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Un Républicain de Guingamp

Site de Philippe LE ROUX, ancien Délégué de la quatrième circonscription des Cotes-d'Armor et Conseiller chargé des grands projets auprès de la Direction de l'UMP

Conférence de presse du Président de la République

Publié le 8 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Conf--rence-de-presse.jpgAprès huit mois à l’Elysée, le président de la République a donné ce matin la première grande conférence de presse de son mandat. Il a annoncé une quinzaine de propositions qui étayent son «projet de civilisation».

C’est un président de la République déterminé qui aborde l’année 2008. Dès les premiers mots de son discours devant les journalistes, le chef de l’Etat a rappelé sa «conviction profonde», son «engagement fort», son intention de «tenir».

Il a redit sa détermination à engager un «changement en profondeur», à mettre en oeuvre la «rupture». Nicolas Sarkozy a dit la nécessité, selon lui, de «reconstruire des repères, des normes, des critères».

Cette nécessité, a-t-il expliqué, justifie la politique de civilisation, dont le président de la République avait parlé lors de ses voeux et sur laquelle il est revenu aujourd’hui.

Il l’a décrite comme une «politique de la vie, une politique de l’homme» qui «s’est imposée à chaque fois qu’un grand choc (…) est venu ébranler les certitudes».

De nombreuses formules ont été énoncées : les «nouveaux droits»; «l’Europe de la protection»; «le G8 doit devenir le G13»; «la diplomatie de la réconciliation».

Le tout avec la conviction d’une volonté de «changement».

Nicolas Sarkozy veut faire inscrire l’égalité entre hommes et femmes, le respect de la diversité et l’intégration dans le préambule de la Constitution

Simone Veil coordonnera la rédaction du texte. Déterminé à ne pas ralentir le rythme des réformes, le chef de l’Etat a annoncé son projet de réformer l’hôpital afin de mettre en place un changement complet de gouvernance.

Dix projets de rénovation universitaire seront engagés.

Deux prix Nobel d’économie interviendront pour réformer les outils de mesure de la croissance.

Autre priorité selon Nicolas Sarkozy : «Replacer l’école au centre de la politique.» Cette politique prendra du temps», a estimé le chef de l’Etat, remarquant toutefois que «quelles que soient les difficultés, il n’est plus question de reculer». Concernant la politique de la ville, il a annoncé vouloir mettre l’accent sur les problématiques d’architecture et d’urbanisme.

Il a également rappelé qu’il tiendrait ses engagements, suite au Grenelle de l’environnement. De plus, la suppression totale de la publicité pourrait intervenir dans l’audiovisuel public. 

ECONOMIE/SOCIAL

- 35 heures:

Q: "Souhaitez-vous que 2008 soit la fin, au moins réelle, des 35 heures?".

R: "Pour dire les choses comme je le pense, oui".

- Croissance: "Il faut changer notre instrument de mesure de la croissance (...) j'ai demandé à deux prix Nobel d'économie qui ont beaucoup travaillé sur ces questions d'accepter de conduire cette réflexion. Armatya Sen a accepté de m'apporter ses conseils et Joseph Stiglitz de présider le comité d'experts".

- Participation/intéressement: "Nous allons créer les conditions réglementaires et fiscales pour que la participation et l'intéressement puissent s'étendre à toutes les entreprises, même à celles de moins de 50 salariés".  

VIE PRIVEE

- Mariage avec Carla Bruni: "C'est du sérieux, mais ce n'est pas le JDD qui fixera la date (...) Il y a de fortes chances pour que vous l'appreniez quand ce sera déjà fait". 

POLITIQUE

- Municipales/cantonales: "je m'engagerai, parce que le concept même d'élection dépolitisée est absurde (...) Mais pour moi, le vrai juge de paix, c'est à la fin de mon quinquennat".

- Remaniement: "Ca, c'est sûr qu'un jour il y en aura un, mais pas maintenant". 

MEDIAS

- "Je souhaite donc que le cahier des charges de la télévision publique soit revu, profondément, et que l'on réfléchisse à la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques qui pourraient être financées par une taxe sur les recettes publicitaires accrue des chaînes privées et par une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication, comme l'accès à internet ou la téléphonie mobile". 

INSTITUTIONS

- "Je souhaite que le préambule de notre Constitution soit complété pour garantir l'égalité de l'homme et de la femme, pour assurer le respect de la diversité et ses moyens, pour rendre possible de véritables politiques d'intégration, pour répondre au défi de la bioéthique". 

IMMIGRATION:

- "Je souhaite une juridiction qui s'occupe du droit des étrangers"

- "J'ai demandé (au ministre de l'Immigration) Brice Hortefeux (...) d'aller jusqu'au bout d'une politique fondée sur des quotas".

- "Je souhaite que chaque année, devant le Parlement, on puisse débattre de la politique d'immigration de l'année prochaine: combien de personnes nous avons accueilli, combien de personnes nous voulons accueillir"

- José Luis Rodriguez Zapatero et Romano Prodi "m'ont demandé que la France, l'Italie et l'Espagne procèdent à des expulsions collectives" d'étrangers sans papiers présents dans ces trois pays.

SANTE:

- "On va en 2008 changer la gouvernance de l'hôpital de fond en comble parce que l'hôpital n'est plus gouverné"

EDUCATION:

- "En 2008, nous sélectionnerons les dix premiers grands projets de rénovation universitaire".

PARIS

- "J'ai lancé la réflexion sur le Grand Paris", "je ne laisserai pas ce projet s'enliser, je ne laisserai personne le bloquer". 

Pour lire la Conférence de presse du chef de l'Etat, cliquez ici
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Sécurisation, contrats, assurance chômage: les trois axes de la négociation

Publié le 7 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Sécurisation des parcours professionnels, contrat de travail et assurance chômage, la négociation sur la "modernisation du marché du travail" menée par les partenaires sociaux comporte trois axes principaux, développés dans un projet d'accord écrit par le Medef.

 

- SECURISATION DES PARCOURS PROFESSIONNELS:

L'actuel projet d'accord prévoit le maintien de la complémentaire santé/prévoyance pendant six mois après une fin de contrat de travail et une inscription au chômage, ainsi que la possibilité d'emmener une partie du Droit individuel à la formation (DIF) non utilisé chez un nouvel employeur étant d'accord.

Les syndicats demandent depuis longtemps que le salarié, auquel patronat et gouvernement demandent plus de flexibilité, conserve des droits (à la formation, la protection sociale, etc.) même en cas de rupture du contrat de travail.

L'idée de "sécuriser les parcours professionnels" est née dans les années 90 avec la crise de l'emploi, les parcours professionnels de plus en plus discontinus et la multiplication des emplois précaires.

Si une majorité de salariés français ont un contrat à durée indéterminée (CDI), les emplois temporaires (CDD, intérim ou contrats aidés) ont doublé en vingt ans, de 1982 à 2002, et le travail à temps partiel et le sous-emploi se sont développés, créant une "dualité" entre salariés stables et précaires.

Nicolas Sarkozy a demandé en juillet à la ministre de l'Emploi Christine Lagarde d'instaurer d'ici 2008 une "sécurité sociale professionnelle", reprenant une expression de la CGT comme l'avait déjà fait Jacques Chirac.

 

- CONTRATS DE TRAVAIL :

Demandeur d'une réforme, le patronat juge nécessaire d'allonger la période d'essai et d'assouplir les conditions de licenciement des CDI, accusées par le patronat de créer un frein psychologique aux embauches, par une possibilité de "séparation à l'amiable" entre employeur et salarié.

Dans la version actuelle du texte, il propose "un dispositif interprofessionnel d'essai", avec notamment une durée d'essai de 3 mois renouvelables une fois et de 6 mois renouvelables une fois pour les cadres.

La proposition est rejetée par les syndicats, dont certains accepteraient toutefois une durée d'essai courte au plan interprofessionnel et renouvelable dans des branches d'activité.

Le patronat souhaite aussi la création d'une "rupture conventionnelle" par accord de l'entreprise et du salarié et d'une "rupture pour réalisation de l'objet prévu au contrat".

L'évolution des contrats de travail n'est pas taboue pour tous les syndicats, si elle n'accroît pas la précarité.

Nicolas Sarkozy a plaidé pendant sa campagne pour "un contrat de travail unique" qui "pourrait être rompu par consentement mutuel", reprenant l'expression chère à Laurence Parisot (Medef).

Les manifestations contre le CPE (contrat première embauche) avaient contrarié le projet du gouvernement Villepin d'aller vers un "CDI assoupli", dont le CNE (contrat nouvelles embauches) était une première ébauche, retoquée depuis par le bureau international du travail.

 

- ASSURANCE-CHOMAGE :

La négociation de la prochaine convention d'assurance chômage (2009-2011) est prévue au premier semestre 2008, mais le sujet a aussi été abordé lors de la négociation sur la modernisation du marché du travail.

Le texte d'accord actuel prône ainsi de "mieux indemniser les allocataires pour des durées plus courtes" ou d'"optimiser la prise en charge des demandeurs d'emploi sans augmenter les prélèvements sur les entreprises et les salariés". Avec un déficit cumulé de 10,6 milliards d'euros prévu pour 2007, l'Unedic, organisme gérant l'assurance-chômage depuis sa création en 1959, a connu de nombreuses crises depuis six ans (intermittents du spectacle, chômeurs "recalculés", etc.).

Même si le recul du chômage améliore les comptes, les partenaires sociaux qui gèrent paritairement l'Unedic pensent que le système a montré ses limites et nécessite une "remise à plat" complexe du financement et de l'accompagnement des chômeurs.

L'Unedic n'indemnise plus que 48% des chômeurs environ.

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Projet de loi relatif à la rétention de sûreté

Publié le 7 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Principales dispositions du projet de loi Dati relatif à la rétention de sûreté et à la déclaration d'irresponsabilité pénale pour trouble mental, examiné en urgence (une seule lecture par chambre) à partir du 8 janvier par l'Assemblée nationale :

 

PLACEMENT EN RETENTION DE SURETE DES CRIMINELS PEDOPHILES

-          Peuvent être placées en rétention de sûreté dans des centres fermés (les centres de rétention socio-médico-judiciaires de sûreté) les personnes condamnées à une peine de prison de 15 ans ou plus, pour meurtre, assassinat, torture ou acte de barbarie ou viol sur mineur de 15 ans. En commission les députés ont inclus les auteurs d'actes criminels sur mineurs de 15 à 18 ans (amendement UMP).

-          La rétention de sûreté est prononcée après une évaluation de la personne, réalisée un an avant la fin de la peine par la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté. Elle se prononce après une expertise médicale obligatoire.

-          La décision de la commission est prise à l'issue d'un débat contradictoire au cours duquel le condamné est obligatoirement assisté d'un avocat, choisi ou commis d'office.

-          Le placement en rétention de sûreté est prononcé pour une durée d'une année mais peut être prolongé indéfiniment, selon la même procédure.

-          Il ne s'applique qu'aux personnes condamnées à compter de la promulgation de la loi. Pour celles déjà condamnées, la commission peut décider du placement sous surveillance judiciaire avec bracelet électronique mobile pour une période d'un an renouvelable et/ou d'une injonction de soins pour une durée pouvant être illimitée.

-          La rétention de sûreté peut néanmoins être imposée en cas de non-respect de leurs obligations par les condamnés.

-          Retrait des réductions de peines automatiques pour les personnes ayant commis des crimes et délits sur des mineurs de moins de quinze ans et refusant pendant l'incarcération de suivre un traitement.

-          Extension du retrait automatique des réductions de peine aux personnes condamnées pour crimes et délits sur mineur de plus de 15 ans amendement commission).

 

DECLARATION D'IRRESPONSABILITE PENALE POUR TROUBLE MENTAL

-          La chambre de l'instruction, saisie par le parquet ou les victimes pourra prononcer un "arrêt de déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental" lors d'une audience publique et contradictoire avec possibilité d'entendre les témoins.

-          La chambre de l'instruction, et non plus la partie civile, ordonne le renvoi de l'affaire devant le tribunal correctionnel compétent, si la partie civile le demande, pour qu'il se prononce sur la responsabilité civile de l'auteur du crime ou du délit.

-          Limitation de la détention provisoire à quatre mois en matière correctionnelle pour les personnes susceptibles de faire l'objet d'une déclaration d'irresponsabilité pénale (amendement commission).

-          Possibilité pour la personne mise en examen de demander à comparaître dans le cadre d'une procédure d'irresponsabilité pénale (amendement commission).

Les déclarations d'irresponsabilité pénale sont inscrites au casier judiciaire.
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Naufrage de la P'tite Julie: Michel Barnier mardi à Erquy

Publié le 7 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

undefinedLe ministre de la Pêche, Michel Barnier, se rendra mardi à Erquy, port d'attache du chalutier "La P'tite Julie" qui a fait naufrage lundi, pour exprimer son émotion et sa solidarité aux marins pêcheurs et à leurs familles.

"Cette tragédie, une fois encore, vient souligner que le métier de marin pêcheur est bien le plus dangereux qui soit. Chaque année, vingt marins pêcheurs disparaissent en faisant leur métier, et beaucoup sont accidentés", selon M. Barnier.

Pour le ministre de la Pêche "cette réalité humaine et professionnelle justifie la solidarité nationale qui va s'exprimer dans le plan pour une pêche durable, que le gouvernement présentera avant la fin du mois de janvier, conformément aux engagements du président de la République au Guilvinec", début novembre, a ajouté le texte.

Selon M. Barnier "ce plan comprendra (...) un volet important pour renforcer la sécurité des navires avec notamment l'obligation d'une balise AIS (système automatique d'indentification) pour les navires de pêche de plus de 15 mètres, et de chaque marin pêcheur avec l'équipement d'une balise de positionnement individuel".

Deux marins ont été retrouvés morts, un autre sauvé, et quatre autres étaient toujours recherchés après le naufrage de ce chalutier au large des côtes du Finistère, selon la Préfecture maritime de l'Atlantique.

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Vœux de Patrick Devedjian : En 2008, l'UMP fera des propositions sur le pouvoir d'achat Devedjian

Publié le 7 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP

Devedjian.jpgEn 2008, l'UMP préconisera des "mesures concrètes" pour améliorer le pouvoir d'achat des Français, "mais cela suppose la suppression de certains blocages", a déclaré lundi son secrétaire général Patrick Devedjian, à l'occasion de ses voeux à la presse.

"L'essentiel, cette année, c'est la progression du pouvoir d'achat", a-t-il déclaré et "l'UMP préconisera un certain nombre de mesures concrètes" sur le pouvoir d'achat. "Mais cela suppose la suppression de certains blocages de la société", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les mesures envisagées, M. Devedjian a répondu que l'UMP les exposerait "très prochainement", à l'occasion d'un point de presse entièrement dédié au sujet.

Selon lui, la France "a un retard ancien à rattraper". "En 2000, a-t-il dit, la gauche jouissait d'une belle croissance qui a été plombée par les 35 heures".

"Le démantèlement des 35 heures a été engagé et nous souhaitons qu'il soit poursuivi", a-t-il ajouté.

Interrogé sur une éventuelle remise en cause de la durée légale du temps de travail, M. Devedjian a répondu que "ce qui compte c'est la durée effective du travail".

"La durée légale du travail n'est pas un problème lancinant dans notre pays, ce qui est lancinant c'est la durée réelle du travail", a-t-il ajouté.

Aux questions des journalistes sur la baisse du moral des ménages français et le recul (de 2 à 7 points selon les sondages,) de la cote de confiance de Nicolas Sarkozy, en un mois, M. Devedjian a répondu que "ce qu'attendent les Français, c'est l'augmentation de leur pouvoir d'achat".

C'est "la première préoccupation des Français, parce que le chômage ne l'est plus, et c'est une vraie chance parce que ça veut dire que le chômage recule", a-t-il estimé.

"Mais aujourd'hui 17% des salariés sont au SMIC, c'est une trappe à pauvreté", a fait observer M. Devedjian.

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Soldes: une majorité de Français souhaitent laisser les commerçants décider

Publié le 5 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Soldes.jpgUne majorité de Français souhaite désormais que les commerçants puissent procéder aux soldes lorsqu'ils le souhaitent, tandis que le budget accordé aux soldes connaît depuis cinq ans un "recul notable", selon un enquête menée par l'Ifop pour Dimanche Ouest France.

Le budget consacré aux soldes d'hiver est pour une large majorité des Français (73%) inférieur à 150 euros et pour 40% inférieur à 80 euros, relève cette étude, à quelques jours de l'ouverture des soldes d'hiver qui vont débuter mercredi dans toute la France.

Parallèlement moins d'une personne sur cinq (19%) envisage des dépenses supérieures à 150 euros et seulement 4% y consacre un budget supérieur à 300 euros.

En cinq ans le budget alloué aux soldes d'hiver a subi un "recul notable", souligne l'enquête. La part des interviewés projetant d'y consacrer moins de 80 euros est en hausse de 11 points par rapport à une précédente étude menée en 2003. Parallèlement, la part de ceux qui envisagent un budget supérieur à 150 euros s'effrite de 8 points.

Les soldes d'hiver demeurent une période propice aux achats importants -43% déclarent les attendre autant et 29% davantage qu'il y a quelques années- mais les Français sont désormais majoritaires à souhaiter que les commerçants puissent procéder aux soldes lorsqu'ils le souhaitent plutôt que de maintenir le rythme de deux périodes de soldes annuelles (57% contre 42%). La tendance s'est ainsi inversée puisqu'en 2003 ils étaient 45% contre 51%.

Le souhait d'un changement du système des soldes est plus fort auprès des employés (61%), ouvriers (62%) et retraités (63%). En revanche, une majorité des interviewés âgés de 25 à 34 ans (54%), des cadres supérieurs (66%) et des habitants de l'agglomération parisienne (52%) souhaite la poursuite du système actuel.

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L'inflation en 2008 sera supérieure à celle de 2007

Publié le 5 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Christine-Lagarde-france-info.jpgL'inflation en France en 2008 sera supérieure à celle de 2007, compte tenu de l'envolée des prix du pétrole et des matières premières, a déclaré samedi la ministre de l'Economie et des Finances Christine Lagarde sur France Info.

"Nous aurons sans aucun doute plus d'inflation en 2008 qu'on en a eu en 2007", selon Mme Lagarde. "Je ne pense pas que les prix du pétrole baissent durablement en 2008 et je pense que les prix d'un certain nombre de matières premières et notamment agricoles continueront à augmenter sur le marché mondial", a expliqué la ministre.

Le prix du baril de pétrole brut a dépassé pour la première fois cette semaine les 100 dollars à New York.

Le taux de l'inflation en glissement sur un an en France pour le mois de décembre est "hélas" supérieur à 2% en 2007 alors que nous avancions à un rythme de 1,6% mais "même avec ce chiffre là nous sommes plutôt mieux que la moyenne de nos partenaires européens", a affirmé Mme Lagarde.

Les chiffres définitifs seront communiqués le 15 janvier par l'Insee, a-t-on précisé à Bercy.

A la mi décembre, dans son rapport semestriel, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) misait selon les normes européennes sur une hausse des prix en France de 2,2% en 2008 et 1,9% en 2009, en raison de l'envolée des cours du pétrole et des matières premières.

Dans les hypothèses retenues pour élaborer son budget 2008, le gouvernement français a tablé sur un taux d'inflation de 1,6%.

Par ailleurs, la croissance en France en 2007 a bien été de 2%, a souligné Christine Lagarde, rappelant que nombre d'experts avaient misé sur une croissance inférieure, autour de 1,7%.

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Zone euro: l'effet pétrole pèse sur l'inflation et la croissance

Publié le 5 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Inflation.jpgL'inflation dans la zone euro en décembre est restée à son plus haut niveau depuis six ans et demi sous la poussée des prix alimentaires et du pétrole, noircissant un peu plus les perspectives pour l'économie européenne et embarrassant la Banque centrale européenne (BCE).

Selon une première estimation publiée hier par l'office européen des statistiques Eurostat, l'inflation a atteint en décembre 3,1% sur un an, comme en novembre. Il faut remonter à mai 2001 pour trouver un niveau similaire.

Elle dépasse ainsi pour le quatrième mois consécutif la limite tolérée par la Banque centrale européenne, qui vise à moyen terme une inflation proche mais en dessous de 2%.

La BCE invoque d'ailleurs depuis plusieurs mois des risques inflationnistes pour justifier le maintien de son taux directeur à 4%, quand ses homologues américaine ou britannique ont baissé leurs propres taux.

Les cours de l'or noir, qui flambent depuis l'été, ont passé un nouveau cap cette semaine. Le prix du pétrole "light sweet crude" a franchi pour la première fois jeudi à New York la barre des 100 dollars. Et à Londres, le Brent de mer du Nord s'en rapproche, avec un record le même jour à 98,50 dollars.

Dans ses dernières prévisions, datant du 9 novembre, la Commission prévoit une croissance dans la zone euro de 2,2% cette année et de 2,1% l'an prochain, après 2,6% en 2007.

Mais le commissaire européen aux Affaires économiques, Joaquin Almunia, a déjà préparé le terrain en décembre à une révision à la baisse, en raison des prix élevés du pétrole et de la forte appréciation de l'euro.

Les prévisions de Bruxelles sont en effet basées sur l'hypothèse d'un baril de Brent au cours moyen de seulement 78,80 dollars pour 2008 et de 76 dollars en 2009, et sur un taux de change de l'euro à 1,42 dollar pour les deux années. La devise européenne valait 1,47 dollar vendredi.

En Allemagne, première économie de la zone euro, plusieurs ministres ont également reconnu cette semaine que la croissance du pays n'atteindrait pas cette année les 2% prévus jusqu'à présent.

Et l'indice des directeurs d'achat (PMI) pour décembre dans le secteur des services de la zone euro, très suivi par les marchés financiers pour anticiper les perspectives de croissance, a aussi été revu en baisse vendredi. Il est tombé à son plus bas niveau depuis deux ans et demi, confirmant un glissement vers une croissance inférieure à la tendance.

Cette combinaison d'une inflation trop élevée et d'une croissance qui s'essouffle met la BCE dans une position très inconfortable.

Relever son taux directeur pourrait ralentir l'inflation, mais porter un coup supplémentaire à la croissance. La Fed américaine a d'ailleurs fait le choix inverse de baisser ses taux pour soutenir l'économie.

La majorité des économistes jugent que la banque centrale finira probablement par baisser ses taux cette année. Mais sans se presser: probablement pas avant le second semestre.

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Le pétrole dépasse pour la première fois les 100 dollars le baril

Publié le 4 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Les prix du pétrole ont dépassé pour la première fois les 100 dollars le baril, juste effleurés hier, un principalement à cause du dollar faible, des tensions géopolitiques (et notamment au Pakistan ou au Nigéria) et d'une septième baisse consécutive des réserves américaines.

Apparu pour la première fois sur les écrans des courtiers mercredi, le chiffre de 100 dollars a été dépassé jeudi : le baril est monté jusqu'à 100,09 dollars à New York, avant de se replier à la clôture à 99,18 $.

A Londres, le cours du Brent de la mer du Nord pour livraison en février a franchi lui aussi un nouveau sommet à 98,50 dollars. Il a fini à 97,60 dollars.

En outre, les prévisions météorologiques, annonçant des températures très froides aux Etats-Unis, font craindre une insuffisance de l'offre face à une demande stimulée par une forte consommation de fioul de chauffage.

De plus, la chute du dollar participe presque mécaniquement à la hausse des prix : La faiblesse du billet vert pousse les producteurs à vendre plus cher le pétrole pour préserver leurs revenus. Et les investisseurs munis d'autres devises, voyant leur pouvoir d'achat augmenter, sont incités à acheter plus de produits vendus en dollars, comme l'or ou le pétrole.

Le dollar se situe au-dessus de la barre de 1,47 dollar pour un euro.

L'engouement pour les matières premières a aussi largement participé à l'envolée des cours de l'or noir. L'once d'or a pulvérisé un record historique vieux de 28 ans mercredi, et s'est hissée jeudi jusqu'à 868,89 dollars.

 

OPEP: la hausse des cours du pétrole persistera jusqu'à fin mars

La hausse des cours du pétrole persistera jusqu'a la fin du premier trimestre 2008, a estimé samedi à Alger le président de l'OPEP, le ministre algérien de l'Energie Chakib Khelil. Il a ajouté qu'une "stabilisation des cours au deuxième trimestre est probable".

Le 17 décembre, M. Khelil avait affirmé ne pas exclure une augmentation de la production du cartel lors de sa prochaine réunion en février.

Lors de sa dernière réunion à Abou Dhabi, le 5 décembre, l'Opep avait décidé de maintenir inchangés ses niveaux de production, à 27,25 millions de barils/jour.

 

"il faut s'attendre à des prix élevés pendant longtemps"

Le directeur général de Total, Christophe de Margerie, a estimé samedi qu'il fallait "s'attendre à des prix élevés (du pétrole) pendant longtemps", après que le baril de brut a dépassé cette semaine à New-York les 100 dollars.

Le patron de Total a déclaré ne "pas beaucoup" croire à un recul des prix. "Quand vous avez une demande qui est forte et une incapacité d'augmenter les productions, je ne vois pas comment les prix pourraient descendre rapidement et fortement", a-t-il expliqué.

"Il y a bien assez de réserves mais pas assez de capacités de production pour faire face à la demande", a-t-il ajouté.

Le dirigeant du groupe pétrolier français a qualifié de "foudroyante" la hausse des prix depuis un an, qui a "bénéficié en priorité aux pays producteurs" et "un petit peu aux compagnies, qui ont besoin de cet argent pour continuer à investir".

Il a précisé que Total avait investi "un peu plus de 16 milliards de dollars" en 2007 et que ces investissements seraient "en forte augmentation" en 2008, "et probablement en 2009 et 2010".

Alors que l'association de consommateurs UFC-Que Choisir déplore que les marges de distribution des carburants en France (différence entre les prix de gros et les prix à la pompe) aient augmenté en décembre d'environ deux centimes, M. Margerie a affirmé que ces marges étaient "parmi les plus basses d'Europe".

Selon lui, ce ne sont pas deux centimes "qui vont faire la différence" de prix "mais d'arriver à produire plus de pétrole".

Il a précisé que "le prix fixé à la pompe par Total" actuellement était semblable à celui pratiqué le 10 novembre, quand les distributeurs de carburants avaient été réunis à Bercy sur cette question, à 0,4 centime près.

Le patron de Total, premier distributeur de carburants en France, a assuré qu'il allait "respecter l'engagement", renouvelé le 10 novembre, de répercuter les hausses de prix du brut sur quatre semaines et les baisses immédiatement.

"Je mets quiconque au défi, sur une période d'un an, de me dire que nous n'avons pas respecté nos engagements", a-t-il ajouté.

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a affirmé jeudi que le gouvernement serait "vigilant" sur les engagements pris par les pétroliers sous peine de devoir "rendre des comptes".

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Pétrole : qui produit / qui consomme

Publié le 3 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

p--trole.jpgL'Arabie saoudite reste le premier pays producteur de pétrole mais est désormais talonnée par la Russie, tandis que les Etats-Unis restent les premiers consommateurs.

Voici les principaux pays producteurs et consommateurs en 2006 établi avec les chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). Les chiffres sont exprimés en millions de barils/jour (mbj).

 

PAYS PRODUCTEURS:

-          Arabie saoudite: 10,72 millions mbj

-          Russie: 9,67

-          Etats-Unis: 8,36

-          Iran: 4,15

-          Chine: 3,84

-          Mexique: 3,71

-          Canada: 3,29

-          Emirats Arabes Unis: 2,94

-          Venezuela: 2,80

-          Norvège: 2,78

-          Koweit: 2,67

-          Nigeria: 2,44

-          Brésil: 2,16

-          Algérie: 2,12

-          Irak: 2,00

 

PAYS CONSOMMATEURS:

-          Etats-Unis: 20,59 millions mbj

-          Chine: 7,27

-          Japon: 5,22

-          Russie: 3,10

-          Allemagne: 2,63

-          Inde: 2,53

-          Canada: 2,22

-          Brésil: 2,18

-          Corée du sud: 2,16

-          Arabie saoudite: 2,07

-          Mexique: 2,03

-          France: 1,97

-          Grande-Bretagne: 1,82

-          Italie: 1,71

-          Iran: 1,63

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Pour obtenir la création de l'extension .bzh

Publié le 1 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP Guingamp

gwen-large.jpg

Si vous voulez pouvoir créer votre site Internet avec une extension .bzh, comme .fr ou .org,  et pour que l'ICANN chargés de réguler les extensions Internet entendent notre voix, signez

Nous, Internautes bretons, demandons aux organismes internationaux chargés de la régulation des extensions des noms de domaine  la création de l'extension Internet .bzh !

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Nicolas Sarkozy promet dans ses voeux une "politique de civilisation"

Publié le 1 Janvier 2008 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

NiVoeux-NS-Elys--e.jpgcolas Sarkozy a adressé lundi soir ses premiers voeux aux Français depuis l'Elysée, insistant à nouveau sur "l'urgence" des réformes, et lançant l'idée nouvelle d'une "politique de civilisation".

Le chef de l'Etat a appelé à une "nouvelle Renaissance" et tracé à grands traits ses contours.

"Nous ne résoudrons rien", a-t-il lancé, "si nous ne bâtissons pas l'école et la ville du XXIème siècle", sans mettre "au coeur de la politique le souci de l'intégration, de la diversité, de la justice, des droits de l'Homme, de l'environnement", sans retrouver "le goût de l'aventure et du risque" ni "moraliser le capitalisme financier".

Dans sa "Lettre aux éducateurs" lue à Blois le 4 septembre à l'occasion de la rentrée scolaire, il avait déjà estimé que "le monde a besoin d'une nouvelle Renaissance".

M. Sarkozy a aussi décrit sa mandature comme une "tâche immense tant la France a pris de retard sur la marche du monde", et assuré avoir "engagé depuis huit mois beaucoup de changements profonds".

Le président a passé en revue comme autant d'"urgences" l'ensemble des réformes entreprises en 2007. Et "à ceux qui trouvent que cela n'est pas allé assez vite", il a expliqué avoir simplement tenu compte "de l'exigence du dialogue social et de la négociation", affirmant au passage "ne pas croire à la brutalité comme méthode de gouvernement".

M. Sarkozy a reconnu les "craintes", "l'angoisse" et "l'exaspération" des Français tout en assurant que sa "détermination est sans faille".

Le président a promis que "les premiers résultats de l'action entreprise devraient se faire sentir" en 2008, malgré "une conjoncture internationale freinée par la crise financière".

Parmi les premiers à réagir, François Fillon a affirmé que son gouvernement était prêt pour les "réformes de civilisation".

Dans un communiqué, le Premier ministre a ainsi décrit la "feuille de route pour 2008" fixée par M. Sarkozy: "changer la France en profondeur, pour qu'elle soit toujours en initiative dans le monde, plus conquérante en économie mais aussi plus juste pour ses citoyens et plus respectueuse de la planète".

Pour l'UMP, le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, a aussi salué une intervention qui vise à "redonner l'espoir à tous nos concitoyens" et à "les mobiliser sur un grand projet".
Pour visionner l'intervention du chef de l'Etat, cliquez l'image


"Mes chers compatriotes,
"En ce 31 décembre, au terme d'une année si pleine pour notre pays, c'est avec reconnaissance pour la confiance que vous m'avez témoignée et conscient des devoirs qu'elle m'impose que je m'adresse à vous.
"Ce soir, j'ai une pensée pour chacun d'entre vous.
"Je pense à vous qui vous préparez à fêter la nouvelle année avec votre famille, avec vos amis, en oubliant les soucis de la vie quotidienne.
"Je pense à vous qui êtes obligés de travailler cette nuit au service des autres et à vous, soldats français en opérations loin de vos foyers et qui risquez votre vie pour défendre nos valeurs.
"Je pense aussi à vous qui êtes seuls et pour qui cette soirée sans personne à qui parler sera une soirée de solitude semblable à toutes les autres.
"Je pense à vous, que la vie a éprouvés, et que la tristesse ou la douleur tiennent à l'écart de la fête.
"A chacun de vous je veux adresser un message d'espérance, un message de foi dans la vie et dans l'avenir. Je voudrais convaincre même celui qui en doute qu'il n'y a pas de fatalité du malheur.
"Au milieu des joies et des peines que l'existence réserve à chacun d'entre nous, nous pouvons, par l'effort de tous, bâtir une société où la vie sera plus facile, où l'avenir pourra être regardé avec davantage de confiance.
"C'est la tâche que vous m'avez confiée en m'élisant Président de la République au mois de mai dernier. Tâche immense tant la France a pris de retard sur la marche du monde.
"Je sais combien est grande votre attente d'un changement profond après des années d'efforts et de sacrifices que la plupart d'entre vous a le sentiment d'avoir consentis en vain.
"Je sais les craintes que beaucoup d'entre vous éprouvent pour l'avenir de leurs enfants. Je sais l'angoisse qui vous étreint quand vous avez peur de perdre votre emploi ou quand vous craignez que l'augmentation du coût de la vie ne vous permette plus, même en travaillant dur, de faire vivre décemment votre famille.
"Je sais votre exaspération quand vous voulez entreprendre ou quand vous voulez travailler davantage et que vous avez le sentiment que tout est fait pour vous en empêcher.
"Alors, tout ne peut être résolu en un jour ! Mais, croyez-le bien, ma détermination est sans faille. Malgré les obstacles, malgré les difficultés, ce que j'ai dit, je le ferai. Je le ferai tout simplement parce que c'est l'intérêt de la France.
"Depuis que vous m'avez choisi pour présider aux destinées de notre pays, j'ai voulu tout mettre en oeuvre pour tenir la promesse que je vous avais faite de vous rendre la fierté d'être Français, de vous donner le sentiment que dans notre vieux pays tout pourrait devenir possible.
"J'ai, avec François Fillon et tout le gouvernement, engagé depuis 8 mois beaucoup de changements profonds.
"A ceux qui trouvent que cela n'est pas allé assez vite, je veux dire que j'ai fait tout ce que je pensais possible de faire en tenant compte de l'exigence du dialogue social et de la négociation. Je ne crois pas à la brutalité comme méthode de gouvernement. Je crois que mon rôle est de convaincre et de rassembler non de heurter et de diviser. C'est ce à quoi je me suis efforcé dans le respect de tous.
"A ceux qui pensent que le changement a été trop rapide, je veux dire qu'il ne faut pas perdre de vue que notre pays a trop attendu et que le temps presse si nous voulons rester maîtres de notre destin.
"J'ai voulu mettre chacun face à ses responsabilités. J'ai pris les miennes. J'ai pu commettre des erreurs. Mais depuis 8 mois, je n'ai agi qu'avec le souci de défendre les intérêts de la France et pas un jour ne s'est passé où je ne me sois répété l'engagement que j'ai pris envers chacun de vous : " Je ne vous tromperai pas, je ne vous trahirai pas ". Je vous dois la vérité. Je vous la dirai toujours. Je ne m'autoriserai aucune hypocrisie.
J'ai mis tout mon coeur, et toute mon énergie à être le Président de tous les français et pas seulement de ceux qui ont toujours partagé mes convictions. C'est pourquoi j'ai voulu l'ouverture, c'est pourquoi je l'ai faite avec des hommes et des femmes de valeur. Je ne leur ai pas demandé de se renier. Je leur ai simplement proposé de servir leur pays. Ils l'ont accepté. Je leur en suis reconnaissant.
"C'est avec le même esprit d'ouverture, avec la même volonté de tenir mes engagements que j'aborde cette nouvelle année où, malgré une conjoncture internationale freinée par la crise financière, les premiers résultats de l'action entreprise devraient se faire sentir.
"Beaucoup reste à faire, j'en suis bien conscient, pour que les mesures mises en oeuvre se traduisent par des améliorations visibles dans votre vie quotidienne, pour répondre à toutes les attentes que vous avez exprimées ou pour que la France retrouve son rang et son rôle dans le monde.
"En cette fin d'année 2007 une première étape s'achève sur la voie du changement. Ce fut celle de l'urgence : urgence à dépasser les vieux clivages partisans. Urgence du choc fiscal et social pour rétablir la confiance et soutenir l'activité et qui a permis à notre économie de mieux résister que d'autres au ralentissement de la conjoncture. Urgence du pouvoir d'achat. Urgence de l'autonomie des universités. Urgence de réformer les régimes spéciaux, de libérer et de réhabiliter le travail. Urgence du service minimum. Urgence de la modernisation de l'Etat qui commence enfin, urgence des réformes qui attendent depuis 20 ans ou 30 ans. Urgence que la France devienne exemplaire en matière d'environnement, de qualité de la vie, de développement durable. Urgence du traité simplifié pour débloquer l'Europe, l'Europe dont je n'ai jamais cessé de penser qu'elle était indispensable. Urgence que la France se remette à parler avec tout le monde pour qu'elle puisse jouer le rôle qui doit être le sien au service de la paix et de l'équilibre du monde, au service de ceux qui souffrent, des enfants et des femmes martyrisés, des persécutés, de ceux qui attendent au fond de leurs prisons que la France parle et agisse pour eux.
"Avec 2008, une deuxième étape s'ouvre : celle d'une politique qui touche davantage encore à l'essentiel, à notre façon d'être dans la société et dans le monde, à notre culture, à notre identité, à nos valeurs, à notre rapport aux autres, c'est-à-dire au fond à tout ce qui fait une civilisation.
"Depuis trop longtemps la politique se réduit à la gestion restant à l'écart des causes réelles de nos maux qui sont souvent plus profondes. J'ai la conviction que dans l'époque où nous sommes, nous avons besoin de ce que j'appelle une politique de civilisation.
"Nous ne résoudrons rien si nous ne bâtissons pas l'école et la ville du XXIème siècle, si nous ne mettons pas au coeur de la politique le souci de l'intégration, de la diversité, de la justice, des droits de l'Homme, de l'environnement, si nous ne retrouvons pas le goût de l'aventure et du risque, le sens de la responsabilité en même temps que celui du respect et de la solidarité, ou si nous n'entreprenons pas de moraliser le capitalisme financier. Il ne s'agit pas de faire des discours - on en a tant fait - il s'agit d'agir pour obtenir des résultats.
"Alors, que la France montre la voie ! C'est ce que depuis toujours tous les peuples du monde attendent d'elle.
"C'est ce que nous ferons quand la France présidera, à partir du 1er juillet, l'Union Européenne. C'est ce que nous voulons faire avec l'Union pour la Méditerranée qui est un grand rêve de civilisation. C'est ce que nous voulons faire partout dans le monde pour redonner de l'espoir à ceux qui n'en n'ont plus. C'est ce que, bien sûr, surmontant nos doutes et nos angoisses, nous devons faire d'abord pour la France elle-même.
"Notre vieux monde a besoin d'une nouvelle Renaissance. Eh bien, que la France soit l'âme de cette Renaissance ! Voici mon voeu le plus cher pour cette année qui vient.
"Je souhaite du fond du coeur qu'elle soit pour la France, pour chacun d'entre vous, pour tous ceux qui vous sont chers une année de bonheur et de réussite.
Mes chers compatriotes,
Vive la République
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31 décembre 2007

Publié le 31 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans UMP Guingamp

P1060700.JPG 5 - 4 - 3 - 2 - 1 : Voila. Nous y sommes. 2007 a filé plus vite que la lumière et 2008 apparaît déjà comme une année bien chargée…

Alors tant que nous sommes encore un peu dans la «trêve», je voulais partager avec vous ce moment de magie qu’étaient les fêtes du quatrième centenaire de la ville de Québec. Cela se passait ce soir, Place D'Youville, dans le vieux Québec : Le 31 décembre 2007 marquait le coup d'envoi des fêtes et cérémonies du 400e avec un événement d'ouverture festif et familial… par -10°… (ci-contre : le décompte géant sur la place, figé au 2)

 

C’est le 3 Juillet 1608 que l’explorateur français SP1060615.JPGamuel de Champlain fonde la ville de Québec au Canada. Le bourg ne compte qu'une poignée de maisons entourées de jardins et destinées à loger les 28 hommes qui l'accompagnent. 20 d'entre eux périront au cours de l'hiver. Depuis des années, les Français cherchaient à s’installer sur ce territoire d’Amérique du Nord. La ville de Québec se développera rapidement par la suite, jusqu’à devenir plus tard la capitale de la Nouvelle France. Plus d’infos en cliquant iciP1060642.JPG

 

Pour vous renseigner sur les fêtes du quatrième centenaire de Québec : http://monquebec2008.sympatico.msn.ca/MonQuebec2008/


A chacune et  à chacun d'entre vous, je souhaite une très belle et heureuse année 2008. Que les mois qui se profilent vous apportent la joie, la santé, la réussite - pour vous et pour tous ceux qui vous sont chers - 
Philippe Le Roux

NB : oui, il y a un truc... Nous ne sommes pas encore le à minuit et les photos sont déjà en ligne...l'explication est simple : ce sont les photos de la répétition générale donnée ce soir :-)
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Nicolas Sarkozy : pour la première fois, des voeux aux Français en direct

Publié le 31 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Nicolas Sarkozy présente lundi soir ses premiers voeux de président de la République aux Français et il a voulu innover en optant pour le direct, formule inédite en France pour ce rendez-vous traditionnel.

Jusqu'à présent, la séquence était enregistrée par les chefs de l'Etat successifs.

La courte intervention -5 à 7 minutes- sera diffusée à 20H00, au dernier jour de 2007, sur les radios et télévisions.

Le président, explique-t-on dans son entourage, a jugé cette formule du direct "plus proche, plus vivante".

Il s'agira d'un "message personnel et chaleureux", et non de déclarations d'ordre politique ou diplomatique qu'il réserve pour les voeux aux parlementaires, diplomates, corps constitués, voire pour la conférence de presse qu'il donnera le 8 janvier en lieu et place des voeux annuels aux journalistes.

Autre nouveauté, selon la présidence, pour ces premiers voeux prononcés dans son bureau du premier étage de l'Elysée : les propos seront à la fois sous-titrés et traduits en langage des signes.

Ce sera aussi la première adresse directe aux Français, "les yeux dans les yeux", du président élu en mai. Jusqu'à ce jour, lorsqu'il s'est exprimé, il l'a fait sous forme d'interviewes, de points de presse, tribunes, déclarations ou discours devant différentes enceintes.

La séquence sera filmée par le réalisateur Yves Barbara (qui avait déjà assuré la retransmission des cérémonies du 11 novembre) et sera introduite par une image animée qui fera franchir le porche et traverser la cour de l'Elysée, dont on pourra admirer la façade à l'éclairage tout neuf.

Plus classiquement, M. Sarkozy sera assis derrière son bureau. Ses propos seront précédés et suivis de la Marseillaise dans l'interprétation de la garde républicaine.

Le chef de l'Etat revient lundi matin d'Egypte où il a enchaîné séjour privé et visite officielle.

Il pourrait par ailleurs rendre dans l'après-midi une visite rapide --une trentaine de minutes-- à des travailleurs de la Saint-Sylvestre.

A 19H00, il reçoit pour un pot amical les ministres se trouvant à Paris.

Mardi, premier jour de 2008, le président recevra à 17H00 au palais de l'Élysée "plusieurs centaines de personnes ayant travaillé la nuit de la Saint-Sylvestre pour assurer la continuité des services essentiels à la population", a indiqué le porte-parole David Martinon, dans un communiqué.

Parmi les personnes conviées: agents RATP, SNCF, EDF, GDF, policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, personnels soignants, intervenants du SAMU social, bénévoles des associations d'entraide.

Le chef de l'Etat veut ainsi "rendre hommage, au nom de la nation, à tous ceux qui sont restés mobilisés en ces derniers jours de l'année 2007 pour permettre aux Français de passer de bonnes fêtes de fin d'année et pour venir en aide à ceux qui rencontrent des difficultés", a précisé M. Martinon.

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Ce qui va changer en France au 1er janvier 2008

Publié le 30 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Voici les principaux changements à intervenir avec le début de 2008:

 

- SANTE: Interdiction de fumer dans les cafés, bars, tabacs et restaurants avec jusqu'à 750 euros d'amende pour les contrevenants.

 

- ASSURANCE MALADIE : Les assurés (sauf enfants, femmes enceintes et bénéficiaires de la CMU) devront acquitter des franchises sur les médicaments (50 centimes par boîte), les actes paramédicaux (50 centimes) et les transports sanitaires (2 euros) dans une limite de 50 euros par an.

 

- ENVIRONNEMENT: "Malus" pour l'achat des voitures les plus polluantes. Les acquéreurs d'une voiture polluante (au dessus de 160 g CO2/km, 25% des ventes) acquitteront un malus de 200 à 2.600 euros en fonction de la quantité de CO2 rejetée. Un "bonus" pour les voitures neuves émettant au maximum 130 grammes de CO2/km est déjà en vigueur.

 

- ENERGIE: Les tarifs régulés du gaz pour les particuliers augmentent de 4%.

 

- MINIMA SOCIAUX : Le RMI est revalorisé de 1,6%, ainsi que d'autres allocations pour les chômeurs âgés ou de longue durée. L'Allocation aux adultes handicapés (AAH) est augmentée de 1,1%.

 

- RETRAITES : Les montants des pensions de retraites sont revalorisés de 1,1%, avant une éventuelle nouvelle hausse courant 2008.

 

- PRESTATIONS FAMILIALES : Les prestations familiales augmenteront de 1%.

 

- POSTE-TELECOMS: Le timbre passera le 1er mars de 54 à 55 centimes d'euros.

L'abonnement à France Télécom ne bouge pas après trois années de hausse.

Le 17 janvier, le tarif des communications d'une ligne fixe France Télécom vers un mobile en métropole ou dans les DOM baissera de 5% et celui des communications d'une ligne France Télécom vers un fixe en métropole ou dans les DOM baissera de 9%.

 

- ASSURANCE: automobile : tarifs stables, après trois années de baisse, en raison d'une reprise des sinistres routiers. Les bons conducteurs bénéficieront de mesures commerciales avec des rabais allant jusqu'à 4%.

Hausses en assurance multirisques habitation de 2,4% à 5,3% suivant les mutuelles. Pour les complémentaires santé, les hausses peuvent atteindre 5%.

 

- BOUCLIER FISCAL: Les impositions directes (impôt sur le revenu 2006, ISF 2007, taxe d'habitation et taxe foncière sur la résidence principale 2007, prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine 2006) payées à compter du 1er janvier 2007 et certaines impositions payées en 2006 (prélèvement libératoire, plus-value immobilières, prélèvements sociaux sur les revenus d'activité ou les produits de placement de l'année 2006) ne peuvent excéder plus de la moitié des revenus que le contribuable aura réalisés en 2006.

 

- CONTROLE FISCAL : Création d'un dispositif de contrôle permettant un "flagrant délit de fraude" fiscale, incluant la possibilité de "saisies conservatoires" et une amende de 5.000 à 20.000 euros.

Prorogation au-delà de trois mois de la durée de contrôle des PME en cas de comptabilité fausse ou non probante.

L'administration doit répondre dans les trois mois aux observations du contribuable en cas de vérification de comptabilité des PME.

 

- FISCALITE DU LOGEMENT: Allègement de la fiscalité locale et de la redevance audiovisuelle pour l'ancienne résidence principale des personnes vivant désormais en maison de retraite.

Avantages fiscaux aux maisons individuelles construites dans le cadre d'un dispositif d'accession à la propriété avec acquisition différée du terrain ("Pass Foncier").

Augmentation de l'abattement d'ISF pour la résidence principale, qui passe de 20% à 30%.

 

- MECENAT ET PATRIMOINE: Extension du mécénat d'entreprise et des particuliers aux organismes présentant des spectacles vivants.

 

- ENSEIGNEMENT (rentrée 2008):

- Semaine de quatre jours pour les élèves de maternelle et du primaire.

- Instauration d'un service minimum dans les écoles primaires.

- Suppression de la carte scolaire.
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Les grands rendez-vous de 2008 en France

Publié le 29 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Voici les principaux rendez-vous pour 2008:

 

-          POLITIQUE

- 4 février: Convocation du Congrès à Versailles pour réviser la Constitution avant la ratification du nouveau traité européen.

- 9 et 16 mars: Elections municipales et cantonales.

- 1er juillet: La France assure la présidence de l'Union européenne.

 

-          VILLE ET LOGEMENT

Mise en oeuvre du Droit au logement opposable (Dalo). A partir du 1er janvier, les "plus fragiles" des demandeurs de logement pourront présenter leur demande de logement ou de relogement. Si aucune solution ne leur est proposée, ces personnes prioritaires pourront déposer un recours contentieux devant le tribunal administratif à partir du 1er décembre 2008.

"Plan banlieue" attendu pour le 22 janvier: désenclavement des "quartiers", formation et emploi des jeunes.

 

-          ENERGIE

Fusion de Gaz de France et Suez au premier semestre. "GDF Suez" est un géant de l'électricité et du gaz, premier du secteur en chiffre d'affaires 2006 et quatrième en valeur boursière.

 

-          ECONOMIE

Au printemps, projet de loi sur la modernisation de l'économie: réforme des lois Galland qui encadre les relations commerciales entre industriels et distributeurs et Raffarin qui régit l'implantation des commerces.

 

-          RETRAITES

Entrée en vigueur de la réforme des régimes spéciaux après la clôture dans les premières semaines de 2008 des négociations dans les entreprises concernées (SNCF, RATP, industries électriques et gazières) sur les modalités de cette réforme.

Négociations prévues par la réforme Fillon de 2003, au deuxième trimestre avec le passage à 41 années de cotisation à partir de 2012.

 

-          MARCHE DU TRAVAIL

Dernières séances les 9 et 10 janvier de la négociation sur la modernisation du marché du travail (contrats de travail, sécurisation des parcours professionnels). Une loi doit suivre soit pour valider un accord ou imposer une réforme, après "une concertation rapide".

 

-          FONCTION PUBLIQUE

Discussions sur la revalorisation du point d'indice (base de calcul des salaires) dans la deuxième quinzaine de janvier.

 

-          FUSION ANPE-UNEDIC

Débat du projet de loi "relatif à la réforme du service public de l'emploi" prévoyant la fusion de l'ANPE avec le réseau des Assedic à partir du 9 janvier. Le gouvernement espère le faire voter avant les élections municipales.

 

-          SANTE

Sommet sur la protection sociale entre gouvernement et partenaires sociaux courant janvier.

Modalités du financement de la dépendance des personnes âgées au premier semestre.

 

-          ENVIRONNEMENT

Projets de loi d'orientation "Grenelle 1" avant le 9 février et "Grenelle 2" en mars.

 

-          EDUCATION ET ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

- 11.200 non-renouvellements de personnels de l'Education nationale partant à la retraite. On devrait également connaître au printemps l'ampleur des suppressions de postes attendues jusqu'en 2012.

- Renouvellement dans les universités de la totalité des instances au premier semestre, première étape de l'application de la loi sur l'autonomie des universités.

 

-          JUSTICE

- 27 mars: Procès du tueur en série présumé Michel Fourniret, 65 ans, devant la cour d'assises des Ardennes.

- Mise en place de 87 pôles de l'instruction à partir du 1er mars, prévus à la suite de l'affaire d'Outreau pour mettre fin à la solitude du juge d'instruction.

- Début de la mise en place de la réforme de la carte judiciaire: suppression de 23 tribunaux de grande instance, 178 tribunaux d'instance, 55 tribunaux de commerce et 63 conseils de prud'hommes.

- Projet d'une loi pénitentiaire destinée à mettre la France en conformité avec les règles pénitentiaires européennes votées par le Conseil de l'Europe.

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Rétrospective internationale de l'année 2007

Publié le 27 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Voici les principaux événements survenus dans le monde en 2007:

 

- JANVIER

-          ONU - Le Sud-Coréen Ban Ki-moon prend ses fonctions de secrétaire général des Nations unies.

-          UNION EUROPEENNE - La Bulgarie et la Roumanie, anciens pays communistes, joignent l'UE, portant à 27 le nombre de pays membres.

-          SOMALIE - Le régime des tribunaux islamistes est mis en déroute après une intervention de l'armée éthiopienne aux côtés des forces du gouvernement somalien.

-          ESPAGNE - Le gouvernement socialiste met fin au processus de paix lancé neuf mois plus tôt avec les séparatistes basques de l'ETA, quelques jours après un attentat à la bombe à l'aéroport de Madrid.

-          USA - La démocrate Nancy Pelosi devient la première présidente de la Chambre des représentants, après la victoire de son parti aux élections législatives de novembre.

 

- FEVRIER

-          NUCLEAIRE - A peine quatre mois après avoir fait exploser sa première bombe atomique, la Corée du Nord s'engage à "désactiver complètement" son principal complexe nucléaire à Yongbyon, premier pas vers le démantèlement nucléaire. Elle accepte le retour des inspecteurs de l'AIEA et renoue le dialogue avec les Etats-Unis.

-          AERONAUTIQUE - L'avionneur européen EADS, en retard sur le programme de l'Airbus A380, le plus gros transporteur de passagers au monde, annonce la suppression de 10.000 emplois sur quatre ans. Airbus livre en octobre son premier A380 à Singapore Airlines.

 

- MARS

-          ULSTER - Rencontre historique du leader protestant Ian Paisley avec le chef du Sinn Fein catholique Gerry Adams, qui ouvre la voie à un partage du pouvoir entre les deux communautés de la province britannique après 35 ans de troubles.

 

- AVRIL

-          CLIMAT - Rapport alarmiste du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), avertissant que le gaz à effet de serre provoqué par l'activité humaine entraînera un réchauffement allant jusqu'à 4°C à la fin du siècle et une hausse du niveau de la mer jusqu'à 58 cm.

-          NUCLEAIRE - Le président Mahmoud Ahmadinedjad annonce que l'Iran produit industriellement de l'uranium enrichi, lançant un nouveau défi à la communauté internationale, le Conseil de sécurité de l'ONU ayant déjà imposé des sanctions à l'Iran pour son refus de suspendre l'enrichissement de l'uranium.

 

- MAI

-          FRANCE - Nicolas Sarkozy, 52 ans, est élu président le 6 mai face à la socialiste Ségolène Royal.

-          KGB - Londres inculpe l'ex-agent du KGB Andreï Lougovoï pour le meurtre par radiations de l'ancien espion russe Alexander Litvinenko, décédé fin 2006 dans la capitale britannique, après avoir accusé le président russe Vladimir Poutine d'être responsable de sa mort. Tension anglo-russe après le refus de Moscou d'extrader Lougovoï.

 

- JUIN

-          ROYAUME-UNI - Après dix ans à Downing street, le néo-travailliste Tony Blair, affaibli par son soutien à l'intervention américaine en Irak, cède son poste de Premier ministre à son ministre des Finances, Gordon Brown.

-          PALESTINE - Le 15 juin, le Hamas prend le contrôle de la bande de Gaza, après avoir mis en déroute les forces du président palestinien Mahmoud Abbas.

 

- JUILLET

-          PAKISTAN - L'armée donne l'assaut de la Mosquée rouge d'Islamabad, faisant une centaine de morts parmi les islamistes qui l'occupaient.

-          LIBYE - Cinq infirmières bulgares et un médecin d'origine palestinienne, détenus en Libye depuis 1999 puis condamnés à mort pour avoir inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants dans l'hopital de Benghazi, sont libérés le 24. Après de longues tractations entre l'UE et la Libye, le dénouement intervient après la visite en Libye de Cécilia Sarkozy, l'épouse du président français.

-          AFGHANISTAN - Les Talibans annoncent avoir exécuté sept otages, dont deux Allemands. Quelques jours plus tard, ils exécutent deux de leurs 23 otages sud coréens, dont l'enlèvement constituait la plus importante prise d'otages depuis le renversement de leur régime.

 

- AOÛT

-          SOUDAN/DARFOUR - Le Soudan accepte une résolution de l'ONU approuvant l'envoi d'une force de maintien de la paix ONU-Union africaine au Darfour, où 200.000 personnes sont mortes en 4 ans.

-          IRAK - Plus de 400 personnes tuées et 200 blessées lors de quatre attaques aux camions-suicide dans le nord de l'Irak. Le bilan des pertes américaines s'élève fin décembre à près de 4.000 morts.

-          GRECE/INCENDIES - Des incendies, dus à une sécheresse et une canicule exceptionnelles, ravagent la Grèce, faisant 77 morts. 150.000 ha de forêts, 24.000 d'oliveraies sont en cendres.

 

- SEPTEMBRE

-          BIRMANIE - Soutenus par la population, des milliers de moines bouddhistes manifestent plusieurs jours d'affilée notamment à Rangoun, contre la junte au pouvoir depuis 1988, qui réprime durement ce mouvement provoqué notamment par la hausse des prix des carburants et des transports. L'émissaire de l'ONU Ibrahim Gambari s'efforce d'organiser un dialogue entre les militaires et l'opposante Aung San Suu Kyi.

 

- NOVEMBRE

-          PAKISTAN - Le président Pervez Musharraf démet les membres de la Cour suprême qui risquaient d'invalider son élection par le Parlement. Des centaines de personnes sont arrêtées. Sous la pression de ses alliés occidentaux, Musharraf promet des élections législatives pour janvier et entame son nouveau mandat après avoir quitté l'armée et promis de lever l'état d'urgence en vigueur depuis le 3 novembre (levé le 15 décembre).

-          LIBAN - La crise politique se prolonge au Liban. Au terme de son mandat, le 23 novembre, le président sortant, Emile Lahoud confie la sécurité du pays à l'armée. Faute de consensus, la séance du Parlement qui élit le président sera reportée une dizaine de fois.

-          PROCHE-ORIENT - Réunis le 27 novembre à Annapolis (USA), Israéliens et Palestiniens s'engagent, sous l'impulsion du président George W. Bush, à entamer des négociations pour parvenir avant la fin 2008 à un accord de paix.

 

- DECEMBRE

-          UNION EUROPEENNE - Signature du Traité de Lisbonne, remplaçant la défunte Constitution par les 27 Etats membres de l'UE.

-          BELGIQUE: Après six mois de quasi-vacance du pouvoir, la Belgique se dote d'un gouvernement de transition conduit par le Premier ministre sortant Guy Verhofstadt après un accord avec cinq partis politiques, deux flamands et trois francophones.

-          UE/SCHENGEN: L'espace Schengen de libre circulation est élargi de 15 à 24 pays, permettant désormais à quelque 400 millions de personnes de voyager sans passeport de l'Est à l'Ouest de l'Europe.

-          PAKISTAN - Assassinat, le 27, de l'ex-Premier ministre pakistanais Benazir Bhutto, qui avait regagné son pays le 18 octobre après huit ans d'exil. Il intervient après une série d'attentats-suicide (près de 800 morts en 2007), le plus meurtrier ayant eu lieu le jour de son retour (139 morts, dans un défilé de sympathisants).

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Assassinat Bhutto : un acte odieux

Publié le 27 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Le président Nicolas Sarkozy a condamné jeudi l'attentat-suicide qui a coûté la vie à Benazir Bhutto, qu'il qualifie d'"acte odieux", dans une lettre à son homologue pakistanais Pervez Musharraf rendue publique par l'Elysée.

"C'est avec émotion et indignation que j'apprends la nouvelle de la disparition brutale, dans un attentat, de Mme Benazir Bhutto. Je condamne cet acte odieux avec la plus grande fermeté", écrit M. Sarkozy dans ce message.

"Le terrorisme et la violence n'ont pas leur place dans le débat démocratique et dans le combat des idées et des programmes", ajoute-t-il.

"La France, comme l'Union européenne, est particulièrement attachée à la stabilité et à la démocratie au Pakistan", écrit également M. Sarkozy.

Le chef de l'Etat souligne qu'il est "plus que jamais indispensable que les élections législatives du 8 janvier se préparent et aient lieu dans des conditions de pluralisme, de transparence et de sécurité qui permettront au peuple pakistanais de s'exprimer et de choisir librement ses représentants élus".

M. Sarkozy présente ses "condoléances les plus vives" au président pakistanais, "ainsi qu'à la famille de Benazir Bhutto, aux proches des autres victimes de l'attentat et au peuple pakistanais tout entier".

Benazir Bhutto, leader de l'opposition pakistanaise, a été tuée jeudi dans un attentat suicide qui a fait au moins 16 autres morts à l'issue d'un meeting électoral dans la banlieue d'Islamabad, à deux semaines des législatives.
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Nicolas Sarkozy envoie aux partenaires sociaux l'agenda social 2008

Publié le 26 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a adressé aux partenaires sociaux une lettre confirmant par écrit l'agenda social 2008 défini avec eux lors de la conférence du 19 décembre à l'Elysée, a indiqué mercredi la présidence de la République.

Dans cette lettre rendue publique par l'Elysée, M. Sarkozy fait la distinction entre les thèmes qui seront abordés via "la négociation nationale interprofessionnelle", et ceux relevant d'une simple "concertation préalable avec les partenaires sociaux".

La "modernisation du marché du travail", la "représentativité des organisations" syndicales, les "conditions de validité des accords", le "dialogue social dans les PME" relèvent de la négociation interprofessionnelle, indique M. Sarkozy.

L'éventuel accord des partenaires sociaux sera transposé dans un projet de loi. En cas d'absence d'accord, "le gouvernement élaborera un projet de loi dont il aura la responsabilité", écrit M. Sarkozy.

Sur "le marché du travail", "la représentativité et le développement de l'espace contractuel", l'objectif est "de permettre l'élaboration et si possible l'adoption des textes législatives correspondant au cours du premier semestre 2008", indique le président de la République.

Une "rencontre" entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur l'assurance chômage est également prévue, tandis qu'un groupe tripartite Etat-partenaires sociaux-régions doit présenter "pour la fin du mois de mars" des propositions sur la réforme de la formation professionnelle, rappelle par ailleurs M. Sarkozy.

S'agissant des "concertations" que le gouvernement mènera avec les partenaires sociaux, M. Sarkozy cite les "négociations salariales et la conditionnalité des allègements de charges", pour lequel un projet de loi doit être examiné par le Parlement "dans les meilleurs délais".

La fusion des réseaux de l'ANPE et des Assedic doit être adopté par le Parlement "d'ici février", avec une concertation ultérieure pour en garantir la mise en oeuvre effective, ajoute M. Sarkozy.

Le gouvernement s'engage également à consulter les partenaires sociaux sur le volet social de la présidence française de l'UE, la création du revenu de solidarité active, et le volet emploi du plan égalité respect des chances.

"Cet agenda devra être complété en janvier lors de la conférence portant sur la protection sociale", rappelle M. Sarkozy, qui précise aussi que le Premier ministre "tiendra une réunion en début d'année sur l'agenda de la fonction publique".

"J'ai conscience que ce programme est chargé mais l'ampleur des chantiers que nous engageons ensemble est à la hauteur des besoins de notre pays et des attentes de nos concitoyens", écrit le président de la République.

 

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Les bons débuts des heures sup défiscalisées

Publié le 21 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Encore une bonne nouvelle. Hier, l'Acoss, la banque de la Sécu, a rendu publiques les premières remontées, secteur par secteur, du dispositif d'exonération des heures supplémentaires applicable depuis le 1er octobre. Une mesure fortement critiquée lors de son lancement pour sa complexité et le coût potentiel qu'elle représente pour les caisses de l'État (5,5 milliards de manque à gagner en année pleine), mais qui connaît un certain succès auprès des employeurs.

Sur les 290 000 entreprises qui envoient chaque mois leurs déclarations aux Urssaf (majoritairement celles comptant plus de dix salariés), 115 000 ont déclaré des heures supplémentaires défiscalisées. Des heures qui, comme le prévoit la loi votée l'été dernier, sont payées 25 % de plus et sont exonérées de charges sociales et d’impôt sur le revenu pour le salarié. L'employeur, lui, bénéficie d'une réduction des cotisations patronales qui, selon les cas, est comprise entre 0,50 € et 1,50€ par heure.

Surtout dans le BTP et l’automobile Selon les Urssaf, pas moins de 20 millions d’heures ont été déclarés, soit 75 M d’euros d'exonérations. Au total, "ces allégements représentent 1 % de l'assiette salariale des entreprises concernées", précise l'Acoss. Ce sont les secteurs de la construction et de l'automobile qui ont eu le plus recours au nouveau dispositif : 58,4 % des garagistes et concessionnaires ont ainsi déclaré des heures sup en octobre. Une proportion qui est de 56 %dans le BTP, 56,8 % dans la métallurgie et 53,9 % dans l'hôtellerie et la restauration. Bercy se félicitait hier de ces résultats, "les heures supplémentaires, ça marche !" s'est exclamée Christine Lagarde, la ministre de l'Économie. Outre les premiers résultats enregistrés par les Urssaf, les dernières enquêtes d'opinion lui donnent raison. Selon un sondage réalisé par l'Acoss auprès de 6 800 entreprises, 56 % des patrons interrogés comptent utiliser le nouveau dispositif d'ici à la fin de l'année. Un chiffre qui grimpe à 75 % pour les dirigeants des sociétés employant plus de dix personnes.

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La carte hospitalière n'est pas la carte judiciaire

Publié le 21 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Bachelot.jpgDans une interview au Figaro, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, veut «accélérer» la transformation des hôpitaux, mais redit qu'il n'est pas question d'envisager des fermetures.

LE FIGARO. Des syndicats d'urgentistes hospitaliers appellent à la grève dès lundi. Ils demandent une solutionpour les arriérés de RTT. Avez-vous les moyens de les payer ?

Roselyne BACHELOT. La négociation sera lancée début janvier. Le stock, dans les hôpitaux, s'élève à 23 millions d'heures supplémentaires non réglées et à 3,5 millions de RTT dans les comptes épargne-temps. Soit 800 à 900 millions d'euros tout dépend du prix auquel elles seront payées. Le fonds pour l'emploi hospitalier dispose de 348,5 millions d'euros et les hôpitaux ont provisionné au total 324 millions (chacun a estimé à sa façon le tarif de ses jours). Mais le paiement n'est pas la seule solution : on peut aussi imaginer, par exemple, que les RTT non prises permettent de partir plus tôt en retraite. Nous devrons aussi régler la question des futures heures supplémentaires. Comme l'a promis Nicolas Sarkozy, elles seront payées davantage qu'une heure normale, comme dans le privé.

Beaucoup d'élus redoutent qu'après les municipales la réforme de la carte hospitalière succède à celle de la carte judiciaire. À juste titre ?

On ne peut pas comparer la carte hospitalière et la carte judiciaire car il n'y aura je l'ai dit et je le répète aucune fermeture d'hôpital. Les établissements se transforment de façon continue. Nous allons accélérer ce mouvement. Nous avons une très forte densité d'hôpitaux. Ce maillage est une chance, mais nous devons réfléchir à sa bonne utilisation. La proximité est essentielle pour les urgences, le long séjour, la gériatrie, où il est important que les familles soient près des patients. Les consultations de chirurgie, le suivi des grossesses ont aussi vocation à rester à proximité. Mais les opérations, les accouchements doivent être regroupés dans des hôpitaux disposant de plateaux techniques modernes.

Les maires jugent moins valorisant un long séjour qu'une maternité ou un bloc opératoire...

Ce sont souvent les mêmes qui défilent derrière des pancartes pour sauver «leur» service de chirurgie et qui vont se faire opérer dans la grande ville voisine ! Prenons un exemple : en France, personne n'habite à plus de plus de 35 km d'une maternité. Et pourtant le taux d'hémorragie post-partum est plus élevé qu'en Suède, où cette distance est de 100 km. Proximité ne veut pas toujours dire sécurité.

Nicolas Sarkozy m'a assuré que 2008 serait l'année des réformes dans la santé. Je présenterai mi-2008 une loi qui tiendra compte, notamment, des conclusions des états généraux de l'organisation de la santé et des missions Larcher et Flajolet sur l'hôpital et sur l'égal accès aux soins sur tout le territoire. Et ce texte prévoira, en effet, la naissance des ARS au 1er janvier 2009. Elles permettront de penser en même temps, au niveau régional, l'organisation des soins à l'hôpital et en ville. Prenez la permanence des soins : s'il n'y a pas de médecins libéraux de garde, les urgences des hôpitaux sont engorgées. Même chose pour éviter les déserts médicaux : les médecins travaillent aujourd'hui en réseau, il faut donc un hôpital pour attirer... des médecins de ville.

Allez-vous vous attaquer aux dépassements d'honoraires ?

Le sujet des dépassements et plus généralement du reste à charge des patients doit être réintégré dans le chantier sur la répartition entre assurance-maladie, complémentaires et individus ou l'éventuel bouclier sanitaire. Il a aussi une incidence sur le chantier de financement de la protection sociale auquel je participerai aux côtés d'Éric Woerth. La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008 a posé des premières bases, en renforçant notamment les obligations de transparence tarifaire. Il faudra aller plus loin.

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Principales mesures du Collectif budgétaire pour 2007

Publié le 21 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

 

Voici les principales mesures budgétaires et fiscales du collectif budgétaire pour 2007, définitivement adopté hier par le Parlement :

 

MESURES BUDGETAIRES

-          Le déficit de l'État en 2007 est ramené à 38,3 milliards d'euros, soit une amélioration de près de 3,7 mds par rapport à la loi de finances initiale

-          Les plus-values de recettes fiscales par rapport au budget 2007 sont estimées à 2,9 mds d'euros (600 M EUR en moins par rapport à la prévision du budget 2008). Environ 1,3 milliard de ces recettes sont transférées à la Sécurité sociale, et 735 millions au financement des dispositions du "paquet fiscal" (successions et heures supplémentaires)

-          Ouvertures de crédit de 1,4 milliard, dont 280 millions pour le paiement de la prime de Noël aux bénéficiaires du RMI

 

MESURES FISCALES

-          "Eco-pastille": malus de 200 à 2.600 euros pour l'achat d'une voiture polluante, applicable dès 2008 sur "les véhicules dont le taux d'émission excède 160 grammes de CO2 par km". Réduction de 50% de la taxe pour les véhicules "Flex-Fuel", équipés pour le Superéthanol

-          "Taxe poisson", destinée à soutenir la pêche face à l'augmentation du prix du gazole. Elle sera de 2% des recettes des distributeurs dont le chiffre d'affaires de l'année précédente a dépassé 760.000 euros

-          Réduction d'ISF au titre des investissements dans les fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI), fonds communs de placement à risques (FCPR) et fonds d'investissement de proximité (FIP, avec un plafond fixé à 20.000 euros)

-          Crédit d'impôt en faveur de l'industrie phonographique visant à promouvoir les nouveaux talents s'exprimant en français ou dans une langue régionale en usage en France

-          Exonération de taxe pour les livraisons de gaz au profit des réseaux de chaleur alimentant les particuliers (parc de logement social) et des collectivités territoriales pour atténuer les effets de la réforme de la TICGN (taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel)

-          Exonération en 2008 pour l'Education nationale de toute contribution au Fonds d'insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique

-          Maintien durant deux ans des régimes fiscaux (BIC et BNC) dont bénéficient les micro-entreprises en dépit du dépassement des seuils de chiffre d'affaires fixés dans le code général des impôts

-          Exonération des droits de mutation pour les dons et legs faits aux fondations universitaires ou partenariales

-          Prorogation de trois ans (jusqu'en 2010) du crédit d'impôt en faveur de l'agriculture biologique

-          Réduction d'impôt, plafonné à 20.000 euros, sur les travaux de conservation et de restauration des objets mobiliers classés au titre de monuments historiques

-          Extension du mécénat d'entreprise et des particuliers aux organismes présentant des spectacles vivants

-          Augmentation de la remise nette sur les ventes de tabac, nouveaux taux de droit de licence à compter du 1er janvier 2008

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Dernière conférence de presse de George W. Bush de l'année

Publié le 21 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription

Bush.jpgIRAK

-          "Sommes-nous satisfaits des progrès là-bas? Non". "Ils ont encore beaucoup de travail à faire" et "nous continuerons à les pousser à faire adopter ces lois" sur le partage des revenus du pétrole et la réintégration dans la fonction publique des ex-membres du parti unique Baas du régime de Saddam Hussein.

 

AFGHANISTAN

-          "Ma plus grande inquiétude, c'est que certains disent +on est fatigué de l'Afghanistan, et donc nous pensons en partir+".

-          "Mon objectif, c'est d'aider les (alliés) à trouver une mission qu'ils puissent remplir aisément, et les convaincre que cela va prendre du temps pour que cette expérience démocratique en Afghanistan fonctionne". Il a rendu hommage aux Britanniques, Canadiens, Danois, Australiens et "d'autres pays" pour leur contribution.

 

RUSSIE

-          "Il y a des spéculations sur la possibilité que (M. Poutine) soit le prochain Premier ministre - je n'en sais rien, en attendant, il vaut mieux suivre de près" ce qui se passe. "Cela sera intéressant l'année prochaine de voir comment travaille le nouveau président (..), comment la politique étrangère est menée et quel est le rôle du président (...), je ne sais pas, nous attendrons et verrons".

 

SYRIE

-          "J'ai perdu patience depuis longtemps avec le président Assad, parce qu'il accueille le Hamas, il aide le Hezbollah, des kamikazes partent de son pays vers l'Irak, et il déstabilise le Liban". "S'il écoute, il n'a pas besoin d'un coup de fil, il connaît très bien ma position".

 

ENVIRONNEMENT

-          "J'ai dit à (l'ancien) vice-président (Al) Gore que je prends ce problème au sérieux, et nous développons une stratégie pour nous en occuper". "Enfin, si on est vraiment sérieux avec les gaz à effet de serre, il faut être fortement en faveur de l'énergie nucléaire. Le nucléaire nous permet de produire de l'électricité sans émettre la moindre unité de gaz à effet de serre". "Je suis ébahi que notre pays ne soutienne pas plus fortement le développement de l'énergie nucléaire".

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CO2/voitures: Les propositions de Bruxelles

Publié le 21 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

 

CO2-voitures.jpgObjectifs de réduction d'émissions par constructeur, pénalités, code de bonne conduite en matière publicitaire : voici les principales mesures proposées par la Commission pour réduire les émissions de CO2 des voitures neuves.

 

OBJECTIFS GENERAUX DE REDUCTION D'EMISSIONS:

-          les voitures neuves immatriculées en Europe en 2012 ne devront plus émettre en moyenne que 120 grammes de CO2 par kilomètre, contre environ 160 actuellement. Cela correspond à une consommation d'environ 5 litres d'essence aux 100 km ou 4,5 litres de diesel lors des tests standards en usine.

-          Les constructeurs eux-mêmes devront réduire les émissions moteur à 130 grammes, dix autres grammes étant gagnés par une amélioration des pneumatiques, une climatisation plus économe, l'installation d'indicateurs de changement de vitesse ou un recours accru aux biocarburants.

 

OBJECTIFS PAR CONSTRUCTEUR:

-          130 grammes est une moyenne pour l'ensemble du parc automobile. Chaque constructeur aura un objectif spécifique en fonction de la masse moyenne de sa flotte. Les constructeurs qui fabriquent les véhicules les plus lourds (et donc plus polluants) devront faire davantage d'efforts de réduction.

-          Daimler (Mercedes), qui émet 184g de CO2 en moyenne, devra diminuer ce chiffre de 46g alors que PSA, qui n'émet que 142g devra réduire ses émissions de 16g.

-          A condition de respecter les règles de concurrence dans l'UE, deux constructeurs peuvent toutefois regrouper leurs objectifs d'émissions de CO2 pour n'avoir plus qu'un seul objectif commun.

-          Les constructeurs indépendants vendant moins de 10.000 véhicules pourront négocier un objectif à part avec la Commission.

 

PENALITES

-          S'il n'atteint pas son objectif, le constructeur sera pénalisé à partir de 2012: à hauteur de 20 euros par gramme de C02 en trop par véhicule vendu en 2012, puis 35 euros en 2013, 60 euros en 2014 et 95 euros en 2015.

 

PUBLICITE

-          La Commission invite les constructeurs à signer un code de conduite en matière de marketing et de publicité pour promouvoir des modèles à consommation durable.

 

RECHERCHE

-          Bruxelles va soutenir des efforts de recherche pour arriver à une émission moyenne de 95g en 2020.

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Redevance audiovisuelle

Publié le 20 Décembre 2007 par Philippe LE ROUX - Délégué de la Circonsription dans Action présidentielle et gouvernementale

Proposition du Président de la République sur le maintien de l’exonération de la redevance audiovisuelle pour certains contribuables

Afin de répondre aux inquiétudes manifestées ces dernières semaines, le Président de la République a demandé au Gouvernement de proposer au Parlement de maintenir en 2008 l’exonération de redevance audiovisuelle dont bénéficient certains contribuables de plus de 65 ans.

Une évaluation de la situation de ces contribuables sera conduite avant la préparation du prochain projet de loi de finances. 

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