètres de marine pouvant conduire à des désastres militaires. Si l'on pouvait mesurer la latitude par la hauteur du soleil, la longitude dépendait de la qualité de ces chronomètres".

Il faudra attendre la fin du XVIIIe siècle pour obtenir des montres capables de tenir une précision de quatre ou cinq secondes d'écart sur deux mois.

"Au début du XXe, les montres métrologiques de l'Observatoire autorisaient encore 3 ou 4 secondes de décalage sur un an", note Roland Barillet.

Puis apparaissent l'oscillateur à quartz en 1920 et l'horloge à jet de césium sous vide en 1955. Pour les horloges optiques actuelles, les atomes sont piégés par les faisceaux laser à une température proche du 0° absolu (-273,15 degrés centigrade). Une version spatiale de la première "horloge-fontaine à atomes froids de césium", construite à l'Observatoire de Paris au début des années 90, volera sur la Station Spatiale Internationale en 2013.

En ajoutant à chaque décennie, pour la seconde-temps, un chiffre après la virgule, notre seconde est devenue aujourd'hui exacte à quelque dix dixièmes de millionièmes de milliardièmes de variation près, soit 10 puissance moins 16.

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BCE: le principal taux tombe au niveau inédit de 1,25%

Publié le 2 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

 

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi d'abaisser son principal taux directeur d'un quart de point à un nouveau plancher historique de 1,25%.

Depuis le lancement de l'euro le 1er janvier 1999, la BCE a modifié ses taux 30 fois (seize hausses et quatorze baisses).

Depuis octobre, elle a abaissé son principal taux à six reprises, face à la détérioration rapide de l'économie de la zone euro.

Il est encadré par un taux plancher (dépôt au jour le jour), auquel les banques privées peuvent placer de l'argent pour 24 heures auprès de la BCE. Ce dernier a été abaissé de 0,50 à 0,25%.

Le taux plafond (prêt marginal au jour le jour) auquel les banques peuvent emprunter pour la même durée, a été réduit de 2,50 à 2,25%.

 

Taux de refinancement: principal outil de politique monétaire de la BCE

Le taux de refinancement minimum, abaissé jeudi d'un quart de point de pourcentage au niveau historique de 1,25%, est le principal outil dont dispose la Banque centrale européenne (BCE) pour influer sur l'octroi de crédits et contrôler l'évolution des prix en zone euro.

Cet instrument, utilisé lors des opérations hebdomadaires de refinancement par la BCE pour alimenter les banques en liquidités, est le véritable baromètre du coût du crédit dans les seize pays qui ont adopté la monnaie unique européenne.

Les banques qui veulent se refinancer à court terme peuvent le faire en payant un intérêt sur la somme qu'elles empruntent auprès des banques centrales de leurs pays respectifs. Cet intérêt est calculé d'après le taux en cours à la BCE.

Les banques répercutent ensuite, en principe, ce loyer sur les intérêts des crédits qu'elles accordent à leurs propres clients. Plus le taux de la BCE est bas, plus le coût du crédit a des chances d'être bon marché ce qui, en théorie, favorise la croissance.

A l'inverse, une hausse du taux du crédit permet théoriquement de ralentir la demande et par conséquent d'éviter une surchauffe génératrice d'inflation.

Mais comme les banques prêtent au compte goutte depuis l'intensification de la crise financière en septembre, l'effet des baisses de taux est jusqu'ici limité.

Le taux de la facilité de dépôt au jour le jour, celui auquel la BCE rémunère les dépôts des banques, a lui aussi été abaissé d'un quart de point à 0,25%. Ce taux plancher a gagné en importance ces derniers mois, devenant la référence pour le niveau des taux interbancaires sur le marché monétaire.

Les banques ont massivement augmenté leurs dépôts auprès de la BCE, préférant lui confier des capitaux destinés en temps normal à être prêtés à d'autres banques.
 

 

Taux central

Taux plancher

Taux plafond

 

08/04/1999

2,50%

1,50%

3,50%

(Baisse)

04/11/1999

3,00%

2,00%

4,00%

(Hausse)

03/02/2000

3,25%

2,25%

4,25%

(Hausse)

16/03/2000

3,50%

2,50%

4,50%

(Hausse)

27/04/2000

3,75%

2,75%

4,75%

(Hausse)

08/06/2000

4,25%

3,25%

5,25%

(Hausse)

31/08/2000

4,50%

3,50%

5,50%

(Hausse)

05/10/2000

4,75%

3,75%

5,75%

(Hausse)

10/05/2001

4,50%

3,50%

5,50%

(Baisse)

30/08/2001

4,25%

3,25%

5,25%

(Baisse)

17/09/2001

3,75%

2,75%

4,75%

(Baisse)

08/11/2001

3,25%

2,25%

4,25%

(Baisse)

05/12/2002

2,75%

1,75%

3,75%

(Baisse)

06/03/2003

2,50%

1,50%

3,50%

(Baisse)

05/06/2003

2,00%

1,00%

3,00%

(Baisse)

01/12/2005

2,25%

1,25%

3,25%

(Hausse)

02/03/2006

2,50%

1,50%

3,50%

(Hausse)

08/06/2006

2,75%

1,75%

3,75%

(Hausse)

03/08/2006

3,00%

2,00%

4,00%

(Hausse)

05/10/2006

3,25%

2,25%

4,25%

(Hausse)

07/12/2006

3,50%

2,50%

4,50%

(Hausse)

08/03/2007

3,75%

2,75%

4,75%

(Hausse)

06/06/2007

4,00%

3,00%

5,00%

(Hausse)

03/07/2008

4,25%

3,25%

5,25%

(Hausse)

08/10/2008

3,75%

2,75%

4,75%

(Baisse)

09/10/2008

3,75%

3,25%

4,25%

(Mesure d'appoint ne touchant pas taux central)

06/11/2008

3,25%

2,75%

3,75%

(Baisse)

04/12/2008

2,50%

2,00%

3,00%

(Baisse)

18/12/2008

2,50%

1,50%

3,50%

(Mesure d'appoint ne touchant pas taux central)

15/01/2009

2,00%

1,00%

3,00%

(Baisse)

05/03/2009

1,50%

0,50%

2,50%

(Baisse)

02/04/2009

1,25%

0,25%

2,25%

(Baisse)

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La Tour Eiffel en quelques chiffres

Publié le 2 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La Tour Eiffel, qui va être entièrement repeinte d'ici à 18 mois pour un budget d'environ 4 millions d'euros, a accueilli 6,93 millions de visiteurs en 2008, dont 75% d'étrangers, après 6.893.000 en 2007.

 

Voici quelques chiffres la concernant:

 

- 243.760.000 visiteurs depuis son ouverture au public le 15 mai 1889

- 324 mètres de haut (avec antennes)

- 120 antennes

- 7.300 tonnes pour la charpente métallique, poids total de 10.100 tonnes

- 18.000 pièces métalliques assemblées par 2.500.000 rivets

- trois étages: premier étage à 57 mètres de hauteur, deuxième étage à 115 mètres, troisième étage à 276 mètres

- éclairage: 336 projecteurs (lampes à sodium)

- scintillement: 20.000 ampoules (5.000 par face), qui scintillent cinq minutes au début de chaque heure, de la tombée de la nuit à une heure du matin (02H00 l'été)

La tour Eiffel est ouverte sept jours sur sept de 09H30 à 23H45 (de 09H00 à 00H45 l'été).

Elle appartient à la Ville de Paris qui en a confié l'entretien et l'exploitation, fin 2005, à une société d'économie mixte, la Société d'Exploitation de la tour Eiffel (SETE), dans le cadre d'une délégation de service public d'une durée de dix ans.

La SETE, dont la ville de Paris est actionnaire à 59,9%, a réalisé en 2008 un chiffre d'affaires de 64 millions d'euros.

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Les différents types de biocarburants commercialisés en France

Publié le 1 Avril 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le lancement de l'E10 vient compléter la palette des biocarburants déjà commercialisés en France.

Obtenus à partir d'une matière première végétale (biomasse), les biocarburants sont divisés en deux grandes familles: la filière éthanol, à base de betterave et de céréales, pour l'essence et la filière huiles végétales, à base de colza, pour le diesel.

La France veut atteindre 7% de biocarburants (en valeur énergétique) en 2010.

 

+ LE SUPER SANS PLOMB 95

Il contient déjà 5% d'éthanol et est compatible avec tous les véhicules essence, sauf les plus anciens qui ont été conçus pour de l'essence plombée.

 

+ LE SUPER SANS PLOMB 98

Il contient aussi 5% d'éthanol et est compatible avec tous les véhicules essence. Un additif est cependant requis pour les plus anciens qui ont été conçus pour de l'essence plombée.

 

+ LE SANS PLOMB 95-E10

Il contient 10% d'éthanol et 90% d'essence et est compatible avec la plupart des véhicules immatriculés après 2000 (60% des véhicules essence). La liste des véhicules compatibles est disponible sur www.carburantE10.fr

 

+ LE SUPERETHANOL - E85

Il contient jusqu'à 85% d'éthanol et n'est compatible qu'avec des véhicules spéciaux, dits "flexfuel".

 

+ LE GAZOLE

Il contient déjà 7% de biodiesel, l'EMHV (ester méthylique d'huile végétale), fabriqué à base de colza ou de tournesol.

Les caractéristiques de l'EMHV sont voisines de celles du gazole, ce qui permet de l'utiliser en mélange avec du gazole dans les moteurs diesel classiques.

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GM, Ford, Chrysler, des géants centenaires au demi-million d'employés

Publié le 30 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

General Motors, Ford et Chrysler, les trois constructeurs automobiles fondés au début du XXe siècle autour de Detroit (Michigan, nord des Etats-Unis), emploient un demi-million de personnes à travers le monde et ont vendu l'an dernier 13,24 millions de véhicules.

 

- GENERAL MOTORS

Le plus gros constructeur automobile américain, basé à Detroit, a fêté l'an dernier un siècle d'existence. Il comptait fin 2008 244.000 employés dans le monde, dont la moitié aux Etats-Unis, où il est présent dans une trentaine d'Etats. Le constructeur va supprimer 47.000 emplois cette année, dont 26.000 à l'international, ce qui ramènerait ses effectifs autour de 200.000 personnes.

GM s'est fait ravir en 2008 par Toyota le titre de numéro un mondial de l'automobile, avec des ventes tombées à 8,35 millions de véhicules. Le groupe est présent à travers les marques Buick, Cadillac, Chevrolet, GMC, GM Daewoo, Holden, Hummer, Opel, Pontiac, Saab, Saturn, Vauxhall et Wuling.

Le constructeur veut désormais se recentrer sur Cadillac, Buick, Chevrolet et GMC. L'avenir de ses filiales européennes Opel, qui emploie près de 50.000 personnes, et Saab, dont les effectifs atteignent 4.100 personnes, est ainsi en pointillés.

GM a perdu plus de 82 milliards de dollars depuis 2005, dont près de 31 milliards sur la seule année 2008.

Le PDG Rick Wagoner, en poste depuis 2003, vient d'être conduit à la démission par Washington.

 

- FORD

Le plus ancien des trois grands, fondé en 1903, est basé à Dearborn, non loin de Detroit, et compte quelque 213.000 employés à travers le monde. A la différence de ses compatriotes GM et Chrysler, il a refusé fin 2008 de recourir à une aide fédérale et assure depuis pouvoir se redresser seul.

En 2008, il a vendu environ 5,4 millions de véhicules sous les marques Ford, Lincoln, Mercury, Volvo et Mazda.

Dirigé depuis 2006 par Alan Mulally, Ford compte à ce jour 91 usines dans le monde, dont 34 en Amérique du Nord.

Le groupe cumule près de 30 milliards de dollars de pertes depuis 2006.

Ford, qui a déjà vendu ses filiales Jaguar et Land Rover, est maintenant engagé dans des discussions pour céder sa filiale suédoise Volvo Cars. Le constructeur chinois Geely, numéro deux du secteur dans son pays, serait sur les rangs. La marque suédoise emploie environ 20.000 personnes dans le monde.

 

- CHRYSLER

Le plus petit des trois constructeurs américains, Chrysler, existe sous ce nom depuis 1925.

Le constructeur, basé à Auburn Mills non loin de Detroit, emploie actuellement environ 54.000 personnes au total sur une trentaine de sites, dont 38.200 aux Etats-Unis.

Chrysler veut supprimer 3.000 emplois cette année dans le monde, après en avoir supprimé 32.000 entre 2007 et 2008.

Propriétaire des marques Jeep et Dodge, le constructeur a écoulé 2 millions de véhicules au total en 2008. Il table sur un partenariat avec l'italien Fiat pour compléter sa gamme en direction des petits véhicules économes en carburant.

Racheté par le fonds d'investissement Cerberus à l'été 2007, Chrysler n'est plus coté en Bourse et n'est donc plus tenu de publier ses données financières.

Aux Etats-Unis les usines Chrysler sont implantées dans le Michigan (nord), l'Illinois (nord), l'Indiana (centre), le Wisconsin (nord), le Delaware (est), le Missouri (centre) et l'Ohio (nord).

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FNSEA: un rôle prédominant dans le secteur agricole

Publié le 30 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), en congrès du 31 mars au 2 avril, joue un rôle prédominant dans le secteur agricole français grâce en particulier à son poids dans les chambres d'agriculture et à son maillage territorial.

La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), la branche qui regroupe les exploitants de moins de 35 ans, ont conforté leur place de premier syndicat agricole français en obtenant près de 55% des voix lors des élections aux chambres d'agriculture en 2007.

La coalition, classée à droite, a laissé loin derrière les autres syndicats, dont la Confédération paysanne (19,6%), proche de la gauche et la Coordination Rurale (18,7%), classée à droite.

Avec 320.000 adhérents, la FNSEA, créée en 1946, dispose d'un réseau qui couvre l'ensemble des territoires et des productions agricoles.

La FNSEA est présente à tous les échelons. Elle compte 20.000 syndicats locaux (communes et cantons), 94 fédérations et unions départementales (FDSEA et UDSEA) et 22 fédérations régionales (FRSEA).

Trente six "associations spécialisées", représentant chacun un secteur de production, lui sont affiliées.

L'une des plus importantes est l'association générale des producteurs de blé (AGPB), production phare de la France, qui reproche au président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer de l'avoir mal défendue lors des récentes négociations sur la redistribution des aides.

La FNSEA est omniprésente dans les chambres d'agriculture, qui ont un rôle de consultant auprès des pouvoirs publics, avec 90 présidents sur 94. Elle détient aussi 11 sièges au Conseil économique, social et environnemental.

Le syndicat est aussi représenté au Crédit Agricole, à la MSA (la sécu des agriculteurs), dans l'enseignement et la formation agricole. Il fait également entendre sa voix au sein de la Safer (Fédération des sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural) et de France AgriMer, la structure qui remplace les anciens offices (élevage, grandes cultures...).

La FNSEA porte un grand soin à la communication. Outre une participation dans le groupe d'édition spécialisé Réussir, le syndicat détient une agence de presse Actuagri et un mensuel "l'information agricole".

A l'international, elle s'exprime via le Comité européen des organisations professionnelles agricoles de l'Union européenne (Copa) dont M. Lemétayer est président et la Fédération internationale des producteurs agricoles (Fipa).

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Cinquième consultation à Mayotte depuis 1974

Publié le 29 Mars 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Collectivité, département...les territoires ultra-marins votent assez régulièrement sur leur statut, Mayotte en étant à sa cinquième consultation depuis 1974.

Collectivité départementale depuis 2001, collectivité d'outre-mer depuis 2003, Mayotte a fêté en 2008 le cinquantième anniversaire de son aspiration à la départementalisation, selon le sénateur Soibahadine Ibrahim Ramadani.

Les quatre conseillers mahorais à l'Assemblée territoriale des Comores, qui avaient obtenu en 1946 le statut de territoire d'outre-mer, avaient alors demandé sans succès la départementalisation de l'île.

L'autonomie de Mayotte fut renforcée trois fois, notamment par la loi-cadre Defferre de 1956, par crainte d'une hégémonie des îles les plus peuplées de l'archipel (Grande-Comore, Anjouan).

Paris organisa le 22 décembre 1974 une consultation d'autodétermination des populations des Comores, qui se fit île par île.

Alors que dans les autres îles (Grande-Comore, Anjouan et Mohéli), le oui recueillit plus de 94% des suffrages exprimés, à Mayotte le non à l'indépendance l'emporta à 64% des suffrages exprimés.

Après la proclamation unilatérale d'indépendance des Comores, deux consultations furent organisées en 1976.

La première aboutit par un vote quasi-unanime (99,4% des suffrages) au maintien de Mayotte dans la République.

  Lors de la seconde, à la question "Désirez-vous que Mayotte conserve ou abandonne le statut de territoire d'outre-mer?", la population a rejeté le statut de territoire d'outre-mer par 97,47% des voix, tandis que 79,59% des votants ont déposé dans l'urne le bulletin sauvage du Mouvement Populaire Mahorais exprimant le souhait que Mayotte soit dotée du statut de DOM.

Le 2 juillet 2000, la population de Mayotte a approuvé à 73% l'accord sur l'avenir de Mayotte signé en janvier 2000 par le gouvernement PS et les principaux partis politiques de l'île, annonçant la tenue du statut définitif de l'île qui sera érigée en "collectivité départementale" dans le but d'en faire un département.

La dernière consultation spécifique à l'évolution des statuts outre-mer a eu lieu le 7 décembre 2003. Les électeurs guadeloupéens ont rejeté à 73% la substitution d'une collectivité unique à la région et au département.

Les électeurs de la Martinique ont fait de même à 50,5%.  Ceux des îles de Saint-Barthélémy et de Saint-Martin - alors intégrées à la Guadeloupe - ont approuvé à une large majorité, respectivement 95,5% et 76,2%, la proposition d'évolution de leur statut en collectivité d'outre-mer.

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