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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

point de repere

La Poste rappelée à ses devoirs

Publié le 22 Juillet 2008 par Le Parisien dans Point de Repère

Appelée à devenir une société anonyme en 2009, la Poste continuera à assurer des missions de service public. Quatre domaines sont définis dans le contrat qui doit être signé aujourd'hui avec l'Etat.  
Le contrat de service public que signent aujourd'hui la Poste et l'Etat prend, cette année, une importance bien particulière. En rappelant ces missions de « service au public » que l'établissement s'engage à assurer jusqu'en 2012 (en échange de compensations financières de l'Etat), la Poste espère calmer les inquiétudes des syndicats liées au projet de changement de statut. D'établissement public, elle devrait se transformer en société anonyme en 2009, avec ouverture de capital à la clé, l'Etat restant actionnaire majoritaire. Selon la direction, ces projets doivent préparer l'établissement à la libéralisation totale du courrier à partir du 1er janvier 2011.
Distribution du courrier… L'Etat demande à la Poste d'améliorer ses services. Notamment la durée d'acheminement des lettres : 83 % du courrier doit être distribué à J + 1 (arrivée des lettres à leurs destinataires 24 heures après leur envoi) en 2008, 84 % l'année prochaine et 85 % en 2010. Autre exemple, le délai d'attente moyen dans les bureaux. Il devrait passer de 10 minutes cette année à 8 minutes dans deux ans.
...Et de la presse. Les quotidiens et périodiques doivent être distribués « six jours par semaine, sur tout le territoire (...) à un prix abordable ». Un service pour lequel l'Etat verse annuellement quelque 242 millions et qui coûtait environ 470 millions à la Poste (chiffres 2006).
L'accessibilité bancaire. En clair, l'assurance pour chaque client de la Poste (en l'occurrence de sa filiale la Banque postale) de pouvoir ouvrir un compte, quel que soit le niveau des ressources de la personne. Pour l'établissement, ce principe n'est qu'un rappel puisqu'il est déjà obligé d'ouvrir un Livret A à tout demandeur à partir d'un dépôt de... 1,50 €. Elle perdra cependant (avec les Caisses d'épargne) le monopole de sa distribution l'an prochain.
L'aménagement du territoire. Plus simplement, la garantie pour les usagers d'avoir un guichet postal dans tous les coins de France, même les plus reculés. Un sujet sensible, notamment chez les élus de communes rurales. Les fermetures de bureaux y ont souvent provoqué des tollés. Le contrat précise que « plus de 10 % de la population d'un département ne peuvent se trouver éloignés de plus de 5 km ou de plus de 20 min en voiture » d'un point de présence postale. Pas forcément d'un bureau. Toute fermeture de bureau a été compensée ces dernières années, assure-t-on à la direction de la Poste, par la création d'une agence postale communale ou bien le transfert de services postaux chez un commerçant.

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Principaux points du projet de réforme des institutions

Publié le 22 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Principaux points du projet de réforme des institutions adoptés lundi par les parlementaires réunis en Congrès à Versailles:

 

PRESIDENT DEVANT LE PARLEMENT

Le chef de l'Etat peut s'exprimer devant le Parlement réuni en Congrès. Débat ensuite sans vote en dehors de sa présence. Aucune périodicité prévue

 

MANDAT PRESIDENTIEL

Pas plus de deux consécutifs

 

PLEINS POUVOIRS (ART 16)

Saisine possible du Conseil constitutionnel par les parlementaires après 30 jours, puis auto-saisine un mois plus tard

 

DROIT DE GRACE

Disparition du droit de grâce collectif

 

LANGUES REGIONALES

Reconnaissance de l'appartenance des langues régionales au patrimoine de la Nation

 

MEDIAS

L'indépendance, le pluralisme et la liberté des médias sont garantis par la loi

 

PARITE

La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et sociales

 

MINORITE

La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation

 

GOUVERNEMENT

Les ministres issus du Parlement retrouvent automatiquement leur siège en cas de démission ou renvoi

 

POUVOIRS DU PARLEMENT

  • l'examen des projets et propositions de loi, sauf budget, porte en séance sur le texte adopté par la commission
  • "une séance au moins" de questions au gouvernement par semaine, y compris durant les sessions extraordinaires
  • chaque assemblée maîtrise la moitié de son ordre du jour. "Un jour de séance par mois", ordre du jour fixé par l'opposition
  • veto du Parlement (majorité des 3/5ès en commission) sur les nominations les plus importantes du chef de l'Etat
  • commissions permanentes portées de 6 à 8 dans chaque assemblée
  • recours à l'article 49-3 (adoption sans vote) limité aux budgets de l'Etat, de la Sécu et à "un autre texte par session"
  • lorsque l'exécutif engage les forces armées à l'étranger, il en informe le Parlement dans les trois jours. Au delà de 4 mois, la prolongation est autorisée par un vote
  • les assemblées votent des résolutions ou des déclarations qui n'ont pas force contraignante
  • le président d'une assemblée peut déclarer irrecevable un amendement
  • les propositions de loi sont soumises pour avis au Conseil d'Etat
  • la Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l'action du gouvernement

REPRESENTATION ELECTORALE

  • les Français de l'étranger sont représentés par des députés comme par des sénateurs
  • 577 députés (inchangé) et 348 sénateurs (contre 331)

ADHESION A L'UE

Ratification par référendum sauf si une majorité des 3/5èmes, dans chaque assemblée, saisit le président qui peut opter soit pour le référendum soit pour une ratification parlementaire à la majorité des 3/5es

 

DEFENSEUR DES DROITS

   Nommé pour 6 ans par le chef de l'Etat, il recueillera les "réclamations" des personnes s'estimant lésées par un service public

 

EXCEPTION D'INCONSTITUTIONNALITE

Tout citoyen peut saisir le Conseil constitutionnel à travers le filtre du Conseil d'Etat et de la Cour de cassation

 

REFERENDUM D'INITATIVE POPULAIRE

Un référendum peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenus par un dixième des électeurs

 

CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE (CSM)

Il n'est plus présidé par le président de la République. Les formations du siège et du parquet restent composées à parité de magistrats et de non-magistrats lorsqu'elles siègent en matière disciplinaire

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Le verre Duralex sauvé par quatre actionnaires français

Publié le 21 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les célèbres verres Duralex, fragilisés depuis trois ans par des problèmes financiers, ont trouvé lundi un repreneur qui veut relancer la marque "internationalement connue" en investissant près de 4 millions d'euros et en sauvant la dernière usine en France.

"Duralex possède un savoir-faire incomparable et jouit d'un coefficient de sympathie important", a déclaré Pierre Jullien, l'un des quatre repreneurs de la verrerie située à La Chapelle Saint-Mesmin (Loiret).

Après avoir reçu 17 manifestations d'intérêt pour Duralex, le tribunal de commerce d'Orléans a jugé que l'offre de reprise des quatre investisseurs, regroupés au sein de la nouvelle société Duralex International, présentait "un projet commercial intéressant qui permet la sauvegarde de 200 emplois sur 240".

Les repreneurs -l'industriel franco-britannique Antoine Ioannidès, futur président dont le frère est représentant depuis 20 ans de la marque au Proche et Moyen-Orient, le spécialiste de reprise d'entreprises Pierre Jullien et deux cadres de Duralex- apportent 3,8 millions d'euros pour sauver Duralex. Dès l'après-midi, ils se sont rendus à La Chapelle Saint-Mesmin pour expliquer aux salariés leur projet.

"Il faut réorganiser la société et proposer des produits plus tendance, au goût du jour, avec des formes nouvelles, de la couleur, mais toujours avec la caractéristique de solidité qui a fait sa renommée internationale et un prix abordable", a expliqué M. Jullien. "Nous allons moderniser les outils de travail et nous tourner vers les arts de la table", a-t-il ajouté.

Duralex avait été placée en redressement judiciaire en juin 2005 puis en liquidation judiciaire en avril dernier, avec poursuite d'activité jusqu'au 25 juillet. La société présente un passif évalué à "30 millions d'euros", selon le tribunal.

Son ancien patron, le Turc Sinan Solmaz, qui possède plusieurs sociétés de négoce d'articles de vaisselle en Turquie, avait contesté la liquidation judiciaire mais la cour d'appel l'a débouté.

"Nous sommes satisfaits que la fermeture de l'usine de La Chapelle Saint-Mesmin soit évitée. C'est le résultat de trois ans de combat. Duralex est une entreprise viable", a réagi Pascal Colichet, délégué CGT, venu au tribunal en tenue de travail "pour le symbole".

La reprise du site du Loiret intervient un an après la fermeture pour  "raisons écomoniques" du second site, situé à Rive-de-Gier (Loire), où travaillaient 103 personnes.

Fabriqué au début à la verrerie de la Chapelle-Saint-Mesmin, créée en 1927 par un vinaigrier d'Orléans puis rachetée en 1934 par Saint-Gobain, le verre Duralex est un verre trempé et pressé qui a vu le jour en 1939. Il est soumis à un choc thermique: chauffé à 600 degrés et refroidi très rapidement. Le procédé de fabrication donne une transparence et une qualité visuelle jamais obtenues jusqu'alors. Sa résistance aux chocs est deux fois et demi plus importante qu'un verre normal, selon la société.

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Suez Environnement, société spécialisée dans l'eau et les déchets

Publié le 20 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La société française Suez Environnement, dont 65% des actions seront mises en Bourse mardi, est une des branches d'activités du nouveau groupe GDF Suez, spécialisée dans l'eau et le traitement des déchets.

Suez Environnement (SE) dispute la première place mondiale du secteur au français Veolia Environnement, qui est aussi présent dans les transports.

SE a dégagé en 2007 un bénéfice net en baisse de 14,3% à 492 millions d'euros, en raison d'un "recentrage géographique depuis 2004" et de ventes exceptionnelles d'actifs.

L'entreprise emploie 62.000 personnes et a dégagé l'an dernier un chiffre d'affaires de 12 milliards d'euros.

SE prône une "croissance rentable", refusant de se lancer dans une course aux acquisitions. Mais elle n'exclut pas des achats "de proximité" ou des acquisitions stratégiques.

Ses investissements représenteront 4,5 milliards d'euros sur la période 2008-2010.

SE versera à ses actionnaires un dividende de 0,65 euro par action au titre de l'exercice 2008, soit 320 millions d'euros, et prévoit une croissance annuelle de ce dividende au moins égal à 10% pour les deux années suivantes.

Jean-Louis Chaussade en est le directeur général exécutif et Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, le président non exécutif.

M. Chaussade veut développer "un portefeuille d'activités équilibré" entre l'eau et les déchets, avec "une base européenne solide et en croissance" et des "positions internationales (Etats-Unis, Australie, Chine, Moyen-Orient et Maghreb) sélectionnées", grâce à "des partenariats de long terme avec des acteurs locaux".

Son capital sera détenu à 35% par GDF Suez et à 12% par les grands actionnaires de Suez, liés par un pacte de 5 ans avec Suez, à 2% par les salariés et à 51% par d'autres actionnaires.

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GDF Suez : naissance d'un géant de l'énergie

Publié le 18 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La fusion attendue depuis février 2006 va donner naissance à un leader mondial de l'énergie avec une capitalisation boursière de 80 milliards d'euros et un chiffre d'affaires de 74 milliards d'euros. Le rapprochement des deux sociétés permettra également l'introduction en bourse de Suez Environnement.

Après deux ans et demi d'atermoiements, la fusion entre les deux groupes devient enfin réalité.
«C'est une journée historique !» Gérard Mestrallet et Jean-François Cirelli, PDG respectivement de Suez et de Gaz de France, ont répété cette phrase une bonne vingtaine de fois au cours de la journée d'hier.
Deux ans, quatre mois et vingt jours très précisément après l'annonce du mariage entre Gaz de France et Suez, les actionnaires de l'un et de l'autre étaient enfin réunis pour donner leur aval au projet lancé par Dominique de Villepin le 26 février 2006. Les présidents de Suez et de GDF n'ont eu de cesse, hier, de bien leur signifier que l'instant était crucial pour l'avenir des deux groupes. Hier matin, c'est Gérard Mestrallet, PDG de Suez, qui s'est lancé en premier.
Quelque peu tendu, cravate bordeaux très étroitement nouée, il a vanté, sur tous les tons, les mérites de la fusion avec le gazier français. La petite salle choisie à la Grande Arche de la Défense était comble, mais le silence était complet. Les 900 petits actionnaires qui avaient fait le déplacement pour l'occasion l'ont écouté religieusement, certains tentant très timidement des applaudissements discrets ici ou là.
Tour à tour se sont succédé au micro les trois hommes forts de Suez : Gérard Mestrallet, Gérard Lamarche, le directeur financier, et Jean-Pierre Hansen, le directeur opérationnel, pour défendre cette grande fusion qui donne naissance à un groupe d'une puissance comparable à EDF. Las, des petits actionnaires n'ont pas hésité à critiquer la fusion et ses modalités. D'autres ont manifesté leur agacement à l'idée d'un rapprochement avec une entreprise majoritairement publique.
Dans l'après-midi, au Palais des congrès à la porte Maillot, la salle réservée par GDF était, elle, aux trois quarts vide, mais les actionnaires présents étaient tout ouïe pour leur président. En bas de l'estrade, les principaux actionnaires de Suez ainsi que ses dirigeants avaient fait le déplacement, au premier rang desquels Gérard Mestrallet. Le matin même, Jean-François Cirelli avait également fait une brève apparition à la Défense pour bien montrer la bonne entente entre les deux patrons, qui a souvent été mise en doute, et l'attachement de chacun au succès du projet.
Face à ses actionnaires, Jean-François Cirelli était plutôt calme et serein. Il faut dire que l'enjeu de l'assemblée générale d'hier était beaucoup moins grand pour GDF que pour Suez. Dans le cas du premier, l'accord de son actionnaire majoritaire, l'État, était déjà acquis.
Pour Suez, les choses en allaient autrement. Gérard Mestrallet l'a d'ailleurs rappelé à ses actionnaires, en indiquant que les actionnaires minoritaires avaient bien «le destin de deux belles histoires» entre leurs mains, puisque les actionnaires principaux  le groupe GBL, Areva, la CDC, la CNP, le Crédit agricole…  ne détiennent que 20 % des actions de Suez et 30 % des droits de vote.
On comprend donc sa tension au moment du début du vote, à 13 h 37 très précisément. Mais, dès la première résolution, les visages se sont détendus. Comme à l'accoutumée, les petits porteurs de Suez, qui n'hésitent pas à montrer leur désaccord au moment des débats avec le président, ne manquent jamais à l'appel du patron. À plus de 99 %, ils ont dit oui aux six questions qui leur étaient posées. Oui à la fusion et oui à la mise en Bourse de 65 % de Suez Environnement le 22 juillet prochain.
Ce plébiscite a même surpris les dirigeants. Gérard Mestrallet a alors repris la parole pour faire part de son bonheur, de «(son) rêve abouti». Un discours pas entendu de tous. Beaucoup de petits porteurs avaient déjà gagné le superbe buffet qui les attendait dans le hall. 

 





Interview de Jean-François Cirelli au Figaro : "Nous édifions un formidable groupe industriel"
Le futur numéro 2 de GDF Suez expose les priorités du nouveau géant français.

GDF Suez est désormais officiellement sur les rails. Vous respirez enfin?
Jean-François CIRELLI. J'éprouve un double sentiment. La joie, d'abord, d'avoir réussi à surmonter un certain nombre d'obstacles pour parvenir à l'édification d'un formidable groupe industriel. La responsabilité, ensuite, parce que je suis évidemment comptable de la réussite de ce nouvel ensemble. Avec Gérard Mestrallet, nous avons toujours pensé que ce projet était le meilleur pour nos deux entreprises. Certes, des difficultés ont pu nous faire douter, mais elles ont permis aussi à tous de mieux comprendre la fusion.

Quand le nouveau groupe sera-t-il opérationnel?
La première cotation de GDF Suez est prévue la semaine prochaine, le 22 juillet. Depuis des mois, nous avons énormément travaillé pour être opérationnel à J+ 1. Pas moins de 200 personnes ont déjà été nommées à des postes clés. L'ensemble des équipes savent ce qu'elles doivent faire.

Les différences de culture ne vont-elles pas retarder le processus ?
Ces différences ont été très largement exagérées. Ne serait-ce que parce les équipes opérationnelles des deux groupes parlent exactement le même langage. L'objectif n'est pas d'effacer un passé dont nous sommes fiers, mais de conserver nos valeurs en créant une nouvelle culture commune. La fusion va tout simplement faire en sorte que le meilleur de l'identité des deux groupes soit valorisé.

Vous êtes le n°2 de GDF Suez. Quelle est votre mission? Comment accepte-t-on de quitter son fauteuil de n°1?
Je suis très satisfait de la manière dont les choses se déroulent. J'ai une grande confiance dans Gérard Mestrallet. Une entreprise comme GDF Suez est tellement stratégique qu'il y a énormément de choses à faire. Et j'exercerai des responsabilités directement opérationnelles, plus particulièrement dans les domaines du gaz, des infrastructures et des activités du groupe en France.

Quelles vont être les premières priorités?
Tout faire d'abord pour satisfaire nos clients, qu'ils puissent se rendre compte combien l'offre énergétique de GDF Suez répond à leurs attentes. Cela sous-tend en particulier de gros investissements, d'ores et déjà chiffrés à 30 milliards d'euros au cours des trois ans à venir. GDF Suez va contribuer à une grande politique industrielle, dans des domaines aussi variés que le renforcement des équipements électriques, la mise en service de nouvelles infrastructures gazières ou encore l'essor des énergies renouvelables.

Nicolas Sarkozy a décidé la construction d'un deuxième EPR. Serez-vous candidat?
La relance du nucléaire représente un enjeu majeur. Nous y sommes d'autant plus sensibilisés que les équipes de GDF Suez possèdent une très forte compétence dans ce domaine, à travers le parc de réacteurs de Suez en Belgique. Ce sera à notre conseil d'administration de trancher sur notre participation à un deuxième EPR. Une décision devrait être prise début 2009. Si la réponse est positive, nous le ferons en partenariat avec des acteurs de l'énergie et des industriels.

Pour le consommateur, qu'est-ce que cela va changer d'avoir désormais affaire à GDF Suez?
Rien ne change au sens où le consommateur continue d'avoir accès aux mêmes services de Gaz de France, avec les mêmes modalités. Toutefois la fusion va permettre un enrichissement de l'éventail de nos offres dans tous les domaines. Nous allons notamment proposer des offres duales, gaz + électricité, à l'ensemble de nos clients. De manière plus large, c'est tout le concept d'efficacité énergétique qui bénéficie des atouts deux groupes.

Pour séduire les investisseurs, allez-vous très vite augmenter les prix du gaz?
Que les choses soient claires une bonne fois pour toutes. Nous n'augmentons pas les prix du gaz pour faire plaisir à nos actionnaires. Aujourd'hui, 90 % de nos approvisionnements proviennent de fournisseurs étrangers. Or, depuis 18 mois, le prix du gaz a doublé. Nous devons donc intégrer cette réalité dans nos comptes, mais ce qui n'empêche pas nos tarifs de rester très compétitifs : la France est le deuxième pays en Europe, après l'Angleterre, où les prix du gaz sont les plus bas.
 

Naissance d'un géant de l'énergie
Le nouveau groupe sera dirigé par Gérard Mestrallet (Suez) et Jean-François Cirelli (GDF) et fera son entrée en Bourse le 22 juillet prochain.
» Le nouveau géant de l’énergie français est né
» Le casse-tête des rompus
» «Un cadeau fiscal pas banal pour GDF-Suez»










Suez Environnement bientôt au CAC 40
?
L'accord de fusion entre les deux sociétés prévoit la cession d'une majorité du pôle Environnement de Suez. Ce dernier ne détiendra plus que 32%.
» Suez Environnement bientôt coté
» Suez Environnement possède de solides atouts
» L'environnement, un secteur porteur en Bourse
» Veolia / Suez Environnement : deux acteurs mondiaux à des niveaux de valorisation raisonnables

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Agriculture, industrie, services : une semaine de négociation à l'OMC

Publié le 17 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Voici un résumé des principaux points en discussion la semaine prochaine à Genève entre les 152 pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) dans le cadre du cycle de négociation de Doha, lancé fin 2001 dans la capitale du Qatar. Les participants devront arrêter les chiffres définitifs concernant:

 

LES SUBVENTIONS AGRICOLES:

Le projet d'accord préparé par le médiateur Crawford Falconer (ambassadeur de Nouvelle-Zélande) prévoit que les pays riches réduisent leurs subventions, accusées par les pays du Sud de saper les cours mondiaux et de pénaliser leurs paysans.

Les plus gros pourvoyeurs de subventions feront les plus gros efforts: l'UE devra réduire les siennes dans une proportion comprise entre 75% et 85%. Son plafond autorisé tombera de 110,3 à 27,6 milliards d'euros maximum. Les subventions du Japon et des Etats-Unis seront réduites de l'ordre de 66% à 73%, ce qui ramènera le plafond américain à moins de 16,4 milliards de dollars. Les autres pays développés devront réduire leurs subventions de 50% à 60%.

Ces baisses, qui portent sur les seules subventions qui faussent les échanges (parce qu'elles sont liées à un niveau de prix ou de production) doivent intervenir dans un délai de cinq ans. Elles ne concernent pas les autres types de subventions comme celles versées aux agriculteurs pour protéger l'environnement. Les subventions à l'exportation seront quant à elles éliminées en 2013, une disposition acquise depuis 2005.

 

LES DROITS DE DOUANE AGRICOLES:

Les grands exportateurs agricoles comme les Etats-Unis et le Brésil réclament une baisse des droits de douane appliqués par des puissances comme l'UE et le Japon. Le projet Falconer stipule que les droits les plus élevés baissent le plus, l'objectif étant de parvenir à une baisse de 54% en moyenne pour les pays développés.

Pour les pays en développement, la baisse moyenne ne devra pas dépasser 36% (les Pays les moins avancés n'ont aucune concession à faire).

Pour atténuer l'effet de la baisse, les pays développés pourront définir entre 4% et 6% de produits "sensibles" sur le total de leurs lignes tarifaires (produits d'importation). Le pourcentage est plus généreux pour les pays en développement (entre 5,3% et 8% de produits sensibles).

En échange, les Etats devront laisser entrer un quota d'importation de ces produits sensibles, d'autant plus élevé que la baisse des droits sera plus faible.

Les pays en développement pourront en outre définir entre 10% et 18% de produits "spéciaux", au nom de la sécurité alimentaire ou du développement rural. La baisse des droits sur ces produits ne dépasserait pas 10% à 14%.

 

LES PRODUITS INDUSTRIELS:

En échange de concessions en matière agricole, les pays riches exigent de ceux du Sud qu'ils ouvrent davantage leur marché aux produits industriels. Dans son projet d'accord, le médiateur Don Stephenson (ambassadeur du Canada) a suggéré qu'une trentaine de pays émergents réduisent leurs droits de douane selon un coefficient compris entre 19 et 26 (plus le coefficient est bas plus la baisse est forte). L'Inde ou le Brésil ramèneraient ainsi la moyenne de leurs droits de douane entre 11% et 12%. Pour les pays développés, le coefficient de baisse serait compris entre 7 et 9, ce qui ramènerait la moyenne en dessous de 3%.

Les pays émergents pourront définir jusqu'à 14% de produits sensibles suivant le coefficient choisi. Un mécanisme empêcherait un pays d'abriter tout un secteur des baisses tarifaires.

Le calendrier d'application serait de cinq ans pour les pays développés et de dix ans pour les émergents. Les membres récents de l'OMC comme la Chine pourraient bénéficier d'une période de grâce supplémentaire de trois à quatre ans.

 

LES SERVICES:

Répondant à une demande des pays riches, une conférence d'une journée est prévue durant la semaine pour permettre aux pays concernés de "signaler" quels sont les secteurs (télécommunications, services, finance...) qu'ils sont prêts à ouvrir davantage à la concurrence étrangère.

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Vélib' en chiffres, un an après son lancement:

Publié le 12 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

-          Plus de 26 millions d'utilisations

-          Durée moyenne des trajets: 18 minutes

-          16.000 Vélib' en circulation

-          1.200 stations début juillet. 1.451 sont prévues avant fin 2008

-          Un réseau cyclable de 400 km à Paris, 600 km prévus pour la fin de la deuxième mandature Delanoë en 2014

-          39% des utilisateurs de Vélib' sont âgés de 26 à 35 ans, 33% viennent de banlieue

-          Trois morts à Vélib' depuis le lancement le 15 juillet 2007

-          Les vélos représentent 2 à 3% du trafic total à Paris

 

Les grandes villes qui ont adopté le prêt de vélos

Le Vélib', version parisienne du service de vélos urbains, mis en service en 2007 a séduit d'autres villes, en France et dans le monde, mais l'idée n'est pas nouvelle.

-          A Copenhague, touristes et habitants peuvent utiliser gratuitement des vélos mis à leur disposition depuis mai 1995, une première mondiale dans une capitale.

-          Vienne propose depuis 1998 un service de bicyclettes, gratuit pour la première heure d'utilisation.

-          Oslo depuis 2003

-          Stockholm depuis 2007

-          Genève et Zurich depuis 2007: de fin avril à fin octobre, en déposant une caution de 15 euros, les usagers peuvent disposer d'un vélo pour la journée.

-          Barcelone depuis septembre 2007

-          Rome avec le service "Roma'N'Bike" depuis juin 2008.

-          Aux Etats-Unis, la capitale fédérale, Washington, est la première ville américaine à expérimenter un système de location de vélos en libre-service depuis fin juin. Le système "Smartbike" fonctionne à partir d'un abonnement annuel de 40 dollars.

-          En projet à Montréal, Londres et Chicago entre autres

 

En France, le vélo gratuit existe depuis 1975 à La Rochelle.

-          Rennes, "Vélo à la carte" depuis 1998.

-          Bordeaux, vélos gratuits pour un an en 2001.

-          Lyon, "Vélo'v", 2005.

-          Aix-en-Provence, "V'hello", mai 2007.

-          Orléans, "Vélo+", juin 2007.

-          Montpellier, "Vélomagg'", juin 2007.

-          Mulhouse et Besançon, "VéloCité", septembre 2007.

-          Nancy, "Vélostan", septembre 2007.

-          Bayonne, septembre 2007.

-          Marseille, "le vélo", octobre 2007.

-          Toulouse, "Vélô Toulouse", novembre 2007.

-          Rouen, janvier 2008.

-          Dijon, février 2008 .

-          Nantes, mai 2008 

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Opération campus : les projets sélectionnés

Publié le 12 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

 

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39 sociétés françaises parmi les 500 plus grosses du monde

Publié le 9 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La France compte 39 sociétés, une de plus que l'an dernier, parmi le classement des 500 plus grosses entreprises du monde publié mercredi par le magazine américain Fortune, Eiffage et Thales y faisant leur entrée alors que Lagardère est sorti de la liste.

Le premier reste le pétrolier Total (monté de la 10e à la 8e place au niveau mondial), suivi comme l'an dernier de l'assureur Axa (15e), tandis que BNP-Paribas (21e) devance le Crédit Agricole (23e).

Voici la liste, par ordre décroissant, des entreprises françaises classées par Fortune parmi les 500 plus grosses du monde en fonction de leur chiffre d'affaires:

 

-          Total (8e, +2 places)

-          Axa (15e, inchangé)

-          BNP Paribas (21e, +4)

-          Crédit Agricole (23e, -5)

-          Carrefour (33e, -1)

-          Société générale (43e, +6)

-          Peugeot (66e, +2)

-          EdF (68e, -5)

-          France Télécom (84e, -2)

-          Suez (97e, +8)

-          Saint-Gobain (110e, +6)

-          CNP Assurances (112e, -4)

-          Renault (119e, -2)

-          Caisse d'Epargne (124e, +29)

-          Auchan (139e, +2)

-          Veolia Environnement (153e, +25)

-          Vinci (169, +28)

-          Bouygues (172e, +21)

-          Sanofi-Aventis (178e, -9)

-          GdF (193e, -4)

-          Foncière Euris (205e, -1)

-          Air France-KLM (222e, inchangé)

-          SNCF (233e, +9)

-          La Poste (239e, -16)

-          Vivendi (264e, +6)

-          PPR (284e, +12

-          Groupama (314e, +2)

-          Alcatel-Lucent (325e, +76)

-          Lafarge (333e, -38)

-          Alstom (338e, +45)

-          Schneider Electric (342e, +84)

-          Christian Dior (346e, +5)

-          L'Oréal (355e, -2)

-          Michelin (362e, -21)

-          Crédit industriel et commercial (421e, +40)

-          Danone (423e, -11)

-          Sodexo (473e, +10)

-          Eiffage (488e)

-          Thales (498e)

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Emploi des jeunes de quartiers populaires: pistes concrètes du CES

Publié le 7 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le Conseil économique et social (CES) met en avant des "pistes concrètes" pour améliorer l'emploi des jeunes dans les quartiers populaires, dans un projet d'avis publié lundi et soumis au vote de ses membres mercredi.

 

Préparer et accompagner les jeunes vers l'emploi

  • Améliorer la connaissance du monde du travail à l'école, renforcer et mieux cibler les moyens des ZEP, soutenir les acteurs de l'accompagnement scolaire.
  • Faire de l'orientation un enjeu majeur: service public de l'orientation associant monde de l'entreprise et système éducatif, meilleure adéquation formation initiale-besoins économiques, etc.
  • Assurer la transition vers le marché du travail dès la fin de la scolarité, offrir un appui individualisé et durable (techniques de recherche d'emploi, coaching).

Transformer les modalités de recrutement

  • Dans les entreprises: diversifier les modalités "sans pour autant développer le recours au CV anonyme" mais en utilisant plus les méthodes de simulation et d'habileté et augmenter les parrainages de jeunes.
  • Dans le secteur public: élargir l'accès aux emplois publics pour les étrangers et réfléchir aux modalités des concours d'entrée dans la Fonction publique, "parfois trop académiques". 

Améliorer l'environnement global de l'emploi

  • Développer l'activité économique des quartiers: créer un système de "zone franche urbaine inversée" avec des exonérations sociales attachées au lieu de résidence des salariés recrutés, utiliser les emplois offerts par les secteurs en difficulté de recrutement
  • Faciliter la mobilité (transports publics, permis de conduire), augmenter les logements accessibles, répondre aux problèmes de garde d'enfants, régler les "dysfonctionnements posés par les fichiers de police judiciaire" pouvant écarter des jeunes de l'emploi à cause d'"erreurs passées".

Renforcer la lutte contre les discriminations

  • Inscrire les sanctions pour discrimination parmi les critères d'interdiction d'accès aux marchés publics.
  • Poursuivre la sensibilisation des agents du service public, des responsables des ressources humaines, identifier des responsables de la diversité, sensibiliser les salariés et leurs représentants.
  • Inciter les entreprises à mettre en œuvre des démarches de diversité, par la création d'un "label diversité" et l'inscription dans leur bilan social d'un point sur la prévention des discriminations.
  • Introduire dans la loi l'interdiction de discrimination en fonction du lieu de résidence.

Clarifier les responsabilités institutionnelles:

* Identifier au sein de l'Etat un responsable institutionnel national

Conforter la place des missions locales au sein du service public de l'emploi.

 

Evaluer et mesurer l'avancée de la politique de diversité avec "un cadrage protecteur écartant le recueil de données par entreprise, excluant le critère ethnique et assurant le caractère facultatif de la réponse et l'anonymat des personnes".

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Sénatoriales le 21 Septembre : Les 114 sièges à pourvoir

Publié le 7 Juillet 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le renouvellement triennal du 21 septembre 2008 concerne 114 sièges de sénateurs

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Affections de longue durée : un coût moyen de 8.700 euros par patient

Publié le 26 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La prise en charge à 100% des 30 affections de longue durée comme le cancer, le sida ou le diabète concernait 7,7 millions d'assurés sociaux fin 2006, pour un coût moyen de 8.700 euros par patient pour l'Assurance maladie.

En 2006, le coût global des remboursements de soins pour ces malades graves (67 milliards d'euros) a représenté 64% des dépenses d'assurance maladie, précise la Cnam (Caisse nationale d'assurance maladie).

Pour bénéficier de la couverture à 100%, le malade doit obtenir un "protocole de soins" établi par son médecin traitant, validé par un médecin conseil de la "Sécu" et régulièrement actualisé.

Il bénéficie alors d'une ordonnance "bizone", qui distingue les médicaments et examens en rapport avec l'affection, remboursés à 100%, et les autres, remboursés au taux habituels.

L'âge moyen des personnes en ALD s'élève à 61,4 ans, allant de 18 ans pour la mucoviscidose à 82 ans pour la maladie d'Alzheimer.

Les affections cardiovasculaires (2,5 millions de personnes), les cancers (1,5 million), le diabète (1,4 million) et les affections psychiatriques de longue durée (0,9 million) représentent 75% des ALD.

Parmi les autres ALD, on compte notamment les insuffisances respiratoires chroniques graves (220.000), la maladie d'Alzheimer (159.000), les polyarthrites graves (120.000) ou le Sida (78.000). 

Les dépenses moyennes pour les patients en ALD sont dix fois plus élevées que pour les patients "classiques", 8.700 euros contre 798 euros. Les remboursements annuels atteignent en moyenne 13.000 euros pour un malade du Sida, 10.000 euros pour un cancer, 7.400 euros pour les pathologies cardiovasculaires et 6.000 euros pour un diabète.

Au cours de l'année 2006, 265.000 personnes de plus ont été admises en ALD, soit +3,6% par rapport à 2005.

L'Assurance Maladie estime que le nombre de ces personnes atteindrait environ 12 millions d'assurés en 2015. Et 70% des remboursements seraient alors concentrés sur les ALD.

Une évolution qui serait due à "l'augmentation de la prévalence des affections de longue durée à structure d'âge identique et, dans une moindre mesure, au vieillissement de la population", selon la Cnam.

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France Télévisions en chiffres

Publié le 26 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le groupe France Télévisions, dont le mode de financement va être profondément revu, réunit cinq chaînes de télévision (France 2, France 3, France 4 sur la TNT, France 5 et France Ô) pour un budget global de 2,927 milliards d'euros.

 

- Les ressources de France Télévisions se sont élevées au total à 2,927 milliards d'euros en 2007.

La redevance audiovisuelle a constitué les 2/3 des ressources (1,879 milliard euros) en 2007.

Les recettes publicitaires et celles du parrainage se sont élevées à 823 millions d'euros en 2007. Fin 2006, le groupe représentait 24,4% du marché publicitaire télévisé français (contre quelque 55% pour TF1).

Les autres ressources (ventes de DVD, produits dérivés...) se sont élevées à 225 millions d'euros.

 

Résultats: France Télévisions a réalisé en 2007 un résultat net part du groupe de 22,2 millions en hausse de 70% par rapport à 2006. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 2,9 milliards d'euros (+2,6% sur 2006).

 

Effectifs: le groupe compte 11.000 salariés, dont 2.100 à France 2, 5.300 à France 3 et 1.900 à RFO.

 

Budget: le coût de grilles des programmes a atteint 1,857 milliard d'euros en 2007.

Le budget de l'information de France 2 s'est élevé à 139 millions d'euros. Le budget de l'information nationale de France 3 a atteint 67 millions et celui de l'information régionale 270 millions. Le budget de l'information nationale de RFO s'est élevé à 11,3 millions d'euros et celui de l'information régionale à 72,3 millions.

France Télévisions a par ailleurs consacré 353 millions d'euros à la création française en 2007.

 

Audiences: le groupe a réalisé en mai 2008 une part d'audience de 34% (en données hertziennes) contre 36% en mai 2007, selon les chiffres de médiamétrie. Cette baisse, à l'image de celles enregistrées par les autres grandes chaînes hertziennes, s'explique par la montée en puissance des chaînes de la TNT gratuite, qui grignotent les parts d'audience.

En un an, France 2 a perdu 0,5 point de part d'audience à 17,3% en mai 2008, France 3 1,1 point à 13%, France 5 0,4 point à 2,9%. Sur les seuls horaires de diffusion en hertzien analogique, la part d'audience de France 5 est de 5,6% en mai, contre 6,7% un an avant.

Au sein des foyers dont la télévision est munie d'un adaptateur TNT, France 4 est à 1,9% de part d'audience (contre 1,5% en mai 2007).

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Télévision publique en Europe: des fonctionnements différents selon les pays

Publié le 26 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Publicité, redevance, rapport au pouvoir: les télévisions publiques européennes ont des fonctionnements très différents selon les pays, comme le montrent les exemples britanniques, allemands et italiens.


En Grande-Bretagne
, les revenus de la radio-télévision publique, British Broadcasting Corporation (BBC) proviennent quasi-intégralement de la redevance. Son montant s'élève à 139,50 livres (181,40 euros) par foyer. Il n'y a pas de publicité sur la "Beeb", comme la surnomment les Britanniques.

Selon le dernier rapport annuel disponible portant sur l'exercice 2006/2007 (achevé au 31 mars 2007), le chiffre d'affaires total était de 3,27 milliards de livres (4,38 milliards d'euros), dont 3,24 milliards de livres (4,34 milliards d'euros) générées par la redevance.

Le virage numérique a été mis en avant à l'automne 2007 par la direction de la BBC pour justifier un vaste programme d'austérité visant la réduction de 8% des effectifs (23.000 employés actuellement).

La BBC propose 8 chaînes de télévision, 10 réseaux de radio, et plus de 50 chaînes TV et radio locales.


En Allemagne
, les chaînes télévisées publiques ARD et ZDF sont financées à 80% par la redevance. Elle s'élève à 204 euros par an et par foyer, pour un total de 7,3 milliards d'euros. La publicité représente moins de 5% des revenus des chaînes publiques, le reste provenant de co-financements ou de la cession de programmes télévisés.

Sur les deux chaînes, il n'y a pas de publicité après 20 heures. Sur ARD, la publicité représente 1,1% du temps d'antenne. Sur ZDF, elle est limitée à 20 minutes par jour.

Les chaînes publiques estiment que cette réglementation très stricte les empêche d'être concurrentielles vis-à-vis des chaînes privées et dénoncent un "carcan très rigide".

De leur côté, les médias privés dénoncent une concurrence déloyale, les groupes publics bénéficiant de la manne des redevances y compris pour leur portails internet, un champ de bataille commerciale de plus en plus crucial.

Pressée par Bruxelles de se plier aux règles de la concurrence, l'Allemagne a ouvert la voie le 12 juin à une limitation des activités des groupes audiovisuels publics sur internet.


En Italie
, la RAI (3 chaînes de télévision, 5 radios, des chaînes thématiques sur le numérique terrestre) est financée à environ 47% par la redevance, à 40% par la publicité et par d'autres recettes (13%) comme la cession de droits (sport, films..).

Elle a affiché des recettes de 3 milliards d'euros l'an dernier pour une perte nette de 5 millions d'euros, soit nettement moins que l'année précédente (87 M EUR), grâce à une hausse de la redevance et à des économies sur les coûts.

La redevance télé annuelle est de 106 euros pour 2008, soit la plus faible de l'Union européenne.

La nomination de son conseil d'administration par une commission parlementaire alimente des polémiques sans fin sur la soumission de la RAI aux desiderata du pouvoir.

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La communauté française du renseignement

Publié le 25 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

La communauté française du renseignement compte, avant la réforme qui entre en vigueur le 1er juillet, cinq services, deux relevant du ministère de l'Intérieur et trois de la Défense, soit près de 14.000 personnes chargées de la collecte du renseignement ou du contre-espionnage.

 

-          Direction de la surveillance du territoire (DST, contre espionnage, contre-terrorisme, protection du patrimoine économique et scientifique): 2.000 personnes dirigées par Bernard Squarcini depuis juin 2007.

-          Renseignements généraux (RG, défense des intérêts fondamentaux de l'Etat, lutte contre les terrorismes et les dérives urbaines): 4.100 personnes dirigées par Joël Bouchitey depuis le printemps 2007.

-          DST et RG seront regroupés à partir du 1er juillet 2008 au sein de la Direction centrale de la sécurité intérieure (DCRI), qui comptera 4.000 fonctionnaires, dont 3.000 policiers actifs, et à la sous-direction de l'Information générale (Sdig, 1.000 policiers).

-          Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, collecte et exploitation du renseignement intéressant la sécurité de la France à l'extérieur des frontières). 4.500 agents (3.200 civils, 1.300 militaires) dirigés par Pierre Brochand depuis l'été 2002.

-          Direction du renseignement militaire (DRM, renseignement d'ordre tactique ou stratégique). 1.800 personnes, dont 1.400 militaires, commandées par le général Michel Masson depuis l'été 2005.

-          Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD, sécurité des personnels, des matériels, des informations et des installations sensibles de Défense). 1.400 agents, dont trois quarts de militaires, commandés par le général Denis Serpollet depuis l'été 2005. Son successeur, à partir du 1er août, sera le général Didier Bolelli.

-          Enfin, au-delà de ces services de renseignement "classiques", d'autres services de l'Etat mènent des activités de renseignement: la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED, 120 personnes); la Cellule de renseignement financier Tracfin chargée de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (50 agents); le Bureau de la liaison antiterroriste (Blat, 40 personnes) de la Direction générale de la gendarmerie.

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Internet: bientôt des noms de domaine à l'infini et dans toutes les langues

Publié le 24 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Créer l'extension d'adresse web de son choix comme .amour ou .paris, déposer des noms de domaine en chinois ou en arabe: l'Icann, le gestionnaire américain de l'internet, veut donner cette possibilité à tous les internautes, une libéralisation qui soulève de nombreuses questions.

L'Internet corporation for assigned names and numbers (Icann) a fait cette annonce à l'occasion de sa 32e réunion internationale, qui s'est ouverte lundi à Paris en présence de 1.500 participants de plus de 70 pays.

Le Conseil d'administration de l'Icann qui se réunira jeudi pourrait statuer le jour même et les nouvelles extensions pourraient voir le jour au premier semestre 2009, a précisé l'organisme.

"Outre les .com, .net ou .org, dès le premier trimestre de 2009, les 1,3 milliard d'internautes pourront acquérir des adresses génériques, en déposant des mots courants comme .amour, .haine ou .ville ou encore des noms propres", a déclaré le président de l'Icann Paul Twomey dans une interview aux Echos.

Actuellement, 162 millions de noms sont recensés, dont plus de la moitié en .net et .com sur un total de quelque 250 extensions.

Les acteurs du secteur s'avouent surpris par cette libéralisation totale. "Au départ, seulement quelques nouvelles extensions étaient prévues, nous sommes étonnés que cela aille aussi loin", a confié à l'AFP Stéphane Van Gelder, directeur général d'Indom, société spécialisée dans l'enregistrement et la gestion de noms de domaine.

Désormais les grands groupes, les villes ou encore les communautés pourront avoir leur propre extension, comme .google, .berlin ou .musulman, au risque d'être plusieurs à revendiquer le même nom. Jusqu'ici certains contournaient le système: ainsi de nombreuses entreprises basées à Los Angeles ont signé un accord avec les autorités du Laos pour utiliser le .la.

Théoriquement, un nombre infini de nouveaux noms pourra donc voir le jour, ce qui représenterait une manne considérable pour l'Icann qui perçoit des droits pour chaque nom de domaine créé. La compétence de l'Icann, créé en 1998, est mondiale et ses décisions s'imposent à tous les Etats, alors même que cette organisation est de droit californien et qu'elle est liée par contrat au département américain du Commerce.

Concrètement, la création d'extension ne se fera pas en deux clics: "il faudra montrer patte blanche en terme de compétences techniques et de solidité financière", prévient Loïc Damilaville, directeur général adjoint de l'Afnic (association chargée de gérer les noms de domaine français).

Les frais de dossier, rappelle-t-il, s'élèvent à "plusieurs dizaines de milliers de dollars", ce qui n'est pas à la portée de tous les particuliers.

L'Icann devra aussi être vigilant concernant les éventuelles atteintes aux marques.

Autre nouveauté, la possibilité d'autoriser les adresses en caractères non latins, par exemple en chinois, en cyrillique ou en arabe.

"L'internationalisation de l'internet s'accélère et l'existence de noms de domaine multilingues est essentiel pour l'accès de chacun aux contenus dans sa langue", a souligné Eric Besson, secrétaire d'Etat français au développement de l'économie numérique, dans son discours d'ouverture.

Pour permettre une telle diversification, l'Icann va plancher cette semaine sur le passage à la prochaine génération des adresses internet (IPV6) qui "permettra à un nombre pratiquement illimité d'adresses d'entrer en vigueur", selon son président.

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La mer d'Aral, un désastre écologique orchestré par l'Homme

Publié le 24 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

 

La mer d'Aral, entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, a perdu 70% de sa surface depuis les années 60, devenant l'un des plus graves désastres écologiques du 20e siècle, que l'Homme cherche désormais à réparer.

 

Les raisons du recul de la mer

Les autorités soviétiques, pour développer l'agriculture dans les steppes arides d'Asie centrale, ont construit dans les années 60 de vastes canaux d'irrigation le long des deux principaux fleuves alimentant l'Aral, l'Amou-Daria en Ouzbékistan, et le Syr-Daria au Kazakhstan.

Dès le début des années 70, l'eau s'était retirée des principaux ports et à la fin des années 80, ce qui fut le quatrième plus grand lac au monde n'était plus que l'ombre de lui-même, divisé en deux entre un "petite" mer au nord, et une "grande" au sud, et perdant 70% de sa surface.

 

Conséquences sociales et économiques

L'industrie de la pêche a été ruinée, toutes les espèces de poissons autochtones ont disparu les unes après les autres. Le seul poisson à survivre depuis les années 90 est un type de sole originaire de la mer d'Azov (entre l'Ukraine et la Russie) capable de vivre dans des eaux très salées.

L'eau en se retirant a laissé place à un désert de sel et d'engrais chimiques. Ce mélange, charrié par les vents, a entraîné une explosion des maladies respiratoires et un taux de cancers bien plus élevé dans les régions du bassin de l'Aral qu'ailleurs en Asie centrale.

 

Sauver la "petite" mer d'Aral

En 2001, la Banque mondiale et le gouvernement kazakh lancent un projet de 86 millions de dollars pour construire notamment une digue sur le canal reliant la grande et la petite mer d'Aral et éviter que l'eau ne se perde dans le désert.

Grâce à cet ouvrage et des travaux pour réguler le flot du Syr-Daria, la petite Aral a regagné 50% de sa surface depuis 2005, permettant la baisse de la salinité des eaux, le retour des poissons et le développement de la pêche.

La deuxième phase du projet doit être lancée en 2009 avec un budget de 300 millions de dollars pour consolider les acquis et notamment permettre le retour de la mer dans le port kazakh d'Aralsk.

Au sud, la "grande" mer est condamnée, et devrait poursuivre son recul pour se séparer à terme en plusieurs lacs salés sans vie.

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CFCM : composition du nouveau bureau exécutif

Publié le 23 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Mohammed Moussaoui, nouveau président du Conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé vouloir "opérer" des réformes en vue d'une "bonne gouvernance".

M. Moussaoui, toujours vice-président du RMF (Rassemblement des musulmans de France), a expliqué vouloir "opérer un certain nombre de changements et d'ajustements", pour assurer "une bonne gouvernance", précisant que "les fédérations et les grandes mosquées sont représentées" au bureau exécutif du CFCM.

Seule la FNMF (Fédération nationale des musulmans de France) a "refusé d'accepter le poste" qui lui était proposé au sein du bureau mais "nous espérons une évolution dans les jours à venir", a-t-il déclaré, souhaitant aussi que "le conseil d'administration se réunisse le plus tôt possible".

La liste d'union a remporté dimanche 39 voix pour un total de 54 votants, 58 inscrits et 7 blancs et nuls.

"Je compte sur la bonne volonté du conseil d'administration car l'Islam de France ne peut avancer qu'avec un esprit d'équipe et de manière collégiale", a expliqué Mohammed Moussaoui, ajoutant que le CFCM "doit participer à la valeur de l'Islam" qui repose sur "la modération et le juste milieu".

 

Le nouveau bureau exécutif du Conseil français du culte musulman compte 17 postes.

Sur ces 17 postes, 3 échoient au RMF (rassemblement des musulmans de France), 2 au CCMTF (comité de coordination des musulmans turcs de France), 2 à l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), 2 à la GMP (fédération de la Grande Mosquée de Paris), 1 à la FFAIACA (Fédération des associations islamiques d'Afrique, des Comores et des Antilles), 1 à Foi et Pratique, 1 à la FNMF (Fédération nationale des musulmans de France) et 5 aux grandes mosquées (GM).

 

Président : Mohammed Moussaoui (RMF)

Vice-président chargé des Régions : Haydar Demiryurek (CCMTF)

Vice-président chargé de la Réforme et du Plan : Fouad Alaoui (UOIF)

Vice-président chargé des Commissions : Chems-eddine Hafiz (GMP)

Secrétaire Général : Anouar Kbibech (RMF)

Secrétaire Général Adjoint : Aslam Timol (GM de Saint Denis de la Réunion)

Trésorier : Okacha Ben Ahmed Daho (UOIF)

Trésorier Adjoint : Kamel Kabtane (GM Lyon)

Chargé de Mission : Assani Fassassi (FFAIACA)

Chargé de Mission : Hamadi Hammami (Foi et Pratique)

Chargé de mission : (poste non attribué revenant à la FNMF)

Chargé de Mission : Khalil Merroun (GM Lyon)

Chargé de Mission : Taoufik Sebti (GM Mantes la Jolie)

Chargé de Mission : Azzedine Ainouche (GM Islah Marseille)

Chargé de Mission : Hassan El Alaloui Talibi (RMF)

Chargé de Mission : Slimane Naddour (GMP)

Chargé de Mission : Celil Bayram (CCMTF)

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Gilles Bernheim Grand rabbin de France /Joël Mergui président du Consistoire

Publié le 23 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'assemblée générale du Consistoire a élu dimanche Gilles Bernheim Grand rabbin de France et Joël Mergui président du Consistoire central, a annoncé le président de la commission électorale.

Gilles Bernheim est grand rabbin de la synagogue de la rue de la Victoire à Paris et Joël Mergui président du Consistoire de Paris.

Gilles Bernheim a été élu au second tour par 184 voix contre 99 au Grand rabbin Joseph Sitruk, qui briguait un 4ème mandat de Grand rabbin de France. Au premier tour, il avait eu 180 voix et Joseph Sitruk 102.

Joël Mergui a également été élu au second tour, par 170 voix contre 99 à Zvi Ammar, président du Consistoire de Marseille. Au premier tour, Mergui avait eu 134 voix, Ammar 91, les deux autres candidats, MM. Sulman et Seligman obtenant respectivement 38 et 11 voix.

Le Grand rabbin de France est élu pour 7 ans et le président du Consistoire pour 4 ans.

Le nouveau Grand rabbin de France, âgé de 56 ans, est agrégé de philosophie et auteur de plusieurs ouvrages dont le plus récent, "le rabbin et le cardinal" (Stock), a été écrit avec le cardinal Philippe Barbarin.

Rabbin strictement orthodoxe, il est réputé homme d'ouverture et de dialogue.

Joël Mergui, 50 ans, est médecin dermatologue de profession. Il a été élu en 2006 président du Consistoire de Paris.

Le Grand rabbin de France est l'autorité spirituelle de la communauté juive. Le Consistoire, une organisation bicentenaire, s'occupe de tout ce qui relève du culte (formation des rabbins, synagogues, cacherout).

 

Le Grand rabbin de France Gilles Bernheim rend hommage à son prédécesseur

Le nouveau grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a rendu hommage à son prédécesseur le Grand rabbin Joseph Sitruk "qui a tracé une marque très forte dans le judaïsme".

"Ma première pensée a été pour lui, a dit Gilles Bernheim, et je lui ai dit notre estime, notre affection, et le besoin de sa présence que nous avons", compte-tenu de "son intelligence, son expérience et son savoir".

Les deux tâches fondamentales du Grand rabbin de France, dont le mandat commence le 1er janvier 2009, a-t-il ajouté, sont de "s'attacher très vite à travailler avec tous les rabbins pour donner une image exemplaire devant les juifs et devant la France"; il faut ensuite être "une référence en termes de prises de position, orale et écrite, sur les aspects religieux et sur ceux qui relèvent de la société civile".

Après l'agression dont a été victime samedi soir un jeune juif à Paris, il a exprimé ses vœux de rétablissement et s'est associé à la peine de la famille, ajoutant que "c'est à la justice de suivre son cours".

Après son élection, le Grand rabbin s'est rendu à la fête annuelle de l'UEJF (Union des étudiants juifs de France) qui faisait partie de son comité de soutien. "J'ai été rabbin des étudiants et je tenais à leur dire ma proximité, ma reconnaissance et mon désir de travailler avec eux", a-t-il expliqué.

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Le thon rouge, un poisson de Méditerranée qui vaut de l'or au Japon

Publié le 22 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Le thon rouge atlantique, pêché en Méditerranée et dans l'Atlantique nord, est consommé principalement au Japon, où il s'arrache à prix d'or pour les sushis et sashimis.

Au moins deux tiers du thon rouge capturé en Méditerranée, première zone de pêche, sont exportés vers le Japon, selon les scientifiques. Sur le marché de Tokyo, un thon rouge de bonne qualité de 200 à 300 kilos se négocie à 20.000 ou 30.000 euros. La plupart des fermes d'engraissement en Méditerranée sont co-financées par des firmes japonaises.

Le thon rouge atlantique, est une espèce distincte des thons rouges du Pacifique et austral. Rien à voir non plus avec les thons germon, albacore ou listao qu'on retrouve en boîtes.

Ce poisson, grand voyageur qui peut traverser l'Atlantique en un mois et demi, peut peser jusqu'à 900 kilos et vivre 40 ans.

On distingue deux "stocks" de ce thon: l'un en Méditerranée et dans l'Atlantique Est, l'autre le long des côtes américaines et dans le Golfe du Mexique.

"Il y a des échanges plus importants que ce qu'on pensait entre ces stocks. D'ailleurs, les Américains qui ont des problèmes de disparition des thons sur leurs côtes commencent à accuser la surpêche en Méditerranée", souligne Jean-Marc Fromentin, spécialiste mondial du dossier à l'Institut français de recherche pour la mer.

Le thon rouge atlantique a commencé à être très demandé dans les années 1980. Avec la mode des sushis, née dans les années 1960, le Japon s'était d'abord tourné vers le thon rouge du Sud, présent au large des côtes australiennes. "Ce stock s'est effondré en raison de la surpêche et les Japonais ont tourné leur demande vers le thon rouge atlantique", explique M. Fromentin.

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Pétrole: principaux producteurs, consommateurs, importateurs et exportateurs

Publié le 18 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

L'Arabie saoudite reste le premier pays producteur de pétrole au monde mais est désormais talonnée par la Russie, tandis que les Etats-Unis restent les premiers consommateurs.

Voici un tableau des principaux pays producteurs, consommateurs, exportateurs et importateurs de pétrole en 2006 établi avec les chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). Les chiffres sont exprimés en millions de barils par jour (mbj).

 

PAYS PRODUCTEURS:

Arabie saoudite:

10,67

Russie:

9,68

Etats-Unis:

8,33

Iran:

4,15

Chine:

3,85

Mexique:

3,71

Canada:

3,29

Emirats Arabes Unis:

2,95

Venezuela

2,80

Norvège

2,79

Koweït

2,68

Nigeria

2,44

Brésil

2,17

Algérie

2,12

Irak

2,00

 

PAYS CONSOMMATEURS:

Etats-Unis

20,69

Chine

7,20

Japon

5,16

Russie

2,81

Allemagne

2,67

Inde

2,57

Canada

2,26

Brésil

2,22

Corée du Sud

2,17

Arabie saoudite

2,14

Mexique

2,00

France

1,96

Grande-Bretagne

1,83

Italie

1,73

Iran

1,69

 

PAYS EXPORTATEURS

Arabie saoudite

8,53

Russie

6,87

Emirats Arabes Unis:

2,56

Norvège

2,55

Iran

2,46

Koweït

2,34

Venezuela

2,18

Nigéria

2,13

Algérie

1,84

Mexique

1,71

Libye

1,53

Irak

1,44

Angola

1,38

Kazakhstan

1,15

Qatar

1,03

 

PAYS IMPORTATEURS

Etats-Unis

12,36

Japon

5,03

Chine

3,36

Allemagne

2,51

Corée du Sud

2,16

France

1,89

Inde

1,72

Italie

1,57

Espagne

1,56

Taïwan

0,94

Pays-Bas

0,94

Singapour

0,83

Turquie

0,63

Thaïlande

0,59

Belgique

0,58

 

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Révision de la loi européenne sur le temps de travail: le compromis des 27

Publié le 10 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les pays de l'UE se sont mis d'accord lundi soir sur une révision de la loi européenne sur l'aménagement du temps de travail (adoptée en 1993 et déjà révisée en 2003).

Voici les principales nouveautés introduites, qui devront encore être approuvées par le Parlement européen:

 

OPTION DE TRAVAILLER PLUS DE 48 H PAR SEMAINE

-          La durée hebdomadaire de travail de 48 heures reste la règle dans l'UE. Mais la décision, prise à titre individuelle et volontaire, d'un travailleur de dépasser cette durée légale (clause de non participation ou "opt out") est plus encadrée qu'auparavant.

-          Cette option doit être prévue au départ dans une convention collective, un accord entre partenaires sociaux ou dans la législation nationale.

-          Un salarié ne peut donner son accord pour déroger à la semaine de 48 heures au moment de la signature de son contrat de travail ou pendant les quatre premières semaines de son nouveau travail. Il dispose aussi de droits précis de rétractation.

-          Si un employé accepte cette clause, son temps de travail ne pourra excéder 60 heures. Toutefois une convention collective ou un accord entre partenaires sociaux peut permettre d'excéder cette limite.

-          La limite du temps de travail pourra atteindre 65 heures, si une part du temps de travail est du temps de garde. Toutefois cette limite peut être outrepassée si une convention collective le permet.

-          A noter que les titulaires de contrats de travail de courte durée (10 semaines sur une période de 12 mois) ne pourront pas bénéficier des modalités de cette loi.

-          La clause de non participation n'est pas limitée dans le temps. Mais elle fera l'objet d'une étude de la Commission quatre ans après la transposition de la loi. Un an plus tard, Bruxelles pourra déposer une proposition de révision de la loi y compris de la clause de non participation.

 

INTRODUCTION DE LA DEFINITION DE "PERIODE INACTIVE DU TEMPS DE GARDE"

-          Le compromis définit une nouvelle notion: "la période inactive du temps de garde", une période pendant laquelle le travailleur est de garde "mais n'est pas tenu par son employeur d'exercer effectivement son activité ou ses fonctions".

-          Cette période "inactive" du temps de garde "n'est pas considérée comme du temps de travail", mais elle peut être comptabilisée dans le temps de repos. A moins que la législation nationale, une convention collective ou un accord entre partenaires sociaux n'en dispose autrement.

-          En revanche le "temps de garde" pendant lequel un travailleur exerce effectivement son activité est bien du temps de travail.

-          La période de garde "inactive" peut être déterminée sur la base d'une moyenne du nombre d'heures ou d'une proportion du temps de garde, en tenant compte de l'expérience spécifique d'un secteur. Elle peut aussi être fixée par convention collective, accord entre partenaires sociaux, ou par la législation nationale après consultation des partenaires sociaux.

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Elections du Culte musulman: la nouvelle répartition des forces

Publié le 9 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les élections de dimanche pour les instances du Conseil français du culte musulman (CFCM) se traduisent par "le succès annoncé" du Rassemblement des musulmans de France (RMF) et la progression de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), relève le ministère de l'Intérieur dans son analyse du scrutin.

Selon le ministère, l'UOIF est "le grand bénéficiaire du retrait de la Fédération de la Grande Mosquée de Paris" (GMP), qui boycottait le scrutin.

Le RMF n'existait pas en 2005, au moment des précédentes élections au CFCM. Il est né de la scission de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF), dont il a récupéré l'électorat.

Pour ces élections, il y avait 4.866 délégués représentant 1.042 lieux de culte. 3.924 d'entre eux ont participé au vote (80,34%). La participation a été particulièrement forte en Alsace (99%) ou Rhône-Alpes (92%) mais bien moindre dans des régions ou la Mosquée de Paris est influente comme PACA (48,9%) ou Poitou-Charente (47,6%).

Le RMF a recueilli 1.675 voix (43,24%), ce qui lui donne 20 sièges au conseil d'administration du CFCM, l'UOIF avec 1.171 voix (30,23%) obtient 13 sièges, le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF) obtient 493 voix (12,05%) soit 4 sièges, la FNMF avec 68 voix (1,76%) a 1 siège. Enfin, les "divers", notamment les musulmans des Antilles Afrique et Comores, des Algériens, les piétistes du Tabligh, obtiennent 467 voix (12,05%), soit 3 sièges au CA.

Outre ces 41 sièges correspondant aux votes, le CA compte également 17 "membres de droit" qui représentent les fédérations fondatrices du CFCM (UOIF, GMP, FNMF, CCMTF) et plusieurs grandes mosquées. Grâce à cette disposition, la GMP, qui n'a pas participé au scrutin, obtient 3 sièges au CA (2 comme membre fondateur, 1 pour la mosquée de Lyon). La FNMF n'a plus que de maigres troupes mais 3 sièges au CA (1 élu et 2 membres de droit). Quant au RMF, qui n'est pas un membre fondateur du CFCM, il a aussi 2 membres de droit, grâce notamment à ses mosquées d'Evry et Mantes.

L'étape suivante est de désigner les membres de droit, d'attribuer les fonctions aux uns et aux autres, de constituer le bureau exécutif et d'élire le président (22 juin).

La perspective d'une majorité au CA autour du RMF est "la plus probable", note le ministère, qui n'exclut cependant pas une "coalition" des fédérations fondatrices "face à ce qui peut être perçu comme une hégémonie marocaine".

Le RMF est en outre assuré d'une douzaine de présidences dans les 25 conseils régionaux du culte musulman (CRCM), l'UOIF de 8 à 9 et des discussions sont en cours dans les autres régions où des listes d'union l'ont emporté.

Dans un communiqué, l'UOIF s'est réjouie de ses "bons scores" dans les "principales régions" et souhaité une réflexion sur la réforme du CFCM de façon à assurer son indépendance, la représentativité des diverses composantes de la communauté et une meilleure efficacité.

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Elections du Culte musulman: la nouvelle répartition des forces

Publié le 9 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Les élections de dimanche pour les instances du Conseil français du culte musulman (CFCM) se traduisent par "le succès annoncé" du Rassemblement des musulmans de France (RMF) et la progression de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), relève le ministère de l'Intérieur dans son analyse du scrutin.

Selon le ministère, l'UOIF est "le grand bénéficiaire du retrait de la Fédération de la Grande Mosquée de Paris" (GMP), qui boycottait le scrutin.

Le RMF n'existait pas en 2005, au moment des précédentes élections au CFCM. Il est né de la scission de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF), dont il a récupéré l'électorat.

Pour ces élections, il y avait 4.866 délégués représentant 1.042 lieux de culte. 3.924 d'entre eux ont participé au vote (80,34%). La participation a été particulièrement forte en Alsace (99%) ou Rhône-Alpes (92%) mais bien moindre dans des régions ou la Mosquée de Paris est influente comme PACA (48,9%) ou Poitou-Charente (47,6%).

Le RMF a recueilli 1.675 voix (43,24%), ce qui lui donne 20 sièges au conseil d'administration du CFCM, l'UOIF avec 1.171 voix (30,23%) obtient 13 sièges, le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF) obtient 493 voix (12,05%) soit 4 sièges, la FNMF avec 68 voix (1,76%) a 1 siège. Enfin, les "divers", notamment les musulmans des Antilles Afrique et Comores, des Algériens, les piétistes du Tabligh, obtiennent 467 voix (12,05%), soit 3 sièges au CA.

Outre ces 41 sièges correspondant aux votes, le CA compte également 17 "membres de droit" qui représentent les fédérations fondatrices du CFCM (UOIF, GMP, FNMF, CCMTF) et plusieurs grandes mosquées. Grâce à cette disposition, la GMP, qui n'a pas participé au scrutin, obtient 3 sièges au CA (2 comme membre fondateur, 1 pour la mosquée de Lyon). La FNMF n'a plus que de maigres troupes mais 3 sièges au CA (1 élu et 2 membres de droit). Quant au RMF, qui n'est pas un membre fondateur du CFCM, il a aussi 2 membres de droit, grâce notamment à ses mosquées d'Evry et Mantes.

L'étape suivante est de désigner les membres de droit, d'attribuer les fonctions aux uns et aux autres, de constituer le bureau exécutif et d'élire le président (22 juin).

La perspective d'une majorité au CA autour du RMF est "la plus probable", note le ministère, qui n'exclut cependant pas une "coalition" des fédérations fondatrices "face à ce qui peut être perçu comme une hégémonie marocaine".

Le RMF est en outre assuré d'une douzaine de présidences dans les 25 conseils régionaux du culte musulman (CRCM), l'UOIF de 8 à 9 et des discussions sont en cours dans les autres régions où des listes d'union l'ont emporté.

Dans un communiqué, l'UOIF s'est réjouie de ses "bons scores" dans les "principales régions" et souhaité une réflexion sur la réforme du CFCM de façon à assurer son indépendance, la représentativité des diverses composantes de la communauté et une meilleure efficacité.

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La Fonction publique et les fonctionnaires en chiffres

Publié le 8 Juin 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Point de Repère

Effectifs, salaires, part dans la population active ou dans le budget de l'Etat : quelques chiffres-clés de la Fonction publique.

 

5,2 millions : Nombre de fonctionnaires dans les trois fonctions publiques - Etat, territoriale, hospitalière -.

 

49% : Proportion de fonctionnaires appartenant à la Fonction publique d'Etat (administrations centrales et services déconcentrés, établissements publics nationaux à caractère administratif) soit 2,54 millions d'agents (906.000 enseignants et 351.000 militaires) fin 2005.

31% soit 1,61 million appartiennent à la Fonction publique territoriale (régions, départements, communes, communautés de communes ou d'agglomérations) et 20% soit 1,02 million à l'hospitalière (hôpitaux et établissements pour personnes âgées, d'aide sociale à l'enfance, pour handicapés ou inadaptés).

 

2.127 euros : C'est le salaire net mensuel moyen d'un agent de la Fonction publique d'Etat en 2005. Le salaire mensuel net moyen d'un agent territorial s'élevait à 1.623 euros la même année.

 

49,1% : C'est la part des agents occupant un emploi de catégorie C, la plus basse et la moins rémunérée. 28,8% appartiennent à la catégorie A, la plus élevée, et 22% à la catégorie B, intermédiaire.

 

766.418 : Nombre de personnes non titulaires, soit 15% des agents publics.

 

59% : Part de femmes dans la Fonction publique (50,8% chez les agents de l'Etat, 60,8% chez les territoriaux et 75,6% chez les hospitaliers).

 

118 milliards : En euros, c'est ce qu'ont représenté les dépenses induites par la Fonction publique (rémunérations, cotisations, etc) en 2007, soit 43,7% du budget général de l'Etat (270 milliards).

 

20% : Part des fonctionnaires dans la population active totale. Cette proportion est de 27% en Finlande, 26% aux Pays-Bas, 20% en Irlande, 18% au Royaume-Uni, 12% en Allemagne, 12% en Grèce et au Portugal, 10% en Espagne, 4% en Belgique.

 

Sources: Rapport annuel sur l'état de la Fonction publique 2006-2007, Insee et site e-fonctionnaire (géré par la Mutualité Fonction publique).

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