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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

point de repere

Les systèmes éducatifs des pays de l'OCDE : quelques comparaisons

Publié le 10 Septembre 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici cinq indicateurs permettant de comparer les systèmes éducatifs de certains pays de l'OCDE, tirés du rapport "Regards sur l'éducation 2008" publié jeudi par l'Organisation de coopération et de développement économiques:

 

- Dépenses d'éducation en pourcentage du PIB, pour le primaire et le secondaire, puis pour l'enseignement supérieur (chiffres 2005):

 

Moyenne OCDE

3,8%

1,5%

Espagne

2,9%

1,1%

Allemagne

3,4%

1,1%

Etats-Unis

3,8%

2,9%

Finlande

3,9%

1,7%

France

4,0%

1,3%

Royaume-Uni

4,6%

1,3%

 

 

- Part relative des dépenses publiques et privées, tous niveaux confondus (chiffres 2005):

 

Moyenne OCDE

85,5% Public

14,5% privé

Moyenne UE-19

90,5%

9,5%

Finlande

97,8%

2,2%

France

90,8%

9,2%

Allemagne

82,0%

18,0%

Royaume-Uni

80,0%

20,0%

Japon

68,6%

31,4%

Etats-Unis

67,3%

32,7%

 

- Dépenses annuelles par élève/étudiant (en dollars, chiffres 2005) :

 

primaire

"collège"

"lycée"

supérieur

Moyenne OCDE

6.252

7.437

8.366

11.512

France

5.365

7.881

10.311

10.995

Finlande

5.557

8.875

6.441

12.285

Allemagne

5.014

6.200

10.282

12.446

Etats-Unis

9.156

9.899

10.969

24.370

 

 

- Nombre moyen d'enfants par classe (chiffres 2006):

 

 

Primaire

Niveau collège

Moyenne OCDE

21,5

24,0

Danemark

19,5

20,1

Allemagne

22,1

24,7

France

22,5

24,3

Etats-Unis

23,1

24,3

Japon

28,3

33,3

 

 

- Nombre annuel d'heures de classe pour un élève de 15 ans (chiffres 2006):

 

MoyenneOCDE

910

Angleterre

760

Finlande

856

Allemagne

900

France

1.033

 

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RSA: les revenus et les personnes concernées par la taxation

Publié le 28 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Assurance-vie, dividendes, revenus fonciers: la quasi-totalité des revenus du capital sont concernés par la taxe de 1,1% décidée par le président Sarkozy pour financer le Revenu de solidarité active (RSA).

Les retraités seront les plus touchés. Les personnes âgées de 65 à 74 ans tirent en effet 19% de leur revenu du patrimoine, pour les plus de 74 ans la proportion monte à 21% contre 11% chez la moyenne des Français, selon l'Insee.

 

ASSURANCE-VIE

Douze millions de personnes sont titulaires d'un contrat d'assurance-vie, selon la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA). Cela représentait 34,5% des ménages en 2004, selon l'Insee.

Toutes les catégories socio-professionnelles sont concernées: 30% des employés et des ouvriers qualifiés, 35% des agriculteurs et 40% des professions intermédiaires détiennent un contrat d'assurance-vie.

Le premier motif de détention d'un contrat d'assurance-vie est la préparation de la retraite (28% des ménages détenteurs) puis la volonté d'en faire bénéficier un proche (27%).

En juillet 2008, l'encours des contrats d'assurance-vie et de capitalisation s'élevait à 1.162 milliards d'euros.

 

ACTIONS

Près d'un ménage sur quatre (23%) détenait des actions en direct en 2004, selon l'Insee. La détention d'actions augmente avec le diplôme et, à diplôme donné, elle augmente avec le nombre d'actifs financiers détenus par le ménage.

L'Association des petits porteurs actifs (Appac) recensait de son côté 6,5 millions de petits actionnaires en France en 2008 (contre 7 millions en 2007), d'après son président Didier Cornardeau. Selon l'Appac, un petit actionnaire est un actionnaire individuel qui ne détient pas plus de 200 actions d'une même société cotée en Bourse, directement ou via un PEA (Plan d'épargne en actions).

Les trois-quarts des petits actionnaires habitent le sud de la France (des retraités pour la plupart), suivi par les "grandes familles" du Nord de la France, selon l'Appac. Paris ne compte pas plus de 200.000 petits actionnaires.

 

REVENUS FONCIERS

Selon les déclarations de revenus de 2002 déposées en 2003, 4 millions de foyers déclarent des revenus fonciers, pour un montant de 16,6 milliards d'euros.

Pour la grande majorité des foyers, il s'agit d'un revenu annexe qui représente en moyenne 15% de leur revenu global. Le nombre de foyers concernés augmente depuis 10 ans de 2,4% en moyenne par an.

Le montant moyen annuel de ce revenu est de 4.180 euros.

Environ 40% des agriculteurs et des professions libérales déclarent des revenus fonciers, mais seulement 7% des salariés.

Le titulaire de revenus fonciers a 58 ans en moyenne et touche un revenu annuel total de 33.600 euros.

Le revenu foncier peut presque passer du simple au double selon les départements: de 6.023 euros en Auvergne à 11.225 euros pour les propriétaires habitant en Ile-de-France.

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La rentrée 2008 en chiffres

Publié le 27 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Près de 12 millions d'élèves (11.987.200)  s'apprêtent à entamer une nouvelle année scolaire dans les écoles, collèges et lycées publics et privés de France.

Les 11.987.200 élèves seront pris en charge par 870.023 enseignants et 174.005 personnels non enseignants, au sein de 66.747 écoles, collèges et lycées publics ou privés, selon les prévisions du ministère.

L'année scolaire écoulée avait compté 12.325.471 élèves, selon les chiffres constatés par le ministère.

En 2008, sur les 11,9 millions d'élèves, 274.600 sont étudiants de classes post-baccalauréat (Section de technicien supérieur ou classes préparatoires).

En revanche, contrairement aux années précédentes, le ministère n'a pas publié de prévisions d'effectifs élèves par niveau.

Le budget de l'Education nationale pour 2008 est de 59 milliards d'euros.

Par ailleurs, 95% des collèges publics, 64% des collèges privés et 90% des écoles élémentaires de l'éducation prioritaire et 200 lycées vont mettre en place l'accompagnement éducatif après la classe (soutien scolaire, sport, activités artistiques et culturelles).

Cette année, 254 collèges (253 l'an dernier) et 1.750 écoles sont classés "réseaux ambition réussite" (collèges les plus difficiles, bénéficiant de moyens supplémentaires).

Dans le cadre du volet éducation du plan "Espoir banlieues", 30 "sites d'excellence" seront créés autour de lycées qui bénéficieront d'un  accompagnement individualisé (développant les "dimensions d'excellence linguistiques, artistiques ou culturelles").

En outre, 12 communes volontaires vont mettre en oeuvre le busing (transport permettant de scolariser des élèves de cours moyen d'une école à une autre située dans un quartier plus favorisé, pour privilégier la mixité).

Par ailleurs, 70.000 places sont offertes à des élèves pour une expérimentation du bac professionnel en 3 ans (au lieu de quatre ans jusqu'alors).

10.000 élèves handicapés supplémentaires (162.000 en 2007) seront accueillis et 250 Unités pédagogiques d'intégration (structures d'encadrement dans le secondaire spécialisées dans l'accueil des handicapés) supplémentaires sont créées (portant le total à 1.540).

Un guide pratique à destination des parents sur l'école élémentaire sera diffusé à 5,1 millions d'exemplaires dans toutes les écoles.

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Le 25 août 1944, le "massacre oublié" de Maillé

Publié le 25 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Longtemps oublié, le petit village tourangeau de Maillé, où se rend lundi pour la première fois un président de la République, a été le théâtre de l'un des pires massacres de civils par l'armée allemande en France durant la seconde guerre mondiale.

Le 25 août 1944, jour de la libération de Paris, 60 à 80 soldats allemands massacraient, au fusil ou à l'arme blanche, 124 des 500 habitants de Maillé, dont 42 femmes et 44 enfants, avant de bombarder le village.

Deuxième massacre de civils en France, derrière celui d'Oradour-sur-Glane (642 victimes, le 10 juin 1944), Maillé n'a pourtant été que rarement mentionné dans les livres d'histoire. Les habitants de la région, marqués par l'horreur de cette journée, l'appellent d'ailleurs "le massacre oublié".

La plus jeune des victimes avait trois mois, la plus âgée 89 ans, selon Sébastien Chevereau, un responsable de la Maison du souvenir de ce village, proche de Chinon. Selon lui, "c'est un sujet extrêmement sensible car il y a encore 28 orphelins de guerre à Maillé", tous âgés maintenant de plus de 65 ans.

A ce jour, le mystère reste entier quant aux auteurs du massacre, commis dans la confusion entourant le repli des unités allemandes sous la pression des forces alliées.

Les Allemands ont découvert l'existence de ce massacre en 1988. Une première enquête a été menée en 1990 par la justice allemande, sans aboutir, avant qu'un procureur de Dortmund ouvre en 2004, à la suite de travaux universitaires, une information judiciaire pour crime de guerre. Ce type de crime demeure imprescriptible outre-Rhin.

Ce procureur, Ulrich Maass, s'est rendu sur place le 15 juillet dernier pour faire avancer cette enquête, dont les résultats sont très attendus par les survivants. Ayant trouvé des "archives intéressantes", il doit revenir en novembre.

Une soixantaine de témoins ont déjà été entendus en France, en Allemagne et en Autriche.

"Durant le retrait des forces allemandes en Europe, des massacres ont été commis. Celui de Maillé a été oublié", a constaté M. Maass lors de son séjour en France.

Le massacre pourrait être lié à un accrochage, la veille au nord du village, entre un groupe de résistants et des soldats allemands et à la mort dans une embuscade d'un officier SS quelques jours auparavant. "De jeunes soldats étaient missionnés pour des représailles et tout porte à croire qu'ils ont commis ce massacre de leur propre initiative", selon M. Maass.

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L'adoption en France et à l'étranger : mode d'emploi

Publié le 25 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici quelques clés pour éclairer le plan du gouvernement présenté mercredi en Conseil des ministres et destiné à relancer l'adoption nationale et internationale :

 

- L'agrément : sorte de "permis d'adopter". Valable cinq ans, il est délivré par le conseil général, après enquête sociale et psychologique, dans un délai de neuf mois. Moins de 10% de refus en moyenne (de 0% à 60% selon les départements).

Plus de 8.000 agréments sont délivrés chaque année. Compte tenu du délai qui sépare l'obtention d'un agrément et l'arrivée d'un enfant, environ 30.000 familles étaient en possession d'un agrément en 2006, soit 10,8% de plus qu'en 2003, pour moins de 4.000 enfants adoptés au total cette année-là.

 

- Nombre d'adoptions internationales : il augmente dans le monde depuis 30 ans, et était estimé entre 40.000 et 45.000 en 2007.

La France, malgré une baisse conséquente (de 4.136 en 2005 à 3.162 en 2007), reste en tête des pays d'accueil, quoique loin derrière les Etats-Unis (20.679 adoptions en 2006), et l'Espagne, dont le nombre d'adoptions a bondi de moins de 1.000 en 1997 à 4.472 en 2006.

80% des enfants adoptés en France sont nés à l'étranger.

 

- Pays d'origine : ils fluctuent selon les années, ce qui impose une adaptation permanente.

La France adopte dans 74 pays. En 2007, les pays d'origine étaient, par ordre décroissant, l'Ethiopie, Haïti, la Russie, la Colombie, le Vietnam (autrefois premier pays d'origine), la Chine, le Mali.

Le droit de la quasi-totalité des Etats arabes et musulmans exclut l'adoption au nom du Coran.

 

- Démarches :

Les adoptions individuelles, directement à un orphelinat ou aux autorités du pays, diminuent (48,8% en 2006 à 37,9% en 2007), car la convention de La Haye les rend impossibles.

43 opérateurs aident les parents désireux d'adopter : 42 organismes privés autorisés pour l'adoption (OAA) et un public, l'Agence française de l'adoption, (AFA), créée par la réforme de 2005.

Les OAA ont réalisé 41,8% des adoptions en 2007 (contre 36,6% en 2006).

L'AFA, qui ne sélectionne pas les dossiers, a accompagné 19% des procédures en 2007.

 

- Adoptions nationales :

En 2006, 764 seulement parmi les 2.300 pupilles de l'Etat ont été adoptés, et sur 23.000 enfants placés en familles d'accueil ou foyers après décision d'un juge, moins de 1% sont adoptables.

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JO-2008 - Les images fortes des jeux Olympiques de Pékin

Publié le 24 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici les images les plus fortes, compilées par l'AFP, des jeux Olympiques de Pékin, des exploits de Phelps et Bolt jusqu'au larmes d'Isinbayeva ou Manaudou, en passant par la première médaille afghane ou l'embrassade entre des athlètes russes et géorgiennes.

 

Dimanche 10 août:

-          PAIX - Tandis que les armées de leurs deux pays se livrent une bataille sanglante en Ossétie, Natalia Paderina, la Russe (argent), et Nino Salukvadze, la Géorgienne (bronze), s'embrassent sur le podium du tir au pistolet à 10 mètres, devant les photographes et les caméras.

 

Lundi 11 août

-          SAUVAGE - Le Français Alain Bernard, battu d'une demie main par l'Américain Lezak à l'arrivée du relais 4x100 m nage libre, ne peut retenir ses larmes à la sortie de l'eau. A quelques mètres de lui, Phelps, pourtant habitué des podiums, hurle une joie sauvage et sans mesure, bras écartés et muscles saillants, à s'en faire exploser les poumons. Son pote Garrett Weber-Gale, le deuxième relayeur, fait de même.

-          LARMES - Laure Manaudou, 7e du 100 m dos, s'effondre en larmes: "Je me demande si ça vaut le coup de continuer. J'ai même pas envie de nager..." L'ancienne meilleure nageuse du monde ne se remettra jamais de cet échec initial, et perdra les deux autres courses dans lesquelles elle est engagée.

-          DOPAGE - La cycliste espagnole Maria Isabel Moreno est la première athlète des Jeux contrôlée positive. Cinq autres athlètes seront pris dans les mailles du filet au cours des Jeux, ainsi que quatre chevaux des concours d'équitation.

 

Mercredi 13 août

-          TIBET - La police chinoise disperse brutalement une brève manifestation pro-tibétaine près du principal site olympique à Pékin, interpellant deux activistes et malmenant un journaliste britannique. D'autres tentatives de protestations suivront, toutes réprimées.

 

Jeudi 14 août

-          CHUTE - Roger Federer, qui avait fait des Jeux un des grands objectifs de sa saison, est éliminé dès les quarts de finale du tournoi olympique par l'Américain James Blake en deux sets 6-4, 7-6 (7/2).

-          COLERE - Le lutteur suédois de gréco-romaine Ara Abrahamian refuse sa médaille de bronze et va la déposer au centre du tapis, pour protester contre l'arbitrage. Le CIO le disqualifie sur le champ.

 

Dimanche 17 août:

-          SANS EGAL - Le relais américain 4x100 m 4 nages devient champion olympique, permettant à Michael Phelps de devenir le plus grand nageur de tous les temps et le premier athlète à remporter huit médailles d'or (avec sept records du monde) lors des mêmes jeux Olympiques. Il devance dorénavant son compatriote Mark Spitz, sept fois titré en natation aux JO de Munich en 1972.

-          COSTAUD - Rafael Nadal assume son nouveau statut de N.1 mondial en remportant l'or olympique, contre le Chilien Fernando Gonzalez 6-3, 7-6 (7/2), 6-3.

-          POLYVALENTE - La Britannique Rebecca Romero, médaille d'or de la poursuite dames de cyclisme, devient la deuxième athlète à décrocher deux médailles dans deux sports différents aux JO d'été. A Athènes, la jeune femme avait été médaillée d'argent en aviron. Seule une Allemande de l'Est, Roswitha Krause, avait été médaillée dans deux sports différents: en natation en 1968 et au handball en 1976 et 1980.

 

Lundi 18 août

-          CAUCHEMAR - Le rêve chinois tourne au drame national lorsque l'idole Liu Xiang, champion olympique du 110 m haies et meilleure chance de médaille d'or de son pays en athlétisme, renonce à prendre le départ de sa série, blessé au pied droit.

-          ECRASANTS - La Grande-Bretagne remporte la médaille d'or de la poursuite par équipes, en cyclisme sur piste. Au total, les Britanniques écrasent les épreuves sur piste en remportant sept médailles d'or sur dix possibles.

 

Mardi 19 août:

-          SENSIBLE - La perchiste russe Yelena Isinbayeva, qui domine sa discipline depuis des années et remporte sans surprise la médaille d'or, laisse couler des torrents de larmes d'émotion sur le podium pendant l'hymne russe.

 

Mercredi 20 août:

-          SUPERMAN - Bolt, la veille de ses 22 ans, gagne le 200 m et inscrit son nom dans l'histoire de l'athlétisme en devenant le premier humain à remporter les trois médailles d'or du sprint (100, 200 et 4x100m) assorties des trois records du monde. Sur 100 m, Bolt a même écoeuré ses adversaires en coupant son effort et en ouvrant les bras 15 bons mètres avant la ligne d'arrivée. Au point que certains lui ont reproché d'être arrogant.

-          GUERRE ET PAIX - L'Afghan Rohullah Nikpai offre à son pays la toute première médaille olympique de son histoire, avec le bronze en taekwondo (58 kg). Il souhaite en faire un "message pour la paix".

-          RÊVE - Amputée d'une jambe voilà sept ans, la nageuse sud-africaine Natalie Du Toit va au bout de son rêve en participant à ses premiers jeux Olympiques, mercredi, sur l'épreuve du 10 km en eau libre.

 

Jeudi 21 août:

-          INIMAGINABLE - Catastrophe pour les deux relais 4x100 américains, à qui une médaille paraissait promise. En séries, les messieurs laissent tomber le témoin entre le 3e et le 4e relayeur. Eliminés. Quelques minutes plus tard, scénario exactement identique pour les filles. Eliminées.

 

Vendredi 22 août:

-          ETOILES D'OR - Dans leurs maillots jaunes, les Jamaïcains remportent le relais 4x100 m. Les Jamaïcaines, hyper-favorites, laissent tomber le témoin alors qu'elles sont largement en tête, privant ainsi leur pays d'un Grand Chelem historique. Sur six courses de sprint, la Jamaïque en remporte quand même cinq, les deux 100 m (avec un triplé chez les dames), les deux 200 m, et le relais 4x100 messieurs.

-          PRINCESSE - L'Ethiopienne Tirunesh Dibaba gagne le 5000 m, une semaine après sa médaille d'or sur 10.000, où elle avait réalisé la 2e performance de tous les temps. A 22 ans, la frêle Ethiopienne entre dans l'histoire. Sans doute pour y rester quelques années.

 

Samedi 23 août:

-          PRINCE - Comme sa compatriote Dibaba, l'Ethiopien Kenenisa Bekele, 26 ans, signe le doublé 5000/10.000 m aux Jeux. Il est le cinquième homme à l'accomplir.

-          FLAMBOYANT - A 21 ans, Lionel Messi ajoute le titre de champion olympique de foot à son déjà impressionnant palmarès. L'Argentine conserve son titre en battant en finale le Nigeria 1 à 0. Ronaldinho et le Brésil, battus en demi-finale, se consolent avec une médaille de bronze.

-          MALSAIN - Des décisions contestées, un arbitre frappé par un athlète et des officiels dépassés par les événements: le taekwondo justifie sa sulfureuse réputation lorsqu'un Cubain agresse l'arbitre qui vient de donner la victoire à son adversaire.

 

Dimanche 24 août:

-          MATCH DU SIECLE - Les basketteurs américains et espagnols se sont livrés l'un des plus grands matches de l'histoire du basket en finale des JO. Les Américains y ont récupéré leur label de "Dream Team" en décrochant l'or olympique au terme d'une partie époustouflante emportée 118 à 107.

-          PARFAITS - Les handballeurs français ont assumé leur statut de favoris en s'imposant 28 - 23 contre l'Islande, à l'issue d'un match parfaitement maîtrisé.

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L'avenir post-olympique des sites des JO de Pékin

Publié le 23 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le Pékin post-olympique ne devrait pas avoir de difficultés à "digérer" les installations des JO, même si des questions se posent pour les deux sites les plus connus, le "Nid d'oiseau" et le "Cube d'eau".

Les JO de Pékin disposaient de 31 sites. Parmi eux, 12 étaient nouveaux, huit temporaires et six placés au sein d'universités.

Si Athènes et Sydney s'étaient retrouvées avec des lieux coûteux à entretenir sans leur trouver de raison d'être, Pékin pourrait échapper à cette fatalité notamment en raison de sa population (plus de 15 millions d'habitants).

"Pékin souffrait d'un manque d'installations avant les jeux, le ratio entre la population et les installations sportives deviendra sûrement l'un des meilleurs au monde", juge Stéphane Vernay, avocat associé au sein du cabinet d'avocats Gide Loyrette Nouel.

Après les paralympiques (6-17 septembre), la question de la gestion des sites se posera surtout pour le stade olympique, le "Nid d'oiseau", et la piscine, le "Cube d'eau".

Le budget de maintenance annuel pour le "Nid d'oiseau" devrait être de 7 millions de dollars (4,7 millions d'euros), selon Gide Loyrette Nouel, qui a été impliqué dans le projet du stade.

Pour Stephane Vernay, le seul moyen d'obtenir un retour sur investissement est d'en faire le siège d'un club.

Le club de football de Pékin, Guo'an, a indiqué être intéressé mais son équipe peine à remplir la moitié de son stade actuel, beaucoup plus petit.

Selon Sun Weide, porte-parole du comité d'organisation des JO de Pékin, le lieu sera transformé en un site multifonctionnel, avec des compétitions de sport, des expositions, des concerts et des conférences.

Après avoir abrité les exploits de Phelps, le "Cube d'eau" sera transformé en parc aquatique, avec des compétitions de temps à autre, selon Sun Weide.

Les villages des athlètes et des médias, qui ont accueilli des milliers de personnes, seront convertis en zones résidentielles.

Dans le village des médias, la plupart des appartements ont déjà été vendus au prix de minimum de 12.000 yuans le mètre carré (environ 1.200 euros), indique Liang Qindong, directeur en Chine d'EDAW, une entreprise de design qui a travaillé sur certains sites olympiques.

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Créations d'emploi entre 2002 et 2007: disparités entre les régions

Publié le 20 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les performances des régions ont été inégales en matière de créations d'emploi de 2002 à 2007, entre un arc Atlantique-Méditerranée en nette progression et un quart Nord-Est plus affecté par le déclin industriel, selon une étude de l'Acoss parue mercredi.

Cette hiérarchie est restée assez stable durant les cinq années, précise l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale, qui fédère les Urssaf.

 

-- Les régions les plus dynamiques: arc Atlantique-Méditerranée

-          L'emploi a progressé de plus de 12% dans les départements d'Outre-mer, stimulés par des lois spécifiques (Réunion +22,9%, Guyane +15,2%, Guadeloupe +14,1%, Martinique +12,9%) et en Corse (+16,3%)

-          Languedoc-Roussillon (+11,4%) et Midi-Pyrénées (+10,2%) ont été les régions métropolitaines les plus dynamiques en dehors de la Corse

-          Provence-Alpes-Côte d'Azur (+8,1%), Aquitaine (+7,5%), Bretagne (+7,2%), Pays de la Loire (+6,7%), Poitou-Charentes (+6,4%), Rhône-Alpes (+4,2%) et Basse-Normandie (+3,5%) complètent l'arc des régions les plus créatrices d'emploi

 

-- Les régions en hausse modérée: centre et nord-ouest

-          L'Auvergne se classe en tête de ce groupe (+2,3%), devant le Limousin (+1,9%)

-          Le Nord-Pas-de-Calais, la Bourgogne et la Haute-Normandie ont connu une évolution équivalente (+1,6%)

-          L'Ile-de-France a connu une progression "modérée" (+1,5%), devant le Centre (+1,3%)

 

-- Les régions en faible hausse, voire en recul: nord-est

-          Seule l'Alsace a enregistré une légère croissance de l'emploi (+0,3%)

-          La Picardie (-0,2%), la Lorraine (-0,2%), la Champagne-Ardenne (-1%) et la Franche-Comté (-2%) ont subi des pertes nettes d'emploi, notamment dans l'industrie de l'habillement et du textile.

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Liste des fournitures scolaires essentielles

Publié le 20 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici la liste des fournitures scolaires de base établie par le ministère de l'Education nationale avec Familles de France et la Peep. Huit enseignes de grande distribution se sont engagées pour la rentrée à maintenir sur ces articles leurs prix de 2007, voire à vendre à prix coûtant.

 

Consommables:

 

FOURNITURES COMMUNES

-          Grand cahier 96 pages (21 x 29,7 cm)  Dos agrafé, papier velouté 90g/m2

-          Petit cahier de 96 pages (17 x 22 cm) Dos agrafé, papier velouté 90g/m2

-          Feuillets mobiles perforés (21 x 29,7 cm) 70 à 90 g/m2

-          Copies doubles perforées (21 x 29,7 cm) 70 à 90 g/m2

-          Cahier de musique de 48 pages (17 x 22 cm)

-          Agenda simple

-          Classeur rigide (21 x 29,7 cm) Cartonné recyclable

-          Classeur souple (21 x 29,7 cm) Plastique

-          Protège-cahiers

-          Pochettes transparentes perforées (21 x 29,7 cm) Paquet de 25 à 40

-          Rouleau de plastique pour couvrir les livres

-          Stylos à bille  4 couleurs - pointe fine

-          Crayons à papier HB

-          Pochette de 12 crayons

-          Pochette de 12 feutres de couleur lavables, sans solvant, non toxique

-          Boîte de gouaches -10 tubes -10 ml peinture à l'eau

-          Gomme

-          Bâton de colle non toxique - sans solvant

-          Rouleau de ruban adhésif sans dévidoir

-          Porte-vues - 21 x 29,7cm (lutin) - 40/60 vues Matière plastique ou recyclée

 

FOURNITURES SUPPLÉMENTAIRES POUR COLLÈGE OU LYCÉE

-          Pochette de papier dessin à grain 180g/m2

-          2 porte-vues 21 x 29,7 cm - 40 à 60 vues Matière plastique ou recyclée

-          Stylo plume

-          Cartouches d'encre (bleu et / ou noir)

-          Effaceur-réécriveur

 

Équipement:

 

FOURNITURES COMMUNES

-          Trousse

-          Pinceaux de tailles différentes - lot de 3 Poils naturels

-          Règle plate en plastique - 30 cm

-          Rapporteur en plastique - 12 cm - ou set

-          Equerre en plastique - 21 cm - 60°

-          Compas

-          Paire de ciseaux 11 à 13 cm Bout rond, acier inoxydable

-          Taille-crayons à réservoir plastique

 

FOURNITURES SUPPLÉMENTAIRES POUR PRIMAIRE

-          Cartable solide et résistant, inférieur à 1 kilo

 

FOURNITURES SUPPLÉMENTAIRES POUR COLLÈGE OU LYCÉE

-          Cartable solide et résistant, inférieur à 1 kilo

-          Calculatrice intégrant des fonctions graphiques et statistiques

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Les forces françaises en Afghanistan

Publié le 20 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

 

Environ 3.000 militaires français sont actuellement engagés en Afghanistan, au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan, principalement à Kaboul et dans la province de Kapisa, au nord-est de la capitale.

L'armée française compte près de 1.800 hommes à Kaboul, où elle a pris le 5 août le commandement de la région "capitale", l'un des cinq secteurs définis par l'Otan en Afghanistan, aux côtés de soldats turcs et italiens.

Elle y dispose également d'un "groupe médical de campagne".

Quelque 700 soldats ont été déployés cet été dans la province de Kapisa, qui contrôle un accès stratégique à la capitale et où les insurgés sont bien implantés, dans le cadre des renforts promis par la France au sommet de l'Otan de Bucarest en avril.

Par ailleurs, 280 militaires français sont présents dans le pays dans le cadre de trois opérations distinctes de formation et d'appui à l'Armée nationale afghane (ANA): la formation des officiers afghans, de leurs forces spéciales, et enfin l'intégration d'instructeurs dans des unités afghanes sous le label OMLT (Operational Mentoring Liaison Team).

Toujours sur le sol afghan, quelque 170 militaires de l'armée de l'air sont présents sur la base de l'Otan de Kandahar (sud) où opèrent trois Super-Etendards et trois Mirage 2000D qui apportent un soutien aérien aux soldats aux prises avec les talibans.

Ce dispositif est complété, à l'extérieur des frontières afghanes, par deux avions de transport C160 déployés par l'armée de l'air française à Douchanbé (Tadjikistan) et un ravitailleur C135, basé à Manas (Kirghizistan).

Le dispositif français compte aussi deux bâtiments et un aéronef au sein de la composante maritime de l'opération internationale de lutte contre le terrorisme "Liberté immuable" (Operation Enduring Freedom, OEF) sous commandement américain.

Ils ont pour mission de participer au contrôle de l'espace aéro-maritime du nord de l'Océan Indien, d'empêcher le mouvement de terroristes de la zone Afghanistan vers la péninsule arabique ou la corne de l'Afrique, de lutter contre les trafics illicites et la piraterie, de protéger les installations pétrolières en mer.

En comptant les personnels engagés hors d'Afghanistan, mais dans des missions en relation avec ce théâtre, le dispositif français comporte plus de 3.600 militaires.

 

Les principales attaques contre les forces internationales en Afghanistan

L'attaque qui a coûté la vie lundi et mardi à dix soldats français est l'une des plus meurtrières perpétrées contre les forces internationales en Afghanistan.

Rappel des principales attaques depuis 2006:

 

--2006--

 

-          13 fév: Quatre soldats américains sont tués dans une attaque dans la province d'Uruzgan (sud).

-          22 avr: Quatre soldats canadiens tués par une bombe artisanale au cours d'une patrouille dans la province de Kandahar (sud).

-          1er août: Trois soldats britanniques sont tués dans une embuscade dans la province d'Helmand (sud), une des plus touchées par les violences des talibans.

-          3 août: Trois soldats canadiens de la force de l'Otan tués dans la province de Kandahar.

-          18 sept: Quatre soldats canadiens tués au sud-ouest de Kandahar.

 

--2007--

 

-          8 avr: Six soldats canadiens sont tués dans le sud, lorsqu'une bombe explose près de leur véhicule.

-          19 mai: Trois soldats allemands et six civils afghans sont tués dans une attaque sur un marché de Kunduz (nord), région relativement épargnée par les violences.

-          31 mai: Un hélicoptère de transport Chinook s'écrase dans la province d'Helmand avec à son bord cinq soldats américains de la coalition, un canadien et un britannique. La Force de l'Otan (Isaf) estime que l'appareil a pu être abattu par un tir ennemi. Les talibans affirment avoir abattu l'appareil, mais sans dire avec quel type d'armes.

-          4 juil: Six soldats canadiens et leur interprète afghan sont victimes de l'explosion d'un engin piégé au passage de leur véhicule blindé dans le sud.

-          23 juil: Six soldats de l'Otan tués, dont quatre dans l'est du pays par l'explosion d'un engin artisanal au passage de leur véhicule. Les deux autres, parmi lesquels un Norvégien, sont tués dans deux incidents séparés dans l'est et le sud.

-          27 juil: Trois soldats de l'Otan sont tués, dont un britannique, lors d'une attaque à la roquette alors que son régiment participait à des opérations dans le sud.

-          10 nov: Six soldats de l'Otan et deux militaires de l'armée afghane sont tués dans une embuscade des talibans au nord-est du pays.

 

--2008--

 

-          17 mars: Une attaque-suicide de talibans dans la province d'Helmand tue deux soldats danois et un tchèque.

-          8 juin: Trois soldats britanniques sont tués lors d'une attaque suicide portant à 100 le nombre de militaires britanniques tués en Afghanistan depuis 2001.

-          18-19 juin: Quatre soldats britanniques sont tués dans la province d'Helmand.

-          13 juil: Neuf soldats américains sont tués lors de violents affrontements dans la province de Kunar (est).

-          18 août: Dix soldats français sont tués et 21 blessés lundi dans une embuscade des talibans, à une cinquantaine de km de Kaboul.

 

Les trois régiments auxquels appartiennent les soldats tués en

 

Les dix soldats français tués lundi en Afghanistan appartenaient au 8ème Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa), au 2ème Régiment étranger de parachutistes (REP) au Régiment de marche du Tchad qui sont trois unités de l'armée de terre.

 

-          Le 8ème RPIMa, basé à Castres (Tarn), est né en Indochine en 1951 sous le nom de 8e Bataillon de parachutistes coloniaux (RPC). La quasi-totalité de l'unité disparaîtra à Dien Bien Phu (mai 1954). Il a participé à des opérations notamment au Tchad, en Ouganda, au Bénin, au Liban, en Irak (1990-1991), au Cambodge et au Kosovo. Il compte 1.047 hommes et femmes. Environ 500 ont été envoyés en Afghanistan.

-          Le 2ème REP, créé en 1948 à Sétif (Algérie) est depuis 1967 basé au camp Raffalli de Calvi (Corse). Il forme son personnel aux techniques parachutistes grâce à son centre d'entrainement au saut. Ses légionnaires ont participé notamment aux opérations de Kolwezi (RD Congo) en 1978, à l'opération Pélican en République du Congo (Brazzaville) en 1997, et au début de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire (en 2002 et 2003). Il compte 1.200 soldats.

-          Le RMT, créé au Maroc en 1943, fut le premier régiment rallié à la France libre. Régiment d'infanterie mécanisée de la 2e DB du général Leclerc et fut le fer de lance de la 2e DB lors de la libération de Paris en août 1944. Basé à Noyon (Oise), le RMT a contribué en particulier aux opérations du Kosovo en 1999 et a relevé les forces présentes au Tchad en 2001. Il compte 1.200 marsouins (soldats de l'infanterie de marine) professionnels et personnels civils.

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Quand le dalaï lama dispense ses conseils avisés aux patrons

Publié le 17 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Méditer en attendant l'avion, ne point trop s'enrichir, éviter les licenciements, rendre clients et salariés "heureux", le dalaï lama dispense des messages bouddhiques adaptés aux "managers" dans un livre co-écrit avec un consultant qu'il rencontre régulièrement.

Premier conseil: avant de diriger les autres, il faut "se diriger soi-même". Ce qui signifie avoir l'esprit "calme, concentré et maître de soi", explique le dalaï lama dans "Ce que le bouddhisme peut apporter aux managers", co-écrit avec le consultant néerlandais Laurens Van Den Muyzenberg.

La version française de cet ouvrage de 200 pages, sorti en anglais au printemps et traduit en 22 langues, paraîtra fin août chez Vuibert.

Pour les "dirigeants très occupés", quelques minutes de méditation en attendant l'avion ou tout simplement en marchant peuvent produire leur effet. "Au lieu de s'énerver, mieux vaut voir dans les retards indissociables de la vie du dirigeant d'entreprise, l'occasion idéale d'entraîner son esprit."

Mais aussi faire "moins de réunions", avoir "de meilleurs relations avec ses subordonnés", être plus "enthousiaste" et surtout "modeste" en étant "reconnaissant" envers son équipe, pour devenir "le modèle à suivre" plutôt qu'un dirigeant "m'as-tu-vu et égocentrique" qui court à la faillite.

"Une entreprise dont les salariés, les clients et les actionnaires ne sont pas heureux n'a pas d'avenir", assène le chef spirituel, exemples à l'appui.

"Les bonnes nouvelles peuvent se propager lentement, les mauvaises nouvelles doivent se propager rapidement" pour permettre de régler au plus vite les problèmes, conseille-t-il.

Le profit n'est qu'"une condition de survie". "Si une entreprise perd de l'argent, elle meurt, tout comme un individu meurt sans nourriture, mais cela ne signifie pas que le but de la vie est de manger", explique-t-il.

Initialement peu rompu aux questions économiques, le dalaï lama reconnaît avoir une "sympathie naturelle" pour le socialisme. Mais, "en écoutant et en observant", il a "fini par mettre tous ses espoirs dans l'économie de marché" lorsqu'elle est "responsable", et se dit favorable "a priori" à la mondialisation.

Son capitalisme est "moral", empreint d'éthique, de responsabilité, de prise en compte de l'environnement, sans oublier la "chaleur humaine" et le "compassion". Car rien ne sert à un dirigeant d'être "compétent" s'il n'a pas "la motivation juste et l'état d'esprit juste".

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Législations et pratiques de l'euthanasie en Europe

Publié le 13 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

En Europe, seuls les Pays-Bas et la Belgique ont formellement légalisé l'euthanasie, sous strictes conditions. Le Luxembourg a adopté le 20 février une loi dans ce sens qui doit passer en deuxième lecture.

 

- PAYS AYANT LEGALISE L'EUTHANASIE

  • Les Pays-Bas sont, le 1er avril 2002, le premier pays au monde à légaliser l'euthanasie: la loi exempte le médecin de poursuites judiciaires s'il respecte certains "critères de minutie".
  • La Belgique a suivi le 23 septembre 2002.
  • Le 20 février 2008, le Luxembourg a adopté en première lecture une loi légalisant l'euthanasie, qui doit passer en deuxième lecture avant d'être définitivement adoptée.

- PAYS INTERDISANT L'EUTHANASIE MAIS AUTORISANT UNE FORME D'AIDE A LA MORT

  • En France, une loi sur la fin de vie du 22 avril 2005 tend à instaurer un droit au "laisser mourir", sans permettre aux médecins de pratiquer l'euthanasie.
  • En Suisse, un médecin peut fournir à un malade condamné par la médecine et désirant mourir, une dose mortelle d'un médicament qu'il prendra lui-même.
  • En Norvège, un médecin peut décider de ne pas traiter un patient agonisant qui le demande, ou à la demande de ses proches, s'il ne peut communiquer.
  • Au Danemark, depuis fin 1992, les Danois peuvent faire un "testament médical" que les médecins doivent respecter.
  • En Allemagne, l'euthanasie active est punissable. L'euthanasie passive est admissible et justifiée lorsque le patient s'est exprimé clairement pour que l'on ne prolonge pas sa vie. La situation est sensiblement la même en Autriche.
  • En Espagne, où la hiérarchie catholique est très active dans la dénonciation de toute tentative de légalisation de l'euthanasie, le malade peut refuser d'être soigné.
  • En Suède, une assistance médicale au suicide est possible.
  • En Hongrie, les malades incurables peuvent refuser leur traitement.
  • En République tchèque, l'euthanasie n'est pas légale. La loi sur la Santé publique autorise cependant les patients à refuser tout traitement par écrit.
  • Dans la catholique Slovaquie, si "l'euthanasie et le suicide assisté sont inacceptables", il est écrit que le "personnel médical atténue la douleur des malades incurables et des mourants, respecte la dignité humaine et les souhaits du patient en accord avec la législation".
  • En Grande-Bretagne, l'euthanasie est interdite, mais depuis 2002, la justice a autorisé l'interruption des soins dans certains cas.
  • En Italie, l'euthanasie est interdite, mais le droit de refuser des soins est reconnu par la Constitution.

- PAYS OU L'EUTHANASIE EST STRICTEMENT INTERDITE

  • En Grèce, l'euthanasie est interdite, notamment sous le poids de l'Eglise orthodoxe.
  • En Pologne, l'euthanasie est passible de 3 mois à 5 ans de prison, mais "dans des cas exceptionnels", le tribunal peut appliquer une atténuation extraordinaire de la peine, voire renoncer à l'infliger.
  • La Bosnie, la Croatie et la Serbie considèrent l'euthanasie comme un homicide qu'ils punissent.
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L'inflation se stabilise en juillet

Publié le 12 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les prix à la consommation se sont stabilisés en juillet notamment grâce aux soldes qui ont fait baisser les prix de l'habillement et des produits manufacturés.
En juillet, l'indice des prix à la consommation a légèrement reculé de 0,2%. «Après plusieurs mois consécutifs de hausse, le chiffre de juillet montre une stabilisation, on est à -0,2% en juillet, et à +3,6% sur un an, a précisé le secrétaire d'Etat à la consommation. Luc Chatel estime ainsi que le «pic de l'inflation est derrière nous». Reste qu'avec 3,6%, la hausse des prix est la plus élevée depuis 17 ans. En juin, l'indice des prix à la consommation des ménages avait augmenté de 0,4% sur un mois contre 0,5% en mai.

Effet soldes

D'après l'Insee, le recul des prix en juillet s'explique principalement «en raison des soldes d'été, de la baisse des prix de l'habillement et des chaussures (-9,5%) et des autres produits manufacturés (-0,7%), et dans une moindre mesure du recul des produits frais (-1,5%).» Cependant, «la hausse saisonnière des prix des autres services (+0,9%), des transports et communications (+2,1%) et la reprise du renchérissement de l'alimentation hors produits frais (+0,3%)» limitent la décrue. Les prix de l'énergie et des services de santé augmentent également de 0,2%. Cependant, le mois de juillet est traditionnellement un mois où l'indice des prix à la consommation baisse grâce aux soldes. «Pointer du doigt le recul des prix en juillet par rapport à juin n'a strictement aucun sens», car les données de l'Insee «prennent en compte les baisses de prix liées aux soldes», tempère Nicolas Bouzou, économiste chez Asterès.

Baisse des matières premières

«On s'aperçoit que les prix de (certaines) matières premières ont baissé, le pétrole notamment (a perdu) 20% en moins de trois semaines mais il faut rester extrêmement prudent compte tenu de la volatilité» des prix, a estimé Luc Chatel. Le baril de pétrole est en effet passé de plus de 145 dollars à la mi-juillet à moins de 115 dollars actuellement. «Les matières premières alimentaires ont entamé un processus de baisse important qui met toujours un certain temps à être répercuté auprès des produits finis qui se trouvent dans les magasins», a expliqué le secrétaire d'Etat à la consommation. Si la baisse des cours des matières premières se confirme, cela «aurait un impact sensible sur l'inflation» affirme l'économiste, Nicolas Bouzou.

 

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Les 20 premières universités autonomes en 2009

Publié le 9 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Dès le 1er janvier 2009, 20 universités pilotes, sur les 85 existantes, vont devenir autonomes, a décidé fin juillet la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse. D'ici 2012, toutes les universités le seront. Voici la liste des 20 premières :

 

- Aix-Marseille 2                  21.000 étudiants

- Cergy-Pontoise                 12.600

- Clermont-Ferrand 1          13.300

- Corte                                 4.000

- Limoges                             14.300

- Lyon 1                               29.500

- Marne-la-Vallée                10.500

- Montpellier 1                      20.500

- Mulhouse                          7.500

- Nancy 1                            12.500

- Paris 5                               31.100

- Paris 6                               29.400

- Paris 7                               24.700

- La Rochelle                       6.500

- Saint-Etienne                     14.000

- Strasbourg 1                     18.800

- Strasbourg 2                     11.900

- Strasbourg 3                     9.900

- Toulouse 1                        16.600

- Troyes (technologique)     3.500

 

Au total 312.000 étudiants sont concernés, soit 20% des effectifs universitaires.

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La crise du "subprime" a coûté plus de 16 mds d'euros aux banques françaises

Publié le 6 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Après avoir tenté de minimiser l'impact de la crise à ses prémices, les banques françaises ont dû se résoudre au fil des mois à assumer le lourd tribut du "subprime", qui leur aura coûté plus de 16 milliards d'euros en un an.

"Un impact limité", "une exposition faible": les communiqués financiers des grands établissements bancaires français regorgent, à l'été 2007, de ces expressions rassurantes.

Le 2 août, Société Générale affirme ainsi être "faiblement exposé à la crise actuelle du marché du crédit". La facture s'élèvera à 4,9 milliards d'euros. Sans compter la perte liée à l'affaire Kerviel, qui a elle aussi coûté 4,9 mds d'euros à la banque.

Le 30 août, René Carron, président de Crédit Agricole S.A, loue "la solidité des fondements" de son groupe. Il sera contraint, huit mois plus tard, de lancer un appel au marché pour renflouer des pertes de 5 mds d'euros.

Natixis "a bien l'intention de préserver et de développer son expertise technique dans les marchés en dépit des soubresauts actuels", assure le même jour son président, Philippe Dupont. Ces "soubresauts" coûteront la modique somme de 3,9 milliards d'euros.

BNP Paribas, après avoir joué un rôle clé dans le déclenchement de la crise du 9 août en annonçant le gel de fonds d'investissement, s'en est finalement bien tirée. Elle figure parmi les moins touchés des grands groupes bancaires mondiaux avec "seulement" 2,4 mds d'euros de dépréciations d'actifs.

Si la somme de 16 milliards d'euros peut paraître élevée (c'est à peu près le PIB du Costa Rica), les banques françaises sont loin derrière les américaines: la seule Citigroup a annoncé 46,6 milliards de dollars (environ 30 mds EUR) de dépréciations.

Malgré la crise, le secteur bancaire français reste "l'un des plus solides du monde", affirmait récemment l'agence de notation financière Standard and Poor's.

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Elections sénatoriales, mode d'emploi

Publié le 4 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Un tiers des sièges de la Haute Assemblée sera renouvelé lors des élections sénatoriales du 21 septembre pour lesquelles  12 sièges ont été créés.

114 sièges répartis dans 39 départements de métropole et d'Outre-mer et 4 collectivités ultramarines sont concernés, le nombre de sénateurs passant de 331 à 343.

4 des 12 sièges de sénateurs représentant les Français de l'étranger sont renouvelables.

Sur les 12 nouveaux sièges, 10 sont créés pour tenir compte de l'augmentation de population dans 8 départements (Ain, Alpes-maritimes, Bouches-du-Rhône, Drôme, Haute-Garonne, Gironde, Hérault, Eure-et-Loir). 2 sont réservés à Saint-Barthélémy et Saint-Martin, collectivités des Antilles nouvellement créées.

40 sièges sont à pourvoir à la proportionnelle, contre 74 au scrutin majoritaire, soit plus d'un siège sur trois.

En métropole, 67 sièges sont pourvus dans 31 départements au scrutin majoritaire, 36 dans 7 départements à la proportionnelle: Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Finistère, Gironde, Haute-Garonne, Hérault, Ille-et-Vilaine.

Lors du prochain renouvellement, en 2011, plus de la majorité des sénateurs seront élus au scrutin proportionnel.

Pour la première fois depuis la réduction, en 2003, du mandat sénatorial de neuf à six ans, l'intégralité des sénateurs élus en septembre 2008 auront un mandat de six ans.

Les sénateurs sont élus en deux tours si nécessaires, mais le même jour, par un corps de 150.000 grands électeurs: d'un côté des élus qui en font partie de plein droit (577 députés, 1.870 conseillers régionaux, 4.000 conseillers généraux). Mais la grande majorité est composée de 142.000 délégués des conseils municipaux.

Les candidats doivent avoir au moins 30 ans.

Les sénateurs représentant les Français établis hors de France sont élus par l'Assemblée des Français de l'Etranger (AFE).

Dans les départements métropolitains et d'outre-mer ainsi que dans les collectivités élisant 1, 2 ou 3 sénateurs, l'élection a lieu au scrutin majoritaire à deux tours.

Dans les départements qui élisent 4 sénateurs ou plus, l'élection a lieu à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne, sans panachage.

Parité oblige, chaque liste doit être composée alternativement d'un candidat de chaque sexe.

 

39 départements et 4 collectivités d'Outre-mer concernés

Un tiers des sièges du Sénat, soit 114 sièges, seront renouvelés le 21 septembre, 40 sièges étant à pourvoir à la proportionnelle et 74 au scrutin majoritaire.

38 départements métropolitains sont concernés ainsi qu'un département et 4 collectivités d'Outre-Mer.

12 nouveaux sièges ont été créés, le nombre de sénateurs passant de 331 à 343.

 

Ain : 3 sièges, dont un nouveau, scrutin majoritaire

Aisne : 3 sièges, scrutin majoritaire

Allier :  2 sièges, scrutin majoritaire

Alpes de Haute-Provence : 1 siège, scrutin  majoritaire

Hautes-Alpes : 1 siège, scrutin  majoritaire

Alpes-Maritimes :  5 sièges, dont un nouveau, proportionnelle

Ardèche : 2 sièges, scrutin majoritaire

Ardennes : 2 sièges, majoritaire

Ariège : 1 siège, majoritaire

Aube : 2 sièges, majoritaire

Aude : 2 sièges, majoritaire

Aveyron : 2 sièges, majoritaire

Bouches-du-Rhône : 8 sièges, dont un nouveau, proportionnelle

Calvados : 3 sièges, majoritaire

Cantal : 2 sièges, majoritaire

Charente : 2 sièges, majoritaire

Charente-Maritime : 3 sièges,  majoritaire

Cher : 2 sièges, majoritaire

Corrèze : 2 sièges, majoritaire

Côtes-d'Armor : 3 sièges, majoritaire

Côte-d'Or : 3 sièges, majoritaire

Corse du Sud : 1 siège, majoritaire

Haute Corse : 1 siège, majoritaire

Creuse :  2 sièges, majoritaire

Dordogne : 2 sièges, majoritaire

Drôme : 3 sièges,  dont un nouveau, majoritaire

Doubs : 3 sièges, majoritaire

Eure-et-Loir : 3 sièges, dont un nouveau, majoritaire

Eure : 3 sièges, majoritaire

Finistère : 4 sièges, proportionnelle

Gard : 3 sièges, majoritaire

Haute-Garonne : 5 sièges, dont un nouveau, proportionnelle

Gers : 2 sièges, majoritaire

Gironde : 6 sièges, dont 1 nouveau, proportionnelle

Hérault : 4 sièges, dont 1 nouveau, proportionnelle

Ille-et-Vilaine : 4 sièges, proportionnelle

Indre : 2 sièges, majoritaire

Territoire de Belfort : 1 siège, majoritaire

 

Départements et collectivités d'Outre-Mer :

 

Guyane deux sièges (dont un nouveau) majoritaire

Polynésie deux sièges (dont un nouveau) majoritaire)

Wallis et Futuna un siège, majoritaire

Deux sièges créés à Saint-Barthélemy et Saint-Martin, scrutin majoritaire.

 

Enfin, quatre des douze sièges de sénateurs représentant les Français de l'Etranger sont renouvelables.

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Les chiffres clés du marché du travail en 2007

Publié le 1 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici les chiffres clés du marché du travail en 2007 selon les résultats de l'enquête Emploi de l'Insee publiés mercredi.

 

  • 27,8 millions d'actifs, dont 2,2 millions de chômeurs, soit un taux de chômage de 8% hors départements d'Outre-mer contre 8,8% en 2006
  • 21,6 millions d'inactifs, dont 12,2 millions âgés de 60 ans et plus
  •  90% des personnes qui travaillent sont salariées, les autres sont des travailleurs indépendants
  • 98% des étudiants sans emploi n'ont jamais travaillé et ne souhaitent pas travailler pour l'instant
  • Entre 15 et 64 ans, 76% des inactifs sont des femmes, dont une partie n'a jamais travaillé et vit en couple
  • 19,8 millions de salariés travaillent en contrat à durée indéterminée (CDI), les autres sont intérimaires (547.000), apprentis (353.000) ou en CDD (2,1 millions)
  • 16,8% des emplois dans la construction sont occupés par des personnes ayant moins d'un an d'ancienneté. Le turn-over est encore plus important dans les services aux particuliers où près de 20% des salariés ont moins d'un an d'ancienneté en raison notamment de la nature des emplois exercés (entretien, garde d'enfants, etc) pour lesquels le changement d'employeur est fréquent.
  • Environ 60% des agents ont plus de dix ans d'ancienneté dans l'administration et l'énergie.
  • 17,2% des salariés travaillent à temps partiel
  • 30,4% des personnes à temps partiel souhaiteraient travailler plus
  • 30% des femmes sont à temps partiel contre 5,7% des hommes
  • 41 heures : durée d'une semaine normalement travaillée à un temps plein
  • 23,1 heures : durée moyenne d'une semaine à temps partiel
  • Plus d'une personne sur deux travaille le samedi et une sur trois le dimanche
  • Le travail de nuit reste "marginal" et concerne principalement les ouvriers et les agriculteurs
  • Une personne sur cinq travaille habituellement ou occasionnellement à domicile, en particuliers les agriculteurs, les cadres, les enseignants et les assistantes maternelles
  • 8,5% de chômeuses contre 7,4% de chômeurs
  • . 19,3% de chômage parmi les 15-24 ans, contre 7,3% parmi les 25-49 ans et 5,4% pour les plus de 50 ans
60,5% des chômeurs ayant au moins 50 ans cherchent un emploi depuis plus d'un an et 38,3% depuis plus de deux ans.
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EDF, premier producteur d'électricité en Europe

Publié le 1 Août 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le groupe français EDF, dont le conseil d'administration a validé jeudi une offre de rachat du groupe britannique d'électricité British Energy, est le premier producteur d'électricité en Europe.

EDF est un groupe public, dont le capital est détenu à 84,8% par l'Etat, 13,3% par des investisseurs institutionnels et particuliers, et 1,9% par ses salariés.

Le groupe a dégagé en 2007 un bénéfice net de 5,6 milliards d'euros, qui ne devrait pas progresser en 2008, pour un chiffre d'affaires de 59,6 milliards d'euros.

En valeur boursière (capitalisation), EDF pesait jeudi 101,7 milliards d'euros, au deuxième rang des entreprises françaises, derrière le groupe pétrolier Total (118,9 milliards) et devant le groupe d'énergie GDF Suez (88,6 milliards).

Il compte 38 millions de clients dans le monde, entreprises ou ménages, dont plus de 28 millions en France.

Sa puissance installée dans le monde représente 126,7 gigawatts (GW), dont 124,5 GW en Europe, parmi lesquels 63,1 GW en France.

Il a produit l'an dernier 610,6 terawatts-heure (TWh) d'électricité, dont 418 à partir de ses centrales nucléaires en France.

EDF exploite en France 58 réacteurs nucléaires dans 19 centrales, qui représentent près de 87% de sa production.

Le groupe français est maître d'oeuvre du chantier du réacteur de troisième génération EPR, qui a démarré en décembre à Flamanville (Manche, Nord-Ouest).

EDF est principalement présent en Allemagne, en Italie et en Grande-Bretagne, mais pas en Espagne ni en Belgique.

EDF contrôle les électriciens EnBW en Allemagne depuis janvier 2005, Edison en Italie depuis mai 2005, et EDF Energy au Royaume-uni depuis 2003.

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La médecine du travail en bref et en chiffres

Publié le 31 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La médecine du travail, instituée par une loi de 1946 dans les entreprises privées, suit 15,3 millions de salariés du secteur industriel et commercial, et compte plus de 6.500 médecins et 10.500 personnels non médicaux.

Elle bénéficie à tous les salariés, quelle que soit la taille de l'entreprise et vise à "éviter toute altération de leur santé au travail".

Elle s'exerce au sein de 943 services de santé au travail, organisés soit en services autonomes (659) au sein d'une entreprise qui rémunère directement le personnel soignant, soit au sein de services interentreprises (284), qui sont des associations financées par les cotisations des employeurs. Ces services interentreprises suivent 80% des salariés.

Le médecin du travail est salarié de l'employeur ou du service interentreprises, mais avec un statut particulier. Il doit agir, dans le cadre de l'entreprise, "dans l'intérêt exclusif de la santé et de la sécurité des travailleurs".

La médecine du travail est obligatoirement organisée sur le plan matériel et financier par les employeurs, mais sous la surveillance des représentants du personnel et le contrôle des ministères de l'Emploi et du Travail.

Un décret de 2004 impose que les salariés soient représentés dans les conseils d'administrations des services de santé au travail (un tiers) aux côtés des patrons (deux tiers).

Le médecin du travail est chargé de la protection de la santé du salarié, et apprécie lors de l'embauche, puis périodiquement, si celui-ci est "apte", physiquement et mentalement, à exercer son activité.

Il est aussi "conseiller de l'employeur" en ce qui concerne l'amélioration des conditions de travail: adaptation des postes, protection des salariés contre les nuisances, hygiène, entretien des lieux de travail et de restauration, prévention.

Il doit consacrer un tiers de son temps à des activités en milieu de travail (visites d'entreprises, études des postes de travail).

Le service de santé au travail ne peut mettre à la charge du médecin du travail le suivi de plus de 450 entreprises (dans les services interentreprises), de plus de 3.300 salariés, ni de plus de 3.200 examens médicaux effectués dans l'espace d'une année.

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L'adoption en France et à l'étranger : des clés pour comprendre

Publié le 29 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

En France, les familles désireuses d'adopter un enfant, que ce soit sur le territoire national ou à l'étranger, rencontrent de plus en plus de difficultés.

Voici quelques clés pour éclairer le plan du gouvernement, qui sera annoncé fin août, et dont les grandes lignes ont été dévoilées lundi :

- L'agrément : les candidats à l'adoption doivent être "agréés" par le conseil général, après enquête sociale et psychologique, dans un délai de neuf mois. Le taux de refus est faible, moins de 10% en moyenne, mais peut varier de 0% à 60%, selon les départements.
Plus de 8.000 agréments sont délivrés chaque année. Compte tenu du délai qui sépare l'obtention d'un agrément et l'arrivée d'un enfant, un peu moins de 30.000 familles étaient en possession d'un agrément en 2006, soit 10,8% de plus qu'en 2003, pour moins de 4.000 enfants adoptés au total cette année là.

- Nombre d'adoptions internationales :
Il augmente dans le monde depuis 30 ans, et était estimé entre 40.000 et 45.000 en 2007. 
La France, malgré une baisse conséquente (de 4.136 en 2005 à 3.162 en 2007), reste en tête des pays d'accueil, quoique loin derrière les Etats-Unis (20.679 adoptions en 2006), et l'Espagne, dont le nombre d'adoptions a bondi de moins de 1.000 en 1997 à 4.472 en 2006.

- Pays d'origine :
Ils fluctuent selon les années, ce qui impose une adaptation permanente. En 2007, les pays d'origine étaient, par ordre décroissant, l'Ethiopie, Haïti, la Russie, la Colombie, le Vietnam (autrefois premier pays d'origine), la Chine, le Mali.
Le droit de la quasi-totalité des Etats arabes et musulmans exclut l'adoption au nom du Coran.

- Démarches :
Les adoptions individuelles, directement à un orphelinat ou aux autorités du pays, diminuent, car la convention de La Haye les rend impossibles. Elles sont passées de 48,8% en 2006 à 37,9% en 2007.
Les familles peuvent s'adresser à une quarantaine d'Organismes agréés pour l'adoption (OAA), qui ont réalisé 41,8% des adoptions en 2007 (contre 36,6% en 2006).
L'AFA (Agence française de l'adoption), nouvel intermédiaire depuis la réforme de 2005, qui ne sélectionne pas les dossiers, a accompagné 19% des procédures en 2007.

- Adoptions nationales :
80% des enfants adoptés en France sont nés à l'étranger.
En 2006, 764 seulement parmi les 2.300 pupilles de l'Etat ont été adoptés, et sur 23.000 enfants placés en familles d'accueil ou foyers après décision d'un juge, moins de 1% sont adoptables.

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Christian Frémont nommé directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy

Publié le 28 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Christian Frémont, 66 ans, nommé lundi directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, est un préfet de grande expérience.

Né le 23 avril 1942 à Champagnac-de-Belair (Dordogne), licencié ès lettres, M. Frémont a été professeur de lettres (1962-1963), puis inspecteur des postes et des télécommunications (1963-1969).

A sa sortie de l'ENA en 1972 (promotion "Charles de Gaulle"), il est affecté au ministère de l'Economie et des Finances, où il est chargé du bureau Equipement des services financiers (1974), puis directeur adjoint (1977), avant d'être directeur des stages à l'ENA (1980).

Nommé préfet de l'Ariège en 1990, M. Frémont avait été entre février et novembre 1992 directeur adjoint du cabinet de deux ministres socialistes de l'Intérieur, Philippe Marchand puis Paul Quilès.

Nommé ensuite préfet du Finistère, il occupe en 1996 le même poste dans le Pas-de-Calais, avant de revenir place Beauvau en 1997 en tant que directeur général de l'administration.

En 2000, il est nommé préfet de la région Aquitaine, préfet de la Gironde.

En 2003, il devient préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA), préfet des Bouches-du-Rhône.

En mai-juin 2007, il avait été directeur de cabinet d'Alain Juppé lors du bref passage de l'ancien Premier ministre au ministère de l'Ecologie. Il y était resté auprès de Jean-Louis Borloo, avant d'être nommé conseiller du chef de l'Etat en charge de la Revue générale des politiques publiques (RGPP).

Marié et père d'une fille, Christian Frémont est chevalier de la Légion d'honneur.
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Emmanuelle Mignon quitte son poste de directrice de cabinet de Sarkozy

Publié le 28 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

 Nicolas Sarkozy a procédé à un changement important au sein de son équipe en remplaçant sa jeune directrice de cabinet, Emmanuelle Mignon, par Christian Frémont.

Annoncé officiellement juste avant la pause estivale du gouvernement - le dernier conseil d'avant les vacances s'est tenu lundi matin - le départ de Mme Mignon était régulièrement évoqué dans les couloirs de l'Elysée.

Il s'agit du deuxième départ de taille dans la garde rapprochée du président de la République après celui de son porte-parole David Martinon, évincé en mars après le fiasco de la campagne municipale à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Emmanuelle Mignon, 40 ans, reste cependant à l'Elysée, comme conseillère "auprès du président de la République. Elle sera chargée notamment des Etats généraux de la presse qui se dérouleront à l'automne", selon un communiqué de la présidence.

Proposés en mai par Nicolas Sarkozy pour trouver des solutions aux problèmes économiques du secteur, ces états généraux pourraient se tenir "fin octobre, début novembre", a indiqué début juillet la ministre de la Culture, Christine Albanel.

Christian Frémont "est nommé directeur de cabinet", ajoute le communiqué officiel. "Ces nominations prennent effet à compter du 29 juillet 2008".

Née en avril 1968, bardée de diplômes - ESSEC, IEP, major de l'ENA (promotion René Char, 1995) - Emmanuelle Mignon était directrice de cabinet du président depuis le début du quinquennat après avoir été directrice des études de l'UMP, préparant toutes les conventions thématiques de ce parti, en prélude à la campagne présidentielle du candidat Sarkozy.

Elle avait été conseillère technique de ce dernier à l'Intérieur et à l'Economie.

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Hervé Morin : «J'ai fait un immense travail de concertation»

Publié le 27 Juillet 2008 par Le Figaro - Inteview dans Point de Repère

INTERVIEW - Le ministre de la Défense justifie l'ampleur de la réforme de la carte militaire.

LE FIGARO. - 83 sites touchés. Fallait-il aller si loin dans la refonte de la carte militaire ?

Hervé MORIN. - Cette réforme était nécessaire et indispensable. Je l'ai dit jeudi matin devant 1 000 chefs de corps de l'armée : un outil de défense qui ne s'adapterait pas contribuerait à affaiblir la nation. On l'a vu pendant la guerre du Golfe, en 1991. À l'époque, 3 % de la richesse nationale étaient consacrés à la défense, et pourtant nous n'avons pas été capables de faire face : nos hélicoptères n'avaient pas de système de vision nocturne, et nous n'avions pas les bons moyens de transport. Les Français veulent que nous restions une des quatre grandes puissances militaires mondiales. Cette réforme y contribue.

La réforme va générer 2 milliards d'euros d'économies par an à terme, que vous aller réinvestir dans l'armée. À quoi sert une réforme qui ne rapporte rien sur le plan budgétaire ?

Ce plan n'est pas destiné à faire des économies, mais à permettre notre adaptation et notre modernisation. Il doit permettre de mettre l'argent là où on en a besoin. L'armée s'est professionnalisée et on doit mutualiser les moyens, densifier les unités, et faire des économies d'échelle. Aujourd'hui, 60 % du budget vont aux ressources humaines. Or, nous avons besoin de financer les équipements de nos forces, d'investir dans de nouveaux avions, de nouveaux hélicoptères, de nouveaux sous-marins ou de nouvelles frégates. Nous allons redéployer le budget, pas l'amoindrir.

Les élus ont fait part de leur colère à l'idée de voir un régiment fermer dans leur circonscription.

Lorsque j'ai commencé les discussions autour de la carte militaire, j'ai fait un pari : j'ai fait confiance à l'esprit de responsabilité des parlementaires, et à leur capacité à faire primer l'intérêt général, y compris dans leur circonscription. J'ai fait un immense travail de concertation, et au moins cent parlementaires ont été reçus ici au ministère de la Défense, certains à plusieurs reprises. Ce travail n'a pas été vain. J'ai corrigé mon projet initial, j'ai tenu compte des remarques et des situations locales. À titre d'exemple, nous avons renoncé à fermer des sites dans certains départements ou bassins de vie déjà lourdement frappés par les restructurations, éprouvés par une démographie en baisse ou un taux de chômage élevé. Par exemple, les sites de Mourmelon, de Chaumont ou de Charleville-Mézières ont été préservés.

Au final, les protestations n'ont pas été très vives. Un signe : lors de mon audition devant la commission défense à l'Assemblée nationale, jeudi, les parlementaires de l'opposition ont approuvé cette réforme, en la jugeant indispensable.

Le président de la République a indiqué, jeudi, qu'il ne tremblerait pas sur cette réforme. Où en sont ses relations avec les armées ?

On a beaucoup glosé sur un prétendu désamour entre le chef des armées et les militaires. J'observe que le 14 Juillet, que l'on annonçait explosif, a été un grand succès, un moment de communion entre le président de la République et les militaires. Il n'y a pas de fossé entre les deux. Le président a soutenu cette réforme, et ses arbitrages sont favorables à la défense, dans un contexte budgétaire difficile.

Hubert Falco s'apprête, dès lundi, à faire le tour des sites touchés. Est-il chargé de reprendre le flambeau ?

La réforme, qui est une des plus importantes de ces cent dernières années, est sur les rails. Il m'appartient de la conduire, notamment au sein des armées. Hubert Falco, en tant que secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire, doit garder le contact avec les collectivités, et faire en sorte que les territoires les plus touchés soient aidés.

Il n'y a pas de fatalité lorsque l'armée se retire. Il y a de la tristesse parfois, du mécontentement, souvent. Mais la capacité de rebond existe. L'État met 320 millions d'aides sur la table, en plus des exonérations fiscales et sociales pour les entreprises qui pourraient s'implanter dans les villes concernées. Christine Boutin, la ministre du Logement, est en train de travailler sur la question du logement social dans ces villes, Valérie Pécresse réfléchit à la possibilité de reconvertir une partie des bâtiments en logements étudiants. La reconversion est possible, et les capacités de rebond existent.

 

83 sites supprimés par la nouvelle carte militaire

François Fillon a présenté jeudi matin le plan de modernisation de la Défense. Les effectifs militaires seront amputés de 54.000 hommes et 320 millions d'euros affectés aux territoires les plus touchés.

François Fillon a dévoilé jeudi le «plan de modernisation de la Défense», la nouvelle carte militaire, issue des conclusions du livre blanc de la Défense. «Une des réformes les plus conséquentes depuis le passage à la professionnalisation des armées», a-t-il plaidé, rappelant que cette dernière réforme avait été largement critiquée à l'époque. Il a justifié la réforme par la nécessaire prise en compte de nouvelles menaces (terrorisme, prolifération). «Un monde qui n'est pas plus dangereux, mais moins stable».

Le gouvernement prévoit la suppression de 83 sites ou unités militaires à travers la France à partir de 2009, ainsi que 33 déménagements d'une ville à l'autre. Au terme de la réforme, «l'armée de terre aura perdu 20 régiments et bataillons», «l'armée de l'air 11 bases aériennes» et la Marine «une base aéronavale», a déclaré François Fillon à la presse. Soit une diminution de l'ordre de 54.000 hommes dans les trois corps, dans les 7 ans à venir (sur 320.000 postes actuellement, hors gendarmerie).

Le premier ministre a expliqué que 377 milliards d'euros seraient consacrés à la réforme de la Défense d'ici 2020. Ce chiffre figurera dans une loi de programmation militaire qui sera présentée à l'automne au Parlement par le ministre de la Défense Hervé Morin. Il a souligné que la Défense bénéficierait «d'une mesure exceptionnelle», consistant à lui «réaffecter la totalité des gains» liés à sa restructuration. Le budget du ministère «sera maintenu au niveau de l'inflation jusqu'en 2012», a encore dit François Fillon.

Le ministre de la Défense Hervé Morin a indiqué pour sa part que cette réforme permettrait «d'effectuer 2 milliards d'euros d'économies in fine», «totalement réinjectés dans l'équipement des forces».

85 bases de défense

Dans le cadre de la restructuration, onze sites seront fermés dès 2009, 16 à partir de 2010 et 56 à partir de 2011. Les unités ou sites en question sont de tailles très variables, de quelques dizaines de personnes à 2.502 personnes pour la base aérienne 128 de Metz, appelée à fermer après 2011. Il s'agit de constituer 85 "bases de défense" d'ici 2014. Onze seront créées dès 2009 : dix en métropole (Avord, Brest, Clermont-Ferrand, Creil, La Valbonne, Laudun, Marseille, Nancy, Rennes et Valence) et une à Djibouti.

Le premier ministre a promis d'affecter «320 millions d'euros aux territoires les plus touchés» par cette restructuration, «à travers des contrats et des plans de redynamisation des sites de défense». Il a notamment promis un contrat de reconversion «pour la trentaine de sites les plus concernés». D'autres mesures sont prévues : exonérations fiscales et allégements de charge pour inciter les entreprises à investir et embaucher dans ces secteurs, extension éventuelle des aides européennes. Par ailleurs, 5.000 postes de fonctionnaires d'administrations parisiennes seront transférés d'ici 2012 vers les communes concernées par les restructurations militaires.

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53% des Français donnent raison à Lang d'avoir voté la réforme constitutionnelle

Publié le 25 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Une majorité de Français (53%) donne raison à Jack Lang d'avoir voté la réforme constitutionnelle et une majorité plus forte de 64% estime qu'il ne devrait pas être exclu du PS, selon un sondage CSA Parisien/Aujourd'hui en France à paraître vendredi.

53% des Français - et autant de sympathisants socialistes- ont estimé que le député PS du Pas-de-Calais a "eu raison de voter en faveur de la réforme parce qu'elle correspond à ce qu'il souhaite" tandis que 22% -et 32% des sympathisants socialistes - ont estimé qu'il "a eu tort car la consigne du Parti socialiste était de voter contre".

Un quart des sondés (25%) ne s'est pas prononcé.

Par ailleurs, 64% des sondés -74% des sympathisants socialistes- ont estimé qu'à la suite de ce vote "le PS ne devrait pas l'exclure" tandis que 12% de Français (et 14% des sympathisants PS pensent le contraire). 24% des sondés ne se sont pas prononcés.

Jack Lang est le seul socialiste à avoir voté le 21 juillet la réforme des institutions, qui est passée avec la majorité plus une voix.

Sondage réalisé par téléphone le 23 juillet, auprès d'un échantillon national représentatif de 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Notice disponible à la Commission nationale des sondages.

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La plus ancienne bible sur Internet

Publié le 22 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le premier fragment de la plus ancienne des bibles, le «Codex Sinaiticus», ramené d'Egypte par un savant allemand au 19ème siècle puis dispersé dans quatre pays, va être consultable dès jeudi sur internet.

Le «Codex Sinaiticus», qui contient la version complète du Nouveau Testament, a été rédigé en grec entre 330 et 350 sur des peaux de boeuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, sur le Mont Sinaï en Egypte.

Les 400 pages recto-verso ont été ramenées au cours du 19ème siècle par le savant allemand Konstantin von Tischendorf, originaire de Leipzig, lors de trois voyages successifs.

Sur ces 400 pages, 43 sont conservées à la Bibliothèque universitaire de Leipzig depuis 1844, le reste étant dispersé à la British Library de Londres, la bibliothèque nationale russe de Saint-Pétersbourg et au monastère Sainte-Catherine en Egypte. Dès jeudi, «plus de 100 pages, dont celles de Leipzig et 67 de la British Library, seront en ligne à l'adresse www.codex-sinaiticus.net , a indiqué le directeur de la bibliothèque, Ulrich Johannes Schneider.

Chaque photographie haute définition du manuscrit est complétée par une transcription du texte en grec. Le lecteur peut en grossir des éléments, cliquer sur un mot de la transcription grecque, obtenir la traduction en allemand ou en anglais de certains passages.

La prochaine tranche de cette édition en ligne de la Sainte écriture, fruit d'une coopération internationale des quatre institutions concernées, sera accessible sur internet en novembre.

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