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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

point de repere

Une personne sur 20 s'est déjà retrouvée sans logement personnel (étude)

Publié le 20 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

En France métropolitaine, 2,5 millions de personnes ayant actuellement un logement, soit une personne sur vingt, se sont retrouvées sans logement personnel au cours de leur vie, indique une étude de l'Insee à paraître vendredi.

Selon cette étude, basée sur l'enquête Logement de 2006 de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), 2,5 millions de personnes, soit près de 5% de la population de 15 ans ou plus, bénéficiant d'un logement, ont déclaré avoir vécu au moins une période, au cours de leur vie, sans logement personnel.

Sur ces 2,5 millions de personnes, 1,9 million ont été hébergées par un proche - 2 millions si l'on compte ceux qui n'ont pas pu partir de chez leurs parents - et 543.000 se sont retrouvées sans domicile et ont séjourné dans un service d'hébergement ou/et dans un lieu non prévu pour l'habitation (rue, parcs, voitures etc...). La quasi totalité de ces personnes (92%) ont connu une seule de ces situations.

Si l'on exclut ceux qui sont restés chez leurs parents, la durée totale des périodes sans logement personnel est allée de 3 mois ou moins (24%) à trois mois ou plus (18%). Parmi ceux qui ont connu la rue, 38% y sont restés 3 mois ou moins et 16%, soit environ 22.000 personnes, y ont vécu 3 ans ou plus.

Parmi les personnes qui ont connu un épisode sans logement personnel, employés et ouvriers sont surreprésentés: ils constituent 65% de cette population, contre 55% de celle qui n'a jamais connu de période sans logement personnel. Il en est de même pour les hommes (52% contre 47%), les personnes d'âge moyen (49% de 30-49 ans contre 35%) et les étrangers (11% contre 5%).

Comparés à ceux qui ont toujours eu un logement personnel, les anciens sans domicile sont deux fois plus souvent locataires et habitent plus fréquemment en Zus (zone urbaine sensible) et dans des quartiers où le chômage est élevé (19% contre 7%). Malgré cela, leurs logements disposent à peine moins que les autres du confort de base (97% ont à la fois w-c et baignoire ou douche contre 99%).

Dans les Dom, ce sont 84.000 personnes qui ont déclaré une période sans logement personnel, soit un peu plus de 6% de la population des 15 ans et plus. Comme en métropole, il s'agit surtout de personnes qui ont été hébergées chez des tiers (près de 57.000 personnes).

L'enquête Logement 2006 de l'Insee, dont est notamment tirée cette étude, avait été menée sur un échantillon de quelque 37.000 ménages, a-t-on précisé à l'Insee.

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Les jeux vidéo violents rendent insensibles à la douleur des autres

Publié le 20 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les jeux vidéo et les films violents rendent insensibles à la douleur et à la souffrance des autres, affirme une double étude universitaire américaine publiée mercredi dans Psychological Science.

"Ces études montrent clairement que l'exposition à des médias violents peut diminuer le sentiment altruiste", résume Brad Bushman professeur de psychologie à l'Université du Michigan (nord) qui a conduit ces études avec le professeur Craig Andreson d'Iowa State University.

Un premier échantillon de 320 étudiants séparé en deux groupes a été testé après avoir joué pendant 20 minutes les uns à des jeux vidéo violents, les autres à des jeux non violents. Quelques minutes plus tard, ils étaient les témoins d'une violente bagarre dont ils entendaient seulement les bruits, et où l'un des protagonistes, à la fin, râlait de douleur et boitait.

Les étudiants qui avaient joué à des jeux vidéo violents mettaient beaucoup plus de temps à envisager d'aider la victime: 73 secondes, contre 16 secondes pour les autres.

Et certains de ceux qui avaient joué à des jeux violents ne remarquaient même pas la bagarre.

Dans une 2ème étude, 162 jeunes ont été mis en présence d'une jeune femme prétendument blessée à la cheville faire tomber ses béquilles sans parvenir à les rattraper.

La moitié du groupe avait assisté à cette scène avant de voir un film violent, l'autre moitié à sortie de la projection.

Ceux qui sortaient du film violent, mettaient 26% de temps supplémentaire pour ramasser les béquilles de la jeune femme.

Selon les chercheurs, "l'exposition aux médias violents produit une désensibilisation physiologique --abaissement du rythme cardiaque et de la conductivité électrique de la peau--, à la vue de scènes de violence réelles peu de temps après".

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Auto-entrepreneur: les professions libérales éligibles jeudi au régime

Publié le 19 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les professions libérales, qui ne pouvaient jusqu'ici prétendre au statut de l'auto-entrepreneur, pourront s'inscrire jeudi, a indiqué mercredi le secrétariat d'Etat chargé des PME.

Alors que le régime est opérationnel pour les activités de commerce et de services depuis le 1er janvier, ce n'était pas encore le cas pour les activités libérales non réglementées relevant de la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse (CIPAV), pour des raisons techniques, rappelle le ministère dans un communiqué.

A partir de jeudi, les professions libérales "pourront devenir auto-entrepreneurs en s'inscrivant sur le site www.lautoentrepreneur.fr ou en se rendant au centre de formalité des entreprises compétents pour ces activités", poursuit le communiqué.

Quelque 63.000 personnes se sont inscrites au régime de l'auto-entrepreneur depuis la mise en place de ce nouveau statut juridique, souligne par ailleurs le communiqué.

Ce nouveau statut permet aux salariés, chômeurs, retraités ou étudiants de développer une activité à titre principal ou complémentaire pour augmenter leurs revenus, avec des démarches simplifiées.

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Conférence sociale: qui sera autour de la table à l'Elysée

Publié le 18 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le président de la République réunit mercredi à l'Elysée les partenaires sociaux. Voici la liste des personnes qui seront autour de la table:

Autour du président se tiendront le Premier ministre François Fillon, et six autres membres du gouvernement, Brice Hortefeux (Travail, Relations sociales, Famille, Solidarité et Ville), Christine Lagarde (Economie, Industrie et Emploi), Eric Woerth (Budget, Comptes publics et Fonction publique), le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez, le secrétaire d'Etat à l'Industrie et la Consommation et porte-parole du gouvernement Luc Chatel, ainsi que le Haut commissaire aux Solidarités actives, à la Jeunesse et à la Vie associative, Martin Hirsch.

Chaque centrale syndicale envoie son dirigeant: Bernard Thibault pour la CGT, François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO), Bernard van Craeynest (CFE-CGC) et Jacques Voisin (CFTC), qui seront chacun accompagnés d'un ou deux responsables de leur organisation.

Le Medef sera représenté par sa présidente Laurence Parisot, accompagnée de Benoît-Roger Vasselin, chargé du travail et de l'emploi.

Pour la CGPME, Jean-François Roubaud viendra avec son vice-président aux affaires sociales Jean-François Veysset et le secrétaire général Jean-Eudes du Mesnil.

Pour représenter les artisans, le président de l'UPA Pierre Martin et le secrétaire général Pierre Burban.

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Le salon de l'agriculture 2009 sur le thème du développement durable

Publié le 18 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le salon de l'agriculture, du 21 février au 1er mars à la porte de Versailles à Paris, se déroulera sur le thème du développement durable pour tenter de répondre à l'attente de la société sur la sécurité alimentaire et la préservation des ressources naturelles.

Plus de 600.000 visiteurs sont attendus à cette 46ème édition dont le message sera "génération agriculture, produire aujourd'hui, nourrir demain, respecter toujours".

Comme chaque année, le Concours général agricole (CGA) d'animaux sera l'un des moments phare du salon. Plus de 120 races seront présentées. Cette année la Prim'holstein, vache au pelage noir et blanc qui figure sur l'affiche du salon, est à l'honneur.

Au total, le public pourra admirer plus de 4.000 animaux dont des bovins (650), des ovins (550), des chevaux et poneys (140), ou encore une immense basse-cour. Les chiens (1.700) défileront lors de leur propre concours agricole dont la finale aura lieu le 1er mars.

Autre rendez-vous attendu, le Concours général agricole (CGA) des produits. Il distingue chaque année les meilleurs produits parmi les 18.000 qui lui sont présentés.

Vins, produits laitiers, rhums et punchs, cidres, bières, jus de fruit, huîtres,...: un peu plus de 4.000 produits ont été médaillés en 2008, dont 1.500 en or.

Les résultats des deux CGA seront consultables sur www.concours-agricole.com.

Le prix de l'entrée du Salon n'a pas changé: 12 euros pour les adultes, 6 euros pour les étudiants et les enfants (6 à 12 ans) et gratuit pour les moins de 6 ans. Les groupes bénéficient de réduction en fonction du nombre de personnes. La Nuit de l'agriculture se tiendra le 27 février jusqu'à 23 heures.

Les billets peuvent être achetés à l'avance sur www.salon-agriculture.com.

Parallèlement se tiendra au parc des expositions de Villepinte, dans la banlieue parisienne, le Mondial des fournisseurs de l'agriculture et de l'élevage qui rassemble le nec plus ultra de l'agroéquipement.

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Manger les céréales pour bétail, recycler nos déchets pour nourrir le monde

Publié le 17 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La réaffectation à la consommation humaine des céréales utilisées pour nourrir les animaux et le recyclage des déchets alimentaires en nourriture animale, pourraient alimenter les 3 milliards d'habitants supplémentaires prévus d'ici 2050, assure l'ONU.

"Seuls 43% des céréales produites dans le monde sont disponibles pour la consommation humaine, du fait des pertes pendant et après la récolte et de l'utilisation pour la nourriture animale", relève le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) dans un rapport sur la crise alimentaire publié mardi lors d'une réunion de son conseil d'administration à Nairobi.

"Plus d'un tiers des céréales dans le monde sont utilisés pour la nourriture animale, un chiffre qui devrait atteindre 50% d'ici 2050", selon l'ONU.

"Plus de la moitié de la nourriture produite dans le monde aujourd'hui est soit perdue, gaspillée, ou jetée à cause d'insuffisances dans la gestion de la chaîne alimentaire", relève le directeur du PNUE, Achim Steiner.

Le PNUE estime que "grâce à de nouvelles technologies, les déchets émanant de la chaîne alimentaire humaine pourraient être utilisés comme substituts aux céréales utilisées comme nourriture pour animaux".

"La quantité de céréales qui sera rendue disponible grâce à ces alternatives pourrait nourrir l'ensemble des 3 milliards de personnes supplémentaires attendues d'ici 2050" sur la planète, explique le rapport.

Selon le rapport, "le recyclage des déchets alimentaires et la mise en place de nouvelles technologies, comme produire du sucre à partir de déchets de paille ou de restes de noix, seraient une initiative favorable à l'environnement qui permettrait d'augmenter les quantités de céréales disponibles pour le bétail".

Le PNUE suggère aussi de "réaffecter à la consommation humaine le poisson actuellement utilisé pour nourrir les poissons dans l'aquaculture, quand cela est possible", relevant que 30 millions de tonnes de poissons sont rejetées à la mer chaque année.

L'ensemble de ces mesures pourraient augmenter de 30 à 50% la capacité énergétique alimentaire mondiale, selon l'ONU.

"Si une gestion plus durable et intelligente de la production et de la consommation (de nourriture) n'est pas mise en place, les prix alimentaires pourraient encore augmenter de 30 à 50% et être plus volatiles", prévient le rapport.

"Jusqu'à 25% de la production de nourriture mondiale pourrait être perdue d'ici 2050 à cause du changement climatique, des pénuries en eau, de l'invasion d'animaux nuisibles aux cultures et de la dégradation des terres", selon l'ONU.

L'agence des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime qu'en 2008 le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté de 40 millions pour atteindre 973 millions.

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Augmenter la durée de vie des satellites, enjeu d'un espace encombré

Publié le 16 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Une société suédoise propose d'offrir une deuxième vie aux satellites à court de carburant, une opportunité financière mais aussi un moyen de lutter contre l'encombrement des orbites, un problème illustré par la récente collision entre deux satellites.

Le suédois Orbital Satellite Services, basé près de Stockholm, prévoit de signer en mars son premier contrat commercial pour une technique permettant de rallonger d'environ 12 ans le fonctionnement d'un satellite, explique Baard Eilertsen, le PDG de la société.

Le principe consiste à envoyer en orbite un petit module dit "compagnon" se fixer sur un satellite arrivé au bout de ses réserves de carburant pour prendre le relais de la navigation, évitant ainsi à un joyau technologique encore en état de marche de dévier de son positionnement normal à cause d'une panne sèche qui l'aurait donc rendu inutilisable.

"Notre cible principale, ce sont les opérateurs de satellites commerciaux, c'est-à-dire des gens comme Eutelsat, SES ou Intelsat", spécialistes des télécommunications, déclare M. Eilertsen.

Après sa mise en orbite et cinq mois de propulsion à l'aide d'un moteur ionique, le petit satellite, baptisé Olev (Orbital Life Extension Vehicle), doit s'arrimer au satellite cible à l'aide d'un mécanisme adapté, conçu par l'Agence spatiale allemande, puis en prendre le contrôle.

"Notre technologie peut s'appliquer sur tous les satellites, mais la raison pour laquelle nous ciblons les télécoms, c'est tout simplement parce que c'est là où se trouve l'argent", précise M. Eilertsen, un ancien d'Arianespace.

Le premier contrat pour le module, issu de technologies suédoises, allemandes et espagnoles, doit être signé le mois prochain "avec un très important opérateur spatial européen", pour un lancement prévu fin 2011.

Là où un lancement d'un nouveau satellite de communication coûte au total quelque 150 à 200 millions d'euros, ce programme devrait se vendre "pour moitié moins que ça", selon le PDG de la société suédoise.

Le module pèse en effet une tonne, quand un nouveau satellite de télécommunications en pèse souvent quatre ou cinq, ce qui allège considérablement la facture présentée par les lanceurs de fusées.

Mais le programme présente aussi des atouts pour combattre l'encombrement orbital, qui commence à devenir une menace.

Jeudi dernier, un satellite commercial américain a été détruit après une collision dans l'espace avec un satellite militaire russe, une première selon des experts, qui n'avaient jusqu'à présent observé que des collisions avec des débris.

Suivant les estimations des agences spatiales, 600 à 800 satellites sont actifs, sur les 6.000 envoyés dans l'espace depuis le Spoutnik soviétique, en 1957. Environ 200 d'entre eux sont des satellites commerciaux.

Lorsqu'ils arrivent à court du carburant nécessaire - le plus souvent du tétraoxyde d'azote (N2O4) - pour assurer des corrections de leur orbite géostationnaire, les satellites emploient leurs derniers litres pour aller se placer sur une orbite dite "cimetière".

Un rôle qu'Olev peut remplir, permettant aussi potentiellement d'aller remorquer un satellite complètement passif pour le sortir de son orbite.

Orbital Satellite Services vise 20 contrats d'ici 8 à 10 ans, soit 2 à 3 lancements annuels.

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Richesse de la faune océane polaire

Publié le 16 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La faune dans les océans arctique et antarctique est plus riche que ne le pensaient les biologistes, révèle les résultats d'une campagne d'expéditions organisée par l'organisation pour le Recensement mondial de la vie marine (CoML) publiés dimanche.

"Les océans et mers polaires, loin d'être des déserts biologiques, ont révélé une diversité et une abondance de vie surprenante", relève Ian Poiner, président du comité scientifique du CoML dans un communiqué.

 Le CoML a recensé à ce jour 7.500 espèces animales marines dans l'Antarctique et 5.500 dans l'Arctique, prélevant des données biologiques dans près d'un million d'endroits différents.

La plupart de ces nouvelles espèces découvertes sont surtout des invertébrés.

Au total, la faune marine mondiale comprend, selon les dernières estimations de 230.000 à 240.000 espèces.

Les chercheurs ont aussi été surpris de répertorier au moins 235 espèces identiques vivant dans les eaux arctiques et antarctiques malgré le fait d'être séparées par 11.000 kilomètres.

Ils ont cité cinq espèces de baleine et près 100 espèces de crustacés, plusieurs variétés d'oiseaux, des vers et des escargots de mer ressemblant à des ptéropodes qui migrent plus au nord avec le réchauffement de l'océan.

Ces dernières découvertes soulèvent des questions quant aux origines de ces animaux et comment ils se sont retrouvés aux deux bouts de la Terre.

Des analyses d'ADN sont en cours pour confirmer qu'il s'agit bien d'espèces identiques, précisent ces biologistes.

Ce dernier recensement de la vie dans les eaux polaires mené en 2007/2008 a mobilisé plus de 500 scientifiques de 25 pays qui ont dû parfois braver lors de leur périple dans l'océan antarctique des vagues de 16 mètres ou encore travailler dans l'arctique sous la protection de gardes armés privé contre d'éventuelles attaques par des ours polaires.

Ce dernier recensement compte parmi plusieurs projets CoML, un effort international pour cataloguer toutes les espèces vivantes des océans.

Ce recensement de la vie marine été lancé en 2.000 et sa publication finale est prévue en octobre 2010.

Ce projet est financé par des gouvernements, l'ONU et des organisations privées de protection de la nature.

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Feux d'habitation et détecteurs de fumées en quelques chiffres

Publié le 15 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les feux d'habitation sont la source de nombreux drames en France, qui pourraient être évités ou minorés grâce aux détecteurs avertisseurs de fumée (DAF). Quelques chiffres pour mesurer les enjeux:

 

- 1 incendie se produit toutes les 2 minutes

- au cours de son existence, 1 Français sur 3 sera victime d'un incendie

- les incendies d'habitation progressent depuis 20 ans : 75.752 feux d'habitation en 1986, à 86.373 en 2002 et 90.571 en 2005.

- 10.000 victimes d'incendie et le nombre de décès admis d'environ 800 morts, dont 80 à 90% dans des feux d'habitation

- l'incendie est la 3e cause de mortalité par accident domestique chez les enfants de moins de 5 ans, après la suffocation et la noyade

- 70% des incendies se déclarent le jour mais 70% des décès dus aux incendies surviennent la nuit

- une exposition même brève (moins de 5 minutes) aux fumées, qui contiennent le très nocif monoxyde de carbone (CO), peut donner lieu à un handicap à vie: asthme chronique, insuffisance rénale, hépatique, cardiaque, respiratoire.

- un incendie peut atteindre 600°C en moins de 5 minutes dans un espace clos, jusqu'à 1.200°C dans une cage d'escalier : les lésions dues aux brûlures couvrent en moyenne 30% de la surface corporelle

- 250.000 sinistres d'incendies d'habitation déclarés aux assurances par an

- un détecteur avertisseur de fumée (DAF) coûte entre 10 et 50 euros pour une durée de vie de 5 à 10 ans.

- sur un DAF, la mention CE n'est pas suffisante, il faut que le numéro de la norme européenne (EN 14604) figure sur l'emballage, la notice ou le produit lui-même.

 

Sources: Commission de la sécurité des consommateurs (CSC), Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), Institut de veille sanitaire (InVS).

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Les sites Seveso en France: des risques d'accidents majeurs

Publié le 14 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La France compte 670 installations de production industrielle comportant des risques d'accidents "majeurs", classés Seveso "seuil haut", en application d'une directive européenne.

Seveso impose aux États d'identifier les sites à risques et de prendre les mesures pour y faire face.

Cette directive avait été adoptée en 1982, après la catastrophe provoquée par une fuite de dioxine en 1976 à Seveso (Italie) qui a incité les États européens à se doter d'une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs.

Elle a été remplacée par la directive Seveso 2 en 1999, qui a renforcé la prévention des accidents en exigeant une gestion du risque par les industriels, sous l'autorité des Etats.

Elle s'applique au stockage comme à l'utilisation de matières dangereuses, dont la liste a été allongée: explosifs, élimination des déchets dangereux et nucléaires notamment.

En France, où la directive Seveso 2 a été transposée en 2000, la réglementation introduit deux seuils de classement selon la "dangerosité" des sites: "Seveso seuil bas" (risque important - 543 établissements en France) et "Seveso seuil haut" (risque majeur - 670 établissements en France, dont 23 de stockage souterrain de gaz).

Dans le langage courant, quand on dit d'un site qu'il est classé Seveso, cela signifie qu'il est classé Seveso seuil haut.

Dans les deux cas, les sites sont soumis à autorisation préfectorale et font l'objet d'une enquête publique avec étude d'impact et de danger.

Les sites seuil haut doivent faire en outre l'objet de "Plans de prévention des risques technologiques" (PPRT), permettant si nécessaire d'exproprier les habitants dans les zones les plus dangereuses et obligeant les industriels à réduire les risques à la source dans les entreprises.

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Les DOM presque deux fois moins "riches" que la métropole

Publié le 14 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les quatre départements français d'outremer, qui font partie des régions les plus pauvres de l'Union européenne, avaient en 2007 un PIB par habitant pratiquement deux fois inférieur à celui la métropole, selon les statistiques de l'INSEE.

Alors que le PIB par habitant de la France entière s'élevait à 29.770 euros en moyenne (données provisoires), celui des quatre DOM était en moyenne de 17.069 euros, contre 30.140 euros pour la métropole.

A titre de comparaison, le PIB par habitant de la région Ile-de-France s'élevait à 45.982 euros.

Selon les chiffres du secrétariat d'Etat à l'outremer cités dans des rapports parlementaires, la Martinique était le département le plus "riche", avec un PIB par habitant de 19.111 euros, devant la Guadeloupe (Saint-Barthélemy et Saint-Martin compris), 17.221 euros, la Réunion, 16.244 euros et la Guyane, 12.965 euros.

Parmi les quatre DOM, c'est la Guadeloupe qui bénéficie de l'"effort de l'Etat par habitant" le plus important en 2009: 5.468 euros.

La Guyane suit avec 5.239 euros, précédant La Réunion, avec 5.110 euros, et la Martinique 4.600 euros.

L'effort global de l'Etat à destination de l'outre-mer (tous départements et collectivités d'outremer) s'élevera en 2009 à 16,7 milliards d'euros, contre 15,6 milliards en 2008, selon les documents budgétaires parlementaires de 2007 et 2008.

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Pouvoir d'achat salarial: hausse moyenne en 2008, temporaire et inégalitaire

Publié le 13 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le pouvoir d'achat des salariés à temps plein du privé a progressé en 2008, selon des données provisoires publiées vendredi par le ministère de l'Emploi, mais la montée du chômage total ou partiel ainsi que des contrats précaires annule cette hausse pour nombre de Français.

Le salaire mensuel de base (SMB) dans les entreprises de dix salariés ou plus (hors agriculture et emplois publics) a crû en moyenne de 3% en un an, tandis que les prix pour tous les ménages (hors tabac) ont progressé de 1%.

Le SMB est moins exhaustif que le salaire moyen par tête (SMPT), qui intègre les très petites entreprises et les effets structurels (évolution de la part du temps partiel, etc.), conjoncturels (niveau des heures sup) et saisonniers (primes).

Aucune donnée provisoire sur le SMPT n'est diffusée. Les données définitives sur les salaires seront publiées le 12 mars.

S'il y a un gain de pouvoir d'achat moyen en 2008 au vu des résultats provisoires sur les salaires, il est surtout dû à l'assagissement de l'inflation en fin d'année liée à la contraction de l'activité et à la crise.

Si "temporairement, il y a un gain de pouvoir d'achat lié à la baisse des prix, notamment du pétrole, on va rentrer dans une autre phase problématique pour le pouvoir d'achat liée à un problème de revenus", a expliqué Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.

"Les salaires vont augmenter moins vite car la remontée du chômage va rendre les négociations moins favorables pour les salariés. Mais surtout les destructions d'emplois et le chômage partiel créent des problèmes de revenus, que la baisse des prix ne suffira pas à compenser", selon lui.

Des dizaines de milliers de Français n'auront prochainement comme revenus que les allocations chômage ou les minima sociaux, tandis que beaucoup de salariés en chômage technique vont perdre des centaines d'euros chaque mois.

La nature du contrat de travail (CDI, CDD, temps partiel, intérim) est aussi un facteur clef du pouvoir d'achat, alors que la proportion de contrats temporaires s'est accrue.

Il suffit d'être un salarié à temps complet rémunéré au salaire moyen pendant douze mois dans l'année pour faire partie des 25% de personnes "les mieux payées". On est en revanche parmi les plus pauvres dès lors que l'on travaille "à temps partiel et/ou seulement une partie de l'année".

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La Poste: un réseau dense pour assurer la distribution du courrier

Publié le 13 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La Poste qui reste le principal distributeur du courrier de moins de 50 grammes -la majorité des envois postaux- en France  dispose d'environ 17.000 "points de contact" répartis en bureaux de poste, agences postales communales et relais poste commerçant.

 

 BUREAUX DE POSTE:

-          Environ 12.000 sont implantés sur l'ensemble du territoire

-          On peut y effectuer toutes les opérations (courrier, colis, opérations financières...)

-          Les salariés sont tous postiers et prêtent serment de confidentialité.

-          Horaires en fonction des bureaux

 

AGENCES POSTALES COMMUNALES:

-          Environ 3.500, essentiellement en zone rurale et zone péri-urbaine

-          Créées en partenariat avec les communes au milieu des années 90

-          Proposent l'essentiel des services d'un bureau de poste:

·         courrier: vente de timbres et de Prêt-à-Poster, recommandés, réexpédition, garde...

·         colis: vente d'emballages, dépôt et retrait..

·         certaines opérations financières: retrait d'espèces pour les titulaires de CCP et de livret A jusqu'à 300 euros

-          L'agent communal n'a pas accès aux comptes des clients

-          Horaires variables en concertation avec la commune

-          L'agent communal perçoit une indemnité mensuelle. En 2008, elle était de 833 euros et de 937 euros dans certains cas, indique La Poste.

 

RELAIS POSTE COMMERCANT:

-          Environ 1.500, essentiellement en zones rurales

-          Partenariat depuis 2003 entre La Poste et les commerçants et artisans, qui dépendent alors d'un chef d'établissement du groupe public

-          Offre l'essentiel des services d'un bureau de poste:

·         courrier: vente de timbres et de Prêt-à-Poster, recommandés, réexpédition, garde…

·         colis: vente d'emballages, dépôt et retrait

·         certaines opérations financières: retrait d'espèces pour les titulaires de CCP et de livret A jusqu'à 150 euros par semaine.

-          Le commerçant ou l'artisan n'a pas accès aux comptes des clients

-          Les horaires sont plus élargis en fonction

-          Le commerçant ou l'artisan reçoit 250 euros par mois (300 euros en Zone urbaine sensible ou ZUS) et une commission sur le chiffre d'affaires réalisé.

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OGM: les grandes dates de la polémique

Publié le 12 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Après l'avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) déclarant que le maïs Mon810 ne présente pas de danger pour la santé, voici les grandes dates de la polémique sur les OGM:

 

-          27 novembre 1997: la France, après plusieurs années d'essais en plein champ, autorise la culture du maïs OGM. Un moratoire est décrété sur les autres plantes, jusqu'aux résultats d'un "débat public".

-          30 juin 1998: l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques se prononce pour un moratoire "jusqu'en l'an 2000" sur la culture du colza OGM en France et pour le maintien de l'autorisation du maïs jusqu'en 2001.

-          30 juil: le gouvernement autorise la commercialisation de deux nouvelles variétés de maïs.

-          25 sept: le Conseil d'Etat suspend la commercialisation du maïs OGM au nom du principe de précaution.

-          5 juin 1999: des agriculteurs conduits par la Confédération paysanne de José Bové détruisent des plants de riz OGM dans un centre de recherche de Montpellier. Ne nombreux fauchages et destructions auront lieu par la suite, suivis de condamnations judiciaires. José Bové sera emprisonné à plusieurs reprises.

-          7 fév 2006: l'OMC appelle l'UE à rendre sa réglementation sur les OGM "conforme" à ses obligations commerciales internationales.

-          12 avr: l'UE renforce le contrôle scientifique des OGM avant de les autoriser.

-          25 oct 2007: le Grenelle de l'environnement préconise la suspension des cultures commerciales d'OGM en France jusqu'à une expertise indépendante.

-          9 jan 2008: Le président de la Haute autorité provisoire sur les OGM, constituée dans l'attente de la future loi sur les OGM, fait état de "doutes sérieux" et de "faits scientifiques nouveaux négatifs". Sa présentation est contestée par une majorité de membres du comité, dont l'avis évoque "des interrogations quant aux conséquences environnementales, sanitaires et économiques possibles" et "plusieurs faits scientifiques nouveaux".

-          9 fév: la France suspend la culture du maïs Mon810, seul autorisé et cultivé sur 22.000 hectares en 2007. Paris active la clause de sauvegarde auprès de l'UE.

-          22 mai: Adoption par le Parlement de la loi sur les OGM qui reconnaît "la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM" en France.

11 fév 2009: L'Afssa estime que le maïs OGM Mon810 ne présente pas de danger pour la santé humaine. Le gouvernement maintient la suspension.

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Bonus des traders: les banques seront contrôlées par la Commission bancaire

Publié le 11 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'application du "code éthique" que les banques françaises se sont engagées à adopter en matière de rémunération des opérateurs de marché sera contrôlée par la Commission bancaire, a indiqué mardi Georges Pauget, le président de la Fédération bancaire française (FBF).

Dans un entretien à Radio-Classique, M. Pauget a précisé que cet "engagement professionnel", dévoilé samedi, avait "vocation à être contrôlé par la Commission bancaire, l'organe de régulation du secteur.

En effet, "il est dans les attributions de la Commission bancaire (...) de vérifier que les dispositions en matière de rémunération n'induisent pas des prises de risque anormales", a-t-il ajouté.

Ces principes ont une "validité internationale", a-t-il affirmé, écartant le risque d'une fuite des cerveaux si l'initiative française reste isolée.

Le président de la FBF a récusé par ailleurs avoir agi "sous la pression" du président Nicolas Sarkozy, rappelant qu'une réflexion sur le sujet avait été engagée "dès le milieu de l'année" 2008 par la profession et que des travaux avaient été "initiés en décembre".

Désormais, si "une opération initiée aujourd'hui a des effets négatifs dans deux ou trois ans, (...) le trader ne touchera pas la partie de la rémunération qui aura été conservée dans l'intervalle parce que l'activité correspondante aura généré, dans le temps, de moins bons résultats", a-t-il expliqué à propos du "nouveau système", avant d'ajouter: "en nous collant sur le cycle économique, nous moralisons le dispositif".

Les dirigeants de banque, critiqués pour n'avoir pas renoncé d'eux-mêmes à leur bonus, mais sous la pression du chef de l'Etat, "prennent aujourd'hui pleinement leurs responsabilités", a estimé M. Pauget, qui est aussi le directeur général du Crédit Agricole.

Dans la "chaîne" des responsabilités ("agences de notation", "régulateurs", "voire la politique conduite par certaines banques centrales"), "les banques sont les premières à tirer les conséquences de la crise. Chez les autres, c'est aujourd'hui un peu plus long", a-t-il souligné.

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Environ 40% des véhicules produits par PSA et Renault fabriqués en France

Publié le 11 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les constructeurs automobiles Renault et PSA Peugeot Citroën fabriquent environ 40% de leur production mondiale de véhicules en France et y concentrent environ la moitié de leurs effectifs, selon des chiffres publiés par les deux groupes.

En 2007, le groupe PSA a ainsi monté 40,25% du total de sa production, soit 1.391.600 véhicules particuliers ou utilitaires, en France, dans cinq usines (Sochaux, Aulnay, Mulhouse, Poissy, Rennes). Deux fois moins de véhicules (626.700) de marque Peugeot ou Citroën ont été immatriculés en France en 2007.

Le reste de la production de PSA est localisé en Europe (Espagne, République tchèque, Slovaquie, Italie, Portugal, Turquie), en Chine et en Amérique du Sud (Argentine, Brésil).

Les voitures haut de gamme sont plutôt fabriqués en France et les véhicules utilitaires dans le sud de l'Europe. Les usines de Wuhan en Chine et de Porto Real au Brésil produisent des véhicules adaptés pour ces marchés émergents.

Au 30 juin 2008, PSA employait sur le sol français 53,35% de ses effectifs, soit 110.390 personnes.

Le groupe Renault (Renault-Samsung Motors-Dacia) a pour sa part fabriqué en 2007 en France 37,76% de sa production. Cette part est tombée au premier semestre 2008 à 33,70%.

Comme pour PSA, le nombre de véhicules produits par le groupe en France est encore bien supérieur à celui du nombre de véhicules qu'il y vend (1.007.933 contre 656.523 en 2007).

Le groupe compte 38 sites industriels dans 17 pays. En France les principales usines se trouvent à Douai (Mégane, Scénic), Flins (Clio) et Sandouville (Espace, Laguna).

En Europe la plus grosse usine est celle de Pitesti, en Roumanie, qui fabrique notamment les Logan. Le site de Bursa en Turquie concentre aussi des effectifs très importants. Elle fabrique des Clio et des Mégane.

Des sites industriels sont encore disséminés en Espagne, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie, au Maroc, en Russie, Turquie, Corée-du-Sud, Inde, Iran, Malaisie, Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique.

Le groupe Renault employait 130.228 personnes au 30 juin 2008, dont 47,1% en France.

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Le secteur automobile, une pièce maîtresse de l'économie française

Publié le 11 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La filière automobile française est la deuxième plus importante en Europe, mais ce poids lourd de l'économie hexagonale, qui emploie, directement ou indirectement, 10% de la population active, est affaibli par la crise.

Deuxième en Europe en termes d'effectifs et de véhicules produits, derrière l'Allemagne, le secteur automobile français pèse environ 1% du Produit intérieur brut et 15% des dépenses de recherche et développement, selon le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Chatel.

La crise économique et les délocalisations ont, cependant, durement affecté la filière automobile hexagonale qui emploie dans son ensemble près de 2,5 millions de personnes.

En 2008, le solde commercial de l'industrie automobile française a été dans le rouge, pour la première fois depuis au moins 20 ans, avec un déficit de 3,4 milliards d'euros.

Selon les estimations des Douanes, les exportations automobiles ont baissé de près de 10% en un an. De leur côté, les importations ont "stagné à un peu plus de 50 milliards d'euros".

Plus d'une voiture sur deux de marque française est, par ailleurs, désormais produite à l'étranger, selon Bercy.

Les 2,5 millions d'emplois du secteur se répartissent entre la construction automobile à proprement parler, avec 275.000 personnes à la fin 2007, selon des données du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), et l'activité auto au sens large: réseaux de concessionnaires, vente de carburant, construction de routes...

Les principaux bassins d'emplois se situent en Nord-Pas-de-Calais, Ile-de-France et Franche-Comté, puis en Rhône-Alpes, Alsace et Lorraine.

Le chiffre d'affaires cumulé des deux géants français du secteur, PSA et Renault, se montait à environ 100 milliards d'euros fin 2007. Soit moins que celui généré par la vente et la réparation de véhicules (concessions et garages, 140 milliards d'euros), mais près du double de celui des fournisseurs automobiles (52 milliards d'euros), selon le CCFA et la Fédération des industries et équipements pour véhicules (FIEV).

Les ménages ont dépensé en moyenne près de 5.200 euros en 2007 pour leur voiture, soit un total de 138 milliards d'euros, selon le CCFA.

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La tempête a traversé la Bretagne sans trop de dommages

Publié le 10 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La tempête qui balaie une large partie Nord de la France dans la nuit de lundi à mardi a traversé la Bretagne apparemment sans trop de dommages, alors qu'en région Ile-de-France les autorités ont suspendu le trafic aérien, une première depuis 1974.

Soixante-deux départements, au nord d'une ligne allant des Landes à la Franche-Comté, ont été placés en vigilance orange pour une tempête moins intense que celle du 24 janvier, mais "plus durable et plus étendue", selon Météo France.

Entre 00H00 et 03H00, on a relevé des rafales de 141km/h à l'île d'Yeu et à la pointe du Raz, 126km/h à La Roche sur Yon (Vendée), 113km/h au sud de Nantes, et 102km/h à Brest. Mardi vers 03H00, le centre de la dépression se situait au nord du Havre.

Le CODIS (Centre opérationnel départemental d'Incendie et de Secours) du Finistère qualifiait la situation de "calme", tout comme en Loire-Atlantique où l'on a dénombré 80 interventions pour des chutes d'arbres et de toitures. Dans le Loir-et-Cher, les secours ont procédé à 44 interventions, "rien d'exceptionnel", sinon les coupures d'électricité dues à l'effondrement de poteaux électriques.

En Vendée, les sapeurs-pompiers ont procédé à 190 interventions, notamment dans deux maisons de retraite, l'une à Benet pour une toiture menaçante, l'autre à Moûtiers-les-Mauxfaits en raison d'une panne d'électricité qui menaçait l'assistance respiratoire de deux pensionnaires. Aux Sables-d'Olonne, une partie du chapiteau du village de toile du Vendée Globe s'est envolé.

Les pompiers de Charente-Maritime avaient effectué vers 23H30 une quinzaine d'interventions sur le littoral. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a indiqué que EDF avait déclenché lundi soir "son plan d'urgence interne" à la centrale nucléaire du Blayais, en Gironde, permettant à EDF de faire face à une éventuelle inondation à cause des vents.

Les rafales les plus fortes ont atteint en fin de nuit 130 à 140 km/h le long de la Manche et 100 à 120 km/h dans l'intérieur des terres.

Par mesure de précaution, la Direction générale de l'aviation civile a interrompu le trafic aérien en Ile-de-France (Roissy, Orly, Le Bourget) jusqu'à 10H00 mardi. Air France prévoit "des retards importants au départ et à l'arrivée" d'Orly et Roissy au moment de la reprise des vols, après la tempête.

"Si les prévisions météorologiques actuelles sont maintenues, Air France prévoit d'assurer demain tous ses vols long-courriers prévus au départ de Paris-CDG après 10h00", précise la compagnie, qui a réservé 2.000 chambres d'hôtel pour les passagers présents à Roissy. Une centaine de passagers s'apprêtaient lundi soir à passer la nuit dans la zone sous douane de l'aéroport, selon une source aéroportuaire.

Dans l'Ouest, les aéroports de Nantes, Brest et Rennes ont annulé plusieurs vols.

Les liaisons maritimes vers Belle-Ile-en-Mer et Groix au départ de Lorient et Quiberon (Morbihan) sont suspendues depuis lundi midi jusqu'"au nouveau point météo mardi en fin de matinée", et celles avec les îles du Ponant (Sein, Ouessant et Molène) pourraient être supprimées mardi, selon les compagnies maritimes. Le trafic transmanche de la Brittany Ferry est aussi perturbé avec l'annulation d'un départ et d'une arrivée à Cherbourg, et un bateau dérouté sur Saint-Malo.

La Marine nationale a pré-positionné trois navires d'aide et d'assistance aux bateaux en difficulté, les remorqueurs de haute mer Abeille Bourbon et Abeille Languedoc au large de Ouessant et La Rochelle, et l'Alcyon au large de Camaret.

A Brest, le pont de l'Iroise a été interdit aux véhicules ainsi que le pont de Saint-Nazaire et celui de Noirmoutier.

   Selon Météo France, "les départements du sud-ouest précédemment touchés le 24 janvier dernier resteront en marge des vents les plus forts", mais la préfecture des Landes a tout de même annoncé lundi une interdiction du transport scolaire jusque mardi matin, redoutant de nouvelles chutes d'arbres.

Près de 500.000 foyers privés d'électricité dans l'ouest, selon ERDF et EDF
Près de 500.000 foyers étaient privés d'électricité mardi matin dans plusieurs départements de l'ouest et du centre de la France, notamment en Vendée et en Charente-Maritime, à la suite de la tempête de la nuit, a-t-on appris auprès d'ERDF (Electricité Réseau Distribution France), d'EDF et des pompiers.

La Charente-Maritime a été "très touchée" avec 140.000 clients privés de courant, mais "on devrait descendre assez vite sous les 100.000", selon un point partiel fait par le PC crise d'ERDF pour l'ouest peu après 06H00.

En Vendée, 124.000 foyers ont été touchés et quelque 100.000 étaient toujours sans électricité en fin de nuit.

40.000 clients étaient également privés d'électricité en Charente, 42.000 dans le Maine-et-Loire et 30.000 en Sarthe, selon la même source qui a précisé que la situation était "en pleine évolution" compte tenu de l'avancée de la tempête.

Dans la région centre, EDF recensait de son coté vers 06H30 quelque 120.000 foyers sans électricité, dont 25.000 en Indre-et-Loire, 22.000 dans le Loiret, 18.000 dans le Loir-et-Cher.

Dans la Vienne, près de 40.000 foyers sont également privés d'électricité, selon les pompiers.

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Le recul de l'inflation pourrait donner un coup de pouce aux fonctionnaires

Publié le 9 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les perspectives de baisse de l'inflation en 2009 pourraient stabiliser voire augmenter le pouvoir d'achat des fonctionnaires, dont la base de calcul des salaires a été décidée en fonction de l'envolée des prix à la consommation en 2008, un retournement qui embarrasse les syndicats.

En janvier, François Fillon a évoqué la perspective d'une inflation inférieure à 1% en moyenne en 2009, soit un peu moins que les 1,5% envisagés dans le budget voté en décembre. Et selon lui, grâce à ces niveaux "historiquement" bas, "la question de la consommation va pour une part être réglée".

Comparé à 2008, date de la flambée des prix des matières premières notamment du pétrole, les prix à la consommation devraient avoir chuté de plus de deux points cette année.

Or la revalorisation du point d'indice, base de calcul du traitement des 5,2 millions de fonctionnaires, a été décidée dans le contexte de poussée inflationniste l'été dernier lors des négociations salariales triennales.

Le gouvernement avait alors augmenté le point d'indice de 0,8% (0,5% en juillet et 0,3% en octobre) pour 2009, portant ainsi le salaire minimum mensuel à 1.325,48 euros brut, hors primes.

Entre-temps la crise économique a entraîné une baisse des prix. Et cette accalmie apporte une bouffée d'oxygène au pouvoir d'achat des fonctionnaires, qui se stabilise voire augmente, avancent des économistes.

"Le recul de l'inflation va stopper la perte du pouvoir d'achat dans la fonction publique en 2009", estime notamment Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Selon M. Plane, la hausse des traitements des fonctionnaires pour 2009 (+0,8%) n'est plus absorbée par l'inflation, du coup le "solde est positif" et donc leur pouvoir d'achat augmente.

"Si le niveau de l'inflation est inférieur à la revalorisation des traitements des fonctionnaires, ça signifie une augmentation du pouvoir d'achat des fonctionnaires", renchérit l'économiste Alexander Law, du cabinet Xerfi.

D'autant que les fonctionnaires n'ont pas que leur traitement de base comme rémunération, ajoute l'économiste. "Ils perçoivent des revenus sociaux (primes) en plus", indique-t-il.

Pour les syndicats, qui ont fait d'une augmentation du pouvoir d'achat l'un de leurs principaux chevaux de bataille, ce coup de pouce inattendu de l'inflation embarrasse…

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Vent violent: 35 départements de l'ouest placés en alerte orange

Publié le 9 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Trente-cinq départements de l'ouest ont été placés lundi matin en alerte orange par Météo-France, qui annonce une tempête avec des vents violents à partir de 18h00.

Cette tempête d'une force et d'une ampleur peu commune, devrait durer jusque mardi 13h00. Elle concerne la Basse-Normandie, la Bretagne, le Centre, la Haute-Normandie, l'Ile-de-France, les Pays de Loire, le Poitou-Charentes, la Gironde (33), les Landes (40) et l'Oise (60).

Selon Météo-France, une dépression qui se creuse actuellement sur le proche atlantique va continuer son déplacement vers l'est en se creusant à l'entrée de la Manche et se situera au large du Finistère lundi vers 19h00 et au nord du Cotentin mardi vers 01h00.

Cette dépression va générer une zone de vent fort qui affectera une large moitié ouest du pays à partir de lundi soir.

Sur la façade atlantique les rafales de vents atteindront du Finistère à la Vendée de 120 à 140km/h, de la Charente Maritime aux Landes de 100 à 130km/h.

Dans l'intérieur des terres les rafales seront de l'ordre de 100 à 120 km/h.

Cette tempête s'évacuera par la Belgique dans la journée de mardi.

Associés à cette tempête, on attend des précipitations modérées sur la Bretagne et les côtes de Manche de l'ordre de 20 à 40mm, de très fortes vagues dans le golfe de Gascogne, et compte tenu des forts coefficients de marée des phénomènes de surcotes qui pourraient provoquer des envahissement côtiers.

Sur le sud-ouest, cet épisode de vent fort n'atteindra pas les intensités observées lors de la tempête du 24 janvier, précise Météo-France.

Toutefois, sur l'ensemble des départements concernés, des dégâts importants sont à attendre, les conditions de circulation pourront être localement difficiles et quelques perturbations pourront affecter les transports aériens et ferroviaires.

Dans ce contexte, Météo-France conseille de limiter ses déplacements, de prendre garde aux chutes d'arbres ou d'objets divers, ainsi que de ranger les objets exposés au vent.

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L'EPR, un réacteur de 3e génération issu d'une technologie franco-allemande

Publié le 8 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le réacteur nucléaire de 3e génération EPR, en cours de construction en Finlande et en France, a été développé à partir d'une technologie franco-allemande, au lendemain de l'accident de Tchernobyl, qui a conduit à réviser toute l'approche de la sûreté nucléaire.

Le président Nicolas Sarkozy, qui s'est rendu vendredi sur le site de construction du premier EPR à Flamanville (Manche), a annoncé le 29 janvier la construction d'un deuxième réacteur de ce type à Penly (Seine-Maritime).

L'EPR, dont le projet a été lancé en 1992, a été développé par le groupe nucléaire français Areva et l'allemand Siemens.

Conçu pour une durée de vie minimale de 60 ans, l'EPR ("European Pressurised water Reactor") utilise une technique déjà éprouvée, celle des réacteurs à eau sous pression, les plus répandus dans le monde.

Plus puissant (1.650 mégawatts), il offre un meilleur rendement (35% de plus) que les réacteurs à eau sous pression actuels.

Selon ses concepteurs, il consomme, à production constante, 17% de combustible de moins qu'un réacteur de 1.300 MW et génère 30% de déchets radioactifs en moins.

La sécurité a été renforcée avec la multiplication des systèmes de sauvegarde chargés de refroidir le cœur du réacteur en cas de défaillance, et la mise en place d'une coque de protection en béton censée résister à la chute d'un avion.

Une cuve en béton, appelée "cendrier", a aussi été aménagée pour confiner la matière radioactive en cas de fusion du cœur.

Le premier chantier de construction d'un EPR a été lancé en Finlande en 2005 et doit s'achever en 2012.

En France, le chantier de l'EPR de Flamanville a commencé en décembre 2007. Il doit être mis en service en 2012.

Areva a aussi remporté un contrat de fourniture de deux EPR à la Chine (Taishan 1 et 2) en novembre 2007. Le groupe a aussi signé le 4 février un protocole d'accord en vue de fournir à l'Inde deux à six réacteurs EPR.

Enfin, Areva, Total et Suez ont également annoncé la signature d'un partenariat pour en vendre deux autres aux Emirats arabes unis.

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Taxe professionnelle, taxe carbone

Publié le 6 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La taxe professionnelle : l'un des quatre impôts directs locaux perçus par les collectivités territoriales en France.

La taxe professionnelle (TP), est calculée à partir de trois éléments des entreprises: investissement, parc foncier et valeur ajoutée.

Selon Bercy, le total de ses ressources équivaut à 30 milliards d'euros.

La partie qui doit être supprimée est assises sur l'investissement soit 23 milliards, indique le ministère de l'économie.

Sur cette somme, 12 milliards sont déjà pris en charge par l'Etat au titre de dégrèvements (artistes, certains artisans, activités à visée sociale...).

Resterait donc 11 milliards d'euros à trouver en cas de suppression de ce volet de la TP.

Mais le ministère de l'économie indique attendre de la réforme une hausse "mécanique" de 3 milliards d'euros de l'impôt sur les sociétés.

"Ce sont donc 8 milliards d'euros que l'Etat devra trouver pour compenser la suppression de la taxe professionnelle", souligne-t-on.

C'est le montant avancé par le chef de l'Etat en annonçant la suppression de la TP.

La TP est due chaque année par les personnes physiques ou morales qui exercent, à titre habituel, une activité professionnelle non salariée.

Cette taxe sert à financer le budget des communes, départements et régions, ainsi que d'autres organismes comme les Chambres de commerce et d'industrie.

Instaurée en 1975 en remplacement de la patente, elle est soumise depuis à de nombreuses exonérations.

Certaines entreprises sont exonérées de plein droit, notamment celles exerçant certaines activités non commerciales (peintres, auteurs-compositeurs, photographes-auteurs), les collectivités publiques, les activités à caractère social, les activités agricoles, certains artisans.

Toute entreprise est également exonérée durant l'année civile de sa création.

Les collectivités locales peuvent décider d'autres exonérations.

La réforme de la taxe professionnelle mise en place en 2007 par celui qui était alors ministre du Budget, Jean-François Copé, plafonne son taux à 3,5% de la valeur ajoutée et prévoit un dégrèvement étalé sur trois ans pour tout investissement nouveau.

 

Taxe carbone: cibler la consommation d'énergie plutôt que le travail

Taxer non plus le travail ou la production, mais la consommation d'énergies polluantes qui, pour certaines comme le pétrole, sont de toutes façons en voie d'épuisement: l'idée d'une "taxe carbone" a ressurgi jeudi soir dans les propos du chef de l'Etat.

Annonçant la suppression programmée de la taxe professionnelle en 2010, Nicolas Sarkozy a évoqué pour la remplacer "des possibilités autour de la taxe carbone notamment".

"Une possibilité parmi d'autres", a nuancé vendredi la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Chantal Jouanno, qui a défendu la "justice du principe" : "On a actuellement un système fiscal profondément choquant qui pèse sur le travail et sur les investissements et la production des entreprises. Le principe est de taxer ce qui pollue et à l'inverse de moins taxer le travail et les investissements", a-t-elle expliqué sur LCI.

Portée lors du Grenelle de l'environnement par Nicolas Hulot et le collège d'experts de sa fondation, la taxe carbone - baptisée "contribution climat-énergie" - s'appliquerait à tous les produits en fonction de leur contenu en CO2 (dioxyde de carbone, principal responsable du réchauffement climatique), notamment aux carburants fossiles (pétrole, gaz, charbon).

En faisant payer la pollution et les émissions de CO2 - sans augmenter la fiscalité globale - on espère induire progressivement un changement de comportement de la société, de nouveaux modes de consommation et de production "propres".

Parfois évoquée, comme lors des tables rondes du Grenelle fin 2007, l'idée de la contribution climat-énergie refait régulièrement surface : elle fera ainsi l'objet dès mars d'une conférence d'experts chargée d'étudier sa faisabilité, "sans altérer le pouvoir d'achat des ménages ni attenter à la compétitivité des entreprises" a insisté Mme Jouanno.

Ils remettront leurs conclusions au Premier ministre dans les six mois.

"Sur la base d'une tonne de CO2 à 32 euros - et en exonérant les secteurs déjà soumis aux quotas européens de CO2 - la taxe carbone rapporterait 8 milliards par an - 3 mds des ménages (taxés sur leur consommation directe et indirect d'énergies polluantes) et 5 mds des entreprises", indique Alain Grandjean, économiste de la fondation Nicolas Hulot et l'un des experts de la taxe carbone en France.

"Pour les entreprises, il fallait trouver une contrepartie, le président nous dit aujourd'hui que ce sera la suppression de la taxe professionnelle (chiffrée par Bercy à 8 mds d'euros précisément); pour les ménages, ce serait le versement immédiat d'une allocation climat universelle".

"En s'exprimant ainsi, le président Sarkozy accélère le processus" se réjouit l'économiste. "Et il le fait en réglant par avance l'un des problèmes épineux, qui était celui de la contrepartie pour les entreprises".

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Un gadget numérique pour tout savoir sur les objets qui vous entourent

Publié le 6 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Ca se porte comme un bijou, ça prend des photos, ça projette des images et ça surfe internet: un prototype de gadget numérique promet de révéler à tout instant tout ce que vous voulez savoir sur les objets qui vous entourent.

Cette sorte de "couteau suisse" numérique étonnant exposé au salon du design technologique TED de Long Beach, en banlieue de Los Angeles, est présenté rien moins que comme un appareil dotant son propriétaire du "sixième sens".

"Non seulement ça vous permet d'assouvir votre fantasme d'être aussi cool que Tom Cruise dans le film futuriste 'Minority report', mais en plus, ça peut vraiment vous permettre de vous connecter avec n'importe quel objet devant vous, comme un sixième sens", explique une chercheuse de la prestigieuse université MIT, Patty Maes, lors du TED.

L'objet, qui peut se porter par exemple autour du cou, combine divers éléments courants d'un coût total d'environ 300 dollars, et communique grâce à un téléphone portable équipé d'une connexion internet.

Grâce à son objectif, il peut reconnaître des objets sur un étal de magasin. Avec sa fonction internet, il peut vous donner des informations les concernant, voire vous signaler si oui ou non ils correspondent à vos critères, et, s'il s'agit d'un livre, vous communiquer les critiques parues.

En braquant l'appareil sur un billet d'avion on peut savoir si le vol sera retardé ou en avance, car l'appareil sera allé chercher l'information sur internet.

L'appareil ne disposant pas d'écran dédié, le résultat des recherches sera directement affiché grâce à un mini-projecteur sur toute surface pouvant tenir lieu d'écran, comme la page blanche d'un livre ou le dos de la main.

Pour autant, souligne Mme Maes, "ce n'est vraiment pas un produit fini. Peut-être que dans dix ans on pourra greffer le sixième sens dernier cri dans le cerveau".

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La taxe professionnelle, l'un des quatre impôts locaux directs en France

Publié le 5 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La taxe professionnelle (TP), dont Nicolas Sarkozy a annoncé la suppression en 2010, est l'un des quatre impôts directs locaux perçus par les collectivités territoriales françaises.

Elle est due chaque année par les personnes physiques ou morales qui exercent en France, à titre habituel, une activité professionnelle non salariée.

Cette taxe, établie dans chaque commune où l'entreprise dispose de locaux ou de terrains, sert à financer le budget des communes, des départements et des régions, ainsi que d'autres organismes, tels que les Chambres de commerce et d'industrie.

Instaurée par une loi du 29 juillet 1975, en remplacement de la patente,  elle est calculée à partir de l'investissement, du parc foncier et de la valeur ajoutée des entreprises.

Le législateur a prévu de nombreuses exonérations au versement de la TP.

Des entreprises sont exonérées de plein droit, notamment celles qui exercent certaines activités non commerciales (peintres, auteurs-compositeurs, photographes-auteurs), les collectivités publiques et celles qui exercent des activités à caractère social comme les organismes HLM, ainsi que les activités agricoles.

Toute entreprise est également exonérée durant l'année civile de sa création.

Certains artisans, notamment ceux qui travaillent seuls ou avec des membres de leur famille, ne doivent pas non plus s'acquitter de la TP. 

Enfin, d'autres exonérations sont subordonnées au vote de la collectivité locale concernée.

La réforme de la taxe professionnelle mise en place en 2007 par l'ancien ministre du Budget, Jean-François Copé, plafonne le taux de la taxe à 3,5% de la valeur ajoutée et prévoit un dégrèvement étalé sur trois ans de tout investissement nouveau.

Nicolas Sarkozy avait annoncé fin octobre que l'ensemble des nouveaux investissements des entreprises en France seraient exonérés à 100% de la taxe professionnelle jusqu'au 1er janvier 2010.

La patronne du Medef, Laurence Parisot, a de nouveau appelé jeudi, à l'instar de plusieurs chefs d'entreprise, à une suppression de la taxe professionnelle.

Jeudi, le coût de la suppression de la TP en 2010 a été chiffré à 8 milliards d'euros par le chef de l'Etat.

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Secteur financier : les autorités de contrôle pas assez sévères selon la Cour des Comptes

Publié le 5 Février 2009 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les autorités de contrôle du secteur financier ne sont pas assez sévères, aux yeux de la Cour des comptes qui juge aussi les sanctions dont elles disposent inadaptées à l'évolution de la finance et à ses éventuelles dérives.

Sans faire directement référence aux affaires de fraudes ayant touché le secteur bancaire comme l'affaire Kerviel à la Société Générale, la Cour appelle dans son rapport 2009 à un renforcement de la régulation après de "récents incidents".

A partir de juillet 2006, les magistrats ont contrôlé les trois organismes de régulation du secteur financier : la Commission bancaire, l'Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles (Acam) et l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), qui veille au fonctionnement des marchés financiers.

Leur constat : "Les instruments de sanction mis en oeuvre par les trois autorités ne sont adaptés ni en diversité, ni en puissance".

Dans son rapport, la Cour souligne aussi le nombre peu élevé de sanctions prononcées par la Commission bancaire -- 66 entre 2003 et 2008.

De son côté, l'Acam n'a infligé depuis 2004 "que neuf sanctions pour un total de moins d'un million d'euros".

Autre motif d'insatisfaction : le montant des sanctions infligées.

Dans un précédent rapport, la Cour avait préconisé que le plafond des sanctions soit relevé et que les amendes ne soient plus déductibles du bénéfice imposable des entreprises incriminées, ce qui a été fait en 2008.

Résultat, le plafond de sanctions des établissements de crédit est passé de 5 millions à 50 millions d'euros à la Commission bancaire et a été relevé à 10 millions d'euros à l'AMF.

Malgré ces avancées, la Cour des comptes n'est pas certaine que ces nouveaux plafonds répondent "à l'exigence d'exemplarité des sanctions".

Les magistrats rappellent néanmoins que les moyens des autorités de contrôle en France sont modestes: l'AMF, l'Acam et la Commission bancaire comptaient  fin 2007 un peu plus de 1.000 personnes, tandis que les agents de la FSA britannique (Financial Services Authority) sont deux fois plus nombreux.

En outre, rappellent les magistrats, il n'y a pas eu de renforcement de la régulation du secteur financier au niveau européen ou international, ce qui a limité l'action des autorités de contrôle en France.

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